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Annexe 3 : Contributions AXEMA - CLAAS FRANCE

1. heures fixes par des contacts choisis et des moments d observation qui perturberaient moins les animaux Dans certains cas d automatisation robot de traite les animaux peuvent aussi col laborer au travail en ayant des conduites autonomes et en coop rant avec ces automates et avec l leveur viter les conflits Ainsi le robot de traite n est donc pas n cessairement un outil de l ali nation des animaux et des leveurs Porcher et Schmitt 2010 Les leveurs accepteront ils de transf rer ce r le des automates m me si ces derniers pro duisent des mesures plus objectives et contr lent de nouveaux indicateurs de bien tre animal comme les variations de la fr quence cardiaque ou le taux de cortisol L levage de pr cision pourrait am liorer la vision du m tier de jeunes en qu te d installation et de modernit atti r s par les technologies de pointe syno nymes d un renforcement de l autonomie d cisionnelle par le raisonnement des donn es fournies par les capteurs Mais l inverse la repr sentation d un levage sans cesse plus industriel peut rebuter certains futurs install s qui choisissent l agriculture par amour des b tes Soriano 2002 le travail au grand air et la proxi mit de la nature Une voie m diane est peut tre inventer pour b n ficier des deux 3 Discussion 3 1 Des impacts sur les diff ren tes dimensions du travail mieux objectiver
2. Les capteurs sont galement un moyen d all ger le stress des leveurs en d l guant la responsabilit de la d tection de Tevenement apparition des chaleurs d clenchement d un v lage vitesse de mise bas suspicion de mammite Les signes cliniques des troubles patholo 99 Elevage de pr cision quelles cons quences pour le travail des leveurs 115 giques observables par l leveur sont souvent pr c d s de signes physiolo giques peu ou non visibles par cil humain changement de temp rature fr quence cardiaque changement de con centration d une hormone mais d tec tables par ces technologies L leveur est alors capable d intervenir plus t t voire d anticiper l expression clinique des troubles de sant et ainsi viter des com plications li es a une prise en charge trop tardive qui lui demanderaient un travail et un co t suppl mentaires tri de l animal traitement traite alimentation s par e Ces nouvelles technologies si elles repr sentent une aide au diagnostic ne pourront compl tement remplacer le savoir faire et l exp rience de l leveur pour identifier les animaux n cessitant une intervention Bewley 2010 Cependant la charge mentale peut aussi s alourdir lorsque les probl mes s accumulent C est le cas des leveurs pionniers qui testent de nouveaux syst mes et qui en subissent les cons quences La question de la robustesse la foi
3. MISSION AGROEQUIPEMENTS CONTRIBUTION D AXEMA 65 66 EMA Union des Industriels de l Agro quipement Contribution d AXEMA a la mission agro quipements confi e a Jean Marc Bournigal Cette contribution concerne les activit s d essais et de certification de tracteurs et v hicules agricoles similaires et son association ventuelle a une activit de support au d veloppement Les entreprises connues comme principaux clients d IRSTEA pour les essais et prestations associ es ont t sollicit es sur le sujet La contribution qui suit est issue des changes organis s entre elles et avec AXEMA au cours de l t 1 Justification et nature du besoin Les entreprises qui fabriquent en France des v hicules mis sur le march selon la directive tracteurs tracteurs et chariots t lescopiques agricoles revendiquent l existence en France d un centre d essais en particulier pour les essais r glement s CE OCDE etc un tel centre est n cessaire a leur comp titivit pour des raisons de proximit culturelle efficacit du dialogue et plus encore de proximit g ographique maitrise des co ts logistiques maitrise des plannings Des points de vue logistique et planification l unite de lieu est aussi importante Ce besoin est partag par les entreprises qui produisent et ou vendent en France des tracteurs soumis a homologation nationale tracteurs enjambeurs viticole T4 1 tracteurs de grande taille T4
4. agri culture L offre est donc cons quente et l innovation permanente A ce jour le d veloppement des technologies pour la plupart issues de l industrie est davan tage dict par les imp ratifs de rentabi lit des entreprises qui les con oivent que par les besoins r els des leveurs L association des leveurs au d velop pement de ces nouvelles technologies aiderait les entreprises conceptrices mieux prendre en compte les besoins des utilisateurs car ce jour les leveurs restent encore tr s peu sollicit s De r elles synergies sont trouver entre fili res surtout sur un th me transversal comme le travail pour apporter collec tivement des r ponses ces attentes Aerts J M Wathes C M Berckmans D 2003 Dynamic data based modelling of heat produc tion and growth of broiler chickens development of an integrated management system Biosyst Eng 84 257 266 Allain C Duroy S Alix E Dass B Delaunay M Langlais J 2012 Utilisation des capteurs et des TIC en levage laitier Une nouvelle dimension pour la conduite du troupeau Conference SPACE 2012 http idele ft recherche publication idelesolr recommends utilisation des capteurs et des tic en elevage laitier une nouvelle dimension pour la conduite du html Australian Sheep Industry Cooperative Research Centre 2007 Precision Pays Producer profiles on how precision sheep management is achieving accuracy confidence and o
5. PINEAU J FAGON 3 3 Interactions entre technolo gies de pr cision main d uvre et simplification de la conduite du troupeau Trois types de leviers sont mobilis s par les leveurs pour agir sur la dimension travail i r organisation recomposition de la main d uvre ii simplification de la conduite technique du troupeau ou des surfaces iii am lioration des quipe ments et b timents d levage Dedieu et Servi re 2001 dont l levage de pr ci sion L investissement dans celui ci peut tre associ des simplifications de la conduite du troupeau par exemple iden tification lectronique des ovins laitiers et distribution automatis e individuelle de concentr La mise en place de ces technologies en levage peut conduire r viser certaines pratiques du fait de contraintes exemple de la cohabitation jug e difficile par les leveurs entre le robot de traite et le p turage des vaches laiti res ou de nouvelles opportunit s exemple d allotements plus efficaces avec des portes de tri en ovin viande Dans des structures qui s agrandissent les leviers lt main d uvre et lt qui pement sont plus r guli rement mobi lis s comme par exemple dans les fili res porcines et avicoles Roguet ef al 2011 Mais ces deux leviers peuvent interagir car l investissement dans des nouvelles technologies est consid r comme un substitut l embauche Dans certains cas les technol
6. Si l levage de pr cision est pr sent dans de nombreuses tudes comme un levier pour r duire les temps de travaux journaliers des leveurs les gains de temps permis sont encore peu objecti v s d autant plus qu ils ne sont effectifs que si l leveur n en passe pas autant voire plus mettre en uvre ces techno logies Il existe encore peu d tudes et de retours d exp riences d leveurs sur ces nouvelles technologies comme sur les modifications qu elles induisent dans les visions des leveurs de leurs m tiers et de leurs relations avec leurs animaux Ce sont pourtant des champs essentiels explorer En effet nombre de ces technologies sont encore tr s r centes par exemple pour la d tection des v lages ou des chaleurs commer cialis es depuis les ann es 2000 ou peu utilis es Il est d autant plus difficile d es timer le gain de temps sur des t ches qui ne font pas toujours l objet de r f rences en levage ou qui ne sont pas toujours clairement quantifi es surveillance lors des mises bas ou d tection des chaleurs par exemple En effet certaines de ces t ches peuvent tre r alis es conjointe ment d autres activit s avec les animaux 101 Elevage de pr cision quelles cons quences pour le travail des leveurs 117 par exemple surveillance des chaleurs lors de la traite ou de l alimentation En outre le temps consacr aux nouvelles technologies sera s
7. chimiques fermentation eaux de ruissellement lectromagn tiques RS Seduction olfactive odeur r pandue l aide d une 5 Pi ge varroa techno pi zo lectrique er M thode acoustique suivie d un traitement statistique 6 Suivi d une ruche des donn es 7 Pressoir instrumente pour les pommes Ultrasons et champs lectriques 8 Main m canis e pour r colter les fruits Robotique 9 D termination des contaminations de la viande par des bact ries Electrodes diamant 10 Analyse multiparam trique des sols matrice et eau dans le sol Capteurs ISE lonic Selective Electrodes 11 Analyse de compos s organiques volatils Capteurs sol gel 12 Collecteur de particules dans l air Principe de la pr cipitation lectrostatique 13 Evaluation de la qualit de la viande Imp dancem trie Contr le des proc d s dans les cuves extracteur d huile cuve de en 14 Capteur de conductivite fermentation 15 Suivi du contenu en agents biologiques et chimiques dans le sol Fluorescence apres excitation par des LED 16 Bouchon instrumente pour un suivi du vin Nez electronique 4 A 2 Ni Accelerometre 3D vid osurveillance visible et 17 d tection pr dictive des boiteries d un animal thermique 18 Monitoring individuel des animaux Capteurs de mouvement de temp rature N Microphone capteur de temperature portique 19 Monitoring des porcs 3 P instrumente 20 Mirage automatique des oeufs Analyse nu
8. du d veloppement agricole et des acteurs conomiques concern s et leur organisation pour concevoir fabriquer et transf rer des solutions technologiques innovantes et adapt es aux nouveaux enjeux Les ITA sont surtout concern s par la question 2 En premier lieu on doit constater le gros potentiel de technologies de transfert issues ou soutenues par des TIC mais pour des march s sectoriels troits donc en marge des pr occupations des entreprises qui les d tiennent ou les maitrisent services On peut aussi d plorer l troitesse de la communaut des acteurs de la R amp D Les ITA souhaitent que tous les acteurs de la recherche et du d veloppement agricole s organisent comme cela a pu tre sur d autres th mes tout aussi complexes pour am liorer Varticulation entre recherche agronomique recherche en agro quipement et connaissance des attentes et des besoins des utilisateurs du terrain Au travers cette r organisation entre acteurs de la recherche et du d veloppement il faut renouveler les liens avec les quipementiers pour faciliter et accompagner les processus de cr ation d innovation avec un souci d int gration de ces innovations dans des syst mes d information potentiellement interop rables objectifs du PNDAR 2014 2020 En effet les questions qui se posent sur ce champ sont Comment sont r partis les risques li s l investissement en R amp D 7 e Quels liens de compl mentarit et de confiance relie
9. mouvements de la queue temps de rumination ont t d velopp s Diff rents dispositifs d ana lyse du lait en ligne permettant d sor mais de conna tre la composition du lait mati re grasse mati re prot ique lac tose sa qualit leucocytes sang la pr sence d enzymes lactate d shydro g nase d hormones progest rone ou de corps c toniques b ta hydroxy buty rate font d sormais partie int grante des nouveaux mod les de robots de traite Plus r cemment des capteurs utilis s in vivo mesurant la temp rature corporelle vaginale ou ruminale ainsi que le pH 98 ruminal ont t propos s pour la d tection pr coce des v lages des troubles de sant infectieux ou m taboliques Parall lement de nombreux syst mes ont t test s dans le cadre de projets de recherche mais ne sont pas encore utili ses par les leveurs laitiers Ainsi l ana lyse de la vocalisation comme indica teur du bien tre animal Ikeda et Ishii 2008 la mesure du temps d ingestion d herbe au p turage Ueda et al 2011 l analyse vid o de la posture ou de la d marche pour d tecter les boiteries Song et al 2008 la notation d tat cor porel partir d images num riques Bewley et al 2008 sont quelques exem ples de technologies encore l tude mais qui pourraient d boucher sur des outils utilisables au quotidien par les leveurs laitiers dans les ann es venir Des dispositifs d
10. 2 Ce centre aussi est utile pour les fabricants de v hicules automoteurs agricoles qui utilisent les moyens d essai et parfois aussi les protocoles tracteurs pour qualifier certains aspects de leurs machines tels que structure de protection niveaux sonores et vibratoires ou bien des moyens et protocoles communs confinement des cabines La proximit g ographique conduit privil gier l Ile de France toute autre localisation remettrait en cause l int r t de ce centre du fait de la localisation des usines de tracteurs sur le territoire La notion de centre d essais d crite plus haut recouvre imp rativement trois aspects Les moyens et comp tences pour effectuer les essais La reconnaissance des autorit s pour effectuer les essais et les op rations technico administratives aval station d essai ODCE centre d sign pour les essais pr vus par les directives communautaires homologations de composants et les r ceptions partielles europ ennes centre d sign pour les essais d homologations nationales La participation active aux travaux d am lioration des codes d essais volution de la technique dans les cercles OCDE Commission europ enne et Normalisation AXEMA Syndicat r gi selon la loi du 21 mars 1884 19 RUE JACQUES BINGEN 75017 PARIS FRANCE TEL 33 0 1 42 12 85 90 Fax 33 0 1 42 12 83 69 INFOS AXEMA FR WWW AXEMA FR EMA Union des Industriels de l Agro quipement
11. 2 Structure d accueil Le volume d activit correspondant aux besoins de notre secteur semble insuffisant pour assurer la viabilit conomique d un centre d di aux seuls agro quipements et secteurs voisins a des co ts de prestation comp titifs l insertion dans une structure existante et susceptible d tre reconnue par Etat apparait souhaitable en cas de d sengagement d IRSTEA en lle de France Cette structure devrait tre aussi capable d effectuer certaines prestations domicile au besoin en s associant avec d autres voir plus bas 3 Le couplage avec une activit de support au d veloppement au sein de la m me structure n apparait pas aller de soi On peut identifier en particulier deux volets en mati re de d veloppement de machines agricoles Un volet proc d ou m tier pandages travail du sol fourrages qui fut autrefois d velopp au sein de Cemagref Il est videmment sp cifique notre profession Il peut requ rir des moyens d essais qui sont tr s sp cifiques et diff rents de ceux requis pour la certification des tracteurs volet ing nierie qui concerne la maitrise de diff rentes technologies qu il n est possible de trouver que dans de gros organisme CETIM et s par ment au sein de laboratoires sp cialis s publics ou priv s Ce volet est peu sp cifique et ne rejoint les essais de certification que marginalement par certains moyens d essais La r flexio
12. 6 2 milliards d euros investis par an par les agriculteurs pour les mat riels et les b timents repr sentant 30 des charges de l exploitation a un r le important dans la transition vers une agriculture multi performante A ce titre il entre pleinement dans les pr occupations des ITA En effet grace a Vam lioration des connaissances agronomiques et au progr s technologique mesure de l tat des milieux grace a l utilisation de capteurs utilisation d image satellitaires et de drones utilisation de nouveaux mat riaux conception de moteurs plus performants etc les agro quipements peuvent r pondre a plusieurs enjeux entrant dans le cadre de la recherche de la multi performance en consid rant l agro amp cologie comme un puissant levier pour l action cf annexe 1 pour les cultures assol es La diminution des intrants phytosanitaires et des fertilisants chimiques valuation des besoins de la v g tation am lioration des techniques de pulv risation am lioration de Pepandage L entretien des sols avec mise en uvre de strat gies combinant outils m caniques enherbements et herbicides r duits au strict n cessaire est peut tre expliciter en tant que tel en compl ment des aspects phyto protection sanitaire eu gard aux enjeux de qualit de l eau L am lioration des rendements d utilisation des mat riels et la diminution des charges fixes ce niveau l enjeu robotisation est
13. TONI ICT 1 0 Implement Controls Tractor Un outil agricole presse remorque auto chargeuse contr le la vitesse de conduite du tracteur par une interface ISOBUS De cette maniere l efficacite globale du processus de travail par exemple le pressage est optimis e et le conducteur peut se concentrer sur d autres aspects du travail introduction d une nouvelle gamme de transmission variation continue dans une gamme additionnelle de tracteurs ARION 600 et 500 La transmission s adapte en continu aux conditions de travail sans changement de rapport De cette maniere le moteur reste proche du point de travail avec la consommation de carburant la plus basse et cela induit de nombreux autres avantages L introduction d une gamme compl te de tracteurs conformes aux nouvelles normes d missions antipollution stage IIIb et stage IV pour obtenir des taux plus bas d missions polluantes CLAAS fut le premier constructeur a le proposer sur la gamme de forte puissance et demeure le premier avec la gamme de moins forte puissance Trois modeles de tracteurs CLAAS grosses puissances ont pr sent les meilleurs r sultats en terme de consommation de gazoil certifi DLG 3 Une centenaire a l assaut des march s mergents La population mondiale ne cesse d augmenter et les besoins en nourriture ne cessent de croitre La Chine progresse dans les achats de machines agricoles et s est r cemment hiss e parmi les dix premiers pays importate
14. biomasse sur pied rapport tige feuille N ratio l gumineuses gramin es afin de mieux g rer les dates de r colte des fourrages Irrigation Am liorer l efficience de l eau pour une meilleure performance agronomique des syst mes irrigu s o Am liorer l efficience des mat riels enrouleur canon d velopper des syst mes d asservissement des param tres de distribution angles de tir et de balayage pour tenir compte des contraintes de vent de fa on r duire la d rive o Accroitre la part du parc mat riel quip de pivots ou rampes meilleure r partition et plus faible consommation nerg tique Technique am liorer en basse pression o Goutte goutte le frein majeur son d veloppement en grande culture reste son co t lev colmatage pose d pose o Mettre au point des syst mes d irrigation de pr cision mod les agronomique et techniques d asservissement de la distribution Am liorer la performance nerg tique des mat riels l essentiel des leviers r side au niveau de la station de pompage Les moteurs avec variation de fr quence capables de s adapter a des variations de consigne de pression et de d bit ont fait leurs preuves sur les gros r seaux et sont tudier pour les installations individuelles consigne variable Techniques de r colte Tri sur moissonneuse batteuse pour la r colte de m langes plurisp cifiques Plusieurs besoins sont exprim s par la fili re fourrage o D te
15. de concentr s pour l alimentation indi vidualis e des truies en fonction de leur tat corporel En aviculture plusieurs tudes synth tis es par Berckmans 2004 ont t men es sur la valorisation de l imagerie num rique ou du son pour d tecter des troubles de sant mesurer le comporte ment alimentaire contr ler la r partition des animaux dans le b timent ou valuer leur bien tre Plus r cemment Nakarmi et al 2013 ont test l utilisation de l ima gerie num rique en trois dimensions pour caract riser les comportements de ponte des poules pondeuses Afin d envisager le ramassage robotis des ufs pondus au sol Vroegindeweij et al 2013 ont d velopp un modele permettant de pr voir leur localisation spatiale la plus probable dans le b timent En produc tion de volailles de chair l volution du march s est fortement orient e sur la d coupe de l animal avec in fine la volont de produire par exemple des cuisses ou des filets dans une fourchette restreinte de poids Comme l indiquent Gu rot et Ruault 2013 le m tier d le veur se trouve profond ment modifi en plus d lever un animal sur une p riode d finie celui ci doit tre dans une gamme de poids tres pr cise L utilisation d outils de pr cision prend alors tout son sens comme l utilisation de pesons automatiques Alors que la gestion de l alimentation des poulets de chair se fait habituellem
16. de l agriculteur et l orienter vers l investissement optimal Cependant les opportunit s de projets collaboratifs sont nettement plus faibles dans le domaine des agro quipements que dans d autres th matiques agronomie protection des cultures Quand elles existent c est souvent dans le cadre de dispositifs partenariaux cf ci dessous dans un volet d aide a la decision On peut estimer qu entre quinze et vingt collaborateurs du r seau sont identifi s sur ce champ d intervention essentiellement des agronomes Le r seau des instituts techniques participe a plusieurs dispositifs permettant d orienter de d velopper et de valoriser les recherches sur les agro quipements Projet de RMT AGROETICA AGROEquipement et Technologies de l Information et de la Communication pour l Agro cologie en cours de r daction Le RMT AGROETICA a pour ambition de r pondre aux enjeux suivants 79 80 D velopper les synergies de travail entre la recherche l enseignement le d veloppement agricole et les industriels Accro tre la pertinence du conseil tant par les m thodes que les outils d velopper en commun Mettre en place une organisation commune de l agroequipement francais plus efficiente notamment concernant les impacts des nouvelles technologies sur les syst mes de production Inciter et formaliser le transfert d expertise entre les diff rents secteurs partenaires que sont la recherche l enseignemen
17. de param tres de suivi du vignoble dont la circonf rence des troncs en lien avec les caract ristiques des raisins On peut aussi citer les partenariats avec Attentes par rapport cette mission 1 Renforcement des moyens allou s l exp rimentation et aux bancs d essais de mat riels tous mat riels confondus pour obtenir des r f rences fiables sur les quipements utiles dans la transition agro cologique 2 Renforcement des moyens allou s la diffusion des r sultats en question l enjeu tant la modernisation et la r activit 3 Formalisation d une organisation pilot e par les instituts en coordination avec les quipementiers pour la mise en place concert e de bancs d essais de tests priv s et de d veloppement de prototypes innovants dans les configurations de vignoble les plus pertinentes Cela suppose l identification au niveau national de priorit s en termes d quipements pour les vignerons par grandes r gions viticoles MISSION AGROEQUIPEMENTS CONTRIBUTION DE L ITB CONTRIBUTION DE L INSTITUT TECHNIQUE DE LA BETTERAVE 91 92 Contribution de ITBala Mission agro quipements L ITB d veloppe des activit s concernant les Agro quipements Cette activit trouve son origine dans l importance pour la culture de mat riels sp cifiques d une part comme les semoirs de pr cision ou les arracheuses et d autre part de l impact tres important pour l implantation de la pr paration du sol Le
18. des partenariats avec les firmes d veloppant des capteurs pour en valuer les applications pratiques pour le vigneron L IFV a toujours accord de l importance la transmission de l information pour les vignerons en s investissant aux cot s des organismes de d veloppement pour animer des d monstrations de mat riels d une part et en organisant des bancs d essais comparatifs d autre part dont les r sultats sont diffus s sur les sites internet de PIFV et MATEVI site d di aux quipements Quelles innovations utiles pour le vigneron Aujourd hui l innovation dans le mat riel doit repondre aux enjeux suivants Faciliter l utilisation de mat riels permettant de supprimer le recours aux herbicides Capteurs et automatisation du centrage du r glage de profondeur robotisation Faciliter le r glage des appareils de traitement pour optimiser l application des produits phytosanitaires et ainsi en limiter l utilisation Automatisation et tableaux de bord pour les appareils de pulv risation tra abilit du traitement Disposer d information pr cise spatialisee sur diff rents param tres renseignant sur l tat du vignoble et sa qualit et permettant d adapter les prises de d cision concernant les interventions au vignoble pression parasitaire d veloppement des adventices contrainte hydrique tat azot d veloppement v g tatif et qualit du raisin Recours aux capteurs fixes pi tons ou embarqu s sur
19. diff rentes institutions parties prenantes couvrant les 3 types de comp tences identifi s ci dessus Il faut en effet permettre des communaut s loign es de se rapprocher y compris le CEA coles Les collectifs tels que ceux d ores et d j constitu s autour des UMT CAPTE et ECOTECHVITI sont des bons exemples sur lesquels peuvent se d velopper des projets portant sur les mesures de performances en cultures assol es ou p rennes ex vignobles Ils ont su identifier des quipementiers pour leurs travaux de recherche Des fonds incitatifs parmi les guichets en place depuis la recherche jusqu au march en passant par le d veloppement chelle TRL devraient permettre de soutenir selon des modalit s plus it ratives que s lectives ces projets prioritaires port s par les collectifs pr alablement identifi s c t des apports des acteurs priv s ne sont pas pr ts prendre tous les risques compte de tenu des donn es structurelles du secteur Les r sultats obtenus au travers de ces projets devront s ins rer dans des raisonnements syst miques court moyen et long terme Ceci suppose un renouvellement des dispositifs d exp rimentation et d information qui permettent de collecter des donn es diff rentes chelles d espace et de temps objectif 3 du PNDAR Annexe 1 Quelques attentes dans le domaine de l agro quipement pour viser la multi performance des systemes agricoles assoles engag s dans l agro
20. du m tier Dufour et Dedieu 2010 Cependant la modification des horaires de travail peut cr er de nouvel les tensions C est le cas d un leveur laitier wallon qui explique qu il est plus INRA Productions Animales 2014 num ro 2 116 N HOSTIOU C ALLAIN S CHAUVAT A TURLOT C PINEAU J FAGON difficile de commencer a travailler t t lorsqu il n y a plus l astreinte de la traite Turlot communication personnelle Ces changements dans les t ches r aliser avec le troupeau induisent de nouvelles comp tences a acqu rir par les leveurs pour la mise en ceuvre de ces techno logies gestion et suivi des bases de don n es d tection et utilisation des aler tes Eastwood ef al 2012 Dolechek et Bewley 2013 2 5 Apprentissage et m tier d leveur Peu de r f rences existent dans ce domaine mais la question des apprentis sages est identifi e par plusieurs auteurs La mise en ceuvre de l levage de pr ci sion n cessite une p riode d apprentis sage pour l leveur dont les cons quen ces ne sont pas toujours bien valu es tant en termes de travail que de perfor mances du troupeau Eastwood 2008 Deux domaines de formation sont requis celui du maniement de l automate et celui du traitement de l information pour les d cisions de pilotage de l animal Actuel lement les mieux 4 m me a dispenser du conseil sont les fournisseurs mais leur intervention se limite a la connais sance de l
21. en cas de panne ou de mauvais param trage du logiciel source d erreurs d autant plus en p riode d apprentissage Productivit du Augmentation de la taille du troupeau sans augmentation de la taille du collectif Diminution de la productivit du travail en cas de dysfonctionnement de trouver un salari qualifi travail de travail R organisation possible du travail en Astreinte des alarmes jour et nuit limitant les t ches d astreinte aupr s du connexion permanente avec Astreinte troupeau traite distribution de l exploitation l alimentation L automate remplace l homme pour Augmentation de la charge mentale car certains travaux physiques et r p titifs la technologie est parfois complexe Diminution de la charge mentale 6 risque de panne augmente d l gation la technologie de la 65 alarmes peuvent se d clencher P nibilit d tection des dysfonctionnements du tout moment mat riel des probl mes sanitaires ou La taille du troupeau g rer est quelques des moments opportuns d intervention fois plus importante aupr s des animaux Permet pour certaines t ches de Nouvelles t ches comp tences remplacer l humain lorsqu il est difficile acqu rir analyse des donn es Comp tences surveillance des automates Le remplacement devient plus difficile 102 INRA Productions Animales 2014 numero 2 118 N HOSTIOU C ALLAIN S CHAUVAT A TURLOT C
22. et r p t es pose la question du tassement des sols sur les rangs de passage La conception des tracteurs porteurs et outils utilis s doit prendre en compte la r partition des masses et son impact potentiel sur la d gradation des sols Enfin la vigne est une plante p renne et les mat riels qui y sont utilis s se doivent d tre pr cis pour viter les blessures sur les ceps d autant que par nature ils sont utilis s pres de la v g tation pour les op rations en vert ou pr s de la base des ceps pour le d sherbage m canique par exemple En outre le mat riel ne doit pas d grader le palissage piquets fils amarres Quels sont les projets en cours l IFV Le positionnement de l IFV dans les UMT RMT actuels ou en cours de montage est d crit dans la note r dig e par l ACTA Pour rappel UMT ECOTECH VITI IFV IRSTEA Montpellier Supagro pulv risation Projet de RMT AGROETICA AGROEquipement et Technologies de l Information et de la Communication pour l Agro cologie en cours de r daction L IFV a r pondu pr sent l appel projet mobilisation collective pour l agro cologie en s engageant aupr s des groupes de viticulteurs sur des projets innovants tels que pour l entretien du sol par exemple utilisation des engrais verts vignoble de Gaillac ou avec la cave de Tutiac en Gironde Ces projets int grent un volet m canisation important car les techniques mises en uvre requi rent des inve
23. mas sive dans d autres industries a permis de r duire consid rablement leur co t Ainsi par exemple le succ s mondial des t l phones mobiles ou encore des jeux vid o a eu un impact important sur la diminution des co ts des technologies de communication sans fil ou des capteurs comme les acc l rom tres les GPS ou les technologies d imagerie num rique etc Cela favorise de fait leur utilisation pour d autres applications comme l levage de pr cision Berkmans 2011 Concomitamment l accroissement de la taille des levages les charges de tra vail administratives techniques organi sationnelles ou logistiques ont significa tivement augment rendant difficile le suivi individuel de ses animaux par l le veur Berckmans 2004 Ces changements s accompagnent d volutions modifiant les rapports des leveurs leur travail avec des attentes d un travail ma tris et distinct de la vie familiale La volont de pr server du temps libre prend le pas sur le labeur paysan o vie priv e et travail sont confondus Barthez 1986 L levage de pr cision permettrait donc de r duire la charge de travail des le veurs en les d chargeant de certaines t ches physiques distribution d aliment traite surveillance ou mentales iden tification et suivi des animaux malades gestion de certaines informations et prise de decision Cependant si l all ge ment de la charge de travai
24. objectiver les autres dimensions de la composante travail p nibilit physique p nibilit mentale confort de travail perception et repr sentation du m tier relation homme animal tableau 1 3 2 Rapport co t b n fice de l introduction de l levage de pr cision La question du rapport co t b n fice est l une des premi res raisons expli quant l adoption ou non des nouvelles technologies par les leveurs Bewley et Russell 2010 Mais le calcul de ce ratio n est pas simple car au del des l ments techniques et conomiques consid rer les notions de gain en temps et confort de travail s curisation de la prise de d cision am lioration de flexibilit et all gement de la charge mentale sont rarement prises en compte dans les tu des En effet il est extr mement diffi cile de quantifier la valeur conomique du bien tre procur l leveur par Puti lisation de nouvelles technologies Otte et Chilonda 2000 Il est par exemple tr s difficile de quantifier la satisfaction d avoir des animaux en bonne sant de travailler dans de bonnes conditions de s curit ou d am liorer l impact environ nemental de son levage Huirne et al 2003 Ainsi bien que des modeles per mettant d analyser l int r t conomique d investir ou non dans une technologie d levage de pr cision aient t d velop p s Bewley 2010 par exemple Dolechek et Bewley 2013 pr cisent q
25. outil plut t qu a Tusage que peut en faire l leveur dans la gestion de son exploitation L absence de r seaux d apprentissage doubl e du manque de relations avec les autres intervenants de l levage ce sujet v t rinaires conseil lers agricoles ne favorise pas la r flexion de l leveur quant a l int gra tion de la nouvelle technologie dans la globalit de son systeme et a l optimisa tion de la gestion des donn es coupl e a un r glage ad quat des param tres Jago et al 2013 Le r seau de forma tion et d changes reste donc construi re pour une meilleure appropriation de ces techniques de pr cision Certaines exp riences se mettent en place par exemple autour du robot de traite il existe des groupes d changes entre leveurs souvent anim s par les contr les laitiers des conseillers sp cialis s qui cherchent a prendre en compte les differentes facettes de l acquisition d un robot pour accompagner les projets Les principales raisons d adoption ou de refus de ces innovations technologi ques sont d apr s une enqu te aupres de 229 leveurs laitiers du Kentucky Bewley et Russel 2010 une faible familiarit des exploitants avec ces techniques 55 un rapport co t b n fice d favorable 42 un nombre trop important de donn es fournies sans que les leveurs sachent en faire bon usage 36 mais aussi un manque d int r t conomique et une trop grande complexite d utilisa t
26. souligner La limitation des consommations d nergie fossile am lioration de efficacite des agro quipements optimisation du poids et des moteurs moteur fonctionnant aux nergies renouvelables d veloppement des techniques de travail du sol simplifi es qui sont ce jour le levier le plus puissant pour r duire les consommations d nergie fossile de 20 401 FOD ha an Labreuche et al 2007 optimisation des consommations en eau optimisation des mat riels d irrigation des cultures Les conditions de travail et la recherche d une moindre p nibilit L optimisation de la conduite des cultures et des levages Am lioration de la gestion de l nergie et de ambiance en b timent monitoring individuel gr ce a des quipements de surveillance et de mesure de performance optimisation de la mise en oeuvre des outils de travail du sol en fonction des tats du sol Les sources d information qui aident a la prise de d cision individuelle collective voire publique qu elle porte sur des choix tactiques ou strat giques Les deux questions et les dynamiques d acteurs Les deux questions pos es a la mission sont Quels sont les besoins en personnels qualifi s pour le conseil la recherche le d veloppement l innovation la production industrielle et son adaptation aux march s e Peut on clarifier le r le et les comp tences des diff rents acteurs de la recherche du d veloppement technologique
27. tant elle donna toute sa dimension internationale au groupe qui propose d s lors une gamme tendue de mat riel de cat gorie pr mium 71 Depuis longtemps d ja les automotrices de r colte CLAAS integrent les technologies informatiques de pointe qui concernant la gestion lectronique permettent par exemple la mise en ceuvre d op rations de maintenance pr ventive ou un pilotage automatique des machines adapt a un programme de r colte d termin offrant un confort de conduite et une s curit d utilisation optimums Ainsi la priorit peut elle tre donn e soit au d bit de chantier soit a la qualit de r colte soit encore au compromis entre ces deux criteres En France la R amp D de CLAAS s appuie notamment sur les bureaux d tudes des syst mes de transmission a Beauvais 60 sur les presses a Woippy 57 et les tracteurs a Velizy Villacoublay 78 qui emploient plus de 400 personnes Elle sappuie aussi sur le Centre d Essais et de Validation de Trang pres du Mans tendu et perfectionne au cours de l ann e ecoulee sont aujourd hui test s les prototypes de tracteurs qui sortiront de l usine mancelle dans trois ou quatre ans Quelques exemples d innovation M daille SIMA et Agritechnica CEMOS assistance au conducteur adaptation automatique des trajectoires de lancement des pailles broy es r gulation auto de la pression des pneus essieu AR GRAIN QUALTIY CAMERA DYNAMIC COOLING
28. 08 ASC208 pdf Dufour A Dedieu B 2010 Rapports au temps de travail et modes d organisation en levage laitier Cah Agric 19 377 382 Eastwood C R 2008 Innovative precision dairy systems a case study of farmer learning and technology codevelopment PhD thesis The University of Melbourne Australia Eastwood C Chapman D Paine M 2004 Precision dairy farming taking the microscope to dairy farm management Eastwood C R Chapman D F Paine M S 2012 Networks of practice for co construction of agricultural decision support systems Case studies of precision dairy farms in Australia Agricult Sys 108 10 18 Fountas S E D Sorensen C G Hawkins S Pedersen H H Blackmore S Lowenberg Deboer J 2004 Farmer experience with precision agriculture in Denmark and US Eastern Corn Belt Precision Agricult 5 1 21 104 Gambino M Laisney C Vert J 2012 Le monde en tendances Un portrait social prospec tif des agriculteurs Centre d tudes et de pro spective SSP Ministere de l Agriculture de l Alimentation de la P che de la Ruralit et du Territoire 2012 http agriculture gouv fr IMG pdf Le_monde_agricole_en_tendances pdf Gu rot J Y Ruault J Y 2013 R pondre a la demande des consommateurs quelles incidences pour nos levages Conf rence les rendez vous de l levage 2013 chambre d agriculture de la Mayenne 19 F vrier 2013 Huchon J C 2013 Vaches laiti re
29. Harsewinkel en Westphalie Le Groupe compte quatre sites de production en Allemagne Harsewinkel Bad Saulgau Paderborn et G tersloh et sept sites de production a international France Hongrie Russie Etats Unis Inde CLAAS est le leader europ en de la moissonneuse batteuse et le leader mondial des ensileuses automotrices sa deuxieme grande gamme de produits L entreprise est galement tres bien situ e au niveau mondial avec ses tracteurs presses agricoles et machines de r colte fourrag re Tout r cemment CLAAS a pris le contr le majoritaire de Jinyee une soci t chinoise qui produit une gamme de produits de r colte Ce qui fait qu elle compte d sormais 12 sites de production a son actif depuis officiellement Janvier 2014 Chiffres cl s de la soci t 2010 2011 2012 2013 Nombre d employ s 8968 9060 9077 9697 Chiffre d affaires Milliards d euros 2 47 3 3 3 43 3 83 En France le Groupe compte pr s de 3500 salari s directs pr sents sur tout le territoire fran ais ACTIVITES DE PRODUCTION Deux sites de production qui exportent respectivement 70 et 75 de leur production en Europe et dans le monde emploient 900 et 400 salari s CLAAS Tractor SAS CT Siege social base a V lizy 78 Usine bas e au Mans 72 CT con oit et assemble le coeur de gamme des tracteurs CLAAS 13 000 tracteurs en 2013 ann e record CLAAS Tractor est une entreprise acquise pas CLAAS en 2003 aupres du Groupe RENAULT Automo
30. LOT C PINEAU J FAGON 25 Journ e d tude de Remouchamps Belgi que 18 janvier 2011 Turlot A Froidmont E Bauraind C Burny P Bouqiaux J M Ledur A Stilmant D Wyzen B Wavreille J 2013 La dimension travail un element cl pour le maintien de nos syst mes laitiers In Nouvelles approches pour une optimisation de nos levages laitiers Centre wallon de Recherches Agronomiques Eds 18 Carrefour des Productions Animales Gembloux Belgique 32 40 Ueda Y Akiyama F Asakuma S Wtanabe N 2011 Technical note The use of a physical activity monitor to estimate the eating time of cows in pasture J Dairy Sci 94 3498 3503 Vandermulen J Decr W Berckmans D Exadaktylos V Bahr C Berckmans D 2013 The Pig Cough Monitor from research topic to commercial product 6 Eur Conf Precis Livest Farming Leuven Belgique 717 723 Vroegindeweij B A van Henten E J van Willigenburg L G Groot Koerkamp P W G 2013 Modelling of spatial variation of floor eggs in an aviary house for laying hens 6 Eur Conf Precis Livest Farming Leuven Belgique 916 925 Wathes C 2007 Precision livestock farming for animal health welfare and production In Animal Health animal welfare and biosecurity Aland A Eds XII Int Cong Anim Hygiene Tartu Estonia 397 404 Resume L automatisation et l lectronisation gt des levages explosent depuis quelques ann es dan
31. acts on the human animal relationship and on animal welfare Antrhozo s 22 213 220 Cournut S Hostiou N 2010 Adaptations des systemes bovins laitiers pour r duire la contrain te travail Une tude en S gala Cah Agricult 19 348 353 Dedieu B Servi re G 2001 Organisation du travail et fonctionnement des syst mes d levage Renc Rech Rum 8 245 250 Dedieu B Ingrand S 2010 Incertitude et adap tation cadres th oriques et application a l ana lyse de la dynamique des systemes d levage In Robustesse rusticit flexibilit plasticit r silience les nouveaux crit res de qualit des animaux et des systemes d levage Sauvant D Perez J M Eds Dossier INRA Prod Anim 23 81 90 De Koning C J A M 2010 Automatic milking common practice on dairy farms In Proc First North American Conf Precis Dairy Mana gement and The Second North American Conf Robotic Milking Toronto Canada 52 67 De Koning C J A M van de Vorst Y Meijering A 2002 Automatic milking experience and development in Europe In Proceedings of the first North American Conf Robotic Milking Toronto Canada 2 3 Dolechek K Bewley J 2013 Pre Investment Considerations for Precision Dairy Farming Technologies Agriculture and Natural Resources Family and Consumer Sciences 4 H Youth Development Community and Economic Development Cooperative 3p http www2 ca uky edu agc pubs ASC ASC2
32. aitrise des technologies qui permettent de les d crire et de les gerer Trois leviers d action 5 le cadre d une gouvernance plus politique fili re le projet de RMT AGROETICA en cours de finalisation cf description ci dessus peut contribuer a une meilleure connaissance mutuelle entre acteurs et a explorer des pistes d inter amp t partag pour monter des projets Ce RMT dans lequel il est important que les amp quipementiers soient impliqu s devra tre un lieu de conception et de maturation de projets collectifs ou 81 82 collaboratifs pourra servir de point d appui pour r pondre a la question 2 sur les deux leviers de l agro cologie valoriser les r gulations biologiques pr server et accro tre la biodiversit fonctionnelle Favoriser le bouclage des cycles bio g o chimiques et l autonomie des exploitations vis vis de l nergie et des intrants Les GIS de fili res peuvent galement jouer un r le utile condition de les largir aux quipementiers et des comp tences en sciences de l ing nieur Ce r le consisterait fixer par groupes de fili res les conditions de mise l preuve des prototypes soit en vue de pr ciser leur mode d emploi pour un usage optimis soit pour d finir le cahier des charges de versions ult rieures am lior es S agissant du montage des projets proprement dits il est propos d identifier et de missionner des collectifs d acteurs issus des
33. allon et al 2012 un d tecteur automatis atteint des performances de 59 99 Rutten et al 2013 Pour un troupeau de 400 vaches laiti res en v la ges group s le gain de temps pour la d tection des chaleurs peut aller jusqu 2 heures par jour Jago 2011 En levage porcin l utilisation de son des enregistrant la vitesse d ingestion par les truies permettrait d ajuster les distributions d aliments gr ce aux alar mes permettant l leveur de rep rer celles n ayant pas consomm La sur veillance des auges n est donc plus n ces saire car l leveur se concentre directe ment sur les animaux concern s La sup pression de la gestion des refus ainsi que la distribution manuelle seraient galement sources de gain de temps 2 2 R investissement du temps lib r Le gain de temps permis par ces technologies est r investi de diff rentes mani res selon les leveurs Certains voient l opportunit d am liorer la productivit du travail que le troupeau s agrandisse ou non Australian Sheep Industry Cooperative Research Centre 2007 Rodenburg 2007 D autres le veurs concentrent davantage leurs efforts sur les alertes et la gestion des vaches n cessitant une attention particuli re Cependant certains d entre eux citent qu avec l utilisation de capteurs et le suivi informatique de leurs animaux ils peuvent passer plus de temps observer leur troupeau des moments pl
34. ans doute diff rent entre le moment de la mise en route et les ann es suivant leur installation du fait de l apprentissage n cessaire pour ma triser ces technologies par les leveurs Eastwood et al 2012 Par exemple De Koning 2010 cite que le temps gagn gr ce l utilisation d un robot de traite par rapport une salle de traite conven tionnelle varie selon les levages de 20 30 du temps consacr la traite la variabilit tant plus importante lors de la premi re ann e En outre le manque de temps notamment celui qui doit tre investi pour leur prise en main est mis en avant par les leveurs pour ne pas adopter les technologies de pr cision Fountas et al 2004 cit par Lawson et al 2011 Ce facteur est cit dans le cas de grandes exploitations mais aussi par les petits exploitants Reichardt et Jurgens 2009 La mise en uvre d une nouvelle pra tique est souvent li e une ou plusieurs attentes en terme de travail Moreau et al 2004 Cournut et Hostiou 2010 La mise en place d une technologie dans les levages modifie le contenu et la nature des t ches r alis es et aurait donc des cons quences sur diff rentes dimensions du travail qu elles soient organisation nelles qui fait quoi et quand sociolo gique rapport au travail au m tier et aux animaux etc Or si peu de r f rences sont disponibles pour qualifier les temps des travaux elles sont encore moins nombreuses pour
35. armers It is therefore essential to take into account farmers work and its different dimensions to promote the adoption of these new technologies HOSTIOU N C ALLAIN C CHAUVAT S TURLOT A PINEAU C FAGON J 2014 Elevage de pr cision quelles cons quences pour le travail des leveurs In Num ro special Quelles innovations pour quels syst mes d levage Ingrand S Baumont R Eds INRA Prod Anim 27 111 120 105 INRA Productions Animales 2014 num ro 2 MISSION AGROEQUIPEMENTS CONTRIBUTION DE L ITAB INSTITUT TECHNIQUE DE L AGRICULTURE BIOLOGIQUE 107 L Agriculture Biologique est une filiere en perpetuelle volution choisie par pres de 25000 agriculteurs produisant des denrees alimentaires dans le respect des principes de sant quit pr caution et d cologie li s au mode de production biologique Soucieux du respect de ces principes les professionnels de l Agriculture Biologique sont en permanence en recherche d innovations et d outils sur leurs fermes ou par le biais d entreprises sp cialis es leur permettant de pr server la vie des sols r duire les intrants et optimiser les m thodes de production tout en r duisant la p nibilit de leur travail La Recherche et D veloppement et les Innovations en mati re d agro quipements peuvent ainsi apporter des r ponses aux questions ergonomiques agronomiques et phytosanitaires des agriculteurs biologiques gr ce au d veloppem
36. ates permet d assister l leveur dans ses prises de d cision et d all ger la r alisation des t ches d levage Actions automatis es f traite distribution d aliments Animal Observations Automates Robots de traite DAC Eastwood et al 2004 Selon Berckmans 2012 il s agit du pilotage de l levage gr ce la surveillance et aux enregistre ments de mesures automatis es et en temps r el de la production de la repro duction de la sant et du bien tre des animaux Une d finition relativement consensuelle aux diff rentes fili res ani males peut tre propos e L elevage de pr cision c est l utilisation coordonn e de capteurs pour mesurer des param tres comportementaux physiolo giques ou de production sur les animaux ou les caract ristiques du milieu d levage temp rature hygrom trie ventilation de Technologies de l Information et de la Communication TIC pour changer stocker transformer et restituer ces infor mations l leveur afin de l aider dans sa prise de d cision en compl ment de ses observations L utilisation d automatismes permet tant de d charger l leveur de certaines t ches astreignantes traite alimentation r gulation de l ambiance des b timents peut galement tre associ e P levage de pr cision s ils sont coupl s a l utili sation de capteurs et de technologies de transfert d informations En eff
37. bile ex Renault Agriculture L entit CLAAS Tractor a galement ouvert en Juin 2012 son nouveau centre d essais et de validation a Trang 72 L extension du centre tel qu annonce en 2012 est en cours construction des bancs d essais Tracteurs utilisables pour les moissonneuses batteuses CLAAS Tractor consacre 7 de son chiffre d affaires a la Recherche et D veloppement Usines CLAAS France UCF Woippy 57 Cette soci t con oit et assemble les presses balles rondes et a balles carr es 4000 presses an Usines CLAAS France vient d inaugurer un nouvel atelier de Peinture 8 M d investissement Une joint venture de production GIMA 50 CLAAS 50 AGCO bas e Beauvais 60 Cette soci t concoit et assemble des boites de vitesses et transmissions pour le compte de l entit Tracteur Cette joint venture emploie pr s de 1000 salari s 70 ACTIVITES COMMERCIALES Premiere Filiale de distribution d Agro Equipements en France CLAAS France construit et anime un r seau de 80 concessionnaires en France r seau de distribution exclusif Cette filiale emploie elle m me 200 salari s En 2013 CLAAS France aura d pass les 1000 ventes de moissonneuses batteuses record Un r seau de succursales 16 en France g r e par la soci t CLAAS R seau Agricole CRA dont le si ge est bas a V lizy 78 950 salari s Comme CLAAS Tractor CRA est une entreprise acquise par CLAAS en 2003 au
38. car de probables r percussions sur celle ci fondatrice du m tier d leveur sont attendues L auto matisation de diff rentes t ches dans l levage limitant les contacts entre l homme et l animal diminuerait d autant les possibilit s pour l leveur d observer le comportement la sant et le bien tre des animaux Les nouvelles technologies r duisent plus particuli rement les rela tions homme animal les plus r guli res voire les plus positives fond es sur la satisfaction des besoins des animaux comme la traite ou l alimentation On pourrait alors craindre que cette relation ne se r duise aux interventions les plus stressantes comme les vaccinations la castration le parage etc pour lesquelles l intervention de l leveur au contact de l animal est encore n cessaire Les solu tions reposent alors sur le d veloppement d interactions homme animal positives et fr quentes pour diminuer la peur de l animal vis vis de l homme certains recommandant m me des formations destination des leveurs pour promou voir un comportement et des attitudes apaisantes Cornou 2009 L interven tion de l homme aupr s des animaux est vectrice d interactions sensorielles visuelles olfactives tactiles auditives de nature positive neutre ou n gative et influence donc le bien tre et le niveau de performance des animaux Praks et Veerm e 2011 Cependant certains le veurs remplacent les contacts con traints
39. cologie source ARVALIS institut du v g tal G Crocq B De Solan C Desbourdes JM Deumier J Labreuche F Laurent B Perriot 18 04 14 Quelques r flexions ordonn es selon les diff rents chantiers de l itin raire technique 1 Travail du sol e Adapter la vitesse de rotation translation des outils de travail du sol anim s herses en fonction des tats du sol humidit et des tats d miettement taille de mottes g n r s par le labour afin d am liorer l tat du lit de semences e Adaptation en temps r el des largeurs de travail des outils profonds charrue en fonction des types de sol de la parcelle variables par leur texture 2 Implantation des cultures e Adapter les semoirs au semis de m langes multi especes semis de pr cision de graines de tailles diff rentes ayant des contraintes de positionnement profondeur variables e Nouveaux mat riels de semis de pr cision monograines capables d implanter des cultures d t soja sous couvert de cultures d hiver c r ale l piaison e D velopper des gammes de semoirs polyvalents capables de semer diverses esp ces cartements variables 3 Protection des cultures e Am liorer les mat riels de pulv risation e D velopper un mod le mecaniste int grateur de l ensemble des facteurs et conditions qui d terminent la qualit de la pulv risation e D velopper des techniques automatis es d valuation de la pression _biotique prioritai
40. ctive of precision farming in Germany results of several surveys among different agricultural target groups Precision Agric 10 73 94 Rodenburg J 2007 Precision Dairy Manage ment and the Future of Dairy Production Factsheet Ministry of Agriculture Foods and Rural Affairs Ontario Canada 2p http www omafra gov on ca english livestock dairy facts 07 065 pdf Roguet C Massabie P Ramonet Y Grannec M L Rieu M 2011 Quels mod les d levage d avenir pour la production porcine frangaise Innovations Agronomiques 17 109 124 Rutten C J Velthuis A G J Steenveld W Hogeveen H 2013 Invited review Sensors to support health management on dairy farms J Dairy Sci 96 1928 1952 Smith 1 G Lehr H 2011 The Bright Animal Book multidisciplinary approach to acceptable and practical precision livestock farming for SMEs in Europe and Worldwide Bright Animal EU Framework 7 Project Alifax UK 208p Song X Leroy T Vranken E Maertens W Sonck B Berckmans D 2008 Automatic detection of lameness in dairy cattle Vision based trackway analysis in cow s locomotion Comp Electron Agricult 64 39 44 Soriano 2002 Etre bien avec les animaux ca s apprend Ethnozootechnie 68 85 91 Turlot A 2011 Les leveurs et leur travail en production laiti re cas de la ferme de V Sepult INRA Productions Animales 2014 num ro 2 120 N HOSTIOU C ALLAIN S CHAUVAT A TUR
41. e surveillance sont ga lement d velopp s pour les syst mes d levage plus extensifs par exemple en production ovine Bocquier et al 2014 ce num ro La production porcine n est pas en reste De nombreuses publications pr sentent l utilisation d enregistrement de la voca lisation et de l activit physique en rap port avec le bien tre et la sant le com portement lors de la mise bas la crois sance et la composition corporelle Berck mans 2004 Whates 2007 Certains de ces d veloppements initialement issus de la recherche sont maintenant dispo nibles sur le march c est par exemple le cas du Pig Cough Monitor destin d tecter les infections respiratoires partir des enregistrements des sons li s la toux Vandermeulen er al 2013 ou encore le syst me SowCam pour la surveillance automatique de la mise bas des truies De r centes applications bas es sur l utilisation de stimuli sono res associ s la distribution d aliments ont montr leur efficacit pour r duire l agressivit des porcs en croissance Ismaliyova et al 2013 et des truies gestantes lev es en groupe Manteuffel et al 2013 En pratique l application des nouvelles normes de bien tre indui sant des modifications cons quentes des b timents d levage ont favoris l le vage de pr cision pour la conduite des lots de truies Un exemple concret est l utilisation de distributeur automatique
42. ent d outils et mat riaux sp cifiques adapt es aux diff rents types et chelles d exploitation Attentes et besoins de la filiere agrobiologique Pour la filiere agrobiologique des travaux sur des agro quipements adapt s pourraient permettre e de r aliser un travail du sol respectueux de la vie et de la structure du sol par le d veloppement d outils non anim s ou a faible impact sur le tassement du sol la dilution de la mati re organique le retournement des diff rents horizons e d am liorer la pr cision des syst mes d pandage des amendements organiques solides afin d optimiser leur r partition sur le sol et r duire les risques de fuites d l ments min raux pr judiciables pour l environnement e d optimiser l implantation des cultures notamment des cultures associ es ou en m lange ou encore le semis de pr cision de cultures implant es sous couvert de cultures d hiver pratiques tres r pandues en Agriculture Biologique e de r duire la p nibilit du travail dans les fermes diversifi es notamment en maraichage pour la mise en place l entretien et la r colte des cultures e de r duire le co t d quipements de g olocalisation des tracteurs semoirs permettant d am liorer la pr cision du semis d une part et la pr cision des interventions culturales notamment de binage d autre part e de faciliter l entretien des cultures et la gestion m canique des adventices principal poste de charges d
43. ent par lots en raison du grand nombre d individus Aydin et al 2013 ont r cemment montr que l utili sation de technologies bas co t comme les microphones et les puces RFID Radio Frequency Identification permettaient de mesurer de fa on fiable la consommation individuelle des animaux 2 Cons quences sur diff rentes dimensions du travail 2 1 Gains de temps Outre les raisons technico cono miques am liorer les performances de reproduction d tecter pr cocement les troubles de sant motivant l adop tion des technologies de pr cision la question du temps de travail est aussi voqu e par les leveurs Jago et al 2013 En effet pour les diff rentes fili res ani males l levage de pr cision est pr sent comme un levier qui permettrait d co nomiser le temps de travail des leveurs en particulier sur certaines t ches jug es astreignantes ou p nibles physiquement Smith et Lehr 2011 Cette recherche du gain de temps se justifie par plu sieurs facteurs la r duction de la main d ceuvre familiale sur les exploitations les attentes exprim es par les leveurs pour se lib rer du temps ou encore la recherche d une productivit accrue du travail Smith et Lehr 2011 Des tudes permettent de quantifier le gain de temps obtenu par certaines technologies de pr cision en particulier pour les postes les plus consommateurs en travail mais pouvant tre automati s
44. es agriculteurs biologiques par l am lioration de l efficacit des capteurs ou cam ras embarqu es sur les bineuses l utilisation d outils autonomes ou la cr ation d outils sp cifiques par culture e dameliorer l efficience nerg tique des mat riels pour r duire les co ts d utilisation des mat riels notamment des tracteurs lors des passages n cessaires a l entretien des cultures en AB e et d optimiser les consommations en eau pour les cultures de plein champ ou sous abri par l utilisation de sondes et mat riels d irrigation localis e au plus pres des plantes 108 Quelle d mocratisation de ces innovations dans la filiere agrobiologique La recherche et les innovations dans le domaine de l agro quipement participent du d veloppement de pratiques et techniques permettant l optimisation des productions en Agriculture Biologique Malgr l efficacit ind niable de nombre d entre elles ces innovations ne peuvent se d mocratiser qu avec la collaboration des principaux acteurs les agriculteurs utilisateurs finaux de ces innovations et a la condition que le b n fice agronomique sanitaire ou ergonomique lie a leur utilisation compense largement le montant de l investissement ou du co t du mat riel Aujourd hui les principales innovations qui se d mocratisent sur le territoire sont li es a des outils simples ergonomiques polyvalents et tres efficaces bineuses a doigts porte outils maraichers outils a
45. et ces automatismes peuvent en g n ral tre d clench s r gul s ou pilot s gr ce aux capteurs qu ils contiennent La figure 1 Schematise cette d finition de l levage de pr cision 1 2 Principes g n raux Selon Aerts et al 2003 Berckmans 2004 et Whates 2007 plusieurs condi INRA Productions Animales 2014 num ro 2 production comportement Pilotage RFID Wr Capture des donn es Capteurs Parametres biologiques D cision Consultation 6 E em 4 Apports Restitution de Pinformation SmartPh Eleveur leveur tions doivent tre r unies pour permettre un monitoring et un pilotage continu de l levage D abord des variables ani males doivent tre mesur es et analys es en continu une chelle de temps appro price a l aide de capteurs Ces variables peuvent tre par exemple le poids vif la quantit d aliments ing r e le compor tement alimentaire ingestion mastica tion rumination fr quence des bouch es social chevauchements bagarres ou encore des parametres physiologiques Transmission des donn es Ge Stockage et traitement de l information Apports leveur Indicateurs ou alertes me PC temp rature et pH corporels composition ou caract ristiques physico chimiques du lait Dans un second temps un modele predictif qui se veut le plus fiable possible de la r po
46. exemple pour le moment d ins mination optimal l occasion des mises bas ou en d tectant pr cocement les troubles de sant pour anticiper l action curative Cependant le recours ces nouvelles technologies cr e galement de nouvelles t ches telles que l entretien et la surveillance du mat riel l apprentissage de son utilisation la consultation et l interpr tation des donn es fournies par ces outils Ainsi la charge mentale peut parfois tre accrue du fait de la complexit des informations g rer de la multiplicit des alarmes ou des alertes ou encore des risques de pannes plus fr quents Les relations entre l leveur et ses animaux sont galement modifi es Les cons quences sur le travail si elles comportent des aspects positifs susceptibles d exercer un attrait pour le m tier notamment de jeunes en qu te de modernit peuvent se r v ler sources d checs si elles ne sont pas adapt es aux besoins et aux comp tences des leveurs Il est donc essentiel de prendre en compte le travail selon ses diff rentes dimensions pour favoriser l appropriation de ces nouvelles technologies par les leveurs Abstract Precision Livestock Farming which consequences for farmers work Automation and electronization in livestock farms have become more and more important in recent years in many countries giving rise to what is called Precision Livestock Farming PLF The large deployment of sensors and advanced technol
47. ies innovantes d pandage des produits de protection des plantes PPP pour diminuer l utilisation de ces produits et ainsi limiter leur impact sur l environnement La d marche exploratoire avec le CEA Leti Une d marche exploratoire pilot e par l ACTA et men e en collaboration avec le CEA Leti avait pour but de r aliser une analyse approfondie des besoins biotechniques des filieresdu monde agricole afin de g n rer des id es a la fois originales et pertinentes a partir d opportunit s nouvelles offertes par les technologies d velopp es au CEA Leti Le tableau r capitulant les 36 fiches projet figure en annexe 2 Ces pistes pourraient donner lieu a des projets collectifs ou collaboratifs Attentes et propositions De ce qui pr cede on doit consid rer quelques principes d action On ne pourra pas tout faire et il faut disposer d un lieu consensuel ou sont fix es les comp tences a former pour le long terme et les projets sur des themes prioritaires sur le moyen terme e On doit proposer des modes d action tr s volontaristes et interactifs compte tenu de V troitesse des communaut s des perspectives d utilisation et de l amplitude des connaissances a mobiliser e Des instituts techniques et d autres acteurs pourraient renforcer la mise en place de bancs d essais sur tous les mat riels permettant d acqu rir des references fiables e Sur la question 2 le facteur d clencheur pour que les acteurs communiq
48. introduction de l levage de pr ci sion cr e de nouvelles activit s de sur veillance et de gestion des automates ou encore d analyse des donn es issues des logiciels rep rage des alertes Par exemple le robot de traite induit de nouvelles t ches pour son contr le deux trois fois par jour associ es des obser vations visuelles des vaches Lind ef al 2000 De Koning et al 2002 cit par De Koning 2010 A l inverse certaines t ches sont supprim es ou r alis es d autres moments de la journ e Par exemple la surveillance des vaches ou des porcs est effectu e partir d une tablette num rique et non plus depuis le b timent d levage Le contr le dis tance des b timents et quipements d le vage est particuli rement d velopp en levage avicole et porcin vid osur veillance contr le des DAC param tres d ambiance dans les b timent Plus que le gain de temps conomis c est l am lioration de la souplesse du travail qui est mise en avant par les leveurs encadr 2 En effet l utilisation de cer taines technologies leur permet de se liberer du temps le week end ou la jour nee et de diminuer les interventions de nuit souvent consid r es comme p ni bles grace a leur ciblage d tecteurs de v lage par exemple Ces attentes expri m es par les leveurs renvoient aux nouveaux rapports entre travail et vie priv e qui ont modifi fortement leurs conceptions
49. ion L adoption de l levage de pr ci sion interroge donc les comp tences de l leveur notamment en mati re d ana INRA Productions Animales 2014 num ro 2 lyse de donn es pour une prise de d ci sion efficace et les projette dans un monde de travail plus lt administratif Un processus de d pendance voir d ad diction ces donn es peut galement se mettre en place avant toute prise de d cisions Les comp tences acqu rir pour intervenir dans ces systemes tres technologiques se posent aussi pour les salari s et les structures employeuses de main d ceuvre Cuma groupement d em ployeurs ou encore les v t rinaires Les personnes b n voles ou les voisins le veurs qui assurent des chantiers d entraide ou des remplacements demanderont aussi tre form s Les leveurs eux m mes seront probablement mis contribution pour transf rer leur connaissance Il leur faudra donc investir du temps dans la formation et la transmission de ce nou veau savoir Des investissements collec tifs et utilis s de fa on partag e achat de mat riel de d tection de chaleurs en Cuma permettront de renforcer les liens entre leveurs au sein des territoires ainsi que les r seaux entre leveurs pour favoriser les apprentissages 2 6 Relations homme animal L usage de technologies de pr cision interroge sur le statut des animaux et la relation entre les leveurs et les animaux Lagneaux para tre
50. ique l ensemble des machines d arrachage et de d terrage disponible sur le march D autre part l ITB participe des projets multipartenaires sur des probl matiques li s aux agro quipements comme les projets EcoHerbi ou Perfbet sur l tude de la performance et l organisation de chantiers de r colte Ce projet en collaboration avec la recherche IRSTEA et les utilisateurs de machines CUMA et Entreprises de travaux agricoles nous a permis d acqu rir des donn es sur toute la p riode de r colte et la cr ation d un OAD destination des utilisateurs de machines EDT CUMA Les projets de ITB en mati re d agro quipement comprennent la participation au RMT AGROETICA agro quipement et Technologie de l information et de la communication pour l Agro cologie qui a pour but de d velopper des relations et des projets sur cette th matique entre la recherche l enseignement le d veloppement agricole et les industriels Plus ax sur l agro cologie mais qui pourrait faire merger des nouvelles techniques et la n cessit de nouveaux agro quipements le projet SYPPRE Syst mes de Production Performants et Respectueux de l Environnement s inscrit dans un objectif partag par les fili res des grandes cultures partenaires de produire plus tout en produisant mieux avec des modes de production qui respectent l environnement cherchera combiner les leviers classiques mis en uvre au niveau de l itin raire techniq
51. iry farming advanced analysis solutions for future profitabi lity In Proc First North Am Conf Precis Dairy Manag Toronto Canada 16p http www precisiondairy2010 com proceedings s1 bewley pdf Bewley J M Russell R A 2010 Reasons for Slow Adoption Rates of Precision Dairy Farming Technologies Evidence from a Producer Survey In Proc First North Am Conf Precis Dairy Manag Toronto Canada 30 31 Available at http www precisiondairy2010 com proceed ings s1bewley2 pdf Bewley J Peacock A M Lewis O Boyce R E Roberts R E Coffey M P Kenyon S J Schutz M M 2008 Potential for estimation of 103 Elevage de pr cision quelles cons quences pour le travail des leveurs 119 body condition scores in dairy cattle from digital images J Dairy Sci 91 3439 3453 Billon P Pomies D 2006 Le point sur la robo tisation de la traite 15 ans apres l apparition des premiers syst mes dans les fermes Renc Rech Rum 13 143 150 Chanvallon A Gatien J Lamy J M Girardot J Daviere J B Ribaud D Salvetti P 2012 Evaluation de la d tection automatis e des chaleurs par diff rents appareils chez la vache laiti re Renc Rech Rum 19 397 400 Chauvat S Seegers J N Guyen The B Cl ment B 2003 Le travail d astreinte en levage bovin laitier Institut de l Elevage Paris France 50p Cornou C 2009 Automation systems for farm animals Potential imp
52. l est mis en avant comme un des facteurs favorisant l adoption de technologies de pr cision dans les levages ses cons quences sur le travail restent encore peu connues L objectif de cette synth se partir de la litt rature scientifique et professionnelle est de rendre compte des effets de l levage de pr cision sur l organisation du travail de l leveur dur es t ches sur la p ni bilit physique et mentale sur les rela tions l animal ainsi que des volutions accompagnant le m tier 1 D finition et principes g n raux de l levage de pr cision 1 1 Concept et objectifs de l le vage de pr cision Diff rentes d finitions de l levage de pr cision sont propos es dans la litt rature Bewley 2010 d finit l levage laitier de pr cision comme l utilisation de techno logies permettant de mesurer des indica teurs physiologiques comportementaux ou de production sur les animaux pour am liorer les strat gies de gestion du trou peau et les performances de l levage Ces performances peuvent tre cono miques sociales ou environnementales INRA Productions Animales 2014 num ro 2 112 N HOSTIOU ALLAIN S CHAUVAT A TURLOT C PINEAU J FAGON Figure 1 Representation sch matique du concept de l levage de precision Allain et al 2012 Le couplage de capteurs mesurant des param tres biologiques avec des technologies de l information et des autom
53. la partie commerciale la baisse du march va certainement conduire la concentration des exploitations donc de nouvelles approches commerciales Quel avenir l international des pr visions optimistes en g n ral des besoins en productions en hausse en nourriture et pour les besoin nerg tique et une demande tr s forte en quipement agricole des groupes multinationaux devenant cependant de plus en plus dominants ce qui repr sente un risque pour les acteurs plus petits Comment le secteur agro quipement peut contribuer aux strat gies fran aises du d veloppement agro cologie L agriculture de pr cision peut tre un contributeur principal tra abilit dans la production de nourriture galement entre autres de la transition nerg tique La France a probablement un fort potentiel dans les zones rurales en particulier pour d centraliser la production de chaleur et d lectricit avec un impact positif sur l industrie agricole l emploi et les missions de CO2 existe probablement un conflit avec le syst me dominant d nergie nucl aire bas sur une production centralis e CLAAS supporte par exemple le projet d un agriculteur en r gion parisienne qui a d velopp une installation de m thanisation non concurrentielle de l agriculture alimentaire Ces installations n cessitent des quipements et machines agricoles Certaines machines agricoles motoris es ont des solutions alte
54. leveurs N HOSTIOU C ALLAIN S CHAUVAT A TURLOT C PINEAU J FAGON 7 nra UMR 1273 M tafort F 63122 Saint Genes Champanelle France 2 AgroParisTech UMR1273 M tafort F 63170 Aubiere France 3 Clermont Universit VetAgro Sup UMR1273 M tafort F 63370 Lempdes France 4 Irstea UMR1273 Metafort F 63170 Aubiere France 5 Institut de l Elevage BP 85225 F 35652 Le Rheu France 6 Institut de l Elevage SupAgro F 34060 Montpellier France 7 Centre Wallon de Recherches Agronomiques 5030 Gembloux Belgique 8 Chambre d Agriculture de la Sarthe F 72100 Le Mans France 9 Institut de l Elevage F 31321 Castanet Tolosan France Courriel nhostiou clermont inra fr L mergence de l levage de pr cision s explique principalement par la recherche constante d am lioration de l efficience et de la productivit des levages pour r pondre au contexte conomique et structurel actuel Mais l introduction de technologies nouvelles dans un levage via l utilisation d automatismes de capteurs et de technologies de l information et de la communication modifie le travail et le m tier d leveur L mergence de nouvelles technolo gles et leur utilisation en levage don nant naissance l levage de pr cision appara t comme un des leviers d action possible pour r pondre au besoin de d veloppement d un levage durable Eastwood er al 2004 Plusieurs raisons expliquent le d
55. m rique d images 21 R duction des troubles musculo squelettiques en abattoir Cobotique 22 Suivi plurifactoriel des cultures pour la d termination pr coce des maladies 23 D tection de la vitalit des poussins in ovo Pastille de gel sensible a certains gaz Analyse de m taux lourds dans des solutions aqueuses en faible 24 Micro concentrateur silicium verre concentration 25 Capteurs d humidit enfouis Association capteur d humidit puce RFID 26 Pressoir instrument Capteur MEMS pi zor sistif 27 Capteurs pH T gaz pour milieux s v res Encapsulation des capteurs avec du diamant 28 Mesure instantan e de la patuline dans les jus de fruits Electrode diamant dop e au Bore 29 Suivi comportemental des animaux Cam ra thermique RFID centrale inertielle A Microlevier en diamant utilis comme capteur 30 Contr le de la fermentation du vin ie P lectrochimique A Micro capteurs lectrochimiques bas s sur une matrice 31 Mesure du degr de maturation des fruits mes P a d lectrodes 32 Suppression des odeurs d sagr ables issues des lisiers Emprisonnement des odeurs dans de la silice poreuse 33 Unit de contr le multi capteurs pour exploitation agricole Large gamme de capteurs 34 Capteurs d humidit autonomes sans fils Alimentation solaire r seaux sans fil 35 Actim trie des vaches laiti res Balise Bonelli 36 Mesure de l alimentation des vaches laiti res capteurs acoustique de pressi
56. n levage de pr cision porte donc sur la qualit et de la fiabilit du suivi ou monitoring de chaque individu du troupeau ou de chaque lots d animaux porcs volailles au niveau de ses r pon ses physiologiques et comportementales aux conditions d levage dans le temps Meuret et al 2013 1 3 Exemples d levage de pr ci sion L levage de pr cision se d veloppe dans les diff rentes fili res animales Ont d abord t concern s les levages de porcs et de volailles Meuret ef al 2013 Mais depuis quelques ann es les technologies se sont d velopp es plus particuli rement en levage laitier avec une offre croissante et des centaines d levages quip s chaque ann e De nombreux producteurs laitiers utilisent d j depuis plusieurs ann es des comp teurs lait lectroniques permettant de mesurer la production laiti re avec pr cision des podom tres visant d tecter l augmentation du nombre de pas conco mitante aux chaleurs ou encore l analyse de la conductivit du lait pour la d tec tion des mammites Toutefois l offre disponible s est fortement toff e ces cinq derni res ann es pour la d tection plus cibl e des chaleurs des v lages ou encore des troubles infectieux ou m ta boliques Ainsi des capteurs permettant de mesurer plus finement des param tres comportementaux position debout cou ch e activit physique dans plusieurs dimensions de l espace
57. n farm profitability 31p http www sheepcrc org au files pages information publications publications preci sion sheep management Precision Pays pdf Aydin A Bahr C Berckmans D 2013 An innovative monitoring system to measure the INRA Productions Animales 2014 num ro 2 feed intake of broiler chickens using pecking sounds 6 Eur Conf Precis Livest Farming Leuven Belgique 926 936 Banhazi T M Lehr H Black J L Crabtree H Schofield P Tscharke M Berkmans D 2012 Precision livestock farming an international review of scientific and commercial aspects Int J Agric Biol Eng 5 9p Barthez A 1986 Du labeur paysan au m tier d agriculteur l laboration statistique en agri culture Cah Econ Soc Rurales 3 45 72 Berckmans D 2004 Automatic monitoring of animal by precision livestock farming In Animal production in Europe The way forward in a changing world Madec F Clement G Eds International society for animal hygiene Saint Malo France 27 30 Berckmans D 2011 What can we expect from precision livestock farming and why In Acceptable and practical precision livestock farming lan G Smith Ed Halifax UK 7 10 Berckmans D 2012 Precision livestock farming promises and successes EU Animal Health Advisory Committee http ec europa eu food animal diseases strategy docs pre sentation 15062012 point 1 berckmans en pdf Bewley J 2010 Precision da
58. n sur la cr ation d une unit de support au d veloppement devrait donc plut t prendre en compte la compl mentarit et l association avec d autres structures existantes ou en devenir ayant un objet similaire plut t qu avec une structure d essais r glement s avec laquelle les synergies seront tr s faibles 4 Positionnement par rapport PRI Pays de Loire et LaSalle Beauvais Ces projets sont consid r s par nos entreprises comme de potentiels supports au d veloppement et non concurrents du centre d essais r glement s Cependant concernant la PRI plateforme ETAS d Angers une collaboration avec IRSTEA essais r glement s ou son successeur devrait tre recherch e par exemple pour permettre la r alisation sous contr le Angers de certains essais r glementaires au profit de clients r gionaux une forme de service domicile Il est par ailleurs probable que LaSalle Beauvais d veloppe dans le futur certaines comp tences process agricoles AXEMA Syndicat r gi selon la loi du 21 mars 1884 19 RUE JACQUES BINGEN 75017 PARIS FRANCE T L 33 0 1 42 12 85 90 Fax 33 0 1 42 12 63 69 INFOS AXEMA FR WWW AXEMA FR 67 MISSION AGROEQUIPEMENTS CONTRIBUTION DE CLAAS FRANCE 69 CLAAS en France Rapport agro quipements d Irstea 1 CLAAS en France Le groupe familial allemand CLAAS compte parmi les principaux constructeurs de machines agricoles au monde Le si ge de l entreprise est situ a
59. ns le Nord Est en passant par les exploitations laitieres et d levage aux fermes bio aux nergies renouvelables une forte base industrielle avec des soci t s importantes et une base fournisseurs solide dans l industrie m canique une bonne r partition entre les grandes soci t s les moyennes et les petites une bonne interaction entre l industrie et les universit s une forte tradition dans les exportations Bonne position galement pour les Pays Bas pour des raisons similaires bien que plus petit en taille compar l Allemagne La Russie et la Chine des pays en phase d quipement La crise politique Russie Ukraine et les sanctions prise par PONU penalise tr s fortement les activit s de CLAAS qui est en train d investir 100 millions d euros dans son Usine de Krasnodar dont l activit est tr s r duite Les cons quences sont importantes pour ses usines en France notamment celle du Mans qui avait fait le pari d une partie de son d veloppement dans ce pays Les Etats Unis galement Quel avenir sur le march fran ais des pr visions optimistes en g n ral des opportunit s pour les exportations mais un besoin de soutien dans de nombreux secteurs notamment quand l entreprise n appartient pas l un des grands groupes pr c demment cit s L interaction entre les fournisseurs et les universit s doit tre renforc e les deux doivent devenir des partenaires plus attractifs Pour
60. nse de 1 animal aux conditions environnementales alimen tation climat conduite d levage doit tre d velopp C est la comparaison entre ce qui est attendu calcul par ce mod le math matique et ce qui est mesur par les capteurs qui va permettre de d tecter les animaux pr sentant un probl me et Figure 2 Principes g n raux de l levage de pr cision d apr s Aerts et al 2003 environnement R ponse biologique Production comportement Capteur s Collecte de donn es Mod le pr dictif Monitoring et contr le Objectifs 97 Elevage de pr cision quelles cons quences pour le travail des leveurs 113 n cessitant une attention particuliere de la part de l leveur Enfin le mod le pr dictif ainsi que les mesures effectu es sont int gr s dans un algorithme de fa on automatiser le monitoring et le pilotage de l levage voire le contr le en temps r el de l environnement mat rialis par des alertes transmises aux leveurs par Smartphone ordinateur Une vision sch matique de ces l ments est repr sent e en figure 2 R cemment Rutten ef al 2013 ont galement d crit sch ma tiquement ces m mes principes en y ajoutant une tape d int gration de l in formation prenant en compte d autres donn es conomiques strat giques historiques ainsi qu une tape de prise de d cision par l leveur La pr cision attendue e
61. nt les acteurs entre eux pour qu in fine les agriculteurs investissent sans prendre de risques inconsid r s Comme le souligne Marion GUILLOU dans son rapport de l an dernier les perspectives de recherche sont r elles pour concevoir puis transf rer des solutions technologiques innovantes et adapt es aux enjeux agro cologiques A cet gard l tude INRA CGSP a montr que les choix agronomiques ont des cons quences sur le travail et les agro quipements Ces technologies s inscriraient dans de nouvelles combinaisons de pratiques et de techniques inventer qui ne remplaceraient que partiellement les pratiques et techniques actuelles D ou l importance de faire mieux communiquer les 3 communaut s de comp tences agronomiques sciences de l ing nieur et SHS Interventions du r seau Les ITA du r seau sont surtout investis sur des missions de transfert et d appropriation des innovations technologiques et chacun d eux est en capacit de fournir une liste des principales pr occupations de sa ou de ses filieres qui pourraient tre appr hend es en am liorant les agro quipements Au m me titre que pour les intrants et les innovations vari tales ils se doivent d clairer les professionnels des fili res sur l int r t des produits lanc s par les quipementiers Ainsi une dimension traditionnelle et essentielle de l action assur e par les ITA consiste a valuer les mat riels tester les machines pour faciliter le choix
62. nte h 1 000 litres 3h54 7h36 Cellule de base ensemble des travailleurs permanents qui organisent et r alisent le travail sur l exploitation et qui sont directement int ress s au revenu gain moyen de 20 du travail d as treinte journalier total soit en moyenne 2 minutes par jour et par vache ce qui correspondrait a un gain de 2 heures par jour pour un cheptel de 60 vaches Billon et Pomies 2006 Jegou et al 2007 Le gain de temps obtenu grace a l automa tisation de l alimentation des animaux adultes est la premiere raison cit e par les leveurs pour acqu rir ces quipe ments Ce gain peut aller jusqu a 3 heures par jour pour un cheptel de 60 vaches laitieres Pellerin 2000 Nydegger et Grothmann 2009 L automatisation de l alimentation pour les jeunes animaux se d veloppe galement en levage laitier Cet quipement enregistre la fr quence des passages des veaux permettant d ajus ter la consommation a l ge la taille et Tetat de sant Rodenbourg 2007 Envi ron 38 minutes par jour seraient cono mis es pour 40 a 50 veaux Rodenburg 2007 Le couplage de plusieurs auto matismes dans les exploitations peut conduire a des r ductions cons quentes du volume de travail Une tude wallonne rapporte que la presence d un robot de traite combin a d autres automates Distributeur Automatique de Concentr s DAC Distributeur Automatique de Lait DAL racleur permet aux ex
63. nvestisse ments r alis s pour s quiper avec ces nouvelles technologies peuvent tre plus mod r s dans certains domaines dispo sitifs de surveillance des chaleurs par exemple L levage de pr cision pour rait alors aussi permettre de modifier plus facilement certaines pratiques par exemple d alimentation ou de conduite des b timents pour s adapter des fluc tuations accrues de contexte climatique ou conomique Conclusion Cet article illustre les nombreuses inci dences de la mise en uvre des techno logies de pr cision dans les levages Mais il d montre galement le manque d informations objectives pour en quali fier les incidences sur l ensemble des composantes du travail Du fait des enjeux conomiques associ s le d ve loppement et la commercialisation de ces technologies sont largement assur s par les firmes priv es Elles assurent alors la construction et la diffusion des argumentaires tant conomiques que techniques et organisationnels De r elles analyses objectives sont attendues de la part des leveurs et du d veloppement agricole Toutes les fili res animales ne sont pas au m me stade de d ploiement de ces technologies dans leurs levages Elles ne sont pas non plus concern es par les m mes champs d application traite par exemple De nouvelles appli cations se d veloppent tr s r guli re ment du fait d un transfert important d autres secteurs industriels vers l
64. ogies originated from the industry meets the current economic structural and social constraints of farms PLF is developing in different animal sectors to facilitate the monitoring of herds due to the increase of herd size and the decrease of workforce availability Reducing the hardness of repetitive tasks seems to be also a factor of adoption of these new technologies This review focuses on the impact of PLF on farmers profession and organization of their work Time savings are observed due to the introduction of robots and sensors in farms because they replace recurrent physical tasks milking feeding while simplifying the monitoring of animals Other dimensions of work are impacted by PLF such as work flexibility and new schedules The information provided may reduce the mental workload informing the interventions required optimal moment for insemination detection of health problems to anticipate the curative action However PLF also creates new tasks such as maintenance and monitoring equipment interpretation of data provided by these tools Thus the mental workload can sometimes be increased due to the complexity of the information to manage the multiple alarms or alerts The relationship between the farmer and his animals are also modified The impact of PLF on farmers work leads positive aspects and can be attractive for young people But work consequences can also be sources of failure if they are not adapted to the needs and skills of f
65. ogies sont aussi des arguments int ressants pour recruter ou fid liser des salari s fiert de travailler dans des levages technologiques n ces sitant de nouvelles comp tences et deve nant localement une vitrine de l innova tion Cependant cet argument ne vaut que parce que tous les levages ne sont pas uniformes Dans les grands levages R f rences porcins ceux ci tant d j tres lt techno logiques les crit res de choix des employ s se feront par exemple plus sur la qualit du management du personnel Dans un contexte de moins en moins r gul march conomique arbitrage politique climat la flexibilit des sys t mes d levage est une cl importante pour piloter et s curiser son exploitation Dedieu et Ingrand 2010 Les trois types de leviers mobilis s pour agir sur le travail n ont pas la m me incidence en termes de souplesse d utilisation et de r versibilit Les investissements enga g s par l levage de pr cision peuvent tre cons quents variables selon le type d quipement concern se raisonnent sur plusieurs ann es amortissement r vision et frais d entretien et parfois par seuil de dimension laissant peu de place aux volutions progressives robot d ali mentation calibr pour une taille de troupeau optimale Au vu des engage ments financiers concern s il peut tre plus difficile de revenir en arri re pour les leveurs Cependant les i
66. on acc l rom tre 85 MISSION AGROEQUIPEMENTS CONTRIBUTION DE L IFV INSTITUT FRANCAIS DE LA VIGNE ET DU VIN 87 Mission Agro quipements Position de l IFV Institut Francais de la Vigne et du Vin En pr ambule L IFV et les agro quipements un lien fort depuis longtemps L institut a toujours t en lien avec les agro quipementiers innovants Historiquement la pulv risation a toujours eu une place tr s importante dans les travaux de I IFV efficacit des techniques de pulv risation ou du type de mat riel r duction de la d rive des produits phytosanitaires pandus et caract risation fine de la pulv risation ont fait et font toujours partie de l activit de recherche et de partenariat avec les constructeurs gr ce a un dialogue permanent La m canisation de la r colte est galement un theme sur lequel les fabricants de mat riel et IFV ont nou de vraies relations de partenariat pour la mesure de l efficacit des innovations propos es sur la qualit de la vendange Plus r cemment c est dans le domaine de l entretien des sols et plus particuli rement celui des alternatives aux herbicides que des collaborations se sont mises en place pour valuer l int r t de strat gies de gestion du sol et mesurer les performances d quipements innovants pour le d sherbage m canique par exemple mais aussi pour la mise en ceuvre de la technique des engrais verts Enfin l IFV a construit
67. on of laying hen behaviors using a 3D vision sensor and radio frequency identification technology 6 Eur Conf Precis Livest Farming Leuven Belgique 903 915 Nydegger F Grothmann A 2009 Affourage ment automatique des bovins R sultat d une enqu te sur l tat actuel de la technique Rapport ART n 270 8p Otte M J Chilonda P 2000 Animal Health Economics An Introduction Livest Inf Sector Analysis and Policy Branch Anim Prod Health Division AGA FAO Rome Italy 7 30 Pellerin D 2000 Distributeur automatique ou ration totale m lang e un choix difficile Le producteur de lait qu b cois http www agrireseau gc ca bovinslaitiers Documents bov 31 pdf Porcher J Schmitt T 2010 Les vaches col laborent elles au travail Une question de sociologie Revue du Mauss 35 235 261 Pupin M 2013 Etat des lieux de l offre et de la valorisation des outils d levage de pr cision dans la fili re bovine fran aise M moire de fin d tude pour le dipl me d ing nieur de l Institut Sup rieur des Sciences Agronomiques Agro alimentaires Horticoles et du Paysage Agro campus Ouest 21p Praks J Veerm e I 2011 Monitoring animal health environment behavior and Welfare In Multidisciplinary approach to acceptable and Practical Precis Livest Farming for SMEs in Europe and Worldwide lan G Smith Ed 43 83 Reichardt M Jurgens E C 2009 Adoption and future perspe
68. onduite et syst mes de culture laide au pilotage des cultures en parcelles agricoles distribu es sur un territoire L UMT teste adapte ventuellement d veloppe des capteurs sur diff rents vecteurs fixe pour mesures continues pi ton tracteur drone avion satellite en int grant toute la cha ne allant de la mesure son utilisation dans les diff rentes applications Ces capteurs enregistrent aussi bien des donn es relatives au couvert au sol qu au climat L approche utilis e s appuie de mani re privil gi e sur la mod lisation du transfert radiatif des relations structure fonction au sein du couvert UMT ECOTECH VITI IFV IRSTEA Montpellier Supagro Le programme de travail de UMT Ecotech Viti vise a reduire la dependance des exploitations viticoles aux produits phytosanitaires en optimisant les mat riels d application et leurs conditions d utilisation et s articule autour des themes suivants D veloppement de systemes de decision en viticulture conventionnelle et biologique pour optimiser l utilisation des intrants phytosanitaires Vers une approche globale int grant le mat riel de pulv risation dans la gestion d cisionnelle de la protection du vignoble Evaluation des technologies innovantes aidant le viticulteur optimiser et s curiser la protection phytosanitaire diff rentes chelles D velopper des formations initiales et continues et communiquer dans le domaine des technolog
69. ploi tants d avoir un temps de travail d as treinte plus faible comparativement a celui des leveurs sans automate ni robot de traite 3h54 1 000 litres produits vs 7h36 Turlot 2013 encadre 1 La collecte automatis e de donn es par les capteurs leur stockage et leur traitement centralis ainsi que leur restitu INRA Productions Animales 2014 num ro 2 tion sous forme d alertes ou de rapports synth tiques peuvent aussi permettre aux leveurs de gagner un temps consid ra ble dans le traitement de l information et la prise de d cision Banhazi et al 2012 Ces dispositifs d levage de pr cision fournissent aux leveurs les informations pertinentes dont ils ont besoin pour la gestion quotidienne du troupeau en leur permettant de se focaliser uniquement sur les animaux n cessitant une attention particuli re Ce pilotage du troupeau par l exception Bewley 2010 peut entra ner un gain de temps r el dans les grands troupeaux o l observation quotidienne est d licate Les capteurs se r v lent d une grande aide pour all ger les t ches demandant du temps et du savoir faire d tection des chaleurs des mammites des boiteries des troubles m tabo liques lorsque la taille du troupeau augmente ou lorsqu il est difficile de trouver un salari exp riment Ainsi par exemple alors qu un vacher exp riment est capable de d tecter en moyenne 50 55 des chaleurs chez ses vaches Chanv
70. port export via AXEMA APEC cabinets de soutien au env 10 an recrutements ETT pas recrutement de dispositif sp cifique a la filiere connu Sur l ann e fiscale 2014 les entit s France hors GIMA ont sign pres de 130 contrats en CDI En r sum les concessions peinent a recruter tout particulierement sur les postes de m caniciens voire m me vendeurs Les recrutements en filieres industrielles sont tres fonctions de la conjoncture automobile Lorsque cette derniere est en phase d embauche nos sites industriels peuvent rencontrer des difficult s dans leur recrutement Actuellement nous ne rencontrons pas de difficult s majeures except sur des comp tences tr s sp cifiques hydrauliques soudure Vision g n rale de la fili re agro quipements en France Forces des entreprises fran aises Pour nos activit s commerciales 13 France est un grand march int rieur encore faut il que les agriculteurs et entrepreneurs conservent leurs capacit s d investissements pour que cette situation favorable puisse tre durable Pour notre secteur industriel l industrie des quipements agricole fran aise b n ficie de leur implantation au centre du march fran ais un march d importance certaines soci t s appartiennent de gros groupes internationaux CLAAS AGCO John Deere ce qui est un avantage pour avoir acc s aux march s d exportation une main d uvre globalement tres disponible to
71. pr s du Groupe RENAULT Automobile ex Centres Renault Agriculture Le r seau CRA distribue en exclusivit tout le mat riel CLAAS 3 centres de formations CLAAS Academy Evreux Chartres et Connantre formation commerciale et technique du r seau France voire export et des salari s de production CLAAS Financial Services Aujourd hui 30 de l effectif du Groupe est fran ais et la France g n re pres de 30 du chiffre d affaires du Groupe Au global CLAAS en France pese pres de 2 milliards de chiffre d affaires ce qui en fait le premier acteur conomique francais de l agro quipement 2 Innovation une strat gie prim e en or et argent Sa r ussite l entreprise centenaire CLAAS la doit a la culture de l innovation coeur de sa strat gie industrielle Sur les trois ann es 2010 2011 2012 les investissements du groupe CLAAS en recherche et d veloppement R amp D ont repr sent en moyenne 5 du chiffre d affaires soit 508 millions d euros sur trois ans R sultat 1 m daille d or et 6 d argent remport es au mois de novembre au dernier Agritechnica de Hanovre Allemagne premier salon mondial du machinisme agricole L or pour son nouveau simulateur en ligne pour l entrainement la conduite des machines de r colte et des tracteurs utilisable sur son PC n importe o et a n importe quel moment Largent pour une cam ra couleur haute r solution de contr le en temps r el de la qualit du battage des g
72. rains pour un systeme de gestion automatis e de la r partition au sol de la paille en fonction du vent lateral et de l inclinaison du terrain pour un logiciel assurant l change d informations dans un couple presse tracteur g rant le meilleur rendement possible de la premi re en fonction de la vitesse du second pour une automatisation de la r sorption des ventuels engorgements dans le flux de r colte sur des remorques auto chargeuses ou encore un dispositif lectronique de contr le d angle de braquage et d alerte sur un attelage ou adaptation automatique du comportement de la direction de cet attelage aux diff rentes vitesses de conduite R sultat encore le nouveau tracteur AXION 800 fabriqu au Mans d clar Tracteur de l ann e 2014 et Machine de l ann e 2014 toujours au salon Agritechnica 2013 Prix du Design galement Lorsqu en 1913 a Clarholz Allemagne August Claas inscrit au registre du commerce sa petite entreprise innovation est d j une de ses principales pr occupations pour son d veloppement Avec ses fr res Franz et Theo il met au point de nouvelles lieuses de paille dont la qualit du liage ficelle am lior e par un noueur assurant des noeuds plus solides garantira un maintien optimal des balles En 1936 l entreprise produit en s rie la premiere moissonneuse batteuse adapt e aux conditions de r colte europ ennes Depuis la moissonneuse batteuse est indissociable du nom CLAAS
73. rement maladies et adventices D velopper des capteurs capables de d tecter la pr sence activit d insectes Des mesures de gestion pourraient alors tre declenchees de fa on cibl e e Temps de r action de l ordre de 60 secondes entre l ordre de traitement ventuellement fourni par un capteur embarqu sur le tracteur et la distribution la buse inh rent tout mat riel de pulv risation notamment de grande largeur D o la pr f rence pour une strat gie 2 temps valuation des besoins pulv risation 4 Surveillance des cultures vecteurs Deux technologies mergentes sont encore valuer vis vis de leur potentiel dans le domaine de la surveillance des tats des cultures r seaux de capteurs sans fil les drones 5 Gestion des interventions m caniques e Control traffic farming proposer des chaines d outils adapt s la technique notamment par la possibilit de r gler facilement les largeurs de voie 83 84 Evaluer les enjeux de l alternative pneumatiques chenilles sur les tassements profonds Am liorer les chaines d pandage de produits r siduaires organiques solides Diminuer le co t d acc s aux techniques de g olocalisation de pr cision chelle centim trique Lever les freins sociaux et r glementaires gt li s l automatisation des traitements D velopper des capteurs permettant d acc der simultan ment au rendement ET la qualit de la
74. rformances technico amp conomiques des pra tiques et du travail Renc Rech Rum 14 424 Lagneaux S La ferme 2 0 ou la lib ration contrainte d une communaut mixte working paper A paraitre Laurent B 2013 La sonde module automati quement la ration des truies Paysan Breton p30 Lawson L G Pedersen S M Sorensen C G Pesonen L Fountas S Werner A Oudshoorn F W Herold L Chatzinikos T Kirketerp I M Blackmore S 2011 A four nation survey of farm information management and advanced farming systems A descriptive analysis of survey responses Comput Electron Agricult 7 20 Lind O Ipema A H De Koning C J A M Mottram T T Herrmann H J 2000 Automatic milking Bulletin of the IDF 348 2000 3 14 Manteuffel C Kirchner J Schrader L Sch n P C Manteuffel G 2013 Call feeding gestating sows in larger groups 6 Eur Conf Precis Livest Farming Leuven Belgique 243 252 Meuret M Tichit M Hostiou N 2013 Elevage et p turage de pr cision l animal sous surveillance lectronique Courrier de l Environ nement 63 13 24 Moreau J C Seegers J Kling Eveillard F 2004 R pondre la pr occupation travail des leveurs compte rendu du programme natio nal 2003 financ par l Onilait 1 partie 1 recueil d exp riences sur les solutions possibles en exploitation Institut de l Elevage Paris 37p Nakarmi A D Tang L Xin H 2013 Automatic quantificati
75. rminer automatiquement le ms dans les andains pour les r coltes en foin ensilage ou enrubannage pour optimiser la date de r colte vis vis des objectifs de qualit de conservation du fourrage o Asservir la densit de pressage balles rondes ou carr es et l injection d agents de conservation l humidit du fourrage r colt pour optimiser les conditions de conservation o Deployer les techniques d asservissement de la finesse de hachage des ensileuses la teneur en mati re s che des fourrages r colt s ceci existe d j sur le ma s mais pas sur les gramin es o Automatiser le couplage des unit s de methanisation aux installations classiques de s chage en grange pour pallier aux d fauts actuels du s chage classique observ s la nuit Annexe 2 26 d fis apport s par les ITA N Fiches projets Technologies employ es Pulv risateurs lectrostatiques associ s un syst me de 1 Optimiser la pulv risation des produits phytosanitaires pe gt detection par ultrason ou camera 2 Capteur de gaz Absorbance dans le proche infrarouge Mesure des concentrations en metaux lourds dans le sol ou autre 2 y a 3 Reseau de micro electrodes au diamant dop amp es au Bore environnement complexe ruche 4 Systeme d analyse des propri t s physiques des fluides liquide de Couplage de m thodes optiques
76. rnatives au fuel partiellement comme Pelectrification ayant un grand potentiel 75 CONCLUSION CLAAS attendrait une collaboration europ enne un peu plus pouss e au regard des homologations et de certaines reglementations sur la circulation ex tracteur limit a 50 km h en Allemagne 40 km h en France deux d veloppements produits sp cifiques pour s adapter Elle souhaiterait plus de concertation dans la mise en uvre des normes sur la r duction des missions en d pit de la flexibilit qui a t rendue possible mais dont le co t support par les entreprises est colossal rythme CLAAS avec son partenaire AGCO compte investir dans sa soci t GIMA de maniere tres significative dans les domaines de la R amp D et dans l outil de production CLAAS travaille galement sur le troisi me volet de modernisation de sa chaine d assemblage de tracteurs au Mans CLAAS a peut tre besoin d un soutien financier pour l accompagner mais d un soutien politique fort assur ment pour sortir l impasse conomique dans laquelle nous sommes dans nos relations avec la Russie L Europe conomique n a pas les moyens de se priver de ce march qui pr sente un gros potentiel pour l agro quipement CLAAS comme pour l ensemble de l industrie r ve de trouver des jeunes passionn s et motiv s pour notre secteur d activit qui souffre d un manque d image en d pit des efforts de communication r alis s ouverture des usines acc
77. s la traite et l alimentation Chauvat et al 2003 Les tudes sur le robot de traite technologie regroupant le plus d automatismes et d analyses actuelle ment en plein essor mettent en avant un INRA Productions Animales 2014 num ro 2 114 N HOSTIOU C ALLAIN S CHAUVAT A TURLOT C PINEAU J FAGON exploitations de taille plus importante avec Encadr 1 Gain de temps permis par une combinaison de divers automates 84 leveurs laitiers sp cialis s dont 7 Fortement Automatis s FA ont t suivis dans le cadre d une tude men e en Wallonie Turlot 2013 Ces leveurs ont des exploitations disposant d au moins un robot de traite combin d autres automates DAC DAL racleur Leur travail d astreinte est plus faible que celui des leveurs sans automates et leur efficience meilleure 3h54 1 000 litres produits vs 7h36 Ces leveurs FA g rent des un nombre de travailleurs comparable Les exploitants r alisent la quasi totalit du travail d astreinte 96 alors que les autres b n ficient de l aide de b n voles pour plus de 10 de ce travail quotidien Caract ristiques des exploitations wallonnes suivies Exploitations FA Autres exploitations Nombre 7 Ui SAU ha 89 53 UTH 1 6 1 23 Nb de personnes dans la Cellule de Base 1 6 1 6 Nombre de vaches laitieres 95 68 Quota 1 000 litres TA 488 Travail d astreinte h an 2 349 3 256 Travail d astrei
78. s t perdus ou si la puce fonctionne Notes de satisfaction apr s quipement de d tecteurs automatis s des chaleurs pour diff rents crit res de gains n 21 10 T 9 3 gt Note de satisfaction un w N Performance Temps Economique Confort 100 gestion des alarmes est point e comme une source de stress et rend donc n ces saire d tablir des priorit s pour d cider a quel moment intervenir encadr 2 Dans le cas du robot de traite des erreurs peuvent apparaitre a tout moment du jour ou de la nuit impliquant la pr sence d une personne a proximit pour r pon dre aux alertes De Koning 2010 Ainsi le fait de recevoir en permanence des informations peut renforcer le sentiment des leveurs d tre corv ables a merci Le stress peut aussi tre renforc par les risques accrus de pannes dans des sys temes fortement automatis s pilotage lectronique de l ambiance des b ti ments en volaille de systemes d alimen tation en levages porcins De plus la pr sence d outils technologiques dans une ferme rend le remplacement de l le veur plus complexe Un agriculteur wal lon explique qu il a d trouver dans son entourage un bin me technologique qui sait g rer son robot de traite au quo tidien mais galement en cas de pro bleme ce qui lui permet de s absenter l esprit tranquille Turlot 2011 2 4 R organisation du travail et nouvelles comp tences L
79. s activit s permettent donc de d velopper une expertise sur plusieurs types d agro quipement dont plus sp cifiquement les semoirs le mat riel de pr paration du sol les bineuses le mat riel de r colte ainsi que les d terreurs Au dela de la connaissance des machines il s agit d tudier les conditions d utilisation les r glages les performances les co ts les modes d utilisation pour proposer des am liorations tant en termes de qualit du travail de comp titivit et d impact environnementaux Cette expertise d bouche naturellement sur le conseil le d veloppement et la formation Les moyens mis en ceuvre sont La veille technique sur les nouvelles techniques et les nouveaux mat riels La r alisation d enqu tes qui permettent de conna tre les quipements existants L exp rimentation essais comparatifs de machines tests d quipements nouveaux Communications crites et orales articles r unions organisation de d monstrations Formation de chauffeurs de technicien de sucrerie Les attentes soci tales et gouvernementales en mati re d agro cologie confortent la direction prise par l ITB depuis 2009 de r aliser des actions de promotions des techniques de desherbage combin m canique et chimique Ces derni res ann es l ITB a organis trois d monstrations dynamiques de d sherbage m canique combin et un grand salon de la betterave en 2011 pour pr senter au public de mani re dynam
80. s avec Robot de traite et paturage une nouvelle conduite d elevage Chambre Agriculture de la Sarthe 2p Huirne R B M Meuwissen M P M Van Asseldonk M P A M Tomassen F H M Mourits M C M 2003 Financing losses of infectious livestock diseases in Europe an economic risk analysis In Geers R Vandenheede J Eds Proc 10 Ann Meet Flemish Soc Vet Epidemiol Econ and 15 Ann Meet Dutch Soc Vet Epidemiol Econ Risk assessment and its Applications in Animal Health and Food Safety Ghent Katholieke Universiteit Leuven Leuven 65 74 Ikeda Y Ishii Y 2008 Recognition of two psychological conditions of a single cow by her voice Comput Electron Agricult 62 67 72 Ismaliyova G Sonoda L Fels M Rizzi R Oczak M Viazzi S Vranken E Hartung J Berckmans D Guarino M 2013 Acoustic reward learning as a method of reducing the incidence of aggressive and abnormal behaviours among newly mixed piglets 6 Eur Conf Precis Livest Farming Leuven Belgium 253 261 Jago J 2011 Automation of estrus detection Dairy NZ technical series December 2011 2 7 http www dairynz co nz file fileid 40630 Jago J Eastwood C Kerrish K Yule I 2013 Precision dairy farming in Australasia adoption risks and opportunities Anim Prod Sci 53 907 916 Jegou V Grasset M Seite Y Huneau T Billon P Mottard 2007 La traite robotis e dans l Ouest de la France Etat des lieux des pe
81. s de nombreux pays donnant naissance ce que l on appelle l levage de pr cision Ce d ploiement important de capteurs et d automates provenant de l industrie d sormais utilisables en levage r pond aux contraintes conomiques structurelles et sociales actuelles des exploitations agricoles L levage de pr cision se d veloppe dans les diff rentes fili res animales pour faciliter la surveillance de troupeaux dans un contexte d accroisse ment de la taille des levages et de diminution de la disponibilit en main d ceuvre La r duction de la p nibilit de certaines t ches r p titives semble tre aussi un facteur d adoption de ces nouvelles technologies Cette synth se se concentre sur l impact de l le vage de pr cision sur le m tier d leveur et l organisation de son travail sujets encore peu abord s Des gains de temps sont en effet observ s du fait de l introduction des automates et capteurs dans les levages car ils remplacent les t ches physiques r currentes traite alimentation tout en simplifiant la surveillance des animaux chaleurs probl mes sanitaires surveillance des mises bas Outre les gains de temps qui restent encore objectiver d autres dimensions du travail sont affect es par l levage de pr cision souplesse dans l organisation nouveaux horaires Les informations fournies peuvent aussi all ger la charge mentale en indiquant les interven tions n cessaires par
82. s des quipements et des r gles de d cisions est alors particuli rement importante Se pose d ailleurs la question de la respon sabilit financi re des d rives ou de pro bl mes qui seraient li s soit de mauvai ses mesures dysfonctionnement d un capteur soit de mauvaises r gles de d cision mauvais mod le de pr diction de la r ponse animale Un point crucial est l analyse des alertes informations re ues sur l ordinateur ou sur le t l phone portable pouvant devenir trop complexe car non adapt e aux besoins et aux com p tences des leveurs Wathes 2007 La Encadr 2 Retours d exp rience d leveurs sur la d tection automatis e des chaleurs Pupin 2013 Pour valuer le retour d exp rience d eleveurs utilisateurs d outils d levage de pr cision une s rie d entretiens semi directifs a t men e chez 21 leveurs laitiers quip s de d tec teurs automatis s des chaleurs podom tres activite metres Ils ont t choisis selon des crit res de taille de troupeau petite moyenne grande de production par vache moyenne ou forte et d talement des v lages group ou tal Ils ont notamment t interrog s sur leur satisfaction a posteriori vis a vis de l quipement utilis Leur degr de satisfaction sur les gains en confort et temps de travail les performances de d tection des chaleurs et les gains conomiques a t valu sur une chelle de notation de O pas du
83. sions polluantes la nouvelle r glementation cadre europ enne sans r el avantage pour le client Tout cet argent n est pas investi dans une technologie r ellement innovante dans la productivit des processus agricoles ou dans une production en qualit de nourriture les constructeurs europ ens doivent beaucoup investir pour respecter les normes d missions polluantes locales et ne peuvent profiter des opportunit s dans des secteurs de croissance les plus dynamiques au niveau mondial l quipement agricole comme une grande partie de l industrie de transformation fran aise souffre de certaines tendances g n rales y compris la surreglementation et un manque d int r t g n ral pour l industrie Tout particuli rement le sens et les enjeux de l entreprise ne sont pas enseign s l cole et ne sont pas compris la vision de la flexibilit d une entreprise par exemple n est per ue que de maniere negative sur les conditions de travail et rarement comme une opportunite d adaptation donc de survie de l entreprise long terme d un point de vue commercial pur la baisse du march int rieur et les cons quences de la nouvelle PAC sont un risque important pour notre activit Pays offrant les meilleures conditions de d veloppement pour la filiere agro amp quipement L Allemagne probablement 74 agriculture forte et comp titive tout comme la base clients tres diversifiee de grandes exploitations c r ali res da
84. stissements mat riels sp cifiques En ce qui concerne la robotisation l Institut est associ une start up Toulousaine Na o dans le cadre d un projet soutenu par la r gion Midi Pyr n es pour le d veloppement d un robot viticole Un projet Europ en sur le m me th me est travaill avec l entreprise Raussendorf Allemagne Le projet casdar VITINNOBIO pilot par l IFV et qui vise identifier l innovation chez les viticulteurs et a en valuer la transf rabilit devrait tre un bon moyen de rep rer les besoins d volution de la m canisation pour les itin raires innovants bas niveau d intrants Les capteurs et la viticulture de pr cision sont aussi travaill s travers des partenariats troits Dans le cadre du projet europ en INNOVINE KBBE l adaptation et la cr ation de capteurs non destructifs pour valuer la qualit d une r colte sont travaill s avec la soci t Force A d un c t et l IRSTEA de l autre Dans ce m me projet l IFV d veloppe la notion de Plan de Traitement Optimis outil cumulant diff rentes informations spacialis es pour optimiser les traitements phytosanitaires Parall lement au sein de projets nationaux et r gionaux des partenariats sont tablis comme avec le CIVC pour l adaptation du Physiocap aux vignobles du Sud ouest ou avec les soci t s ITK ou Fruition pour l laboration d OAD avec par exemple en Midi Pyr n es la cartographie cep par cep d un grand nombre
85. t et le d veloppement agricole mais galement avec les partenaires europ ens Promouvoir les processus d innovation en agro quipement de la production de connaissances au transfert et l appropriation en passant par le questionnement la recherche Etre force de proposition pour mieux positionner l agro quipement et les TIC dans les r f rentiels de formation tant en cycle initial que continu Proposer des mesures de reconnaissance des strat gies d quipement agronomiquement conomiquement environnementalement et socialement acceptables quipements durables Constituer un centre de ressources au service des autres RMT et de la soci t sur lescontributions des agro quipements En termes de participation et de gouvernance des discussions sont en cours et en tenant compte bien entendu des recommandations de la mission de JM BOURNIGAL Pour les ITA ITB ARVALIS et ACTA se sont d clar s int ress s mais il convient de s accorder sur un programme de travail L UMT CAPTE ARVALIS CETIOM ITB INRA L objet de UMT CAPTE est de d velopper des outils d acquisition et des m thodes d utilisation de ces observations de l chelle de la micro parcelle environ 10 m celle de la parcelle agricole environ 10 ha pour contribuer aux trois leviers principaux de l am lioration de l efficience des grandes cultures la s lection varietale au travers du phenotypage haut d bit Vexp rimentation en c
86. tout satisfait 10 tr s satisfait Le premier motif de satisfaction concerne le gain en confort de travail apport par ces technologies C est le domaine pour lequel les notes sont les plus lev es figure ci dessous Un leveur explique qu il est plus rassur surtout quand les vaches sont au p turage et que je ne peux pas les observer Un autre confirme que cela per met de d tecter les vaches que je ne vois pas en chaleurs et donc a me rassure dans ma prise de d cision quand je ne suis pas s r de moi En revanche un leveur mentionne le fait que cette nouvelle technologie peut aussi g n rer du stress suppl mentaire il faut que j aille sur mon PC et que j interpr te la courbe lorsqu il y a une alerte Et les courbes ne sont pas faciles lire Les gains de temps permis par les d tecteurs automatis s des cha leurs arrivent en troisi me position mais avec des notes de satisfaction relativement ta l es Ainsi un leveur explique que quand on veut passer du temps pour d tecter les cha leurs c est 1 heure tous les jours Nous on est a beaucoup moins Un autre pr cise que a nous fait gagner du temps et comme a le soir on part on ne regarde m me pas les b tes En revanche ces dispositifs peuvent galement g n rer de nouvelles charges de travail Par exemple a prend du temps d enlever les colliers et de les remettre ou de v rifier tous les jours si les colliers n ont pa
87. tracteur Permettre aux utilisateurs de ma triser leurs co ts de production via un entretien simplifi une fiabilit accrue une meilleure compatibilit d attelage branchements hydrauliques prises lectriques une facilit et ou confort d utilisation qui b n ficie au d bit de chantier productivit une simplification des t ches une moindre consommation d nergie fossile plus de temps disponible pour de l observation la commercialisation Robotisation co conception harmonisation des attelages Quelles sp cificit s concernant la culture de la vigne La vigne est un environnement assez structur avec des rangs la ligne des souches et des inter rangs sur lesquels les pratiques peuvent tre diff rentes d sherbage travail du sol ou enherbement Cette structuration de l espace est plut t favorable a priori au d veloppement de syst mes de guidage s appuyant sur des capteurs physiques ou de la vision La difficult peut venir de la configuration du terrain pente d vers mais aussi de la densit de plantation et des modes de conduite de la canop e hauteur largeur de la haie v g tative qui peuvent varier norm ment Cela repr sente un d fi permanent pour les constructeurs de mat riel qui sont souvent confront s des cas particuliers La fabrication d un engin viticole s apparente parfois a de la haute couture sur mesure 88 1 Une culture en ligne avec des interventions parfois nombreuses
88. ue avec la construction de syst mes de culture et de syst mes de production innovants La simplification des op rations de travail du sol travail localis guidage sont galement des actions engag es Des v nements de transfert et d appropriation des innovations techniques sont programm s pour les ann es venir une d monstration de d sherbage m canique combin en 2015 en Normandie et le prochain salon de la betterave en 2016 Les attentes de l ITB en mati re d am lioration des agro quipements sont Le d veloppement de techniques de d sherbage m canique combin adapt a un d bit de chantier satisfaisant plus grande largeur guidage plus pr cis Evaluation des m thodes de travail du sol localis Adaptation des semoirs aux semis des couverts v g taux Innovation au niveau des pneumatiques pour limiter l impact sur le sol des mat riels de r colte Outils d aide l organisation de chantier avec l augmentation des dur es de campagne et l orientation de la gamme de mat riel de r colte vers des machines grande capacit n cessitant des plans de charge lev s apparaissent le probleme de r colte en mauvaise conditions qui a des cons quences environnementales et sur le temps de travail 93 MISSION AGROEQUIPEMENTS CONTRIBUTION DE L IDELE INSTITUT DE L ELEVAGE 95 INRA Prod Anim 2014 27 2 111 120 L elevage de pr cision quelles cons quences pour le travail des
89. ue certaines technologies peuvent se r v ler non ren tables conomiquement tout en pr sen tant un int r t majeur pour l am liora tion de la qualit de vie de l leveur Par exemple plusieurs sc narios d velop p s par Jago 2011 montrent que l achat d un d tecteur automatis des chaleurs peut tre conomiquement n gatif si les performances de d tection de cet outil sont inf rieures celles de l leveur tout en lib rant deux heures de travail par jour C est donc la balance entre performan ces conomiques et am lioration de la qualit de vie qui devra tre valu e pour d cider de la pertinence de l investisse ment D autres l ments sont galement consid rer car le choix des technolo gies adopt es peut tre fonction de la main d uvre pr sente sur l exploitation du fait de ses attentes des capacit s finan ci res et du cycle de vie de l exploitation par exemple reprise ou non court terme de l exploitation Tableau 1 Impacts de l levage de pr cision sur diff rentes dimensions du travail en levage Impacts positifs Impacts n gatifs Temps de travail Diminution du temps de travail par l automatisation des t ches l aide la prise de d cision et la d tection pr coce des probl mes sanitaires le ciblage des interventions Augmentation du temps de travail pour g rer le mat riel traiter les donn es dans des troupeaux de grande taille
90. ueil de stagiaires et apprentis participation aux salons Notre secteur d activit a par ailleurs beaucoup de difficult s a int resser la presse conomique focalis e en g n ral sur les entreprises du CAC 40 CLAAS estime que les entreprises du secteur de l agro quipement qui pour beaucoup sont de petites ou moyennes entreprises ont besoin de soutien politique d autant plus avec l arriv e des constructeurs japonais et chinois en France venant chercher le savoir faire et les comp tences Excellente nouvelle court terme pour l emploi il convient d en mesurer les risques a plus long terme march europ en mature faible niveau d internationalisation des entreprises francaises CLAAS est pr te a s investir dans tous les sujets qui peuvent alimenter des donn es des r f rences et qui pourraient aider au d veloppement de notre secteur Par exemple CLAAS a fait le choix de s investir sur le sujet de l utilisation des donn es par l utilisation de syst mes ouverts et non propri taires comme d autres entreprises concurrentes Voir le d veloppement de Farming 4 0 i cans 8 MISSION AGROEQUIPEMENTS CONTRIBUTION DU RESEAU DES ITA ACTA TETE DE RESEAU DES INSTITUTS DES FILIERES VEGETALES ET ANIMALES 77 78 Paris le 25 septembre 2014 Mission de Jean Marc BOURNIGAL Position du r seau des ITA Constat et enjeux Le secteur des agro quipements avec 30 000 tracteurs immatricules par an et
91. uent plus et mieux est la priorisation sur un mode consensuel des projets a soutenir En effet certains points concernant les agro quipements sont sp cifiques a des productions ou des filieres et n int ressent qu un nombre limit d acteurs D autres plus g n riques peuvent concerner une plus grande communaut d acteurs comme par exemple les techniques de semis la pulv risation le d sherbage m canique l pandage de fertilisants le guidage assist des interventions etc Cette priorisation doit consid rer deux angles celui des opportunites technologiques et celui des cibles agronomiques est important d impulser des dynamiques d acteurs en capacit de concevoir et de piloter ces projets qui postulent des ruptures par rapport aux pratiques et systemes en usage e Le mode collectif de diffusion des innovations et des r f rences doit tre recherche mais dans la mesure ou la volont est de travailler avec les quipementiers il n est pas exclu d opter pour un mode collaboratif les acteurs a mobiliser pour conduire et mener les projets prioritaires sont a deployer sur une matrice avec les niveaux de l chelle TRL chelle de maturit technologique et les comp tences li es a 3 imp ratifs la connaissance et la caract risation des ph nom nes encourager ou a contenir voire a neutraliser la connaissance des contextes o ces ph nom nes sont observ s liens entre agronomie et machines 18 m
92. urs Ainsi CLAAS se positionne prise de contr le majoritaire de Jinyee soci t chinoise productrice disposant d un r seau de distribution et de service apres vente d ja bien d velopp Mais comme naguere en Russie avec l usine de Krasnodar qui construit des moissonneuses batteuses si CLAAS cherche a implanter ses sites de productions au plus pres des march s l entreprise centenaire entend conserver en Europe sa R amp D 72 Developpement Ressources Humaines CLAAS en France CRA CF UCF CT GIMA Effectif 3500 980 200 410 d c 2013 960 950 Tendance R amp D en hausse Maintenance R amp D production R amp D en R amp D en Production stable mat riel en Marketing commerce hausse hausse Marketing commerce hausse stable Production conseil stable sensiblemen Intervention terrain stable t en hausse Filieres R amp D production Bac pro BTS R amp D ing nieur Idem UCF Idem dipl mes ing nieurs agronomes m canique m catronique Marketing commerce hydraulique intervention terrain BTS Production technique peintres m cano ing nieur logistique m canique m catronique Besoins Globalement oui mais des Non pour la Non besoins Qui recrutement difficult s dans certaines filiere d ing nieurs satisfaits filieres m caniciens lectrotechniques Besoins Oui Oui et non Oui Oui formation plus de satisfaits m caniciens Dispositifs Contrat de qualification Sites web g n ralistes Idem UCF Idem outils de im
93. us les niveaux en raison notamment du ralentissement dans l industrie automobile et autres 73 Faiblesses beaucoup de soci t s d equipement agricole sont tres limitees en taille et de ce fait se concentrent sur le march local francais elles sont faibles dans le secteur exportations il manque du personnel tout particulierement avec un vrai objectif et une vraie passion pour l quipement agricole la France souffre de la faiblesse croissante dans la base fournisseurs beaucoup de fournisseurs de composants sont en difficult N tant ni les moins chers ni les plus innovants ils peinent a se montrer comp titifs sur le march des composants la recherche appliqu e en coop ration entre l industrie et les universit s semble tre beaucoup moins fr quente que dans d autres pays par exemple l Allemagne Opportunit s l automatisation des processus de travail agricole y compris l agriculture de pr cision la gestion des outils pour tracteurs ISOBUS la gestion des donn es de l exploitation agricole sont une opportunit de d veloppement des hausses continues dans la productivit des quipements leur taille leur confort les ressources renouvelables bio carburants la transition nerg tique etc les exportations vers de nombreux march s avec un fort besoin en quipements mais pas d industrie locale Risques la surreglementation entraine une augmentation des investissements dus aux normes d mis
94. us oppor tuns Par exemple un leveur note Avec la traite en moins je travaille aux loget tes au paillage et surtout au milieu du troupeau observe le troupeau de l in t rieur Le suivi informatique simplifie la conduite C est une aide qui permet d anticiper les chaleurs la surveillance des v lages les probl mes de mammi tes Huchon 2013 Pour d autres le temps gagn a servi se diversifier d velopper une activit annexe g tes la ferme voire consacrer plus de temps leur famille Turlot 2011 2 3 P nibilit physique et mentale Les technologies de pr cision condui sent aussi r duire la p nibilit physique du travail en d chargeant l leveur de t ches contraignantes Jago et al 2013 C est le cas du robot de traite qui modi fie la nature du travail car le travail phy sique li la traite est remplac par des t ches de surveillance des animaux et de gestion des informations fournies par l ordinateur de Koning 2010 En le vage ovin les cages de pes e automa tique des agneaux coupl es a l identifi cation lectronique et a une liaison wifi pour la transmission des informations vers l ordinateur de stockage limitent les manipulations des animaux et am lio rent le confort de travail En effet le nombre d op rations sur le troupeau est diminu grace aux alertes qui ciblent les interventions Les d rangements pen dant la nuit sont ainsi moins fr quents
95. uto construits a partir d changes de savoir faire paysans ou au contraire tres sp cifiques et li s a des cultures a forte valeur ajout e bineuses guid es 109
96. veloppement de l levage de pr cision au cours de ces derni res ann es Quel que soit le type de produc tion ou l esp ce concern e la taille des levages fran ais et europ ens augmente chaque ann e Gambino et al 2012 Cette volution est en partie motiv e par les perspectives d volution des politiques agricoles communes fin des quotas la volatilit du co t des mati res premi res et du prix de vente des produits qui ren dent les marges de profits plus minces Bewley 2010 Par cons quent l accrois sement m me faible de la productivit ou de l efficience des levages est devenu un enjeu important pour am liorer leur efficacit conomique De plus les le veurs doivent faire face aux demandes soci tales et aux contraintes l gislatives croissantes Ainsi la qualit sanitaire et gustative des produits la limitation des risques d pizootie la diminution de l uti lisation des traitements v t rinaires la prise en compte du bien tre animal ou encore l impact de la production sur l en vironnement sont devenus des sujets ma jeurs de pr occupation pour les consom mateurs qui peuvent inciter l utilisa tion de technologies de l information Berckmans 2004 Wathes 2007 96 Parall lement ces constats des sauts technologiques dans la micro lectro nique l informatique les t l communi cations et d sormais les nanotechnolo gies ont eu lieu Leur utilisation

Annexe 3 : Contributions AXEMA - CLAAS FRANCE

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