Bénin Science 1.pmd - World Federation of Science Journalists
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1. Concernant la r gion ouest africaine il serait trop pr tentieux de croire que d ici l que les mouvements sismiques vont devenir plus vio lents et plus fr quents Sauf erreur de ma part les tremble ments de terre ne sont pas pour demain dans notre pays le B nin Mais je pr cise qu il faut commencer par prendre des initiatives pour se pr server le ph nom ne tant naturel et la probabilit du risque n tant pas nulle QU EST CE QUE NOUS DEVONS FAIRE D S MAINTE NANT Il y a deux choses faire par le B nin ou par le b ninois Contrairement aux sp culations qui disent que Dieu n est plus avec le B nin ou c est parce que la jeunesse ne respecte plus les normes de la soci t je dis que c est la meilleure fa on de se tromper et de ne pas chercher progresser Ici on explique tout par les divinit s ou la divination la pr destination et l motion Et c est ce qui explique entre autres mon avis le sous d veloppement de l Afrique Je disais tant t qu il y a deux choses faire La premi re c est de mettre en place une structure op rationnelle qui puisse nous renseigner sur ce ph nom ne Qu on dispose par exemple d une cellule d enregistrement des ph nom nes sismiques dans notre pays ou dans la sous r gion On peut mettre sur pied une structure qu on va appeler agence institut ou autre Le nom importe peu C est la mission de la structure et ses objectifs qui importent La d2. QUE LA RECHERCHE DANS LES PAYS OUEST AFRICAINS FRANCOPHONES EN G N RAL ET AU MALI EN PARTICULIER EST TRIBUTAIRE DE L AIDE EXT RIEURE C EST L OCCASION DE LA PREMI RE R UNION R GIONALE FRANCOPHONE ORGANIS E PAR LE PROJET SCIENCE JOURNALISME COOP RATION SJCOOP DE LA F D RATION MONDIALE DES JOURNALISTES SCIENTIFIQUES QUI SEST TENUE DU 13 AU 17 SEPTEMBRE 2010 BAMAKO AU SI GE DU CENTRE CHARLES M RIEUX La recherche est financ e par l ext rieur Il n y a m me pas 2 des budgets des Etats r serv s la recherche Des recommanda tions ont t faites mais malheureusement les pays africains n ac cordent pas beaucoup de financement la recherche a affirm Pr Boubacar S Ciss toxicologue et directeur g n ral du Centre Charles M rieux du Mali avant d ajouter qu ils ont d autres priorit s comme le rel vement des salaires des fonctionnaires que la recherche Il tenait une conf rence avec Dr Aly Kouriba directeur scientifique de l institut d Economie rurale IER et Pr Arona Coulibaly de l cole nationale des Ing nieurs Ces derniers ont aussi estim que la d cision de consacrer I du produit int rieur brut PIB de chaque pays la recherche est encore loin d tre une r alit dans la plupart des pays Le Mali a essay d organiser la recherche avec l institut de la Recherche scientifique et technologique IRST qui coordonne les activi t s de recherche Toutes les struct
3. Quand lang es dans une m me fosse cela ne ition rapide de la mati re f cale Ce qui ui se d gagent et les mouches et autres ans les toilettes pr cise Afiz Toko Si l urine est stock e pendant trente jours les excr tas sont r cup r s apr s ass chement au bout de 8 I2 mois en fonction des zones au climat humide ou sec Dans le Nord c est 8 mois contre 12 au Sud L acc l ration de l ass chement des excr tas se fait en ajoutant de la cendre apr s chaque d f cation La cendre ass che aspire l humidit contenue dans les mati res f cales pour une meilleure utilisation du produit Les mati res f cales sont r pugnantes Leur ass chement permet d enlever les odeurs de ne plus attirer les mouches et les insectes dit Auguste Kessou Apr s la d f cation l individu doit verser de la cendre dans la fosse Elle acc l re l ass chement des mati res f cales ajoute Martin Ahouandjinou Les rayons solaires contribuent galement ass cher les excr tas Derri re la latrine il y a une plaque chauffante peinte en noir qui attire les rayons solaires pr cise t il Avec Ecosan rien ne se perd tout se gagne On ass che la mati re f cale qui est utilis e comme compost dans la production agricole De m me les urines sont utilis es pour amender les sols ajoute Afiz Toko Imorou Lorsqu on r cup re les excr tas il est sous forme de fumier ou de sable L ana
4. consacr es par l Etat Les ressources allou es la recherche au Mali sont maigres ajout Pr Arona Coulibaly qui exp rimente au niveau de son laboratoire des solutions hybrides visant l efficacit nerg ti que Les trois chercheurs ont plaid pour un accroissement des finan cements nationaux allou s la recherche notamment en tenant compte des domaines de souverainet de l Etat car a dit Dr Aly Kouriba les bailleurs de fonds aident en fonction de certains objectifs et visions qui sont les leurs et pas toujours ceux des pays financ s Christophe D ASSOGBA Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS BENIN SCIENCE DU N 001 DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 SANT AGRICULTURE ET NERGIE V e e A o 1 ancre les crises tout prix H TROIS SCIENTIFIQUES ONT ANIM CE LUNDI 13 SEPTEMBRE 2010 DANS LES LOCAUX DU CENTRE CHARLES M RIEUX BAMAKO UNE CONF RENCE SUR DES RECHERCHES M DICALES AGRICOLES ET NERG TIQUES C TAIT L OCCASION DE LA PREMI RE RENCONTRE R GIONALE FRANCOPHONE DE LA F D RATION MONDIALE DES JOURNALISTES SCIENTIFIQUES WEST TRAVERS SON PROJET SJCOOP JOURNALISME SCIENTIFIQUE EN COOP RATION Pr Boubacar Sidiki Ciss Pr Boubacar Sidiki Ciss Dr Aly Kouriba et Dr Arona Coulibaly les conf renciers ont tous pingl la crise survenue dans chacun de ces secteurs de l conomie du Mali Le premier Pr Boubacar Sidiki Ciss directeur g
5. nent ne pas mettre l hypoth se que c est l extraction du p trole au Nigeria qui serait la base des mouvements ou secousses sismiques enregistr s au B nin le II septembre 2009 Il faut pr ciser que nous allons sp culer encore pendant un bon moment sur le ph nom ne pour la simple raison que notre pays ne dispose pas de poste d enregistrement des ph nom nes sismiques pouvant nous situer sur la magnitude dudit ph nom ne Autrement dit on ne peut pas dire par exemple quelle est la magn tique ou l intensit de ce mou vement qui s est op r la nuit du II septembre autour de 4 heures du matin Ce qui est grave PARTANT DE CE QUI S EST PASS EST CE QU ON NE PEUT PAS S ATTENDRE UN TREMBLEMENT DE TERRE En r alit il ny a pas de crainte par rapport cette affaire l Les mouvements sismiques sont quasiment permanents Le souhait est que nous n accompagnons pas les moteurs naturels de ce ph nom ne en raison des diverses activit s anthropiques d aujourd hui et de demain On ne saurait dire si ces secousses sismiques vont devenir r p titives au point d avoir une ampleur qui occasionne des d g ts infrastructurels et humains Si je me refaire l histoire ce que la science nous renseigne le craton ouest africain est un espace qui a t stabilis depuis le tertiaire il y a des milliards d ann es contrairement la partie Est de l Afrique et aux r gions du Pacifique Japon Californie etc
6. que de relever les d fis qui s imposent au secteur agricole afin que l agriculture puisse nourrir son homme Somme toute dire que l agriculture et l levage sont les moteurs de d veloppement de notre pays n est pas une r alit dans la pratique Au Mali dans la redistribution des ressources pour g rer les activit s la part de l agriculture ne d passe pas les 10 conclue t il DIENEBA DEME Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS VIRECHERCHE BENIN SCIENCE DU N 001 DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 La noix de cajou un espoir pour la lutte contre le diab te C EST PEUT TRE UN PAS EN AVANT DANS LA RECHERCHE SUR LE DIAB TE UNE TUDE SCIENTIFIQUE VIENT DE R V LER LES VERTUS DE L EXTRAIT DE NOIX DE CAJOU DANS LA LUTTE CONTRE LE DIAB TE 3 7 l L tude conjointement men e par des chercheurs de l Universit de Montr al Canada et de l Universit de Yaound Cameroun vient en effet confirmer la perception et l usage des produits de l anacardier dans le diab te Les chercheurs ont tout simplement cherch examiner l impact des feuilles de l corce des noix et des pommes P d anacardiers sur les cellules qui r pondent l insuline Bien videmment les observations ont t concluantes les extraits de noix de cajou pourraient am liorer la r ponse de l organisme sa propre insuline Le diab te est une maladie caract ris e par un taux de sucre sanguin lev e
7. rougb ra sis derri re l a rodrome de Parakou ville situ e environ 450 kilom tres au nord de Cotonou la m tropole conomique du B nin Il s en va sonner 18 heures ce eudi 14 octobre 2010 A l horizon le soleil forme un disque rouge tre au bord d un ciel bleu clair qui tire parfois sur le blanc etle gris Ses rayons moins incisifs qu midi annoncent la tomb e de la nuit Petit petit le disque se r tr cit Il s enfonce vers les nuages qui se d senchev trent et vont s amonceler l ouest apr s une longue travers e du ciel C est la derni re s ance d arrosage des plantes du jour pour Codjo Dossou Ce jeune jardinier la trentaine r volue s empresse de terminer son travail avant que l obscurit ne s installe sur l immense j ardin d environ deux hectares Il pr l ve dans un bidon de cinquante litres un liquide jaun tre auquel il y ajoute de Peau avant de s en servir pour arroser les planches de l gumes grande morelle de feuilles de laitues de carottes et d oignons Codjo confie que c est de l urine que contient ce bidon J utilise toujours ce m lange pour l arrosage de mes cultures dit il le corps moiti nu tout en sueur A quelques kilom tres de Gb rougb ra le lendemain sur le site de Benwarou la sortie de la ville en direction de Cotonou c est le m me constat chez Assanatou Chabi Cette mara ch re la cinquantaine qui vend ses produits compos s de l gumes et l gumine
8. Conf rence mondiale des journalistes scientifiques Tokyo en 1992 et a t pr cis e lors de la Deuxi me Conf rence mondiale Bu dapest en 1999 En 2002 la journaliste scientifique ca nadienne V ronique Morin a t lue premi re pr sidente de la F d ration Les journalistes scientifiques du Qu bec et du Canada ont joint leurs forces afin d organiser la Qua tri me Conf rence mondiale qui a r uni plus de 600 par ticipants de 58 pays ainsi que les porte parole de 30 asso ciations de journalistes scientifiques du monde entier Le I juillet 2009 Londre Angleterre Nadia El Awady a t lu pr sidente de la F d ration mondiale des journa listes scientifiques Elle pr sident un conseil d administra tion de sept personnes d Angleterre Argentine Australie Chine des tats Unis et du Cameroun Depuis sa fondation la F d ration a obtenu l appui de donateurs importants d Allemagne d Angleterre du Ca nada et de Su de pour des projets de plus de 2 millions de dollars afin d appuyer les journalistes scientifiques en Afri que et au Moyen Orient Associations membres En octobre 2009 la F d ration mondiale des journalistes scientifiques comptaient 40 associations membres en Afri que dans les Am riques en Asie et en Europe R cup ration de l nergie d j utilis e d autres fins utiles Existe t il une possibilit de r utiliser de l nergie d j consomm e Scientifiqueme
9. EE 18 b CP T iE i K ko di F n T S a Ur E A ipi Hrs A L N th i aaar PUR ET ee Sae Ses a A EH PUTNE L FLE Se a PS gt A ee CH A Lo AT P L T p ma F m F B D t ai VE mi a ON ml pT E s f s TE Ha Pr x nn Li A g i L Ej Ier ls il erz ne VAL rs Bei ET S P 1 Cas ne mi FE
10. beaucoup reste faire au niveau de la transformation de l approbation et de la mise en vente des m dicaments Di n ba D me Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS BENIN SCIENCE DU N 001 DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 CLIMAT Dr Euloge Ovouwal au sujet des secousses sismiques du vendredi II septembre 2009 Ce qui est arriv est une alerte POUR MIEUX COMPRENDRE LE PH NOM NE SISMIQUE DU VENDREDI DERNIER NOUS AVONS RENCONTR LE DR EULOGE OGOUWAL ENSEIGNANT AU D PARTEMENT DE G OGRAPHIE ET D AM NAGEMENT DU TERRITOIRE L UNIVERSIT D ABOMEY CALAVI APR S QU IL A FOURNI DES EXPLICATIONS SUR LES SECOUSSES SISMIQUES IL DEMANDE LA NATION B NINOISE DE SE MOBILISER LE VENDREDI II SEPTEMBRE DERNIER APR S 4 HEU RES DU MATIN UN TREMBLEMENT DE TERRE A T RESSENTI DANS LE SUD DE NOTRE PAYS LE B NIN POUVEZ VOUS NOUS DIRE CE QUI S EST R ELLEMENT PASS Le Dr Euloge Ogouwal C est n est pas un tremblement de terre Sur le plan technique ce n est pas bon de l appeler tremblement de terre parce que le ph nom ne en question n a pas caus de d g ts humains et infrastructurels C est des secousses sismiques tout simplement Scientifiquement c est des mouvements qui ont lieu tous les jours ou qui sont du reste permanents L o nous sommes actuellement il y a des secousses qui se manifestent l int rieur de la cro te terrestre C est parce que nous ne ressentons
11. l infirmier avec des sachets de m dicaments faits base de plantes s ch es qui leur r p te de respecter le mode d emploi C est le Malarial Ce constat est celui de l envoy sp cial de La nouvelle Gazette pr sent la premi re r union r gionale francophone organis e par le Projet science journalisme en coop ration SjCOOP de la f d ra tion mondiale des Journalistes scientifiques qui s est tenue du 13 au 17 septembre 2010 Bamako au si ge du Centre Charles M rieux Suite aux cinq tests effectu s depuis 1990 sur la r sistance du parasite Plasmodium falciparum le d partement de la M de cine traditionnelle DMT de l institut national de la Recher che en Sant publique INRSP a mis sur le march le Malarial qui soulage les sympt mes de milliers de malades du paludisme au Mali Ce m dicament base d extraits de trois plantes Ouest africaines a des propri t s contre le paludisme connues depuis des g n rations Cassia occidentalis caf n gre Lippia chevalieri kinkeliba et Spilanthes oleraceae cresson de para jaune C est S oleraceae qui donne ce produit toute sa pro pri t antipaludique Sa toxicit est test e sur des animaux Vendu dans toutes les pharmacies du Mali au prix de 825 francs CFA le paquet de IT sachets de 10 grammes il se con somme par voie orale sous forme de th parfois avec du citron pour les personnes qui n ont pas de probl me de gastrites Au
12. lait local est donc moins consomm au Mali qui compte 12 mil lions d habitants et produit environ 625 745 li tres par an Le cheptel du Mali est estim 8 4 millions de bovins 10 3 millions d ovins 14 millions de ca prins 0 9 million de camelins et 34 millions de volailles L objectif de consommation de viande par individu vis par le gouvernement est d at teindre 2I kilogrammes par an contre 12 kilo grammes actuellement Le probl me qui se pose est le suivant com ment am liorer et valoriser le potentiel g n ti que des ressources animales et ma triser la situa tion sanitaire du cheptel Pour cela des solutions sont envisag es par la recherche agricole selon Dr Kouriba ce qui lui fait dire Nous voulons lutter contre les grandes maladies comme la peste qui d ciment chaque ann e les animaux en par ticulier les volatiles Ensuite il nous faut aussi am liorer le syst me d levage car l homme n ap porte rien l animal I faudra donc inverser cette tendance en nourrissant l animal avec un com pl ment alimentaire certaines p riodes critiques en organisant la fili re pour que les leveurs puis sent vendre leur b tail bon prix afin de pou voir investir dans l entretien de leurs animaux Par ailleurs en Afrique I enfant sur 6 a faim et sur I milliard de personnes frapp es par la fa mine dans le monde 265 millions sont des Afri cains C est donc pour Dr Kouriba une priorit
13. les dra gons de l Asie avec la Chine en t te Mais pour mettre fin au sentiment de mis rabilit et de d sespoir Selon l archev que Michael Blum il faudra compter n cessairement avec la science Il n y a pas de d veloppement sans la science La science est au c ur de tout progr s social C est ce que de nombreux pays industrialis s ont compris depuis des ann es et s investissement dans des programmes de recherches scientifiques et technologiques porteurs L audace dont aura besoin l Afrique pour son d veloppement est son d fi d inventer ses propres technologies Osons par l audace mais osons par la science Le Manifeste du Cinquantenaire doit en tenir compte Christophe D ASSOGBA BENIN SCIENCE DU N 001 DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 La F d ration mondiale des journalistes scientifiques La F d ration mondiale des journalistes scientifiques World Federation of Science Journalists WFSJ estune organisation sans but lucratif repr sentant 40 associations de journalistes scientifiques et techniques du monde en tier C est une association d associations La F d ration mondiale des journalistes scientifiques a pour objectif de promouvoir le journalisme scientifique comme interm diaire entre la science les scientifiques et le public La F d ration d fend le r le des journalistes scientifiques en tant qu acteurs importants dans la soci t civile et dans la d mocratie La F d
14. n ral du Centre Charles M rieux a expliqu combien son institution fait face aux maladies infectieuses que sont le sida la tuberculose et le paludisme Le Centre participe au diagnostic des fi vres h morragiques virales Ebola Marbourg fi vre jaune fi vre de la Vall e du Rift fi vre Lassa et organise des campagnes de diagnostic de l h patite B et C Il contribue aux diff rentes formations dipl mantes du BAMS Bachelor of Applied Medical Science sur d autres domaines particuliers tels que la maintenance des quipements l assurance qualit l enseignement post universitaire et des formations par compagnonnage au sein du laboratoire Rodolphe M rieux Le second directeur scientifique de IER institut d Economie rurale du Mali Dr Aly Kouriba a insist sur le fait que malgr sa production c r ali re estim e 6 334 440 tonnes par an le pays continue d importer des vivres pour faire face au d ficit vivrier La politique de promotion de l investissement reste faible dans le secteur de l agriculture Le d veloppement de l agriculture est tributaire de la bonne sant des populations Le secteur de l levage souffre galement du manque de potentiel g n tique des ressources animales d insuffisance de diagnostic pr coce et de transformation des produits animaux Par ailleurs sur un autre plan I Africain sur 3 est malnutri I enfant sur 6 souffre de la famine et I enfant de moins de 10 ans meurt de fai
15. ration travaille am liorer la qualit du reportage scientifique fait la promotion de standards professionnels en journalisme scientifique et appuie les journalistes scientifiques et techniques dans le monde en tier Objectifs La F d ration mondiale des journalistes scientifiques en tend organiser des changes entre les organisations mem bres et entre les journalistes Elle appui la cr ation d asso ciations de journalistes scientifiques et le r seautage entre journalistes La F d ration maintient un site web afin de partager les informations sur les tendances et les opportu nit s en journalisme scientifique La formation et le r seautage des journalistes scientifiques des pays en d ve loppement sont des priorit s L une des activit s principales de la F d ration mondiale des journalistes scientifiques est l organisation de la Con f rence mondiale des journalistes scientifiques La sixi me et plus r cente a eu lieu Londres Angleterre du 30 juin au 2 juillet 2009 La pr c dente a eu lieu Melbourne Australie en avril 2007 et la prochaine aura lieu au Caire ENERGIE ET D VELOPPEMENT Egypte en 20II Historique La F d ration mondiale des journalistes scientifiques a t fond e en novembre 2002 lors de la 3e Conf rence mon diale des journalistes scientifiques tenue S o Jos dos Cam pos au Br sil L id e de la F d ration a t mise pour la premi re fois lors de la premi re
16. COOP journalisme scientifique en coop ration nous avons approch l institution en charge de la pharmacop e traditionnelle du Mali il s agit de l INRSP institut national de Recherche en Sant publique Pour cela PINRSP qui abrite le DMT d partement M decine traditionnel les chercheurs s appuient sur l am lioration des qualit s des m dicaments traditionnels efficaces et l innocuit assur e De ce fait plusieurs m dicaments pr sents dans les pharmacies soignent les maladies les plus r pandues comme le paludisme l ulc re et la diarrh e Pour un probl me de co t de production nous vitons de produire des comprim s ou g lules par exemple Nous avons les m dicaments g n ralement sous forme de poudre ou de sirop Les m dicaments traditionnels am lior s sont moins chers Le Mali tant un pays pauvre cela est une bonne strat gie de lutte contre la pauvret nous claire Dr Chaka Diakit directeur adjoint du DMT du Mali Finalement les 7 m dicaments ont re u l autorisation de mise sur le march Il s agit du Gastrosedal pr sent sous forme de poudre qui soigne les maladies gastriques comme l ulc re de l H patisane qui soigne le paludisme du sirop Balembo pour enfant et adulte qui soigne la toux du Laxa Cassia sous forme de poudre qui soigne la constipation du Dysenteral sous forme de poudre qui soigne la diarrh e du Malarial sous forme de poudre qui s
17. Contrairement ce que disent les gens ce n est pas parce qu on est en train d extraire le p trole au Nigeria qu il a eu ce ph nom ne Ce n est pas forc ment cela Sauf erreur de ma part le Japon est permanemment sous le coup de ce ph nom ne qu on appelle tremblement de terre Et pourtant ce pays n exploite pas le p trole Je ne dis pas qu on doit ignorer cet l ment Comme je l ai dis tant t la terre est un corps spongieux Quand on extrait un certain nombre d l ments qui participe de l quilibre de la terre il peut avoir d un jour l autre des d s quilibres du fait de l extraction Mais ce n est pas forc ment l extraction du p trole qui est la base de ce ph nom ne Il faut carter cette hypoth se et rechercher d autres hypoth ses En effet en 1200 apr s J sus Christ toutes les villes du proche Orient avaient disparues la suite d un encha nement de tremble ment de terre En 1500 un terrible tremblement de terre avait occasionn des dizaines de milliers de morts en Chine et pourtant la Chine n exploitait pas du p trole On peut d multiplier ces exemples en citant entre autres le trem blement d Ispaon en Iran 1973 11 qui a fait des milliers de morts et d importants d g ts mat riels Le Ghana c t conna t des secousses du genre depuis plus d une dizaine d ann es avec de fr quence de trois ans en moyenne Autant d arguments du reste par rapport aux connaissances actuel les qui m am
18. SANT AU MALI Le Malarial m dicament efficace contre le paludisme PAGE 4 L levage local peut il nourrir les Maliens La faiblesse du syst me de production laiti re au Mali re pose sur le syst me de collecte Le lait est un produit p rissa ble et l acheminement pose probl me cause du manque de moyens Ces propos sont du Dr Aly Kouriba directeur scientifique de PIER institut d Economie rurale du Mali Il l a soulign lors de la conf rence organis e ce lundi 13 septembre 2010 au Centre Charles M rieux de Bamako pendant la premi re rencontre r gionale du Projet SCOOP 2 journalisme scientifique en coop ration de la f d ration mondiale des Journaliste scientifiques qui se tient du 13 au 17 septembre 2010 PAGES DR EULOGE OGOUWAL AU SUJET DES SECOUSSES SISMIQUES DU VENDREDI II SEPTEMBRE 2009 Ce qui est arriv est une alerte POUR MIEUX COMPRENDRE LE PH NO M NE SISMIQUE DU VENDREDI I SEP TEMBRE 2009 NOUS AVONS RENCON TR LE DR EULOGE OGOUWAL EN SEIGNANT AU D PARTEMENT DE G O GRAPHIE ET D AM NAGEMENT DU TER RITOIRE L UNIVERSIT D ABOMEY CALAVI APR S QU IL A FOURNI DES EXPLICATIONS SUR LES SECOUSSES SISMI QUES IL DEMANDE LA NATION B NI NOISE DE SE MOBILISER PAGE 7 II DECOUVERTE SCIENTIFIC Osons par l audace mais osons par la science Audace le d fi pour une Afrique nou velle C est le th me central du sympo si
19. avant sa mise en consommation Il n est pas conseill aux malades qui vomissent Le Malarial constitue actuellement le m dicament le plus effi cace contre le paludisme mis au point ce jour au Mali Son utilisation commence entrer dans les habitudes des popula tions Les tradith rapeutes du march de Hamdalaye de Ba mako disent souvent le conseiller leurs clients cause de ses propri t s antipaludiques av r es Les succ s de ce m dicament ont fait augmenter la production qui reste encore artisanale notent Dr Adiaratou Togola et Dr Chaka Diakit gastro ent rologues M me si les besoins de la population malienne ne sont pas totalement couverts explique Dr Togola la production actuelle permet de pr server l environnement Le laboratoire du DMT produit environ 600 paquets de Malarial par mois rien que pour le march malien vendus 4 320 000 francs CFA par an Selon les personnes interrog es ce m dicament s av re tr s effi cace contre le paludisme et a prouv poss der un immense po tentiel de traitement du paludisme simple des affections orip pales et para srippales et des fi vres Mais dans le cas d un paludisme grave il n est pas conseill aux malades qui vomissent recommande Dr Drissa Doumbia de la maternit de Hamdalaye G n ralement il sert aux personnes qui ne vo Le Mali bu d r ri TROIS CHERCHEURS EN M DECINE EN AGRICULTURE ET EN NERGIE ONT D CLAR
20. de Cotonou La fertilisation du sol avec des engrais min raux et organiques pourrait tripler les rendements des cultures c r ali res en Afrique tropicale et r aliser une r volution verte africaine explique Pedro A S nchez de l institut de la Terre Mais pour le moment les engrais organiques d origine Ecosan ne sont pas encore utilis s dans la production agricole grande chelle pour augmenter la productivit de l agriculture b ninoise Christophe D ASSOGBA Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS VSANTE BENIN SCIENCE DU N 001 DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 SANT AU MALI Le Malarial m dicament efficace contre le paludisme LES POPULATIONS MALIENNES N ONT PLUS DE SOUCIS SE FAIRE POUR TRAITER LE PALUDISME SIMPLE ET BIENT T LE PALUDISME CHRONIQUE LE PAYS PRODUIT UN M DICA MENT LOCAL CONTRE CETTE MALADIE LE MALARIAL QUI REMPLACE VALABLEMENT LA CHLOROQUINE D CLAR E AUJOURD HUI INEFFICACE POUR TRAITER CETTE MALADIE Maternit Hamdalaye de Bamako Un matin ensoleill du 15 septembre 2010 Devant la salle de consultation des patients r sign s assis sur des bancs en fer rouill s impatientent pour se faire consulter par l infirmier A c t on entend des pleurs d enfants probablement soumis aux injections Les patients en trent et sortent de la salle de consultation Certaines des or donnances en mains se dirigent vers la pharmacie du centre Elles reviennent souvent voir
21. e La gestion des boues de vidange des excr tas des urines constitue un s rieux probl me Par le pass ces produits sont rejet s dans la nature et polluent l environnement Avec Ecosan ils sont d sormais r cup r s et valoris s rench rit Martin Ahouandjinou technicien d hygi ne et d assainissement au service d Hygi ne de la Donga Les latrines Ecosan sont tr s bonnes pourl assainissement cologique denotre milieu de vie indique Afiz Toko Imorou technicien sup rieur en g nie de l environnement La r cup ration des mati res f cales est simple puisque la latrine Ecosan n est souvent pas profonde comme les latrines traditionnelles Elle est construite en mat riaux d finitifs L ouvrage permet de s parer les excr tas de l urine L urine est conduite dans un bidon situ l ext rieur de la cabine par une canalisation La fosse au bas du plancher permet seulement de recueillir les mati res f cales Ces latrines sont subdivis es en deux fosses 11 i a une fosse pour les mati res f cales et une autre destin e recevoir les urines explique Afiz Toko Imorou L urine n est jamais m lang e aux excr tas qui font l objet d un traitement avant leur application dans l agriculture On ne m lange pas l urine parce que les deux mati res ne subissent pas le m me traitement Le m lange des deux ne permet pas une hygi nisation propice avant leur utilisation dans les champs ajoute Auguste Kessou
22. eur de l corce terrestre Les mouvements sismiques sont absolument permanents mais on ne parle de s isme que lorsqu ils sont assez puissants pour tre per us par les populations et entrainer des d g ts Source Les mots de la g ographie VHDIVERS BENIN SCIENCE DU N 001 DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 Projet Action Biomali d pistage des infections 7 pari gagn dans le Le Projet BioMali du Centre Charles Merieux Bamako passe pour un v ritable instrument de soutien au d veloppement du pays et de la sous r gion Ouest africaine lil est mis en place pour renforcer le d pistage et le suivi biologique des patients atteints du sida de la tuberculose et du paludisme Telle est la r v lation faite ce lundi 13 septembre par le directeur g n ral Dr Boubacar Sidiki Ciss lors de la premi re rencontre r gionale francophone organis e par le Projet Sjcoop journalisme scientifique en coop ration de la f d ration mondiale des Journalistes scientifiques qui se tient du 13 au 17 septembre 2010 Bamako Mis en r seau de 71 laboratoires le Projet Action Biomali a atteint des r sultats tels que l quipement la mise en place d un syst me d assurance qualit de formation un syst me informatique de recueils des donn es pid miologiques l application de bonnes pratiques de laboratoire les proc dures de diagnostics harmonis s la r alisation de campagnes de sensibilisation des popu
23. euxi me chose il faut consid rer que nous ne sommes pas l abri des tremblements de terre ou des secousses sismiques qui peu vent devenir plus violentes et plus fr quentes On ne le sou haite pas Dans tous les cas il vaut mieux pr venir dit on Ce qu il faut faire d s maintenant c est de voire avec nos urbanistes architectes les sp cialistes de la g ologie les g o graphes les normes anti sismiques qu il faut commencer par prendre en compte lors de la construction de nos maisons et de nos diff rentes infrastructures publiques ponts chan geurs etc ou sociocommunautaires coles h pitaux ma ternit s etc Je demande toute la nation de se mobiliser Ce qui est arriv est une alerte I pourrait avoir des situa tions difficiles qui attendent les g n rations futures et pour quoi pas nous m mes Ce n est pas du pessimisme c est plu t t du r alisme Les efforts d velopper sont faire d s maintenant Par exemple on peut accepter pour pr server notre vie et celle des g n rations futures une augmentation de 0 5 de la TVA pour d gager les ressources n cessaires devant tre utilis es judicieusement pour mettre en uvre si elles sont jug es judicieuses les deux mesures propos es su pra Interview r alis e par Patrice SOGLO S isme Tremblement de terre Le s isme est une vibra tion r sultat de la propagation d ondes ma nant de r ajustement plus ou moins violents l int ri
24. h nom ne qui a une ampleur r gionale Si c tait un ph nom ne r gional tous les pays de la sous r gion devraient le ressentir peut tre avec des amplitudes diff rentes Ce qui n a pas t le cas selon les sources d informations LE PH NOM NE EST IL INTERNE Nous avons un certain nombre de failles qui marquent la g omorphologie structurale du B nin Il y a de grandes failles qui traversent tout le pays au nord et au sud Ces failles tiennent en alerte celles qui contr lent le lac Nokou et le lac Ah m Apr s une bonne collecte des informations li vresques aupr s des personnes des villes jouxtant Abomey Calavi telles que Porto Novo Allada on se rend compte que le ph nom ne a t ressenti relativement de la m me fa on par certains habitants des villes cit es supra Par con tre selon les informations glan es les populations situ es au sud de Calavi n ont pas eu le m me probl me que nous qui somme Calavi Ceux qui sont Fidjross ne l ont pas res senti avec la m me ampleur On pourrait croire que c est un ph nom ne d un mouvement au niveau des petites failles qu on a dans les p rim tres des lacs Nokou et Ah m Du reste vraisemblablement en entendant des investigations F es c est dans cet espace du B nin m uver les causes de ce ph nom ne que CES SECOUSSES SISMIQUES SOIENT EAA n PAU i LI ES L EXTRACTION DU P TROLE AU NIGERIA QU EN DITES VOUS
25. icole Cerpa le mara chage produit en moyenne 6 523 95 tonnes de l gumes avec une variation de 2 592 28 tonnes par an La fertilisation du sol avec des engrais min raux et organiques En outre de nombreux mara chers ont abandonn les engrais chimiques au profit ces fertilisants Avec l urine et les excr tas je cultive de la canne sucre Au d but des vacances je cultive des tomates L utilisation des mati res f cales est tr s conomique Je n utilise plus de l engrais chimique car il est trop cher confit Bienvenu Kpossou mara cher S m Kpodki Je me sers de l urine pour faire l pandage de mes cultures et mes l gumineuses et l gumes sont appr ci s par mes clients rench rit Edgard D gu non Je me sers du compost pour entretenir mon jardin t moigne Urbain Padonou chef du service de l hygi ne et de l assainissement de base la direction d partementale de la sant du Borgou et de l Alibori avant d ajouter que l utilisation est contraignante L usage de bio fertilisants n a pas encore fait dispara tre l utilisation des engrais chimiques Decis Cypercal endosulfan lindane endrine aldrine etc dans le secteur Je ne vends plus les l gumes cultiv s avec des pesticides et engrais chimiques Mes clients exigent des produits naturelles cultiv s avec des fertilisants biologiques confie madame Elisabeth Monteiro vendeuse de l gumineuses et de l gumes au march Fifadji
26. itifs sera commercialis sous la forme sirop plus com mode que la forme d coction et d ailleurs plus facile don ner aux enfants En dehors de Malarial 6 autres produits d velopp s partir des plantes locales et approuv s pour une utilisation au Mali sont aussi en vente sur le march Ces produits comprennent le sirop traitant la toux Balembo ou toux rebelle et fabriqu partir de Febrifuga Crossopteryx arbre supplice Dysenteral th est Pun des m dicaments produits partir de Euphorbia hirta malnomm e ou petite euphorbe pour traiter la dysen terie Le Psorospermin un m dicament base de Psorospermum guineense outtif re sous forme de pommade sert traiter les dermatoses cela il faut ajouter le th Hepatisane fabriqu partir du kink liba pour gu rir les troubles digestifs li s au foie le th Laxia Cassia Italica de Cassia pour les constipations et le Gastrosedal contre l ulc re de l estomac et les gastrites CHRISTOPHE D ASSOGBA Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS biologique des patients atteints de Vih Sida de tuberculose et du paludisme gr ce au financement de plus de 2 milliards de francs CFA de l Union europ enne Dans le secteur de l agriculture le constat fait par Dr Aly Kouriba est le m me Selon ce chercheur 60 des ressources financi res consacr es la recherche dans le domaine agricole au Mali proviennent de l ext rieur contre 40
27. lations et la cr ation d une unit nationale d valuation externe de la qualit Pour gagner le pari le Projet ainsi dot met l accent sur la formation continue des professionnels de sant notamment les techniciens de laboratoire les biologistes les prescripteurs qui doivent tre mieux form s pour de meilleurs diagnostics de qualit a fait savoir Dr Ciss qui a not par ailleurs qu au moins I repr sentant de chacun de ces laboratoires est galement outill l assurance qualit et aux bonnes pratiques de laboratoire Soixante onze laboratoires envoient trimestriellement les donn es compl tes demand es dans le cadre de la surveillance de leur activit biologique dont 20 communiquent en r seau internet et intranet pour une meilleure surveillance des maladies infectieuses a t il r v l Fort du s rieux mis dans le travail r alis dans le cadre de ce Projet les groupes cibles sont mieux inform s des avantages du diagnostic du suivi biologique et de l acc s la prise en charge gr ce la coordination des activit s men es au sein du Programme national du minist re de la Sant Il a b n fici d un financement de l ordre de 4 millions d euros soit 2 624 millions francs CFA dont 90 de l Union Europ enne et 10 de la Fondation Charles M rieux pour 4 ans Constance Tekitila Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS LANCEMENT officiel du site web
28. lyse de ce fumer permet de constater qu il ne comporte pas souvent de microbes Mais pour des pr cautions on demande que ces excr tas soient utilis s dans le co compostage On prend d autres l ments comme les d chets ordinaires qu on m lange et cela permet d utiliser un compost complet sans microbe indique Ahouandjinou L am lioration de la production mara ch re D velopp es d abord dans le Sud du pays o il y existe moins de contraintes socioculturelles selon Kessou les latrines Ecosan sont aussi appropri es aux communaut s musulmanes qui utilisent souvent l eau pendant leurs toilettes Dans les localit s du Nord notamment Parakou Djougou Kandi et Malanville o la communaut musulmane est plus nombreuse l ouvrage est muni d un petit puisard r alis l int rieur de la cabine qui re oit l eau des toilettes par le biais d une canalisation Codjo et Assanatou ne sont pas les seuls mara chers qui utilisent la technologie Ecosan travers le pays A Agla un quartier du 13e arrondissement de Cotonou des mara chers sont aussi abonn es aux fertilisants organiques fabriqu s partir des latrines Ecosan Ceux de S m Kopdji commune l est de Cotonou b n ficient des avantages de ces fertilisants Ecosan Tout comme leurs compagnons de Parakou et de Tchatchou ils se sont lib r s des engrais chimiques gr ce Ecosan Ils disposent domicile de latrines Ecosan S ils utilisent les excr tas sous fo
29. m toutes les 5 secondes Enfin dans le domaine nerg tique le Mali est dans une situation d insuffisance de la production nerg tique C est ainsi que le troisi me conf rencier Dr Arona Coulibaly a fait ressortir que les combustibles renouvelables et la g othermie l nergie solaire et le vent par exemple sont tr s peu exploit s dans le pays La consommation nerg tique de masse reste le bois et Le charbon de bois La d forestation et la d sertification sont les signes palpables de l insuffisance de la production de l nergie Or selon Dr Arona Coulibaly la disponibilit en nergie est une obligation pr alable pour le d veloppement social et conomique Les nergies proviennent de la conversion ou de la i ustibles dont la provenance peut tre et la disponibilit durable ou limit e quant la production d nergie nucl aire Sa part de production y est pass e de 3 en 1973 5 en 2008 Pour faire face ces crises sanitaires alimentaires et nerg tiques les trois conf renciers ont propos l inventaire de la recherche comme solution Selon le professeur Ciss gr ce d autres partenaires le travail du Centre Charles M rieux a pu aboutir des r sultats saillants l assurance qualit les bonnes pratiques de laboratoires la construction d une unit nationale d valuation externe de la qualit et la formation des professionnels de la sant vingt laboratoires mis en r seau p
30. n raison de l inaptitude de l organisme r pondre l insuline ou en produire suffisamment De P tous les extraits test s seul l extrait de noix de cajou a stimul de mani re significative l absorption du sucre sanguin par les cellules musculaires a certifi Pierre Haddad Professeur de pharmacologie la Facult de m decine de l Universit de Montr al en m me temps P Directeur de l tude L tude en vient d ailleurs conclure que plusieurs l ments de l extrait de noix de cajou pourraient servir des traitements oraux contre le diab te Cette maladie touche pr s de 220 millions de personnes dans le monde et peut provoquer des maladies cardiaques ou r nales La F d ration internationale du diab te situe Le m dicament traditionnel un recours pr s de IS millions le nombre de personnes souffrant de cette maladie en Afrique L Afrique subsaharienne en compte plus de la moiti et si moindre co t pour les Maliens Au Mali 7 m dicaments traditionnels am lior s sont mis sur le march Ils ont fait l objet d essais cliniques afin d tre autoris s la vente en pharmacie Plusieurs autres m dicaments traditionnels existent Ils traitent diverses maladies comme le paludisme l h patite et la toux Aujourd hui environ 80 de la population malienne se soigne par la m decine traditionnelle Ce recours co te moins cher et est facilement accessible Dans le cadre du projet S
31. niveau de l unit de production il est livr aux revendeurs au prix de 600 francs CFA le paquet de II sachets Pour Dr Adiaratou Togola sp cialiste en pharmacognosie tude des m dicaments provenant de substances animales et v g tales il ne peut tre prescrit aux enfants de moins de 2 ans en raison du fait que ces derniers ne pr sentent pas une activit schizonticide suffisante le vecteur de la maladie r sistant au m dicament La licence pour la production de ce m dica P P FINANCEMENT DE LA RECHERCHE ment est d tenue par le DMT qui travaille en collaboration avec les tradith rapeutes travers le pays Selon les estimations rien qu en Afrique le paludisme tue I million de personnes par an dont plus de 90 sont des en fants g s de moins de 5 ans Il se manifeste par des c phal es frissons fi vres naus es et vomissements Il est class en t te des maladies graves dans le pays La production du Malarial commence par la r colte des plan tes entrant dans la composition du produit Les autres tapes comprennent le s chage l ombre le plus souvent de fa on naturelle dans un local a r le contr le de la qualit de la mati re premi re et de la toxicit du produit l ensachage et l empaquetage C est quand la dose th rapeutique ne com porte aucun risque que le produit est mis sur le march a indiqu Dr Togola avant d ajouter que sa toxicit est test e sur des animaux
32. nt la possibilit existe il suffit de proc der par co g n ration Telle est l affirmation du professeur Arona Coulibaly docteur ing nieur en nergie et directeur du laboratoire thermique appliqu du Mali C tait au cours de son expos intitul nergie et d veloppement qu il a pr sent dans la premi re r union r gionale francophone du Projet SJCOOP journalisme scientifique en coop ration qui se tient au Centre Charles M rieux de Bamako du 13 au 17 septembre 2010 Dans son expos Pr Coulibaly a d montr qu il existe une possibilit de r cup rer 500 c de cette nergie pouvant servir d autres fins utiles comme la co g n ration Cette derni re d apr s le professeur consiste produire de l nergie thermique et m canique en m me temps l aide des m mes installations dont l utilisation de panneaux solaires de batteries et d un convertisseur A la question de savoir si cette m thode pr sente des inconv nients sur l environnement le professeur r pond par la n gative La m thode est plut t b n fique Elle renforce la croissance et le d veloppement conomiques am liore la situation du consommateur prot ge et respecte l environnement En outre elle peut tre aussi utilis e par les m nages Mais combien de familles au Mali sont elles capables d y recourir Difficile de les estimer a r pondu le professeur Coulibaly Avant son expos les participants comp
33. oigne le paludisme du Psorospermine sous forme de pommade qui soulage les eczemas et les boutons sur la peau Dans la plupart des pharmacies quelques uns de ces m dicaments sont pr sents Quant au Saman r qui soigne le paludisme et se pr sente sous forme d corces voici ce qu en dit Dr Diakit le Saman r n est pas encore un m dicament traditionnel am lior car il n a l autorisation de mise e efficacit est prouv e lINRSP ne peut pas le ve rien n est fait ce chiffre pourrait doubler dans les prochaines ann es Godefroy Macaire CHABI La plupart de ces m dicaments sont connus par les populations en l occurrence ceux traitant le paludisme Le DMT qui collabore depuis 1981 avec P OMS organisation mondiale de la Sant en mati re de m decine traditionnelle est charg des activit s de recherche m dicale et pharmaceutique traditionnelle de l laboration des formulaires th rapeutiques traditionnels de la production des m dicaments traditionnels am lior s et de la promotion de la m decine traditionnelle au Mali La sant est la premi re garantie d une vie paisible Se soigner moindre co t est le r ve de tout individu surtout quand il est pauvre Dans un pays pauvre comme le Mali le co t des traitements doit tre le plus abordable possible Les m dicaments traditionnels am lior s sont l pour jouer ce r le Toutefois le pari n est pas encore gagn car
34. os s des mentor s de leurs mentors et des organisateurs de ladite conf rence ont d abord suivi deux expos s le premier du Pr Boubacar Sidiki Ciss directeur g n ral du Centre Charles M rieux de Bamako et celui du Dr Aly kouriba directeur scientifique de l IER institut d Economie rurale du Mali Le premier a expos sur les activit s et perspectives de son Centre et le second sur les recherches de l IER Freddy Ndayisenga Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS Cotonou 03BP3273 Cotonou Tel 2299 vic Agbadja Ont collabor ce numer Fasso Di n ba D me Mali Freddy Nd Tchibozo Claire St phane Sacramento Didie Conseiller in Imprimerie Journal de l Association des Journalistes et communicateurs scientifiques du B nin AJCSB Si ge social 29 Directoire Christophe D Assogba et Ludo odefroy Macaire CHABI Lazare Pouya Burkina Constance Tekitila RDC Collaborateurs Makeba Ren Talon Sylvestre Sossou Charles Ligan Le Progr s BENIN SCIENCE DU N 001 DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2010 AGRICULIUREIII S B e e B nin les fertilisants Ecosan am liorent la production mara ch re BAS ES SUR LE PRINCIPE DE LAVOISIER RIEN NE SE PERD RIEN NE SE CR E TOUT SE TRANSFORME LES FERTILISANTS ORGANIQUES FABRIQU S PARTIR DES LATRINES ECOSAN AM LIORENT DE PLUS EN PLUS LA PRODUCTION MARA CH RE AU B NIN Jardin mara cher de Gb
35. our une meilleure surveillance des maladies infectieuses via un r seau internet et intranet Des campagnes de communication ont permis d informer les groupes cibles des avantages du diagnostic et du suivi biologique ainsi que de l acc s une prise en charge sanitaire Dans le domaine agricole Dr Aly Coulibaly a indiqu que les recherches commenc es en 1906 et men es dans plusieurs centres du pays ont permis d aboutir des r sultats satisfaisants Pour les cultures irrigu es 4 vari t s de riz cycle moyen avec un rendement de plus de 6 tonnes l hectare ont t trouv es de m me que 2 vari t s de riz cycle court de 5 tonnes l hectare et adapt es la contre saison Pour les cultures de bas fond les vari t s Khao Dawk Mali 105 Shwetastoke et Sik 131 avec des rendements respectifs de 4 de 4 5 et de 3 tonnes par hectare ont t d couvertes Pour les cultures maraich res il en est de m me des vari t s de tomate grand rendement telles que Formosa et Esterela qui font 20 tonnes par hectare des vari t s d aubergine comme Meouetan N Goyo Fing et N Goyo Dj qui donnent des rendements entre 30 et 50 tonnes par hectare et sont cultivables en toute saison deux vari t s de gombo Sabalibougou et Pop 12 qui donnent un rendement de 7 I5 tonnes l hectare avec des fruits plus longs Pour les cultures pluviales d autres vari t s de c r ales telles N Tenimissa Foulatieba et Fa
36. pas ces mouve ments que nous ne nous inqui tons pas La terre en r alit est un corps spongieux donc fragile C est la surface de la terre qui est dure La terre est en permanence dans une si tuation d quilibre et de d s quilibre Et quand on est en situation de d s quilibre le syst me terre ou terrestre cher che toujours r tablir l quilibre C est ce processus de r tablissement d quilibre qui est la base du ph nom ne sis mique qui je le pr cise est permanent avec des amplitudes ou magnitudes vari es Vous savez que les deux s ries de pla teaux du B nin m ridional sont s par es par une zone de subsidence qu on appelle d pression d Issaba dans l Ou m en pays Holli Lama dans le Zou et Tchi dans le Mono C est un encaissement qui part du Cameroun qui traverse le Nigeria et va jusqu au Ghana C est le r sultat des secousses sismiques ou carr ment des tremblements de terre des mil l naires pass s C est s r que le ph nom ne ne s est pas bien achev Avec tout ce que nous faisons la surface ce n est qu une hypoth se associer aux forces internes ont engen dr certainement ce que nous avons v cu le II septembre dernier Ce sont encore des hypoth ses v rifier D AUTRES PAYS OUTRE LE B NIN ONT ILS RESSENTI LE PH NOM NE Les homologues du Togo ont t contact s pour savoir s ils ont ressenti le m me ph nom ne R ponse n gative On peut d j exclure que c est un p
37. riasso font des rendements de 2 tonnes par hectare Dans le domaine nerg tique Dr Arona Coulibaly propose l adaptation et la co g n ration r cup ration de l nergie rejet e par une centrale thermique pour la transformer en nergie utilisable comme alternative pour faire face la crise nerg tique Mais les r sultats de ces recherches seront elles la solution scientifique d finitive aux probl mes que connait le Mali dans ces trois secteurs Lazare Pouya Article r alis dans le cadre du projet SjCOOP I WFJS DEVELOPPEMENT YV L levage local peut il nourrir les Maliens La faiblesse du syst me de production laiti re au Mali repose sur le syst me de collecte Le lait est un produit p rissable et l acheminement pose probl me cause du manque de moyens Ces propos sont du Dr Aly Kouriba directeur scien tifique de l IER institut d Economie rurale du Mali Il l a soulign lors de la conf rence orga nis e ce lundi 13 septembre 2010 au Centre Charles M rieux de Bamako pendant la premi re rencontre r gionale du Projet SCOOP 2 jour nalisme scientifique en coop ration de la f d ration mondiale des Journaliste scientifiques qui se tient du 13 au 17 septembre 2010 Au Mali chaque ann e un individu consomme 16 litres de lait contre 62 recommand s par la FAO organisation des Nations unies pour l Ali mentation et l Acriculture Et encore sur ces I6 litres 6 4 sont import s Le
38. rme de compost l urine laquelle il ajoute de l eau sert faire l pandage des cultures et pulv riser les plantes Ecosan c est une bonne marque qui a une double fonction d assainissement et de fertilisant pour l agriculture d clare Adolphe Padonou technicien de l hydraulique et directeur d entreprise S m Kpodbi Au B nin les produits mara chers sont fortement utilis s dans l alimentation avec les c r ales Les cultures mara ch res sont produites dans toutes les r gions surtout au Sud Ces derni res ann es les bio fertilisants Ecosan ont contribu am liorer la production mara ch re saisonni re extensive en milieu rural et r guli re dans les p rim tres urbains et p riurbains au Sud Ils ont permis d augmenter l offre Mais celle ci demeure toujours au dessous de la demande malgr l importation de l gumes et de l gumineuses du Togo du Ghana du Niger du Nigeria et du Burkina Faso Selon une tude r cente du Laboratoire d analyse r gionale et d expertise sociale LARES les volumes de pomme de commercialis s sur le march de Cotonou repr sentent environ 10 fois la production locale Aussi la demande d oignon sur le march de Cotonou repr sente environ 120 de l offre nationale tandis que pour la tomate alors que la demande nationale annuelle est de 105 000 tonnes l offre est estim e 84 000 tonnes Selon les statistiques disponibles au centre r gional de Promotion agr
39. um international qui se tient actuelle ment Cotonou sur le cinquantenaire des ind pendances de certains pays africains 17 pays africains francophones ont ob tenu leur souverainet internationale en 1960 Pendant des g n rations l Afri que malgr ses richesses naturelles demeure le continent le plus pauvre de la plan te terre Doit elle rest e dans cet tat tout le temps Assur ment non C est ce qu ont compris de nombreux d cideurs africains en initiant cette ren contre internationale sur le devenir de l Afrique pendant les cinquante prochai nes ann es Le temps de la rupture et de la lib ration a maintenant sonn la rupture notamment avec tout ce qui n a pas chang avec la proclamation de nos ind pendances L Afrique doit absolu ment reprendre l initiative inventer travailler gagner des paris relever les d fis comme certains pays africains l ont si bien compris a d clar le pr sident Boni Yayi l ouverture du symposium au Palais des Congr s de Cotonou le jeudi 18 Novembre 2010 L heure est venue d abandonner toutes les vieilles routes L heure de nous m me a sonn Afrique nous avons trop tergivers C est le mo ment ou jamais a ajout le pr sident de la commission de l Union Africaine Jean Ping Tout le monde est d accord que l Afrique doit rattraper le foss en mati re de d veloppement et s imposer d sormais dans les prochaines ann es sur la sc ne internationale comme
40. ures de recherche ont un comit scientifique qui labore les axes prioritaires de recherche Si les ed echec be jotcscnt des bailleurs de fonds ils les finan plus importants que ceux de l Etat t l exemple du projet de recherche Action BioMal qui vise ren missent pas pr cise Dr Abdoulaye Dolo tradith rapeute et pr sident de la conf d ration malienne de Collaboration de la M decine conventionnelle et de la M decine traditionnelle CONCOMET Son efficacit repose sur une plante qui est active contre le parasite et d autres actives contre les symp t mes de la maladie indique Dr Togola Il est largement utilis pendant les p riodes de transmission du paludisme constate t elle Quand je prends une tasse de Malarial 30 minutes apr s je me sens soulag de mes maux rench rit Afoussatou Dembel secr taire dans un t l centre de la place En dehors de Malarial 6 autres produits d velop p s Pour le moment il ne montre pas encore des signes d effets secondaires Par contre en Asie du Sud Est des informations affirment que le parasite du paludisme a d velopp une r sis tance l art misinine un autre produit de la pharmacop e traditionnelle chez certaines personnes Selon Dr Diakit depuis quelques temps le DMT travaille sur le Sumafura Bengaly pour traiter le paludisme compliqu et confirme t il ce nouveau produit dont les essais cliniques sont pos
41. uses carotte chou concombre courgette feuille de laitue oignon crincrin gombo piment et tomate au march d p t de Parakou d clare avoir d couvert cette recette il y a trois ans gr ce au Centre r gional pour l Eau potable et l Assainissement faible Co t Crepa B nin Avant j utilise les engrais chimiques Mais maintenant je fertilise mes planches avec du compost et de l urine d clare Assanatou Le m me constat s observe aussi Ichatchou un arrondissement de la commune de Tchaourou environ 56 kilom tres au sud de Parakou Sur ce site mara cher non loin de la gare ferroviaire tous les producteurs utilisent les excr tas et l urine pour leur production Ces trois jardins ont constitu des sites exp rimentaux pour le Crepa B nin d s l introduction de la technologie Ecosan dans le nord du pays Avec Ecosan rien ne se perd tout se gagne Face aux difficult s d assainissement au B nin ce centre a mis en place diff rents types de latrines dont Ecosan assainissement cologique pour prot ger l environnement et promouvoir le traitement et la r utilisation des d chets excr ta et urine dans l agriculture Ecosan est une des r ponses que le r seau Crepa apporte la gestion des d chets liquides produits au niveau des m nages affirme Auguste Kessou chef d antenne Crepa Parakou Les latrines Ecosan constituent une opportunit pour l assainissement de notre cadre de vi
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