Visite du Directeur général à la DNEF : notre « lettre ouverte »
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1. roca NATIONAL S Visite du Directeur g n ral la DNEF nces notre lettre ouverte Paris le 17 mars 2015 Ce n est un secret pour personne Bruno parent est venu la DNEF et il a re u les trois OS repr sent es la DNEF Pour Solidaires Finances Publiques c tait donc l occasion d aborder les questions sensibles de la DNEF Sachant que peu de temps nous tait imparti nous avons pr par un document r dig en forme de lettre ouverte lui remettre en compl ment de notre intervention Ce texte est reproduit ci apr s Vous remarquerez que nous avons choisi d aborder des th mes sp cifiques la DNEF car notre sens c tait l int r t de cette audience Nous avons en effet par ailleurs suffisamment d instance locales CTL et nationales groupe de travail CTR CTM dans lesquels nous abordons les suppressions d emplois et les autres enjeux DGFIP nationaux Nous avons pr f r que l int gralit du temps de visite soit consacr parler de la DNEF Suite nos interventions le DG nous a apport des l ments de r ponse le compte rendu sera publi tr s prochainement sur ce site Monsieur le Directeur G n ral Votre visite la DNEF est pour nous l occasion de vous interpeller sur un certain nombre de points qui constituent autant d attentes des agents de la DNEF Parall lement aux mesures prises en faveur des entreprises dans le cadre du plan contr le il nous a t r affirm lors2. ressant cause du d faut d interlocuteur et parfois de documents comptables La Direction g n rale voudrait que l on aille plus en amont dans la p nalisation des dossiers et ce d s la programmation Pour nous ne plus aller en v rification chez les taxis serait la pire des solutions En effet ne plus v rifier une soci t taxi c est d j ne plus lutter contre la fraude et demander aux services v rificateurs d enfreindre la loi non respect de l article 283 3 du CGI De plus cela pose un certain nombre de questions concernant la strat gie sur les v rifications des soci t s clientes de ces taxis or ce jour la direction a t incapable de nous r pondre En outre v rifier une soci t taxi c est aussi valuer le montant de la fraude la TVA ce qui doit faire partie des missions de la DNEF On peut toujours casser le thermom tre pour faire croire que le malade n est plus malade qu il n y a plus de carrousels en France mais vous ne pouvez pas ignorer que ce n est pas un vrai traitement que vous proposez Enfin et si nous sommes d accord pour travailler plus en amont avec le Service Des Douanes Judiciaires SNDJ le temps p nal et le temps fiscal sont deux choses diff rentes Nous proposons donc plusieurs pistes d tudes Lors de la d couverte d un r seau et de l engagement de v rification des soci t s d si gnation d un r f rent charg de transmettre toutes les informations l ensemble
3. des ac teurs Possibilit de taxer les soci t s taxis sur la base d une 2120 d faut d engagement le souci tant que l on ne doit pas avoir le m me travail sur la soci t taxi effectu par plu sieurs coll gues v rifiant un de ses clients Possibilit de sauter l chelon d un taxi sur la base de la notion de transfert de propri t permettant ainsi de s attaquer directement l cran tudier la notion de facturation de complaisance entre les diff rents acteurs du r seau no tion tomb e aux oubliettes la DNEF cela permettrait de remettre en cause la TVA d ductible plus facilement Possibilit d aller chez le cabinet comptable d une soci t qui est en opposition contr le fiscal afin den r cup rer la comptabilit et les documents comptables possibilit de faire un droit de communication largi Rendre obligatoire pour les soci t s de ventes de mat riel informatique et de t l phonie d effectuer des d clarations d achats indiquant le nom de leur fournisseur leur n de TVAI ou RCS et le montant des achats effectu s SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES et l ensemble des services travaillant sur ce sujet sont dispos s proposer des solutions encore faut il nous couter L avis des agents travaillant sur ce sujet doit tre entendu O en est la note de la DG sur le carrousel TVA qui doit sortir Nous avons obtenu un GT qui traitera de la fraude la TVA nous reviendro
4. du GT sur le contr le fiscal du 3 mars dernier que la lutte contre la fraude fiscale demeurait une priorit pour la DG Les faits nous permettent parfois d en douter Face ces d clarations d intention car au del des nouveaux moyens juridiques nous nous interrogeons sur les moyens allou s au contr le fiscal les agents du Contr le Fiscal et de la Recherche attendent de vrais signaux car les sujets d inqui tude et de m contentement sont nombreux Monsieur le Directeur G n ral il est trop facile de ne pas donner les moyens de remplir nos missions pour pouvoir ensuite nous reprocher de en pas les accomplir correctement La DNEF m rite un vrai cap Nous avons le devoir de relayer les inqui tudes des agents sur l avenir de la DNEF qui n a pas eu de v ritable ambition pendant trop longtemps et sur l avenir de la recherche en g n ral Carrousel le man ge d senchant Alors que la fraude carrousel TVA co te chaque ann e plusieurs dizaines de milliards d euros les services de la DNEF en charge de leur lutte sont d mobilis s et se sentent un peu seuls dans leurs missions Deux raisons cela Tout d abord diff rents articles dans la presse sur ce sujet o la question qui se dessinait au final est Mais que fait la DGFIP sur le carrousel TVA 7 M me si nous d plorons parfois la tonalit de certains articles sur le sujet qui donnent le mode d emploi des carrousels les agents appr cieraient de se senti
5. ns sur ce sujet D fendre et r nover le L16 La tentation de judiciarisation du contr le fiscal est grande en France et revient r guli rement dans le d bat public Ce d bat ne doit pas aboutir la disparition de la proc dure L 16 B dont l existence est largement justifi e par la necessit de combattre la fraude sur tous les terrains la DGFIP doit tre le fer de lance de la lutte contre la fraude fiscale Les agents de la DNEF ont formul des propositions lors d un groupe de travail sur le sujet et ils demandent que ces propositions soient examin es attentivement et entendues Pour eux il serait necessaire par exemple d obtenir un largissement du champ d application en mati re de lutte contre la fraude patrimoniale Une simplification des travaux pourrait tre envisag e en modifiant par exemple le texte pour inclure la possibilit de ne saisir qu un JLD quand plusieurs points sont envisag s le ressort de plusieurs juridictions ce qui aurait pour avantage de r duire les d placements et donc les frais Notre organisation a demand d inclure ce sujet dans un groupe de travail national Comme nous le demandons r guli rement o en est la r flexion de la DG et du gouvernement sur la r mun ration des aviseurs terme auquel nous pr f rons celui de lanceurs d alerte Et le DATA MINING dans tout a Le Data Mining nous a t pr sent comme un outil suppl mentaire dans l aide la recherche et la p
6. r soutenu par la DG Pourquoi n y a t il aucune communication sur le sujet La BNI en charge de cette fraude est trop r duite faire de l affichage en faisant des articles 40 et des suspensions de num ro de TVA m me si c est un travail qui doit tre fait ce ne doit pas tre au d triment de la recherche de terrain de l expertise et de la programmation Ensuite nous voudrions aborder le probl me de la nouvelle strat gie de v rification et p nale des r seaux carrous listes Sur ce sujet des discussions entre le bureau AFP affaires fiscales et p nales et la DNEF il en ressort les constations suivantes les rappels effectu s par la DNEF sur les soci t s carrous listes ne sont presque jamais recouvr s la proc dure de solidarit de paiement est un chec car sa mise en uvre est extr mement complexe il y a une n cessit de mieux coordonner nos proc dures tant fiscales que p nales avec la justice et le parquet national financier Si nous partageons avec la direction l ensemble de ces pr occupations nous sommes en d saccord sur les propositions envisag es Le CGI n est pas adapt ces fraudeurs il est urgent de prendre des mesures l gislatives pour nous adapter ces types de fraude et non pas seulement publier des sch mas de fraude Une des solutions propos es serait de ne plus syst matiquement aller en v rification dans les soci t s taxis au motif que leur contr le n est pas suffisamment int
7. rogrammation Pour nous il ne peut constituer un substitut la recherche de terrain Pourquoi ne parle t on plus de cette mission la DNEF qui a pourtant un r le jouer dans ce domaine Non seulement la DG est quivoque quand on demande des claircissements sur la r partition des r les entre la DNEF et la mission requ te et valorisation mais en plus on ne parle que de ce dernier service dans la presse on peut vraiment se demander si ce relais m diatique n est pas orchestr et intentionnel Encore une fois cette mission ne r soudra pas tous les probl mes de programmation et ne doit tre envisag e que comme un compl ment et ne doit pas tre men e au d triment de la recherche de terrain nous ne le r p terons jamais assez et en mati re d indemnitaire le compte n y est pas La refonte des r gimes indemnitaires laissera des traces dans les services malgr l engagement de ne pas faire de perdants lors de la refonte des r gimes indemnitaires cette promesse n a pas t tenue et les agents sont d autant plus amers qu elle l a t pour les cadres sup rieurs Les agents constatent tous des pertes de pouvoir d achat notamment du fait de la non compensation des pr l vements sociaux alors que la DG s y tait engag e Nous vous rappellerons encore et cet engagement pris au CTR du 20 mai 2014 Solidaire Finances Publiques continue de demander la compensation des IFDD hauteur de 108 et la compensa
8. tion de l assujettissement l imp t sur le revenu Les agents des BII r clament la compensation l euro pr s de leurs IFDD trimestrielles qui rempla aient la prime du verbalisant accord e pour reconna tre leur qualification et leurs conditions de travail sp cifiques En outre dans un contexte o la technicit fiscale doit s accompagner d une technicit informatique nous demandons la cr ation de postes d informaticiens b n ficiaires des droits et garanties aff rents ces postes en mati re de r gime indemnitaire informatique par exemple Enfin les agents ne veulent plus payer pour travailler les frais engag s dans le cadre de leurs fonctions ou quand ils vont en formation doivent tre rembours s int gralement La DNEF est une belle maison Elle doit rester l une des vitrines de la DGFIP Pour se faire rassurez les agents sur son avenir et d fendez la quand elle est attaqu e
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