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1. La cimaise ayant chaponn tout l ternueur se tuba fort d purative quand la bixac e fut verdie pas un sexu p trographique morio de mouffette ou de verrat Elle alla crocher frange Chez la fraction sa volcanique La processionnant de lui primer Quelque gramen pour succomber Jusqu la salanque nucl aire Je vous peinerai lui discorda t elle avant l apanage fol trerie d Annamite interlocutoire et priodonte La fraction n est pas pr visible c est l son mol culaire d fi Que ferriez vous au tendon cher discorda t elle cette narthrose Nuncupation et joyau tout vendeur Je chaponnais ne vous d ploie Vous chaponniez J en suis fort alarmante Eh bien d bagoulez maintenant tonnant non Comme cet exercice date de 1966 je vous invite proc der au m me travail avec un dictionnaire r cent ou en changeant la valeur de x dans la formule Rire assur Agathe Pr vost Presentation de Luc Berille Bienvenue Luc B rille lu 54 ans secr taire g n ral de l UNSA Il succ de ainsi Alain Olive qui a d cid de remettre son mandat en mars 2011 Depuis mai 2009 il a d mis sionn de la fonction de Secr taire G n ral du SE UNSA pour int grer l quipe nationale interprofession nelle de l UNSA En novembre 2009 il est lu au Secr tariat National de l UNSA o il est en charge de l action revendicative UNE OCCASION M me si les2. Le Syndicat Unifi agit pour construire n 104 SEPTEMBRE 2011 SOMMAIRE dito Se tuer la tache Se tuer la tache suite Les nouveaux portefeuilles clients La normandie aux 35h NFE volution des horaires Elle a 23 ans Fran ois P rol et les salaires PAC histoire de pr sident manager de l ann e Nucl aire Vos droits en pratique Le r seau et son benchmark Le on d anglais Lu pour vous suicide au travail que faire En fran ais dans le texte OULIPO Pr sentation de Luc B rille Communiqu retraite et infos pratiques Occasion manqu e DITORIA LE TRAIT D UNION www syndicat unifie net Apr s plus de 2 ann es de crise suite la chute de Lehman Brother l automne 2008 le monde de la finance semble avoir r tabli sa situation M me si les cours boursiers n ont pas encore atteint les niveaux de 2008 les volumes des transactions sur les march s financiers sont d j fin 2010 au m me niveau qu avant la crise Malgr les mesures r glementaires mises en place l opacit reste importante dans ce milieu de la finance Les incitations la prise de risques et au court terme sont toujours tr s fortes Pour r duire ces incitations le G20 a recommand de limiter les bonus vers s aux traders et aux dirigeants m me s ils n atteignent pas les sommets de 2007 ils demeurent tr s lev s et des sommes pharaoniques sont prom
3. on ne retient que la dette de l Etat Mais l histoire ne s arr te pas l Deux ans seulement apr s ces tristes v nements le voici nomm manager de l ann e par le journal r gional la Provence un journal qui ne semble pas disposer d archives Ce manager de l ann e a cette ann e m me mis en place un PSE et baiss de mani re unilat rale la part variable des services du si ge de 10 4 tout en se faisant servir par son COS la plus forte part LA VIE DU GROUPE variable de tous les patrons de Caisses Quelle le on en tirer on n ose parler de morale Si comme semblent l annoncer les nouvelles campagnes de communication les dirigeants du groupe veulent regagner la confiance de nos clients ils doivent au pr alable gagner celle du personnel Cette confiance sera d autant plus difficile r tablir si de telles situations brouillent le message Paul Muscato Syndicat Unifi NUCL AIRE l atome ou la vie Quelques mois apr s le s isme japonais la loi du mort kilom tre qui veut que l motion d croit avec l loignement semble avoir repris ses droits Il est probable aussi que la m moire ait des difficult s int grer des donn es apocalyptiques milliers de morts et de dis parus virulence des l ments d passant l entendement Au del de ces d comptes tragiques cet v nement a g n r une catastrophe nucl aire dont les effets risquent de marque
4. pr sident Julien Carmona directeur financier et Nicolas M rindol secr taire g n ral taient d bar qu s de la direction de la CNCE suite une gestion catastrophique qui allait mettre le groupe sous tutelle de l Etat La d mission collective tait logique puisque le fonction nement d un directoire repose sur la solida rit et la coll gialit des d cisions Pendant un certain temps le membre du directoire en charge de la DRH a paru chapper ses responsabilit s confort son poste avec la nouvelle quipe Mais rapidement quelques mois plus tard il a t rattrap par la patrouille en l occurrence le nou veau patron du nouveau groupe BPCE Fran ois P rol La morale semblait sauve puisque tous les membres du directoire responsables de cette gabegie financi re semblaient mis hors d tat de nuire Tous Non pas vraiment ou du moins pas totalement car le responsable du d velop pement sic de cette fine quipe allait en toute discr tion se trouver un parachute confortable pr sident du directoire de la CE PAC Ne se consid rant sans doute pas concern par la responsabilit collective de la CNCE de l poque Alain Lacroix assume FRAN OIS P ROL VOTRE PART VARIABLE MONSIEUR LACROIX n A Plus 4koS E NORMAL TE Sois MANAGER DE L ANN E y depuis de hautes responsabilit s dans le groupe qu il a contribu endetter hauteur de 4 milliards d euros si l
5. n est m me plus n cessaire de fixer des objectifs l objectif c est de ne pas tre le dernier On imagine les d g ts qu une telle conception de la comp tition entre salari s peut causer I para t sans doute aujourd hui inimaginable nos dirigeants de devoir remettre en question les dogmes n olib raux auxquels ils croient aveugl ment II faudra bien qu ils y pensent pourtant il faudra bien qu ils comprennent cette chose simple et qu ils la comprennent vite les salari s des Caisses d pargne ne veulent pas travailler les uns contre les autres ils veulent tra vailler ensemble Et ils ne veulent pas non plus tra vailler contre leurs clients Dans sa derni re lettre la jeune femme avait ce cri du c ur tous les frais que l on prend aux pauvres gens me rendent malade Elle aussi souffrait du grand malaise que nous vivons les uns et les autres Les collaborateurs des Caisses d pargne et tous les collaborateurs pas seulement les plus anciens comme on essaie de nous le faire croire sont attach s une certaine thique un certain sens de l int r t du client Nos entreprises comme les Banques populaires ont un statut coop ratif c est dire un statut th oriquement diff rent de d l LE TRAIT D UNION SE TUER celui des banques disposant d un actionnariat qui il faut abso lument verser un dividende Or ce sont leurs pratiques que l on nous pousse avoir en chassant l
6. ois tout proche de l Italie Le suicide est toujours une mati re d licate traiter On peut se suicider pour diff rentes raisons tr s intimes parfois complexes difficiles d m ler il peut y avoir des fragilit s individuelles Mais l actualit de ces derni res ann es chez Orange au Techno centre Renault de Guyancourt a mis sur le devant de la sc ne le probl me du lien entre suicide et conditions de travail Les lus azur ens en particulier ceux qui si gent au CHSCT ont imm dia tement pens cela Malgr tout la prudence l a emport et dans un premier temps ils ont d cid une r union de leur instance et diligent une enqu te La direction de la CECAZ n a malheureuse ment pas fait preuve de la m me prudence Son premier r flexe a t de nier la r alit le pr sident du directoire se faisant m me forcer la main pour seulement assister la r union du CHSCT o ce drame devait tre voqu suite page 2 Le Trait d union le journal du Syndicat Unifi UNSA BPCE la t che Puis des rumeurs se sont mises circuler des rumeurs stupides invraisemblables et cyniques On n en conna t pas l origine bien s r Sait on jamais d o viennent les rumeurs On peut se demander en revanche qui elles profitent Ces rumeurs ont de toute fa on t envoy es aux oubliettes par la triste r alit Notre malheureuse coll gue a en effet laiss derri re e
7. salari s n en ont pas trop vu la couleur les r sultats du Groupe BPCE 2010 sont en nette am lioration Les b n fices sont de 3 6 milliards d euros C est sept fois plus que l ann e pr c dente Le produit net bancaire c est dire la diff rence entre produits et charges d exploitation avant d duction des frais de personnel est en progression de 10 23 4 milliards d euros Fran ois P rol s est r pandu dans les m dias pour s en r jouir Et d annoncer que dans ces conditions le groupe remboursait l Etat le reste 2 2 milliards de ce qui lui avait t avanc 7 1 milliards suite aux errements pass s et la crise de 2008 Il y a des explications officielles ce remboursement rapide un blabla sur le nouveau chapitre de la construction de BPCE sur les choix strat giques Il y a aussi ce qu on ne dira pas une raison peut tre secondaire mais qui a sans doute jou son r le sans ce rembourse ment nos dirigeants ne pouvaient pr tendre leur part variable Communiqu de Luc B rille secr taire g n ral de UNSA Membre du Comit d Orientation des Retraites COR PUNSA s est prononc e contre l allongement de la dur e de cotisation pour b n fi cier d une retraite taux plein Cette mesure d coulant de la loi Fillon de 2003 se cumulerait avec les effets de la loi Woerth de 2010 Ainsi les repr sentants de la g n ration 1955 qui ne pourront partir la retr
8. Parce qu elles seront essentiellement support es par les plus d favoris s l UNSA ne peut que les rejeter et mettre en garde le gouvernement qui parle d j de les mettre en application par d cret Luc B rille partie de son histoire et de sa culture et qui ont t bien oubli es ces quinze derni res ann es Car ne nous y trompons pas il y a eu une crise financi re mais rien n a t fait tous les l ments qui ont conduit cette crise sont encore l Pire encore s y ajoutent d sormais les incroyables d ficits publics que nous constatons Ainsi l enjeu de l existence d au moins un grand groupe bancaire qui refuse le jeu d apprenti sorcier auquel se sont livr s les Goliaths de la finance mondiale les too big to fail trop gros pour mourir qui menacent nouveau l quilibre du monde qui mette au centre de ses pr occupations l int r t g n ral est plus que jamais important Le Syndicat Unifi UNSA n aban donne donc pas la r flexion sur ce probl me majeur C est une n cessit Imp rative conomique et citoyenne Louis Martin sn
9. ag riale qui pousse les salari s faire de la vente forcing plut t que de la vente conseil ne produit h las que des r sultats court terme En effet les clients press s comme des citrons perdent peu peu la confiance qu ils avaient dans la Caisse d Epargne et les salari s puis s sont de plus en plus victimes du stress g n r par cette m thode de management Ce benchmark a t instaur par Olivier KLEIN dans sa Caisse R gionale et les r sultats obtenus court terme lui ont apparemment suffi pour faire illusion et pro gresser dans la haute sph re des dirigeants du groupe Si nous pouvons adh rer au discours de nos dirigeants sur la nouvelle politique commerciale tourn e vers la satisfaction du client la qualit du service et la person nalisation du conseil nous ne comprenons pas en revanche comment ils peuvent dans le m me temps instaurer une m thode de management qui produira coup s r les effets inverses Le r veil sera dur lorsqu ils S apercevront VERSION ANGLAISE CA cal 7 es pu BEN CH ARK JienT DE CE PRAGUE ed aise que sous le clinquant des r sultats court terme g n r s par ce type de management appara tra bient t la d gradation et le d clin de notre fonds de client le qu il deviendra alors impossible de restaurer Il faut faire cesser cette m thode de mana gement dans toutes les Caisses o elle s vit d j et viter qu elle ne se propage dans cell
10. aite qu 61 ans et 8 mois en raison de la loi de 2010 devraient du fait de la loi de 2003 avoir cotis 166 trimestres pour d mesur e Le Syndicat Unifi UNSA avait souhait qu on ne pr cipite pas ce remboursement qu on r fl chisse la possibilit de r introduire l Etat dans le capital de BPCE par transformation de la dette Ce sc nario n est d sor mais plus possible Pourtant cette proposition n tait qu un l ment d une philosophie plus g n rale qui elle est toujours d actualit il faut revivifier dans notre Groupe Caisse d pargne et Banques populaires les valeurs thiques sociales et citoyennes qui font b n ficier d une retraite taux plein Dans un contexte de baisse du pouvoir d achat et d augmentation continue du taux de ch mage des seniors cette accumulation d exi gences se traduirait par une baisse drastique du montant des pensions pour une large part des salari s En subissant les effets combin s de deux lois aux logiques diff rentes notre syst me de retraite se rigidifierait au risque de devenir l un des plus durs d Europe Il ne ferait qu alourdir les injustices sociales qu il devrait au contraire amortir Les salari s expos s aux travaux p nibles ceux ayant eu des carri res discontinues en seraient les principales victimes d sign es Pour l UNSA si l avis donn par le COR est bien de caract re technique ses cons quences sont de nature politique
11. ation syndicale cat gorielle aboutissant des conditions de travail deux vitesses et une forme de discrimination entre les cadres qui continuent de b n ficier d un r gime de forfaits et les non cadres Aujourd hui le d calage de l ouverture des agences plus tardive le matin semble d plaire toute une cat gorie de clients qui appr ciait de venir en d but de journ e En revanche on est tr s loin de constater une grande affluence des clients le soir apr s 18 heures L enqu te sur les risques psycho sociaux l a r v l les salari s ont besoin de moments de respiration et d une amplitude journali re quilibr e Les salari s de la CEN doivent pouvoir venir travailler avec envie enthousiasme motivation et si possible plaisir dans le cadre d horaires conciliant vie professionnelle avec vie priv e Le Syndicat Unifi nsa en est conscient il ne se satisfait pas de la situation actuelle UN dommageable pour la majorit des salari s mais aussi pour la client le de la CEN Il appelle la Direction une r ouverture de v ritables n gociations en souhaitant qu un vrai dialogue s tablisse dans un seul but celui de l int r t de l entreprise de ses clients et du bien tre de l ensemble des salari s Pascal BINET WASILEWSKI NON C ESTLA CE d NoRMANDIE Qi UR ARFLQUE EN NOU VEL HORAIRE TARDIF Je x LE TRAIT D UNION MANAGER DE L ANN E Fin 2008 Charles Milhaud
12. aut les cong s pourront tre pris sans proratisation Le prorata temporis ne s appliquera que pour la p riode des cong s acquis durant le travail temps partiel spa De telles agitations d naturent l intention premi re et tentent en fait de masquer une vidence l industrie nucl aire porte en elle cette funeste capacit de d truire la vie L industrie nucl aire peut conduire l homme abandonner l atome d importants ter ritoires contamin s L industrie nucl aire peut condamner la poursuite de la vie de tr s nombreuses esp ces dont l esp ce humaine SORTIE CONTR L E La sortie du nucl aire pose par ailleurs des probl mes ind niables Ainsi le niveau de d pendance de notre soci t l nergie nucl aire n cessite une approche devant int grer les moyens de substitution et de r duction de consommation La sortie du nucl aire se pose en termes tr s pratiques comme par exemple les techniques de d construction des centrales qui d apr s certains experts n ont pas t d finies lors de leur construction Les carences en mati re de contr le de la part des ma tres d uvre des cen trales nucl aires sont difiantes Ainsi Tchernobyl 20 ans apr s l explosion du r acteur la confusion r gne propos de la quantit de mati re radioactive encore pr sente et sur la construction d un nouveau et co teux sarcophage Fukushima depuis les premi res heures de la catastrophe les ap
13. ers jeu de l OULIPO fut le principe du S x Il s agit de prendre un texte connu et de remplacer chaque nom chaque verbe chaque adjectif par l quivalent situ au rang x suivant dans le dictionnaire Ainsi Raymond Queneau propose la version S 7 de La cigale et la fourmi Voici le r sultat travail Suicide risque l individualisation des salaires l valuation individuelle des performances le benchmark etc et le d sespoir auquel certains sont conduits Christophe Dejours craignant que l on aille plus loin encore que le suicide des meurtres par exemple ou des actions de sabotage Vincent de Gaulejac dresse un tableau complet des diff rentes techniques par lesquelles l id ologie gestionnaire trans forme l humain en ressource au service de la rentabilit de l entreprise Pour lui la souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique tout aussi r elle que l ancienne exploitation du prol tariat dans le capitalisme industrie I montre aussi comment l id ologie gestionnaire a gagn la Le travail c ur BOL PN ANR MEL LES PSC IE 5 ECC Lt LE Yves Clot La Cimaise et la Fraction fonction publique avec la RGPP la R vision g n rale des Politiques publiques Des lectures utiles pour se convaincre de ce qui devrait tre une vidence pour chacun d entre nous ce sont eux qui sont anor maux ce sont eux les pervers Louis Martin Vincent de Gaulejac Travail de a Colere
14. es clients des guichets en leur imposant produits et services non pas en fonction de leurs besoins mais en fonction des objectifs atteindre en pratiquant une tarifi cation racket qui p nalise les plus d munis De cela aussi nous n en pouvons plus Un dernier message aux coll gues qui souffrent dans les agences Si vous avez du mal atteindre les objectifs si vous souffrez des injonctions contradictoires auxquelles on vous soumet c est normal Vous tes normaux Vous avez des r actions normales compte tenu des situations anxiog nes que l on cr e autour de vous Ce sont eux qui sont anormaux ce sont eux qui sont fous Ce sont eux dans le fond qui devraient s ils pouvaient avoir un moment de lucidit se jeter sous un train Louis Martin LES NOUVEAUX PORTEFEUILLES CLIENTS entre th orie et r alit Tout comme l ensemble du projet activation client la cr ation de nouveaux portefeuilles ne manque ni de logique ni d int r t La volont de mettre 100 des bancaris s en portefeuille plus les jeunes et les distanci s potentiel appara t comme une approche assez coh rente et g n ratrice de business Le volume de client le g rer est assez proche de celui existant dans fr quence client bien qu pr sent le portefeuille ne soit plus r parti par client mais par foyer ce qui rend un peu moins lisible le nombre exact de contacts traiter L id e la plus novatrice du projet est
15. es exigences unilat rales notre organisation syndicale responsable a fait des contre propositions une amplitude sur le r seau pouvant aller de 8h45 18h15 avec le maintien du samedi apr s midi non travaill Eu gard aux excellents r sultats de 2010 fruit du travail et des efforts quotidiens des salari s de notre entreprise la direction n a pas pu nous d montrer tout au long de cette n gociation fant me les r els avantages concurrentiels qu elle attribuait au prolongement des horaires le soir De plus les cr neaux d ouvertures semblaient satisfaire notre client le Alors pourquoi cette obstination du soir sur le r seau directive nationale oblige Notre direction s est arc bout e sur une position unilat rale faisant la sourde oreille nos arguments La non signature des accords voulus par l employeur par nos camarades CFTC et CFDT jointe celle du Syndicat Unifi Unsa a engendr l application stricto sensu des 35 heures avec la perte des RTT R sultat mise en place du r gime l gal du travail hebdomadaire 35 heures compor tant des journ es gravement d s quilibr es avec le matin 3h10 une pause m ridienne trop longue et un apr s midi de 4h35 Il est vrai que les coll gues ont maintenant le loisir de continuer de travailler le midi la surcharge de travail le permettant Cerise ou plut t p che sur le g teau un accord cadre a t sign par une seule organis
16. es o certains membres de Directoire ont encore la volont d inscrire les r sultats de leur caisse dans le long terme R agissons avant qu il ne soit trop tard avant que les salari s craquent et avant que les clients nous quittent parce que de l LE TRAIT D UNION ce benchmark l on en a d j Klein Heu pardon plein les bottes Thierry PIERSON Syndicat Unifi LU POUR VOUS Dans le contexte dramatique que connaissent les Caisses d pargne nous nous sommes int ress s l abondante litt rature r cente consacr e la souffrance au travail Les trois livres cit s ont t crits par des sp cialistes de diff rentes branches C Dejours est psychanalyste F B gue et Y Clot sont psychologues du travail et Vincent de Gaulejac est sociologue Tous ont en commun de d noncer en diff rents termes et selon diff rents points de vue le lien entre l organisation du travail et la souffrance que ressentent les salari s souf france pouvant conduire comme nous en avons connu l am re exp rience jusqu au suicide Le point commun tous ces livres Suicide et travail que faire Christophe Dejours et Florence B gue PUF Collection Souffrance et th orie 2009 Le travail coeur Pour en finir avec les risques psycho sociaux Yves Clot ditions la D couverte 2010 Travail les raisons de la col re Vincent de Gaulejac Editions du Seuil Collection Economie humaine 2011 est galeme
17. heures la Caisse d Epargne Normandie quel g chis Retour sur le film de la n gociation Les premi res r unions ont commenc tout d but septembre 2010 Avec le recul force est de constater qu il s agissait de pseudo n gociations L id e apr s la d nonciation par l employeur des accords existants tait de mettre en place un bon accord certes dans un environ nement conomique difficile permettant l ensemble du personnel de disposer d un syst me de fonctionnement alliant quilibre entre vie priv e et professionnelle et de b n ficier d avantage concurrentiel pour la Caisse d Epargne Normandie CEN Du point de vue des dirigeants cet accord devait am liorer la qualit de service et viser rendre le travail plus efficace et surtout plus rentable une mani re d guis e de pr senter nouveau un projet d j vieux de deux ans un PSE bis mieux connu sous le nom fameux de PDV plan de d parts volontaires B ti sur la notion simple du sch ma horaire le dispositif voulu par la direction autorise une amplitude plus importante avec un report tardif des heures d ouverture mais surtout de fermeture le soir 18h30 18h35 19h devant le spectre d une caisse si proche des c tes normandes souffle une mystique brise marine du soir tonnant non Pour les fonctions support cinq plages horaires sont propos es les horaires la carte avec badgeuses sont d finitivement bannis Devant c
18. ien s r il faut tre prudent bien s r il faut attendre les r sul tats de l enqu te mais on peut dire qu en totalit ou en partie le travail a tu cette jeune femme Ah C est vrai Les patrons ont des solutions ces probl mes des cellules psy chologiques des num ros verts des stages de gestion individuelle du stress Tout cela ce sont des bouts de sparadrap pour soigner des maladies mortelles Il faudra bien un jour se confronter cette r alit ce qui est en cause c est l ensemble de l organisation du travail dans les Caisses d pargne ce qui est en cause c est le chan gement radical de culture que l on a voulu imposer nos entreprises On fait tout depuis une douzaine d ann es pour d truire les solida rit s entre les salari s pour les isoler pour les dresser les uns contre les autres L valuation individuelle des performances lindividualisation des salaires le renvoi chacun de la gestion du manque de moyens portent en germe les drames qui apparaissent ici ou l La caisse d pargne avait crit notre coll gue dans son dernier mot trop de stress trop de presse souvent seule pour tout assumer Je ne suis plus apte en agence Voil comment on culpabilise les gens La pratique du benchmark cette nouveaut scan daleuse exp riment e dans un premier temps dans le laboratoire Lyonnais de M Klein constitue une tape suppl mentaire dans la d structuration D sormais il
19. iger dans cette voie Le lobbying pro nucl aire n est cependant pas rest inactif et uvre aujourd hui pour tenter de limiter la port e de ces tests Certains sugg rent par exemple de limiter l enqu te un rapport r dig par les exploitants des r acteurs D autres proposent d exclure des crit res de tests la chute d un avion les erreurs de manipulations humaines ou encore les actes de malveillance DROITS CONG S ACQUIS Code D 0 Nous crivions dans le dernier Trait d Union un article a travail sur les cong s pay s acquis avant la maladie du salari qui n ont pu tre pris de ce fait durant la p riode de r f rence lls devaient tre report s ou pay s en cas de rupture du contrat de travail La finalit assign e aux cong s pay s annuels savoir la protection de la sant et de la s curit du travailleur fonde les d cisions rendues La CJUE continue de d cliner ces principes aux cong s des salari s temps partiel et en cong parental Le droit cong s acquis des salari s passant temps partiel La Cour tend le principe aux salari s travaillant temps partiel Lorsque le temps de travail est modifi les cong s acquis pendant la p riode d emploi temps plein et qui n ont pu tre exerc s doivent tre int gralement indemnis s CJCE 22 avril 2010 Le montant de l indemnisation est calcul sur la r mun ration globale ant rieure per ue par le salari d f
20. ises pour attirer les meilleurs A notre niveau nous avons galement pu constater que les dirigeants de nos entreprises s taient fait voter de substantielles augmentations accompagn es de parts variables vertigineuses gr ce aux bons r sultats des caisses sans pour autant d velopper le go t du partage avec les salari s qui auront vu leur salaire annuel augmenter pour tous de seulement 250 brut En mars 2011 le Groupe BPCE remboursait dans sa totalit la dette de l tat soit 7 1 milliards en seulement deux ans alors que le plan strat gique pr voyait une ch ance en 2013 Tous les salari s n auront pas r ussi suivre ce rythme Le constat fait par les experts d sign s par nos CHSCT est alarmant Les mesures mettre en uvre ont pourtant t clairement identifi es mais la pr occupation de nos employeurs reste la performance et pour atteindre les objectifs des outils de suivi sont mis en place pour chaque portefeuille Ce contr le permanent de la performance individuelle au d triment des performances collectives g n re des tensions au sein des agences avec des cons quences parfois dramatiques sur la sant des salari s Nous rappelons nos employeurs que ce denier point la sant des salari s fait galement partie du plan strat gique Il ne suffit pas de l crire L absence totale de risque est exig e De plus la loi consid re M que l employeur est responsable envers la victime et qu il lui appar
21. lle deux courriers tablissant de mani re totalement d nu e d ambiguit un lien entre son d sespoir et ses conditions de travail Car comme pour beaucoup d entre nous son travail occupait une place capitale dans sa vie Dans un premier courrier datant de mai 2010 elle num re avec une pr cision clinique et une grande intelligence les difficult s propres aux petites agences soumises d importants flux de client le dis posant d automates dont le service n est pas externalis dans les quelles le responsable est souvent absent pour des formations pour des remplacements dans d autres agences en sous effectif chro nique dans des locaux inadapt s vieillis ne b n ficiant m me pas de bureau individuel pour rece voir les clients mais sur lesquels p sent les m mes terribles exi gences en termes d objectifs les m mes contingents d emprunts placer les m mes contingents FCP couler La seconde lettre poignante a t griffonn e la main juste avant son geste fatal Elle a pens bien s r son mari et ses enfants elle a des mots d chirants pour eux Mais pour le reste elle n voque que des probl mes professionnels et tout ce qu elle dit renvoie au courrier pr c dent l vidence elle n avait pas t cout e l vidence rien n avait chang dans ses conditions de travail lamentables l vidence les m mes exigences irr alistes pesaient sur ses paules Alors b
22. nt d essayer de renverser le point de vue que la soci t et les entre prises veulent nous imposer Yves Clot par exemple d fend l id e que ce ne sont pas les salari s qui sont inadapt s aux organisa tions de travail mais les organisations elles m mes qui n ont plus les ressources pour r pondre l exigence des salari s de faire un travail de qualit De m me Christophe Dejours montre que c est la disparition des collectifs de travail des solidarit s actives qui conduisent aux drames des suicides ll y a un lien entre les pratiques du manage ment moderne des approches uniquement gestionnaires qui isolent les salari s qui les confinent dans une solitude d lib r e Christophe Dejours Florence B gue SUICIDE ET TRAVAIL QUE FAIRE SOUFFRANCE ET TH ORIE EN FRAN AIS DANS LE TEXTE f Moi je dis l oulipe a dut don Avec S 7 maintenant JE trevai le j q pour le Cgj leur paar OULIPO Dans le dernier num ro du TU on par lait des palindromes ces phrases qui peuvent se lire dans les deux sens On voquait le tr s c l bre palindrome de Georges Perec qui s tend sur une dizaine de pages Voir sur internet tapez sur un moteur de recherche grand palindrome de Perec dr le et poustou flant Ces jeux litt raires se d roulaient dans le cadre de POULIPO Ouvroir de Litt rature Potentielle sous l gide de Georges Perec et de Raymond Queneau Un des premi
23. proximations ont caract ris la commu nication quant l tendue du d sastre et la gestion de l apr s Il n est pas concevable de poursuivre ainsi Il ne suffit pas de s mouvoir sur les milliers de victimes des catastrophes L indignation doit tre la hauteur de cette motion et obliger une r flexion et un vaste d bat qui concernent chacun des habitants de la plan te Il y a urgence Serge Huber La Cour de Justice de l Union Europ enne CJUE rappelle que le droit au cong annuel pay constituant un principe de droit social de l Union rev tant une importance particuli re il ne saurait tre interpr t restrictivement Le droit cong s acquis des salari s en cong parental les droits acquis ou en cours d acquisition par le travailleur la date du d but du cong parental sont maintenus dans leur tat jusqu la fin du cong CJCE 3e ch 22 oct 2009 aff C 116 08 Meerts c Proost Le solde des cong s pay s acquis par une salari e mise dans l impossibilit de les prendre apr s son cong de maternit suivi d un cong parental doit aussi lui tre pay En mati re de cong s les droits acquis par les salari s seront dor navant en tout tat de cause maintenus selon le principe de droit social de l Union rev tant une importance particuli re Nous rappelons que dans la hi rarchie des normes juridiques le droit national est soumis au droit europ en et doit
24. r durablement l ensemble de notre plan te et d en affecter la vie de ses habitants LA RADIOACTIVIT DE L EAU DE MER FUKUSHIMA EST 3 355 X SUP RIEURE LA NORMALE LE PIRE N EST JAMAIS CERTAIN Des responsables de tous poil se sont dans les jours qui ont suivi la catastrophe r pandus en d clarations souvent h tives tenant plus de la posture politique ou de la d fense d int r ts financiers que d une r elle prise en compte de la gravit de la situation Dans ce registre tant les pros que les antis ont souvent d montr leur inconstance Ce n est pas la premi re fois que l industrie nucl aire faillit mais ses promoteurs per sistent cependant se vouloir rassurants les accidents pr c dents n ont rien voir avec Fukushima Il n y a rien de semblable entre Tchernobyl et Three Miles Island Et les centrales fran aises sont s res et non concern es par les risques naturels mena ant le Japon On voudrait pouvoir les croire il n en reste pas moins que quelles qu en soient les causes l nergie nucl aire chappe r guli rement la maf trise humaine D TRUIRE LA VIE De tels v nements r p t s n cessitent pour le moins une r flexion et un d bat d mocratique sur la pertinence qu il y aurait poursuivre l exploitation de l ner gie nucl aire et sur sa gestion sur le long terme Le principe de tests de s ret en discussion au niveau europ en semblait se dir
25. s rement l affectation de portefeuilles aux conseillers commerciaux L aussi l id e para t s duisante sur le papier l int r t commercial est notable pour les conseillers car ils peuvent g rer leur propre portefeuille et des perspectives sont ouvertes pour une meilleure mon t e en charge afin d atteindre le poste de Gestionnaire Mais h las l cart est grand entre les principes nonc s et la r alit du terrain Comment les conseillers peuvent ils se mettre r ellement en situation de gestionnaires avec toutes les activit s p riph riques restant leur charge gestion du t l phone des mails de vigiclients de fiabilis des MAD de raptel des instances administratives du phoning Dans tout cela le client n est plus au centre de la relation et devient l otage du benchmark des challenges foison PNB oblige Une fois de plus l entreprise ne se donne pas les moyens de ses ambitions Une fois de plus un projet qui semblait coh rent et ad quat va se transfor mer en une pratique inadapt e et d voy e Conditions de travail activation client nouvelle segmentation nouveaux portefeuilles le probl me est toujours le m me Tant que nos dirigeants ne respecteront pas le triptyque int r ts de l entreprise du personnel et des clients au profit de la seule entreprise la r ussite ne sera pas au rendez vous Paul MUSCATO ECHOS DU R SEAU Syndicat Unifi 35 HEURES 35
26. s y conformer Christian Vitale DU KLEINQUANT AU DEKLEIN Suite la nomination d Olivier Klein au D veloppement du Groupe BPCE on voit appara tre dans nos caisses r gionales un nouveau type de management bas sur le benchmark interne Cette nouvelle m thode stressante et per nicieuse cr e une comp tition perp tuelle entre les salari s dont le but n est plus d atteindre un objectif pr cis et d termin en fonction des besoins de d veloppement et de p rennisation de l entreprise mais de faire toujours plus et toujours mieux que l autre Le sens premier du benchmark est un point de r f rence servant effectuer une mesure le terme vient du vocabulaire professionnel des g om tres et d signe l origine un Rep re de nivellement Dans les mains de nos dirigeants cet outil de mesure se transforme peu peu en ins trument de torture mentale envers le salari En effet il le pousse produire toujours plus en accentuant encore l individualisme et la productivit Cette m thode engendre un stress de plus en plus important chez le salari qui n est plus consid r comme un individu auquel on demande de r fl chir mais seulement comme une machine vendre produire et ex cuter Cette d marche est l oppos de la nouvelle politique client et de la nouvelle image dont les Caisses d Epargne veulent se doter en mettant en avant la qualit et le conseil personnalis Cette pratique man
27. tient de M mettre en uvre les mesures pr conis es avec une obligation de r sultat sur le traitement des risques psychosociaux RPS Mais peut tre que nous devrions remplacer la loi par des parts variables pour que nos dirigeants traitent enfin les RPS dans nos entreprises Sylvie Liziard Secr taire G n ral SE TUER a la t che En l espace de quinze jours deux salari s de Caisse d pargne se sont suicid s en C te d Azur et en Bourgogne Franche Comt un autre a tent de mettre fin a ses jours en Bretagne Pays de Loire Au moment o nous mettons sous presse nous apprenons galement qu un coll gue parisien qui tait parti dans le cadre d un PSE dans de mauvaises conditions a mis fin ses jours La direction de la BPCE fait beaucoup d efforts pour minimiser ces venements Qu il y ait un lien pourtant m me s il n est peut tre que partiel avec la dramatique d gradation des conditions de travail que nous connaissons parait vident Pour mieux com prendre nous nous arr tons ici sur un de ces drames qui nous a tous serr le c ur tant il illustre le grand d sespoir auquel sont soumis beaucoup de nos commerciaux Le 28 mars dernier une de nos coll gues s est suicid e Elle s est jet e sous un train C tait une jeune femme de 40 ans elle laisse un mari et deux enfants de 13 et 11 ans Elle tait responsable d une agence de la Caisse d pargne d un petit village dans l arri re pays ni
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