guide 2013 - Chambres d`agriculture
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1. e nouveau guide Pr conisations cultures et levage en AB nous est propos par l quipe r gionale des conseillers bio des Chambres d agriculture Nous restons fid les nos objectifs prendre appui sur les questions pos es par les agriculteurs biologiques de Picardie et proposer une information qui met en avant les t moignages d agriculteurs et les r f rences acquises r gionalement Au sommaire de cette troisi me dition vous trouverez des informations sur le sarrasin les auxiliaires des cultures les couverts v g taux l aromath rapie en levage et la pr sentation de rep res technico conomiques en levage laitier C est un menu complet d couvrir et conserver pr cieusement dans votre documentation Bonne lecture Pi L y h Fran ois MELLON gt gt S OIMIMTA IR E Responsable AB pour les Chambres d agriculture de Picardie 2 En galette ou comme couvert le sarrasin a des atouts Pa m 4 Booster le revenu en production laiti re 7 Les auxiliaires de culture rendent service la bio 10 Les couverts v g taux justifient leur retour en force 13 Aromath rapie en levage bio AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRES D AGRICULTURE PICARDIE P Ea J ef de Fu j E nm P 4 Parmi les niches ou cultures de d diversification le sarrasin est plus connu dans notre r gion comme couvert v g tal estival que comme culture principale Galettes2. mars 2013 DE R les Effet Huile Famille Mol cules Action sur essentielle V P Girofle Phenol Eugenol 4 4 4 Tea Tree Alcool 1 4 Terpin ol BOIS 2 Origan Phenol Carvacrol 4 4 4 compact Eucalyptus Ald hyde Citronellal 2 IR i0 0 citronn Lits e Ald hyde N ral Zae 2 citronn e G ranial Basilic Ethers Methyl chavicol 0 3 0 tropical Eucalyptus Oxyde 1 8 Cin ol 33 0 radi Niaouli Oxyde 1 8 Cin ol 4 0 Palmarosa Alcool G raniol E 2 Ravintsara Oxyde 1 8 Cin ole 2 0 Menthe poivr e Alcool Menthol 1 3 0 Lavandin super Linalol Mono 2 0 2 terpenol Ac tate Ester de linalyle terp nique Pin Sylvestre Monoterp ne Alphapin ne 2 0 0 Anti infectieux de base Anti infectieux de base Anti infectieux puissant pour pathologie grave Anti inflammatoire secondaire Attention la peau et fin de gestation Interdit pendant la gestation Employer dilu Calme les irritations 0 cutan es Anti parasitaire externe 0 Probl mes intestinaux diarrh e parasitose Employer dilu 0 Probl mes respiratoires Expectorant immuno stimulant 1 Probl mes respiratoires Stimulant immunitaire Expectorant bronchique Cicatrisant cutan Anti inflammatoire Stimulant hypophyso ovarien 4 Stimulant immunitaire tonic ut rin et nerveux non d livrance m trites et infections respiratoires plaies et mycose cutan es Interdit pendant la gestation Induction Mise bas 0 Stimulation de lim
3. es mais le grain est encore tr s humide pr s de 40 Apr s un premier triage le grain est vite exp di en coop rative pour tre s ch Le rendement fait 10 q ha En 2012 l exp rience n est pas concluante sem le 4 juin 30 kg le sarrasin supporte mal les conditions humides verse casse de tiges Malgr les ruches les plantes pr sentent peu de graines et celles ci commencent germer La culture n est pas r colt e le couvert est broy En 2012 Laurent Maigret Le Vauroux 60 profite d un contrat de multiplication de vari t La Harpe avec Agri Obtention pour son premier semis de sarrasin sur 2 35 ha Engag e en conversion le 15 mai 2010 la parcelle peut porter une r colte certifi e bio si le semis est effectu deux ans apr s cette date En outre le sarrasin devrait se d fendre sur ce sol sableux et caillouteux Sans tre leveur Laurent Maigret a implant l automne un couvert RGI Tr fle Vesce qu il r colte fin mai et vend en fourrage Le semis du sarrasin suivi d un roulage intervient le 30 mai apr s deux d chaumages et un labour avec le semoir c r ales 38 kg ha La v g tation se d veloppe bien la faveur des pluies en juin et juillet La r colte d cal e cause de la m t o a lieu le 31 octobre soit cinq mois apr s le semis La casse de tige et des d g ts de sangliers provoquent des pertes En attente d enl vement le grain 28 d humidit est tal quelqu
4. obligent la Bretagne a su lui redonner un lan qui offre aujourd hui des opportuni t s Quelques producteurs picards ont test la culture Leur exp rience montre que le r sultat reste al a toire en lien avec les conditions de r colte Mode d emploi Des atouts en bio mais une r colte d licate R put pour sa rusticit son pouvoir touffant et sa sobri t en intrants le sarrasin a le bon profil pour entrer dans un assolement bio Son point fort un cr neau de semis tardif qui offre des opportunit s une r colte pr alable de fourrage un travail du sol au printemps pour d stocker les graines d adventices et une culture de remplacement Except sur sol pauvre la fertilisation n est pas n cessaire La plante agit m me comme une pompe phosphore par la dissolution de phosphore non disponible L absence d entretien en fait une culture plut t facile jusqu la r colte en octobre conditionn e par la m t o Nettoyage et s chage doivent intervenir aussit t pour une bonne conservation du produit La r ussite en d pend Quelques donn es botaniques Le sarrasin argent Fagopyrum esculentum est une polygonac e cousine des renou es du rumex et de la rhubarbe L absence de cultures de cette famille permet une coupure dans la succession culturale Plante de sols acides il n est pas incompatible avec les sols calcaires Son cycle est court 100 120 jours 4 mois s parent le semis f
5. a de surface fourrag re Attention toutefois aux inter pr tations trop rapides La notion de productivit s appr hende en fonction du contexte de l exploitation c est dire de son potentiel p doclimatique de sa taille et de l apti tude des animaux produire du lait En fonction de ses fac teurs limitants SAU UMO potentiel herbager chacun de mettre en place un syst me lui permettant de valoriser le maximum de lait partir des surfaces sa disposition tout en y passant le moins de temps possible L intensification laiti re r sulte de la productivit four rag re et de la capacit des animaux transformer ces fourrages en lait Par cons quent les leveurs laitiers dis posent de deux leviers pour accro tre les performances de leur exploitation Aborder la notion de productivit fourrag re c est en pre mier lieu s int resser la conduite des prairies naturelles et temporaires Mis part quelques hectares de ma s ou de m teil l herbe constitue l essentiel des ressources fourra g res Il convient donc de s lectionner des prairies flore vari e riches d un point de vue nutritionnel avec un ren dement lev Des crit res auxquels r pondent rarement les anciennes prairies temporaires D s qu une parcelle d croche soit g n ralement 3 5 ans apr s l implantation des actions doivent tre mises en uvre Cela peut tre un simple sursemis qui apporte une solution moindre co t en c
6. aces que les ram pants Dans 3 cas sur 4 les auxiliaires volants exercent un contr le biologique efficace plus de 90 sur les puce rons 1 cas sur 2 pour les rampants Le contr le biologique s est davantage op r en bordure d am nagement Figure 1 Exp rimentation sur le contr le des pucerons classe d efficacit du contr le biologique E gt 90 m 75 90 B 50 75 E lt 50 auxiliaires rampants auxiliaires volants tous auxiliaires Figure 2 R sultats AuxiProd Chambres d agriculture de Picardie Parcelles non am nag es Parcelles am nag es 2 1 1 m Autres esp ces 54 Trechus quadristriatus Autres esp ces 31 Metallina lampros ANEROMERUS HOTSANS Anchomenus dorsalis Poecilus cupreus Pterostichus melanarius Pseudoophonus rufipes Poecilus cupreus Pterostichus melanarius La pr sence d am nagement proximit des parcelles contribue une plus grande diversit d esp ces E Samantha BERTRAND Chambre d agriculture de l Aisne Cahier technique bio mars 2013 TE Prot ger l eau et conforter les syst mes de cultures biologiques les couverts v getaux justifient leur retour en force LE 5 amp mettre de faire des choix Des avantages incontournables En t l activit biologique des sols est maximale alors que la plupart des cultures sont r colt es ou en voie de l tre Les cou
7. ante couvrante croissance rapide mais fragile risque de casse de tige Battage l op ration d licate courant octobre S envisage quand la plupart des grains sont gris les tiges prennent une teinte rouge et perdent leurs feuilles sup rieures Si possible attendre les premi res gel es qui permettent de dess cher la v g tation et offrent souvent une journ e ensoleill e La plante n est pas tr s sensible l grenage mais le vent et la pluie peuvent provoquer de la verse et de la casse de tige Attention l encrassement des grilles Souvent battu plus de 20 d humidit Le grain doit tre tri puis s ch pour une bonne valorisation Norme d humidit 12 semis et f conder Outre l am nagement paysager favorable l activit des insectes l installation de ruches proximit de la parcelle optimise la pollinisation Compter un minimum de deux ruches par hectare le double pour une efficacit optimale Enfin un semis cart 20 25 cm et pas trop dru 120 grains m 2 permet un acc s plus facile aux insectes pollinisateurs Avec sa floraison ind termin e qui s tire en arri re saison le sarrasin est une source appr ciable de nectar et il n est pas difficile de trouver un apiculteur int ress pour installer ses ruches La plante donne un miel brun et pais type aux ar mes bois s Le sarrasin entre aussi dans des m langes de couverts mellif res associ la phac lie la mout
8. arde ou la vesce Approche conomique et d bouch s Victime de la modernit dans les ann es 70 le sarrasin a pu rena tre comme fleuron du patrimoine breton gr ce aux efforts de meuniers et d agriculteurs passionn s avec comme point d orgue l IGP Bl noir tradition Bretagne Vous pouvez m me d guster avec mod ration un whisky labor uniquement partir du bl noir par la distillerie des menhirs Plomelin l Eddu Silver La farine pour galette noble d bouch favorise la demande en bio il repr sente environ 20 de la production L agence bio recensait 4125 ha en 2011 dont 740 en conversion La r colte tr s m diocre de 2010 a entra n une envol e des cours environ 1000 T Depuis les prix se maintiennent et La r colte d cevante de 2012 ne va pas faire voluer cet quilibre Avec un rendement moyen 10 12 quintaux ha et un prix culture proche de 800 T le produit reste inf rieur 1000 ha Mais la marge brute en est proche puisque l unique intrant est la semence 70 110 ha Le sarrasin n est donc pas une r colte tr s r mun ratrice son choix repose plus sur des consid rations agronomiques ndication G ographique Prot g e E Pierre MENU Chambre d agriculture de la Somme Cahier technique bio mars 2013 ER en production laiti re Face un march du lait plus quilibr et une probable redistribution des soutiens publics l impac
9. as d une d gradation mod r e Le retournement devient in vitable lors d une colonisation importante de la parcelle par des esp ces dites secon daires Les prairies naturelles La composition florale des prairies naturelles de nos zones herbag res comprend classiquement plus de 70 de grandes gramin es ray grass vulpin houlques f tuques p turins pour seulement 10 de l gumineuses En l absence de fertilisation min rale les grandes grami n es c dent progressivement leur place aux l gumineuses et diverses esp ces L quilibre id al se situe autour de 55 de grandes gramin es et 20 de l gumineuse Les 25 restant se d composent en 3 de sol nu et 22 de plantes diverses et vari es dont 5 de petites gramin es Ces prairies moins pr coces et productives que leurs ho mologues pr sentent une valeur alimentaire l g rement sup rieure En mati re de productivit animale le pourcentage d UGB productifs constitue le premier levier d action On consi d re la proportion de vaches laiti res se trouvant en d but de lactation lorsque la ressource alimentaire est abondante en quantit et en qualit Les b ufs les g nisses surnum raires et autres man geurs d herbe ne trouvent leur place sur l exploitation que lorsque l int gralit du quota est produit Le crit re lait par vache s av re secondaire N anmoins la moyenne conomique du troupeau doit rester proche de 5000 IVL sous peine de deven
10. ctale Pour les mycoses et les probl mes de parasites externes la voie cutan e est la plus simple La voie intra ut rine ou l a rosol sont plus compliqu es mettre en place Il semblerait que la voie mammaire soit peu efficace Les huiles essentielles ne s utilisent pas pures La dilution dans les huiles v g tales est la plus courante L huile de tournesol et l huile d olive bio sont utilis es par voies buc cale et rectale L huile d olive sera pr f r e s il y a des pro bl mes intestinaux la dilution se fera de 5 10 et 20 en cas de traitement contre les parasites Pour la fabrication d une pommade l huile d olive sera uti lis e pour une p n tration peu profonde sur la peau et l huile de tournesol si la p n tration doit tre plus impor tante Les doses s administrent 2 3 fois par jour pendant 3 D Jours Ch motype qu est ce que c est La notion de ch motype ou chimiotype ou race chimique officialis e en Union europ enne en 2006 avec l adoption du r glement REACH d signe une entit chimique distincte au sein d une m me esp ce Ce terme s applique tout type de compos s chimiques appartenant au m tabolite secondaire Les huiles essentielles tiennent une place pr pond rante dans ce ph nom ne Le ch motype est utilis en biologie mol culaire surtout dans ses applications m dicales aromath rapie et agricoles mais galement en parfumerie Cahier technique bio
11. el AB pour les Chambres d agriculture de Picardie Au choix une des 3 formules d accompagnement a i sd A L d Laia a y E Pen agriculteur bio en Picardie Sans engagement PAS Te VAT p A AMP pe ES f i 2 N w D 5 Len p El 3 AN Wa ss Z i Lou E gt s A aN V4 E S EAU EU S E pE ET A _ An Le A j d 1 A p d N F1 GO d LL 4 N w OO Ou GO D FM rara ln a Ta L D 1 L PE P LE CONVERSION BIO PICARDIE Le P le Conversion Bio Picardie lieu unique d accueil regroupe des organisations r gionales pour vous aider dans vos d marches Un parcours personnalis selon votre situation Une d marche par tapes votre rythme Un accompagnement multi partenarial RS x LEUR amp TERRITOIRES VESIE FEADER asian M en Picardie Union Europ enne aGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRES D AGRICULTURE PICARDIE GENERA imn feini i Emi JTRS BL kaai L Pirihi Wa Y TP v P L i JAAT Pa De i Ti 3 Sim PN ET En LAHE OISE m rE F e CE RE PSS E a
12. ement de semis avec l Ecodyn 30 cm implique d j un resserrement sur le rang La culture s est peu salie et a laiss un sol propre Malgr l absence de travail du sol en profondeur le sarrasin s est bien d velopp La pollinisation a t assur e par les abeilles de quinze ruches d un apiculteur voisin La r colte a pu se faire vers le 25 octobre apr s quelques gel es blanches qui ont grill les feuilles et s ch les tiges Le grain tant presque sec seul le triage a t n cessaire mais il a fallu laisser le grain l air au fond d une remorque pour qu il s che Le rendement est moyen peine 10 q ha En dehors d une commercialisation le sarrasin peut tre utilis sur la ferme en farine pour la fabrication du pain mais les besoins sont modestes C est donc surtout comme semence d engrais vert qu il pr sente un int r t Chez Olivier Desmarest Ste Segr e 80 le premier essai date galement de 2011 sur 2 50 ha Pour l leveur le semis tardif du sarrasin permet de faire auparavant une r colte de fourrage en l occurrence un m lange seigle avoine vesce qui a t fauch le 25 mai Le semis 20 kg ha est r alis d but juin apr s un labour un cartement de 24 cm pour favoriser la pollinisation Olivier a dispos ses ruches en bordure de parcelle La seule intervention consiste en un passage de houe rotative en d but de v g tation La r colte intervient fin octobre apr s les premi res gel
13. emps maussade engendre un d ficit de 2 UFL et 310 g de PDIN par rapport un foin r colt un mois plus t t en conditions id ales soit l quivalent de 1 kg d orge 1 kg de tourteau de colza Caract ristiques des prairies permanentes des zones herbag res du Nord de la France Prairies naturelles pauvres en l gumineuses PSC2 ou PSC3 Grandes gramin es L gumineuses Pr cocit Ter cycle mi juin 3 me cycle fin septembre 70 80 piaison 1100 1200 C Prairies naturelles RGA et tr fle blanc PSC5 70 75 59 10 20 70 piaison 1250 C source Prairies permanentes Des r f rences pour valoriser leur diversit Cahier technique bio mars 2013 DE R ponse laiti re La distribution de concentr s source Chambre agriculture du Pas de Calais R partition des diff rents postes du co t de production En syst me biologique du fait d une moindre productivit la hi rarchie entre les diff rents postes du co t de production se trouve invers e Les d penses alimentaires occupent le 5 me rang N anmoins ce poste ex plique une part importante des carts de revenu entre leveurs contrario les charges de m canisation et de b timent qui p sent de mani re cons quente sur le co t de production varient assez peu entre le sup rieur et la moyenne du groupe Ceci s ex plique pour partie par des inves 1 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 tissements
14. erme O oa PE PS teo Votre m lange Cahier technique bio mars 2013 REC Les choix de couverts tenant compte des successions La gestion des couverts doit prendre en compte les cultures mises en place sur la rotation et les risques ventuels de maladie li s au retour trop fr quent de certaines familles Rotation classique GC Bio Quatre intercultures consid rer dans une rotation o les l gumineuses occupent 35 du temps d occupation des sols Les couverts doivent permettre de pi ger l azote min ralis par la luzerne puis d introduire des plantes coupures dans une rotation binaire l gumineuses et c r ales Objectifs du couvert Coupure et pi geage azote Pi geage azote et biomasse Fourniture azote et Travail du couverture T L 3 Proposition Base Avoine Trefle d esp ce moutarde phac lie blanc Rotation avec l gumes plein champ Cinq intercultures dans une rotation diversifi e avec quatre familles de culture L introduction de l gumineuses dans les intercultures longues doit permettre de limiter le re cours aux engrais organiques En syst me l gumes la lutte vis vis des taupins et la gestion des vivaces char don laiteron chiendent passe par des d chaumages en p riode estivale Pomme de Bette raves terre rouges Objectifs du couvert Pi geage et fourniture Travail azote Proposition du sol moutarde d esp ce tr fle incarnat Ca
15. es essences mellif res Au vue des essences indiqu es la haie ne constitue pas un milieu propice au d veloppement du carabe D autres param tres sont prendre en compte pour l implantation d une haie Le type d entretien manuel broyeur ou lamier son emplacement par rapport la parcelle ombre et le type de sol par exemple l rable champ tre pr f re les sols calcaires le noisetier convient aux terrains acides et profonds Pterostichus melanarius esp ce de carabe la plus courante Tableau 2 Extrait guide technique Chambre d agriculture des Pays de Loire Les auxiliaires et les grandes cultures Orme r sistant Tilleul petite feuille Cornouiller sanguin Erable champ tre Orme champ tre Saule marsault et pourpre Noyer commun et hybride Noisetier esp ce tr s fortement attractive Cornouiller esp ce moyennement attractive EJ Cahier technique bio mars 2013 Chrysope sur fleur de phac lie Tilleul esp ce tr s attractive Noyer esp ce peu attractive Les travaux conduits en Picardie L int r t des bandes fleuries sous f veroles de printemps biologiques L int r t de la bande fleurie est de favoriser le d velop pement des auxiliaires sur la parcelle en coh rence avec l arriv e des pucerons En 2012 nous avons test la mise en place de bandes fleuries int gr es dans une parcelle de f verole de printemps biologique Herleville 80 Pour
16. es jours sur une dalle b ton Le semencier souhaite effectuer le s chage lui m me pour viter le risque de surchauffe du grain pr judiciable la germination Rendement 5 q ha net Prix entre 900 et 1000 T soit 450 500 ha de produit brut Tous les producteurs biologiques s accordent souligner que la r colte constitue la phase critique de la culture du sarrasin elle reste d pendante des conditions m t o et donc al atoire Des abeilles en appui pour une plante mellif re Plante allogame le sarrasin argent n cessite une f condation crois e La production de graines d pend en grande partie de l activit pollinisatrice des insectes Ainsi sur la base d un PMG de 20 grammes un rendement de 15 quintaux correspond 7500 grains m soit autant de fleurs Alors que des grains arrivent maturit de nouvelles fleurs se forment L itin raire technique en bref La culture se r sume deux interventions r colte En bonne terre semer plut t clair en cartements larges plantes d velopp es moindre sensibilit la verse Semis tardif fin mai 120 grains m en limon profond 150 grains m 2 en sols argileux ou crayeux soit 25 40 kg ha Profondeur 2cm Vari t La Harpe Agri Obtention repr sente plus de 90 des surfaces de multiplication Fertilisation pas d apport en sols avec apports organiques r guliers exc s d azote n faste Pas de d sherbage m canique pl
17. gra min es sans oublier les crucif res les compos es les hy drophyllac es et les polygonac es Il convient d identifier les principales esp ces adapt es la Picardie r guli res par leur niveau de d veloppement La Directive Nitrates impose sur les zones vuln rables la syst matisation de la couverture des sols en interculture longue Des d rogations sont possibles pour l agriculture biologique en cas de gestion des vivaces ou des grami n es annuelles n cessitant une lutte m canique apr s le 15 septembre Concilier environnement et lutte contre les vivaces peut tre compliqu Il convient de rester pragma tique et de privil gier pour les vivaces le travail du sol En exp rimentation nous observons qu un couvert v g tal homog ne laisse peu de place aux adventices Son effet sur les populations d adventices annuelles est souvent plus int ressant qu une multiplication de passages d outils en fin d t une p riode de lev e r duite pour de nom breuses plantes kg ha de pi ge nitrates Facile implanter et d truire Plante r v latrice de l tat structural En cas de m lange avec d autres couverts le semis est effectuer sur Moutarde une base de 3 kg ha diviser par le nombre de couverts Tenir compte de sa pr cocit floraison pour adapter la date de semis Radis Forte production de biomasse Bonne structuration n cessite une destruction pr coce Plante associer A
18. griculture de l Oise Accompagnement technique des agriculteurs biologiques AGRICULTURES i amp TERRITOIRES de Picardie CHAMBRES D AGRICULTURE PICARDIE Dans le cadre du programme r gional agriculture biologique les Chambres d agriculture de Picardie proposent la mise en place d un accompagnement des agriculteurs biologiques en s appuyant sur un conseiller r f rent sur l levage et un conseiller r f rent sur les cultures Trois formules sont propo s es Abonnement aux communications techniques crites Info bio tous les 15 jours traitant de l actualit bio r gionale Formule Guide pr conisation Compte rendu d essais CONTACT Appel t l phonique Formule COLLECTI F Accompagnement complet Formule Bilan technique et conomique par production et r ponses aux attentes COMPLET ponctuelles dans le suivi des productions 2 visites annuelles L accompagnement compl te les activit s propos es par les Chambres d agriculture l ensemble des agriculteurs d monstrations formations et repr sente un investissement pour lequel le financement repose sur une participation du CASDAR et des Conseils g n raux Cette proposition de service repr sente une formalisation de notre engagement aupr s des agriculteurs biologiques de la r gion dans la continuit des actions conduites lors des conversions Notre expertise au service F MELLON de votre entreprise Responsable professionn
19. in mai de la r colte fin septembre d but octobre Sa floraison est ind termin e la plante continue produire des fleurs alors que les premi res graines sont maturit Son effet all lopathique est reconnu mais mal connu Il permet la culture de contr ler efficacement la concurrence gr ce notamment un d veloppement rapide et de laisser un sol propre Sa sensibilit au gel a deux cons quences principales semis tardif au printemps et destruction facile comme couvert LL Cahier technique bio mars 2013 y PTE ARTE En galette ou comme couvert le sarrasin a des atouts Avec sa longue floraison le sarrasin est appr ci des abeilles Le sarrasin en Picardie premi res exp riences Selon Dominique Deraeve Bayonvillers 80 le sarrasin est int ressant pour sa date de semis tardive qui en fait une culture de remplacement de dernier recours et offre la possibilit de pratiquer plusieurs faux semis tr s utiles au nettoyage en syst me sans labour L exp rience de 2011 sur 1 90 ha est plut t encourageante au niveau de la mise en culture mais la r colte et sa conservation sont am liorer Apr s trois faux semis l Ecodyn et au Raucombi le semis au 25 mai s est fait sur un sol bien nettoy Sur une partie de la parcelle un quatri me passage a t n cessaire d o un semis d cal au 10 juin A 25 kg ha les 125 grains m 2 suffisent largement dans ces limons profonds L cart
20. ir le principal facteur limi tant Apr s plusieurs ann es de recul nous pouvons affirmer qu en mati re de s lection g n tique deux points sont concilier le potentiel laitier et la capacit valoriser tem porairement des fourrages moindre valeur nerg tique La r ponse du concentr connait des limites conomiques Avec un syst me fourrager bas sur l herbe il est parfois tentant d augmenter la quantit de concentr pour r pondre aux besoins des animaux notamment lors d al as climatiques volume insuffisant pi tre qualit Une tude r alis e par la Chambre d agriculture du Nord Pas de Calais met en vidence que jusqu 800 kg de concentr s distribu s par vache laiti re bio la r ponse lai ti re obtenue est conomiquement int ressante Au del de ce seuil l int r t conomique s estompe rapidement cf graphique p 6 Compte tenu du prix des concentr s nerg tiques 350 t la r ponse doit tre au minimum de 0 8 litre de lait produit par kg de concentr distribu Si cette r ponse para t facilement atteignable en d but de plage de distribution avec des animaux en d but de lacta tion elle le sera beaucoup moins pour des stades de lacta tion plus avanc s De m me une proportion trop importante de fourrages grossiers r colt s trop tardivement ou alt r s entrainera des r sultats d cevants Pour m moire l ingestion de 10 kg de foin r colt au 25 juin par t
21. munit 0 Analg sique anti bact rien et viral Tonique et stimulant ut ro tonique stimulant chaleurs Interdit pendant la gestation et muqueuse proche de l oeil 0 Antalgique anti inflammatoire et anti spasmodique s datif puissant d contractant musculaire Bonne action cicatrisante 2 Expectorant antitussif action d congestionnante Action hormone like sexuel male Actions sur B Bact ries V Virus P Parasite Ch Champignons l chelle de notation de 0 pas d action 4 actif Deux exemples test s pour vous Diarrh e aigue pour un veau par jour par voie buccale HE Origan compact 2 gouttes HE Basilic 5 gouttes HE girofle 3 gouttes Huile olive Bio 5 ml Faire le m lange pour le nombre de jours du traitement Pommade de traitement local pour une mammite Mettre 30 g d huile d olive bio dans un bol 5 g de cire d abeille et faire fondre au bain marie Hors du feu tour ni Cahier technique bio mars 2013 ner le m lange et faire refroidir On obtient une p te A ce moment mettre 4 gouttes de tea tree 2 gouttes d origan compact 2 gouttes d eucalyptus citronn 2 gouttes de menthe poivr e Avec ces quantit s vous disposez de quoi r aliser envi ron 4 5 applications L aromath rapie et la phytoth rapie s inscrivent dans un registre de m decine allopathique contrario de l hom opathie que nous vous avons d crite l ann e derni re Christelle RECOPE Chambre d A
22. ntarit des bandes fleuries Les bandes fleuries mellif res sont galement des r ser voirs de biodiversit La phac lie le sainfoin le lotier et la minette sont des esp ces tr s mellif res Il est possible d ajouter en m lange des l gumineuses comme le tr fle violet dur e de vie 2 3 ans d Alexandrie 1 an Incarnat 1 an Au vue de leur dur e de vie il s agira davantage de couverts renouveler annuellement La p riode d implan tation la plus propice est en fin d hiver hors gel La luzerne constitue galement un couvert int ressant et cette fois ci p renne CARABES 1 g n ration par an 20 60 ufs pondus par Pr dation des larves tr s rapide Actif de Mai Septembre SYRPHES 2 5 g n rations par an 500 1000 ufs pondus par femelle 400 700 pucerons consomm s par larve pendant 10 jours Actif de Mai Septembre et des haies Les haies abritent les coccinelles les syrphes chrysopes et bien d autres Pour favoriser les auxiliaires il est es sentiel d implanter des essences locales qui poussent aux alentours Il est pr f rable d viter les r sineux les esp ces invasives et les plantes ornementales Pour une centaine de m tre implanter il est souvent conseill d implanter 5 essences diff rentes Certaines essences accueillent davantage d auxiliaires que d autres comme le montre le tableau ci contre Les syrphes et chrysopes sont accueillis essentiellement par d
23. plus r cents et plus Kg de concentr par Vache cons quents dans les exploita tions les plus performantes Lait Biologique Lait VI et Concentr F 5 gt Es ca 3 En 2011 le prix du lait vendu en lt 400 kg 400 800 kg 800 1200 gt 1200 laiterie permettait de couvrir une Kg conc VL 239 595 985 1676 r mun ration de l ordre de 20 000 LaitvL ES ee Es i i E gr conc par personne affect e unique ares VL t ca La 56 4 ment l atelier lait Ce crit re Quantit de lait produit 242905 246105 305935 413962 tient compte des amortissements de l exploitation et d une r mu taux realisation quota 79 84 89 95 marge 1000 litre quota 259 275 270 241 n ration des capitaux propres immobilis s et des terres en pro pri t Il s agit d une approche comptable 2013 ann e charni re Analyse du co t de production des exploitaitons laiti res f La collecte de lait biologique fran aise connait bio de Picardie actuellement un fort dynamisme impuls e par les Moyenne 1 4 sup rieur nombreuses conversions qui ont suivi La crise lai Co t alimentaire ti re de 2009 Elle progresse ainsi un rythme de 25 SFP concentr s 88 10001 83 10001 435 1000 L 450 1000 L 72 1000 l 54 1000 L 30 par an depuis 2010 Cette forte dynamique permis de limiter les importations et d accompagner le d veloppement de la transformation de produits laitier
24. r dateurs et leur effet sur les ravageurs _ ws et A EE E EE OE EE E E ES _tarves de taupins o d o This o e o ooe e e e Doryphores J o M lig thes l ow odoo d d l ol efficacit potentielle faible efficacit potentielle importante Cahier technique bio mars 2013 Cartes d identit de quelques auxiliaires pr dateurs Le niveau de pr dation varie entre auxiliaire notamment par leur cycle de vie Les syrphes se r v lent tre des pr da teurs de pucerons bien plus efficaces que les coccinelles COCCINELLES 2 g n rations par an 800 ufs pondus par femelle 3000 pucerons consomm s par indi vidu dont 600 pendant le stade larvaire Active de Mai Septembre individu Composition d une bande enherb e Les couverts les plus performants sont base de grami n es comme le dactyle ou la f tuque Le dactyle supporte la s cheresse s av re tr s colonisateur mais peu tol rant l ennoiement La f tuque lev e peut tre implant e sur sol s chant comme humide Evitez le ray grass les es p ces gazonnantes et la fl ole Pour viter la concurrence avec les mauvaises herbes le semis se fait pr f rentiellement en fin d t entre le 15 ao t et le 15 Septembre La dose conseill e pour un m lange f tuque dactyle est de 25 kg ha proportion qui valente L entretien doit se faire en dehors des p riodes de reproduction du gibier Compl me
25. s des parcelles avec endives le risque scl roti nia majeur sur chicor es et endives conduit limiter les couverts de l gumineuses De m me les cultures l gu mi res les crucif res et le tournesol sont exclure car ces cultures entretiennent les parasites de l endive En inter culture longue opter pour des plantes coupure comme la phac lie ou l avoine L allongement des d lais de retour est indispensable pour permettre la culture de l endive et de la pomme de terre ee Cahier technique bio mars 2013 Travail du Fourniture azote et couverture Travail du sol sol trefle blanc Couverts v g taux et non labour Les couverts v g taux offrent comme une alternative possible au travail du sol et r pondent des objectifs de maintien des tats structuraux Pour autant les avantages li s aux couverts reposent sur deux conditions semer t t pour r ussir les couverts et avoir des couverts propres avant leur destruction Le maintien d un travail minimum s impose si l une des deux conditions n est pas r unie Le travail r duit du sol impose d tre r actif et pragmatique m Gilles SALITOT Chambre d Agriculture de l Oise Phyto et aromatherapie en levage bio D EN Cet hiver a permis de r unir un large L public d leveurs des trois d partements de Picardie autour de formations sur l aromath rapie et La phytoth rapie ani m es par F HEITZ v t rinaire au GIE Zone ver
26. s premiers r sul tats d un travail conduit r gionalement vous sont pr sent s Les auxiliaires utiles en agriculture Un auxiliaire entomophage est un tre vivant qui attaque les esp ces nuisibles des cultures pour s alimenter et ou se d velopper Les auxiliaires sont class s en 3 cat gories en fonction de leur mode d action Les plus connus sont les pr dateurs qui consomment les ravageurs les parasito des dont les larves vivent aux d pens du ra vageur Le d veloppement des larves provoque la mort de leur h te les pathog nes champignons et bact ries Les carabes appartiennent aux auxiliaires nomm s polyva lents avec une action sur plusieurs ravageurs Les syrphes les coccinelles et les chrysopes quant eux sont des auxiliaires sp cialis s consommateurs de puce rons principalement La ponte de ces auxiliaires d pend de la pr sence du ravageur Des am nagements propices la ponte sont indispensables pour le d veloppement rapide des auxiliaires et Le contr le des ravageurs Des am nagements favorables aux auxiliaires La bande enherb e repr sente un milieu de vie et de re production pour la coccinelle le syrphe la chrysope et le carabe notamment Les couverts sont d autant plus riches en biodiversit qu ils contribuent la production de liti re v g tale Avant toute implantation il est important de se r f rer l arr t BCAE en vigueur Tableau 1 Les principaux auxiliaires p
27. s sur notre territoire L ann e 2013 sera sans aucun doute une nouvelle Prix du lait vendu ann e charni re pour la fili re laiti re biologique La collecte devrait progressivement se stabiliser en fin d ann e Face une consommation qui volue lente EE e ment les fabrications marquent le pas depuis un an permise par le produit avec pour principale cons quence un d classement 18 015 UMO 20 045 UMO partiel du lait biologique dans la fili re convention nelle E S bastien J ULI AC Ce ph nom ne amorc en 2012 aura in vitable Chambre d agriculture de l Aisne ment des r percutions sur le prix du lait s il s amplifie au cours des prochains mois nn Cahier technique bio mars 2013 Les auxiliaires de culture rendent service la bio comment les favoriser Avec plusieurs centaines d esp ces carabes coc cinelles syrphes recens es en France les zones agricoles sont toutes potentiellement colonisables par les auxiliaires dont on conna t mieux l action r gulatrice sur les ravageurs en culture Pour autant les observations conduites en Picardie avec le r seau Auxi Prod montrent une disparit de richesse en fonction des parcelles agricoles Cultiver les auxiliaires n cessite des raisonnements et des pratiques bien adapt es Quels sont les auxiliaires utiles Quels am nagements sont favorables leur d veloppement Des conseils et Le
28. t des performances techniques dans la constitution du revenu sera plus important ces prochaines ann es Dans ce domaine les leveurs laitiers disposent de marge de manoeuvre comme Le montre le m moire de fin d tudes r alis en 2012 sur la Picardie Les travaux r alis s par Augustin Gu roult stagiaire la Salle Beauvais au cours de l t 2012 d montrent que les exploitations lait bio les plus efficaces d un point de vue conomique sont avant tout les plus productives En effet lorsque les charges alimentaires restent contenues l accroissement du volume de lait livr contribue diluer pour parti les charges de structures hors amortissements et frais financiers Ce gain de productivit offre une reva lorisation du revenu disponible conditions toutefois qu il n engendre pas des investissements suppl mentaires L analyse r v le qu en moyenne pour tre performante une ferme laiti re doit viser des objectifs de 180 000 litres Crit res techniques et conomiques des exploitations laiti res bio picardes Moyenne 1 4 sup rieur Lait par UMO 141 850 153 000 Lait ha SFP BL 4 075 4 405 Lait VL 4 965 4 940 ae 30 1 40 5 21 9 18 0 E 41 5 32 8 R sultat courant PB EBE PB Charges Op PB Charges Struct PB Cahier technique bio mars 2013 ai aae ia a ke x in is E i LT La F par personne affect e la production laiti re et 4 400 l par h
29. te en tant que moyens alternatifs La m decine conventionnelle La phytoth rapie se d finit comme T l utilisation des plantes des fins th rapeutiques Les plantes sont employ es fra ches ou s ches apr s transformation ou extraction L aromath rapie et la gemmoth rapie sont des branches de la phytoth rapie La premi re utilise Les huiles essentielles HE La seconde des extraits de tissus en croissance bourgeons L aromath rapie L utilisation des HE doit respecter un mode op ratoire pr cis Elles sont tr s puissantes et une mauvaise utilisation peut engendrer des probl mes sur les animaux Voici pour m moire ce que doit sp cifier les tiquettes des Huiles Essentielles que vous achetez Esp ce botanique certifi e Race chimique d finie chimiotype ou ch motype Partie distill e Pays d origine et N de lot Cueillette ou culture BIO 100 naturelles et pures Huiles Essentielles comment les utiliser La formule id ale est de m langer 3 Huiles Essentielles 1 HE contre la cause bact rie virus 1 HE contre les sympt mes toux douleur 1 HE pour renforcer l immunit Le bon dosage par jour en totalit pour 1 Bovin adulte 50 gouttes 1 veau 10 gouttes 1 Mouton adulte ou 4 agneaux 10 gouttes On dosera les HE base de ph nols pour moiti de la dose Les admissions se font par 6 voies possibles les princi pales et plus utilis es tant la voie buccale et intra re
30. tre efficace le couvert doit tre implant t t pour attirer les auxiliaires l arriv e des pucerons Contraire ment au semis sur le rang le semis en plein emp che de biner et donc un d sherbage correct sur la bande sem e L association f verole phac lie apporte une diversit pour accueillir les auxiliaires Dans le contexte de l ann e 2012 il ne nous a pas t possible d estimer l action des auxi liaires la pression pucerons tant faible Cela reste pour autant une exp rimentation renouveler L effet du travail du sol sur les carabes AuxiProd 2011 En parall le les observations men es en Picardie de 2009 2011 portaient sur les effets du travail du sol sur les po pulations de carabes Voici les premi res tendances Le travail du sol a un impact n gatif sur l volution des po pulations de carabes En effet Le syst me labour syst ma tique a une abondance plus faible que dans les situations non labour Le labour et les travaux du sol de novembre mars sont d favorables un grand nombre d esp ces sauf pour l es p ce de carabe la plus courante Pterostichus melanarius Appr cier le service rendu par les auxiliaires En 2010 et 2011 deux sites Boigneville 91 et Marcel cave 80 ont fait l objet d une exp rimentation pour com parer l efficacit des auxiliaires rampants et volants sur le contr le d une population de pucerons Sur la figure 1 les auxiliaires volants sont plus effic
31. verts v g taux permettent de pi ger une fraction nouvelle d azote min ralis e vuln rable au lessivage l entr e de l hiver Lors de leur croissance les couverts mobilisent d autres l ments min raux potasse phosphore oligo l ments qui seront restitu s aux cultures suivantes Enfin la dynamique du sol est confort e par les couverts v ritables acc l rateurs de l activit des micro organismes et stabilisateurs de la structure Ces avantages sont mesurables L Outil MERCI M thode d Estimation des Restitutions des Cultures Interm diaires CA Poitou Charentes peut vous y aider Pour cela il suffit de disposer d une mesure de la biomasse des couverts l entr e de l hiver Longtemps sous estim e l implan tation de couverts v g taux repr sente des enjeux environnementaux majeurs En bio Le d veloppement des couverts r pond galement des objectifs importants restitution d azote pour les cultures suivantes et stimulation de l activit biologique des sols Les possibilit s de cou verts sont nombreuses pourtant des r gles simples doivent vous per L outil MERCI Chambre r gionale d agriculture Poitou Charentes E Cahier technique bio mars 2013 Couvrir Les sols ou les travailler Choisir des esp ces adapt es la Picardie Le nombre d esp ces test es en France est consid rable une vingtaine de l gumineuses la moiti environ en
32. voine de printemps Facilit d implantation Effet all lopathique Couvert g lif D veloppement assez rapide Effet coupure dans la rotation La solution privil gi e pour am liorer la performance des couverts Les legumineuses Elles contribuent un double r le pi geage de l azote et restitution pour la culture suivante Vesce commune 40 Implantation assez longue semis avant le 10 ao t Se d truit facilement m caniquement Tr fle incarnat Bisannuel Sem en t il se maintient en hiver Tr fle violet 20 Semis sous couvert au printemps Peut tre valoris en fourrage produc tion de MS lev e Tr fle blanc 4 Adapt au semis sous couvert de c r ales forte aptitude recoloniser le sol apr s moisson par les stolons Elles offrent un compromis entre couverture du sol et fourniture d azote Les associations pour la culture suivante Le nombre de plantes associ s d termine la qualit des m langes et leur homog n i t Avoine vesce phac lie 20 15 4 M lange qulibir entre 3 esp ces dont une l gumineuse qui enrichit le couvert en azote Implantation d but ao t Moutarde tr fle incarnat 3 10 La moutarde occupe le sol et laisse le tr fle incarnat poursuivre sa croissance en hiver Dose de semis tenant compte de la proportion souhait e de chaque esp ce dans le m lange la somme doit tre sgae lt 100 peut int grer les semences produites avoine p CT sur la f
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