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1. REMIS PLUS TARD pas simplement dire la vaudoise qu elle est encore mal lev e mal d grossie et qu elle va se tasser Ces revendications irr alistes sont s rement immatures mais elles di sent aussi quelque chose de tr s important la pesanteur de la soci t dont les institutions sont videmment solides stables On en revient au paradoxe la soci t et la civilisation sans lesquelles il n y aurait pas de plaisir puisque m me solitaire celui ci est toujours li une alt rit sont aussi frustrantes elles construi sent l id e de la libert mais aussi les obstacles cette libert Le principe de r alit impose que le plaisir soit report remis plus tard ou au moins qu il ne soit que momentan Dans l impatience des mouvements de jeunes s exprime au del de re vendications ponctuelles une sorte d nergie de vitalit utopique celle ci se manifeste aussi dans les f tes les carnavals o elle est la fois exprim e et d pens e au sens de Bataille Elle d signe sans l at teindre cet id al exprim par la for mule jouissez sans entraves Cours public 2001 Le plaisir Les conf rences d bats auront lieu l Universit de Lausanne Dorigny l auditoire 263 du BFSHI les mercredis 10 17 24 et 31 janvier 7 f vrier 18h 15 Le programe d finitif sera dispo nible d but d cembre Il peut tre demand au Service de pres
2. EOSO Fak JERRY SEUCHHELMER sJ D ae a z i AA i K F a KS ae Yi a 4 E H j AE NZ 4 3 ga 16 S vicini Et l enseignant l Universit de Lausanne de rapporter da yee A a Te SP LM RIN a RSS EM RER A DS r EN tt le t moignage du moine Raoul le Glabre principal historien ARMAGEDDON SZA ASS NG ena NN gnag princip de l an Mil qui atteste Il ne manqua pas d hommes ing m O tw Fetes Dt MICHAEL BAY n Li CR on pe nieux et d esprits p n trants pour annoncer des ph nom nes Eok consid rables a l approche du mill naire de la Passion du gt T Er Ek ml a P i Seigneur Les fausses peurs de l an Mil Mais les peurs reprennent de plus Un t moignage corrobor par les Annales de saint Agil de Rebais pr s de Meaux en France qui crit Mille ann e belle avec l approche de l an Mil Du TES NET UE s taient coul es depuis la Passion du Seigneur et l an m me moins si l on en croit l historien fran L homme est une apocalypse de la fin du mill naire comme le jour de la Crucifixion tait ais Jules Michelet qui invente ce mythe au cours du XIX si cle et qui gagne vite des sympathisants sa cause Il s agit pourtant d une exag ration manifeste selon les historiens actuels dont Agostino Paravicini qui admet cependant que certains t moignages du reste rares parlent de peurs et d angoisses l approche de l an Mil C est notamment le cas de ce pr c
3. Proph tie apocalyptique funestes cons quences C roire que la fin des temps est arri _ v e s en r jouir et se tromper peut avoir des cons quences graves allant jusqu la mise mort et les pers cu tions durant plusieurs si cles Voil la triste exp rience qu ont probablement v cue les chr tiens qui habitaient en ville de Rome sous le r gne de N ron en 64 de notre re au moment o clate le grand incendie C est du moins le sc nario original labor par le professeur d histoire ancienne Adalberto Giovan nini durant un s minaire donn l Uni versit de Lausanne Les chr tiens de Rome taient persuad s qu ils vivraient eux m mes le retour du Fils de l Homme Ils ou du moins une par tie d entre eux ont d croire que l incendie tait le signe attendu que l heure tait enfin venue Les cir constances 1l est vrai les incitaient privil gier cette hypoth se Quand les toiles tombent du ciel Lorsque l incendie clate une nuit noire s abat sur la ville dans un vacarme assourdissant et des flamm ches en jaillissent emport es par le vent avant de retomber comme une pluie d tin celles Si cette sc ne n est racont e par aucune source antique elle peut tre facilement reconstitu e d apr s les r cits d autres grands incendies comme ceux de Londres en 1666 de Hambourg en 1842 de Chicago en 1871 et de Tokyo en 1923 estime Adalberto Giovannini concordants de
4. d o chr tiens datent de 150 av J C et qu ils ont eux m mes t influenc s par des mythes perses bien ant rieurs Des proph ties catastrophistes qui an non aient d j le combat des bons et des m chants des anges et des d mons un r gne de 1000 ans l intervention d un h ros salvateur et le remplacement de ce monde imparfait et corrompu par la splendeur du r gne de Dieu la suite d une catastrophe sans gale 2500 rendez vous manqu s Voil donc bien 2500 ans qu une humanit inqui te l ve le regard vers les cieux en qu te de signes avant cou reurs de la fin des temps Pour autant de rendez vous manqu s avec la Grande Prostitu e les deux B tes et les quatre Cavaliers de l Apocalypse Ce qui ne dissuade pas ces cr atures de revenir hanter nos imaginaires sous des formes sans cesse renouvel es allant des atten tats de la secte japonaise Aoum aux sui cides collectifs du Temple solaire en passant par la s rie TV Millennium A croire que ce mythe d veloppe une nouvelle t te d s qu on lui en a coup une Un constat qui ne risque pas d tre d menti dans les semaines venir tant l entr e d finitive dans le XXI si cle et le 3 mill naire lire l encadr ci contre sont de nature raviver les craintes et les esp rances apocalyp tiques Double Millenium oblige L an 2000 4698 5761 ou 1421 Il faut bien comprendre que l an 2000 s inscrit dans l histoire du calen dri
5. de l Universit de Lausanne Rapport annu Maia Zaiko Sciences conf rence Meta bolic Networking in Plants 22 25 avril lowa State University 1335 Publications de l UNIL Elena Alfani Lettres th se Le pitture murali della capella di San Martino a Caru go tra icinografia e storia 3 000 Giovanni Armando Sciences th se Intraconti nental alkaline magmatism geology petrogra phy and geochemistry Atlas Marocco 3 000 Prof Claude Calame Lettres Masks of Authority Fiction and Pragmatis in Greek Poetics 3 000 Pierre Dezes Lettres Tectonic and meta morphic evolution of the central Hima layan domain in southeast Zanskar Kash mir India 3 000 Olivier Dubuis Lettres Le faux monnaya ge dans le Pays de Vaud 1715 1750 Crime et repression 3 000 Jean Christophe Graz SSP th se Aux sour ces de l OMC La Charte de la Havane 1941 1950 3 000 Bernadette Gross Lettres Toponymie autour de l Abbaye du Haut Cr t Lieux dits des Tavernes et des Thioleyres 3 000 Prof S bastien Guex Lettres Suisse et Espagne 1936 1946 De la querre civile a l imm diat apr s 2e Guerre Mondiale actes d un colloque tenu l UNIL 2 000 Prof Doris Jakubec Lettres Correspon dance de Ren Auberjonois et Gustave Roud 1922 1954 10 000 Prof Jean Daniel Kaestli Th ologie actes du colloque international sur la litt rature apocryphe en langue arm ni
6. sibilit au corps des mouches viennent pondre leurs ufs d abord dans les ori fices naturels ensuite partout Autre ment dit le jour de la ponte d termine le moment du d c s avec une marge d erreur de 24 heures s autorise le sp cialiste Un jeu d enfant ce qu il semble Oui sauf que il faut d abord identifier l esp ce pour d terminer la dur e de son cycle de ponte lequel p lf ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 L UNIL M NE AUSSI L ENQUETE L inspecteur Claude Wyss de l Iden tit judiciaire a d velopp depuis 1993 une collaboration active avec l IZEA Institut de zoologie et d co logie animale avec l IUML Institut universitaire de m decine l gale et avec l IPSC Institut de police scien tifique et de criminologie de l Uni versit de Lausanne o il officie comme expert et donne occasion nellement des cours d entomologie forensique Claude Wyss et Daniel Cherix ont enfin cosign l article Behavior of Calliphora vicina under extreme conditions paru dans le Journal of Insect Behavior vol 12 N 5 1999 P B Claude Wyss L inspecteur pour qui les insectes sont des indices varie en fonction de la temp rature du degr d humidit et des diverses varia tions microclimatiques Retranchez les heures de pluie ajoutez les claircies retenez que les insectes ne pondent pas la nuit ni au dessous d une certaine temp rature g n ralement 12 C alors
7. 3 f vrier ALLEZ SAVOIA N 18 Octosre 2000 2 Rapport entre langue et culture en didactique des langues M Rispail Grenoble 3 9 et 10 mars 3 Enseigner Apprendre couter lire M Pouliot ELCF UniGE 750 fr par module 400 fr par mini module Les modules 2 et 4 et mini module 1 auront lieu Lau sanne les autres Geneve Certificat de formation continue en gestion culturelle Prof Bernard Catry Ecole des HEC Universit de Lausanne Prof Eric Eigenmann Facult des Lettres Universit de Geneve Prof Jean Yves Pidoux Faculte des SSP UNIL en collaboration avec l association ARTOS 2 session 6 novembre 3 ses sion d s janvier 2002 Certificat de formation continue en management et technologie des syst mes d information Interactive Matis Prof Michel L onard Universit de Gen ve et Prof Yves Pigneur INFORGE Ecole des HEC UNIL Nouvelle session d s mars 2001 Cours complet 9 900 fr 2 100 fr par module Certificat de formation continue en marketing 6 modules de 26 heures du 22 septembre 2000 au 28 avril 2001 Prof Ghislaine Cestre Ecole des HEC UNIL et Prof Jean Emile Denis HEC UniGE 1 500 fr par module continue Pr vention dans la petite enfance bD 7 ay iy me L i j Petite enfance et pr vention es premieres an n es de la vie d un nfant sont essen tielles pour son d ve l
8. Selon un texte cit par un auteur de 1940 les crottes de bou quetin ramass es le 17 jour de la lune taient d clar es efficaces contre les douleurs dues aux sciatiques Il suffi sait de les appliquer sur les parties du corps touch es par la maladie Bien que la libellule ne poss de pas de dard on croyait sa piq re dange reuse pour l homme voire mortelle Est ce par analogie physique avec les gu pes ou les abeilles se demande Alexandre Scheurer Toujours est il que longtemps la perspective d tre piqu a t tr s inqui tante pour l homme Alexandra Scheurer l hiver tait r put e pour lutter contre les rhumatismes J ai eu l occasion de voir une chouet te clou e sur une porte de cabane assure l historien C tait dans les ann es 80 et dans le canton de Vaud S A Alexandre Scheurer Emm aaa ALLEZ SAVOIA N 18 Ocrosre 2000 4 9 4 8 ALLEZ savoir N 18 Ocrosre 2000 wv Cue A Ge k LA j i5 Jean Yves Pidoux professeur assistant en sociologie la Facult des SSP Le plaisir e cours public de L Universit de Lausanne de l ann e prochaine janvier et f vrier 2001 aura pour th me le plaisir Son coordinateur sera Jean Yves Pidoux professeur assistant en sociologie la Facult des SSP Interview Allez savoir Une partie de vos recherches portent sur la sociologie de la culture en Suisse votre avis le plaisir fait il parti
9. craint les pressions La r ponse fuse non Paradoxalement remarque Ro nald L vy il n est pas certain que l exis tence d un vaccin branle l industrie du tabac aussi radicalement qu on puisse le penser Aux Etats Unis l apparition d un traitement pourrait m me des serrer l tau de la justice Aucun fumeur ne pourra plus accuser les ciga rettiers de l avoir maintenu captif par la d pendance De l penser que les grands du tabac devraient tre les pre miers financer ces travaux nous nageons en pleine utopie Autre incon nue le comportement des Jeunes fumeurs Rien ne dit qu ils se pr cipi Joe Chemo en mauvaise posture teront sur le vaccin On pourrait m me imaginer qu ils fument plus encore sachant que leur d pendance s arr tera le jour o ils le d sireront Deux concurrents fourbissent leurs armes Pour le moment les chercheurs n ont pas vraiment le temps d exami ner toutes les cons quences possibles www adbusters org Gaumont z Buena Vista International de leurs travaux Ils doivent faire vite le plus vite possible avec les fonds dis ponibles C est qu ils ne sont pas seuls dans la course au vaccin Nous avons en tout cas deux concurrents qui tra vaillent aussi sur des vaccins antinico tiniques Cantalab en Grande Breta gne et Immulogic aux Etats Unis dit Ronald L vy Eux par contre sont assez massivement encourag s et financi rement soutenus par les pou voirs
10. les dieux qu il v n re sont ceux de la montagne Mais l origine un cette pop e int gre le r cit boud dhique aux traditions orales Impos sible de dire de quand elle date Ce qui est certain c est qu au VII si cle lors que le bouddhisme est introduit au Tibet par l interm diaire de l une des deux pouses du grand roi Songtsen Gampo comme le rapporte la tradi tion il entre en conflit avec les rites des dieux du sol dont ceux pratiqu s dans le b n lire p 26 Manuscrit tib tain illustr du XIE si cle originaire du Tibet de l Ouest Vv AN een 1e Dre Lonel res LETTRE RSA RARES NOL Dal Daaa ETAT Los Angeles sites Museum i et me PT a i r i EES Ki aa Ta aia i Ey el Se Sept ans au Tibet Tristar Pictures ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 23 www arttoday com La toujours spectaculaire Tibet le sourire des po tes occup s CIVILISATION que selon le m me auteur les membres de mouvements de r sistance aient port le costume des anciens rois la fin des ann es soixante Parce qu tre Tib tain c est tre habitant d un royaume jadis gouvern par de puis sants monarques Voyageurs infatigables Etre Tib tain c est aussi parcourir cette terre immense pour se rendre dans les sites sacr s Voyageurs infati gables depuis toujours les Tib tains marchent des jours durant pour accomplir des p leri
11. par exemple la patte avant droite pour un ours dont la chair se man geait Certains pour augmenter leurs F Gustave Dor XIX s La fiction ressemble parfois la r alit comme dans cette sc ne de The Edge nos anc tres attaquaient les ours avec des armes rudimentaires comme des pieux ou des fourches revenus font aussi la tourn e des vil lages en montrant la d pouille de l ani mal dans l espoir que la population leur versera quelque don en nature Des armes rudimentaires Si les sources sont peu pr cises sur l identit des chasseurs paysans du cru commer ants ambulants artisans Alexandre Scheurer a tout de m me r ussi en voire fonctionnaires savoir un peu plus sur les modalit s de la chasse Les armes sont parfois rudi mentaires pieux fourches ou outils divers pour des attaques qui ressem blent un corps corps Le pi geage a galement t utilis tr s t t que ce soit pour les ours ou pour les loups pr cise Alexandre Scheurer On trouve videmment des fosses parfois agr ment es de techniques plus subtiles Un exemple si le pr dateur touche un app t il met en branle un m canisme et se retrouve assomm par une pierre Les classiques pi ges m choires qui se referment sur une patte de l ani mal sont galement utilis s depuis des si cles Plus tard se sont g n ralis s l empoisonnement Suivant les ordres de sa noble Seigneurie
12. semaines une dizaine de vaches dans la r gion de Bi re Dans le Jura vau dois ce sont cinq bovid s par nuit qui sont agress s par les plantigrades A Nyon en 1838 des loups ont enlev quatre veaux et deux porcs Les agriculteurs ont donc des rai sons d en vouloir ces animaux m me si certains dommages leur sont attri bu s tort alors qu ils sont le fait de chiens Mal tenus la nuit par leur ma tre ou vivant en meutes ils s atta quent notamment aux moutons comme cela arrive encore fr quem ment aujourd hui avec les m mes erreurs d attribution Pas d indemnisation pas de statistique Les m faits r alis s par ces diff rents pr dateurs sont toutefois difficiles recenser pr cis ment Comme les paysans l s s par ces animaux n taient pas indemnis s il n existe aucune sta tistique sourit l historien lausan nois Mais l on peut n anmoins valuer les cons quences pour les leveurs Ce n est pas d aujourd hui que le loup s int resse aux moutons Mais sa t che est consid rablement facilit e demi g nisse une vache la moiti d un veau une demi truie et la moiti de ses depuis que les troupeaux ne sont plus prot g s par des chiens deux petits deux ch vres et une poule Qu un loup passe par l et tue deux b tes et c est la catastrophe Vv L homme et les pr dateurs sont encore concurrents dans la chasse au gibier En Valais et dans d autres r gions alpines et
13. tout enti re Propos recueillis par Axel Broguet Le passage aux nergies renouvelables et l efficacit nerg tique indispensables la survie de la civilisation technique derni res s ances du cycle de 6 conf rences entam le 20 septembre 18 octobre Technique nerg tique l effica cit nerg tique bureautique et informatique biens de consom mation quels transports pour quelle mobilit 25 octobre Aspects socio conomiques les consequences du choix Visite de l installation photovol taique de la Pontaise de la chauf ferie au bois de la Bl cherette de l usine de Pierre de Plan Andr Rosselet Institut de g o physique ing nieurs et ensei gnants 200 fr par session 100 fr pour les membres des associations par tenaires Comptabilit dans les organismes sans but lucratif 24 octobre 7 14 21 et 28 novembre Approche g n rale de la comp tabilit Cours suivant Gestion fi nanci re et budg taire dans les organismes sans but lucratif printemps 2001 Roger Blanc charg d ensei j gnement Universit de Gen ve 680 fr documentation comprise fj a ormatton conttniue wk ged ee Promouvoir la clart comptable l est bien r volu le temps o les associations fon dations et autres institutions sans but lucratif d pensaient l argent r colt sans rendre compte de son utilisation La bonne volont ne suffit p
14. Baillivale qui ordonne de mettre en uvre tous les moyens pour d truire les loups on a trouv qu il convenoit de faire faire des sossissons empoisonn s pour estre remis aux Communes et le fusil peu efficace dans ses d buts Un cercle vicieux Chasseurs pas toujours enthou siastes la perspective de chasser des b tes dangereuses techniques de chasse moins sophistiqu es qu aujour d hui comment nos anc tres se sont ils d barrass s de ces pr dateurs alors qu en l an 2000 un professionnel arm d un fusil lunette peut tre ridiculis durant des mois par un loup De nom breux facteurs expliquent cette dispa rition r pond Alexandre Scheurer On peut citer l intensit de la chasse qui leur est faite durant des si cles l am lioration des armes feu ou simple ment le d veloppement d mogra phique que conna t le Valais au XIX ALLEZ SAVOIR N 18 Ocroure 2000 iThe Edges 20 th Fox si cle Il implique une emprise crois sante sur les territoires de ces animaux ainsi qu une plus grande concurrence avec l homme pour la chasse du gibier Plus globalement il faut parler d un v ritable cercle vicieux dont la seule issue tait la disparition compl te de ces pr dateurs r sultat quasiment atteint vers 1870 En puisant dans le gibier bouque tins cerfs chevreuils chamois comme dans un garde manger l homme a en effet priv les carnassiers d une partie importante de le
15. cle et m me au del La deu xi me caract ristique concerne l orga nisation du commerce et du trafic de la contrebande je ne pense pas que dans le triangle d or s vissent des orga nisations du type cartel en Colombie Il y a probablement une multiplicit d organisations de type mafieux de gangs qui se partagent le march mais elles ne sont pas de type monopolis tique Cela s explique historiquement et culturellement dans la mesure o existe une tradition du crime et des soci t s secr tes qui fait que ce type de regroupements n est pas fr quent Le march des stup fiants est contr l en partie par des organisations chinoises des Chinois tablis en Tha lande mais galement par des gangs tha landais Y a t il beaucoup de fonctionnaires corrompus C est variable selon les pays C est de notori t publique qu une partie du monde politique est plus ou moins im pliqu e dans des affaires criminelles 3e M Chuard En Tha lande il est r guli rement fait tat qu un membre d une organisation criminelle est un ancien policier ou un policier actif Comment un chercheur que s int resse aux drogues travaille t il sur le terrain Il y a deux aspects assez diff rents Pour ce qui est de la production il est possible d aller dans les villages voir les cultivateurs des pavots d opium m me si les r ticences et la tension sont gran des de r unir des statistiques et d ob tenir des renseignement
16. contrairement l image une peu caricaturale que l on se fait du Moyen Age les paysans ont eu tr s t t le droit de chas ser sur les terres de leurs sei gneurs Avec bien s r quelques restrictions et l obligation de remettre au suzerain ou son repr sen tant les parties p 44 M Pracht aLa r conciliations Mis en rapport avec les biens modestes des paysans les dom 5 mages sont souvent consid fer rables explique Alexandre Gas Scheurer Une famille selon un exemple de A D 1715 poss de une ey J peg i Mn aussi de fa on moins spectaculaire nombre de moutons ou de ch vres Ces Attaques Martigny 7 oe a derniers sont galement victimes du En 1744 dans la r gion de Mar tigny il n est plus possible de laisser lee L amp b a n a a i re lynx et m me notamment entre ao t et octobre lorsqu il accumule des grais ses en vue de l hibernation de l ours Mais le plantigrade diversifie les plai les chevaux aux p turages tant les at taques sont nombreuses explique ALLEZ savoi N 18 Octosre 2000 43 4 2 ALLEz savoia N 18 Octosre 2000 Comment la Suisse a chass les grands pr dateurs durant des si cles RE OC les plus nobles de l animal par exemple la t te et les pattes de l ours l paule ou les cornes du bouquetin L homme le loup le lynx et l ours se retrouvent ainsi sur le m me te
17. cule pour l identifica tion de la forme polygyne chez les fourmis de feu 14 880 Jos Luis Magallanes SSP Trafic de dro gues terrorisme int gration sociale et nou velles formes d organisation fin de th se 12 600 Prof Jean Marie Matthieu M decine appli cation de la Green fluorescent protein a l tude du transport intracellulaire de PO sauvage et de plusieurs formes tronqu es 10 000 Matteo Pedroni Lettres tude de l uvre de V Riccardo di Lantosca s jour Milan 1 000 Prof Andr Petitat SSP Approche interac tionniste des contes frais de recherches G ttingen 1 553 Fran ois Porchet M decine recherche sur la validation des crit res d ad quation pour l indication op ratoire des hernies discales lombaires 10 000 Prof Claude Reichler Lettres Biblioweb ACVS mise sur Internet de la bibliogra phie courante d s 1950 des tudes sur le voyage en Suisse sur le site de l Association culturelle pour le voyage en Suisse 8 000 Birahim Seck SSP s jour de recherche Stanford dans le cadre du travail de th se sur la morbidit et le mortalit maternelle p rinatale 8 000 Daniel Teta M decine Adipocytes and Leptin Production in peritoneal Diyalysis recherche fondamentale et clinique 2e partie de s jour de 2 ans Leicester 10 000 Hendrik Tevaearai M decine Gene therapy and heart failure Effect of B Andrenergic receptor transfer on r
18. de microbiologie Chicago 1 000 Pierre Yves Chatton M decine congr s Microscopy and microanalysis 99 Port land USA ao t 1999 1 800 Marie Pierre Gulli Sciences Keystone Sym posium The functions of small GTPases Santa Fe USA mars 1999 2 500 Philippe Kaenel Lettres Comit international d histoire de l art Sao Paulo sept 99 690 Stephan Kellenberger M decine 43e con gr s annuel de la Biophysical Society a Baltimore USA en f vrier 1999 1 500 Sabine Le Gurun M decine congr s inter national Gap Junction conference Gwatt Suisse 800 Pierre Marquet M decine congr s Microsco py and Millennium Portland USA 2 500 Jes Soe Pedersen Sciences Xille Internatio nal Congress for the study of Social insects Adelaide Australie janvier 1999 2 000 Katrin Peter Sciences Fourth European Conference on Experimental AIDS Research Tampere Finland juin 1999 1 200 Yok Ai Que M decine congr s annuel de la Soci t am ricaine de microbiologie Chicago 1 000 Ekaterina Salimova Sciences conf rence scientifique The Cell Biology of Cell Divi sion Vienne mai 1999 800 Fran ois Vallotton Lettres colloque De la vieille Europe aux Nouveaux mondes les mutations du livre Universit de Sherbrooke mai 2000 1 000 Gr goire Vuagniaux Sciences congr s de l American Society of nephrology 1 8 novembre Miami 1 300 Fondation du 450
19. de pr dateurs Jamais sans son bocal Le mat riel entomologique est alors install dans des bocaux qui ne quit tent plus leur propri taire Quand je pars en week end je les prends avec moi pour ne pas rater le moment des mergences I est en effet d termi nant l identification partir des ufs tant encore au stade embryonnaire il faut attendre l apparition du dipt re L impressionnante collection de mouches n crophages appartenant Claude Wye ALLEZ SAVOIA N 18 OCTOBRE 2000 pour proc der au fichage Une pr pa ration minutieuse qui tient presque du rituel gaz au CO2 l insecte est tu dans de l thyle ac tate et enfin cruci fi d un grand coup d pingle dans le thorax Reste que l nigme n est pas encore r solue Certaines esp ces comme les Lucilia sont tellement semblables qu il faut encore leur arracher l arri re train les organes g nitaux tant les seuls moyens de les distinguer Bref un tra vail de patience sept dix minutes par insecte de lente observation et de classement qui se solde parfois par des cris de joie quand il met la main sur de nouvelles esp ces jusque la inconnues au r pertoire de la faune suisse comme WNeoleria ruficauda Heleomyzidae et Nemopoda spetsert Sepsidae Ces mouches ont t iden tifi es par Bernhard Merz entomolo giste l Universit de Gen ve Pas le droit l erreur Une fois l insecte ident
20. h roine Cette poli tique jouit par ailleurs d une certaine l gitimit preuve en est le r sultat de trois votations populaires de la fin des ann es quatre vingt dix le rejet massif des initiatives populaires Jeunesse sans drogue et DroLeg ainsi que l ac ceptation du r f rendum sur la pro ort annuel 1999 longation de la prescription m dicale d h roine Si la voie helv tique en mati re de politique de la drogue re oit aujourd hui aussi bien l aval des scientifiques des milieux politiques que des citoyens il n en a pas toujours t ainsi bien au contraire Avec Politique de la drogue dans les villes suisses entre ordre et sant ed L Harmattan 2000 Daniel Kubler analyse en profondeur 1 les m canismes qui ont conduit une telle politique I tudie en particu lier les luttes li es la mise en uvre des services de r duction des risques pour les consommateurs de drogue dans huit villes suisses Il d montre que les conflits sont la fois li s la question de la place Cet ouvrage est une version abr g e et remani e de la th se de doctorat de Daniel K bler soutenue la Facult des SSP de l Universit de Lau sanne en 1998 sous la direction de Yannis Papadopoulos anttogay com des toxicomanes dans la ville mais aussi deux mod les politiques profond ment diff rents d un c t celui de l abstinence et de la prohibition de l autr
21. jamais mis les pieds Qu y a t il d couvrir au del des lamas en m di tation du y ti des caravanes de yacks et des cimes inaccessibles L histoire passionnante d une civilisation et d une culture que cinquante ans d oc cupation n ont pas r ussi effacer Une histoire qui nous est notamment rapport e par des crits plusieurs fois centenaires dont Cristina Scherrer Schaub la titulaire de la chaire d Etudes tib taines et bouddhiques la Facult des lettres de l Universit de Lausanne est une famili re Elle a ainsi visit les monast res du Tibet central et pass des mois dans des monast res du Spiti et du Kinnaur tudier d anciens manuscrits d autant plus pr cieux qu ils sont soit des ori ginaux soit des traductions dont les versions sanskrites sont perdues Fils d un singe et d une d mone Il faut imaginer des artistes itin rants des m decins des forgerons Cristina Scherrer Schaub titulaire de la chaire d Etudes tib taines et bouddbiques la Facult des lettres de l Universit de Lausanne Kunduns Touchstone Pictures des asc tes des jongleurs et des bardes en voyage Et puis des hommes v tus la chinoise des musi ciens habill s l indienne des soldats qui portent des cuirasses et des coif fures de toutes sortes rapporte un manuscrit du IX si cle Il ne s agit pas de brouiller la vision d une beaut incomparable Ni de refuser l attrait irr si
22. les r aliser Une fois les substances pr par es c est l Institut de biochimie Epalinges qui prend le relais Jacques Mau l est neutraliser lintrus les anticorps Pendant un certain temps apr s l infection un d lai qui peut parfois Durer toute une vie l organisme continue produire les anticorps dita sp cifiques Il est ainsi immunis contre la maladie puisque le moindre germe qui pointeratt son nez serait imm diatement neutralis Le principe de la vaccination tire parti de cette facult naturelle ALLEZ SAVOIA N 18 Octosre 2000 aVVoterworlds charg de superviser les tests effectu s chez la souris pour valuer la capacit de ces mol cules provoquer la pro duction d anticorps antinicotine Des tests sur l homme dans 12 18 mois Combien de temps leur faudra t il Dans des conditions mat rielles id ales affirme Ronald L vy les pre Il consiste pr senter au syst me D wn obeta FP inoffensif et proche du germe ou du virus contre lequel on d sire lutter Par exemple la souche affaiblie un microbe ou l enveloppe d un virus d barrass e de son principe actif La cr ation d anticorps peut ainsi se d rouler sans risque d infection de mani re pr ventives 39 Un vaccin pour tuer l envie de fumer D finitivement La mode du d tournement de pubs procigarettes a atteint la Russte miers tests chez l homme pourraient commencer d ici douze dix huit mo
23. leurs marchandises ils sont naturellement r ticents toute inter vention ext rieure La violence dt e i omntp SEN fe Il y a de la violence mais l encore il faut distinguer entre les zones de production o le probl me est g opo litique et les r seaux de commerciali sation o le degr de violence est moins important Dans les zones de production il y a des conflits perma Pavots d opium cultiv s au nord ouest du Laos mars 2000 A nents Il est tr s difficile de faire la dis tinction entre les facteurs d ordre poli tique conomique ethnique et les rivalit s commerciales pour le contr le du march de la drogue Les pro bl mes sont intimement li s a F Comment vous pr sentez vous aupr s des gens Exp rience faite je ne me pr sente plus comme quelqu un qui travaille sur ce type de sujet Cela cr e tout de suite une r action de rejet ou de m fiance Au premier contact je dis chercher un guide et un traducteur pour aller visi ter les villages de minorit s ethniques Je s lectionne tout simplement celles qui produisent des pavots d opium Une fois que l on est dans le village je pose des questions plus pr cises sur les activit s conomiques de la r gion J apporte mon int r t sur le sujet et l je me pr sente comme un chercheur Je ne sais pas si la population tient v ri tablement a saisir les motivations de la ALLEZ SAVOIA N 16 Octosre 2000 Ami
24. point un vaccin antitabac Principal obsta cle pour mener ce projet bonne fin le financement ALLEZ SAVOIA N 18 Ocroure 2000 Sur Internet la guerre antitabac d incarne en Joe Chemo ci dessous une figure qui parodie les campagnes publicitaires de Camel et de son ic ne promotionnelle le chameau Joe Camel D ans le secret de leurs labora toires des scientifiques de l Uni versit de Lausanne UNIL partici pent une recherche qui pourrait bien d clencher une v ritable r volution dans l industrie de la cigarette Ils col laborent en effet avec une entreprise priv e pour mettre au point un vaccin contre la nicotine Certes leurs travaux n ont pas encore abouti Certes dans le domaine de la recherche il n y a pas de certitude avant que l objectif ne soit atteint Mais les essais sur la souris sont d j prometteurs tel point que les ini tiateurs du projet osent presque par ler du vaccin au futur plut t qu au conditionnel Mais qu entend on au juste par vaccin La nicotine n est pas l agent d une maladie mais une sub ALLEZ SAVOIR N 98 Ocroure 2000 www adbusters org stance qui provoque l accoutumance Quel genre de gu rison pourrait apporter le vaccin sur lequel tra vaillent les chercheurs Il ne provo quera pas le d go t des amateurs de volutes Il ne les rendra pas non plus malades la moindre bouff e les vac cin s pourront tirer tant qu ils vou dront
25. publics Quoi qu il en soit personne n a encore commercialis de vaccin En attendant cette aide encore hypoth tique les fumeurs auront int r t s ils veulent assister son av nement en position verticale ne compter que sur leur propre volont pour se d faire de leur d pendance Jean Luc Vonnez Autre coup port l industrie de la cigarette le film R v lations d taille les mensonges des fabricants A Pour qu oi petite explique Jacques Mau l _L astuce immunitaire Ce dernier d clenche neutraliser des mol cules de nicotine d j connue En accrochant le corps tol re t il Elle passe travers led mailles a alors la fabrication d anticorps isol es Tout le secret du proc d de petites mol cules sur le stoxoide la nicotine Ou syst me immunitaire C est 3i Pour r aliser le vaccin antinicotine Mais comme la surface de notre r side dans la structure de la grosse du t tanos le composant principal d ailleurs heureux que les Ai les chercheurs ont imagin un ch taigne ne pr sente que des mol cule porte nicotine du vaccin antit tanique on La question n est pas aussi m canismes de d fense du corps subterfuge consistant construire mol cules de nicotine cest contre C est ce substrat gue Manfred avait d j remargu une excellente anodine qu il y para t En ffe ab ne r agissent pas des intrus de _ une mol cule assez grosse dont la cette substa
26. survivants Replac e dans son contexte romain cette atmosph re assombrie a tout pour induire les chr tiens en erreur Ils attendent une heure proche o le soleil s obscurcira la lune perdra de son clat les toiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront bran l es Matthieu 24 29 L incendie d une grande ville pr sente assez exac tement ces caract ristiques Les chr tiens ont d se conduire en cons quence poursuit Adalberto Gio vannini D s lors leur r action n a pu tre que joyeuse une expression spon tan e de leur foi et de leur esp rance enfin r alis es Ils se seront exprim s METRRSRIRNTENANIER L incendie de Rome tel qu il eat reconstitu dans le film Quo vadia ne correspond pad aux t moignages des historiens romatnd ALLEZ SAVOIA N 18 Octosre 2000 Cr Se ee oe lt i Selon le professeur A Giovannini l incendie ONTAKO TAA TINGE Hi r ici 5 F ge TOM OMA ceranar ee P Le a T p t aeh a Og de Rome a plut t ressembl a 7 Fr F F peta mee Ot VG 14 f a cette image m di vale et biblique de UApocalypse une ville menac e de destruction et des toiles qui tombent d un ciel noir Pour le malheur des chr tiens 7 perd at ai at EE T ee i l a4 ar M TT Po HE hs oh Arion 875 1880 LE a NN par des chants et des pri res en co
27. t r tablis en Inde et au N pal On trouve aux Etats Unis et en Europe des ma tres b n et les fid les occidentaux sont nombreux Le dalai lama lui m me crit que le b n est la plus ancienne tradition spi rituelle du Tibet et comme source indi g ne de culture tib taine il a jou un r le significatif en fa onnant l identit unique du Tibet Si l ext rieur du pays les ma tres insistent sur leur appartenance telle ou telle cole au Tibet o les Chi nois essayent de jouer les unes contre les autres comme l ont fait tous les envahisseurs on est d abord Tib tains Cest en tout cas ce qu assure l actuel directeur de recherche au Centre national de recherche scienti fique CNRS Samten G Karmay qui est n dans une famille b npo en Amdo Tibet oriental E G INTERVIEW Le crime se mondialise Et que fait la justice ren de prostitu es en provenance de l Est d cou verte de r seaux asiatiques d immigration clandes tine sans oublier les prises d otages et les trafics de drogue La world criminalit prosp re L Europe devra t elle adopter des m thodes am ricaines pour 4 y opposer L analyse de Charles Poncet ALLEZ SAVOIR N 18 OCTOBRE 2000 F Le crime se mondialise Et que fait la justice INTERVIEW Mons r agir aux probl mes pos s par le crime organis qui se mondialise Les Am ricains ont ils vraiment des m thodes si diff rentes que l
28. vous obtiendrez le jour du crime El mentaire non Le fichage des mouches Quand j ai pr lev pour la premi re fois du mat riel entomologique en 1993 j ai conserv les larves sur le bal con de l Acad mie Tout s est tr s bien d roul les larves ont pass par les trois stades habituels se sont trans form es en pupes cocons d o sont sorties les nouvelles mouches Sauf que l j ai t tr s ennuy elles se res semblaient toutes D pit l inspec teur s est pr cipit au Mus e de z00 logie Lausanne O il a trouv un solide appui Depuis il travaille en troite collaboration avec Daniel Che rix entomologiste l Institut de zoo logie de l Universit de Lausanne voir encadr p 13 L identification n est effectivement pas une mince affaire Plusieurs escouades d insectes soit une centaine d esp ces d filent dans un ordre aujourd hui remis en question sur la chair d un cadavre Cohortes de Luci lia sericata Meigen 1826 Cynomya mortuorum Linnaeus 1761 de superbes mouches assure le sp cia liste Dermestes lardarius Necrophorus humator etc Il s agit donc de pr lever des sp cimens in situ sur le corps mais pas seulement aux alentours jusqu un rayon de quelques m tres et en terre plusieurs centim tres de pro fondeur Pourquoi Parce que les larves lorsqu elles sont rassasi es s loignent au plus vite du cadavre o se trouvent trop
29. 5 Nos anc tres et leurs croyances sur le monde animal e page 48 CE QU ILS EN PENSENT Le plaisir L interview de Jean Yves Pidoux professeur assistant en sociologie la Facult des SSP cee page 50 FORMATION CONTINUE Demandez le programme ss page 53 Abonnez vous c est gratuit erosten arri ANNs page 56 in Tous les Bens qui ont essay VOUS le diront il faut une volont quasi sur humaine pour r ussir arr ter de fumer Et pour cause l industrie du tabac a utilis tous les proc d s ima ginables pour multiplier artificielle ment le taux de nicotine dans chaque cigarette et rendre les fumeurs com pl tement accros leurs bouff es quo tidiennes La d pendance est ce point comparable celle des drogues dures qu un cigarettier am ricain pas touf f par le cynisme a d clar un jour Nous ne sommes pas des vendeurs de cigarettes mais des dealers de nicotine Pour rendre une quelconque libert de choix un fumeur ainsi accroch il faudrait casser cette d pendance Et c est l qu entre en sc ne un nouveau produit miracle le vaccin antinicotine dont les premiers tests sur l homme sont pr vus d ici 12 18 mois selon les chercheurs de l Universit de Lau sanne qui collaborent ce projet ini ti par la soci t priv e Chilka comme le montre l article que Jean Luc Von nez consacre ces recherches en pages 34 41 S il permet de diminuer le nombr
30. 75 d s lors chaque commune r tri bue les chasseurs un peu en fonction 46 SOCI T Ami ou ennemi de l homme Entre le Petit Chaperon rouge ci dessous et La compagnie des loupe ci dessus le loup a h rit de r les tr s diff rents dans les l gendes ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 de ses moyens et des d g ts du moment Au XVIII si cle il arrive que les primes s envolent jusqu atteindre le prix d une vache Au XIX si cle on retrouve en prin cipe un tarif unifi 12 puis 16 francs pour l ours 16 puis 24 francs pour le lynx et le loup Mais chaque district peut proposer une prime additionnelle Entre Monthey et Saint Maurice par exemple une des r gions les plus tou ch es les autorit s versent 120 francs suppl mentaires pour la capture d un loup en p riode d estivage Une grati fication qui repr sente trois mois de salaire pour un gendarme Les chasseurs de primes Ces r mun rations lev es consti tuent une motivation importante pour les chasseurs rel ve Patricia Ray mond dans son tude Certaines com munes valaisannes se sont associ es et paient une quote part pour chaque prise sur leur territoire ce qui leur per met d offrir une somme plus importante et donc de susciter des vocations Pour toucher leur d ce qui ne va pas toujours sans mal puisque certaines autorit s tardent payer les chasseurs doivent fournir la preuve de leur suc c s
31. 76 03 37 245 03 30 258 381 67 503 84 8 673 407 77 R sultat report R sultat de l exercice Visages du crime organis l origine italienne personnifi e par Al Capone gauche les tatouages des yakusa nippons centre et les barons de la drogue colombiens comme Escobar droite ALLEZ SAVOIA N 18 Octosre 2000 29 Le crime ge mondialise Et que fait la justice de toute peine pour autant que Cela n cessite des programmes de protec tion des t moins auxquels l Etat doit pouvoir offrir une nouvelle identit ce qui est plus facile faire dans un pays comme les Etats Unis Pourquoi a ne de fait pas en Europe Ca ne se fait pas parce que a ne se fait pas C est dans les mentalit s Il faut dire aussi que les r gles de admissibi lit de la preuve sont beaucoup plus strictes aux Etats Unis que chez nous L accusation doit pouvoir pr senter un t moin qui r siste au contre interroga toire alors qu en Europe l exclusion de l Angleterre les standards de preuves sont moins stricts Le proc s verbal d une d claration commence d j presque suffire Mais avec des affaires comme celle de Mikhailov o l on voit que l accusation peut se casser la figure cela pourrait bien changer Les Italiens eux ont un syst me de repentis ils ont un accord avec les Am ricains pour reconvertir les t moins et les envoyer outre mer Mais ce sont les seuls en Europe Une situatio
32. EA Museum DEA Museum DEA Museum Les nouveaux visages du crime organis les r seaux orientaux gauche et les mafias de l Europe de l Est ci dessus le corpa d un membre influent d un gang de Saint P tersbourg assassin Budapest taillables et corv ables merci Il n y a jamais eu ca en Europe depuis la fin de la guerre C est un ph nom ne nouveau face auquel il faut une r pression f roce que les Etats euro p ens ne sont malheureusement pas pr ts a exercer O en est la prise de conactence europ enne Nous sommes dans la situation ot taient les Am ricains avant le FBI Il faudra que se cr e une justice euro p enne avec des cours europ ennes dans les pays de la m me mani re qu aux Etats Unis coexistent cours d Etats et cours f d rales pour les proc s entre habitants d Etats diff rents ou des trangers Il faudra aussi aller vers une uniformisation des r gles de proc dures p nales et de leur application l heure actuelle une personne n est pas jug e de la m me mani re en Italie en Angleterre ou en Allemagne Il faut que cela change on ne peut pas globaliser et unifier dans tous les domaines sauf celui l Cela va prendre du temps Il y en a pour vingt ans Qu en est il du crime organis et de la Suisse Nous avons de la chance car dans notre pays il n y a pas de grandes villes c est d j un avantage Je ne sais pas combien de temps cela durera c
33. Jacques Rapin personne qui vient les interro ger Une chose les pr occupe la nationalit et la profession du visiteur Ils se m fient norm ment des Am ri cains les Etats Unis envoyant des agents sur place pour lutter contre le trafic de drogue Pouvez vous nous parler de vos recherches historiques Elles portent principalement sur l organisation des monopoles colo niaux de l opium en Indochine A la fin du XIX si cle et durant la pre mi re moiti du XX si cle la pro duction et la diffusion sont contr l es par la colonie Les organisations cri minelles interviennent en tant que contrebandiers qui essaient de contourner le monopole pour diffuser leurs produits en concurrence avec l opium de la R gie coloniale Pendant la guerre d Indochine alors que la France se retire progressi vement de la r gion la R gie coloniale joue un r le de moins en moins impor tant d autres secteurs de l appareil de l Etat fran ais vont prendre le relais en particulier les services secrets Par la suite ce sont des groupes chinois ou vietnamiens actifs dans le sud de l Indochine qui vont tout naturelle ment occuper le terrain Propos recueillis par Sabine Pirolt 393 M Chuard 34 SANT Un vaccin Thy on mi er Star aid t e ifs ie D finitivement instituts de chimie organique et de biochimie de l Universit de Lausanne collaborent avec une start up pour mettre au
34. La parent concept mesu res importance volutive UNIL invitation de conf renciers 3 000 Philippe Reymond Sciences s minaire Glo bal analysis of gene expression in plants Fondation du 450 de l Universit de Lausanne Rapport annuel 1999 UNIL 7 8 octobre 1999 1 425 45 Prof Urs Ruegg Sciences garantie de d fi cit pour le Joint Meeting of the Swiss Society of Pharmacology and Toxicology and the Pharmacological Society of Canada Drug Discovery New Vistas Zermatt octobre 1999 5 550 Prof Laurent Schild M decine 3e Internatio nal symposium on the ENaC DEG gene super family septembre 99 Villars Ollon 5 000 Vincent Serneels Sciences l Afrique et le bassin m diterran en aux origines de la metallurgie du fer Table ronde interna tionale UNIL 4 7 juin 1999 5 000 Participation un congr s Konstantinos Alevizopoulos Sciences Salk Institute Cell cycle meeting La Jolla USA Juin 1999 2 000 7 Karin Bachmann SSP 8th European Confe rence for Research on Learning and Instruc tion 1 200 Martin Benninghoff IEPI Congr s de l As sociation am ricaine de science politique sept 1999 1 400 Arnaud Buchs Colloque international sur Bonnefoy Halifax septembre 1999 1 342 Anne Christine Butty Sciences Yeast Cell Biology Meeting Cold Spring Harbor USA ao t 1999 2 500 Isabelle Caldelari M decine congr s annuel de la Soci t am ricaine
35. N 18 Octobre 2000 Allez savoir Le ma ge azine de l Universit de Lausanne ISSN 1422 5220 e t Vaccin antinicotine gt Pigg a 16 ce produit era tet sur homme Il peut aider des milliers de fumeurs Comment la Suisse a chass le loup c est pour 2001 TAR UM j iD tip LAUSANNE TIBET LE SOURIRE DES PO TES OCCUP S INTERVIEW CTLSTART UP www ctistartup ch Il y a de l esprit d entreprise dans l air Rencontre Start your Enterprise L Initiative CTI Start up organise en novembre prochain une seconde rencontre entre pionniers de la cr ation d entreprise et dipl m s des hautes coles Etudiantes et tudiants feront alors la connaissance d entrepreneurs start up succ s des trois r gions linguistiques Rencontrez personnellement votre pionnier pr f r au si ge de sa soci t Nicoletta Casanova Smartec SA Grancia 22 11 Andreas Danuser Inalp Networks AG Niederwangen 23 11 Bernhard Gotti Excom Holding W denswil 21 11 Beat G ttinger Vivastar AG Cham 22 11 Michael Moppert Day Group B le Zi Fabrice Moscheni Fastcom SA Lausanne 21 11 Jane Royston Chaire EPFL EPF Lausanne 21 11 Des pionniers nationaux et internationaux enseignent maintenant en Suisse 14 11 2000 18 15 heures 15 11 2000 18 15 heures David Potter PSION Ltd UK Universit de Zurich Andreas Danuser Inalp Networks AG EPF Zurich Wolfgang Renner Cytos Biotechn
36. Pictures utilis pour protester contre l occupation du Tibet puissances occidentales dont l Angle terre Et m me si cela reste vrai au jourd hui d une certaine mani re le tourisme s y d veloppe mais le contact avec les Tib tains reste sous contr le difficile et dangereux pour eux sur tout Il faut d abord rappeler que le Tibet est un pays immense situ la latitude de l Afrique du Nord explique Cris tina Scherrer Schaub Ce qui explique qu il peut aussi y faire tr s chaud Le mythe du pays froid nous vient des r cits de ceux qui n avaient pas fran chi la grande cha ne himalayenne qui soit dit en passant peut tre sinistre des montagnes effrayantes souvent envelopp es de nuages Mais au Tibet et dans certaines r gions de culture tib taine comme au pays de P mako Tibet en Arunachal Pradesh actuel lement restricted aerea indienne ou au Bhoutan par exemple on trouve m me des for ts tropicales Lune des plus grandes litt ratures du monde Apparemment monolithique l ima ge du Tibet commence se morceler Ajoutez cela le dicton qui affirme qu amp chaque lama sa religion chaque Tib tain sa langue et l affaire se com plique Cet espace immense est uni par une langue qui poss de un nombre incalculable de dialectes poursuit la chercheuse lausannoise La langue a donn naissance l une des plus grandes litt ratures du monde la deuxi me apr s celle de
37. Rien d tonnant ce qu au tr s s v re dans les campagnes la jourd hui lors de mouvements de r bel situation est diff rente temp re Cris lion les manifestants entourent le tina Scherrer Schaub Un officier temple central de Lhassa associ la chinois qui vit avec les Tib tains finit personne de ce roi vertueux par changer lui m me Et puis il y a Il appartient plus au pr sent qu au vraiment dans les jeunes g n rations pass des Tib tains rel ve Georges d sir d changes et de respect r ci Dreyfus dans Tib tains 1959 1999 40 proque entre Tib tains et Chinois ans de colonisation Editions Autre Tout nest pas noir ou blanc Ce ment Rien d tonnant non plus ce constat n emp che pas qu on prenne a4 ALLEZ SAVOIA N 18 Octosre 2000 ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 25 www arttoday com Tibet le sourire des po tes occup s CIVILISATION Le bon esprit des Tib tains y a un Tibet d avant le bouddhisme o se pratiquait une religion appe l e le b n Le terme recouvre actuel lement une r alit complexe Une ancienne religion influente Le b n est la religion influente la cour royale aux VII et VIIS si cles Sa forme primitive a t supplant e par le bouddhisme mais elle a volu et est toujours pratiqu e aujourd hui Ce que l on sait en tout cas explique Cristina Scherrer Schaub c est qu l poque imp riale cette religion est centr e sur la per
38. ar la qualit de la protection polici re peut se d t riorer assez rapidement Dans une agglom ration comme Gen ve une bande d Albanais qui voudrait contr6 ler la prostitution serait mise en prison dans le mois D autre part nous sommes un pays de classe moyenne et de niveau de vie relativement lev La cons quence les fonctionnaires sont peu corrompus Ce qui n est pas le cas en Italie en Gr ce ou dans les Balkans Comme dans les films il y a toujours un flic pourri pour renseigner les bad guys De plus en Suisse il n y a pas de pouvoir r el dans les mains d une seule personne cela rend la corruption moins utile Je crois que l on peut dire que dans les dix ans qui viennent la Suisse a peu de risques de devenir un pays de crime organis mais il ne faut pas s endormir sur nos lauriers car le r veil pourrait tre brutal Propos recueillis par Sabine Pirolt ALLEZ savoinl N 18 Octopre 2000 31 DEA Museum Le crime se mondialise Et que fait la justice INTERVIEW Enqu te sur les trafics d opium mode d emploi octeur en sciences politiques de l Universit de Lausanne Ami Jacques Rapin m ne une recherche financ e par le FNRS sur l histoire des drogues en Asie du Sud Est Quelles sont les sp cificit s des organisations criminelles astaliques La premi re caract ristique est la richesse historique l opium a une lon gue histoire en Asie elle remonte au XIX si
39. aravicini L Apocalypse signifie r v lation Daniel Marguerat professeur la Facult de th ologie de l Universit de Lausanne Alain Herzog ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 d voilement d un sens autre de l his toire L Apocalypse pr disait que le Christ serait revenu avant la fin du monde pour r gner avec les Justes ressuscit s pendant mille ans Ce r gne de mille ans qui se termine par le Jugement dernier est le Mill nium au terme duquel l Apocalypse pr voit encore l extinction du monde apr s la lutte finale entre le Christ et l Ant christ Voil pourquoi le chiffre 1000 v hicule depuis des si cles des angoisses collectives de destruction Plus de 200 Apocalypses Cette proph tie est d autant plus frappante qu elle b n ficie de la cau tion indirecte de J sus qui parle de sa proximit ses disciples Une attente laquelle participent les pre miers chr tiens puisque Paul croit toujours l imminence de la fin du monde vers 50 54 apr s J C rap pelle Daniel Marguerat professeur la Facult de th ologie de l Univer sit de Lausanne Les convictions mill naristes de J sus ne sont pas une Vision du paradis selon le peintre anglais John M Strudwick 1849 1937 SAR yom mem i Ef l Tut SEA re CRETE exception cette poque pr cise le th ologien Entre 150 av J C et 800 ap J C plus de deux cents Apoca lypses ont ainsi
40. circul dans les com munaut s chr tiennes et juives Impr gn de ce contexte J sus s en carte cependant sur deux points essentiels Contrairement bien des gourous annonciateurs de fin du monde le Christ ne limite pas la pro messe de salut au petit cercle d lus qui le suivent mais le propose tous et fait d pendre cette esp rance d un changement de vie Deuxi me dif f rence fondamentale observ e par Daniel Marguerat J sus ne donne ni le jour ni l heure de l Apocalypse annonc e Et cela m me si les mou vements mill naristes accordent tou jours une importance fondamentale la question du calendrier eux qui guettent les signes avant coureurs pour pr venir les adeptes et leur vi ter d tre surpris par l arriv e de la catastrophe Ce sont ces deux diff rences qui expliquent selon Daniel Marguerat que la non arriv e de l Apocalypse et du Jugement dernier selon Rogier Van der Weyden droite n a pas entra n la faillite de la reli gion chr tienne Le maintien de cette promesse de renouvellement du monde et son report vers des temps plus lointains offrent enfin une dimen sion essentielle au christianisme qui serait sans cela confin e la sph re individuelle Cette th ologie d esp rance propose la vision d un monde nouveau venir o la soci t s ta blirait sur des bases quitables Il y a un caract re protestataire face aux injustices qui est indisp
41. cts les plus r pugnants mais sait mettre entre elle et lui une distance respec table N cessaire Pas de sensiblerie juste une objectivit clinique parfois all bord de la naus e Chaque cadavre habit m apporte une exp rience suppl mentaire dit il sans aucun esprit de morbidit Car l homme n prouve ni fascination ni go t parti culier pour la grande faucheuse J ai particip des autopsies tire larigot quand j tais infirmier en psychiatrie L int r t n tait pas de voir des cadavres sur une table mais de d cou vrir comment c tait fait l int rieur Encore ce plaisir de l investigation Que l on retrouve l uvre dans son int r t pour le cornet bouquin un ins trument de musique d suet aux parti tions ind chiffrables Un app tit scien ALLEZ SAVOIA N 18 Ocrosre 2000 tifique solidement m tin d un esprit policier Celui l m me qui fait recu ler les fronti res du r el Qui pousse la vie dans ses derniers retranchements dans le vertige des d tails qui font vaciller les certitudes M me s il n aime pas trop philosopher il ne faut pas tourner autour du pot son travail pr cis audacieux hors norme inter roge les limites m mes de l existence Qu est ce que la mort quel est le moment exact de la fin quand on sait que toutes les parties du corps ne s tei gnent pas en m me temps Et que quelques heures peine apr s le d c s des bataill
42. culi rement sen sible au charme d tre pr s d un arbre humer des odeurs ou de me laisser r chauffer par les premiers rayons du soleil apr s une nuit glac e la belle toile Avec une partie de sa famille originaire du Chabla s valaisan il passe toutes ses vacances la montagne Son grand p re pratique l alpinisme et la lui fait d couvrir C est en partie ces s jours et escapades qu il fait remonter son int r t pour l ornithologie D s l ge de dix ans jumelles au cou il a appris en autodidacte observer les oiseaux Petit petit je me suis mis les des siner l encre de chine les peindre la gouache Non sans un certain talent puisqu au milieu des ann es 90 c est lui qui des sine une partie des panneaux didac tiques sur les canards que la commune de Pr verenges installe au bord du lac Mon int r t pour les mammif res s est d velopp plus tard vers 14 15 ans parce que je passais d j beaucoup de temps dans la nature M me si je me suis form seul dans ce domaine les ouvrages de Robert Hainard ont t tr s importants ils m ont fascin et donn l envie d en savoir plus Ce go t pour les volatiles et les mam mif res m ne vite Alexandre Scheurer hors de Suisse La Camargue le Maroc et l Espagne pour les oiseaux l Italie et l Ex Yougoslavie pour les loups et les ours dans des conditions de confort relatives Ce dernier voyage tait assez mouvem
43. dans le d sir d tre dis n est ce pas l le propre des peurs mil 2488 EE er Vente soute et de se retrouver avec Christ l naristes mm AS RERO DRAGS A Un espoir doublement d u puisque K CARS A LBAN T Aw te or l imp ratrice est morte le 16 d cembre Jocelyn Rochat CES 999 et que l Apocalypse esp r e ne a enc i s est pas produite 10 ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 ALLEZ savoir N 18 Octosre 2000 11 PORTRAIT Claude Wyss Linspecteur pour qui les insectes sont des indices ALLEZ savoin N 18 Octosre 2000 ndpecteur la s ret vaudoise et enseignant occa sionnel l Universit de Lausanne Claude Wyse est le sp cialiste d un trange domaine l interro gatoire des insectes preuves vivantes retrouv es sur Les lieux du crime Une proc dure unique en Suisse F ntrez je vous al r serv l apr s midi Mais peut tre qu apr s dix minutes vous serez com pl tement d go t e La belle porte ajour e s ouvre sur un visage d rou tant fendu par un rire guttural Claude Wyss est un personnage Une de ces figures fonci rement originales que l on croise souvent dans les romans poli ciers rarement dans la vie Une double moustache cascadante faire p lir Sherlock Holmes un reste de tatouage sur l avant bras et un regard de myo sotis cinglant l homme est inspecteur l identit judiciaire vaudoise et son travail consiste comme il aime le r
44. de de marmotte tait pris e pour ses qualit s anesth siantes lors d accouchements difficiles et sopori fiques utiliser lors d insomnies Selon le principe d analogie qui pr vaut souvent pour expliquer l usage th rapeutique des animaux la mar motte qui dort tout l hiver tait sup Alexandre Scheurer La chouette Parfaitement inoffensive la chouette tait de nos anc tres Beaucoup d animaux noc suspecte aux veux turnes avaient mauvaise presse et plus largement toutes les b tes qui ne sont pas directement utiles l homme raconte Alexandre Scheurer Faire tourner le lait des vaches ou diminuer sement on n en sait pas plus sur la l gende Alexandre Scheurer pos e avoir des vertus endormissantes leur production annoncer une mort fa on de proc der ni sur la fa on dont et engourdissantes raconte Alexandre prochaine enlever des enfants ou des le gobelet tait suppos signaler la pr Scheurer Selon le m me principe chasseurs sont autant de m faits attri sence du poison pr cise Alexandre l huile d ours et de marmotte animaux bu s certains oiseaux ou rapaces Ces Scheurer On citera encore l os pr sent La bellule qui r sistent l humidit du sol tout superstitions n ont pas toutes disparu dans son c ur qui servait de talisman une partie de sa cheville aux vertus aphrodisiaques le sang s ch m lang au vin pour gu rir la pleur sie et les calculs r naux
45. del des lamas en m ditation du yeti des caravanes de yacks et des cimes inaccessibles L histoire pas sionnante d une civilisation et d une culture que cinquante ans d occupation n ont pas r ussi effacer Le voyage d bute en page 19 IMPRESSUM Allez savoir Magazine de l Universit de Lausanne N 18 octobre 2000 Tirage 22 000 ex 44 000 lecteurs Etude M LS Trend 1998 Internet http www unil ch spul R daction Service de presse de l UNIL Axel A Broquet resp Florence Klausfelder BRA 1015 Lausanne Dorigny T l 021 692 20 71 Fax 021 692 20 75 uniscope unil ch R dacteur responsable Axel A Broquet Conception originale et coordination Jocelyn Rochat journaliste L Hebdo Ont collabor ce num ro Sonia Arnal Patricia Brambilla Elisabeth Gilles Sabine Pirolt et Jean Luc Vonnez Photos Nicole Chuard Alain Herzog et Miche Beuret Correcteur Albert Grun Concept graphique Richard Salvi Chessel http www swisscraft ch salvi Imprimerie et publicit Imprimerie Corbaz SA Editions Publicit Philippe Beroud Ay des Planches 22 1820 Montreux T l 021 966 81 81 Fax 021 966 81 83 Photos de couverture Joe Chemo www adbusters org Loup www arttoday com Apocalypse End of days Universal Pictures SOMMAIRE EAO erii sdei tas A AAA aR TA S E OE nca page 2 MYTHE Voil bient t 2001 ans qu on annonce lApocalypse pour demain Et qu elle n arrive pag pag
46. du ciel des lignes de feu vision prodigieuse qui terrifiait les c urs de ceux qui les regardaient On peut donc raisonnablement s attendre ce que 2033 ravive l attente mill nariste d ue par l an 2000 moins que celle ci ne commence un peu plus t t Car l inventeur du calen drier moderne Denys le Petit n a pas seulement oubli d uti liser le z ro mais il a galement commis une erreur de calcul Dans sa chronologie Denys place la naissance du Christ l ann e 753 depuis la naissance de Rome explique Agos tino Paravicini Le probl me c est qu il s est tromp Nous savons en effet qu H rode devait tre en vie lorsque le Christ est n Or H rode est mort en l an 750 depuis la fondation de Rome ce qui signifie que le Christ a d na tre avant la date choisie par Denys Autrement dit nous aurions d f ter l entr e dans le 3 mill naire au moins il y a quatre ans L erreur de Denys a une deuxi me cons quence prospective celle l la comm moration des 2000 ans de la mort du Christ crucifi 33 ans pourra ainsi tre c l br e tant en 2029 qu en 2033 Voil qui offre aux mill naristes une double occa sion de nous inqui ter ratrice Ad la de qui se disait fatigu e qui fait sa perte ou son salut J R de vivre l approche de l an Mil de Ce renversement de situation n est RETRA l Incarnation mais attendait n an pas forc ment plus rassurant mais Q A Ust moins No l
47. e l histoire Ils m ont amen entrevoir des choses que je ne soup onnais m me pas Son m moire de licence a ainsi permis Alexandre Scheurer de concilier deux passions en tudiant l Histoire de la faune et de la chasse en Valais sous l Ancien R gime avec aussi le Moyen Age et le XIX s Une recherche qui le conduit aujourd hui la parution d un livre et la mise sur pied d une exposition au Mus e du Val de Bagnes S A 45 ATSA La compagnie des loups Comment la Suisse a chass les grands pr dateurs durant des si cles un service rendu la communaut Chaque foyer a le devoir d y envoyer un homme Reste enfin le troisi me cas de figure le paysan est volontaire et se met spontan ment en uvre soit parce qu il a t personnellement l s par la pr sence d un de ces animaux soit parce qu il esp re toucher une prime Trois mois de salaire pour une peau de loup Car d s 1501 en Valais de l argent a t vers aux chasseurs de ces pr dateurs Le montant des primes l ori gine plus lev pour les ours que pour les loups et les lynx volue au XVIII si cle d sormais la r compense ver s e pour un plantigrade sera g n rale ment inf rieure celle des autres pr dateurs car de plus en plus rare il commet aussi moins de dommages Au d but les tarifs unifi s sont fix s par le Parlement du pays Di te explique Alexandre Scheurer Cela change en 16
48. e 3 Quel Millenium c l brer 2000 ou 2001 oo cceeesseseeserenesseteeseeenees page 5 Prophetie apocalyptique funestes CONSEQUENCES s s s page 8 2029 et 2033 les prochains rendez vous apocalyptiques page 11 Claude Wyss L inspecteur pour qui les insectes IONE QEDIR DEI le manne a page 12 LUNI meno AUSSI Tongu lE ces onana ra r AA G page 13 LO COCRON OT OVIMA ster aa a aA ln Lis PE page 18 CIVILISATION Tibet le sourire des po tes occup s ec page 19 Fils d un singe et d une d mOne ssssessssssssesosssernsnersrsrsrssseesrrerseses page 20 l a b n espt Oos TID AMS ansora Norr irder A Aa page 26 Le crime se mondialise Et que fait la justice oo page 27 L interview de Charles Poncet avocat et ancien conseiller national s s esesssesssessssssrersenesssnsenenssanee page 28 Enqu te sur les trafics d opium mode d emploi L interview de Ami Jacques Rapin doctorant en sciences politiques de l UNIL esseere page 32 SAN TE Un vaccin pour tuer l envie de fumer DESERVE ER ent RE nie page 34 Quand priv s et universitaires collaborent ccsececscscsseseseseesesees page 37 Le m canisme de la d pendance c cssscssceccsseesscssccseeseverseeseseeneees page 38 SOCIETE Comment la Suisse a chass les grands pr dateurs durant Oed dtecles 368 oc iss icon RE de page 42 Alexandre Scheurer fait rimer la nature avec ia Photo EL MSTO seis se basaskguipoassastacshovdsndtvFenancess page 4
49. e de fumeurs de 11 seulement ce vaccin antinicotine sera d j plus efficace que l ensemble des soins prodigu s actuel www adbusters org 2 ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 lement par tous les sp cialistes du can cer Formidable Pourquoi n y avons nous pas pens plus t t R ponse aussi prosa que que stup fante parce que les chercheurs ont eu et ont encore aujourd hui toutes les peines du monde trouver un financement pour leurs travaux Une difficult que n ont pas connue les deux firmes am ricaine et anglaise qui travaillent sur des pistes similaires et qui sont massivement sou tenues par les pouvoirs publics Autre sujet d tonnement les proc d s utilis s pour ce vaccin antinicotine pourraient tre efficaces quand il s agit de supprimer d autres d pendances notamment l h ro ne Mais l les cher cheurs ont carr ment jet leurs seringues la poubelle parce qu ils ne trouvaient aucun financement Au moment o la Suisse envisage de demander aux caisses maladie de payer des doses d h ro ne des toxi comanes un tel d sint r t pour ce genre de recherches laisse songeur Manquons nous ce point d imagi nation ou d audace dans l attribution de nos aides la recherche ou sommes nous tout simplement incapables d ex ploiter les possibilit s offertes par no tre seule mati re premi re la mati re grise Quelle que soit la r ponse cette question l histoi
50. e des valeurs de la soci t suisse et de son identite Yves Pidoux Il faut d abord dire que la notion de culture recouvre des r alit s diverses et fort complexes La culture ce sont les uvres spi rituelles art sagesse qui sont valo ris es socialement et qui sont sup pos es conduire une certaine jouissance esth tique La culture ce peut aussi tre au sens anthro pologique ce qui se donne comme les valeurs fondamentales d une soci t en ce sens h donisme ou le puri tanisme pourraient tre d crits com me des valeurs en conflit dont l articulation d finit le climat g n 0 90 ALLEZ savoin N 18 Octosre 2000 ral dans lequel les membres d une soci t vivent Mais il est aussi un peu trompeur de parler de climat car la culture n est pas autour des gens elle est en eux elle s inscrit dans les c urs et les cerveaux de toutes et de tous Ainsi les anthropologues cul turalistes parlent de personnalit de base pour d crire des traits de ca ract re typiques de telle ou telle cul ture tels am rindiens seront apol liniens et d autres dionysiaques pour reprendre un exemple c l bre d Ruth Benedict on tentera de rep rer des diff rences entre les m ridionaux extravertis et les sep tentrionaux plus r serv s en Suisse on module volontiers sur la diff rence entre latins et al maniques ou entre protestants et catho
51. e l Institut de sociologie des commu nications de masse de UNIL Destin aux professionnels de la petite enfance ce cours de trois jours int ressera par ticuli rement les p diatres obst triciens p dopsychiatres psychologues juges ou m diateurs familiaux Cette formation vise galement favoriser la rencontre de dif f rentes disciplines du domaine de la petite enfance et ouvrir ainsi de nouvelles voies pour la pr vention infirmiers ducateurs assistants sociaux sages femmes formation continue PEN RTE OT SN SC RSR eee O MW arttoday com Pr vention dans la petite enfance Enjeux de l intervention pr coce 1er 2 et 3 f vrier Approche interdisciplinaire et inter professionnelle Francois Ansermet SUPEA et P dopsychiatrie de liaison 450 fr Management et technologie des syst mes d information Formation continue Interactive Matis collaboration entre les Uni versit s et Hautes Ecoles de Gre noble Annecy Lausanne et Gen ve dans le cadre d un dipl me de 3e cycle en manage ment et technologie des syst mes d information Organis par M L onard UniGE et Y Pigneur INFORGE HEC UNIL Dernier module du programme 2000 19 20 et 21 octobre Ing nierie des syst mes d infor mation par composants J P Giraudin Universit Joseph Fournier 2 100 fr Int grer l thique dans la prise de d cision 21 22 mars 4 mai 2001 Pro
52. e une appro che bas e sur la pr vention des risques li s la consommation Sophie Vassaux Les anc tres de Farinet La fausse monnaie n est pas un probl me r cent La c l brit de Farinet nous le d montre mais les faux monnayeurs existaient d j auparavant L historien Olivier Dubuis a tudi le cas dans Le faux monnayage dans le Pays de Vaud 1715 1750 ouvrage paru aux ditions du Z bre Lausanne 1999 La frappe de la monnaie est un droit r galien et de ce fait produire de l argent ill galement rel ve du crime de l se majest punissable de mort Olivier Dubuis s est attach dans un premier temps mettre en vidence la th orie et la pratique de la justice criminelle De cette partie il ressort quelques difficult s d application Les baillis en charge de la justice n ont en effet pas l autorit n cessaire pour faire proc der des arrestations et doivent attendre le feu vert de Berne Ce d lai La publica tion de cet ouvrage a galement re u le sou tien du Fonds de publication de la Facult des lettres de l UNIL et de la Soci t acad mique vaudoise 2 Tre du lre cit dans l article permet bien souvent aux coupables de s enfuir Apr s avoir pr sent la production de fausse monnaie qui fait appara tre la n cessit de r unir un certain nombre de complices pour effectuer cette t che et les difficult s techniques qui y r sident l auteur passe ens
53. ecovery of cardiomyocytes from failing hearts 10 000 Silvain Vauthey Sciences recherche au MIT Boston sur Collodal magnetic fluids for selective recovery of com pounds from Bioprocesses fin de th se 10 000 Comptes de Pertes et Profits Produits 2 158 80 Remb subsides 0 00 Dons capitaliser Dons divers D c s M Mottier 900 00 8 613 7 6 61 169 80 Int r ts c c BCV 57302 56 8 673 407 77 Don SHC Gains sur ventes de titres Plus value s placement GBUV Dissolution provision gains pertes ventes titres 164 850 00 3 300 00 2 523 541 42 168 724 54 Charges 5 745 487 97 Frais bancaires Int r ts s placement GBUV Int r ts s cash pool Subsides accord s Frais administratifs 10 000 00 50 00 196 45 228 827 59 661 45 105 500 00 168 724 54 478 826 98 153 689 02 1 147 376 03 466 050 40 3 015 00 30 30 Emoluments surveillance 400 00 Fouzhu la capitale de la province du Fujian d o sont partis les migrants clandestins chinois morts tragiquement dans un camion Douvres A L encadrement de l immigration est une nouvelle sp cificit des mafias chinoises DC ae ee vw alternatives com www alternotvas com Michel Beuret Waw alternatn s com Attribution des dons capitaliser 50 00 Attribution la provision gains pertes s titres 168 24 54 Attrib a la prov plus moins value s placem GBUV 478 826 98 R sultat de l exercice 30 258 8 1 147 3
54. enne 2 500 Prof Mondher Kilani SSP Le discours anthro pologique edition italienne 2 038 40 Prof Daniel Kubler SSP th se Politique de la drogue dans les villes suisses entre ordre et sant 5 000 Catherine May Castella Lettres La Fouille de Vidy Chavannes 11 1989 1990 Trois si cles d histoire Lousonna Le mobilier arch ologiques 3 000 Prof Jean Claude Muehlethaler Lettres actes du 3e Colloque international sur Chris tine de Pizan 2 940 1 120 llario Rossi SSP M decine s et pouvoir s actes du colloque 3 000 Prof Patrick S riot Lettres Structure et tota lit Les origines intellectuelles du structura lisme en Europe centrale et orientale 3 000 Edith Slembek Lettres actes du 16th inter national colloquium on oral communica tion The voice of the voiceless 3 000 Fabienne Taric Zumsteg Lettres Les sor ciers l assaut du village de Gollion 1615 1631 300 Prof Jacques Waardenburg Th ologie actes du colloque sur les relations islamo chr tiennes 3 000 Prof Andr Wyss Lettres Eloge du phras 3 000 Soutien la recherche R my Burcelin M decine Caract risation des g nes impliqu s dans le contr le du m tabolisme nutritionnel et impliqu s dans les unit s de reconnaissance du glucose de la veine porte 10 000 Marta Caraion Lettres Albert Cohen une tude de l uvre fin de th se 12 000 Katia Ca
55. ensable au christianisme une poque comme la n tre faite d iniquit s et de mondia lisation troubl e Les peurs de Rome _ Si J sus s est bien gard d annon cer le jour et l heure de la fin des temps d autres proph tes qui mar chent sur ses traces vont se charger de remplir les blancs laiss s dans l Apocalypse et ce durant les vingt si cles qui suivent Toute crise sert de pr texte r veiller la crainte d une catastrophe toujours proche Pour ALLEZ SAVOIR Z N 18 Octospre 2000 certains les signes attendus prennent la forme d un incendie g ant qui d truit une bonne partie de la Rome de N ron lire en page 8 D autres s inqui tent de la prise de Rome par les Barbares d Alaric en 410 Est ce l la chute de Babylone annonc e dans l Apocalypse Un saint Eucher ermite en Provence le craint et proph tise Le dernier jour non seulement de notre vie mais de l univers est arriv Il faut une r action de l Eglise pour calmer le jeu Elle intervient i au Concile d Eph se en 451 ap 75 J C et prend la forme d une Riek condamnation de la croyance ES au Mill nium et de la Ds ee d nonciation du at N mill narisme Lis Sie comme d une TIRa SN h r sie wat gt P T 10 i x i P r AX N A SA HAN AN Tae fe Ee ty A T F4 B A SSS Al yr nn E 3 TA 6 4 A aS TOA 7 Voil bient t 2001 ans qu on nous annonce l Apocalypse pour demain
56. ent Avec un copain j ai pass presque cinq semaines dans les mon ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 rencontres avec des profs qui m ont insuffl la bien passion de l histoire tagnes sans me laver pour vous don ner une id e de l ambiance Depuis 1992 il a troqu le pinceau contre l ap pareil photo Il ram ne de ses p riples une s rie de clich s qui constituent une partie de ses archives principalement d volues aux Alpes et aux milieux humides de Suisse S il a h sit devenir ing nieur fores tier mais apr s divers stages j ai r a lis que le c t gestionnaire ne me cor respondait pas vraiment et ne s est jamais imagin en biologie il essaie maintenant de vivre de la photographie Les d buts sont assez difficiles mais c est normal Le r ve serait de vivre de reportages photo et de recherches historiques sur la faune la flore et le monde rural comme je l ai fait pour le Valais et d tendre cette activit d autres r gions L histoire d couverte au gymnase par l interm diaire de deux enseignantes enthousiasmantes est finalement deve nue un sujet d tudes l Universit de Lausanne Le go t de la nature est il compatible avec de longues an n es enferm dans un bloc de b ton A priori je suis plus l aise avec des bergers des paysans ou des montagnards Mais j ai aussi b n fici l uni de rencontres avec des profs qui m ont insuffl la passion d
57. er occidental influenc par le chris tianisme nous f tons au sens strict l an gt p Agostino Paravicini professeur d histoire m di vale lUniversit de Lausanne ALLEZ SAVOIA N 16 Octospre 2000 A Visions d Apocalypue de Gustave Dor 1866 jes a Arnold Schwarzenegger 1999 End of dayss Universal Pictures ALLEZ SAVOIR QUEL MILLENIUM CELEBRER LE 1ER JANVIER 2000 ou 2001 Sommes nous d j entr s dans le XXI si cle et le 3 mil l naire La c l bration organis e il y a dix mois de cela pour marquer le passage du Mill nium nous inciterait le croire L affaire n est pourtant pas si simple Ce consen sus quasi g n ral pour commencer la c l bration l entr e de l an 2000 constitue une vraie d couverte pour l histo rien observe Agostino Paravicini en souriant En effet lors de tous les derniers changements de si cle en tout cas depuis 1700 de grandes discussions ont eu lieu pour savoir si le si cle devait commencer le 1 7 janvier de l an 00 ou de l ann e 01 C tait notamment le cas l approche de 1900 quand des personnalit s aussi minentes que l empereur Guillaume II le pape L on XIII ou le fondateur de la psychanalyse Sigmund Freud ont pris position pour le 1er janvier 00 Ces d clarations n ont pas suffi emp cher les grandes r jouis sances populaires de se d rouler dans la nuit du 31 d cembre au 17 janvier 1901 souligne le profe
58. es et notre capacit retirer du plaisir de telles pulsions sont de plus en plus r gu l es socialement nous pouvons tre quasi nus sur la plage parce que nous savons ne rien risquer d autrui part son regard Mais encore une fois de telles as sertions portant sur la civilisation sont tr s trop g n rales la r alit fourmille autant de confirmations que d infirmations de cette hypo th se De telles id es fournissent des moyens d clairer la r alit mais elles ne sont pas prouvables comme un nonc scientifique Ce gut devrait tre un plaisir quotidien la nourriture rev t en Sutsse par rapport aux pays qui nous entourent un aspect purement nerg tique et productif Est ce d une trop grande rigidit de notre ducation Jud o chr tienne ou calviniste Vraiment Que je sache le fast food n a pas t invent en Suisse et la malbouffe semble tre un mal bien plus r pandu qu la seule chelle hel v tique Il me semble que l on re trouve ici des hypoth ses sur les psy chologies nationales qui ne me paraissent pas des outils conceptuels tr s efficaces En fait on pourrait d tourner la question en disant oui pour des raisons li es la sant pu blique la nourriture est l objet d une surveillance et d une certaine m di calisation qui correspond aussi 9 1 gt l ouverture d un march pour les multinationales de l alimentaire Avec l indust
59. es Europ ens L avocat et ancien conseiller national genevois Charles Poncet a d velopp plusieurs pistes de r flexion lors d un r cent colloque consacr la mafia qui s est tenu l Universit de Lausanne Pouvez vous d crire bri vement les diff rentes maftas existantes Charles Poncet A l origine on trouve les organisations traditionnelles comme la mafia sicilienne la Camorra napolitaine la Ndranghetta sarde ou les Yakusa au Japon La dessus sont venues se greffer des formes de crimi nalit s organis es aux Etats Unis tout le monde a l esprit l exemple de la mafia italienne un ph nom ne devenu presque secondaire compar au d ve loppement des Triades la mafia chi noise outre Atlantique Et depuis l croulement du rideau de fer nous assistons l apparition des mafias dans les anciens pays du bloc de l Est Quels sont leurs points communs Une caract ristique commune est le secret Une autre que l on retrouve plus souvent dans les anciennes mafias est la constitution d une soci t parall le avec un m canisme de jus tice pour r soudre les conflits En Charles Poncet avocat et ancien conseiller national Sicile Palerme o il y a une forte pr sence mafieuse la police d plore quelques meurtres mais dans l ensem ble cela se passe plut t bien signe que le milieu criminel est solide et bien ins tall Contrairement aux organisations traditionnelles les nouvelle
60. es croyances souvent h rit es de l Antiquit et raviv es la Renaissance par la red couverte de Pline l Ancien taient tr s largement r pandues dans toutes les couches de la population Elles portaient notamment sur des animaux comme le bouquetin le loup ou la marmotte Floril ge ci contre Nos anc tres et leurs croyances sur le monde animal Le bouquetin Longtemps le bouquetin a t l ani mal pharmacie Chez lui tout tait bon prendre ou presque Sa corne pou vait tre pil e et consomm e pour lut ter contre les crampes et les coliques ou creus e pour servir de gobelet Lus tensile servait de test pour d tecter les boissons empoisonn es Malheureu Le cerf Les bois du cerf taient utilis s en tout cas au XVI si cle pour d bar rasser l homme des vers qui le parasi tent Pline dit que le cerf est capable de manger des serpents explique le jeune historien lausannois L usage par ticulier d crit ici constitue vraisem blablement une volution de cette waw arttoday com leloupi a Souvent associ au renard le loup est l animal de la sorcellerie du diable On entend ses cris lors de processions diaboliques au fond des ravins ou pr s des torrents Certains loups taient suppos s laisser des empreintes tant t d humains tant t de canid s signe qu un sorcier s y cachait explique Alexandre Scheurer La marmotte La vian
61. f Denis M ller et M Hugues Poltier Dpt interfacultaire d thique UNIL 900 fr Initiation th orique et pratique la dynamique des groupes 23 au 28 mars 2001 1 150 fr Pour tout renseignement et pour les inscriptions Service de formation continue de l UNIL Chateau de Dorigny 1015 Lausanne T l 021 692 22 90 Fax 021 692 22 95 Email secretariat sfc unil ch WWW http www unil ch sfc ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 Allez savoir et Si vous tes d j Uniscope sont deux sur la liste des des publications dit es tinataires de ces pu blications nous vous et diffus es par le Service de presse de remercions de l int r t l UNIL que vous portez leur lecture Allez savoir para t trois fois par an Allez savoir a i i i P d FRS Ao SSS Si ce n est pas le cas ou que est le magazine gran RSR SS SES vous vouliez en faire profi T pri f jj BIT i i li if FJ public de l Universit de Lausanne ter gratuitement l une ou l autre de vos connaissances Uniscope est le journal interne de l UNIL Hebdo madaire en p riode de cours il est mensuel durant vous n avez qu remplir le les vacances Il contient notamment le m mento des coupon ci contre et l envoyer au Service de presse conf rences et des cours sp ciaux l agenda des acti de l Universit de Lausanne BRA 1015 Lausanne vit s culturelles or
62. ganis es au sein de notre Haute nous le faxer au 021 692 20 75 ou manifester cet Ecole ainsi que des articles pr sentant la vie sociale int r t notre adresse lectronique e mail et scientifique de l institution uniscope unil ch Rae T ae I Je m abonne a g Allez savoir Jg Uniscope pour la Suisse uniquement Nom Pr nom Adresse T l phone me in maps me mue me ee em nee mess ee ee a Ce rt ee re re ee me pee ge ee eee Num ro postal localit Date et signature _ 56 ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 telejob une nouvelle facon pour g trouver de nouveaux a Fa RP Cr Fo r S collaborateurs telejob est le plus grand march du travail de Suisse pour les professions acad miques Les offres et recherches d emplois peuvent tre lectroniquement don n es et demand es e WWW http www telejob ch e Modem Tel 01 632 80 00 telnet ezinfo e Telnet ezinfo ethz ch e DECNet SET HOST EZINFO oo Pour plus d informations nous sommes volontiers a votre PR te disposition F ile telejob Sonneggstr 33 8092 Z rich Tel 01 632 46 42 Fax 01 632 10 20 e mail telejob telejob ch Le service technico commercial anim par des professionnels de l imprimerie et de ses techniques Z Le d partement des exp ditions dernier maillon de la cha ne conduit par des chauffeurs serviables De Z une longue chaine faite de femmes d h
63. h pwcglobal com
64. heur qui prend la parole dans une glise de Paris vers 970 pour annoncer que l Ant christ se pr senterait les mille ans peine coul s et que le Jugement universel aurait lieu peu apr s Dans le m me registre on signale que des sc nes tir es de l Apocalypse ont t brod es sur un manteau port par l empereur Otton III lors de son couronnement en 996 Elles t moi gnent de l appr hension qui a pu gagner certains esprits de l poque tout comme l histoire de la vieille imp pour l homme Malgr le travail de sape des his toriens les terreurs de l an mil font toujours partie de notre imaginaire assure Agostino Paravicini Dans l inconscient collectif actuel l an Mil semble m me jouer le r le du pr c dent qui l gitimerait la peur de l an 2000 cette nouvelle date symbolique L historien lausannois observe cependant une diff rence fondamentale entre les deux peurs mill naristes Les proph ties apocalyptiques font un retour en force sous une forme profane Elles n manent plus des cercles reli gieux mais de l establishment scienti fique Le pouvoir destructeur jadis attribu Dieu est aujourd hui pro jet sur des productions humaines g nie g n tique nucl aire diminution de la biodiversit etc Dans les sc narios modernes Dieu n est plus le seul acteur du drame mais c est l humanit arriv de nombreuses personnes en de nombreux endroits virent en haut
65. ientifique est plus forte que le d go t Bien s r les cadavres 16 ALLEZ SAVOIR N 18 OctosrAe 2000 puent ne sont pas beaux passent par des stades immondes Mais l horreur vous la mettez de c t Il faut faire abs traction de l tre humain de son v cu sinon vous n y arrivez pas Je travaille sur un substrat je dois r soudre une affaire C est mon job ass ne Claude Wyss qui assure 200 constats par ann e et 85 expertises entomologiques ce Jour Parce qu il aime d cortiquer traquer les preuves vivantes Parce que ce fin limier des invert br s six pattes se pla t r soudre assembler les pi ces de ce grand puzzle zoologique qui en dit tant sur la nature humaine Obser ver pour comprendre Que comme le laisse supposer son exp rience du cochon en pyjama voir encadr p 18 la mort suit un processus de d com position chaotique d pendant de la temp rature de l environnement et probablement d autres facteurs internes d ordre biologique les corps de deux personnes d c d es dans les m mes circonstances en appartement ne seront pas au m me stade de putr faction apr s sept Jours Ce qui am ne l inspecteur chercher les constantes plut t que les vidences trompeuses Et ne pas confondre un trou creus par les larves avec la trace d une munition 22 long rifle Aux fronti res du r el Ainsi Claude Wyss c toie la mort au quotidien souvent dans ses aspe
66. ifi reste encore calculer son cycle de ponte Heureusement il existe les tables de Marchenko un scientifique russe qui les a math matis s suivant un calcul de temp rature moyenne par Jour Une syst matique qui permet de remonter le temps et de faire une datation extr mement pr cise pour autant que l on soit s r d tre dans le premier cycle confie Claude Wyss Qui prudent ne se risquerait pas faire une datation au del de quelques semaines Une fausse estimation peut tre tr s grave J ai d autant moins le droit l erreur que quand j arrive avec mon filet papillons sur le lieu d une mort sus pecte je passe pour un original tout le monde se marre Le Colombo des dipt res R der autour des corps en putr faction ne semble pas alt rer le moral de l inspecteur Il a des enthousiasmes inattendus des emportements soudains devant certains sp cimens totalement insignifiants aux yeux du b otien Regardez les belles choses que j ai trouv es dans le parc du Manoir de Ban s emballe le Colombo des dipt res Et d exhiber ses Calliphoridae ses Necrobia ses Dermestes tous ti quet s en rangs immobiles sous leur vitrine Ce sont eux qui ont permis de faire avancer l enqu te lanc e la suite de la d couverte d un couple myst rieusement d c d dans le parc Cha plin l t dernier La mouche africaine S r qu il aime les insectes Evoquez le seul nom de Ch
67. ipes de policiers vingt quatre heures sur vingt quatre en train de filmer ce qui se passe Essayez de faire a ici Pour lutter plus efficacement il s agit de p n trer les organisations cri minelles donc de pouvoir utiliser des agents sous couverture qui se font pas ser pour des criminels D autre part il faut utiliser des repentis donc conclure des accords avec eux je vous exempte p 50 i U 7 A Here LAUSANNE Fondation du 450 Rapport annuel 1999 Parmi les projets soutenus par la Fondation Exposition pour un double anniversaire Till Eulenspiegel h ros populaire origi naire du Nord de l Allemagne fait partie de la grande famille des rus s et comi ques que l on retrouve dans des tradi tions des cing continents Renart Picaro Pacala Kichomu Guignol Arlequin Pour f ter les 700 ans de la naissance de ce personnage et les 500 ans de la pre mi re dition de ses exploits le Mus e qui lui est consacr Sch ppenstedt pr s de Hannovre pr sente cette famille dans une exposition mise sur pied avec Alexander Schwarz et la Section d alle mand de l UNIL Alexander Schwarz a particip en 1997 l exposition Rus s du monde entier r alis e par la Biblioth que intercultu relle Globlivres et l ann e suivante celle intitul e Quand Renard pr che pr par e par le mus e Renard de la ville belge de Lokeren Grace son partena riat avec la commune de Sch
68. is Paradoxalement ce d lai d pend plus des fonds disponibles que de questions scientifiques Le professeur Jacques Mau l en toute prudence acad mique confirme le r alisme de cette estima tion Actuellement nos souris fabri quent d j des anticorps contre la nico tine explique le biochimiste mais en quantit s encore insuffisantes On conna t la dose d anticorps n cessaire pour que le vaccin soit efficace Il en faut assez pour neutraliser toute la nicotine inhal e par le fumeur Sans quoi quelques cigarettes suffi raient pour puiser les anticorps Apr s quoi le fumeur retrouverait ses ch res sensations et sa d pendance rendue encore plus nocive cause des cigarettes de d samorgage Chez la souris nous utilisons outre la substance active du vaccin des adjuvants qui ont pour effet d augmenter la r ponse de l organisme PCM MES HOT ACTE C MOTTLE PCI LR TR poursuit Jacques Mau l Or les sub stances de ce type utilis es chez l homme ne sont pas aussi puissantes que celles que l on peut employer chez la souris Il faudra donc augmenter la production d anticorps m me si le vaccin fonc tionne d j dans son principe Il s agira aussi de contr ler qu il se passe la m me chose chez l homme que chez la souris R ponse d ici quelques mois Que feront les jeunes fumeurs Ce projet menace les int r ts de groupes industriels puissants Les scientifiques lausannois n ont ils jamais
69. l on arr ta d abord ceux qui proclamaient leur foi lesquels donn rent les noms de leurs coreligionnaires sans se dou ter de rien Le reste se met en place comme un cauchemar L empereur d cide de mettre les chr tiens mort en leur infligeant les peines cruelles r serv es aux incendiaires et le S nat peut tre sollicit par N ron en conclut que les chr tiens constituent une secte dangereuse pour l ordre public Les pers cutions commencent Elles vont durer jusqu en 313 date de la promulgation de l dit de Constan tin premier empereur chr tien Tout cela par la faute d une tra gique m prise J R Tacite l incendium Neronis et les chr tiens Adalberto Giovannini Revue des Etudes Augustiniennes 30 1984 pp 3 23 Voil bient t 2001 ans qu on nous annonce l Apocalypse pour demain Visions de fin dea tempa des Cavaliers de UApocalypse d Albrecht D rer 1498 au film Armageddon Touchstone Pictures 1998 RER 2029 ET 2033 Ss es SD HK LES PROCHAINS RENDEZ VOUS VOUS AVIEZ 72 JR Sil Ss APOCALYPTIQUES DES PROJETS Say I QUE eae AN Se Oa NS EOC NUE EDS DER ena L an 1033 a compt tout autant que l an 1000 car les cri RNCS AS i URN vains qui ont exprim des craintes autour de l an Mil l ont fait aussi bien en relation avec le mill naire de la naissance du Christ qu avec celui de sa mort constate Agostino Para
70. la Chine alors que le pays tait tr s peu peupl Il faut mesurer dans toute son ampleur l importance de l histoire de ce pays pour l histoire tout court le Moyen ge tib tain est en tous points comparable au n tre les monast res sont de v ritables universit s et la trans mission du savoir se fait travers eux Et surtout reconna tre le travail qui a 20 ALLEZ savoltrn N 18 Ocrogre 2000 ALLEz savoin t N 18 Ocrogre 2000 54 Tibet le sourire des po tes occup s t r alis au moment de la transmission du bouddhisme au Tibet ajoute Cristina Scherrer Schaub Il s est d velopp au VIIT et surtout au XIV si cle lors de la constitution du canon tib tain une forme de philologie tr s rigoureuse qui sur le plan th orique n a rien envier aux travaux de l cole philologique alle mande du XIX si cle en mati re de cri tique textuelle par exemple Ce pays n est pas seulement fascinant par la puis sance de son exotisme dont Victor Sega len a parl comme personne mais aussi par sa culture qui a largement contri bu la civilisation en g n ral Elle est le reflet d une intelligence tr s vive ori ginale et inventive Des joutes d amour cheval En bons polygraphes les Tib tains ne se sont pas content s de traduire 22 du sanskrit des milliers de textes reli gieux avec un v ritable g nie Ils ont t les auteurs d uvres philoso phiques historique
71. lange Ghernaouti Ecole des HEC UNIL et M Bertrand Lathou dipl m HEC 1200 fr Cybermarketing et publicite 27 novembre Moira Boulange doctorante HEC et Eric W Linn Netvertis SA 600 fr Internet l entreprise et le droit 29 novembre Michel Jaccard et Nathalie Tissot 600 fr Les bulles de savon aspects ph nom nologique des surfaces minimales Dans le cadre de Histoire et phi losophie des sciences 15 novembre Dr M l tis Michalakis EPFL 50 fr Histoire des math matiques Alg bre et r solution des quations de l Antiquit la Renaissance poy L alg bre en M sopotamie en Gr ce et dans les pays islamiques L alg bre en Europe au Moyen Age et la Renaissance 27 et 29 novembre 14h30 17h30 Jacques Sesiano Dpt de mathe matiques EPFL 100 fr 80 fr pour les collabora teursde UNIL 50 fr pour les tu diants R cr ations math matiques au Moyen Age Dans le cadre de Histoire et phi losophie des sciences Probl mes de robinets de pour suites de sommations de par tages paradoxes carr s magi ques 15 janvier 16 18h et 17 jan vier 14h30 17 h30 Jacques Sesiano Dpt de math matiques EPFL 100 fr 80 fr pour les collabora teurs de l UNIL 50 fr pour les tu diants Entra nement la n gociation et la m diation C est l un des trois modules de la formation conduisant un certifi cat en psych
72. les risques sont r els du moins dans le cas de l ours et les r sultats al atoires Il existe trois formes diff rentes de chasse pour ces animaux pr cise Alexandre Scheurer Deux sont obligatoires et pas r mun r es donc peu enthousias mantes pour des paysans mal arm s La premi re est organis e par les comtes et ducs de Savoie puis par l v que de Sion et les Haut Valaisans dans leurs sei gneuries du Bas Valais Les paysans ont l obligation d y par ticiper avec entrain et de bien tenir leur r le fermer le pas sage la b te Si les villa geois travaillent avec un z le insuffisant ils encourent une amende Tout comme lors des bat tues men es par les auto rit s de leur commune Dans ce cas on consid re la participation des paysans comme une corv e p 46 www arttoday com ALEXANDRE SCHEURER FAIT RIMER LA NATURE AVEC LA PHOTO ET L HISTOIRE Pour prot ger les chiens de berger des morsures de loup nos anc tres leur mettaient des colliers pointes autour du cou J B Qudry XVIII s WN Chuard ien que Lausannois Alexan dre Scheurer 29 ans a pass des heures l aff t du moin dre animal et ce d s son plus jeune ge Pourquoi cette passion A e Question difficile C est comme demander quelqu un pourquoi il aime la musique Je pense que cela correspond chez moi quelque chose de tr s profond Peut tre que je suis parti
73. liques Toutes ces diff rences sont pro bablement rep rables Mais elles s articulent dans un r seau symbo lique d une tr s grande complexit qu est ce qui aujourd hui est cultu rellement d terminant en Suisse la tradition jud o chr tienne la R forme la valorisation capitaliste de l effort et de l pargne Max Weber ou au contraire de la d pense et de la consommation l individualisme ou les valeurs civiques de libert de solidarit Tout cela existe mais se compose se fait et se d fait En ce sens les valeurs de la culture telles qu elles s inscrivent dans les men talit s changent tr s lentement comme le disent les historiens mais sont aussi minemment floues les contours culturels sont relatifs au sens le plus fort du terme non seu lement ind finis mais reli s de mani re complexe les uns aux autres et aussi d pendants du regard qui se pose sur eux R volution sexuelle mancipation de la femme gaypride le droit au plaisir J tend tous les domaines Je la vle pru ee Est ce une tendance moderne ou un mouvement de balancier de notre civilisation D abord je ne vois pas tout fait en quoi l mancipation des femmes serait n cessairement li e au plaisir et ne serait que cela il s agit d abord d une revendication li e la justice l quit Ceci mis part l encore il est difficile de r pondre une ques tion si g n rale Les th ories clas siq
74. lus 3 Par souci de cr dibilit et pour mieux convaincre les membres et les donateurs la transparence est de mise Que ce soit pour une cr che un club sportif un grou pement culturel ou politique les personnes qui en ont la charge doivent non seulement ma triser la ges tion financi re de leur soci t mais encore apprendre en pr senter l essentiel aux bailleurs de fonds et aux autorit s de subventionnement Cette clart dans les comptes r pond une attente du public et des partenaires qu ils soient internes ou ext rieurs l organisme Elle permet l associa tion de mieux vendre ses r alisations et ses objec tifs et largir ainsi son assise et son soutien financiers Ce cours issu d une collaboration entre les Univer sit s de Gen ve et de Lausanne a d but Gen ve o il a connu un grand succ s R partie sur cinq apr s midi cette formation vise faire comprendre cette information comptable et les m canismes de gestion Elle sert de base au cours de gestion financi re et budg taire dans les orga nismes sans but lucratif qui aura lieu au printemps prochain Ce cours s adresse toute personne concern e par la comptabilit d une association fondation ou ins titution but non lucratif ALLEZ SAVOIR N 18 OCTOBRE e000 PROCHAINS COURS LAUSANNE Formation pour pharmaciens Les deux derni res conf rences du cycle qui a d bu
75. m mun non pas cach s dans les cata combes mais ouvertement comme le prescrit l Evangile de Luc Et surtout ils ont d exhorter leur entourage se convertir pendant qu il en tait encore temps Le bouc missaire Cette r action se r v le vite funeste Dans chacun des grands incendies la population s est convaincue d s le d but que la catastrophe tait d origine criminelle et elle a aussit t cherch des boucs missaires ajoute Adalberto Giovannini A Londres les Hollandais et les Fran ais ont t vis s par la vin dicte populaire A Hambourg ce fut le tour des Anglais Et m me Tokyo o le feu est visiblement cons cutif un s isme les habitants ont malgr tout massacr de nombreux Cor ens De l imaginer que les Romains catastroph s par l incendie aient aus sit t pris en grippe ces chr tiens si prompts se r jouir du malheur g n ral il n y a qu un pas qu Adalberto Gio ALLEZ savoin N 18 Octosre 2000 vannini franchit sans h siter Ces manifestations de joie ont d montrer l opinion publique romaine et au pou voir politique que les chr tiens n taient pas une secte Juive comme les autres mais qu ils constituaient bien une esp ce part parmi les nombreuses superstitions et philosophies pratiqu es Rome Punis comme des incendiaires Tacite qui nous devons le r cit le plus d taill de l incendie de Rome Annales 15 38 44 pr cise que
76. ment tout attrait comme le bois fumant de notre enfance Une hypoth se tr s vraisemblable la lumi re des connaissances actuelles La nicotine est de plus en plus consi d r e comme une substance redou table en termes de d pendance remarque Erich Cerny chercheur ind pendant et inventeur du vaccin Les experts s accordent dire que seule une petite partie des fumeurs consommerait une cigarette qui en serait d pourvue Jacques Ma u l professeur ordinaire l Inatitut de biochimie de l UNIL 36 ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 En revanche tous ne seront pas for c ment d sireux de prendre le vaccin Notre client le potentielle est g e de trente cinq ans ou plus estime Ronald L vy l associ d Erich Cerny respon sable de tous les aspects non scienti fiques du projet Les fumeurs plus jeunes chez qui les s quelles de la fum e sont encore cach es seront pro bablement moins prompts se sou mettre un traitement irr versible Irr versible Oui car l organisme une fois qu il a appris neutraliser la nicotine continue le faire bien long temps apr s la prise du vaccin Plus d effets que tous les soins Quoi qu il en soit le traitement aide rait de nombreux fumeurs se lib rer de leur d pendance En termes de sant p 58 N Chuard C line Nkubana doctorante l Institut de chimie organique de l Univerait de Lausanne et le professeu
77. n pr occupante Oui car les probl mes de crimina lit organis e vont augmenter La glo balisation de l conomie est certaine ment une tr s bonne chose la libre circulation des personnes des biens et des services galement Mais il n y a pas que les hommes d affaires qui cir 30 ALLEZ SAVOIR DEA Museum Sc nes ordinaires de la chasse aux trafiquants de drogue aux Etats Unis des ann es 50 nos jours A culent Le crime organis va s organi ser de plus en plus Ajoutez a cela la pr sence de communaut s immigr es relativement substantielles le facteur de risques augmente Il y a l int rieur des communaut s albanaises ou kurdes des formes de paracriminalit qui n existaient pas chez les Italiens Parmi les nouvelles mafiaa laquelle est la plus craindre En Europe de l Ouest aujourd hui le probl me vient surtout des Alba N 18 Ocroure 2000 nais Ils ne vont pas s am liorer ou se stabiliser avant un bon moment Des ressortissants de Albanie ou du Kosovo n ont vraiment pas du tout les m mes m canismes de base que nous Les victimes de ce genre de crimi nalit sont surtout les personnes tout en bas de l chelle c est dire les A l heure actuelle en Europe il y a des esclaves Les femmes femmes qui viennent d autres pays de l Est et qui sont mises au tapin par les Albanais n ont plus aucun droit Elles sont achet es vendues battues DEA Museum D
78. nages Ceux ci connaissent une vitalit surprenante Autour des montagnes sacr es la pr sence de l occupant est inexistante la colonisation s tend pour l instant dans les vall es crit Katia Buffetrille dans l ouvrage pr cit mais des pro jets comme la transformation du Kai lash en site touristique sugg re une confrontation entre bouddhisation et occidentalisation D abord manifestation d une reli giosit qui m le toutes sortes de croyance les p lerinages sont aussi facteurs d unit et cimentent une iden tit qui avant l invasion chinoise a longtemps t r gionale poursuit elle La religion r prim e dans des positions ponctuelles au niveau international dans des situations pr cises Mais n oublions pas plus pr s de nous les conflits non r solus Les d clarations fracassantes font sou vent plus de mal que de bien et les personnes les plus m diatis es ne font parfois qu agir au service de leur ego Je ne parle videmment pas du dala lama un tre exceptionnel d une intelligence extraordinaire qui invite lui m me les deux peuples s entendre Bouse de yack et sourires En attendant que cela se r alise Lhassa on reconstruit Bien s r le monde change et comme ailleurs le b ton remplace les mat riaux habituels et fait ses ravages de laideur Mais les artisans n ont pas perdu leur savoir faire et dans le vieux quartier on recouvre et repein
79. nce que le corps Mutter a mis au point sa structure r action immunitaire contre des cette substance est trang re au cette taille ils seraient sollicit s surface edt h riss e de mol cules de seimobilive TE 2 OEN partisulerement RUN ET along de petite taille corps humain Que fait le en permanence nicotine Une v r itable ch taigne Actuellement la strat gie fait l objet de brevets incapables de la d clencher par dyat me immunitaire H las aux piquanta de nicotine L intrus fonctionne chez la souris Apr s L astuce d utiliser une grosse mol elles m mes rappelle Jacques rien Rien parce que la eat devenu suffisamment gros pour vaccination les b tes fabriquent bel cule pour en pr senter une plus Mau l mol cule de nicotine est trop FT fai aire rep rer par le syst me et bien des anticorps capables de petite au syst me immunitaire tait NIET PAR V ALLEZ SAVOIA N 16 Octosre 2000 40 ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 SOCIETE Comment la Suisse a chass les grands pr dateurs durant urs lynx et loups s installent en Suisse Romande Exotique Pour nous oui pas pour nos anc tres qui ont longtemps c toy ces animaux avant de les radiquer au XIX Ji cle des si cles Alaxendre Scheurer Alexandre Scheurer licenci en his toire de l Universit de Lausanne qui D es loups qui s attaquent des chevaux et des vaches en plus a consacr un m moire pr
80. ntation de l exposition sur le personnage l gendaire de Till Eulenspiegel 2 840 Frank Van Drogen Sciences MBL course The Biochemical and molecular basis of Cell Signaling participation a un cours 1 000 Organisation de colloques Prof Patrick Aebischer M decine Fourth International Congress of the Cell Trans plant Society Montreux mars 1999 3 000 Prof Vincent Barras M decine Colloque Neu rosciences et psychiatrie par de l les fronti res Lausanne et Zurich septembre 1999 2 000 Mounia Bennani Chraibi SSP Les mouve ments sociaux dans le monde musulman regards crois s 2 5 d cembre UNIL 4 186 Prof Laurent Bridel Lettres colloque Crime organis international mythe pou voir profit Lausanne 6 8 octobre 99 par ticipation aux frais de traduction 2 900 Prof Majed Chergui Sciences Electronic and structural dynamics of light induced process in Bacteriorhodopsin Facult des sciences 4 000 Prof Jean Pierre Guignard Medecine 16th Congress of international Perinatal Colle gium IPC juillet 1999 Villars 9 473 45 Prof Jean Pierre Kraehenbuhl M decine congres Molecular Medicine of the Gut organise par l UNIL a Arolla 22 26 ao t 1999 5 000 Fabio Merlini Lettres colloque Histoire et espace rapport entre temps et espace dans les philosophies de l histoire Lau sanne mai 1999 3000 Nicolas Perrin Sciences s minaire de 3e cycle colloque
81. ochaine ment publi l histoire de la chasse et de la faune en Valais du Moyen Age au XIX si cle Cet exemple est certes extr me mais il permet de comprendre pourquoi les Valaisans ont essay depuis le XVI si cle de se d barrasser compl tement de ces pr dateurs qu ils per oivent des moutons des ch vres et du gibier Des loups paul s par des lynx et surtout par des ours Le tout en Suisse romande Est ce de la science fiction Est ce l avenir tel que l imagine le Conseil d Etat valaisan au moment o les loups les lynx et pro bablement bient t les ours sont de retour Pas du tout C tait tout sim plement le quotidien de nos anc tres qui ont cohabit avec ces grands pr dateurs durant des si cles Une his comme des concurrents Avant d y arriver dans la seconde partie du XIX si cle ils auront vu les toire reconstitu e par un jeune histo pee PRS loups s en prendre de grands animaux rien qui a tudi cette houleuse comme les vaches et les chevaux mais cohabitation sirs Il lui arrive ainsi de cueillir des fruits dans les vergers ou de glaner des c r ales La chasse aux fauves dans le pays de Vaud Dans le canton de Vaud les pro bl mes sont comparables Patricia Ray mond licenci e s lettres de l Univer sit de Lausanne le montre dans son tude sur la chasse aux fauves dans le pays de Vaud Elle a ainsi relev qu en 1800 un ours a tu ou bless en trois
82. ology AG Universit de Saint Gall 15 11 2000 18 15 heures EPF Lausanne 16 11 2000 18 15 heures Universit de Berne 16 11 2000 18 15 heures Conf rencier invit Martin Balters aventic ag Fabrice Moscheni Fastcom SA Andreas Danuser Inalp Networks AG Jane Royston Chaire EPFL Nicoletta Casanova Smartec SA Universit de Lugano 16 11 2000 18 15 heures Des expos s sur l Initiative CTI Start up seront pr sent s au d but et la fin de ces cours Annoncez vous d s maintenant E mail cti start up bluewin ch Internet www ctistartup ch T l phone 01 316 60 80 Madame Evelyne Ammann Le nombre de participants est limit La participation est gratuite sponsored by se UBS CTI Start up une initiative de l Office f d ral de la formation professionnelle et de la technologie Claude Wyss l homme pour qui les insectes sont des sad ieee Inspecteur la s ret vaudoise et ensei gnant occasionnel l Universit de Lau sanne Claude Wyss est le sp cialiste d un trange domaine l interrogatoire des insectes preuves vivantes retrou v es sur les lieux du crime Une proc dure unique en Suisse Son interroga toire et portrait robot en page 12 Tibet le sourire des po tes occup s Ily a 60 ans le 7 octobre 1950 les trou pes chinoises envahissaient le Tibet puis la mythique cit de Lhassa L occa sion d voquer ce territoire qui fait r ver l Occident Qu y a t il d cou vrir au
83. ommes et de competences Sans jamais se briser elle r pond chacune de vos sollicitations Op rateurs PAO pr parateurs correcteurs photolithographes monteurs copistes imprimeurs relieurs leurs auxiliaires leurs responsables ils uvrent tous ensemble dans leur domaine respectif la naissance de votre imprim le plus simple ou le plus sophistiqu Dot s des quipements et des machines de la derni re g n ration ils maitrisent les subtilit s des arts graphiques pour transformer votre imprim en un objet de fiert Davantage qu tre vos fournisseurs ils veulent devenir vos partenaires Bg Imprimerie Corbaz SA Avenue des Planches 22 1820 Montreux T l 021 966 81 81 Fax 021 966 81 82 Email icm corbaz ch REEP YOUR EVES FIXED ON YOUR CAREER PERSPECTIVES Wa lt P 3 2 e su Fa CE a f s RE ft PricewaterhouseCoopers offers university graduates the best possible career prospects As the world s Number One in audit and consulting we consistently develop your skills through tailor made educational programmes and challenging project experience If you are a creative person a future graduate and if these opportunities are of interest to you please contact us www pwe ch PRICEWATERHOUSE GOPERS Join us Together we can change the world PricewaterhouseCoopers Ltd Dina Bianchi Human Resources Konradstrasse 12 8035 Zurich Phone 01 630 19 04 Fax 01 630 19 05 E Mail graduate recruitment c
84. ons d insectes recycleurs pr dateurs ou charognards ont d j fait basculer la d pouille dans le grand recommencement de la vie Au bout du compte y a t il un moyen d emp cher les indics ail s d informer l inspecteur En commet tant par exemple son crime en plein hiver quand les insectes sont en tat de l thargie Pas si s r Nous venons de d couvrir deux records des mouches qui ont pondu des ufs l une 5 C dans l obscurit totale l autre 2 5 C dans un n v Alors vous savez le crime parfait Patricia Brambilla Photos Nicole Chuard 17 Claude Wyss L inspecteur pour qui les insectes sont des indices C I V I L I S A T O N PORTRAIT DA Tibet le sourire des po tes occup s ly a 50 ans le 7 octobre que les troupes chinoises envahissaient le Tibet puis la mythique cit de Lhassa L occasion de d couvrir des aspects moins cochon en pyjama connus de ce territoire gut fait r ver l Occident ifficile de s entra ner quand on est sp cialiste de l entomologie foren sique C est pourquoi l inspecteur Wyss a mis au point l exp rience du cochon en pyjama en collaboration avec Daniel Cherix de l Institut de zoologie de l Universit de Lau sanne Cette curieuse op ration consiste ins taller l animal dans un champ une heure apr s sa mort pour observer de pr s les phases de la d composition Pourquoi un cochon Parce que c est l animal dont la peau es
85. oppement futur et sa vie d adulte C est dire l importance que rev t la sant physique mais aussi psychique des tout petits Le cours de formation enjeux de l intervention pr coce soutient l id e d une pr vention pr coce tout en voquant les pi ges des interventions dans le champ de la petite enfance Il aborde le th me avec un regard critique afin d viter que les strat gies de pr vention ne fassent que l enfant ou sa famille ne soient vus qu a travers les facteurs de risque que comporte leur histoire ou leur environne ment Le but de ce cours est egalement de pen ser les articulations entre disciplines et profes sions afin de donner toute sa place au sujet que ce soit l enfant la famille ou l intervenant Le professeur Francois Ansermet du Service universitaire de psychiatrie de l enfant et de l adolescent et l quipe pluridisciplinaire orga nisatrice du cours ont con u un programme o interviendront des sp cialistes de diff rents domaines Ils accueilleront notamment Fran ois Forestier biologiste du foetus Paris Phi lippe Lacad e psychanalyste au Centre inter disciplinaire d tude sur l enfant Bordeaux Yvon Gauthier p dopsychiatre Montr al Mar tin Stettler professeur de droit l Universit de Gen ve Fran oise Mol nat sp cialiste de psy chiatrie p rinatale Montpellier Denis M ller professeur d thique l UNIL et Marianne Modak d
86. organisation contractuelle n emp che pas les chercheurs de l Universit de Lausanne de se sentir pleinement impliqu s dans le projet Une vraie complicit les lie aux patrons de Chilka qui soulignent l importance de leur contribution Gr ce cette collaboration estime Erich Cerny nous b n ficions de comp tences extraordinaires C est une chance inestimable ce stade des travaux l entreprise et les deux instituts sont les uniques partenaires actifs du projet Mais ils ne sont pas seuls D autres et non des moindres interviendront en temps utile Les essais cliniques sur l homme seront r alis s sous la direction du professeur Thomas Cerny fr re d Erich l H pital universitaire de Saint Gall o il est chef de la m de cine interne Lorsque les recherches auront abouti les Labo ratoires Serolab SA d Epalinges apporteront leurs comp tences dans le domaine du contr le de qualit et de la fabrication industrielle du produit Comme quoi le chemin qui reste par courir est bien balis J L V ALLEZ SAVOIA N 18 Octosre 2000 37 Un vaccin pour tuer l envie de fumer D finitivement Erich Cerny chercheur ind pendant p gt et inventeurs du vaccin publique le b n fice potentiel saute aux yeux Erich Cerny cite ainsi une estimation selon laquelle une diminu tion de 10 du nombre de fumeurs aurait autant d effets b n fiques que tous les soins prodigu s actuellement par l en
87. osociologie des groupes Initiation theorique et pratique ala dynamique des groupes entrai nement la n gociation et la FES F en groupe 2001 Jean Claude Deschamps SSP UNIL et Pierre de Visscher Centre dynamique des groupes et d ana lyse institutionnelle Universit de Li ge 1150 fr ormatton 26 27 29 30 et 31 janvier continue Certificat de formation continue en th ories et m thodologies de l enseignement des langues Organis par la Facult de psy chologie et des sciences de l du cation et l Ecole de langue et de civilisation fran aises de l Univer sit de Gen ve avec la collabora tion de l Ecole de fran ais mo derne de l UNIL Modules 1 Fondements th oriques et m thodologiques de la didactique des langues J L Chiss GREDIF St Cloud 6 et 7 octobre 8 et 9 d cembre 2 Lectures litteraires et approches thematiques F Fornerod et F Rosset UNIL 3 et 18 novembre 1er et 16 d cembre 3 Didactique de l oral B Schneuwly J Dolz FPSE UniGE 16 et 17 f vrier 20 et 21 avril 4 Pratiques d internet dans l enseignement des langues M Bignens UNIL 24 et 31 mars 7 et 28 avril 5 Les pratiques d enseignement de la grammaire quels objets quelles taches S Canelas Trevisi FPSE UniGE Mini modules 1 Phon tique pour l enseignement du fran ais langue trang re M Blanc J F Maire UNIL 13 janvier
88. p ter faire parler les traces dans toutes les affaires p nales vol suicide ou meurtre L antre de l inspecteur Il dispara t dans une petite pi ce sombre remplie ras bord d objets h t roclites tentes malaises micro scopes collections de pipes cadres empil s les uns sur les autres o gisent pingl es les pr cieuses mouches n crophages Sous la fen tre plusieurs mygales en observation par pur int r t personnel tapotent de temps autre les vitres de leur habitat Tr s fier il pr sente sa biblioth que o il a ras sembl toute la litt rature existant sur l entomologie forensique comprenez l tude des insectes appliqu e des fins judiciaires Voil l antre du sp cialiste le seul en Suisse recourir cette science inaugur e par Pierre M gnin au d but du XX si cle Le but de cette m thode est d essayer de dater un cadavre tant donn que le m decin l giste apr s 72 heures ne peut plus rien dire Quand la rigidit cadav rique a mis son scell sur les faits reste donc trouver d au tres pistes d tails parlants ou preuves muettes C est l que Claude Wyss vient chercher la petite b te Au sens figur et surtout litt ral du terme puisque ses indices lui sont les insectes Le moment du crime Mais diable comment un minuscule dipt re peut il r v ler le moment du crime Dans les heures qui suivent une mort pour autant qu 1l y ait acces
89. ppenstedt et son mus e la Section d allemand devient un centre de recherche incon test dans ce domaine une doctorante pr pare une th se sur les archives de multiples versions de Till Eulenspiegel qui leur ont t confi es La directrice du mus e a en outre donn des con f rences dans le cadre d un s minaire sur le roman en prose La Section d alle mand contribuera galement la pr pa Tir de Vorhang auf f r Familie Eulenspiegel ration du premier catalogue du mus e Le subside de la Fondation lui a permis d effectuer plusieurs s jours Sch ppen stedt pour le montage et le d montage de l exposition et pour y donner une conf rence Axel Broquet Un fou du roi Eulenspiegel est international Politique de la drogue en Suisse des luttes au consensus La Suisse semble aujourd hui avoir trouv des r ponses pragmatiques au probl me de la toxicomanie Fond e sur le mod le des quatre piliers la politique suisse en mati re de drogue met aussi bien l ac cent sur la pr vention primaire la r pres sion du trafic de drogue les th rapies et les sevrages que sur la r duction des risques associ s la consommation La Conf d ration a pris un certain nombre de mesures encore impensables il y Fondation du 450 de l Universit de Lausanne Ra a une vingtaine d ann es comme la cr ation de structures m dico sociales destin es aux toxicomanes ou la pres cription m dicale d
90. r Manfred Mutter droite Cette campagne Ca vous d range di je fume Ca vous pode un probl me ot je meura est utilis e aux Etats Unis pour contrer la publicit des cigarettiers QUAND PRIVES ET UNIVERSITAIRES COLLABORENT Le projet du vaccin antinicotine n est pas seulement r vo lutionnaire dans ses buts I innove aussi dans la collabo ration instaur e entre chercheurs de l Universit de Lau sanne et priv s D un c t il y a une entreprise Chilka SA v ritable maitre d uvre du projet Ses deux fondateurs sont Erich Cerny et Ronald L vy Le pre mier chercheur ind pendant et v ri table cerveau du projet a mis au point le principe du vaccin Le second s occupe comme il le dit de tout ce qui n est pas de nature scientifique Autrement dit du financement des par tenariats des relations publiques de la communication etc De l autre c t il y a deux instituts de l Universit de Lausanne celui de bio chimie et celui de chimie organique et leurs quipes dirig es respectivement par les professeurs Jacques Mau l et Manfred Mutter Ces groupes se sont greff s au projet en tant que prestataires de services La soci t Chilka leur confie des mandats de recherche contre esp ces sonnantes et tr buchantes L entreprise finance notamment dans le cadre de ce partenariat scientifique le salaire d une doc torante de l institut de chimie organique Cette
91. re du vaccin antinicotine montre qu il faut une vo lont farouche pour faire aboutir une recherche originale Une volont au moins aussi surhumaine que s ils agis sait d arr ter de fumer Et c est bien l qu est le probl me Jocelyn Rochat scan koe Ye De la fum e dans Fans J est le christianisme gut a choisi d aa socter la fin des temps la magte ronde du chiffre mille La proph tie resle valable m me l aube du XXT si cle et du 5 mil l naire malgr 2000 ans d attentes d cues xplications D OA lui du XX si cle ci tadus ES TV Millennium ALLEZ savoinl N 16 Ocro8re 2000 pour demain j E he if qu elHe n arrive ANiflenniichs 20 th Foxz ePrante 2 rl Ts im NY j i _ ES ee 3 LALEA I m ra heh li i D al Pr n i VEN D SEK NL U orrnous dNnNOnNCE rpse i LS RES THETA AJ A L j n ft H E ai ft k on IL a ey a T at i Wat 5 T pe THE adar A fi be he n rt F 4 ii j Ti ra 1 r 5 A E L a k 1 E LT 4 I a L f h 1 j N Chusrd Voil bient t 2001 ans qu on nous annonce l Apocalypse pour demain es temps sont proches nous r p tent des proph tes en tous genres depuis vingt si cles Et sans doute bien davantage si l on admet que les premiers textes apocalyptiques ju
92. rialisation de la nourri ture on assiste une standardisation gustative qui semble n avoir pas g n grand monde pendant assez longtemps lorsque cette standardi sation montre ses limites en mati re de sant publique elle est enfin mise l index et des apologies de l au thenticit fleurissent de partout ce qui n emp che pas la poursuite de l emprise de l industrie sur la plupart de nos pratiques alimentaires Le tout et tout de suite des jeunes g n rations Polia semble t il li L platsir ou n est ce que expredsdlon nl m d une revendication ou l aboutissement a li at d un laxisme g n ralis Les remarques des adultes sur l impatience de la jeunesse n ont pas d ge On en retrouve jusque chez les philosophes antiques Plus s rieusement parce que je ne connais gu re la philosophie antique et pour en rester notre modernit la fin des ann es 60 un spectacle du Living Theatre tait intitul Paradise Now un peu plus tard les Doors chantaient We want the world and we want it now Au d but des ann es 80 les jeunes zurichois fai saient l apologie du subito Etc etc Je vois l non pas l expression d un laxisme des adultes on pour rait presque dire le contraire puisque ces revendications sont si permanentes mais une sorte d im patience juv nile dont il ne faudrait De LE PRINCIPE DE R ALIT IMPOSE QUE LE PLAISIR SOIT REPORT
93. rmine Simmen Sciences Extension du projet de th se sur la caract risation du domaine le plus important du facteur de transcription CTF 1 6 000 el 1999 Pierre Cochand M decine Perception du syst me de sant par les jeunes homo sexuels et bisexuels masculins en Suisse romande 10 000 Prof Jean Claude Deschamps SSP Racisme et xenophobie en Europe Analyses secon daires de l Eurobarom tre 47 1 15 000 Francois F lix Lettres Schopenhauer la philosophie comme art Tin de these 5 000 Sandrine Huber Iniotakis Lettres Une aire sacrificielle au nord du Sanctuaire d Apol lon Daphn phoros Eretrie reconstitution d un rituel d poque archa que fin de th se 9 000 Bashkim Iseni SSP th se sur Gen se et mont e du nationalisme au Kosovo et en Mac doine s jour d tude 3 000 Sabine Kardolfer SSP th se Un processus de reconstruction de l identit le cas des com munautes Mapuche en Argentine 12 500 Olena Korvatska Sciences Role of kerato epithilin in the pathogenesis of 5q31 linked corneal dystrophies 9 000 Bilan Actif BCV compte courant Cash pool Placement a la GBUV Imp t anticip r cup rer Actif transitoire Passif Subsides accord s payer Passif transitoire Provision pour variations de cours Provision sur gains pertes ventes titres Capital Int r ts disponibles Michael Krieger Sciences d veloppement d une nouvelle mol
94. rrain tous l aff t des chevreuils cerfs ou chamois Pas d homme d vor La comp tition entre ce dernier et les grands pr dateurs s exerce donc sur tous les terrains mais leurs affronte ments directs ne sont jamais le fait des animaux Alexandre Scheurer n a pas retrouv de r cits d hommes d vor s si ce n est une histoire de rapt d enfant vol par un loup gu re document e Les villageois du moins certains d en tre eux savent qu au fond ils ne ris quent rien Un rudit valaisan crit par exemple en 1812 Heureusement pour l homme qu il ndir le loup ne se risque pas l exc s de l attaquer Il existe bien s r quelques victimes de ces animaux Mais les deux trois personnes tu es par un ours et cas exceptionnel par un lynx l ont t au 44 LE ay i F al hg Ai 4 Wat 4 re Ke Be cours de chasses alors que l animal tait bless Pourtant explique Alexandre Scheurer la haine est tena ce particuli rement l gard du loup entour d s l Antiquit par divers mythes et tr s fortement associ au Mal au Diable A la chasse mais sans empressement Comment nos anc tres se sont ils prot g s de cette concurrence animale Par la chasse essentiellement mais pas ALLEZ savoir N 18 Octosre 2000 hg an gt www arthoday com toujours avec l ardeur que l on suppose Les paysans se font parfois tirer l oreille lorsqu il s agit de passer l acte
95. rysomya albiceps Wie demann 1819 et le voil qui se lance gt ALLEZ SAVOIR N 18 OctosrAe 2000 15 Claude Wyss L inspecteur pour qui les insectes sont des indices PORTRAIT aussit t dans une digression Cette mouche africaine tr s rare sous nos latitudes est une saisonni re clandes tine qui a permis Claude Wyss d orienter une histoire de meurtre dans le canton de Fribourg J tais appel pour un constat au mois d octobre Et l je trouve une pupe de Chrysomya albi ceps Quel indice Quand on sait que cette mouche ne vient en Suisse qu au mois d ao t la mort ne pouvait donc dater que de ce moment la Une autre esp ce a permis de dater le cadavre au jour pr s Vous vous rendez compte sinterrompt le sp cialiste avant de s exclamer en ponctuant Mais c est g ni al Ona des migrations d insectes comme chez les oiseaux Ainsi tout peut tre indice Pour autant qu on s applique les lire Les petites habitudes des mouches n cro phages leurs d placements leur mani re de voler continuent de parler bien apr s que la mort a ferm les l vres Leurs m urs d finiront un lieu Calliphora vomitoria affectionne la for t leur seule pr sence dira une sai son Protophormia terranovae Robi neau Desvoidy 1830 n appara t pas ici avant le mois de juin Puzzle zoologique Reste que la t che est souvent ingrate l environnement sordide Mais la curiosit sc
96. s et litt raires ori ginales sans parler des traditions orales tels les chants d amour dont la tradition se perp tue Dans l Amdo une r gion du Tibet on peut encore voir de ces joutes d amour au cours des quelles homme et femme mont s sur ALLEZ SAVOIR N 18 Ocro8re 2000 Kundun Touchstone Pictures L enfance du dala lama vue par Martin Scorcese des chevaux de part et d autre du fleuve se r pondent et se confrontent par le chant Ils ont aussi t des po tes ce qu ils sont toujours d ailleurs Quand ils le peuvent les gens se r unissent pour couter de la po sie D autant que c est un l ment potentiellement perturba teur Elle utilise un langage symbolique dont la cl n est connue que des per sonnes concern es et joue un r le tr s important dans l identit tib taine Il en va de m me avec la musique Du barde au rappeur La musique justement les bardes sont des conteurs musiciens ambulants qui colportent contes bouddhiques et r cits plus sp cifiquement tib tains dont l pop e de Gu sar S il existe encore de ces personnages marginaux Touchstone Pictures tKundun ils ont maintenant leurs successeurs ce sont les rappeurs leur tour ceux ci transmettent une histoire qui n en finit pas de rattacher ce peuple sa m moire Elle raconte les prouesses guerri res et h ro ques du roi mythique Gu sar Celui ci n est pas h ros bouddhique
97. s mafias russes tch tch nes et albanaises par ticuli rement sont des sauvages A Milan o les Albanais r gnent en ma tres les maquereaux s gorgent et se tirent dessus pour la possession de cinquante m tres carr s de trottoir Cette violence refl te un mauvais fonc tionnement Leurs activit s sont elles diff rentes Il y a un domaine qui me para t sp cifique aux mafias chinoises et dont les 28 ALLEZ SAVOIA Z N 18 Octosre 2000 Suzan Farkas Adair m dias ont beaucoup parl ces derniers temps c est l immigration clandestine Autrement les activit s sont les m mes trafic de drogue prostitution et salons de jeux Mais en Russie o l Etat ne fonctionne pas ou extr me ment mal la palette est plus vaste le type qui par exemple contr le les docks dans un port russe est certaine ment un mafieux En mati re de lutte contre le crime organis les Am ricains sont ils plus efficaces Les Am ricains ont eu un probl me de criminalit organis e bien avant nous d s les ann es 20 30 Ils ont donc d velopp des m thodes dont nous ne faisons usage que tr s partiellement Ils ne sont par exemple absolument pas d stabilis s l id e de mettre sous coute trois blanchisseries chinoises avec des criminels qui parlent un dia lecte impossible que traduira un mis sionnaire retrait qu ils feront venir tout expr s d Australie Ils n h siteront pas non plus poster quatre qu
98. s ne trou vent pas le soutien esp r Les inves tisseurs priv s estiment que la toxicomanie est affaire de pouvoirs publics Ces derniers de leur c t ne jugent pas opportun d entrer en mati re Face au manque d int r t pour le vaccin antih ro ne les deux hommes r orientent la recherche et d cident de plaisir Chez le fumeur l apport r gulier de nicotine provoque une sorte de d r glement de cette cha ne Lun des messagers chimiques impliqu s dans le m canisme du plaisir la dopamine eat notamment pr sente en plus grande quantit que chez le non fumeur Une interruption brusque de l apport de nicotine provoque un d s quilibre C est le syndrome du ALLEZ SAVOIA N 18 OCTOBRE 2000 r Te ST r an E a TE er DETIT de A and af PAL gS E ET CENTRES P 4 i J e i E b n i AAL Se ale ma F es Ent CPR lal aA s attaquer en utilisant le m me prin cipe la nicotine Ce cr neau leur para t en effet plus porteur Leur choix s av rera judicieux Ensemble ils cr ent une structure pour faire abou tir le projet C est la naissance de Chilka SA Aujourd hui l entreprise est financ e mais un niveau nette ment insuffisant par des investisseurs priv s L Etat pour sa part se montre toujours aussi discret mangue et ses nombreuses manifestations besoin irr pr ssi ble de fumer alt ration de l humeur tendance la d prime Le plus sou
99. s sur les tech niques de production et sur la com mercialisation Le deuxi me aspect celui des r seaux de diffusion est par contre extr mement difficile aborder Mes interlocuteurs sont des acteurs officiels soit responsables de la lutte contre les stup fiants ou de program mes de substitution soit des membres d organisations non gouvernementales ONG qui travaillent sur le terrain Comment tes vous re u Cela d pend En Tha lande c est relativement facile dans la mesure o nombre de mes interlocuteurs dialo Ami Jacques Rapin docteur en sciences politiques de Universit de Lausanne ALLEZ savoir N 18 Octosre 2000 TRI guent r guli re ment soit avec des journalistes soit avec des chercheurs occidentaux C est beau coup plus difficile au Laos o r gne un r gime socialiste Le trafic de drogue y est un probl me sensible il y a une crainte de diffuser des informations pr judiciables l image du pays Vous les vous senti M n c Dans les villages je me d place toujours au moins avec un guide et un traducteur des locaux D s qu on loue les services d un professionnel c est lui qui g re la situation Il ne va certainement pas faire prendre des risques inconsid r s son client Ceci dit il ne faut pas surestimer le risque l emprise des organisations criminelles v ritablement dange reuses est moindre dans les villages Les producteurs produisent et ven dent
100. se BRA 1015 Lausanne t l 021 692 29 71 fax 692 20 75 ou par e mail uniscope unil ch ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 Etre beau mince fort branch c est souvent le plaisir apr s la douleur chirurgie esth tique r gimes voire anorexte bodybuilding piercing et tatouage Est ce un fait de soci t ou un ph nom ne marginal Quel rapport entre plaisir el souffrance Comment savoir Les ph nom nes marginaux sont aussi des faits de soci t on vient de le voir ce n est pas parce qu ils sont minoritaires ou ra res qu ils ne sont pas significatifs Ceci dit sur la question du plaisir et de la souffrance physiologistes psycho logues et anthropologues vous propo seront des interpr tations diff rentes Il y a plusieurs v rit s scientifiques pas une seule Si l on r pond la ques tion en voquant les endorphines ou en se r f rant aux rites d initiation on aboutit des hypoth ses qui sont ga lement clairantes Voil qui m am ne conclure avec une remarque qui courra tout au long de ce cours public ces approches diff rentes ces inter ventions venues d univers conceptuels parfois inconciliables nous donnent penser elles stimulent notre imagina tion et notre intelligence Or comme le dit Brecht quelque part Denken ist ein Vergn gen penser est un plai sir Si tel n tait pas le cas il faudrait d serter non seulement ce cours mais l Universit
101. semble des oncologues sp cialistes du cancer Malgr cela couter le chercheur ind pendant raconter l histoire de son aventure on se rend compte que ses recherches ont toujours pein a obte nir le financement n cessaire L id e d utiliser la vaccination pour lutter contre toutes sortes de d pendances n est pas nouvelle rappelle t il En 1974 d j une quipe avait rendu compte dans la fameuse revue Nature de ses tentatives de vaccina tion contre l h ro ne Les options th o riques choisies alors par les auteurs de ces travaux ne leur permirent pas d aboutir et ils conclurent une impos sibilit C est en reprenant le probl me Le m canisme de la d pendance La nicotine entra n e par le sang du fumeur parvient dans le cerveau Elle y d clenche une cas cade de r actions tr s proches de celle Ou plaisir que les Am ricains d signent par l expression the highway to pleasure litt ralement l autoroute du 3 8 sous un autre angle que nous sommes parvenus mettre au point au d but des ann es 90 un conjugu qui pro voquait la cr ation d anticorps contre l h ro ne chez l animal De l h ro ne la nicotine Mais pour poursuivre la recherche Erich Cerny a besoin de moyens C est alors qu il rencontre Ronald L vy Ce dernier n est pas de formation scienti fique mais il peut apporter son aide dans les domaines strat giques et com merciaux Les deux homme
102. sonne de l empereur en tib tain le btsan po son caract re sacr son ensevelissement On c l brait des ri tuels pour les fun railles imp riales Rituels qui n avaient rien de boud dhique et qui portent la trace d autres civilisations Des sites fun raires en t moignent souvent pill s d ailleurs d o la difficult de connaitre leur aspect ori ginel Ce qui est s r c est qu ils ont t 26 des lieux sacr s Cette religion incluait aussi le culte aux divinit s de la mon tagne toujours accoupl es un lac l un et l autre se mariant Cultes de la mon tagne et bouddhisme ne se sont pas combattus Ils ont t pratiqu s l un et l autre souvent dans la m me famille Si des controverses ont eu lieu c est plut t au niveau doctrinal Des croyances populaires Le m me terme de b n d signe ga lement l ensemble des croyances popu laires actuelles ou anciennes tran g res au bouddhisme et des pratiques comme la divination que les boud dhistes du reste pratiquent aussi La plus ancienne tradition spirituelle du Tibet Le b n est enfin la religion qui s est d velopp e partir du X et XI si cles apr s l introduction du boud dhisme Les joutes intellectuelles taient fr quentes entre ma tres b n et ALLEZ savoir N 18 Ocrosre 2000 bouddhistes chacun d fendant ses th ses Cette religion est toujours pra tiqu e au Tibet et dans la diaspora Des monast res ont
103. sseur d his toire m di vale l Universit de Lausanne Le choix de l ann e 01 est d ailleurs conforme aux com m morations pr c dentes l approche de l an 1800 le phi losophe Leibniz estimait que le si cle ne pouvait pas com mencer avant le 17 janvier 1801 Une appr ciation partag e un si cle plus t t par le juge de Boston Samuel Sewall qui a lui aussi attendu le 1 janvier 1701 pour c l brer l entr e dans un nouveau si cle grand renfort de trompettes Une incertitude chronique que nous devons Denys le Petit l homme qui a invent la mani re moderne de d compter les ann es Ce moine qui vivait au VIE si cle fut ainsi charg par le pape Jean I T d tablir une chronologie chr tienne de l histoire Lui qui utilisait encore le calendrier de Jules C sar celui qui fixe l an I la l gendaire fondation de Rome une ann e que nous fixons d sormais 753 ans avant J C d cide de recommencer les calculs partir de l ann e sui vant la naissance du Christ qu il fixe au 25 d cembre 753 du calendrier romain L an I devient alors l ex ann e 754 En d butant son nouveau calendrier par l an I et non le z ro r d les chiffres dits arabes ne s imposent v ritable ment en Occident que d s les XII et XIII si cles Denys nous offre une double occasion de c l brer le changement de mill naire Et une mati re pol miques aux si cles des si cles J R N 18 Octosre 2000 5 Voil bient
104. stible de l union de paysages grandioses avec un certain d pouillement dans la mani re de vivre comme le dit Cris tina Scherrer Schaub Mais de don ner l image sa densit pour l ani mer Pour essayer de comprendre un peu qui sont les Tib tains ces fils d un singe et d une d mone comme le raconte le mythe Et non pas fils du dragon comme on voudrait le faire croire Les films Sept ans au Tibet ci contre et Kundun ci dessus nous ont familiaris s avec l enfance du dalai lama TTTTTTtTTtT tT Tt tT Tt TTITTITTTTTTHT rerTtrTrTtt ttt TTTTtTTtTtttt ft ft TTTTTttTttTtibe ft liigi isi besctsi Von China alas oli siaii EN T fertorhne ui tube Hochhulo I vertus Lit Cicer Aee rca ci Sicdlunmgapulditik ici FAT iii iris dee cher eel Werks allete Keitrat AIT TFN T A uiliiir arny chen ti erhalten ot Ilii lnteresc Vonir Dach der Welte henst com Magasin uber Tilctcrnnen uml Tibeter im Schweizer Exil chalet an Kishen Oder via Telelo Ol 25 4634 Geselhehalt Schaciverisgh Thetnele Preundschalt G 57F Kreuzsirase 1 8208 Ziirieh PME 5 58056 8 La publicit ici une campagne imagin e par l agence suisse Aebi Strebel eat un autre m dia Le mythe du pays froid Ferm ce pays ne l a pas toujours t M me si cela a t le cas d abord au XVIIIS puis au d but du XX si cle lorsqu il a tent de se prot ger de l app tit imp rialiste des grandes eSept ans au Tibet Tristar
105. sur leur m got Et pourtant selon toute vraisemblance ils perdront tout int r t pour la cigarette ou en tout cas toute d pendance Plus de sensation de manque La raison en est simple chez eux la nicotine n aura plus aucun effet Leur organisme aura appris fabriquer des anticorps explique Jacques Mau l professeur ordinaire l Institut de bio 35 M Chuard Un vaccin pour tuer l envie de fumer D finitivement SN chimie de l UNIL et responsable des tests du vaccin chez la souris Ces anti corps vont capter la nicotine d s qu elle p n trera dans le sang par les pou mons et de ce fait l emp cher d atteindre le cerveau Les vaccin s r agiront donc face la nicotine exactement de la m me fa on que sils se trouvaient en pr sence du germe ou du virus d une maladie contre laquelle ils seraient immunis s Or dans la cigarette c est pr cis ment la nicotine qui agit sur le syst me nerveux Sans cette sub stance plus d effet stimulant plus de modification du fonctionnement des neurones Et plus de d pendance pos sible puisque le vaccin ne peut plus faire parvenir la substance au cerveau pour r pondre la sensation de manque La cigarette sans nicotine du foin Voici donc un vaccin qui transfor merait de mani re irr versible la ciga rette en vulgaire cylindre de foin La fum e en serait r duite une marotte puante et toussif re Elle en perdrait probable
106. t en janvier 26 octobre Approche moderne dans le contr le de la douleur vert brale Dr Carlo Fritsch 23 novembre Plantes et syst me nerveux cen i tral stimulants antid presseurs anxiolytiques s datifs Kurt Hostettmann et collabora teurs 90 fr par conf rence pour les membres de la Soci t vaudoise de pharmacie la finance d ins cription est prise en charge par la Soci t Nouveau cycle de conf rences d s janvier 2001 La veille strat gique pour les petites et moyennes entreprises Cours en t l enseignement et pr sentiel Du 1 au 29 novembre 80 heures de cours sur cinq semaines Pr sentiel l EPFL les 1er 15 et 29 novembre 15h30 18h Travail domicile par liaison inter net Pierre Rossel ESST EPFL et Maia 3 Wentland Forte Inforge HEC UNIL 1200 fr Entra nement aux m dias Savoir communiquer avec la presse et la radio 3 9 novembre Jean Paul R ttimann docteur en droit charg de cours l Institut de journalisme de l Universit de Fribourg Ka 440 fr 53 54 Cycle Internet et l entreprise Internet et strategie d entreprise 14 novembre Moira Boulange doctorante HEC et Arnaud Dufour Netvertis SA 600 fr Cyberrecrutement et emploi 22 novembre Andr Lang docteur en informa tique de gestion HEC 600 fr Internet et s curit 23 et 24 novembre Prof So
107. t 2001 ans qu on nous annonce l Apocalypse pour demain LEZ MYTHE t Fis 5 Lies ee SN TR es Er EL Wi i l a vey hy al f a ab x Da m ms ee 2 Li a Tia Ei Le x i ES J d m ga be ool el T f Jin FA G a L Z 2 i T k ie RS ee he mit Ls ie ea k Pe eea ad i i x F s Lu N 2000 LE depuis la aye naissance du ra ee Christ observe le OT DUT GA Le professeur d his nm ES Je Fix m 1 Ve i 7 5 aa Len sa i ay W 2 1 toire m di vale PAT l Universit de Lausanne Agostino Albrecht D rer de Paravicini Mais l an 2000 est aussi l ann e 4698 du calendrier chinois l ann e 5761 du calendrier religieux juif et l ann e 1421 du calendrier des pays musulmans Dans ces calen driers le passage d un mill naire un autre n est pas marqu de mani re spectaculaire comme dans la tradition occidentale et chr tienne Fin des temps ou r v lation Cette importance du mill naire nous la devons la Bible qui a large ment contribu donner un sens par ticulier au chiffre trois fois rond L Ancien Testament nous apprend ainsi qu Adam aurait d vivre 1000 ans s il n avait pas croqu la pomme qu un jour de Dieu est comme mille ans pour nous Psaume 84 ou que la semaine cosmique est constitu e de sept mill naires Epitre de Barnab Mais c est surtout l Apocalypse de Jean qui a invent le concept du Mil l nium ajoute Agostino P
108. t la plus proche de celle de l tre humain r pond Claude Wyss Et le pyjama Parce que les corps humains retrouv s morts dans la nature sont g n rale ment habill s A 9 heures l animal est mis mort et d pos sur le site une heure plus tard A midi appa raissent les mouches n crophages photo ci contre Et 4 13 heures les premiers ceufs sont d pos s Une exp rience qui pour l heure lui permet de remettre en question les th ories de M gnin selon qui les insectes d fileraient sur la d pouille dans un ordre chronologique pr cis Hydrotaea capensis Wiedemann 1818 est venue sur le site apr s quatre jours alors qu en th orie elle est cens e n apparaitre j k L qu apres quatre mois L exp rience du cochon en pyjama F B quelques heures apr s sa mort les premi res mouches et encore moins de pressions conomiques sur les Chinois La r sistance est plus active au cin ma viennent d j pondre leurs ufs sur le cadavre ici une sc ne du film Sept ans au Tibet L interminable occupation du Tibet suscite peu de protestations politiques 18 ALLEZ SAavoIR N 18 Ocroure 2000 ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 19 N Chuard Tibet le sourire des po tes occup s CIVILISATION H nvelopp de myst re symbolisant _ tout le sacr du monde et lieu du surnaturel quel pays autre que le Tibet habite ce point l imaginaire de chacun m me et surtout sil ny a
109. t les fa ades sur le mode traditionnel raconte la tib to logue lausannoise Ailleurs dans des r gions en alti tude on continue de vivre avec un pragmatisme s culaire hautes maisons qu isolent leurs petites fen tres b tail en bas et feux centraux dans les tages Le dala lama et le pr sident Clinton la Maison Blanche en juin 2000 akunduns Touchstone Pictures ouverts sur le ciel et aliment s la bouse de yack qui sert aussi enve lopper les b b s Ici et l on parvient maintenir la tradition matriarcale dans laquelle la polyandrie est pratiqu e une femme pouse les fr res d une famille Mani re de contr ler les naissances et d avoir toujours un homme la maison quand l un est en p lerinage et l autre parti faire du commerce Et toujours des gens assis au bord des routes dans la contemplation de la nature Partout le sourire extraordi naire de ce peuple dont on per oit la force hors du commun Le sourire n est il pas absence de peur conclut Cristina Scherrer Schaub Elisabeth Gilles cit de Lhassa la sph re priv e AT E 5 Le AR Le roi vertueux E Le drapeau tib tain Apr s avoir t interdite dans les A cette poque le Tibet est un lieux de culte la pratique de la reli empire qui durera jusqu au IX si cle gion est maintenant r prim e dans le et le tib tain est parl dans toute l Asie priv Si Lhassa le contr le est centrale
110. ues de la civilisation celle de Freud ou celle d Elias par exemple LA CIVILISATION N EXISTERAIT PAS SANS EROS montrent le lien entre celle ci et le plaisir Ce lien est ambivalent la civi lisation n existerait pas sans Eros mais elle est aussi une instance qui r gule limite voire frustre l Eros En outre je ne suis pas s r que l h donisme soit si contemporain que cela il apparait sans doute nouveau si l on a une vision historique courte portant sur quelques d cennies et centr e sur l Occident mais qui dit que c est la bonne mani re de conce voir l histoire et la modernit Com me le disait Foucault propos de la sexualit notre poque se caract rise par la prolif ration des discours sur la sexualit quant savoir si elle est li e une sexualit notable ment plus active et lib r e c est une autre question vrai dire les essais comme ceux de Norbert Elias ten draient montrer que le plaisir dans notre soci t et dans notre temps est plus att nu m diatis Notre civi lisation en ce sens serait caract ris e par une distance physique et mentale de plus en plus grande entre les gens par un sens de l intimit accra par un exercice de la violence plus indirect m diatis par des armes qui mettent la victime distance ALLEZ SAVOIR N 18 Octosre 2000 Pour Elias ladite lib ration des corps doit plut t se lire comme la preuve que nos pulsions agressiv
111. uite aux interactions entre les faux monnayeurs et la soci t Selon lui ce serait une erreur de croire que la population constitue une victime enti rement d munie face aux distributeurs de fausses esp ces Couleur poids qualit des gravures bien des facteurs permettent d identifier les faux En conclusion le chercheur avance qu au vu du nombre assez restreint des pi ces fabriqu es et de leur mauvaise qualit la population vaudoise ne courait pas grand risque d tre abus e Michael Fiaux Le balancier D Diderot J D Alem bert Presse pour la monnaie Subsides accordes en 1999 Echanges internationaux Manuela Bezzi Sciences stage a l Universit de Californie pour effectuer une produc tion et caract risation d anticorps mono clonaux de lapin contre une prot ine de souris firoleukine 3 000 Philippe Conus M decine schizophr nie d butante formation a la recherche cli nique et aux strategies th rapeutiques University of Melbourne 10 000 Prof Stanislav Fakan M decine s jour sabbatique des professeurs G H Vasquez Nin et O Echeverria de l Universit de Mexico au CME 8 000 2 000 Christian Frei Sciences visite de cing labo ratoires aux Etats Unis pour y donner des conf rences et chercher une place de cher cheur post doc 1 500 Prof Alexander Schwarz Lettres voyages au Till Eulenspiegel Museum Sch ppenstedt pour participer au montage et la pr se
112. urs ressources Devant la difficult chasser le gibier les pr dateurs se sont rabattus sur les trou peaux de plus en plus syst matique ment ce que le loup peut faire m me en p riode d abondance de nourriture ces pertes ont accru la haine des villa geois leur gard et renforc leur d sir de les radiquer D s lors la dispari tion du loup du lynx et de l ours tait in vitable Les Valaisans ont prot g le loup Pourtant d s le milieu du XVI si cle les autorit s valaisannes ont tent de faire uvre de gestionnaires Elles ont per u le d clin du gibier utile et tent de prot ger la faune en interdisant la chasse de plusieurs esp ces le bouquetin et le cerf durant un si cle par exemple ou l ensemble du gibier durant un trois ans Des mesures qui auraient pu viter au lynx ou l ours bien nourri dans la for t la tentation de se servir dans les troupeaux et ainsi diminuer la concur rence entre l homme et ces pr dateurs Mais ne serait ce que parce qu eux aussi devaient bien manger quelque chose les chasseurs n ont gu re res pect ces lois Sonia Arnal 4 7 Comment la Suisse a chasu les grands pr dateurs durant des si cles 3 i SOCIETE En Valais comme dans d autres r gions alpines la bonne connaissance du milieu naturel qui permettait aux chasseurs de capturer ais ment le gibier n tait pas incompatible avec des superstitions parfois cocasses Ces divers
113. vent le fumeur J arrange pour restaurer ses taux de nicotine afin de faire cesser les sympt mes de manque Voici le m canisme de la d pendance Outre Camel la marque Marlboro edt audst vis e par les d tourneurs de pubs quand son c l bre cow boy d clare soudain Mon poumon me manque Bob Caldornia Department Of Health Services Funded By The Tobacco Tax Initiative Le vaccin fonctionne d ja chez la souris Dans ces conditions elle a cherch pallier sa taille modeste en faisant appel des partenaires capables de lui apporter leurs comp tences sp ci fiques C est ainsi que les instituts lau sannois de chimie organique et de bio chimie sont devenus des acteurs de premier plan dans le projet L quipe Question pr liminaire qu est ce qu un vaccin Le corps dispose de tout un arsenal pour lutter contre les corps trangers qui y p n trent le syst me i immunitaire En pr sence d un germe ou d un virus par exemple L organisme met au point des substances sp cifiques capables de Le cin ma t moigne des effets de la guerre anticigarette d sormais ce sont les m chants qui fument de Manfred Mutter professeur et directeur de l Institut de chimie orga nique proc de la synth se des vac cins imagin s par Erich Cerny Un tra vail d licat qui consiste partir du plan des mol cules mettre en place les op rations chimiques qui vont per mettre de

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