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agroreporter - La Revue n°1

1. L actualit du monde agronomique vue par nos Sp cialistes LCA www laboratoirelca com LABORATOIRE 8 Sommaire Technique de laboratoire zz Tr Technique de laboratoire la colorim trie sssssssssssssssssssssssssssssssssssssssseseeerestereeeee P1 m To g Comparaison inter laboratoire mode d emploi ss P2 TER AFNOR mode d EMPlO esse P3 i MESURE SCORE a a in P4 Le dosage MPO qui fait QUOI ends nissan P5 Les particules elementair S Sn ser cat in eiiean P6 La relation client au LCA Dans r clamation il y a Relations P7 LE Crodit opot recherche a Ps OR E E E E AEE P8 Ad Libidum conform ment a la volont de la personne P9 Principes agronomiques et biologie des sols Fertiplante un nouvel outil d interpr tation du v g tal ooosssnssssssenesssereessseresss P10 Qu il est bio mon indice d activit biologique esssssessessssssserseeerssssssserreessssssereeeese P10 La biomasse microbienne iii snersssnnersssne P11 Quand la biomasse s veillera ss P12 l agronome et le phosphore ss P13 SUN RATE NB se ans te nana P15 Chronique COCA a se vasst es en Naas P17 Chronique DaSIQUe ah rss este coletano sentence es P18 Magn tique magn sium sesseesesssseresssseressrrrersssreresssrrressrrrerossrersessreressnneresseereeessee P20 Le f
2. ANALYSES SUR ELUAT Rapport L S 10 selon NF EN 124457 4 mg kg sec Baryum Ja pge o Cadm dm Cd m k sec Chrome total Cr mekesec do Mercure ng mykgsec 02 O Molybd ne Mo _mgkesee 10 Plomb Pb mg kg sec ane En m 50 Contenus er mes aso 50000 Carbone organique cor F5 mg kg s r Fract n golube La satisfaction au test de potentiel polluant est souvent l tape cl pour l admission du d chet en ISDND Les boues peuvent tre refus es du fait de r sultats non conformes notamment au niveau de certains param tres intrins ques comme le carbone organique COT Toutefois la d cision europ enne pr cise que si cette valeur est d pass e une valeur limite plus lev e peut tre admise par l autorit comp tente condition que la valeur limite de 800 mg kg soit respect e pour le COT sur luat la propre valeur de pH du mat riau ou pour un pH compris entre 7 5 et 8 D autres d rogations sont possibles notamment lorsque la fraction soluble d passe la valeur limite Toutes ces d rogations sont indiqu es dans l arr t pr fectoral du site Si malgr ces d rogations les valeurs limites sont d pass es la boue devra faire l objet d un traitement compl mentaire pour tre admise dans J ISDND Eaux et d chets RSDE Plateformes de compostage profitez de notre exp rience Publi le 21 octobre 2010 M i d Ke ki Lu CL LI T TE i ip
3. appr cier la composition min rale des baies pr l vement de d but d t appr cier la qualit de la vendange pr l vement tardif et la matu rit Les laboratoires d agronomie sont surtout concern s par les pr l ve ments pr coces La m thodologie de pr l vement est proche de celle des feuilles mais l chantillon est constitu de grappillons de 3 10 baies Pr l vements de Sarments L analyse de sarments est utile pour appr cier la qualit de mise en r serve min rale et organique Le pr l vement de sarments se fait en p riode de repos hivernal et consiste pr lever 30 portions de sarments sur 30 souches diff rentes par parcelle homog ne non taill e en choisissant des rameaux fructif res et ao t s Il faut prendre uniquement les 6 premiers entre n uds de la base sur le second rameau du courson pour une taille courte sch ma A ou sur l un des trois premiers rameaux de la latte pour une taille longue sch ma B Pr l vements de plantes malades L analyse peut permettre de diagnostiquer ou de confirmer des at teintes parasitaires Dans ce type d approche et lorsque cela est ma t riellement possible il est pr f rable de pr lever des plantes enti res Au stade v raison pour la vigne mais ce stade peut tre sans inci dence notable l g rement d pass Faire parvenir au laboratoire des plantes malades 3 5 plantes pr sentant diff rents stades d volut
4. la quantification des MPO pr sents La doublette ion parent issu de la premi re ionisation ions fils issus de la deuxi me ionisation permet une grande sp cificit dans l identification des MPO Cette derni re tant optimis e le dosage est par cons quent plus fiable et tout risque de surestimation du r sultat est fortement limit Cette technique garantissant les r sultats les plus fiables est celle mise en uvre au Laboratoire LCA Les particules l mentaires Publi le 13 janvier 2011 La cro te terrestre est compos e de 88 l ments naturels Huit d entre eux les l ments dits majeurs repr sentent 99 du total Les l ments traces constituent le pourcent res tant Ces l ments traces d origine naturelle ou li e aux activit s humaines peuvent tre poten tiellement toxiques notamment lorsqu ils sont accumul s L valuation de leurs niveaux de concentration dans l environnement est donc n cessaire pour contr ler ou maintenir la qua lit des sols des produits organiques des eaux et des rejets industriels En mati re d environ nement diff rentes r glementations d finis sent des seuils de concentration garantissant une certaine innocuit des l ments traces m talliques Les enjeux environnementaux et conomiques li s au d passement de ces seuils pouvant tre consid rables il est important que le contr le de la conformit soit r alis selon des m tho
5. Il faut pr ciser que contrairement beaucoup d autres cultures la trufficulture n a pas de r sultat garanti au del du d lai de carence ha bituel de 3 10 ans avant la premi re r colte il arrive que la premi re truffe se fasse attendre ind finiment C est pourquoi l on parle en core du miracle du diamant noir Pour mettre toutes les chances de son c t une analyse de terre est un outil pr cieux en trufficulture Le r f rentiel utilis par LCA a t tabli par l INRA INRA de Bordeaux et de Clermont Fer rand Il fait autorit dans le monde trufficole et le LCA re oit des chantillons de terre de toute la France mais aussi de beaucoup d au tres r gions du Monde Am riques Oc anie Europe de l Est Asie Afrique Une truffi re en P rigord Le d but de l automne est la bonne p riode pour r aliser ces analyses N h sitez pas nous contacter Lexique 1 Hypog Se dit des v g taux ou organes v g taux qui restent en permanence sous la surface du sol co tyl dons de nombreuses esp ces truffes etc Dic tionnaire Larousse 2 Caver action de rechercher les truffes Vient du nom d un instrument le cavadou servant d terrer les truffes 3 Rabasse d signe la truffe en Proven al 4 Tuber Melanosporum dite du P rigord du Tri castin de Norcia ou Rabasse en Proven al 5 Tuber Uncinatum dite truffe de Bourgogne de Champagne
6. chantillon sont im pos es par les protocoles d analyse Certaines d terminations sont plus gourmandes que d autres Par exemple pour les inertes il faut au minimum 2 kg sur le brut soit 4 litres en viron pour des composts Les quantit s d chantillons fournir sont in diqu es au verso des Fiches de Renseigne ments et dans le Guide du pr l vement du laboratoire Condition sine qua non de votre satisfaction La satisfaction du client est l une des princi pales pr occupations du laboratoire Un manque de pr cision sur les donn es la de mande d analyse ou une quantit insuffi sante pour l analyse vont forc ment entra ner un retard dans le traitement de l chantillon Le d lai d analyse ne pourra tre garanti que si la demande est compl te gt fiche de renseignements bon de com mande devis rempli avec pr cision et sign ET accompagn de l chantillon r f renc re pr sentatif du lot en quantit suffisante pour analyse C est le bin me gagnant pour que le labora toire puisse r aliser les analyses dans les meil leures conditions 1 0 Principes agronomiques et biologie des sols FERTIPLANTE un nouvel outil d interpr tation du v g tal Publi le 25 novembre 2010 Le raisonnement d une analyse de sol se base sur une interpr tation en terme de potentiel Ce potentiel s exprime ou pas en fonction de mul tiples facteurs climatiques daphiques L analyse de v g t
7. des attentes bien identifi es gt analyse de la terre pour valuer le potentiel du sol et conna tre la quantit des l ments min raux pr sents gt analyses foliaires ou p tiolaires analyses de baies ou analyses de sarments pour appr cier la r ponse du v g tal aux conditions da phiques Pr l vements de Terre On attend d une analyse de terre qu elle permette d valuer le poten tiel min ral et organique de la parcelle et qu elle mette en vidence les diff rentes contraintes de fonctionnement racinaire Les pr l vements se font l aide d une tari re manuelle de type Edelmann ou l aide d une b che pour l horizon 0 30 cm Il est dangereux de pr tendre obtenir un pr l vement repr sentatif en arpentant toute la parcelle et en r alisant les pr l vements l mentaires de mani re al atoire Une petite zone calcaire peut com pl tement fausser l analyse qui n est plus reproductible dans le temps Et le palissage rend la circulation dans la parcelle difficile De puis plus de 10 ans on privil gie le pr l vement sur une zone la plus homog ne possible avec rep rage GPS ou graphique plan l analyse est repr sentative de cette zone et le suivi dans le temps devient pos sible Ces informations sont conserver pr cieusement La strat gie de pr l vement va tre diff rente si la vigne est d j en place ou si au contraire il s agit d une analyse en vue d
8. en eau serait de 66 9 43 2 23 7 ou 237 ml d eau par litre de substrat Le volume minimal apporter pour vitement du stress hydrique est de 237 3 79 ml d eau par litre de substrat Un terreau peut poss der de tr s bonnes qualit s chimiques mais donner des r sultats d cevants en culture s il n est pas suffisamment a r ou si la conduite de l irrigation n est pas en ad quation avec sa disponibilit en eau En effet l assimilation des l ments min raux est sous la d pendance du bon fonc tionnement des racines qui ont besoin de conditions favorables leur respiration et hydratation L analyse physique du substrat r alisable au laboratoire LCA accr dit par le CO FRAC pour cette mesure est donc un compl ment quasiment indispensable de l appr ciation de sa composition chimique Elle permet au producteur d avoir une bonne connaissance de ses propri t s physiques a ration notamment sur les quelles il est difficile d intervenir en culture et donc de mettre en ad quation les exigences de ses plantes et le comportement de son substrat Elle est aussi une aide pr cieuse en termes de crit re de choix du produit notamment en rapport avec les contraintes d irrigation de l exploitation Enfin elle est un outil de contr le fiable de l volution du support de culture elle permettra le cas ch ant d adapter l irrigation en cons quence afin d viter des ph nom nes d asphyxie
9. par la salinit Entre 0 70 et 3 0 mS cm le maintien des rendements n cessite des fa ons culturales ad quates Par exemple on peut tre amen augmenter la dose d irrigation en l associant du drainage gypsage Dans le cas particulier des gazons une CE de 0 75 mS cm est la limite ap proximative pour la croissance sans avoir mettre en place des interventions en relation avec la salinit Sous 0 40 mS cm la croissance de la plupart des gazons est bonne Entre 0 25 et 0 75 mS cm l eau peut tre utilis e sur les sols pr sentant un bon drainage et pour les gazons peu sensibles la salinit comme la f tuque lev e Entre 0 75 et 2 25 mS cm l eau ne devrait pas tre utilis e dans les sols peu drainants Cette eau ne peut pas tre utilis e pour l irrigation des v g taux sensibles au sel comme le p turin des pr s ou la f tuque rouge m me sur les sols pr sentant un bon drainage Au del de 2 25 mS cm l eau ne doit pas tre utilis e en irrigation des ga zons Sodium et SAR Le sodium a un impact n gatif sur la perm abilit du sol et sur l infiltration de l eau Il remplace le calcium et le magn sium adsorb s sur les feuillets d argile et provoque la dispersion des particules du sol Les cons quences observ es sont la d structuration des sols argileux qui deviennent compacts et risquent une prise en masse et la r duction de leur perm abilit l origine de risques d
10. pas de possibilit d interf rences spectrales du la technique En contrepartie il peut il y avoir une apparition d interf rences isobariques 1 Inductively Coupled Plasma Atomic Emission Spectrometry 2 Inductively Coupled Plasma Mass Spectrometry La relation client au LCA Dans RECLAMATION il y a RELATION Publi le 24 mars 2011 Toute relation commerciale entre deux partenaires peut engendrer des litiges de diverses natures Au LCA nous employons le terme de r clamations clients Pour un laboratoire d analyses les r clamations concernent le plus souvent les r sultats analytiques la retranscription de la r f rence de l chantillon ou les montants factur s Au LCA toutes les r clamations sont enregistr es Sur 106 000 chantillons analys s en 2010 au laboratoire 198 ont fait l objet d une r clamation client de nature analytique n ayant donn lieu la r dition d un rap port d analyse que dans 0 1 des cas Dans cette m me ann e 551 r clamations d autre nature ont t ouvertes Ces chiffres traduisent notre souci d enregistrer et de r pondre toutes les remarques de nos clients Appliquant le Principe d Am lioration Continue du syst me de management de la qualit le LCA a mis en place cette gestion des r clamations depuis plusieurs ann es Son fonctionnement a t r cemment informatis permettant de faciliter la centralisation de vos demandes et d en optimiser le traitemen
11. Une v ritable valeur fertilisante oui mais Certes ces effluents sont sans effet sur la stabilit ou la structure des sols car la mati re organique qu ils apportent est facilement d gra dable et elle ne participe pas au processus d humification dans le sol Mais leur int r t nutritif est loin d tre n gligeable notamment par les quantit s de potasse et d azote susceptibles d tre apport es Toutefois les effluents vinicoles se caract risent par la variabilit de leur composition selon l poque de l ann e et les types de vinifica tion Exemple en Bordelais et en Charentes sur les p riodes de plus forte production de ces effluents vendanges et soutirage venda an Jes souti ra ge aee R aa a ES Sus i nari 1250 DBO5 Demande 3000 17000 2650 DCO Fiind Chimigue e 4500 19 000 5300 en Ox yg Mao 220 Phosphore en nwd 60 120 m RE JE dures Analyses LCA Eaux et d chets Raisonner l pandage des effluents vinicoles passe par la tenue de plans et de cahiers d pandage permettant d ajuster les apports en l ments fertilisants aux besoins des cultures Ce sont galement les outils qui permettent d enregistrer les pratiques de fertilisation sur l exploitation Leur tenue jour est obligatoire pour gt tre en conformit avec la r glementation des installations class es gt demander des aides pour la gestion des effluents vinicoles environne mentales Rais
12. asphyxie racinaire La perm abilit des sols sableux peut ne pas se d t riorer aussi vite que celle des sols plus lourds lorsqu ils sont irrigu s avec une eau de forte teneur en sodium mais un risque potentiel existe Mais l effet du sodium d une eau d irrigation d pend aussi de la concentration en calcium et magn sium de celle ci Le SAR permet de tenir compte des ef fets mutuels du sodium du calcium et du magn sium SAR Na V Ca Mg 2 Les l ments doivent tre exprim s dans la m me unit meq L en g n ral Lorsque le SAR est inf rieur 10 l eau peut tre utilis e pratiquement sur tout type de sol sans risque notable d accumulation du sodium un niveau dommageable Entre 10 et 18 les risques d accumulation de sodium et de dommages sont r els pour les sols de texture fine et de capacit d change cationique CEC lev e Mais l eau peut tre utilis e dans les sols sableux bien drainants Entre 18 et 26 l utilisation de l eau peut aboutir des niveaux dommagea bles de sodium dans pratiquement tous les types de sols Les interventions telles que le gypsage et le drainage peuvent tre n cessaires pour changer les ions sodium Lorsque le SAR est sup rieur 26 l eau est g n ralement inad quate pour l irrigation Alcalinit et duret Dans la plupart des cas les carbonates sont pr sents dans les eaux sous forme de bicarbonates HCO3 en quilibre lectrique ave
13. l ments autres que l azote vont entrer dans la composition de la vendange et donner au vin ses qualit s organoleptiques Deux exemples l acidit des vins est conditionn e par celle des mo ts Cette acidit d pend elle m me de la neutralisation par le potassium des acides organiques pr sents dans la baie de raisin et dans une moindre mesure par le calcium et le magn sium la r duction de l apport d eau en phase de v raison et de maturation de la baie favorisent aussi l accumulation des sucres et le d velop pement des ar mes L aussi les mati res organiques du sol ont un r le jouer En contribuant au d veloppement de la rhizo sph re les mati res organiques stimulent des changes min raux entre les radicelles de la vigne et l eau du sol Elles sont galement tr s impliqu es dans la r gulation hydrique de la parcelle et soulagent la vigne pendant les pi sodes estivaux tr s secs Outre ces effets sur le m tabolisme du v g tal les chercheurs s int ressent depuis quelques ann es la relation entre la mati re organique et la dynamique du cuivre dans les sols viti coles Leurs travaux montrent que la mati re organique semble modifier les m canismes de transfert du cuivre dans le sol en raison de la forte affinit de cet l ment pour les mati res organiques La biodisponibilit du cuivre et son impact sur l environnement s en trouveraient modifi s Si faire un bon vin c e
14. l assimilation du magn sium par les racines est beaucoup moins soumise une bonne po rosit du sol que celle du phosphore De m me son passage dans le v g tal est moins li la disponibilit hydrique que celui du po tassium Principes agronomiques et biologie des sols question Les contraintes majeures de l assimilation du magn sium s il est pr sent au sol sont donc surtout les exc s ventuels des autres cations potassium et calcium Mais le magn sium a la caract ristique d tre un l ment climatique Sa migration in terne dans le v g tal est totalement sous la d pendance de la r gularit thermique Ainsi dans les p riodes de forts carts thermiques fr quents en fin de printemps il n est pas rare sur les esp ces sensibles la vigne par exemple d observer des sympt mes de carences ma gn siennes sans que cela ne soit un probl me de disponibilit au sol sent Ti an ii qi 4 5 ME est PE n jt TAF giat Cy paat C est une banalit de dire que le magn sium est indispensable la vie v g tale Quel l ment min ral majeur ne l est pas Comme pour tous les autres l ments min raux la nu trition en magn sium d une plante r sulte de la combinaison entre le fonctionnement et les quilibres du sol les conditions climatiques et la caract ristique du v g tal concern Contrairement l azote et au potassium dont les besoins de la majorit
15. lessivable Les pertes annuelles repr sente raient de 20 50 kg ha de MgO On estime qu un tiers des sols fran ais est ex c dentaire en MgO du fait de la nature de la roche m re et qu un sol sur six environ est d ficitaire il s agit le plus souvent de sols sque lettiques Attention aux antagonismes Comme les autres cations c est dire les l ments min raux charge positive le magn sium en exc s va s opposer au pr l vement par les plantes de tous les autres l ments po sitifs calcium potassium mais aussi tous les oligo l ments sauf le molybd ne Ainsi l exc s de magn sie dans un sol est un facteur d aggra vation des ph nom nes chlorotiques A l inverse tout exc s de K20 ou CaO voire Na20 va limiter l assimilabilit du magn sium Les quilibres des cations sur la CEC et les rap ports K Mg et Ca Mg sont donc des l ments importants prendre en compte dans l inter pr tation d une analyse de terre et la construc tion d un plan de fertilisation Pour la majorit des esp ces un rapport K Mg correct est com pris entre 0 8 et 1 2 Principaux effets sur le sol Effet sur le pH la magn sie c est dire l oxyde de magn sium MgO est particuli re ment efficace pour redresser le pH d un sol 1 4 fois plus que CaO Ainsi la Valeur Neutra lisante 1 d une dolomie 30 de CaO et 21 de MgO est de 59 alors qu elle ne serait que de 51 pour un carb
16. riel concern balances analytiques gt Fr quence de contr le Quotidien avant chaque utilisation avec une masse de travail Hebdomadaire le premier jour de la semaine avec diff rents poids talons 4 eux m mes talonn s tous les 5 ans sur toute l tendue de la balance Technique de laboratoire ne LLLL EST LITTLE P Baiiia ii rma 2 an contr le par le fournisseur et par l Assis tante M trologie du laboratoire gt V rification de la justesse 5 et de la fid lit 6 par des masses talonn es certifi es Cofrac Les temp ratures gt Mat riel concern toutes les enceintes thermostat es du laboratoire tuves r fri g rateurs armoires thermostat es auto claves gt Fr quence de contr le continue Enregis trement par des sondes reli es un logiciel Les sondes sont v rifi es tous les ans l aide d un thermom tre talonn Cofrac gt Etablissement d une cartographie 1 an enceinte On met 9 sondes de tem p rature dans l tuve par exemple pour v rifier l homog n it de la temp rature dans toute l enceinte Les volumes gt Mat riel concern pipettes automa tiques distributeurs automatiques gt Fr quence de contr le trimestrielle gt Modalit s diff rents volumes sont test s Les dosages gt Mat riel concern tous les appareils de dosage gt Fr quence de contr le
17. s physiques du support Dans cet article nous d taillons ce dernier point pour comprendre l importance d une analyse physique de substrat Le choix du pot d pend du terreau La conduite de l irrigation doit imp rativement tenir compte du bin me pot terreau propre la production En effet plus le contenant est petit plus il faut un terreau fin et plus le risque de manque d air est lev Pa radoxalement les contenants de faible hauteur ne sont donc pas exempts de risque d asphyxie Aussi est il plus facile de travailler avec des pots plus hauts afin d am liorer la gestion de l air dans les pots TENEUR EN AIR ET HAUTEUR DE POT Hauteur 20 cm Hauteur 10 cm Teneur en airen de0 5cm 34 2 de0 3cm 22 3 de 5 10 cm 30 8 de3 7cm 6 9 de 10 15cm 20 de 7 10cm 3 7 de 15 20cm 4 Source Hydro Agri Sp cialit s gt Suite article Le poin onneur des substrats Culture de Poinsettia sous carre A l oppos l utilisation d un terreau plus grossier rend la gestion de lair plus facile mais diminue d autant la r serve en eau Irrigation volume et fr quence d pendent du terreau Le type de culture a aussi son importance Pour le Poinsettia par exemple v g tal sensible l asphyxie le choix d un substrat poro sit et teneur en air pF 1 lev es s impose La disponibilit en eau sera alors faible D o la n cessit de pratiquer des irrigations moins import
18. truffe grise ou truffe de Haute Marne Principes agronomiques et biologie des sols CHOIX DU PORTE GREFFE UN ART ET DES M THODES Publi le 22 septembre 2011 Le greffage de la vigne a pour origine la lutte contre le Phyllox ra et a permis de sauver le vi gnoble fran ais la fin du XIX me si cle La technique consiste associer deux fragments de v g taux un porte greffe apportant le sys t me racinaire et un greffon apportant les ca ract ristiques a riennes Le choix de l association porte greffe greffon d passe maintenant la simple protection sani taire En effet le porte greffe formant les ra cines de la vigne va permettre d exprimer les potentialit s d un terroir et en particulier l in fluence du sol sur la typicit l originalit la ri chesse et la finesse d un vin Il assure le niveau et la qualit de l alimentation min rale et hydrique de la souche par son sys t me radiculaire avec une grande variabilit selon les vari t s d adaptation aux contraintes des sols et aux objectifs de production L analyse de terre sol et sous sol est un outil indispensable au choix du porte greffe d un point de vue technique mais aussi pour s curi ser l investissement important que repr sente une nouvelle plantation Dans la majorit des cas il sera utile de la compl ter par une obser vation visuelle du sol profil p dologique no tamment pour appr cier la profondeur exploitable du s
19. un des constituants ma TA aa jeurs de la cro te terrestre Les quantit s totales de phos 200 100 phore des sols fran ais sont de l ordre de 10 000 kg ha soit E gt a 300 en moyenne 200 fois sup rieures aux besoins des plantes cul tiv es Malgr tout plus de la moiti des sols cultiv s en France ont des r serves limit es en phosphore dit assimila ble Figure 1 Pourquoi ce stock de phosphore n est il pas plus utilisable par les v g taux Partant du constat que dressait Ph Duchaufour en 1997 que le probl me de la nutrition en phosphore est bien souvent li celui de la mobilisation des r serves comment mesurer la capacit d un sol subvenir aux besoins des cultures D ailleurs disposons nous d outils kiai de mesure efficaces teneur en phosphore J ret H bert d s Une dynamique complexe yeiai da Lu 2 nus n fees Cd Le phosphore est indispensable la vie v g tale surtout en d but de v g tation et dans les organes jeunes El ment constitutif des tissus il joue aussi un r le important dans la synth se et le m tabolisme des glucides et se concentre dans les organes reproducteurs Il semble que la plante absorbe surtout le phosphore sous la forme monovalente de l ion phosphate H2PO4 qui diminue lorsque le pH augmente ceci explique les difficult s de nutrition en phosphore rencontr es en sol basique Une dynamique complexe Le phosphore est indispensable la vie v g tale sur
20. une origine diff rentes de celles mention n es dans le dossier de d claration doit tre port e la connaissance du Pr fet Selon l Article 3 5 1 du dernier arr t sont interdits gt Les boues dont la concentration en polluants d passe les valeurs limites pr vues par l arr t du 8 janvier 1998 2 gt Les d chets dangereux au sens de l article R 541 8 du code de l en vironnement gt Les sous produits animaux de cat gorie 1 tels que d finis l article 8 du r glement CE n 1069 20039 gt Les d chets contenant un ou plusieurs radionucl ides dont l acti vit ou la concentration ne peut tre n glig e du point de vue de la radioprotection Registres la dur e de conservation du registre des entr es est r duite Ce do cument doit dor navant tre conserv 3 ans au lieu de 10 ans dans l arr t de 2002 Par contre la dur e de conservation du registre des sorties de produits est inchang e 10 ans Comme dans le pr c dent arr t l exploitant doit conserver l infor mation pr alable sur les mati res entrantes du fournisseur 3 La dur e de conservation de ce document par l exploitant passe de 2 ans 3 ans Dur es de conservation des documents d enregistrements Type de document Information pr alable du fournisseur Registre des entr es Registre des sorties Arr t du 12 juillet 2011 Arr t du 7 janvier 2002 3ans 2ans 3 ans 10 ans 10 ans 10 ans
21. Sols et Environnement Cours et Etudes de cas Dunod coll Sciences Sup 832 p 3 H me structure aromatique contenant un atome de fer Toucher terre Publi le 16 f vrier 2012 Il peut para tre paradoxal de parler de fertilit physique Elle est pourtant avec les composantes chimique et biologique l une des bases du triptyque sur lequel repose la fertilit des sols Comment des com posants min raux et suppos s inertes par nature peuvent ils condi tionner le potentiel agricole d une parcelle Ne pas confondre texture et structure Les propri t s physiques des sols d pendent naturellement des pro portions relatives des l ments les constituant mais aussi de la fa on dont ces l ments sont associ s entre eux pour former des unit s struc turales On appelle texture la composition d un sol en sables limons et argile Elle permet de positionner les sols dans des classes dans les quelles on associe parfois la mati re organique et le calcaire lorsque leur pr sence est sup rieure 4 ou 5 La texture du sol classe donc les l ments constitutifs du sol selon leur dimension Elle se distingue de la structure qui qualifie la disposition de ces l ments en agr gats ou en unit s structurales Ces deux notions texture et structure com mandent la totalit des caract ristiques physiques des sols entre autres la porosit et le comportement des sols vis vis de l eau et de lair
22. amendements organiques publi e en avril 2006 par l AFNOR a introduit la diff renciation des formes ur iques des autres formes d azote Ainsi l volution normative des 10 derni res ann es conduit rechercher toutes les formes d azote dans les amendements organiques normalis s NF U44 051 et Classe B de la NF U44 095 Norganique Norganique non ur ique NNH4 NNO3 doivent tre d ter min s et NTotal doit pouvoir tre calcul de fa on v rifier que les sp cifications des normes concernant l azote sont bien satisfaites gt NTotal lt 3 du produit brut pour tous les amendements organiques LES RELIQUES DE L AZOTE Publi le 8 d cembre 2011 Apr s un automne marqu par la douceur des temp ratures on s inter roge sur les quantit s d azote encore pr sentes dans le sol avant l arriv e des pr cipitations hivernales Coupl es au climat des prochaines se maines elles vont conditionner l offre du sol en azote disponible la re prise de la v g tation en sortie d hiver Dans l intervalle l azote non utilis risque de se retrouver hors d atteinte des racines des cultures sui vantes Perdu pour les cultures il peut se retrouver dans les nappes phr atiques Ne pas confondre Un sol agricole moyen contient de l ordre de 2 10 tonnes d azote total par hectare dans son horizon de surface 1 Ce chiffre ne doit pas tre confondu avec l azote min ral sous forme ammoniacale et nitrique qui
23. avec ces diff rentes m thodes P soluble dans l eau lt lt lt P Olsen lt lt P Joret H bert lt P Dyer lt lt lt P total Il existe plusieurs autres m thodes moins diffus es ou encore l tude En fait cette multiplication des techniques met bien en vidence la difficult de compr hension des m canismes d assimilation du phosphore par la plante Contrairement au potassium ou l azote dont le passage dans la racine est relativement passif les pr l vements de phosphore n cessitent une participation racinaire active et li e la vie du sol mycorhizes La porosit du sol et sa qualit biologique l tat du syst me raci naire sont autant d l ments dont il faut tenir compte avec le pH du sol pour interpr ter les capacit s de mobilisation du phosphore d une parcelle Comment interpr ter les r sultats Etant donn e la dynamique du phosphore l interpr tation des r sultats d analyses n est pas toujours vidente mais elle est possible condition de disposer d informations compl tes sur l historique de la parcelle Le raisonnement de la fertilisation phosphat e au Laboratoire LCA utilise le logiciel REGIFERT d velopp par l INRA de type Comifer Il prend en compte le niveau d exigence en phosphore de la culture En effet une teneur en phosphore assimilable dans le sol de 200 mg de P205 Joret H bert kg peut tre satisfaisante pour un bl tendre mais n cessitera un com pl ment pou
24. calcaire Ces infor mations sont valorisables autrement par le calcul de divers indices qui permettent d valuer la porosit le risque de battance etc Et la structure Les l ments constituants du sol sont sur le terrain plus ou moins in timement associ s pour former des agr gats dans la composition des quels entre galement une partie de la mati re organique Ces agr gats peuvent eux m mes tre associ s en unit s structurales de plus grande taille pour constituer la structure du sol De cette organisation va d pendre la circulation de l eau et de l air dans le sol et donc la vie v g tale La structure n est pas une constante elle varie dans le temps avec les saisons les conditions climatiques et hydriques et sous l effet de la cul ture Le principal facteur de destructuration des sols est l eau Selon sa r sistance ces diff rents param tres le sol est qualifi de stable ou instable Cette stabilit est li e de nombreux param tres dont la pr sence de collo des et leur cimentation dans lesquels l argile la mati re organique et les oxydes de fer et d aluminium jouent un r le important la quantit la fonctionnalit et le type de mati re organique du sol la couverture cationique du sol et notamment la pr sence exces sive de sodium magn sium ou potassium facteurs d instabilit sur les sols sensibles A contrario le calcium a un effet stabilisa
25. classes 0 2 20 200 2000 mi crom tres les sables fins correspondant 20 200 microm tres analyse granulom trique au laboratoire La m thode la plus fr quemment utilis e en France est la m thode nor malis e NF X31 107 Apr s destruction de la mati re organique en mi lieu liquide qui aura t pr alablement quantifi e on laisse l chantillon se s dimenter Selon le principe de la Loi de Stokes la vitesse de chute des particules d pend de leur taille Les fractions fines sont d termin es apr s pipetages effectu s des profondeurs et des temps donn s dans l chantillon tandis que les fractions grossi res sont obtenues apr s tamisage Comme l exige la norme NF X31 107 les r sultats d analyses sont exprim s de telle fa on que la somme des frac tions min rales soit gale 1000 En savoir plus ici Argile vraie ou argile granulom trique Selon les laboratoires l analyse granulom trique peut tre effectu e avec ou sans d carbonatation pr alable Derri re ce qui peut passer pour un d tail technique se cache la plupart du temps le souci d acc der par l analyse granulom trique aux argiles vraies ou min ra logiques dont le r le est fondamental dans les propri t s physiques chimiques et biologiques du sol Or la m thode d analyse de la granulom trie tant bas e sur la taille des particules constitutives la classe des argiles va rassembler tous les l
26. d tape d li mination de ces l ments ind sirables Amendement organiques et supports de culture Actualit phosphore des composts de MIATES Publi le 10 mai 2012 Depuis 2004 la r glementation fran aise sur les mati res fertilisantes permet de mettre sur le march des composts contenant des Mati res d Int r t Agronomique issues du Traitement des Eaux MIATES conformes la norme NF U 44 095 1 Cette norme fixe les sp cifications techniques respecter par les produits et exige notamment de ne pas d passer la teneur de 3 exprim e sur le produit brut pour chacun des l ments N P205 et K20 La somme de ces trois l ments doit aussi res ter inf rieure 7 du produit brut Par ailleurs elle suppose de respecter des teneurs minimales sur certains param tres agronomiques mati re s che mati re organique rapport C N Elle comporte galement des crit res d innocuit Du fait de l quilibre N P K des mati res premi res utilis es dans l labo ration de ces composts et en particulier de par la pr sence de boues de stations d puration le phosphore peut se retrouver des concentrations proches des 3 voire sup rieures dans les produits finis Cet exc s de phosphore va emp cher la valorisation du compost selon la norme NF U 44 095 m me si tous les autres crit res de conformit sont valid s Le sujet Compost de MIATE ayant des teneurs en P205 sup rieures 3 es
27. d un rayonnement lectromagn tique sp cifique de l atome consid r Lors d une analyse par ICP AES un plasma de gaz rare ICP gaz ionis mais lectriquement neutre est utilis pour l excitation des atomes Technique de laboratoire DATI IS Dosage par ICP MS Cette technique d identification et de dosage se base sur la masse des isotopes La premi re tape de l analyse est identique la pr c dente ionisation des atomes cons cu tive la travers e d un plasma La s paration des ions est effectu e le plus fr quemment dans un filtre quadripolaire en fonction de leurs rapports masse sur charge Un d tecteur traduit le flux d ions per u en courrant lec trique dont l intensit est proportionnelle la quantit d ions d tect e Actuellement Afin de garantir la fiabilit de ses r sultats le Laboratoire LCA dose les m taux en ICP AES l exception du mercure du s l nium et de l arsenic peu sensibles en ICP AES qui sont dos s par fluorescence atomique dont la sensibilit est 10 100 fois sup rieures Pour cette nouvelle ann e 2011 Le LCA a in vestit dans la toute derni re g n ration de ICP MS l ensemble de ces dosages sera r alis par ICP MS sur toutes les matrices eaux sols pro duits organiques Les avantages de l ICP MS par rapport l ICP AES sont de meilleures sensibilit s meilleures LQ Li mites de Quantification rapidit d analyse accrue
28. d crits ci dessus en cas de probl me particulier L interpr tation des r sultats tant alors bas e sur une approche comparative il est alors utile de joindre un lot sain au lot probl me Pr l vements de P tioles L analyse de p tioles permet d appr cier la r ponse du v g tal aux condi tions p do climatiques en ciblant les quilibres cationiques calcium ma gn sium potassium L chantillon global sera compos de 50 100 p tioles en veillant constituer toujours l chantillon partir de souches d un m me assemblage c page porte greffe Les p riodes de pr l vement sont les m mes que pour les analyses de feuilles A l chelle de la parcelle il faut choisir 8 rangs dans une zone homog ne toujours dans la m me zone que l chantillon de terre et pr lever sur 6 souches par rang choisies au hasard pour avoir un chantillon repr sentatif Comme pour les foliaires il faut pr lever la feuille l oppos d une grappe et surtout s parer imm diatement le p tiole du limbe afin d vi ter des migrations entre p tiole et limbe qui modifieraient les teneurs du p tiole et donc fausseraient les r sultats L analyse p tiolaire est tr s fr quemment employ e au stade mi v raison gt Suite article Gros plan sur le pr l vement en vigne Pr l vements de Baies En fonction de la p riode du pr l vement l analyse de baies r pond des objectifs distincts
29. d analyse et vous permet d identifier l chantillon surtout dans le cas d envois group s de r sultats gt Nature de l chantillon elle per met d identifier si les d terminations seront r alisables sous accr ditation par le laboratoire gt Cahier des charges celui ci nous permet de faire appara tre sur les rapports les valeurs des seuils de conformit qui vous concernent en regard des r sultats d analyses Exemples de cahiers des charges pour les pro duits organiques arr t du 8 Janvier 1998 norme NF U44 095 norme NF U44 051 en pr cisant les d nominations de type gt Ad quation des d terminations ou d une batterie de d terminations en fonc tion de la matrice Chaque d termination se fait selon une norme analytique qui peut va rier selon la nature de l chantillon Par exem ple pour le pH potentiel hydrog ne o boues et s diments NFU 12176 o terres NF ISO 10390 o supports de culture NF EN 13037 Il est important de bien sp cifier la ou les ana lyses r aliser ou simplement de faire r f rence un devis r alis pr alablement en accord avec un charg d affaire Ce document tient lieu de contrat Il peut comporter ventuellement des options ana lyse en urgence interpr tation ou toute IZILAB l easy lab IZILAB est une application WEB mise gratui tement disposition des clients du LCA pour d mat rialiser leurs commandes d analyses Elle se positio
30. de points cruciaux pour la fiabilit de vos r sultats L interpr tation des r sultats n est r alisable que lorsque l chantillon par vient au laboratoire dans un d lai maximal de 48 heures apr s son pr le vement 1 A robie Se dit de micro organismes qui se multiplient en pr sence d oxyg ne Dictionnaire Larousse 2 Ana robie Se dit de micro organismes qui se d veloppent uniquement en l ab sence d oxyg ne Dictionnaire Larousse LMR ARFD DJA et les autres Publi le 19 avril 2012 Depuis environs 50 ans l agriculture a t boulevers e par l arriv e des traitements phy tosanitaires Et cons quence directe le contenu de notre assiette a chang gale ment L utilisation des engrais a modifi la composi tion chimique des plantes et leur qualit nu tritionnelle mais c est la pr sence de r sidus de produits de traitement qui mobilise le plus l attention des nutritionnistes en se moment Le vocabulaire de la s curit alimen taire est riche d abr viations incompr hensi bles Quelques explications sont n cessaires Limite Maximale en R sidus La Limite Maximale en R sidus LMR est la concentration maximale du r sidu d un pro duit phytosanitaire autoris dans ou sur des denr es alimentaires ou des aliments pour animaux Elle s exprime en mg kg frais et correspond toujours un couple mati re active aliment Pour laborer une LMR 3 tapes distinctes sont n cess
31. du 12 juillet 2011 ces installations vont tre soumises de nouvelles prescriptions Celles ci sont d taill es dans l Annexe I du texte Cet arr t abroge l arr t du 7 janvier 2002 relatif aux prescriptions g n rales applicables aux Installations Class es pour la Protection de l En vironnement ICPE soumises d claration sous la rubrique n 2170 fa brication de mati res fertilisantes et mettant en uvre un proc d de transformation biologique a robie compostage des mati res orga niques Quelles sont les volutions majeures li es ce nouveau texte Il souligne que la destination premi re de l installation est la production d une mati re fertilisante ou d un support de culture homologu ou conforme une norme d application obligatoire Cette id e constitue un fil rouge du texte Sont aussi largement d velopp s les aspects tra abilit et r duction des nuisances rejets bruits odeurs Voici les prin cipaux changements apport s De nouvelles d finitions Cet arr t apporte une d finition pr cise de certains termes andain concentration et d bit d odeur retour au sol Ce dernier est d crit comme un usage de fertilisation des sols et regroupe le cas des composts mis sur le march et celui des mati res pandues sur terrain agricole dans le cadre d un plan d pandage Les mati res produites par l installation sont ainsi de deux types gt Les produits finis conformes u
32. du mode de diss mination Le mode de transmission des pathog nes d une plante l autre doit gale ment tre pris en compte Ainsi la bact rie Xanthomonas campestris pv pe largonii redoutable agent causal de la Bact riose du P largonium dispose d un tr s fort potentiel de diss mination m canique travailleurs outils net toyage des plants Le virus TSWV Tomato Spotted Wilt Virus ou Virus des points n cros s de la tomate virus ubiquiste infectant de tr s nombreuses plantes ornementales 3 est lui transmis d un v g tal l autre par un in secte vecteur le thrips gt Et en fonction des stades de production Dans le cadre de la production de jeunes plants partir de pied m res il fau dra s assurer que le mat riel utilis pour le bouturage est dans un tat sani taire parfait plus particuli rement au regard des maladies virales et bact riennes qui sont incurables Les enjeux sont de taille car ce sont des millions de jeunes plants qui sont ainsi produits tous les ans Les programmes d analyses mis en oeuvre doivent couvrir un spectre large des pathog nes potentiels et utiliser des m thodes sensibles et adapt es au traitement en routine d un grand nombre d chantillons Pour les lots de v g taux en attente de commercialisation l apparition d un sympt me devra faire l objet d une identification d un ventuel pathog ne responsable et ce afin de mettre rapidement en oeuvre les mesures n ces sa
33. est li e la capacit qu ont les racines d abaisser le pH et de r duire Fe en Fe dans la rhi zosph re Certaines plantes et prioritairement les dico tyl dones r agissent en induisant des r ac tions de solubilisation de Fe la surface racinaire en gt lib rant des ions H entra nant une baisse de pH gt mettant des substances r ductrices dans le milieu pour permettre l accroissement du rythme de r duction de Fe Fe gt augmentant la production d acide organique citrique en particulier et d autres substances ayant des propri t s de ch lation du fer alors que les gramin es vont r agir en gt produisant des phytosid rophores 2 Les r ponses au stress Les vari t s diff rent quant leur aptitude absorber le fer notamment en situation de stress Les esp ces efficaces pour absorber cet l ment r pondent une trop faible assimilabi lit du fer en d veloppant des r actions qui permettent d en augmenter l absorption Les esp ces inefficaces n ont pas cette facult d in duire une r ponse au stress Ces diff rences ont t largement utilis es par les s lectionneurs en arboriculture fruiti re et en viticulture surtout on va chercher cr er des associations de porte greffes efficaces vis a vis de l absorption de Fe et de scions capa bles de produire des fruits de la qualit recherch e Les r les du fer Parmi tous les oligo l ments l
34. favorables sont l automne et le printemps ainsi que l hiver pour le sud de la France La s cheresse ou la pr sence de culture limitent l int r t des pr l vements estivaux Les pr l vements sont faits par carottage et chantillonnage d une placette consid r e comme homog ne par rapport aux caract ristiques de sol de culture et du comportement des plantes Une fois pr lev l chantillon ne doit pas tre expos des temp ratures extr mes cong lation ou chaleur et doit tre exp di rapidement au la boratoire par transport express 24 h 48 h En cas d impossibilit d ex p dition les chantillons peuvent tre conserv s au froid 4 C et en a robiose plusieurs jours Quelques applications agronomiques La mesure de la biomasse microbienne a t utilis e avec succ s dans la mise en vidence de l impact de diff rents facteurs culturaux ou p dolo giques sur la biologie du sol gt Biomasse microbienne et pH des sols effets positifs du chaulage l ap port de calcium des sols non satur s comme l effet neutralisant des amendements calciques am liorent bien souvent la richesse microbienne du sol tous les autres param tres tant gaux par ailleurs gt Biomasse microbienne et gestion des produits organiques comme tous les tres vivants h t rotrophes la BM a besoin de carbone et d nergie pour survivre et se d velopper Toutes les mati res organiques ne sont pas aussi efficaces
35. ii FT di 3 SE Toi i IF Toutes les plateformes de compostage soumises autorisation y 1 ayant un rejet aqueux direct ou indirect dans le milieu naturel sont concern es par la seconde phase du programme national d action contre la pollution des milieux aquatiques par certaines substances dangereuses RSDE Rejets de Substances Dange reuses dans l Eau Si vous tes dans ce cas vous devrez choisir un prestataire apte r pondre aux prescriptions impos es par la DREAL et l Agence de l Eau dont vous d pendez accr dita tions agr ments performances et exp rience Accr dit COFRAC sur les eaux r siduaires programme 100 1 I depuis plus de 5 ans LCA a d velopp au niveau national un ensemble de services op rationnels d di s aux contr les des eaux dans le milieu in dustriel depuis le pr l vement en passant par l analyse le conseil et ce jusqu l assistance technique Aujourd hui cette activit est devenue un axe majeur de d veloppement du laboratoire Exp rience r alisation de plus de 400 bilans de pollution en milieu industriel l an dernier 20 dossiers RSDE actuellement en cours Forte connaissance du compostage et des process associ s Comp tences reconnue de nos chimistes LCA accr dit Cofrac sur les eaux us es agr e par le MEEDDM r f renc par l INERIS Accompagnement de votre dossier tout au long de la campagne par des ing nieurs sp cialis s en envi
36. le chimiste fran ais Hilaire Rouelle Si l ur e est pr sente l tat naturel dans le r gne animal celle que nous connais sons en agriculture est obtenue par synth se 2 Tr s riche en azote 46 c est une mol cule carbon e donc organique dont le comporte ment agronomique s apparente celui des engrais min raux si les conditions d hydrolyse sont r unies Le point de vue d une racine L azote utile et utilisable pour la plante est avant tout l azote min ral dis sous dans la solution du sol L azote est assimil par les racines sous forme de nitrates NO3 ou parfois d ions ammonium NH4 Alors pourquoi s int resser aux autres formes de l azote dans le sol ou dans les produits fertilisants l explication vient des possibilit s de modifications biog o chimiques de cet l ment dans l environnement connues sous le terme de cycle de l azote ATMOSPH RE Beemer i suit Source Fertiliser avec les engrais de ferme ns tut del Elevage ITAW ITCEF ITP Les ions nitrate et ammonium proviennent de la d composition de la ma ti re organique dans le sol Les mol cules organiques contenant de l azote se d composent dans le sol sous l action des d composeurs des bac t ries du sol Cette d composition produit de l azote sous forme min rale des nitrates Les plantes utilisent les nitrates puis s par leurs racines pour fabriquer de la mati re organique azot e Et le c
37. lectriques et de l hydratation cellulaire alimentation en eau migration des glucides issus de la photosyn th se r gulation de l azote activation de la plupart des cycles enzymatiques activation des r actions chimiques Cet l ment indispensable la croissance et au d veloppement des plantes permet donc la fois des synth ses dans les cellules des transports entre cellules v g tales la r gulation de l eau dans la plante la r sistance au stress Le potassium dans le sol Dans le sol le potassium se trouve sous quatre principaux tats Le potassium non changeable li aux min raux silicat s de type mica et feldspath aux argiles proches des micas argiles de type il lite c est la forme majoritaire Cette forme constitue une r serve utilisable long terme le potassium est lib r progressivement par l alt ration des min raux sous l effet de l activit biologique des sols attaque des ra cines de leurs s cr tions de leurs mycorhizes action du climat Directement li es la nature min ralogique des sols les teneurs en potassium non changeable sont forc ment tr s variables dans les sols fran ais Par voie de cons quence les teneurs en potassium changeables suivent aussi ces variations Figure 1 Le potassium l int rieur des r seaux cristallins les argiles dont les feuillets ont la capacit de s carter et de se r tracter dans cer taines co
38. les pr l vements du calcium sont plus difficiles et contr l s Principes agronomiques et biologie des sols Le rapport N Ca est la base de la nutrition v g tale Par ailleurs tout exc s de potassium magn sium ou sodium par pr sence au sol ou apport va p naliser l assimilation du calcium Ainsi en sol faible disponibilit calcique des exc s de fertilisation en K20 ou MgO vont tre facilement p nalisants surtout si les pandages sont positionn s trop proches des p riodes de forts pr l vements en calcium En dehors des d sordres bien identifi s bitter pit sur pommes cou lures accentu es en vigne c ur brun de la pomme de terre pourri ture apicale de la tomate le manque de calcium peut plus insidieusement tre un facteur limitant de la croissance Des indicateurs tels que le pH et ou le ratio Ca CEC nous permettent de v rifier que nous avons des conditions agronomiques correctes mais l id al pour le sol ne correspond pas toujours aux conditions id ales de fonctionnement du v g tal Si le sol n est pas m me d as surer la nutrition en calcium du v g tal ou s il n y a pas d entretien calcique r gulier des amendements calciques sont apporter au sol Les produits utiliser vont se caract riser par leur solubilit lev e sulfates de calcium pl tre ou gypse carbonates de calcium forte solubilit carbonique lithothamne Faut il effectuer un entretien calciq
39. min raux basiques doivent r pondre la norme NF U44 001 pour pouvoir tre mis sur le march Il existe 6 classes en fonction de l origine et de la composition de l amendement Tous les produits ne rentrant pas dans le cadre de cette norme doivent avoir une homologation sp cifique demand e par le fabricant On peut galement citer des produits r pondant d autres normalisa tions ou r glementations comme les boues chaul es les composts ou fumiers de champignonni re Il existe un certain nombre d l ments de marquage obligatoire selon la classe du produit En voici quelques uns teneurs en CaO et MgO humidit Valeur neutralisante finesse de mouture solubilit carbonique Choix de l amendement Le choix de l amendement se fait en fonction des caract ristiques de la parcelle CEC pH eau et de la rapidit d effet recherch e par exemple si le pH eau est inf rieur 5 5 il est important de le remon ter rapidement pour s affranchir du risque de toxicit aluminique Plus le pH eau de la parcelle est lev plus il faut choisir un amende ment r actif en effet le lessivage en CaO est important lorsque le pH du sol est proche de la neutralit II faut donc tenir compte de ce lessivage et pallier la perte de chaux lors de l apport De m me plus un produit est fin plus il r agit rapidement avec le sol Et son action est d autant plus efficace qu il est r parti de fa on r guli re dans
40. n rale on aura donc tendance conseiller des porte greffes plus poussants sur les sols poussifs et des porte greffes plus poussifs sur les sols poussants Le choix du porte greffe devrait tendre dans une certaine mesure compenser les facteurs limitants du sol Toutefois ces compensations ont leurs limites et tous les sols ne permettent pas la culture de la vigne Enfin le choix du porte greffe ne peut pas re poser uniquement sur les caract ristiques du sol Il sera galement conditionn par le c page associ par exemple pour ceux qui pr sentent un cycle v g tatif long on utilisera de pr f rence des porte greffes cycle v g tatif court le climat par exemple dans les zones g lives on aura tendance utiliser des porte greffes per mettant des d bourrements plus tardifs le couple porte greffe c page en termes de disponibilit et de coh rence compatibilit A ce niveau il est important de souligner le r le pri mordial du p pini riste dans le d veloppement viticole qualit du mat riel v g tal conseils ac compagnement Pour r sumer un choix raisonn de porte greffe n cessite Des r f rences sur le comportement des porte greffes et des c pages cultiv s dans la r gion Une bonne connaissance analytique et visuelle du sol et sous sol La prise en compte des facteurs daphiques La prise en compte des objectifs de production Le choix du porte
41. nos m tiers qu il s agisse du bordereau de demande d analyse ou de la fiche de renseignements le voca bulaire varie selon les laboratoires qu ils soient papiers ou lectroniques ces documents font figure de prescription Ils sont l objet d une attention particuli re la r ception des chan tillons l occasion d une revue des demandes quotidienne Quis quid quomodo 1 Tout d abord la fiche de renseignements per met le rattachement du produit re u l chan tillon physique un client et son identification L objectif est aussi de v rifier que le laboratoire a les comp tence sur le type de produit ana lyser et ventuellement de r orienter l chan tillon vers un autre laboratoire Comme un ophtalmologiste renverrait un patient vers un cardiologue pour un lectrocardiogramme Ces informations sont primordiales elles vont permettre par la suite d orienter l chantillon dans le circuit analytique adapt identifi par une num rotation sp cifique et d diter les r sultats sur le rapport d analyse correspondant Bien conna tre le produit pour bien l analyser et l interpr ter La fiche de renseignements peut sembler fasti dieuse remplir type de produit nature et r f rence cahier des charges etc Ces informations vont pourtant servir dans dif f rentes tapes gt R f rence de l chantillon elle est mentionn e sur le rapport
42. partemental doivent tre respect es La res ponsabilit du producteur de d chet reste engag e sur les incidences ventuelles de l pandage La reconnaissance d un statut de produit permet de r duire les contraintes d utilisation de ces mati res Elle suppose de satisfaire les crit res d efficacit et d innocuit des amendements organiques A l heure actuelle un traitement ult rieur du digestat de type com postage est requis Ceci pourrait tre amen voluer Les profes sionnels de la fili re travaillent un projet de normalisation des digestats dans le cadre de l Afnor Association Fran aise de Norma lisation Cette volution relativement r cente du contexte r glementaire devrait structurer le d veloppement de la fili re Boue taboue Publi le 29 mars 2012 Pour tre valoris es en agriculture les boues d puration doivent res pecter les valeurs limites impos es par l arr t minist riel du 8 janvier 1998 lorsqu elles proviennent de stations urbaines par l arr t minis t riel du 2 f vrier 1998 lorsqu elles sont issues de stations industrielles ou par l arr t sectoriel du 3 avril 2000 lorsqu il s agit de boues de l in dustrie papeti re Quel devenir pour les boues d passant ces valeurs seuils Teneurs limites en vigueur pour les boues urbaines industrielles ou papeti res valoris es en agriculture El ments traces Valeur limite dans les f ec s npos s trac
43. pas jeun pour une mesure de la glyc mie De m me la revue des demandes permet d identifier les chantillons pour lesquels les r sultats devront tre accompagn s d une phrase de r serve car certaines d termina tions peuvent voluer dans le temps ou n cessitent un conditionnement sp cifique Par exemple pour les analyses microbiolo giques une condition de r serve sur le r sultat d analyse est appliqu e si la date de pr l vement est sup rieure 48h r ception au laboratoire et ou si l chantillon n a pas t envoy en flacon aseptique et ou si l chantillon n a pas t envoy en glaci re r frig r e Les envois pour les analyses de microbiologie sont donc viter les jeudis et vendredis Pr cautions d usage La demande client ne peut pas tre dissoci e de l chantillon Celui ci doit tre clairement r f renc de la m me mani re que sur la fiche pour que lors de la r ception du colis le laboratoire puisse l identifier sans souci Il est important de veiller envoyer l chantillon en quantit suffisante Cela permettra de r aliser l ensemble de la demande et tout moment du processus de conserver la possibilit de re venir sur l chantillon d origine C est une obli gation du laboratoire de conserver une partie de l chantillon en cas de contr le interne ou de r clamation client tra abilit oblige A savoir les quantit s d
44. permet d estimer des po tentiels obtenus en laboratoire dans des conditions optimales Au champ l expression de ces potentiels sera modul e par diff rents facteurs Caract ristiques physico chimiques et biologiques du sol d argile pH Climat Pratiques culturales Sol nu cultiv Caract ristiques physiques du produit granulom trie pr senta tion Par cons quent la transposition des potentiels au champ ne peut pas tre directe Par contre les classements des produits les uns par rapport aux autres restent pertinents Amendement organiques et supports de culture Quand demander la d termination de l ISMO La mesure de l ISMO est int ressante pour caract riser un produit or ganique la valeur obtenue permet de classer le produit dans une ca t gorie et ainsi d en revendiquer ses propri t s effet amendant ou au contraire r le d activateur biologique L ISMO au m me titre que la cin tique de min ralisation du carbone et de l azote est un l ment de marquage obligatoire pour les com posts de MIATE Il figure aussi dans la norme NF U44 051 comme marquage facultatif mais m me pour ces produits l analyse est obli gatoire la cr ation l Le coefficient isohumique K1 est d fini par HENIN et TURC INRA en 1957 comme l expression de la quantit d humus form en fonction de la quantit de mati re s che du produit organique apport au sol D termin ex
45. pour produire de la BM Les mati res organiques les plus riches en mati res facilement biod gradables sucres solubles acides ami n s prot ines h micellulose cellulose seront naturellement plus efficaces que les produits plus stables ligneux ou compost s gt Biomasse microbienne et texture des sols les textures grossi res sont moins aptes h berger et prot ger la BM que les textures fines qui of frent par leur agr gation naturelle une meilleure protection gt Biomasse microbienne et tat structural d un sol tassement compac tion des travaux en viticulture men s par l ITV de N mes Rodilhan au jourd hui IFVV ont montr que la BM tait limit e par le tassement d un sol estim in situ par mesure de la densit apparente On peut supposer qu en limitant la porosit le nombre de sites pouvant h berger la vie mi crobienne est diminu Parall lement les p riodes hydromorphiques de surface sont plus fr quentes limitant galement le d veloppement micro bien gt Biomasse microbienne et fumures organiques vs min rales les fumures organiques en apportant simultan ment le carbone l nergie et ven tuellement l azote stimulent fortement le d veloppement microbien Les fumures min rales auront peu d impact direct sur la BM Seul l apport d azote min ral lorsqu il est limitant en particulier s il y a un exc s de car bone assimilable au sol restitution des pailles par exemple
46. profondeur de travail du sol il est important pour l expression du r sultat final en kg ha de pr ciser les profondeurs de pr l vement ainsi que l tat de pierrosit du sol Pour chaque hori zon les pr l vements des 15 points sont rassembl s et homog n is s de fa on constituer un chantillon moyen de l horizon de 300 500 grammes pour le laboratoire Il est imp ratif de conserver ces chantillons au froid 4 6 C et de les envoyer au laboratoire dans les meilleurs d lais en glaci re r frig r e Si les conditions de pr l vement ne permettent pas une r ception de l chantillon sous 48 heures par le laboratoire il est pr f rable de conge ler l chantillon R tablir l quilibre Une fois l analyse termin e comment utiliser le r sultat de reliquat azot Que faire avec ces valeurs et quelle confiance leur apporter En effet comme le montre le sch ma ci dessous le chiffre ne fait pas tout et il n intervient que pour une part dans le bilan azot Pour tre valoris s ces r sultats sont soit int gr s un logiciel de calcul de la dose d engrais apporter soit int gr s aux termes de la m thode des bilans Foumitures du sol Reliquats azot s avant culture s Minealisation de humus a Coutribution des r sidus de r colte s Contribution des amendements organiques et engrais verts Arri re eftet des prairies Apport d azote par l eau d irrigation
47. qu elle provienne d un Ex trait l Eau d une P te Satur e ou d un pr l vement lysim trique donne un aper u de la mise disposition min rale du sol en lien avec le Com plexe Argilo Humique et les risques de blocage pH Surtout utilis e en mara chage et en grande culture les reliquats azot s tant des extraits l eau et dans les sols risque de salinit l analyse de la solution du sol apporte des informations pertinentes sur la disponibilit de tel ou tel l ment min ral et prend tout son int r t quand on la compare l analyse de sol classique par extraction forte Par contre elle reste tr s loi gn e dans sa composition de l eau rhizosph rique Principes agronomiques et biologie des sols La prise en compte analytique de la rhizosph re est en effet techniquement difficile voire impossible Cela explique par exemple les difficult s d ap proche analytique du phosphore r ellement disponible la plante le Graal de tout agrochimiste tant les liens de cet l ment avec la biologie du sol sont complexes Que faire de la Rhizosph re La rhizosph re est le point de rencontre entre le monde v g tal biologique et min ral On comprend que l on est face de multiples ph nom nes tota lement dynamiques et intimement li s entre eux difficiles appr hender Pour l instant les outils d analyses utilisables en agronomie permettrent d ap pr cie
48. que les retournements ont t efficaces Il faut donc se pencher sur un probl me de mont e en temp rature ou de maintien de celle ci Clostridium perfringens est un germe ana robie strict c est dire qu il est tu en pr sence d oxyg ne Un r sultat d analyse montrant une non conformit uniquement pour ce germe traduit un manque d a ration de l chantillon La cause probable envisager peut donc tre un d ficit de retournement de l andain qui aurait engendr un tassement de celui ci et cr des conditions d ana robiose Ces conditions sont alors favorables au d veloppement des Clostridium perfringens et inhibent le d veloppement des autres germes Quels que soient les germes cit s l humidit favorisera toujours la crois sance bact rienne Plus l chantillon sera sec plus l effet de la temp rature sera rapide laissons les s exprimer L interpr tation des r sultats peut donc tre valoris e bien au del du sim ple contr le de conformit La microbiologie s int resse des organismes vivants c est pourquoi elle peut tre un outil pr cieux d am lioration ou de pilotage du process de compostage Mais la discipline est exigeante et elle n cessite un soin particulier dans le traitement des chantillons d s l chantillonnage de ceux ci sur les lieux du pr l vement Ainsi la st rilit du flaconnage ainsi que la dur e et la r frig ration du transport notre laboratoire sont autant
49. re d un dispositif permettant la s paration et l isolement des diff rentes radiations ext rieures d un dispositif de mesure de l nergie lumineuse l entr e d un dispositif de mesure de l nergie lumineuse la sortie de la cuve Solution examin e Les r actions chimiques utilis es en colorim trie sont souvent d li cates ou instables des variations de coloration des troubles peuvent limiter la pr cision de la m thode C est pourquoi le dosage colorim trique doit respecter certaines pr cautions v rifier la stabilit de la substance color e en fonction de la lumi re et de l oxydation lair maintenir une temp rature constante dans la pi ce lorsque la densit optique volue en fonction du temps op rer lorsque la coloration est stabilis e et avant son affaiblissement ven tuel v rifier l absence de substances donnant des colorations parasites ou adapter la m thode dans ce cas Par exemple adaptation de la longueur d onde et emploi d essais blanc filtrer pr alablement les solutions turbides ou contenant de fines par ticules liminer les ions g nants pour qu ils soient transparents dans la zone de la longueur d onde Par exemple utilisation de l oxydor duction modification du pH formation de complexes attention aux r actions incompl tes ou r versibles qui conduisent sous estimer la concentration de l l ment La colorim
50. ros de l Agro Repor ter Dans cette premi re partie nous nous in t resserons la gen se du fer dans les sols agricoles Dur comme fer Le fer est l oligo l ment le plus abondant dans les sols Quatri me l ment en poids de l corce terrestre environ 5 il vient apr s l oxyg ne le silicium et l aluminium Pr sent dans presque toutes les roches de surface dans tous les sols il constitue en grande partie le centre de la terre En tant que min ral le fer doit subir un ensemble complexe de processus change hydrolyse mise en solution oxyda tion et r duction absorption ch lation pour aboutir la formation d un sol On admet que les min raux riches en fer doi vent subir une d composition compl te en leurs diff rents constituants pour passer l tat d ions avant de se recombiner pour don ner naissance aux min raux du sol L eau est un agent primordial de ces op rations qui per mettent le passage du fer l tat de min ral au fer constituant du sol Indicateur color Les modifications de l tat du fer et notam ment les teintes du sol induites par la pr sence de fer constituent pour les agronomes et les p dologues un excellent indicateur de l tat d a ration du milieu En milieu r ducteur et pauvre en oxyg ne le fer est bivalent Fe sous la forme d oxyde ferreux d hydroxyde ferreux de carbonate ferreux ou de sulfure de fer Dans ces sols g n ralement asphy
51. se d composant sous l influence du climat et des conditions ambiantes du sol L volution du stock de carbone orga nique dans les sols r sulte de l quilibre entre les apports de mati res organiques v g tales au sol et leur min ralisation L amendement organique L apport d amendement organique est un moyen parmi d autres de compenser ces pertes et de conserver le potentiel agronomique des sols cultiv s Toutefois l offre de produits disponibles est aujourd hui importante en France et le choix peut s av rer difficile pour l utilisateur ou le prescripteur Devant cette vari t comment choisir le meilleur produit qui pourra r pondre au mieux aux besoins du sol du v g tal et de l objectif de production de l agriculteur Tout d abord qu attend on d un amen dement organique R glementairement les amendements organiques sont des mati res fertilisantes Celles ci comprennent les engrais les amendements et d une mani re g n rale tous les produits dont l em ploi est destin assurer ou am liorer la nutrition des v g taux ainsi que les propri t s physiques chimiques et biologiques des sols Les amendements organiques sont d finis dans la norme NF U44 051 2006 1 comme des mati res fertilisantes compos es principalement de combinaisons carbon es d origine v g tale ou animale et v g tale en m lange destin es l entretien ou la reconstitution du stock de mati re organique du sol e
52. sence de cailloux refus et donc une Capacit d Echange Catio nique tr s faible CEC inf rieure 3 Cmol kg de terre fine ces conditions conf rent une tr s faible capacit de r tention en eau du sol Certains porte greffes apportent toutefois une r sistance sup rieure de la vigne dans ces sols pauvres et secs 3309C ou R110 par exemple Le R110 est aussi utilisable lorsque de la roche calcaire limite l enracinement faible profon deur m me si l horizon superficiel 30 40 cm est argilo calcaire Attention toutefois la com patibilit c page porte greffe la pr sence d un horizon imperm able en sous sol veine d argile pr sence d alios sous un horizon de surface de fertilit normale Il convient alors souvent de r aliser des am liorations physiques et m caniques du sol comme des d compactages profonds Gr ce ces interventions l eau pourra recirculer nor malement remont es capillaires en t et le syst me racinaire de la future vigne pourra s installer correctement L utilisation de porte greffes r sistants la s cheresse n est alors pas forc ment n cessaire gt Qualit de ressuyage du sol La vigne doit tre plant e dans des sols sains se ressuyant correctement Si certains porte greffes sont plus sensibles que d autres l ex c s d eau les racines ont besoin de respirer pour assurer l alimentation hydrique et min rale du v g tal Pour cet
53. sur une p riode couvrant le cycle de d veloppement de cette culture Pour mieux comprendre l quation du bilan de masse s crit ainsi tat final tat initial Entr es Sorties Mais derri re cette formule simplifi e se cachent de nombreux param tres appel s postes le moteur d interpr tation en fait intervenir 19 contre 12 dans le logiciel Azobil la date de mesure du reliquat azot estimation de l tat de d composition des diff rentes sources d azote organique en induant les donn es climatiques r elles De la date de pr levement a la r colte estimation l aide des donn es climatiques moyennes Apports engrais azot s Mesure N min ral dans le 501 Semis LEETE EEEE TETES Gestion des r sidus de culture cultures interm diaires apport de produits organiques PER R colte culture pr c dez Ce conseil plus juste car il prend en compte un plus grand nombre de don n es en entr e n cessite en contrepartie une rigueur dans le renseigne ment de la fiche accompagnant les chantillons Mod le volutif il autorise l int gration de nouveaux fertilisants produits organiques ou engrais des types de sols particuliers et bien connus ou en core des cultures qui ne seraient pas au catalogue d origine condition de disposer des donn es n cessaires au param trage 1 Valeur moyenne pour un sol 2 de mati res organiques et 3000 t ha de ter
54. tatives l inverse un d ficit en potassium augmente l vaporation foliaire Dans les pays secs la ma trise du rapport N K20 de la fertilisation en niveau mais aussi en positionnement dans le temps est la base de la nutrition Les d ficits nutritionnels en phosphore et cal cium en ne permettant pas une bonne activit racinaire et une structuration correcte du v g tal accentuent la sensibilit la s cheresse En conditions s ches les rapports N P205 et N CaO de la nutrition doivent tre plus faibles l accompagnement foliaire support azot est un moyen de maintenir une certaine acti vit v g tative quand le syst me radiculaire ne fonctionne plus De m me certains produits foliaires base de calcium notamment sem blent avoir un effet physique int ressant sur la limitation de la transpiration foliaire en vigne par exemple En conditions s ches la plante sera d autant plus sensible tout stress suppl mentaire at taque parasitaire utilisation de pesticides agressifs concurrence des adventices II est galement important de noter pour les producteurs qui disposent d un syst me d irri gation que les manques d eau les plus dange reux sont ceux de d but de cycle Ils vont directement impacter la germination et l im plantation des racines des plantes annuelles et pour les plantes p rennes la production de l ann e mais aussi le potentiel des ann es sui van
55. une planta tion gt Vigne en place la zone de pr l vement ayant t choisie le plus souvent un endroit repr sentatif de la parcelle on s lectionne 4 rangs distants d environ 5 m tres On r alise ensuite 4 pr l vements sur chacun de ces rangs tous les 5 m tres sur le cavaillon Le premier centim tre est supprim avec la couverture herbeuse La profondeur standard du pr l vement est de 30 cm Les diff rents sondages sont m lang s pour constituer l chantillon final de 400 800 grammes gt Future plantation la m thodologie de pr l vement est dans ce cas identique celle utilis e pour les pr l vements en grande culture Sur un certain nom bre de terroirs il est important de compl ter l analyse de sol par une analyse de sous sol correspondant l horizon 30 60cm moduler en fonction de la profondeur du sol utile Les informations donn es par l analyse du sous sol comme la d termination de l Indice du Pou voir Chlorosant IPC sont fondamentales dans le choix du porte greffe Le pr l vement de sol sera toujours mieux valoris s il est effectu conjointement un profil cultural ou p dologique qui donnera des ren seignements pr cieux sur la structure l a ration les zones de tassement non d celables sur l analyse de terre La r alisation d un profil devient particuli rement recommand e s il s agit d une analyse pour plantation Pr l vements Foliaires Ici l ob
56. utile pour adapter le type d engrais aux caract ristiques du sol et aux modalit s d apport Sols acides et tr s acides engrais peu solubles type phosphates naturels un compl ment sous forme tr s soluble peut cependant tre effectu au printemps pour soutenir la v g tation Sols basiques engrais tr s solubles type superphosphates triples MAP DAP attention par contre la forte salinit de ces produits et leur agressivit sur la flore v g tale et animale du sol Autres sols la plupart des engrais pr sents sur le march sont utilisables sauf les moins solubles L utilisation de produits r siduaires organiques boues de stations d puration composts effluents d levage est galement une source phos phat e qu il ne faut pas n gliger Le dosage du phosphore total apport par ces mati res constitue une premi re information utile mais l analyse chimique simple ne suffit pas valuer la disponibilit du phosphore avec pr cision D autres approches compl mentaires comme les tests sp cifiques de biodisponibilit par exemple peuvent alors tre mises en uvre en laboratoire Exit l effet vieille graisse Cet effet selon lequel les apports anciens d engrais sont mieux utilis s par la culture que les apports r cents n est observ que de fa on excep tionnelle On conseille aujourd hui tant donn e la difficult mobiliser les r serves de phosphore du sol d apporter le phosph
57. 120 Cuivre Cu 300 Mercure He 2 Nickel Ni 60 n gt Plomb Pb 180 E S Zinc Zn 600 S Cr Cu Ni Zn w w Arsenic As 18 u S l nium 5e 12 Fluoranth ne 4 Benzo b fluoranth ne 2 5 Benzo a pyr ne 1 5 SOMME DE 7 PCB INDESIRABLES plastique verre m taux 1 Epandage des d chets celui ci se fait dans le cadre d un plan d pandage Dans l article 5 10 c de ce nouveau texte les pr conisations concernant les apports d azote par les d chets sont renforc es et pr cis es prise en compte de la ca pacit exportatrice des cultures de la nature du sol et des rotations cul Filmset PSE sup 5 mm lt 0 3 MS Verreet m taux sup 2 mm lt 2 MS Plastiques durs et textiles sup 5 mm lt 0 8 MS turales interdiction d pandage sur certaines cultures Rejets liquides Les conditions de pr l vements d eau et de rejets li s au fonctionnement de l installation doivent tre compatibles avec les objectifs du Sch ma Directeur d Am nagement et de Gestion des Eaux SDAGE L arr t du 12 juillet 2011 modifie les suivis r aliser sur les rejets liquides De nouvelles informations enregistrer les consommations annuelles d eau permettent d estimer les volumes des rejets All gement des crit res de rejet et modifications gt Les installations dont le rejet dans un r seau public quip d une sta tion d puration ne d passe pas 15 kg j de
58. 84 Dans les conditions de sol r ductrices le fer se trouve essentiellement l tat ferreux Fe La solubilit du fer est donc accrue ainsi que sa disponibilit Toutefois lorsque les condi tions de sols deviennent asphyxiantes par exemple dans les zones tass es des parcelles l activit des racines est perturb e et l absorp tion du fer r duite D autres facteurs augmentent les risques de chlorose tels que l accumulation de m taux dans le sol comme le mangan se le zinc ou le cuivre l absorption du fer est aussi tr s sensible l in fluence d autres cations tels que le potassium le magn sium et le calcium En cas de chlorose ferrique en viticulture on observe une augmentation tr s significative de la teneur en phosphore potassium magn sium et une diminution du calcium dans les feuilles atteintes de chlorose 1 par rapport aux autres feuilles non chloros es qui est attri bu e une formation in suffisante de glucides A contrario certains facteurs peuvent aug menter la solubilit Fe telles que les conditions d oxydo r duction et la pr sence de ch la tants Enfin l exsudation d agents complexants par les plantes dans la zone racinaire est suscepti ble d augmenter la solubilit totale du fer dans les sols Les diff rences vari tales peuvent tre importantes cet gard Absorption du fer l absorption du fer sous forme Fe ou dans un certaine mesure sous forme ch lat e
59. AR Alcinit que aCi n ME pH risque de cmatagsj Fe en mg l risque de oHmatagej Mn n mgl irisque de cmatage Bareme che Salinit conductivit SAR Chiorures sulfates br lure des feuilles Bore en ppm risqu de toxicit Barema de qualit enim gaton de gil mires annuelles ucune lt 0 75 ms cm 3 T 1220 lt T0 lt 02 lt 01 alit enimi gaton de gazons de gof en mg lt 250 Tayta du problemes L gere levee 0 75 3 0 m m 3 0 mS em 3310 J 200 7 5 gt 80 02 15 gt 1 5 01 15 15 Sevente du probleme Moyenne lev e Tr s lev e 025 40 75 0 75 42 25 225 10 1 a13 15 1 326 26 1 250 agot gt 40 Lai 2 Source MAPAC 2005 Principes agronomiques et biologie des sols Salinit Les principaux sels responsables de la salinit de l eau sont le calcium le ma gn sium le sodium les chlorures les sulfates et les bicarbonates Une valeur lev e de la salinit traduit une quantit importante d ions en solution et rend plus difficile l absorption de l eau et des l ments min raux par la plante Une salinit trop lev e peut causer des br lures racinaires La salinit est souvent valu e par la mesure de la conductivit lectrique CE exprim e en mS cm 1 mS cm correspond en moyenne 640 ppm de sels En dessous de 0 70 mS cm le rendement des cultures annuelles n est g n ralement pas affect
60. Action de Correction cela concerne surtout les oligo l ments Dans ce cas la quantit de min ral apport est pond ralement signi ficative par rapport aux faibles besoins de la plante et l on comprend que m me passivement il puisse y avoir une efficacit A noter que le fer est un des l ments dont la r ponse est la plus faible quand il est apport par voie foliaire Action M canique il ne s agit pas ici d une action de nutrition au sens strict L l ment min ral apport ne p n tre pas dans les voies nutritionnelles mais en saturant les tissus externes des organes va avoir une action de protection de r gulation de la respiration ou de r orientation temporaire des flux nutritionnels C est dans ce groupe que l on peut classer le calcium Action de Soutien de stimulation de r sistance aux stress elle concerne essentiellement l azote avec possibilit d int gration dans le v g tal de certaines formes surtout l ur e en prenant garde la toxicit des biurets En p riode de reprise v g tative ou de difficult s climatiques cela aide soutenir le v g tal en maintenant son fonc tionnement voire en stimulant l activit radiculaire Quelques bases doivent tre rappel es La voie foliaire n est pas un axe normal de nutrition Que la p n tration se fasse par la cuticule les stomates ou les trichomes elle n est jamais facile et donc jamais d nu e de risque d agres
61. Appr ciation et mesure de la texture d un sol Sur le terrain lors de l examen du profil cultural par exemple on peut avec un peu d exp rience appr cier la texture au toucher Appliqu e avec rigueur et m thode elle permet d aboutir une v ritable classifi cation des sols CONS QUENCE TEST RESULTAT SUR LA TEXTURE Abondance de limons fins Soveux ou talqueux Toucher de la terre Abondance de s che Savonneux limons grossiers Ruguetix Sables grossiers R alisation d un Possible Argile gt 10 boudin de terre humide Impossible Argile lt 10 Fissuration avant 1 2 fermeture de l anneau Limons gt Argile Argile lt 30 R alisation d un ann au avec le Principes agronomiques et biologie des sols boudin de terre Fissuration au 2 4 de la fenmeture Ann au r alisable Limons lt Argile Argile lt 30 Argile gt 30 C apr s A Fleury et E Fournier INA F G Malgr tout on comprend que la perception manuelle pourra tre dif f rente d une personne lautre l appr ciation texturale est donc le plus souvent le r sultat d une mesure en laboratoire plus reproductible et plus discriminante par l analyse granulom trique une fois les gra viers et cailloux limin s par un tamisage 2 mm La totalit des ana lyses est effectu e normativement sur la terre fine dont les l ments ont moins de 2 mm de diam tre Pour les sols caillouteux il est utile d
62. Besoins de la culture Reliquats apr s culture Apport d engrais azot L apport d engrais azot doit quilibrer BESOINS RESSOURCES Un peu d histoire La pr vision de la fertilisation azot e repose sur un bilan pr visionnel de l azote min ral entre 2 dates le semis de la culture ou la mi f vrier pour les cultures de printemps et la r colte Auparavant cette m thode tait la base du mod le AZOBIL utilis grande chelle en France pour la fer tilisation des cultures annuelles de plein champ D autres organismes ont aussi labor leur propre outil de raisonnement de la fertilisation en g n ral des logiciels adapt un type de production ou un contexte par ticulier par exemple petite r gion caract ris e par un p do climat mais la plupart de ces outils s inspirent du raisonnement par la m thode du bilan et des r f rences d AZOBILS AZOBIL a t test dans l Est de la France puis g n ralis l ensemble du territoire les situations r elles ne sont pas toujours adapt es car les types de sol et le climat diff rent d une r gion l autre Et aujourd hui Le conseil de fumure 5 ne se d duit donc pas si simplement qu on pour rait le penser et on doit parfois adapter le raisonnement en fonction des informations dont on dispose Au LCA 2 types de conseils sont propos s selon le nombre d horizons pr lev s et le niveau d information transmis gt In
63. ICPE soumises autorisation quel que soit leur volume d activit Un arr t pr fectoral sp cifique d autorisation d exploiter leur a donc t d livr Cet arr t est tabli partir des pr conisations de l arr t minist riel du 9 septembre 1997 et de celles issues de l tude d impact qui figure dans le dossier de demande d autorisation Cette derni re pr cise notamment la nature et l origine des d chets qui se ront potentiellement admis l annexe II de l arr t minist riel liste les d chets qui ne peuvent pas tre admis Concernant les boues il est utile de pr ciser que si elles pr sentent un taux de mati re s che inf rieur 30 taux d humidit sup rieur 70 elles ne seront pas admises en l tat Une dessiccation compl mentaire sera n cessaire L arr t d autorisation d exploiter de l ISDND indique donc pr cis ment les d chets qui pourront effectivement tre stock s dans l installation Il tablit galement les r gles d exploitation du site et celles li es l ad mission des d chets Pour tre admis dans une installation de stockage les d chets doivent galement satisfaire gt la proc dure d information pr alable d chets municipaux non dan gereux et assimil s ou la proc dure d acceptation pr alable autres d chets non dangereux gt au contr le l arriv e sur le site syst matique Eaux et d chets Proc dures d admisshon de d chot
64. La connaissance des re lations entre les conditions climatiques et la nutrition min rale est un axe important des re cherches sur la fertilisation des plantes Irrigation en CLEF DE SEL Publi le 27 avril 2012 L eau m me douce contient des sels dissous en quantit plus ou moins importante L irrigation ann e apr s ann e par une eau m me tr s l g rement sal e va augmenter la quantit de sels dans le sol l eau est en effet ab sorb e par les plantes ou s va pore mais le sel qui ne traverse pas la barri re racinaire est re tenu dans le sol Le ph nom ne est acc l r et amplifi lorsque cette eau est plus charg e en sels Or l augmentation de la teneur en sel des sols entra ne terme une toxicit pour les v g taux ainsi qu une d gradation des sols En paral l le l eau devient de moins en moins facilement absorbable par les plantes qui doivent consacrer une nergie croissante pour l extraire du sol Ainsi les conditions de forte salinit provoquent une s cheresse phy siologique et un fl trissement des v g taux car les racines ne sont plus capables d extraire suffisamment d eau du sol alors que le sol peut sem bler encore tr s humide Zones concern es Ces ph nom nes sont encore plus marqu s dans les zones semi arides ou arides plus exigeantes en irrigation les quantit s de sels accumul es sont directement li es aux doses totales d irrigation Ces sel
65. Les caract ristiques et sp cificit s de la rhizosph re sont en grande partie d termin es par la nature des productions racinaires la plante essayant ainsi d adapter et de contr ler son environnement Il a t observ par exemple que la composition des exsudats varie en fonction de tel ou tel stress subi par la partie a rienne du v g tal Cette injection directe de carbone par les racines constitue la rhizod position Ce ph nom ne qui pourrait repr senter jusqu 40 des entr es de carbone au sol est rarement pris en compte dans les calculs Les recherches sur la quantification et la mod lisation de la rhizod position en lien avec l architecture racinaire ont une grande importance pour com prendre la mise disposition des l ments min raux du sol la plante A terme peut on contr ler et stimuler la rhizod position Des essais sur ma s ou plantes mara ch res semblent tr s prometteurs Rhizosph re et Acidification Avec l action physique des racines et l exsudation le contr le du pH est la troisi me action possible du v g tal pour modifier son environnement raci naire Le pH de la rhizosph re est le plus souvent diff rent de celui du sol ambiant un cart de 2 points tant fr quent Cela am liore la solubilit et la mise disposition des l ments nutritifs l intensit de la vie biologique dans la rhizosph re la production d acide car bonique due la respiration expliquent cette
66. MESt ni 15 kg j de DBOS5 ni 45 kg j de DCO ne sont plus soumises des valeurs limites de rejet gt Dans les autres situations les normes de rejet sont inchang es pour les crit res MES DCO et DBOS Par contre les anciens crit res portant sur l azote et le phosphore totaux ne s appliquent plus dans la nouvelle version de l arr t gt Les polluants de type ETM Pb Cr Cu Zn et hydrocarbures totaux ne font plus l objet de valeurs limites de rejet gt contrario les normes de rejet sont plus restrictives dans le cas d un rejet dans le milieu naturel ou dans un r seau d pourvu de station d puration pour les flux journaliers de MES DCO ou DBOS5 d passant certaines valeurs fix es par l arr t A noter Les analyses se font toujours apr s traitement si besoin sur l effluent brut non d cant et non filtr En revanche les condi tions de pr l vement ont t modifi es un pr l vement continu as servi au temps sur Z heure ou deux pr l vements instantan s espac s de heure Le laboratoire qui r alise les analyses doit avoir obtenu l agr ment du Minist re de l Environnement Odeurs et bruit Cet arr t ne modifie pas les pr conisations sur le bruit En revanche il pr cise la m thode de mesure utiliser pour valuer les odeurs ainsi que les valeurs limites indique que celles ci s appliquent dans un rayon de 3 000 m tres autour de la source L intensit des mis sions odorant
67. NO SO E E A E de on P46 S SOC ONTO E P48 Le p in onneur des SUDSaATS a sd boue P49 Eaux et d chets Edilabo ou la peche au SANDRE Se Sen P51 Evolution de la r glementation ICPE installations de m thanisation sesssssssssen P52 BOUC POUR de E a a E ES P53 RSSDE platetormes de COMPOSER ee ee ea P55 sO taper Edux COMPO IE ne de EE EEEE Tn P55 ROD EAU SCOP Eemien a E E A oct P56 LCA partenaire impliqu dans la m thanisation P57 ROS DOS ae A E E A S P58 DFE dan eV a S P59 Qualit sanitaire des denr es alimentaires LES D ACTE NOUS PIEN een ra AO P60 LMR ARJD DJA et les autres sseesesssssessesssssoresrssseessssesssennnssseoeresssessesssororesnnnssessee P61 SE EEE P62 DES DAVLOMEUS AU ONE ads cons ctee eue dre P63 Le microbe n est rien le terrain est tout Louis Pasteur P64 Technique de laboratoire mrm C s TTL i e ETES E LR er li Technique de laboratoire la colorim trie Publi le 21 avril 2011 Dosage par colorim trie Cette m thode de dosage est couram ment utilis e pour quantifier par exemple les ions nitrite nitrate am monium phosphate chlorure chromate dans le cas de l analyse du carbone des sols Pr sentation de ce grand classique des techniques de laboratoire Principe Le dosage colorim trique repose sur la quantification
68. Normes de transformation l annexe Il de l arr t pr cise des normes de transformation Elles ne s appliquent pas aux installations mettant en uvre un proc d de lombricompostage Ces normes se caract risent par la d finition de gt Couples temps x temp rature assortis des conditions op ra toires pour la mesure des temp ratures gt Dur es minimales de fermentation gt Nombres minimaux et espacement des retournements Extrait de l annexe Il Compostage avec a ration par retournements 3 semaines de fermentation a robie au minimum Au moins 3 retournements espac s d au moins 3 jours 55 C au moins pendant une dur e minimale totale de 72 heures Compostage en a ration 2 semaines de fermentation a robie au minimum forc e Au moins 1 retournement op ration de retournement apr s fermentation a robie suivie d une remont e de temp rature 50 C pendant 24 heures 55 C au moins pendant une dur e minimale totale de 72 heures NDLR le respect de ces conditions doit permettre d obtenir l hy gi nisation du produit mais il n est pas une garantie de conformit une norme pour les autres crit res d ordre agronomique ou sa nitaire ETM Ex Qu Suite de l article qu avez vous a d clarer De nouveaux crit res respecter pour le retour au sol Produits finis l arr t du 12 juillet 2011 impose une obligation de r sultat sur la qualit du pro
69. Techniques rurales en Afrique 1635 p A C Richer de Forges et al 2008 Perdus dans le triangle des textures Etudes et Gestion des Sols 15 2 2008 D Soltner 2003 Les bases de la production v g tale Tome 1 le sol et son am lioration Collection Sciences et Techniques Agricoles 472 p l Les courbes de pF sont des courbes d humidit pond rale en fonction du potentiel matriciel de l eau Elles traduisent la force avec laquelle la terre ou le substrat retiennent l eau lorsqu ils sont soumis des d pressions succions de plus en plus fortes Il C est un terme correctif soustraire lorsque le pH est sup rieur 7 sous certaines conditions d uti lisation Principes agronomiques et biologie des sols Le vin est la r ponse de la terre au soleil Margaret Fuller Publi le 20 janvier 2011 La viticulture de ce d but de 21 me si cle doit relever plusieurs d fis poursuivre l am lioration de la qualit des vins r pondre aux pr occupation environnemen tales exprim es par la soci t pr server la p rennit de ses outils de pro duction la vigne et le terroir Un grand nombre de facteurs se combinent pour donner aux vins leur caract re c page climat choix techniques du viticulteur Parmi ceux ci la gestion de la mati re organique des sols la fumure azot e la technique d entre tien du sol enherbement ou pas travail du sol peuvent influencer non seul
70. Toutefois moins il y a d eau dans le support plus la force de succion exerc e par les racines doit tre importante et plus l eau est difficile extraire pour la plante Les laboratoires savent reproduire ce ph nom ne de succion C est la notion de potentiel hydrique pF potentiel of Free energy La mesure de l humidit pF1 correspond la capacit en bac qui quivaut environ la capacit maximale de r tention en eau par le substrat Il est n cessaire de mettre en rapport cette capacit de r tention en eau avec le contenant c est une mesure moyenne En effet dans un pot un subs trat est toujours plus humide en bas du pot qu en haut Un autre probl me se pose alors la capacit en bac quelle place reste t il pour l air dans la porosit totale du substrat Au maximum d eau re tenue par un substrat correspond un minimum d air en reste t il assez pour assurer une respiration racinaire optimale A pF1 le maximum ac ceptable pour un substrat est une humidit de 80 85 Cela corres pond alors au seuil minimum acceptable de capacit en air qui est de 15 20 G n ralement on consid re qu un substrat a r pr sente une capacit en air pF1 sup rieure 15 20 La difficult consiste trou ver le bon quilibre air eau connaissant la sensibilit plus ou moins mar qu e de la plante l asphyxie racinaire Dans le cadre de la culture de plantes sensibles ou de production de jeu
71. ac tone La quantit de fluoresc ine lib r e qui traduit l activit de la microflore est estim e par une mesure colorim trique 490 nm Le r sultat est exprim en u nit optique Activit FDA hydrolase A490 h Applications agronomiques L interpr tation est bas e sur un principe simple plus la quantit de fluo resc ine lib r e par unit de temps est lev e plus l activit microbienne est lev e La gamme de valeur de l activit FDA hydrolase s tend de moins de 0 050 A490 h plus de 0 600 A490 h Les variations de l activit FDA ont pu tre reli es dans diverses exp rimentations des variations de la consomma tion d oxyg ne Schnurer et Rosswall 1982 des modifications qualitative ou quantitative de la microflore des modifications du taux de mati re organique des sols des modifications de l assolement ou des techniques du travail du sol etc Schnurer et al 1985 Burket et al 1998 Haynes et Williams 1999 Les activit s FDA hydrolases r pondent tr s sensiblement aux modifications de fertilisation Les variations des activit s FDA refl tent galement bien les variations qualitatives activit s micro biennes type de microflore et quantitatives de la microflore biomasse microbienne du sol La mesure de l activit FDA hydrolase est int ressante diff rents titres simple et rapide elle donne une image objective de l activit de la bio masse microbi
72. accr di tation des r sultats d inertes n Amendement organiques et supports de culture LA MATIERE ORGANIQUE NE FAIT PAS TOUJOURS L AMENDEMENT Publi le 10 mars 2011 M Agrematen OO Pan de variatos mgrlstne Le Denny Ahearn de donn es Figure 1 Estimation de la variation de la teneur en carbone organique dans les sols entre les p riodes 1990 1995 et 1999 source Gis Sol BDAT 2007 Evolution des stocks de carbone des sols fran ais L observation de l volution des teneurs en mati re organique des sols montre que selon les conditions p do climatiques les cultures et les modes d entretien du sol certains sols s enrichissent en mati re orga nique alors que d autres l oppos s appauvrissent Figure 1 Globalement les teneurs en mati re organique des sols fran ais d croissent La perte du stock de carbone organique dans les sols agricoles fran ais est estim e 6 millions de tonnes de carbone par an soit pr s de 0 2 entre les p riodes 1990 1995 et 1999 2004 source Groupement d Int r t Scientifique Sols GISsol Pourtant les mati res organiques du sol assurent de nombreuses fonc tions agronomiques et environnementales Elles proviennent de la transformation des d bris v g taux par les organismes vivants essen tiellement les micro organismes Compos es de 58 de carbone or ganique en moyenne elles lib rent du dioxyde de carbone CO2 et des compos s organiques en
73. adapt e l appa reil gt Modalit s talonnage partir de solu tions de r f rence certifi es fournies avec les certificats d talonnage Les r sultats des v rifications m trolo giques sont compar s aux carts maximaux tol r s EMT 1 Mesurage action de mesurer Du mesurage d coule la mesure la grandeur 2 talonnage ensemble des op rations tablis sant dans des conditions sp cifi es la relation entre les valeurs indiqu es par un appareil de me sure et les valeurs connues correspondantes d une grandeur mesur e 3 Mat riau de r f rence mat riau ou subs tance dont une ou plusieurs valeur s de la des propri t s est sont suffisamment homog ne s et bien d finie s pour permettre de l utiliser pour l talonnage d un appareil l valuation d une m thode de mesurage ou l attribution de valeurs aux mat riaux 4 talon mat rialisation d une grandeur donn e dont on conna t la valeur avec une grande exac titude Un talon sert talonner d autres talons ou quipements qui mesurent la m me grandeur 5 Justesse cart par rapport la valeur vraie Les r sultats doivent tre les plus proches pos sibles de cette valeur 6 Fid lit un quipement fid le donne des r sultats identiques pour une s rie de mesures cons cutives Le dosage MPO qui fait quoi Publi le 14 octobre 2010 MPO MicroPolluants Organ
74. aires gt D finir un seuil de Bonnes Pratiques Agri coles critique o le risque r sidus est le plus important dose ha la plus lev e d lai de traitement avant r colte le plus court Exem ple il faut 250 g ha de la mol cule X appli qu e 3 semaines avant r colte pour tre s r qu il n y aura aucun risque jusqu la r colte gt Mettre en place des exp rimentations r si dus respectant la bonne pratique agricole d finie Exemple Dans les conditions d crites plus haut 250g ha 3 semaines avant la r colte on mesure un r sidu de N mg kg de la mol cule X N mg kg devient la LMR provi soire gt Calculer le risque pour le consommateur l AJMT Apport Journalier Maximum Th o rique est calcul en tenant compte de cette LMR provisoire Il est d fini comme la quantit maximale th orique d une substance active donn e qu un individu est susceptible d ing rer quotidiennement tout au long de sa vie en ug de substance active kg de poids corporel jour L AJMT est une approche maximaliste de l exposition car elle prend en compte une contamination syst matique de l ensemble des aliments au seuil r glementaire LMR Source Observatoire des R sidus de Pesticides Le calcul de l AJMT permet de v rifier que le consommateur n ing re pas une quantit de substance active sup rieure la Dose Journa li re Admissible DJA Dans ce cas la LMR pro visoire devient la LMR d fi
75. al par contre donne la r alit de l tat de la plante un moment donn Ces informations sont indispensables pour avoir un raisonnement complet de la nutrition FERTIPLANTE s inscrit dans la recherche constante du laboratoire LCA pour que les analyses Le laboratoire LCA vient de finaliser un nouveau logiciel expert d interpr tation et de pr senta tion des r sultats Dans le lien suivre il vous en pr sente le raisonnement agronomiques soient de r els outils de prises de d cision Cependant qu elle que soit la qualit de l analyse et de son interpr tation la r alit du terrain et la qualit des changes avec son utilisateur ou prescripteur restent primordiaux L volution des outils de LCA se fait donc parall lement au maintien d une quipe d agronomes Op rationnel pour la campagne des analyses hi vernales de bois rameaux sarments cet outil sera galement utilis pour les analyses foliaires p tioles limbes et les analyses de fruits rain au sein du laboratoire et l affirmation de la n cessit d accompagner les analyses sur le ter QU IL EST BIO MON INDICE D ACTIVITE BIOLOGIQUE Publi le 27 octobre 2010 Le sol est un milieu vivant Une bonne activit biologique du sol est un pr alable une bonne fertilit g n rale Sans cette vie l volution des l ments min raux dans le sol et leur mise disposition la plante ne sont pas possible Plusieurs d terminatio
76. aniques pandues en agriculture Selon la nature du produit et son utilisation future les analyses microbiologiques sont dict es par un cahier des charges qui peut tre normatif NF U 44 095 NF U 44 051 ou in terne propre au demandeur Chaque cahier des charges fixe des va leurs limites ne pas d passer pour r pondre cette conformit L unit de microbiologie du LCA est accr dit e par le Cofrac pour le Programme 108 Analyses des mati res fertilisantes et supports de culture Nos microbiologistes y effectuent tous les jours les ana lyses de contr le r glementaires de boues et de produits organiques normalis s D une mani re g n rale l analyse comporte la re cherche ou le d nombrement de deux cat gories de microorga nismes les germes indicateurs de traitement les germes pathog nes pour l Homme Ainsi l analyse permet de garantir une certaine innocuit du produit pour l utilisateur en m me temps qu elle apporte des informations utiles au suivi de process pour le fabricant producteur Germes indicateurs de traitement Les germes indicateurs de traitement sont des traceurs f caux Les trois germes les plus utilis s sont Escherichia coli Ent rocoques et Clostridium perfringens Ces trois bact ries sont d origines f cales humaine et ou animale Derri re ces noms bien connus des sp cia listes se cachent des germes tr s communs chez l Homme et l ani mal et le plus souvent inoffensifs qu
77. ans le produit per met donc de juger de la stabilit du produit Les fractions ainsi carac t ris es permettent d obtenir par diff rences les termes de l quation utilis e pour calculer l indice Un petit plus par rapport l ISB Tr ISMO int gre en plus des fractions biochimiques mesur es le carbone min ralis 3 jours selon XP U 44 163 cet indice r sulte donc la fois d un dosage purement chimique et d une mesure biologique mesure du d gagement de CO2 lib r par le produit ce qui permet de confronter la composition de la mati re organique de l amendement avec l allure de sa d gradation noter cette m thode n est applicable qu aux amendements orga niques et supports de culture ayant au moins 20 de MO sur MS Limites de ISMO Comme pour toute d termination analytique le r sultat de ISMO est soumis une incertitude Dans l tat actuel des connaissances des dif f rences d au moins 5 sur la valeur de ISMO en absolu semblent correspondre la variabilit analytique normale A cela viennent s ajouter les variabilit s li es l chantillonnage Certains produits 1 5 selon les sources peuvent pr senter des r sultats aberrants du fractionnement biochimique fraction significati vement n gative Produits contenant des soies de porcs Certains produits d origine viticole marcs Grains de ma s frais Quelques composts de MIATE v
78. antes en volume mais fr quence plus lev e pour assurer une nutrition hydrique optimale de la plante Le calcul de la dose d arrosage des pots peut se faire partir des r sultats de capacit de r tention en eau pF 1 et 1 7 l humidit pF 1 7 est l humidit qui sert au d clenchement de l irrigation sous peine de r duire la croissance sans pour autant arriver au point de fl trissement La capacit de r tention en eau pF 1 est la limite maximum d arro sage Il n est pas toujours possible d obtenir une grande pr cision dans ces mesures Mais les ordres de grandeurs ainsi d termin s sont tr s utiles au pilotage de l irrigation Ainsi comme dans l exemple ci contre on peut calculer la disponibi lit en eau par pot en multipliant la disponibilit en eau du substrat par le volume du pot en litres En p pini re on peut consid rer que la dose d arrosage pour assurer une nutrition hydrique exempte de stress se situe au tiers de la dis ponibilit en eau du substrat Dans notre exemple elle serait de 79 ml litre de substrat Amendement organiques et supports de culture Enirrigation par aspersion les pertes en eau sont importantes On parle souvent de coefficient de captage traduisant le pourcentage de l asper sion effectivement capt e par les plantes Il varie de 40 80 de l eau apport e par aspersion en fonction de la densit et du v g tal certains ont un feuillage adapt pour cap
79. ar rapport aux au tres formes naturellement pr sentes dans le sol plus de 99 de cette forme K est adsorb e sur le complexe et une quantit minime se trouve en solution Des changes entre la phase solide et la phase liquide solution du sol ont lieu en permanence permettant le pr l vement de cet l ment par les ra cines On estime que seulement 10 20 de la nutrition des cultures est assur e partir du K changeable en solution et adsorb Le reste des besoins de la plante en potassium est donc assur par les autres sources disponibles lib ration par les mati res organiques par l cartement des feuillets d argile par l alt ration des min raux silicat s potassiques L analyse de terre et son interpr tation Tout comme pour le phosphore la fertilisation potassique ne se raisonne pas partir de la teneur totale en potassium du sol mais par une approche d l ment disponible ainsi le potassium est dos au laboratoire apr s une extraction par une solution d ac tate d ammonium par spectrom trie norme NF X31 108 Cet extractif est cens reproduire le fonctionnement des racines et repr senter la part de potassium extractible par les plantes Le principe de raisonnement de la fertilisation potassique est le m me que celui de la fertilisation phosphat e Au LCA partant d une approche de type Comifer quatre crit res principaux sont pris en compte pour le calcul d une dose d apport ou propo
80. atoire La gestion est simplifi e pour le laboratoire D un point de vue environ nemental c est aussi moins de papier Enfin la centralisation de l infor mation facilite l identification de pistes d am lioration de nos performances en terme analytique bien s r mais aussi de service Tout cela r pond parfaitement aux prescriptions de la norme NF EN ISO 17025li qui encadre la d livrance de l accr ditation par le Comit Fran ais d Accr ditation Cofrac Elle exige du laboratoire d avoir une po litique et une proc dure pour traiter les r clamations provenant des clients ou d autres parties Il doit conserver des enregistrements de toutes les r clamations ainsi que des examens et actions correctives qu il a prises Gr ce cet outil le LCA est en mesure de vous garantir une r ponse ra pide et de qualit Ce fonctionnement doit permettre d identifier les pistes d am lioration de toute nature nouveaux services d velopper etc et de r pondre notre souci de satisfaire nos clients i NF EN ISO CEI 17025 2005 Exigences g n rales concernant la comp tence des laboratoires d talonnages et d essais La relation client au LCA Le cr dit impot recherche Publi le 3 f vrier 2011 LCA est officiellement agr depuis le 11 janvier 2011 par le Minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche pour faire b n ficier ses clients du Cr dit Imp t Recherche CIR sur leurs pr
81. ats analy tiques tels que la texture teneurs en argiles li mons et sables les teneurs en calcaire mati re organique et le C N gt une teneur en calcaire au moins gale 1 et un pH de l ordre de 7 9 id alement mais au moins gal 7 4 en effet Tuber Melanospo rum 4 et Tuber Uncinatum 5 sont inf od s aux sols calcaires pour fructifier gt une mati re organique en quantit suffisante l id al tant une te neur sup rieure 2 et adapt e l esp ce de truffe en terme de qualit appr ci e par le C N l id al tant entre 9 et 11 pour la truffe du P rigord et entre 7 et 15 pour la truffe de Bour gogne D autres l ments jouent galement un r le important et sont souvent n glig s tort phosphore potassium magn sium capacit de r tention en eau etc Comme souvent en cologie ces l ments doi vent tre appr hend s dans leur globalit pour porter un diagnostic et non isol ment Dans certains cas il est possible de rem dier une caract ristique d fectueuse et dans d autres cas il faut modifier le projet pour s orienter vers une autre esp ce de truffe un autre champi gnon ou une autre production D autres facteurs cologiques sont galement importants orientation de la parcelle climat pluviom trie temp rature pass cultural entretien de la plantation etc Rien ne doit tre n glig Principes agronomiques et biologie des sols
82. aura un effet b n fique sur le d veloppement de la BM gt Biomasse microbienne et traitement des cultures si qualitativement il a t montr que les produits phytosanitaires affectent la biodiversit et le fonctionnement de certaines populations microbiennes en fonction du produit et de la dose utilis e quantitativement la biomasse microbienne est g n ralement peu sensible aux traitements phytosanitaires appliqu s des doses homologu es En revanche les effets d pressifs du cuivre sur la microflore du sol en particulier dans les syst mes viticoles ou arbori coles ont t largement tudi s en France 12 Principes agronomiques et biologie des sols Quand la Biomasse s veillera Publi le 7 juillet 2011 La mesure de la biomasse microbienne constitue une premi re tape dans la connaissance de l activit biologique des sols Cependant elle n est pas exhaustive Quantifiant de fa on globale le carbone vi vant du sol d origine microbienne cette mesure devrait tre sys t matiquement associ e des mesures qualitatives de la biomasse En effet quantit gale de microbes i e biomasse microbienne constante ceux ci peuvent tre plus ou moins actifs Les deux com posantes quantitatives et qualitatives sont donc capitales pour bien appr cier l activit biologique d un sol Int ressons nous l un des moyens notre disposition pour valuer l efficacit du travail de
83. c des charges posi tives calcium ou magn sium Ces ions au contact de l atmosph re charg e en CO2 et en pr sence de cal cium pr cipitent sous forme de carbonates calciques CaCO3 Ils peuvent ainsi provoquer le colmatage des circuits d arrosage par entartrage gt Suite article irrigation en CLEF DE SEL Concentration en l ments toxiques Certains sels peuvent tre g nants quand ils se trouvent naturellement en quantit s sup rieures aux exportations classiques des v g taux Le chlore par exemple n est indispensable la plante qu en quantit s in finit simales Il est rarement utile Certaines plantes sont tol rantes au chlore comme la betterave sucre la tomate l orge l pinard Par contre d autres plantes sont sensibles sa pr sence comme la plupart des arbres fruitiers le tabac la pomme de terre la laitue les haricots Globalement pour la plupart des esp ces la teneur des chlorures dans l eau ne doit pas d passer 250 mg l Elle devra tre inf rieure 35 mg l pour des plantes sensibles telles que le tabac les foug res les azal es Pilotage d licat de l irrigation Plus encore qu avec des eaux douces la gestion de l irrigation avec des eaux sal es devra tenir compte des caract ristiques du milieu Si l vapo ration est importante il faut viter un trop faible apport en eau car celle ci serait vapor e avant d avoir pu irriguer compl tement les plantes et le sol
84. cas du triangle roumain qui pr sente une forte diff renciation des classes vers le p le sableux De m me on comprend la difficult pour les agronomes des pays d Afrique du Nord aux sols souvent extr mes tr s argileux ou tr s sableux de travailler avec un triangle de texture europ en centr sur les sols limoneux Pour aller plus loin sur ce sujet nous vous recommandons la lecture de l article de A Richer de Forges Perdus dans le triangle des textures 2008 Finalement sauf exigence de normalisation que l on utilise un triangle de textures existant ou que l on en cr e un autre pour ses propres be soins n a gu re d importance L essentiel est de travailler avec un outil correspondant ses objectifs Il est assez fr quent par exemple que certaines structures ou organisations demandent au laboratoire de construire pour elles des diagrammes de textures sp cifiques centr s sur leurs sols dominants pour mieux caract riser leurs parcelles En revanche du fait des nombreux diagrammes existants et du risque d erreur lors du passage d un r f rentiel l autre il faut bien pr ciser la source utilis e triangle r f renc ou triangle sp cifique La texture issue des diagrammes est une premi re classification des sols Elle est forc ment un peu r ductrice par rapport l information obtenue par l analyse granulom trique qui comporte cinq classes de fractions la mati re organique et ventuellement le
85. ce jusqu en f vrier 2000 la m thode fran aise en vigueur NF U 44 172 pour mesurer le pH et la conductivit consistait ajouter un volume et demi d eau un volume de substrat pr alablement amen pF1 capacit maximale de r tention en eau du substrat Dans le cadre d une nouvelle normalisation europ enne des supports de culture de nouvelles normes analytiques ont t tablies en 2000 La d termination de la conductivit NF EN 13038 et du pH NF EN 13037 est maintenant r alis e partir d un extrait aqueux dilu 5 fois Par ailleurs il n est pas n cessaire de modifier au pr alable l humidit du substrat Le r f rentiel de valeurs que les professionnels avaient l habitude d uti liser a donc t modifi Pour la plupart des supports de culture le pH mesur selon la m thode europ enne est plus lev de quelques d cimales par rapport au pH me sur selon la m thode fran aise La conductivit selon la m thode europ enne est plus faible divis e par 2 2 9 Les m thodes utilis es avant f vrier 2000 permettaient de bien comparer les terreaux entre eux car la mesure se faisait humidit constante alors que la m thode europ enne se fait humidit variable l humidit du produit peut varier au cours de l ann e lors de la fabrication du substrat et selon le moment o est r alis le pr l vement Quelque soit la m thode utilis e le plus important a est de
86. cellules l aide d un microscope fluo rescent et m me quantifi e par spectrophotom trie 490 nm Schnurer et Rosswall 1982 Visible d s de faibles concentrations la fluoresc ine conna t d ailleurs d autres usages dans le domaine environnemental et m dical Mol cule d Mnoresc inme Observer comprendre et mesurer La microflore du sol est essentiellement h t rotrophe Elle tire son nergie et sa nourriture des substances organiques qui l entourent Ce sont ces FDA hydrolases dont elle est naturellement pourvue qui lui permettent de se nourrir et de se d velopper au quotidien en coupant des liaisons Carbone Carbone La quantit d enzymes actives un instant donn dans la totalit de la microflore du sol est globalement proportionnelle l activit biologique c est dire la min ralisation de la mati re organique du sol En ce sens la mesure des FDA hydrolases peut remplir l objectif d avoir un indicateur rapide et simple de l activit totale de la mi croflore h t rotrophe dans un sol Au laboratoire La m thode de mesure mise en place par Celesta lab s appuie sur les tra vaux de Schnurer et Rosswall 1982 Elle s applique des chantillons de terre fra che tamis s 5 mm l quivalent de 3 g de terre s che est plac en contact avec une solution tamponn e pH 7 6 L ensemble est mis en incubation 28 C La r action est arr t e au bout d une heure par l ajout d
87. cherche amp d veloppement effec tu es par votre entreprise elles concernent essentiellement des d penses relatives aux moyens humains et mat riels affect s la R amp D la recherche sous trait e ainsi qu la lee I ju 1 P Eire ep smri ETELA T mi aeiia hi AE PE imi ia mia iii j ii Le CIR est octroy sous forme d une r duction d imp t sur les soci t s ou de cr dit d imp t A compter de janvier 2008 le Cr dit d Imp t Recherche CIR est gal 30 des d penses ligibles ce dispositif pour la tranche inf rieure 100 millions d euros et 5 des d penses de la tranche sup rieure La liste des soci t s agr es sera mise jour prochainement par le Minist re de l enseigne ment sup rieur sur le site Internet veille technologique la prise et la d fense www enseignementsup recherche gouv fr de brevets Anticipation simplification Nous avons constat que la demande de fournitures pour obtenir le flaconnage adapt se faisait souvent au moment o le besoin se pr sentait Ce caract re d urgence est amplifi par le d lai incompressible n cessaire l acheminement des emballages l adresse du destinataire A une poque o tout doit aller vite nous sommes tous la recherche des moyens d optimiser notre temps Le LCA a donc con u depuis plus d un an un logiciel de gestion de fournitures planifi es l atten tion de ses clients Le principe est ass
88. cialis On peut galement utiliser une fertilisation base d amendements orga niques pour satisfaire les attentes des utilisateurs Il faut galement prendre en compte l irrigation qui va souvent de pair avec une pelouse verte toute l ann e Le positionnement et le fractionnement de l apport azot est capital et doit tre raisonn partir de la dynamique de l azote dans le sol Sur les pelouses irrigu es compte tenu des tontes et du maintien de conditions favorables la min ralisation dans le sol cette gestion est particuli rement d licate HERTLHATOH BE Sihi OES FELM LES D AS ES AAUCME 9 APOTE TCA PAR LE Si Oynamigue de l azote sous gazon Tous ces v g taux d velopp s sur des substrats n cessitent donc un suivi r gulier En fonction des besoins et des probl mes rencontr s on pourra s ap puyer sur diff rents outils disponibles au laboratoire analyse physique la mise en place ou lors de la reprise en entretien d un espace pour v rifier l adaptation du terrain aux contraintes hydriques no tamment analyses chimiques le statut acido basique permet de v rifier que le pH est adapt aux esp ces en place ou envisag es l analyse des l ments assi milables et changeables phosphore potassium magn sium permet d ta blir un plan de fertilisation l analyse des oligo l ments permet d identifier des risques de carence particuli rement en sol calcaire analyses de conf
89. cr tions consommant de l nergie cel lules mortes et lysats Ces missions racinaires peuvent repr senter jusqu 30 des produits de la photosynth se La part nerg tique utilis e par la consommation racinaire regroupant les missions racinaires et la croissance radicu laire est m me parfois concurrente de la partie a rienne cas de chute physiologique en cerisiers par exemple Les exsudats et s cr tions sont constitu s majoritairement de mucilages m lange de sucres complexes et de prot ines devenant visqueux au contact de l eau mais aussi de sucres simples d acides amin s d en zymes de ph nols d hormones de vitamines Ils ont un r le fondamental car Ils prot gent l extr mit m rist me apical de la racine permettant son longation avec une grande analogie avec les m rist me apicaux des or ganes a riens notamment en termes de r gulation hormonale Principes agronomiques et biologie des sols A l inverse dans les situations o l eau s infiltre lentement et s accumule en profondeur on peut observer une remont e des eaux souterraines par ca pillarit Cette action capillaire ram ne vers la surface les sels dissous situ s en profondeur Un ph nom ne comparable peut tre observ avec les re mont es de nappes souterraines d eau saum tre Les apports en eau pour l irrigation doivent donc tre calcul s en fonction des taux d vaporation de la proximit et de
90. currence ionique une augmentation de la concentration de la solution du sol en potassium induit une augmen tation d absorption de potassium par la racine au d triment du magn sium et du calcium De m me un exc s de disponibilit en potassium accentue les ph nom nes chlorotiques en sols sensibles en limitant la disponibilit du fer et mangan se appauvrissement du complexe par d placement d ions les ions K en exc s prennent la place des ions Ca2 et Mg2 sur le complexe ar gilo humique Ces derniers sont alors expos s au lessivage c est l ac tion d calcifiante et antimagn sienne des engrais potassiques Il faut de plus noter le ph nom ne d absorption s lective des ions par les racines les v g taux semblent pr f rer les ions K aux ions Ca2 Bien choisir son engrais potassique Les engrais ont pour fonction principale d apporter aux plantes des l ments directement disponibles pour leur nutrition quand le sol est d ficient Pour pouvoir tre mis sur le march ils doivent r pondre une norme fran aise par exemple NF U 42 001 pour les engrais min raux simples et compos s engrais organiques simples et compos s engrais organo min raux compos s ou tre conformes au r glement europ en CE n 2003 2003 et contenir plus de 3 d un l ment majeur N P205 ou K20 Principes agronomiques et biologie des sols Un certain nombre d informations doit tre pr cis s
91. de production et de commercialisation des plantes ornementales constitue aujourd hui un potentiel conomique qui est loin d tre n gli geable La consommation des m nages fran ais g n re dans ce domaine un chiffre d affaire annuel de 2 5 milliards d euros soit environ 50 par personne et par an Le secteur compte 5500 entreprises de production Cela ne repr sente que 2 du nombre total des entreprises agricoles mais leur production repr sente 6 de la valeur de livraison des produits v g taux et les emplois induits repr sentent 14 du nombre de salari s permanents de l agriculture Ces entreprises comptent en surface 22 000 hectares dont plus de 10 d espaces couverts Enfin on ajoutera ce d compte 26 000 entreprises de n goce et 13450 entreprises de services entrepreneurs paysagistes lagueurs etc Traditionnellement la fili re se partage en cinq secteurs d activit fleurs et feuillage coup s plantes en pots plantes massif bulbiculture et p pini re Mais il est assez fr quent que les structures travaillent simulta n ment sur plusieurs de ces secteurs Les maladies des plantes une pr occupation constante Ce qui ind niablement constitue l attrait et la valeur d une plante d orne ment c est son aspect visuel Aussi tout ce qui l affectera posera pro bl me quant sa commercialisation A ce titre en raison des sympt mes occasionn s et du potentiel de dis s mination dans les cultures le
92. de produits co lor s issus d une r action chimique Elle n est possible que lorsque l intensit de la coloration est proportionnelle la concentration de l l ment doser Les dosages colorim triques s appuient sur la loi de Lambert Beer exprim e par la relation suivante x A logy 5E C 0 I 10 est la transmittance de la solution sans unit A est l absorbance ou densit optique une longueur d onde sans unit e est l absorptivit molaire aussi appel coefficient d extinction mo laire exprim e en L mol 1 cm 1 Elle d pend de la longueur d onde la nature chimique de l entit et la temp rature l est la longueur du trajet optique dans la solution travers e elle cor respond l paisseur de la cuve utilis e en cm Cest la concentration molaire de la solution en mol L 1 et correspond la valeur d terminer Cette quation est tr s utile pour la chimie analytique En effet si et e sont connus la concentration d une substance peut tre d duite de la quantit de lumi re transmise par elle Les exceptions cette loi peuvent tre li es soit la nature du syst me chimique soit aux performances de l appareil de mesure La lumi re utilis e doit tre monochromatique Mat riel D une fa on g n rale un colorim tre se compose d une source de lumi re d intensit variable d un dispositif optique pour focalisation et orientation de la lumi
93. des analytiques robustes sensibles et s lectives Celles ci sont souvent normalis es Les m thodes de spectrom trie par couplage ICP AES1 et ICP MS sont les plus employ es dans le domaine de l environnement notam ment en raison de leur rapidit de leur s lec tivit ainsi que de leur sensibilit Ces deux m thodes imposent que l identifica tion la d tection et le dosage des l ments traces soient r alis s sur une matrice liquide Les chantillons solides demandent donc une tape pr alable de mise en solution des l ments Elle est r alis e par dissolution l aide d acides acide fluorhydrique eau r gale de m langes oxydants ou bien encore par extrac tion solide liquide lixiviation Les conditions de pr paration de ces chan tillons broyage mise en solution ont un r le fondamental sur la pertinence des r sultats Nous y reviendrons dans un prochain Agro Re porter mais dans ce num ro parlons m thode de dosage Dosage par ICP AES Cette technique de d tection et de quantifica tion la plus couramment utilis e par les labo ratoires se base sur l analyse des spectres d mission des atomes En effet lorsque l on apporte de l nergie un atome son tat ner g tique est modifi D s que l excitation cesse l atome retrouve son tat fondamental Ce re tour est caract ris par la restitution de l ner gie re ue lors de l excitation initiale sous la forme
94. des cultures sont si gnificatifs pond ralement justifiant souvent un apport annuel les besoins en magn sium sont dans la majorit des cas assez limit s La fertilisation en magn sium s il y a lieu cor respond le plus souvent une anticipation d al as climatiques ou de blocages au sol avec un objectif de s curisation plut t que de r ponse aux besoins en tant que tels Des relations assez particuli res entre le ma gn sium la plante et le climat R les plastiques du magn sium dans la plante Le r le le plus connu du magn sium est d tre un constituant direct de la chlorophylle m me si cela repr sente en g n ral moins de 10 du magn sium contenu dans la plante Un manque de magn sium en tant que consti tuant plastique va se caract riser par des d colorations internervaires en V des rougissements vigne ou des n croses bru n tres commen ant toujours par les feuilles vieilles ce qui est le seul crit re fiable de re connaissance confusion possible cependant avec le mangan se gt Suite de l article Magnetique magn sium R les m taboliques du magn sium dans la plante Les autres r les du magn sium sont essentiellement m taboliques De fa on r ductrice on peut les classer en deux groupes distincts Intervention dans des r actions enzyma tiques le magn sium est indispensable l ac tivation ou acc l ration d un certain
95. des gastronomes En effet de m me qu en viticulture les analyses de terre permettent de d terminer en associa tion avec d autres facteurs le porte greffe le plus adapt une parcelle elles permettent galement de diagnostiquer le potentiel truf fier d un sol de dire si la truffe peut y fructifier et plus pr cis ment quelle esp ce de truffe est adapt e Il est important de noter que les m thodes uti lis es sont sp cifiques pour certaines et qu une bonne interpr tation des r sultats est essen tielle La truffe est un champignon hypog 1 qui accomplit une partie de son cycle en symbiose avec un arbre ch ne noisetier pin noir charme tilleul etc mais qui devient auto nome d s juin Il est donc essentiel qu elle soit alors dans un milieu propice son d veloppement pour que la truffette puisse s alimenter et grossir afin d tre cav e 2 entre la fin de l automne et le milieu de l hiver Fragile quilibre divine r compense Les l ments les plus importants pour que la truffe puisse fructifier et produire cette rabasse 3 si pris e sont les suivants gt une structure grumeleuse a r e facilitant la circulation de l eau et de l air une structure compacte pourrait conduire l asphyxie du champignon et la pourriture du divin tuber cule Au laboratoire cette structure est appr ci e directement par observation visuelle ou indirectement travers des r sult
96. duit fini En effet il fixe 10 par an au maximum la quantit pro duite de compost non conforme au cahier des charges mati re fertili sante norme NF ou dossier d homologation Produits interm diaires les crit res de qualit se durcissent Ceci repr sente une volution ma jeure de ce texte Dor navant on impose ces mati res de respecter les crit res d innocuit de la norme NF U44 051 2006 alors que l arr t du 7 janvier 2002 faisait r f rence aux crit res de l arr t du 8 janvier 1998 pour ces m mes produits interm diaires Par cons quent les valeurs li mites respecter se trouvent divis es par un facteur de 3 8 selon les l ments traces m talliques Des valeurs limites apparaissent pour l ar senic et le s l nium totaux ainsi que pour les l ments ind sirables 4 plastique verre m taux Par contre les crit res sur les PCB Poly chlorobiph nyles disparaissent Les concentrations respecter en HAP Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques restent inchang es Ainsi les installations soumises d claration se voient imposer les m mes crit res de qualit des mati res interm diaires que les ICPE soumises au r gime d autorisation arr t du 22 avril 2008 Evolution des crit res sur les produits interm diaires Amendement organiques et supports de culture El ment total en me kg de mati re seche Arr te du 12 juillet 2011 Cadmium Cd Es Chrome Er
97. e Ce service traite plus de 20 000 chantillons pour la recherche de 100 000 pathog nes diff rents par an tests ELISA et PCR Le LCA est accr dit e par le Cofrac programme 163 Essais et analyses en vi rologie v g tale d tection des virus viro des et phytoplasmes pa thog nes v g taux et agr e par le Minist re de l Agriculture et de la P che pour la d tection d organismes nuisibles sur v g taux et produits v g taux La pathologie des plantes ou phytopathologie est aux plantes ce que la m decine est l homme et la m decine v t rinaire aux ani maux Elle se d finit comme la discipline scientifique qui tudie les micro organismes pathog nes champignons bact ries virus et les facteurs environnementaux qui induisent des maladies chez les plantes mais aussi les m canismes par lesquels ces diff rents l ments agissent ainsi que les m thodes de pr vention et de contr le des maladies Cette discipline repose sur un concept central que les anglo saxons ont appel Disease Triangle Triangle de la Maladie dont le postu lat est que le d veloppement d une maladie repose sur l interaction entre l agent pathog ne incrimin la plante h te et les conditions environnementales Il nous appara t aujourd hui vident que l absence de contr le des maladies des plantes peut avoir des effets dramatiques sur la produc tion et ou la qualit des denr es agricoles et des cons quences co no
98. e bureaux d tudes et institutionnels ont abouti d finir une offre ana lytique adapt e aux probl matiques sp cifiques de cette fili re La mise en uvre de celle ci s est concr tis e d but 2012 par des inves tissements en mat riel de laboratoire lyophilisateur cong lateur de grande capacit et un partenariat avec l ITE de Narbonne Cet article pr sente un premier tour d horizon de cette nouvelle gamme d ana lyses propos es par LCA Il sera suivi prochainement d autres sujets traitant du m me th me Naturellement complexe Encourag e par les politiques publiques la m thanisation pr sente un double int r t permettre une d gradation rapide de la mati re orga nique de d chets fermentescibles tout en assurant une production cons quente d une nergie renouvelable valorisable sous diff rentes formes le biogaz En France cette technologie est largement r pandue dans le secteur industriel pour le traitement des effluents depuis pr s de 30 ans La valorisation des d chets fermentescibles par m thanisa tion est plus r cente En plein d veloppement et n cessitant des instal lations de type industriel cette pratique exige un pilotage fin dans lequel l analyse est souvent l une des cl s de la r ussite Pourtant la m thanisation ou digestion ana robie est un processus naturel Mais il met en uvre un cosyst me microbien complexe et donc sensible Or la performance du digesteur d
99. e demander au laboratoire de me surer le refus 2 mm afin d appr cier la repr sentativit de la me sure sur la terre fine par rapport au volume total de sol exploitable En effet sur certains sols viticoles par exemple la terre fine peut re pr senter moins de 20 du volume du sol exploit par les racines De la m me fa on que la bonne interpr tation d une analyse de sol n ces site la connaissance de la profondeur de la couche arable sol utile la prise en compte des refus mais aussi du pourcentage de cailloux non mis dans l chantillon analyser mais indiquer sur la fiche de rensei gnements est indispensable Les l ments grossiers interviennent di rectement sur la porosit la capacit de r tention hydrique et min rale la vitesse de r chauffement et la r sistance au tassement des sols Les constituants min raux de la terre fine sont group s par classes de dimensions selon les limites conventionnelles suivantes Argile O0 2 microm tres soit moins de 0 002 mm Limon fin 2 20 microm tres soit 0 002 0 02 mm Limon grossier 20 50 microm tres soit 0 02 0 05 mm Sable fin 50 200 microm tres soit 0 05 0 2 mm Sable grossier 200 2 000 microm tres soit 0 2 2 mm Selon les nomenclatures les limons fins sont parfois appel s limons et les limons grossiers qualifi s de sables tr s fins Dans le syst me international on ne trouve que 4
100. e disponibilit des l ments FF TR TEUX Plantes neutrophiles Risque d exces Azote risgue d exc s de NH Maolvbch ne Mo Risque de carence Calcium Ca Fer Fe Magnesium Mg Bore B Phosphore P Mangan se Mn Sourire 5 Phosphore iF Molvbhe ne ko On distingue deux cat gories de plantes gt Les plantes acidophiles ou plantes dites de terre de bruy re qui exi gent un milieu au pH lt 5 5 et d pourvu de calcaire total Exemple cam lias rhododendrons hortensias gt Les plantes neutrophiles qui peuvent supporter une large gamme de pH par convention entre 6 et 6 5 Exemple g raniums surfinias chrysanth mes Signification de la conductivit La conductivit permet de mesurer la concentration en ions de la phase liquide d un substrat En se solubilisant les engrais apport s au substrat s ionisent et aug mentent ainsi sa conductivit l unit de mesure de la conductivit est le mS cm milli Siemens par centim tre Pour les fabricants et les laboratoires une seule m thode Comme il est difficile de mesurer directement le pH et la conductivit d un substrat les chimistes et les agronomes ont d cid d augmenter le volume d eau du substrat pour en faire un milieu liquide qui per mette une mesure plus ais e de ces deux param tres Les fabricants et les laboratoires doivent respecter des proc dures normalis es pour caract riser les supports de culture En Fran
101. e en compte la plus grande variabilit de ces composts Les questionnaires sont retourner l animatrice du groupe de travail dont les coordonn es sont pr cis es dans le document t l chargeable avant le 15 juin 2012 1 NF U 44 095 mai 2002 Amendements organiques Composts conte nant des mati res d int r t agronomique issues du traitement des eaux Norme rendue d application obligatoire par l arr t minist riel du 18 03 2004 Cette norme a t compl t e par un amendement NF U 44 095 A1 d octobre 2008 lui m me rendu d application obligatoire par l arr t minist riel du 12 02 2011 la quantit de mati re organique non synth tique MONS Un peu de pol mique Cette exp rience explique le savoir faire du laboratoire Elle lui per met aussi de bien conna tre les points sensibles de la m thode II ressort que la qualit et la reproductibilit de l tape de tri manuel reposent sur l exp rience et le savoir faire de l op rateur surtout pour des produits plus complexes que les amendements organiques traditionnels En effet malgr l attaque l eau de javel et le premier tri densim trique des inertes de nombreux plastiques pr sentent des densit s proches ou sup rieures celle du CaCl2 en sursatura tion D autres difficult s apparaissent galement lorsque des mat riaux de natures diff rentes restent agr g s ou par leur nature peuvent tre class s dans deux cat gories dif
102. e fer est celui dont les plantes ont le besoin quantitative ment le plus lev Il entre dans la composi tion de plusieurs enzymes h me 3 et sans h me notamment catalase peroxydase et cy tochrome oxydase Principes agronomiques et biologie des sols SE ss On retiendra que le fer joue un r le essentiel dans la respiration la synth se de chlorophylle et la photosynth se Par cons quent les plantes souffrant de d fi cience ferrique souffrent d une inhibition de la respiration Dans la plante la majeure partie du fer se trouve sous forme d une phosphoprot ine fer rique la phytoferritine Celle ci constitue une r serve de fer dans les feuilles qui permet d assurer les besoins de la photosynth se Les chloroplastes renferment une autre forme de fer la ferr doxine Cette ferroprot ine peut agir comme transporteur d lectron et inter vient comme syst me r dox dans la photosyn th se dans la r duction des nitrites des sulfates dans la fixation de l azote atmosph rique dans le cas d une carence en fer sur soja on observe une absence ou une rar fac tion des nodules Rep rer les principaux sympt mes foliaires La d ficience en fer est la plus facile recon na tre Si la d ficience est l g re une p leur des feuilles peut tre confondue avec une faim d azote Au stade suivant appara t la chlorose inter nervaire le jaunissement volue en une teinte blanc ivoire Puis les zon
103. e leur taille et de leur nature le tri densim trique ne parvenant pas toujours s parer parfaitement les diff rentes familles Cette m thode normalis e sous la r f rence XP U44 164 depuis 2004 permet de d terminer la quantit d l ments exog nes cailloux et cal caire verres m taux films et PSE autres plastiques et textiles contenus dans un produit organique R alis e en routine depuis plus de 8 ans par le laboratoire Celesta lab dont LCA est partenaire et actionnaire cette m thode est appliqu e en tr s grande majorit sur les amendements or ganiques normalis s Une centaine d analyses d inertes est ainsi r a lis e chaque mois La qualification du produit est ensuite d finie en confrontant la quantit d l ments inertes au cahier des charges aff rent i Contraintes et tol rances sur la teneur en Cahier des charges ou norme a inertes en MS Ecolabel Verre m taux plastiques gt 2 mm lt 0 5 Film PSE gt 5 mm lt 0 3 NF U 44 051 Autres plastiques gt 5 mm lt 0 8 NF U 44 095 Verres et m taux lt 2 T Enfin on peut souligner que la m thodologie appliqu e l analyse des inertes peut tre d clin e pour d autres usages comme pour d terminer Vous avez la possibilit de r pondre ce questionnaire qu il nous a paru utile de pouvoir diffuser avec l accord de AFNOR afin d avoir une norme au plus proche du march et de prendr
104. e paragraphe sont extraites de Perspectives Econo miques des Secteurs de l Horticulture Rapport du Conseil Economique et Social pr sent par Mich le Viguier Mai 2006 3 An mone b gonia chrysanth me cin raire cyclamen dalhia g ranium ger bera impatiens p tunia violette yucca Pour n en citer que quelques unes Qualit sanitaire des denr es alimentaires LE MICROBE N EST RIEN LE TERRAIN EST TOUT Louis Pasteur Publi le 22 octobre 2010 Le service de microbiologie du laboratoire LCA est accr dit par le Cofrac COmit FRan ais d ACcr ditation depuis 2008 A ce jour seulement 2 laboratoires en France sont accr dit s sur ce programme et le LCA est le seul laboratoire priv en France accr dit pour la microbiologie des ma ti res fertilisantes et supports de cultures L accr ditation atteste de la comp tence du personnel et de la ma trise des diff rentes normes permettant de r aliser les analyses microbiolo giques Dans le cadre de notre accr ditation nous sommes tenus de traiter vos chantillons de mati res fertilisantes et supports de cultures avec toutes les exigences qu impose une analyse microbiologique En effet la st rilit du flaconnage ainsi que la dur e et la r frig ration du transport notre laboratoire sont autant de points cruciaux pour la fiabilit de vos r sultats trop souvent n glig s par certains laboratoires Le choix d un laboratoire accr dit
105. echnique de laboratoire Dosage des MPO PCB HAP Par GC MS Mass Spectrometry Cette technique d identification dosage est actuellement la plus per formante et la plus sp cifique Elle permet de traiter les HAP et des PCB selon une m thodologie commune En entr e du spectrom tre les MPO ainsi que les mol cules inter f rentes initialement neutres sont ionis es Parmi les ions ainsi g n r s seuls ceux charg s positivement sont conserv s et certains sont dos s La sp cificit de cette technique est bas e sur le fait que lors de l io nisation la mol cule donne un spectre d ions caract ristique parmi lequel on choisi un nombre restreint d ion pour quantifier les mol cules d int r t Par rapport aux autres techniques celle ci permet donc de diff rentier avec une certaine pr cision deux mol cules qui auraient les m mes temps de r tention GC Par GC MS MS spectrom trie de masse en tandem L utilisation de cette m thode de dosage augmente encore la robus tesse des r sultats obtenus Le principe est strictement identique celui de la GC MS mais compl t d une seconde tape de fragmen tation Certains ions sp cifiques des MPO g n r s lors de l ionisa tion qualifi s d ions parents sont acc l r s Une collision avec un gaz inerte est provoqu e g n rant ainsi des ions fils sp ci fiques Ce sont certains ions de ces derniers qui serviront l identi fication et
106. econnu comme le seul maner d un travail collectif C est le triangle utilis au LCA ARGILE 100 Classes texturales AA argile lourde argleux As argjile sableuse Als arglelimono sableuse Al arglelimoneuse AS arglo sableux LAS limon arglo sableux La limon argleux Sa sable argleux Sal sable arglolimoneux Lsa limon sablo argleux L limon S sableux SS sable SI sable limoneux Ls limon sabl eux LL limon pur 0 25 35 45 50 75 100 LIMONS 2 50 um Triangle du GEPPA 1963 Source BAIZE D 1995 Guide pour la description des sols INRA Editions GEPPA Groupe d Etude pour les Probl mes de P dologie Appliqu e Il ne faut pas perdre de vue l objectif recherch par les concepteurs de ces triangles et le contexte dans lequel ils sont apparus Ainsi le dia gramme de la FAO est en fait un r f rentiel d aptitude la cr ation d tangs piscicoles ce qui explique qu il puisse se satisfaire de seule ment trois classes Dans d autres situations les triangles cherchent appr cier les aptitudes l irrigation servent de base au raisonnement du chaulage USA UK l valuation de la r serve utile ou en hydrolo gie Principes agronomiques et biologie des sols Certains triangles d veloppent plus ou moins les textures de sols les plus r pandus dans leur r gion d origine pour mieux distinguer les s ries de sols c est le
107. emble des param tres sur luat est reconduit ainsi que la mati re s che Au LCA ces param tres sont rassembl s dans un menu analytique BO DECHA4 Il arrive que le carbone organique total fasse galement partie des param tres retenus pour les contr les de conformit s notamment pour les boues Rappel la v rification de la conformit est r aliser au plus tard un an apr s la caract risation de base et renouveler au moins une fois par an Valeurs seuils r glementaires pour l admission en ISDND Le 19 d cembre 2002 le conseil europ en a publi une d cision d cision 2003 33 CE tablissant des crit res et des proc dures d admission des d chets dans les d charges dans l Union Europ enne Pour le moment cette d cision n a pas fait l objet d une retranscription dans la r gle mentation fran aise en ce qui concerne ces valeurs limites d admission pour les ISDND En l attente de cette transposition ce sont les valeurs seuils fix es dans les arr t s pr fectoraux de chaque site qui font r f rence Ces valeurs limites sont g n ralement fournies par les exploitants de site sur simple demande Le texte europ en sert toutefois de base de travail pour de nombreux exploitants en France Valeurs limites de la d cision 2003 33 CE pour la miss en d charge dans l UE Valeurs limites Z003 33 CE PARAM TRES INTRINS QUES Siccit matiere seche x so Carbone organique COT H Oee O
108. ement le comportement de la vigne mais galement la composition des mo ts le d roulement de la fermentation alcoolique ainsi que la compo sition et les propri t s organoleptiques des vins Une mauvaise nutrition du v g tal peut tre l origine de d s quilibres gustatifs du ret amertume manque de corps baisse d in tensit aromatique manque de profondeur de min ralit Certains d s quilibres peuvent tre corrig s par l nologue Toutefois la production de vins de qualit n cessite de trouver des solu tions la vigne afin d obtenir une mati re premi re le raisin qui exprime pleinement les potentialit s et les caract ristiques du v g tal et du terroir Quid de la mati re organique Le sol est vivant La MO constitue le pilier de l activit biologique du sol indispensable sa fertilit Elle intervient dans le d veloppe ment des microorganismes responsables no tamment de la mise disposition de l azote sous une forme utilisable par la vigne nitrifi cation Or l azote est un l ment essentiel de la fer mentation des mo ts Si les nologues peu vent facilement pallier une carence ils ne peuvent que mod r ment corriger les d fauts d une vendange issue d une vigne trop vigou reuse pouvant parfois manquer de maturit La MO doit tre appr ci e par rapport au po tentiel de vigueur de la parcelle en relation avec le couple c page porte greffe Des
109. enne un instant donn Elle fournit une information com pl mentaire la mesure de biomasse microbienne approche uniquement quantitative Biomasse microbienne et activit FDA hydrolase ces pre miers outils nous permettent d initier une approche de la composante bio logique du sol l ment indispensable et incontournable dans l laboration d une agriculture durable et responsable LCA vous parle de Celesta lab D ja plus de 10 ans C est en 2000 que le laboratoire LCA commence explorer l univers de la biologie des sols A la recherche de fortes competences sur ce sujet nous rencontrons Xavier Salducci chercheur et expert dans ce domaine Le LCA participe alors comme actionnaire par augmentation de la moitie du capital de Alma Terra qui deviendra par la suite Celesta lab Cet apport financier ainsi que le r seau commercial du LCA permettront le fort developpement de Celesta lab entretenu par l int r t grandissant porte la biologie des sols et l ublisation agricole de produits organiques 1 3 Principes agronomiques et biologie des sols L agronome et le phosphore Publi le 28 avril 2011 Les impasses en phosphore ne sont plus rares aujourd hui en VAE aA MNG grande culture Elles ne sont pourtant pas toujours sans El 781 cons quence Des baisses de rendement bien que non sys E 75 1501 t matiques peuvent tre observ es apr s plusieurs ann es d impasse Pourtant cet l ment est l
110. er a diX SOUS sosssesssessssressreresrresrrresrrrssrrrssrrerssressrrresstrsstrersrtessrereseteseerreseeeseererese P22 Toucher terre aesssesessssrsessrrsereresreresrrressrersrtrreserrsstresrerssereeseersstresrererereeseeeserrresrerest P24 Le vin est la r ponse de la terre au soleil oossnnnesssenussssseressrsreesserrrressreresssseresseereee P28 Lee SOl SAES synas E eee P29 Engrais foliaires mythe ou r alit ss P29 Subtile et capricieuse la truffe nnneossenenssseenssssrrressrreressserrsessreressrseresssrereesseeeese P30 Choix du porte greffe un art et des m thodes P31 Gros plan sur le pr l vement de vigne osossnnsossssenessrereessserresssrreessrrreressrererssreressreeee P32 Len vert du d cor sen tioN aro Pra triers tisini NI NASENNE SETEV ENES P34 Eazote OR a niar EANES ES EENES EEEIEI EAE PEE P35 Les reliques de l azote ssseisessensnosensesessnssnesenetesssecmisensstenesansessesssese P36 S cheresse quelques pistes pour r duire son impact en agriculture essees P38 Irrigation en clef de Se nee rt tot note P39 Que faire de la Rhizosphere P40 Amendement organiques et supports de culture Qu avez vous a d clarer a de P42 Actualit Phosphore des composts de miates P44 Inerte et MadesraDlE da a sd one P44 La mati re organique ne fait pas toujours l amendement ssesesressesrrrrerrrrrresrrene P45 FO
111. era une fois le produit apport au sol 1 NF U44 051 2006 Amendements organiques D nominations sp cifica ions et marquage ISMO GOOD Publi le 8 mars 2012 Si les cosyst mes naturels stockent habituellement la mati re orga nique dans les sols en dehors de tout changement climatique la mise en culture des terres aboutit invariablement la r duction de sa teneur Or les mati res organiques du sol participent un grand nombre de fonctions Elles jouent un r le important dans le maintien de sa fertilit physique chimique et biologique Les itin raires techniques ont un r le jouer dans l volution des stocks de mati re organique Ainsi cer taines pratiques vont aider entretenir voire augmenter ces stocks r duction du travail du sol restitution des pailles ajout de cultures in term diaires incorporation d engrais verts apport de mati res orga niques exog nes La naissance de ISMO Les agronomes qui s int ressent aux bilans humiques ont besoin d ou tils pour valuer et comparer l efficacit de ces diff rentes pratiques Pour ce faire ils disposent de donn es bibliographiques sur le coeffi cient iso humique K1 1 de diff rentes mati res utilis es traditionnel lement en agriculture pailles fumier etc Ces valeurs ont t tablies par des essais aux champs de longues du r es dans diff rents contextes p doclimatiques Mais l approche exp rimenta
112. ercheur de mo d liser les relations entre la granulom trie et le comportement global du sol r serve en eau battance aptitude la fissuration De telles relations se pr sentent le plus souvent sous la forme d qua tions de r gressions multiples Heureusement leur utilisation est facili t e par une repr sentation graphique prenant g n ralement la forme de triangles dont les sommets sont form s par les argiles limons et sa bles Ces triangles ou ces quations servent de base pour interpr ter les r sultats d analyses granulom triques de terre et apporter des in formations sur la fertilit physique des sols partir d une analyse de laboratoire Des triangles La connaissance des trois grandes classes granulom triques permet d acc der certains comportements d un sol gt Aptitude la fissuration Indicatrice de la capacit d un sol se re structurer naturellement sous l effet du climat elle traduit l intensit des m canismes de division du sol par des alternances de phases de gonflement et de retrait sous l effet de variations d humidit humec tation et dessiccation aptitude la fissuration d pend en particulier des teneurs en argile et en mati re organique MO l argile augmente l aptitude la fissuration mais la MO modifie les propri t s du sol si le ratio MO Argile est sup rieur 7 on consid re l aptitude la fis suration comme diminu e gt Stabilit structu
113. ert vers les autres parties du v g tal Les feuilles jeunes sont consommatrices et ne permettent pas ce ph nom ne par contre les en grais y p n trent plus facilement Les taux d absorption et de transfert s il y a lieu diff rent sensiblement selon la forme chimique apport e Les sur p n trations sont plus craindre que la non efficacit Certaines esp ces r agissent de fa on sp cifique tel ou tel l ment min ral ma s ou abricotier par exemple Il est important de v rifier avant emploi que le produit a bien t test sur la culture concern e Les apports min raux foliaires ne remplacent pas la nutrition racinaire Ils sont consid rer comme des outils compl mentaires pour r pondre des situations particuli res tassement du sol blocage de l l ment stress climatique ou v g tatif Leur efficacit est li e de tr s nombreux facteurs humidit temp ra ture luminosit stade physiologique formes chimiques surfactants mouillants ch latants qui la rendent souvent impr visible Subtile et capricieuse la Truffe Publi le 1 septembre 2011 Tuber Melanosporu Capricieuse la truffe Certes elle sait se faire attendre Pour autant elle n appara t jamais au hasard au LCA depuis plus de 20 ans nous r alisons des analyses de terre afin de quantifier le potentiel cologique d un sol pour la production de ce champignon sp ci fique bien connu
114. ertilisation Magn sium et phosphore Il s agit l d une application du r le co enzyma tique du magn sium Que ce soit directement en activant les ATpases ou indirectement le magn sium stimule la nutrition en phosphore du v g tal la fois pour ses pr l vements et son transport interne Dans les sols o le phos phore s assimile mal pH alcalin manque de porosit r chauffement difficile le soutien en magn sium dans ce cas de pr f rence par voie foliaire est tr s souvent plus efficace sur la nutrition en phosphore que l apport de phosphore lui m me Magn sium et valorisation de l azote L approche actuelle de la nutrition v g tale est de raisonner l l ment min ral dans ses rela tions avec les autres quilibres antago nismes synergies avec une vision globale et fonctionnelle en extension de la fameuse loi de Liebig dite du facteur limitant souvent il lustr e par une barrique dont l une des douelles est plus basse que les autres Ainsi on a vu que la plupart des r les plas tiques et m taboliques du magn sium inter viennent sur les processus photosynth tiques et chlorophylliens Le magn sium est donc en relation directe avec l azote comme le sont galement le soufre le fer le mangan se et le zinc On peut alors pr senter le magn sium comme indispensable pour valoriser l unit d azote apport e Sur certaines esp ces ma ra ch res fragiles on estime qu un manq
115. es divis s en zones de texture d termin e Diff rents diagrammes ont t pro pos s Ils r duisent les compositions granulom triques trois fractions argile limon sable dont la somme fait 100 Le principe est toujours le m me on positionne la composition granulom trique selon 2 des 3 fractions La troisi me est forc ment gale au compl ment de la somme des deux premi res 100 Par exemple pour un sol 35 d argile et 50 de limon la proportion de sable est gale 15 car 100 35 50 15 Parmi les r f rentiels existants on peut citer le diagramme USDA 12 classes le diagramme FAO UNESCO 3 classes le diagramme belge 7 classes ainsi que les triangles anglais 11 classes suisse 10 classes n erlandais 10 classes ISSS 12 classes etc En France deux diagrammes sont couramment utilis s celui du Service de la carte des sols de l Aisne qui comporte au jourd hui 15 classes A l origine il ne comportait que 14 classes les limons sableux et les limons moyens sableux n tant pas distingu s Des versions simplifi es ont t propos es pour les s ries de sols 9 classes et les familles de sols 6 classes celui du GEPPA 1963 qui comporte 17 classes Elabor par un groupe de p dologues partir des sensations tactiles ressenties sur des pr l vements en provenance de tout le territoire m tropolitain il est devenu le standard fran ais car r
116. es caves ou les chais g n rent donc des volumes importants d effluents souvent quivalents au volume de vin produit La valorisation des effluents vinicoles par pandage est le moyen de traitement le plus r pandu en France adopt par de nombreux viti culteurs Simple mettre en uvre peu co teuse cette pratique est encadr e par plusieurs textes r glementaires D chet oui mais Les effluents vinicoles sont issus du nettoyage des cuves de vinifica tion dans les caves ou les chais Assimil s aux D chets Industriels Ba nals DIB rattach s aux codes d chet 02 07 01 02 07 02 ou 02 07 05 ce sont des effluents liquides charg s en mati res organiques Leur traitement par pandage agricole repose notamment sur la ca pacit puratoire du syst me sol micro organismes plantes qui assure la filtration des MES la fixation puis la min ralisation des mati res organiques et l uti lisation par les plantes des l ments min raux lib r s Rappelons que r glementaire ment un d chet n est valorisa ble en agriculture que si son aptitude l pandage est d montr e concentrations en m taux et en certains compos s organiques inf rieures aux va leurs seuils r glementaires mais surtout s il pr sente un int r t agro nomique Or concernant les effluents vinicoles on a coutume d affirmer qu ils ne pr sentent pas ou peu d int r t agronomique Est ce tout fait vrai
117. es d color es se n crosent et le bord des feuilles peut aller jusqu au dess chement Dans tous les cas le fer migrant peu d une par tie de la plante une autre sa r utilisation reste localis e et sa carence affecte imm dia tement les organes en voie de croissance L assimilation du fer est fortement influenc e par des facteurs externes conditions d oxydo r ductions pH associations c pages porte greffes ou vari t s porte greffes dans le cas des plantes p rennes Aussi l analyse des quantit s de fer dans la partie v g tale prend tout son sens pour s assurer que l assimilation en cet l ment est son optimum Bibliographie Oligo l ments en agriculture Andr Lou Les bases de la production v g tale Tome 1 Le sol Dominique Soltner Le fer dans les sols P Segalen ORSTOM 1 Chlorose Carence en chlorophylle des plantes se traduisant par la coloration jaune p le des organes qui devraient tre verts feuilles tiges et pouvant avoir des causes diverses anomalie g n tique ca rence du sol en fer infections parasitaires etc Dic tionnaire Larousse 2 Phytosid rophore bio mol cule pr sentant une forte affinit pour les m taux le fer en particulier Les phytosid rophores sont s cr t s par les Grami n es et mobilisent les m taux en formant avec eux des complexes stables et solubles M C Girard C Walter J Berthelin J C Remy JL Morel 2005
118. es dans le do maine de l eau et des milieux aquatiques au titre du code de l environnement Si la plupart d entre eux sont en mesure de trai ter de fa on manuelle une commande d analyse d eau au format Sandre EDILABO peu nom breux sont ceux qui sont en mesure de traiter en routine des commandes d analyses de boues de produits organiques d eaux et de sols via ce format d change Le laboratoire LCA a d cid en 2009 de faire de ce format d change son standard de d mat rialisation des commandes et de fourniture de fichiers de r sultats Aujourd hui nous traitons ces commandes en routine qu elles soient mises du logiciel d un client ayant un module de commande EDILABO ou bien issues de notre portail de commandes d mat rialis es gracieusement mis disposi tion de nos clients IZILAB i TETE re LION En retour nous pouvons restituer le fichier de r sultats au format EDILABO conforme au Sandre tout autre format de fichier txt csv le rapport au format pdf Le portail Web IZILAB offre bien d autres fonctionnalit s comme La planification de vos commandes d ana lyse par site station platefome La gestion des droits d acc s pour les diff rents collaborateurs Le suivi de l tat d avancement des com mandes et des analyses L dition des fiches de renseignement Les alertes SMS ou Email des r sultats hors limites Gestion des hi
119. es doit tre consid r e comme faible selon la norme cette distance Enfin l exploitant doit tenir un registre des plaintes identifier les causes des nuisances d crire les mesures mises en place pour en pr venir le renouvellement Si un comit de riverain a t constitu l exploitant pr sente annuellement les mesures correctives qu il a mises en uvre Arr te du 7 janvier 2002 4o i gp i10 200 E00 3 000 4 000 4 ou 5 selon culture r Fe 1 5 ou 2 selon culture os D lais d application En fonction des articles et de la pr existence de l installation au mo ment de la publication de l arr t les d lais d application varient de 4 mois 1 an apr s la date de publication au Journal Officiel du 6 ao t 2011 1 Lot au sens de l arr t du 12 juillet 2011 quantit de produits fabriqu e dans un seul tablissement sur un m me site de production en utilisant des param tres de production uniformes et qui est identifi e de fa on en per mettre le rappel ou le retraitement si n cessaire 2 Arr t du 08 01 98 fixant les prescriptions techniques applicables aux pandages de boues sur les sols agricoles pris en application du d cret n 97 1133 du 08 12 97 relatif l pandage des boues issues du traitement des eaux us es 3 Sauf installations connexes d un levage compostant ses propres ef fluents 4 Dans le cas o la fabrication du produit fini ne pr voit pas
120. es ni Valeur limit e dans les boues m talliques boues Composes traces organiques ir limit da img kg MS 3 mg kg MS Re ds ha S lt ORNE gt Cas g n ral lEpandage sur Cadmium 10 1 h f F q _ ja paturages Chrome 1000 f ue Total des 7 principaux PCB 210 8 Cuivr 1 000 A Fluoranth n e 5 gt Mercure 10 pa hame Benzo bifluoranth ne 2 5 25 Nickel 200 RSR RES E Benzoialpyrene 2 15 Plomb 800 n p L ie d nd Zin 3 000 DCB IA Z 101 119 129 153 10 t PLU c ii Chrome cuivre nickel 14 000 3 Arr t du 3 juin 1998 une La solution ISDND En France hormis l incin ration et les traitements thermiques par voie humide syst me OVH les boues et autres d chets organiques non va lorisables en agriculture sont susceptibles d tre orient s vers des ins tallations de stockage de d chets alternative moins co teuse que les 2 options pr c dentes Tout comme les d chets de bois non valorisa bles les boues d puration urbaines sont potentiellement acceptables dans les installations de stockage de d chets non dangereux ISDND Certaines boues industrielles sont galement acceptables dans ces ins tallations Toutefois l acceptation en ISDND n est pas syst matique Des crit res stricts d admission doivent tre respect s R gles d admission des d chets en ISDND Les ISDND sont des Installations Class es pour la Protection de l Envi ronnement
121. ez simple soit partir des statistiques de vos envois d chantillons de l ann e pass e soit selon un planning th orique nous tablissons ensemble une livraison automatique de fournitures cadenc e par mois ou sur une autre p riode Notre quipe logistique vous garantit une livraison fractionn e et automatique de vos fournitures entre le 1er et 5 de chaque mois adapt e au type d chantillon que vous nous confiez Inutile donc de vous pr occuper de vos stocks le LCA le prend en charge pour votre compte Cette li vraison automatique connait un tr s fort succ s et il nous a sembl important de faire conna tre chacun ce service gratuit qu offre le LCA Flexibilit Pour autant cette rotation n est que th orique et vous pouvez tout moment moduler les quan tit s que nous devrions vous livrer Nous sommes aussi toujours votre coute pour r pondre toutes demandes ponctuelles Dans ce cas le circuit reste inchang Plus d infos sur la logistique LCA contactez Guillaume HALLEY au service Logistique fournitures laboratoirelca com ou au 05 46 43 45 74 La relation client au LCA Ad Li b i d u m d Conform ment la volont de la personne en latin moderne Publi le 9 f vrier 2012 Une prise de sang sans ordonnance d analyses m dicales n a pas de sens n est ce pas L ordonnance n est pas une simple feuille de pa pier c est le trait d union entre votre demande et le laboratoire Dans
122. f rentes exemple des mat riaux mixtes comme les plastiques aluminis s Il est donc ca pital de s adresser un laboratoire qui a l habitude de ce genre d analyses Nous avons galement observ depuis quelques ann es l volution des produits en lien avec le d veloppement de nouveaux proc d s comme le TBM et des fili res de valorisation organique des d chets L volution pr vue de la m thode normalis e d analyse des composants inertes XP U44 164 devra prendre en consid ration les difficult s techniques rencontr es par les laboratoires sur les produit potentiellement plus charg s en inertes Celesta Lab participe la fois aux essais inter laboratoires et est un membre actif du groupe de travail charg du suivi de cette norme Quid de l accr ditation Les inertes font partie des param tres de conformit des pro duits organiques aux normes NF U44 095 composts contenant des mati res issues du traitement des eaux et NF U44 051 amende ments organiques Comme pour les l ments traces m talliques et organiques et les micro organismes pathog nes un d passement des valeurs limites r glementaires entra ne une non conformit du produit la norme Conscient de ces enjeux le laboratoire Celesta Lab s est engag dans une d marche d accr ditation de ses presta tions par le Comit Fran ais d Accr ditation COFRAC Nous esp rons pouvoir vous annoncer dans un prochain article l
123. fac teur commun tait extr mement g nante notamment dans les activit s administratives commerciales et scientifiques source site In dustrie Gouv Ce sont des scientifiques fran ais inspir s par la R volution fran aise et par l esprit des Lu mi res qui ont con u un syst me de r f rence bas sur des objets ayant la m me valeur pour tous Le texte fondateur toujours la base de nos syst mes de mesure est la loi du 18 germi nal an III 17 04 1795 Il instaure l usage du m tre du litre dont les premiers talons ont t con us cette poque ainsi que le syst me d cimal encore en usage aujourd hui La m trologie l gale C est la m trologie pratiqu e dans les labora toires Elle s applique aux mesurages aux unit s de mesure aux instruments de mesure et aux m thodes de mesure Elle inclut quatre activit s principales gt l tablissement des exigences l gales par exemple v rification du volume distribu par les pompes essence gt le contr le valuation de la conformit de produits et d activit s r glement s par exemple talonnage des radars de contr le de vitesse gt la supervision des produits et des activit s r glement s la mise en place d infrastructures n cessaires la tra abilit des mesures r gle mentaires et des instruments de mesure par exemple v rification et talonnage des ba lances des commer ants Exig e au laborato
124. feu de la mati re s che n a rien voir avec celle observ e sur les autres produits orga niques composts boues le carbone organique doit donc tre imp rativement mesur et non pas estim partir d un rapport statistique gt le dosage de l azote Kjeldahl doit tre r alis sur le produit frais mais ces d chets pr sentent souvent une forte h t rog n it de composi tion Le r sultat de cette analyse peut donc poser des probl mes de va riabilit et de repr sentativit La m thode Dumas par combustion s che r alis e sur produit d shy drat et broy lui est pr f r e gt le dosage des sucres totaux doit se faire selon la m thode l Anthrone permettant un dosage des oses diosides polysaccharides dont l ami don et les dextrines glucose fructose saccharose et ne pas se limi ter au dosage des sucres r ducteurs gt le dosage des prot ines doit utiliser une m thode telle que Lowry permettant de quantifier les liaisons peptidiques Une estimation par calcul partir de la teneur en azote total n est pas suffisante L utilisation de m thodes adapt es et la prise en compte par le labora toire des particularit s des mati res entrantes de digesteurs notam ment lorsqu il s agit de d chets gras ou sucr s ou tr s h t rog nes sont des pr requis pour obtenir de r sultats d analyses r ellement utilisa bles par l exploitant Pour s affranchir en partie des contrai
125. finesse de broyage de la roche Une craie ou un marbre peuvent avoir des valeurs neutralisantes voi sines mais des rapidit s d action tr s diff rentes La solubilit carbonique en mesurant la vitesse d attaque du pro duit par un acide faible solution satur e en gaz carbonique selon la norme NF U44 174 on simule le comportement du produit une fois incorpor au sol Plus le produit a une solubilit carbonique lev e plus sa rapidit d action est importante La finesse elle est une indication obligatoire dans le cas des cal caires Plus le produit est fin plus il permet un contact intime avec les particules de terre La finesse conditionne donc la rapidit d ac tion Principes agronomiques et biologie des sols gt Suite article Chronique Basique D autre part certains fournisseurs peuvent utiliser un r f rentiel commun pour comparer les amendements min raux basiques A chaque produit est associ un indice appel IPA 4 dont l chelle varie de 40 150 l amendement adapt chaque situation agronomique est d termin en fonction de son IPA et de l objectif de saturation de la CEC du sol L analyse de terre est un outil de diagnostic incontournable du statut acido basique des parcelles agricoles Le LCA vous propose ces analyses de terre avec ou sans interpr tation des r sultats Dans le cas des analyses interpr t es nous avons int gr les derni res avanc es en mati re de raisonnement du c
126. g taux broy s composts de DV biod chets autres d terminer Dans ce cas le calcul de ISMO doit alors se faire partir d autres ap proches cin tique de min ralisation au laboratoire par exemple Comparaison l ISB Par rapport son pr d cesseur l ISB le calcul de ISMO a tendance fournir des valeurs plus lev es pour un m me produit En r alit ISB et PISMO ne reposent pas sur les m mes hypoth ses d volution des mati res organiques dans le sol Dans le cadre de l ISB la mati re organique stabilis e pr sente un taux de min ralisation in f rieur ou gale 1 an tandis que pour ISMO un coefficient de stabilit de 2 par an a t retenue Ceci peut expliquer les carts ob serv s Les mod les de pr dictions de l volution de la mati re orga nique dans les sols appliquer ne sont donc pas les m mes selon que l on utilise ISB ou PISMO I1 gt suite de l article ISMO GOOD HEHE OUPUES AMG i reer Ca 0 33 Cu Ki E men dE MO 44 5 05 SOL 02 CEL O7 LC 236 ISB 2 112 0002000 SOL LOZATS HEM 002716 CEW 0 0840 LIC Figure 3 Pr semation compar e des mod les de pr diction de l valution de la mati re Grganique dans Les sols selon Henin et Dupuis d une part et AMG d autre part n pana e a p cu nas 2008 Source GA LLG L utilisation de ISMO en pratique L ISMO comme les r sultats de cin tiques
127. ge est galement une source importante de potassium ne pas n gliger Contrairement l azote ou au phosphore dos s dans ces produits organiques la disponibilit en K20 est suppo s e totale le potassium ne passant pas par la phase organique du sol Certains produits r siduaires comme les cendres peuvent tre parti culi rement riches en potasse Elles lui ont m me donn leur nom en allemand Pottasche vient de Pott Pot et de Asche Cendre CHRONIQUE CALCIQUE Publi le 30 mars 2011 Le calcium occupe une place tr s particuli re dans l imaginaire agronomique Son r le fondamental dans le mod le classique du fonctionnement du sol pH complexe argilo humique structure vie microbienne fait souvent oublier que le calcium est galement un l ment indispensable la vie des v g taux cultiv s Avoir un pH correct dans un sol ne signifie pas forc ment que la disponibilit du calcium y soit suffisante pour la nutrition Le calcium participe trois fonctions fondamentales structurale il participe la croissance et la r sistance physique des organes en intervenant dans la composition et la capacit d lon gation des parois cellulaires lectro chimique complexation de certains d chets cellulaires r gulation de la perm abilit des cellules catalytique lien avec les hormones auxiniques composition d en zymes Il est curieux de constater que beauc
128. greffe et du c page associ r sulte toujours d un compromis parfois difficile mais reste l l ment cl de la r ussite d une plan tation Principes agronomiques et biologie des sols Gros plan sur le pr l vement en vigne Publi le 24 juin 2011 A l image d une photographie l analyse r v le l tat du sujet chantillon de terre ou organe v g tal au moment o il a t pr lev Pratiquement un r sultat d analyse ne refl te donc que le pr l vement Comment passer de l chelle de la parcelle 4 500 000 kg ha sur l horizon 0 30 cm un chantillon de terre de 500 grammes envoy au laboratoire Au del du pr l vement le r sultat d analyse doit tre le reflet exact de la parcelle On mesure bien toute la difficult de l entreprise qui repose videmment sur un chantillonnage de qualit La m thodologie du pr l vement doit donc tre rigoureu sement respect e et s adapter la nature de l chantillon comme la variabilit spatiale dans la parcelle h t rog n it du sol effets de bordure rang inter rang des cultures p rennes Rappelons quelques principes de base pour r ussir cette tape fondamentale de l analyse Zoom sur la Vigne Les diverses analyses effectu es dans le cadre du suivi des vignobles illustrent bien les diff rentes approches possibles de l analyse et par cons quent du pr l vement Ces approches compl mentaires r pon dent
129. haulage 1 pH eau pH d une suspension de terre dans de l eau permettant d appr cier le pH d une parcelle au moment du pr l vement 2 S CEC taux de saturation de la Capacit d Echange Cationique CEC par les cations K Mg2 Na2 et Ca2 le compl ment quand il est inf rieur 100 tant occup par des protons H 3 Le Comifer Chaulage a dit en 2010 une seconde version de sa brochure Le Chaulage des bases pour le raisonner clic 4 IPA Indice de Positionnement Agronomique mis au point par UNIFA Union des Industries de I Fertilisation est un outil d harmonisation d pendant des ca ract ristiques suivantes du produit nature carbonate dans les calcaires et dolomies oxyde ou hydroxyde dans les chaux silicate dans les amendements basiques sid rurgiques composition en pourcentage pour les amendements mixtes pr sentation s ch humide liquide pour les carbonates gt Finesse gt R activit mesur e par la solubilit carbonique pour les carbonates fins pulv ris s ou broy s ou la duret pour les carbonates grossiers concass s Magn tique magn sium Publi le 26 janvier 2012 Dolomie m tamorphique Source CRPG Nancy Le magn sium est un l ment assez myst rieux Adul par les producteurs des cultures sp ciales parfois jusqu l exc s en viticulture ou en agriculture biologique il est le plus sou vent ignor en grandes cultures Pou
130. hets non dangereux ou mati re v g tale brute l exclusion des installations de stations d puration urbaines 1 M thanisation de mati re 2701 v g tales brute effluents d levage mati res stercoraires d chets v g taux d industries agroalimentaires a la quantit de mati res trait es tant sup rieure ou gale 30t b la quantit de mati res trait es tant inf rieure 30t 2 M thanisation d autres d chets non dangereux LGDA autorisation D d claration S servitude d utilit publique soumis au contr le p riodique pr vu par l article L 512 11 du code de l environnement 2 Rayon d affichage en kilom tres Les prescriptions techniques relatives l exploitation de ces instal lations ont t d finies selon les r gimes dans les arr t s minist riels du 10 novembre 2009 pour les installations soumises d claration du 12 ao t 2010 pour les installations soumises enregistrement du 10 novembre 2009 pour les installations soumises autorisa tion Devenir des digestats La valorisation des d chets issus de la m thanisation digestats est galement r glement e Le digestat pandu en l tat conserve un statut de d chet Il est donc soumis un plan d pandage avec ca ract risation du produit pandre du sol r cepteur et de la quantit pandue Les valeurs seuils r glementaires arr t pr fectoraux r glement sanitaire d
131. i se retrouvent naturellement dans les mati res organiques comme les fumiers mati res v g tales boues Certains proc d s comme le compostage le chaulage ou le lagunage permettent de r duire la contamination micro bienne En effet ces germes sont sensibles des facteurs environ nementaux tels que la temp rature la dessiccation les variations de pH Ainsi quand les r sultats trouv s sont sup rieurs aux valeurs limites du cahier des charges deux hypoth ses sont envisager gt soit le process de traitement est d fectueux Dans le cas du com postage quatre param tres influencent largement l efficacit du traitement d un point de vue microbiologique la mont e en temp rature le maintien dans le temps d une temp rature lev e le retournement qui va permettre l a ration et l homog n isation de la temp rature l humidit gt soit la charge microbiologique des entrants est tr s importante Les r sultats des analyses peuvent aider trouver des pistes d am lioration Qualit sanitaire des denr es alimentaires Escherichia coli Ent rocoques et Clostridium perfringens nous parlent Escherichia coli et Ent rocoques sont des germes a robies 1 1 pour le premier et a ro ana robie 1 2 facultatif pour le deuxi me La pr sence de ces germes en quantit importante montre que les conditions d a ro biose pr sence d oxyg ne sont bonnes On peut alors supposer
132. in jusqu au dosage dans le laboratoire Les facteurs d influence d un r sultat analytique se concentrent au niveau de trois grandes phases du processus L chantillonnage C est une tape capitale Les quantit s re ues au laboratoire sont souvent tr s faibles au re gard du volume total de produit qu elles repr sentent une parcelle de plusieurs hectares un lot de plusieurs centaines de tonnes de compost un rejet sur 24 heures d une station d puration L chantillon qui arrive au laboratoire doit tre repr sentatif du lot analys Il existe diff rentes strat gies de pr l vement selon la nature de la matrice et sa taille Elles sont d crites dans des normes 1 ou dans des arr t s Mais les principe g n raux sont analogues plu sieurs points de pr l vements puis m lange suivi ventuellement d un quartage et ho mog n isation pour les matrices solides ou p teuses terres produits organiques substrats v g taux pr l vements asservis au temps ou au d bit pour les eaux Le conditionnement et le transport doivent tre appropri s de fa on ne pas alt rer l chantillon La pr paration Cette tape consiste rendre possible l analyse de l l ment recherch Elle doit permettre de rendre des r sultats qui sont le reflet le plus fi d le de ce qu il y a dans l chantillon re u au la boratoire Elle peut tre plus ou moins com plexe et doit tre optimis e au mieux
133. ins Les bact ries fix es sur le support assurent la d gradation de la mati re organique et la r tention des Mati res En Suspension et cela en milieu a robie ventilation par drains Arriv eux brutes Gravier lin imavier gosset REN Evacuation caux Las Chapeau talets Tuy de ventilmi de drainage ch ma d un filtre coulement vertical Source Groupe de travaille Macrophytes et Traitement des gaun 2005 Le r le des roseaux Phragmites Australis en surface des filtres est avant tout un r le m canique Gr ce leurs racines tubulaires et aux nou velles tiges qui poussent travers les boues accumul es les roseaux permettent de limiter le colmatage d l accumulation des boues en surface du filtre On parle alors de l implantation d une rhizosph re Eaux et d chets Fili re de traitement et dimensionnement Le sch ma suivant illustre la fili re de traitement d un double tage de filtres flux vertical Sch rma entrait du cahier tocholaiss FHDAE n 23 Plusieurs cahiers techniques de dimensionnement et de pr conisation ont notamment t r alis s par l IRSTEA anciennement Cemagref et sont consultables sur internet De mani re g n rale on retiendra les l ments suivants base de dimensionnement 2 m2 hab avec 1 2 m2 hab sur le premier tage et 0 8 m2 sur le deuxi me tage de filtration respect des consignes sur le type et
134. ion et des plantes saines 2 3 plantes Pour une plante enti re liminer la terre des racines par agitation ne pas laver la plante Pour certaines analyses contr les virologiques par exemple il est possible de pr lever des organes ou fragments d organes feuilles tiges racines Principes agronomiques et biologie des sols P ey ANALYSE DE SOL Approche globale pour le suivi nutritionnel Pour appr cier la nutrition de la vigne en terme de dynamique il convient de s appuyer sur les diff rents outils analytiques notre dispo sition L analyse de sol est indispensable pour interpr ter les analyses de v g taux et reste donc la base du raisonnement Dans le cadre du suivi par ticulier d une parcelle ou d une tude approfondie il est int ressant d effectuer plusieurs pr l vements sur la m me ann e pour mieux com prendre la r ponse du v g tal sur les diff rents stades physiologiques On peut effectuer un suivi foliaire ou p tiolaire voir ci dessus ou intro duire les analyses de baies et de sarments selon l objectif par exemple analyse foliaire fin floraison pour appr cier l tat v g tatif analyse de baie mi juillet pour appr cier la production et analyse de sarments en d but d hiver pour appr cier la mise en r serve et la pr paration de l an n e suivante Quel que soit le type d analyse pour une interpr tation adapt e aux ob jectifs et aux attentes il est es
135. iques et les supports de culture NF EN ISO 5667 partie 12 1995 et 13 1998 pour les s diments et les boues NF EN ISO 5667 1 2007 pour les eaux NF EN14899 2005 pour les d chets m nagers AFNOR Mode d emploi Publi le 4 novembre 2010 t Secteurs NF EN NF X NF ISO sont des sigles qui com pl t s d un num ro d signent des normes aux quelles nous nous r f rons quotidiennement Elles sont la preuve indiscutable par exemple qu un produit est conforme des caract ristiques de s curit et ou de qualit d finies dans un r f rentiel de certification donn L application des normes en vigueur par un fournisseur apporte donc une garantie l utilisateur d un bien En France ces normes sont labor es au sein de l AFNOR Agence Fran aise de NORmalisation Les domaines de comp tences de cette structure cr e en 1926 sont l dition la formation la cer tification et enfin la normalisation d acte t Centres d int r t L AFNOR a pour mission de rassembler les ac teurs conomiques et sociaux concern s par un sujet donn afin qu ils produisent de fa on consensuelle des documents de r f rences les normes Ces derni res fixent des r gles des caract ristiques des recomman dations des bonnes pratiques allant dans l in t r t des acteurs concern s Elles sont applicables tout produit service m thode ou processus Dans notre domaine d activ
136. iques ou CTO Compos s Traces Organiques Plusieurs r glementations sur les produits organiques NF U 44 051 NF U 44 095 Arr t du 08 01 1998 imposent de respecter des teneurs li mites en MPO Micro Polluants Organiques Diff rentes m thodes sont propos es par les laboratoires pour doser ces compos s et elles ne don nent pas toutes la m me fiabilit des r sultats Petit tour d horizon de l existant Principe de s paration des mol cules L identification et la quantification des mol cules se fait par un couplage chromatographe pour la s paration des mol cules d tecteur pour la quantification Les syst mes de s paration principalement utilis s sont HPLC Chromatographie Liquide Haute Performance GC Chromatographie Gazeuse Au cours de la s paration les mol cules sont entra n es par un gaz ou un liquide en fonction de la technique employ e Cette soupe de mo l cules en mouvement entre en contact avec une phase stationnaire En fonction de leurs affinit s avec cette phase stationnaire les mol cules y seront retenues plus ou moins longtemps temps de r tention Ces tech niques sont tr s performantes Cependant deux mol cules tr s diff rentes de celles recherch es peuvent avoir des affinit s similaires pour la phase stationnaire L tape de d tection et d identification qui va suivre la chromatographie est donc cruciale pour l obtention d un r sultat fia ble Identificatio
137. ire Au LCA nous consid rons que tout doit tre mis en uvre pour assurer la fiabilit du r sultat L accr ditation de nos laboratoires par le CO FRAC valide l efficacit de nos processus m tro logiques Ceci est d autant plus important que les valeurs mesur es peuvent conditionner la conformit r glementaire d un produit Dans notre domaine les risques peuvent tre de d clarer conformes des produits dont une ou plusieurs valeurs d passent les limites autori s es micro polluants des boues agents patho g nes des composts r sidus de pesticides des v g taux destin s la consommation humaine OU l inverse de d clarer non conformes des produits qui satisferaient les crit res fix s par la r glementation Pour le laboratoire les implications se situent de nombreux postes contr le de la temp rature tuves salles de dosages fours v rification des balances contr les de volumes pipettes utilisation de mat riaux de r f rence certifi s 2 pour l talonnage 3 des instruments de dosage L objectif final de la m trologie est donc de don ner un r sultat de mesure Fiable en tenant compte de l incertitude d coulant de toutes les tapes que subit l chan tillon dans le process analytique Qui corresponde au besoin en mati re de ma trise des risques li s aux erreurs de mesure et leurs cons quences La m trologie au LCA Les pes es gt Mat
138. ires au contr le de la maladie Les tests mis en oeuvre doivent tre rapides fiables et sp cifiques Phyto Diagnostic au LCA une offre diversifi e et compl te Depuis maintenant une quinzaine d ann es le Laboratoire LCA propose aux acteurs de la fili re horticole une offre diversifi e couvrant l essentiel des be soins de la profession en mati re de Phyto Diagnostic Analyses en prestations de service Recherche de pathog nes virus bact ries et champignons et confirmation de sympt mes Contr le de l tat sanitaire des pieds m res des jeunes plants et cuttings Contr le des supports de culture sols terreaux M thodes tests ELISA et PCR isolement sur milieu de culture Pour les entreprises quip es d un laboratoireGamme BIOTEST fourniture de r actifs et consommables pour le test ELISA virus et bact ries Catalogue disponible sur simple demande Kits de d tection pour le terrain Gamme POCKET DIAGNOSTIC tests ra pides r ponse en moins de 5 minutes utilisables sur le terrain en serre ou au champ pour la d tection des principaux agents pathog nes des cultures ornementales virus bact ries champignons 1 Les panachures florales sont des sympt mes caract ristiques des infections vi rales qui affectent les p tales ou les s pales Elles r sultent de l absence de pig ments anthocyaniques vacuolaires cr ant des zones d color es o le virus se multiplie 2 Les donn es cit es dans c
139. ismes vivants de fixation sur le complexe argilo humique et de r trogradation associ s une faible mobilit des ions phosphate le phosphore se trouve en quantit relativement faible dans la solution du sol Mais cette derni re est aliment e en permanence par la part fix e par le sol travers une cin tique complexe Finalement alors que la solution du sol ne contient que 0 1 0 4 du phosphore total du sol elle fournit plus de 80 du pr l vement de cet l ment par les v g taux gr ce la diffusion des ions phosphate pr sents sur la phase solide du sol Fardeau et Conesa 1994 Figure 2 les diff rentes formes du phosphore dare le sol Source GEMAS M thodes d analyses au secours L agronome ne s int resse pas au phosphore total du sol qui se trouve 95 sous des formes totalement inassimilables par les v g taux mais essaye d approcher le phosphore disponible en utilisant des m thodes cens es reproduire ce que la racine est capable de faire et qui vont diff rer selon les techniques d extraction Principes agronomiques et biologie des sols Re Diff rents r actifs d extraction ont t propos s depuis la fin du 19 si cle Ces diff rentes m thodes encore utilis es aujourd hui tentent de r pondre aux besoins d estimation du phosphore assimilable sur diff rents types de sols et pour diff rentes esp ces v g tales essences foresti res comprises Tableau 1 Tableau 1 pr se
140. it les normes auxquelles nous sommes fr quemment confront s portent sur les m thodes d ana lyses ainsi que sur les produits que nous ana lysons NF U 44 051 Technique de laboratoire DLLILLELLI ILES ho a 4 En tant qu acteur incontournable dans le secteur de l agro environnement le Laboratoire LCA par ticipe depuis de nombreuses ann es diff rents groupes de travail de l AFNOR et donc au pro cessus de normalisation Qu il s agisse de microbiologie Eric ORY d amendements organiques Marie Laure GUILLOTIN amp Marie Elisabeth DESPONT de supports de cultures Marie Claire PAJOT ou encore de m thanisation Marie Laure GUILLO TIN l quipe du LCA est la pointe des der ni res avanc es et met votre disposition tout son savoir faire et son expertise pour vous ga rantir des prestations de qualit Mesurer c est comparer Publi le 16 juin 2011 Mesurer c est comparer une grandeur phy sique inconnue une r f rence dont la tra abi lit est tablie dans le Syst me international d unit s qui met profit les effets nouveaux de la physique fondamentale Marc HIMBERT Conservatoire National des Arts et M tiers chaire de M trologie A quoi sert la m trologie Le m tier d un laboratoire est avant tout de me surer Pour garantir la valeur juste d un r sultat il faut en premier lieu disposer d un outil adapt fiable et contr l A ce tit
141. iv es Le phytodiagnostic recouvre en fait deux aspects distincts l identification dans ce cas sur la base d un individu unique ou d un lot d individus pr sentant une symptomatologie pr cise l objectif sera de mettre en vidence et d identifier l agent pathog ne respon sable des sympt mes observ s la d tection il s agit alors de rechercher par l interm diaire d une m thode prouv e l ventuelle pr sence d un pathog ne pr cis au sein d une population d individus asymptomatiques C est le contr le de l tat sanitaire du mat riel v g tal que ce soit en cours ou en phase finale de production Qualit sanitaire des denr es alimentaires Qui dit Diagnostic dit techniques de Diagnostic Les techniques mises en uvre pour le phytodiagnostic sont vari es et sont aussi le reflet des volutions des scientifiques depuis les m thodes de base gt Observation et classification des sympt mes reflets de l expression d un pouvoir pathog ne gt Observation et caract risation des agents pathog nes par examen vi suel observation visuelle ou microscopique gt Isolement et culture des agents pathog nes sur milieux artificiels mi lieux semi s lectifs ou s lectifs jusqu aux m thodes les plus sophistiqu es issues des biotechnologies gt M thodes immunologiques reposant sur l interaction anticorps an tig ne test ELISA gt Biologie mol culaire amplification g nique ou test PCR microa
142. jectif est d appr cier l tat nutritionnel de la plante un stade donn dans le contexte p do climatique de l ann e l chelle de la parcelle FRS EREMERERERNES on choisira 6 10 rangs dans une zone homog ne et re pr sentative du comporte ment g n ral de la parcelle Limbe dans la m me zone que 7 l chantillon de terre en in anii diquant les coordonn es GPS ou en rep rant cette zone sur un plan de localisa tion Le pr l vement se fera sur 5 souches minimum par rang et la feuille r colt e doit tre celle qui se trouve l oppos d une grappe grappe inf rieure l chantillon global devra tre constitu de 30 50 feuilles enti res limbe p tiole partir de souches d un m me assemblage c page porte greffe Conventionnellement les chantillons sont r colt s deux grands stades physiologiques de la vigne Fin floraison d but nouaison chute des capuchons floraux pour an ticiper d ventuels carences ou d s quilibres A la v raison rep rable par le changement de couleur des baies jusqu la r colte p riode la plus utilis e pour caract riser l tat nutritionnel Il est possible galement d effectuer des suivis Ceux ci comportent en g n ral trois pr l vements par an floraison v raison et maturit pour appr cier les dynamiques de nutrition De m me il est parfois utile d effectuer un pr l vement en dehors des stades
143. l agronomie gt Les comportements th oriques des sols s ex primeront plus ou moins selon la quantit d l ments grossiers dans le sol graviers cailloux Il faut se souvenir que l analyse de terre se fait apr s limination des l ments su p rieurs 2 mm Ainsi un sol tr s asphyxiant sur la terre fine peut tre tr s drainant s il pos s de 50 de refus gt Un sol tr s asphyxiant par l analyse peut tre agronomiquement tr s int ressant s il repose sur un sous sol tr s drainant A l inverse un sol sableux sans risque d asphyxie a priori peut tre tr s difficile s il est suivi d une couche d argile imperm able La connaissance de la texture du sol mais aussi du sous sol est es sentielle pour le choix du porte greffe dans les cultures p rennes Principes agronomiques et biologie des sols De nouveau l analyse de sol ne peut tre plei nement valoris e que si elle est accompagn e d une bonne connaissance de la parcelle Bibliographie Agro Transfert R amp T Chambres d Agriculture de Pi cardie 2007 M mento Sols et Mati res Organiques 50 p D Baize 2000 Guide des analyses en p dologie INRA Editions 257 p B Dridi et A Dilmi 2011 Poids des diff rentes ca ract ristiques des sols dans l estimation de leur r tention en eau Etude et Gestion des Sols 18 4 2011 Minist re de la Coop ration 1993 M mento de l Agronome 4 me Edition Collection
144. la granulom trie des supports gravier en 1er tage puis sable en 2 me tage d bit d alimentation minimum des filtres par b ch e maintenir un minimum de 0 5 m3 m2 h afin de permettre une meilleure r partition des effluents Entretien et exploitation Cette fili re de traitement ne n cessite pas de moyens techniques im portants La gestion des boues produites est facilit e une seule extrac tion sur plusieurs ann es en fonction de la charge La qualit attendue des rejets sur ce type de fili re est de l ordre de DCO lt 90 mg l DBO5 lt 25 mg l MES lt 30 mg l NTK lt 20 mg l Il n en demeure pas moins qu un suivi et un entretien r gulier sont n cessaires au bon fonctionnement des filtres On citera notamment l entretien du d grilleur en entr e de station le d sherbage manuel pour privil gier la pousse des roseaux si n cessaire le suivi des b ch es et la rotation d alimentation des filtres Un suivi r gulier de la qualit des boues accumul es est galement utile m taux notamment afin de s assurer terme de leur compatibilit avec la r glementation relative l pandage agricole li 1 eq hab pollution th orique mise par un habitant par jour soit 150 litres 80 g MES 60 g DBOS 15 g Azote et 4 g Phosphore De l Eau dans le Vin Publi le 8 septembre 2011 La vinification est une op ration tr s consommatrice d eau Sur l en semble du process l
145. la qualit des eaux souterraines et de la teneur en sels du sol et de l eau L analyse de l eau est un pr alable utile pour savoir si elle est adapt e un de Los 1 SAR Na v Ca Mg 2 les l ments tant exprim s dans la m me unit meq L en g n ral Is participent par l effet colle des mucilages la coh sion des particules du sol en compl ment des substances mises par les micro organismes Cet effet sur la porosit souvent appel faux complexe est pourtant dans certains types de sols ou climats plus pr sent que celui li au fameux Com plexe Argilo Humique IIs augmentent les possibilit s d adaptation et de r sistance des v g taux Ils permettent la phytorem diation d pollution du sol ou de l eau par les plantes notamment en complexant les El ments Traces M talliques Ils ont parfois un effet t l toxiques mission pour viter la concurrence de substances toxiques aux autres esp ces voire aux graines ou plants de la m me esp ce et expliquent en partie les ph nom nes de fatigue des sols Ils assurent la fourniture nerg tique de nombreux micro et macro orga nismes du sol qui en retour favorisent la croissance et de d veloppement de la plante l activit et la biomasse microbienne sont toujours plus impor tantes on parle souvent d un facteur 100 dans un sol avec racines que dans un sol sans racines Rhizosph re et Rhizod position
146. le sol Parmi les facteurs ind pendants du produit lui m me on com prend que la qualit de l pandage a aussi des cons quences non n gligeables sur son efficacit Les indicateurs de marquage obligatoire de la norme NF U44 001 sont l pour nous aider dans le choix des amendements basiques Teneurs en CaO et MgO la concentration en calcium et en magn sium est le premier crit re de choix d un amendement Toutefois ce n est pas parce qu un produit contient du calcium et ou du magn sium qu il a une action neutralisante Le pl tre le gypse le sulfate de magn sie par exemple n agissent pas ou tr s peu sur le niveau du pH du sol Ces produits sont des sels d acides forts et contiennent un ra dical acide qui va contrecarrer leur action alcalinisante D o la notion de valeur neutralisante VN celle ci est mesur e selon la norme NF U44 173 La m thode consiste en la d termination de la quantit de produit n cessaire la neutralisation d un acide acide chlorhydrique exprim e en quantit quivalente d oxyde de calcium CaO Ce crit re permet de classe r les diff rents produits en fonction de leur potentiel de neutralisation mais ne renseigne pas sur la rapidit d action sur le sol Dans le cas des produits cuits la d no mination seule permet de pr juger de la rapidit d action Les chaux vives ont une action rapide Pour les amendements crus la rapidit d action d pend de l origine et de la
147. le est longue co teuse et r pond mal aux souhaits des fabricants prescripteurs et utilisateurs des produits organiques ab sents de ces essais de r f rence La question se pose notamment pour tous les produits issus du recyclage des mati res organiques urbaines ou industrielles ou pour les produits labor s par m lange de mati res premi res pour lesquels aucun essai n avait t men il tait devenu n cessaire de d velopper les exp rimentations dans le but d largir les donn es de r f rences sur ces produits Les chercheurs ont donc labor des m thodes d analyses en labora toire afin de mettre en relation les caract ristiques biochimiques des produits et leur vitesse de d gradation dans le sol min ralisation de la MO Les premiers travaux ont abouti la proposition d indices ap pel s ISB Indice de Stabilit Biochimique et Tr Taux r siduel norma lis s en 2002 prNF XP U44 162 Ces indices ont t r vis s r cemment pour mieux prendre en compte les nouveaux produits organiques dis ponibles aujourd hui Ils ont t r unis dans un indicateur unique l Indice de Stabilit de la Mati re Organique ISMO norme XP U 44 162 D cembre 2009 Cet indicateur a pour objectif d exprimer a priori dans le produit initial le pourcentage de mati re organique potentiellement r sistante la d gradation Ainsi plus la valeur d ISMO est lev e plus le potentiel amendant organique du produi
148. le pr l vement fr quence fixe donne un poids trop important la p riode de faible flux par rapport son poids r el dans le flux journalier Par contre dans le cadre du pr l vement fr quence variable asservissement au d bit le poids de la p riode faible flux est repr sentatif du flux journalier Choix du mat riel Les fournisseurs proposent des mod les et des techniques de fonction nement diff rents On retiendra principalement la pr sence d une enceinte isotherme ou r frig r e groupe froid autonome un syst me de pr l vement par pompe p ristaltique ou pompe vide la r ception de l chantillon dans un seul ou plusieurs flacons la possibilit de g rer la fr quence d chantillonnage avec princi palement deux modes de r glage o fr quence fixe asservissement au temps O fr quence variable en connectant l automate un syst me de mesure de d bit asservissement au d bit Contr le des automates Il est important de souligner que les quipements de pr l vement poste fixe install s en entr e et ou en sortie de station d puration ur baine ou industrielle doivent le plus souvent faire l objet d une v rifi cation annuelle par un organisme ext rieur reconnu comp tent Ces contr les sont exig s notamment dans le cadre des programmes de suivi des agences de l eau mais aussi par l inspection des installations clas s es LCA ass
149. ler les caract ristiques de l amendement organique avec une analyse du sol Des potentiels amendants diff rents Mais ce n est pas parce qu un produit est plus riche en mati re orga nique qu un autre produit qu il sera forc ment plus performant La mati re organique s appr cie la fois par la quantit pr sente mais aussi par son tat de maturit et sa stabilit Ainsi les produits qui ont tendance fortement min raliser permettront de relancer l activit bio logique du sol stimulation de la biomasse microbienne Les amende ments organiques bien stabilis s ont quant eux un fort potentiel amendant et seront privil gier pour structurer et enrichir durable ment le sol en mati re organique Quelques outils de diagnostic L analyse chimique classique d un produit organique est une premi re tape pour en conna tre sa valeur fertilisante potentielle En dosant les concentrations en l ments fertilisants et en mati res organiques on caract rise de fa on quantitative le produit La mati re organique et certains l ments comme l azote ou encore le phosphore ne s ex priment pas de la m me fa on selon la nature m me de l amendement et de son tat de maturit Les analyses sp cifiques comme la cin tique de min ralisation du carbone et de l azote ou l indice de stabilit biologique ISMO permet tent de mieux appr hender la fa on dont cette mati re organique vo lu
150. les sels dissous s accumuleraient dans les premiers horizons QUE FAIRE DE LA RHIZOSPHERE Publi le 23 mai 2012 NT La plante cultiv e est l interface entre deux syst mes l atmosph re et le sol Le v g tal est loin d tre passif dans son environnement Si les changes a riens nerg tique ou gazeux eau gaz carbonique sont assez bien d crits les changes entre la plante et le sol restent peu connus car par nature difficiles appr hender La constance de la circulation d eau et de solut s ions ou mol cules est la base de la vie du v g tal elle est sous le contr le de l nergie re ue par les feuilles et sous la d pendance du bon fonctionnement racinaire Les transferts sols racines sont beaucoup plus complexes que les trans ferts atmosph re feuilles Ils s effectuent au niveau de la rhizosph re lieu mythique du physiologiste et de l agronome Rhizosph re et Productions Racinaires La rhizosph re est le volume occup par les racines d une plante ou in fluenc par elles C est la zone d change entre le v g tal et le substrat totalement colonis e par les micro organismes Le terme d change est ici essentiel D s qu un v g tal est capable de synth tiser des substances organiques il en destine une partie la croissance radiculaire mais aussi la nutrition des micro organismes gr ce aux productions racinaires exsudats diffusion passive s
151. lon Extraction de l azote min ral Rapport d extraction o 25 g de terre fra che o 50 ml d une solution de chlorure de potassium Agitation 1 heure D cantation et centrifugation Dosage par colorim trie sur cha ne flux continu Le laboratoire LCA via son unit analytique Labgrisol est agr par le Minis t re de l Agriculture pour la mesure des reliquats azot s Expression des r sultats Les concentrations en azote ammoniacal et en azote nitrique sont exprim es En mg kg de terre humide X mg kg En mg kg de terre s che 2 X 1000 H 1000 Y mg kg avec H Humidit en pour mille La quantit d azote min ral disponible dans la couche de sol consid r e ex prim e en kg ha est obtenue en additionnant N NH4 et N NO3 3 et en te nant compte de la densit apparente du sol et de la profondeur pr lev e selon la formule suivante Y poids de terre fine en T ha 1000 Si le pr l vement comporte plusieurs horizons le r sultat de reliquat azot pr cise les quantit s d azote min ral par horizon et calcule la somme sur l en semble des horizons gt Suite article Les reliques de l azote Pr l vement la parcelle Il est conseill de r aliser 15 points de pr l vement en d crivant un cer cle d une dizaine de m tres de rayon dans une zone repr sentative de la parcelle En chaque point le pr l vement s effectue par horizon de 20 30 cm d paisseur selon la
152. ltats de deux labora toires ne peut se faire que si l tape d chan tillonnage est identique Technique de laboratoire LUS TEST Dans la pratique il faut envoyer chaque laboratoire une partie obtenue par quar tage d un chantillon d j homog ne Il faut galement que les prestataires compa r s appliquent les m mes m thodes analy tiques pr paration extraction dosage Ensuite les r sultats des deux laboratoires ne peuvent tre consid r s comme diff rents que si la condition suivante n est pas satisfaite Admins SO RU avec m1 r sultat du laboratoire 1 m2 r sultat du laboratoire 2 U1 incertitude du laboratoire 1 U2 incertitude du laboratoire 2 Pour aller plus loin Les essais inter laboratoires sont un indica teur de l aptitude d un laboratoire rendre des r sultats comparables ceux de la pro fession Les r sultats de ces essais inter laboratoires intercomparaisons sont ensuite exploit s en interne dans le laboratoire pour tablir des cartes de contr les Ce sont ces cartes qui vous garantissent la justesse de votre prestataire d analyses n h sitez pas les demander Quasiment jamais d voil es par les laboratoires le LCA vous donne un aper u de ses cartes 1 Exemples de normes relatives l chantillon nage ISO 10381 parties 1 2002 2 2002 4 2003 6 2009 pour les sols NF EN 12579 2000 pour les amendements or gan
153. ltures trop intensives sur des sol fragiles D finitions Salinit pr sence de sels en g n ral sodium et chlorure mais aussi magn sium et po tassium dans la solution du sol la salinit est valu e au laboratoire par la conductivit lectrique extraction 1 5 selon NF ISO 11265 elle peut avoir pour origine une inondation par de l eau sal e r cente ou ancienne ou une pr sence de d p ts sal s fossiles Sodicit fixation dominante de sodium sur le complexe argilo humique la sodicit est valu e au laboratoire par le rapport Na changeable CEC elle est responsable sur le long terme des probl mes de structures dispersion des argiles prise en masse du sol on peut agir sur la sodicit par gypsage Gypsage apport de gypse sulfate de calcium sur un marais sodique pour faire baisser la quantit de sodium fix e sur le complexe argilo humique le calcium apport prendra sur le complexe la place du sodium qui se retrouvant en solution sera vacu gr ce aux pluies par lessivage ou drainage n cessit imp rative d tre en p riode pluvieuse automne par exemple et d avoir une parcelle drain e Les apports foliaires ne se raisonnent pas en concentration Au contraire l efficacit diminue rapidement quand la concentration de l apport aug mente les risques de phytotoxicit augmentant galement Seules les feuilles adultes mais non s nescentes permettent la translo cation transf
154. ments d un diam tre inf rieur 2 microm tres il s agit d argiles granulom triques On y trouve les argiles min ralogiques issues de alt ration des silicates mais aussi des d bris de quartz tr s fins 1 2 microm tres de la silice plus ou moins hydrat e des oxydes de fer et d aluminium et des cristaux de calcaire tr s fins moins de 2 micro m tres L tape pr alable de d carbonatation lorsqu elle est r alis e par le la boratoire aboutit l limination du calcaire De ce fait elle permet de se rapprocher de la proportion d argile min ralogique dans la fraction inf rieure 2 microm tres mais elle ne suffit pas d terminer unique ment les argiles vraies le quartz la silice les oxydes restent comp tabilis s avec les argiles D autre part en fonction du type de sol les carbonates peuvent aussi se trouver dans les fractions plus grossi res L ensemble des r sultats de l analyse granulom trique peut donc tre modifi e par la d carbo natation sans qu il soit possible d en pr voir l effet sur chaque fraction granulom trique prise s par ment En fait la granulom trie apr s d carbonatation pr sente un int r t dans deux cas particuliers pr cis gt pour r soudre certains probl mes de filiation p dog n tique entre horizons qui int ressent les p dologues gt pour conna tre la r partition granulom trique des carbonates dans un horizon calcaire conditio
155. mes et l exc s de fer peut m me devenir toxique En outre l abondance des ions Fe contribue maintenir l acidit du sol Fe 3 H 0 gt Fe OH 2 H 0 On comprend que les sols qui souffrent d un exc s d eau soient aussi fr quemment des sols trop acides gt Une forme cristalline l oxyde ferrique peut se cristalliser et former autour des grains de sable soit un simple film soit un v ritable ci ment qui r unit ces grains en concr tions jusqu former dans certaines conditions de v ritables bancs rocheux Dans les r gions ar ros es apr s migration des diff rentes formes de fer la cristallisation peut conduire la for mation d alios v ritable cuirasse de gr s fer rugineux fr quente dans les sols podzoliques install s sur roche m re sableuse Alios gt Une forme pseudo soluble le fer l tat ferreux ou ferrique peut s associer la silice ainsi qu divers produits organiques comme des prot ines cas ine g latine des acides min raux acide phosphorique des amino acides acide aspartique des hydroxya cides acide lactique malonique et en particulier les acides humiques et fulviques Il forme ainsi des complexes pseudo solubles c est dire que le fer est sous une forme col lo dale dispers e et donc mobile Parmi tous ces produits certains sont susceptibles de for mer des complexes d autres des ch lates avec Fe C est so
156. miques extr mement n fastes Ce ne fut pas toujours aussi vident Et m me si la Phytopathologie d bute forc ment de mani re intuitive et empirique d s les origines de l agriculture il y a environ 9000 ans ce n est qu partir du XIX me si cle qu elle sera officielle ment consid r e comme une discipline scientifique Une premi re prise de conscience de l importance de cette discipline se fera avec la dramatique famine irlandaise qui provoqua entre 1846 et 1851 le d c s d un million de personnes l exil d une partie importante de la population deux millions de personnes et une refonte de l orga nisation de la propri t fonci re A l origine de cette terrible situation le champignon Phytophtora infestans agent responsable de la ma ladie du mildiou qui en 1845 a pratiquement an anti d un coup les cultures locales de pomme de terre nourriture de base des paysans irlandais La ma trise d une maladie infectieuse n cessite de savoir rapide ment et pr cis ment quel est l agent pathog ne impliqu Le diagnostic en pathologie v g tale ou phytodiagnostic constitue l une des activit s fondamentales li es au Disease Triangle de la pa thologie v g tale Il consiste en la d tection l identification et la ca ract risation des agents pathog nes des plantes virus bact ries champignons et constitue un enjeu important pour la ma trise et le contr le des maladies infectieuses des vari t s v g tales cult
157. n D tection Dosage Principe Diff rents types de d tecteurs sont coupl s aux chromatographes Ils n ont pas tous le m me niveau de performance Dosage des PBC par GC ECD Electron Capture Detector Ce type de d tecteur est peu sp cifique En effet il est particuli rement sensible vis vis des mol cules contenant du chlore ce qui est le cas des PCB mais galement de nombreuses autres mol cules pesticides or ganochlor s par exemple De plus on ne se base que sur le temps de r tention des mol cules pour conclure sur la pr sence ou l absence du PCB Compte tenu du fait qu une mol cule interf rente puisse sortir en m me temps que le PCB recherch la quantit de PCB dos e peut tre sur estim e Les laboratoires limitent ce probl me en r alisant l analyse sur deux colonnes de polarit s diff rentes Dosages des HAP Par HPLC Fluorescence Ici les mol cules sortant de HPLC sont excit es par des photons l ana lyse la longueur d onde d mission des photons pour chaque mol cule d int r t permet d identifier cette famille de mol cules dans le produit analys Comme pr c demment on ne se base que sur le temps de r tention des mol cules lors de la chromatographie Le probl me de sp cificit et donc de surestimation de la quantit de HAP pr sente persiste Cette technique est inadapt e pour l analyse des matrices complexes telles que les produits organiques et les boues T
158. n d avoir aussi r alis l analyse sans d carbonatation Cette approche peut int resser les agronomes qui cher chent valuer la r activit du calcaire notamment dans des situations de risque de chlorose ou de choix de porte greffe faut sou ligner que le dosage du calcaire actif semble bien corr l aux taux de carbonates des fractions granulom triques inf rieures 20 microm tres argiles et limons fins sauf pour les sols crayeux Ce dosage com pl te utilement l analyse granulom trique en l absence de d carbonatation pour les sols calcaires C est l approche retenue par le LCA gt Suite de l article Toucher terre Comme la quantit et la nature des argiles min ralogiques jouent un r le important dans la capacit d change des sols la mesure de la Ca pacit d Echange Cationique CEC est une d termination compl men taire particuli rement importante pour l interpr tation de l analyse chimique de sol bilan de fertilit Deux sols ayant la m me proportion d argile granulom trique et de mati res organiques peuvent en effet pr senter des CEC tr s diff rentes selon la nature et la qualit de ces argiles et mati res organiques De l analyse granulom trique la texture La proportion relative des diff rentes classes granulom triques d finit la texture du sol Les classes de texture sont g n ralement donn es dans des diagrammes triangulaires quilat raux ou rectangl
159. nce de la r gularit thermique Dans les p riodes ou dans les r gions forts carts thermiques on peut observer des visualisations de carences magn siennes sans que cela ne soit un pro bl me de disponibilit aux racines Dans ce cas l apport au sol ne sert rien De plus l exc s de magn sium au sol devient vite un facteur de blocage du potassium du calcium mais aussi des oligo l ments surtout du mangan se Un apport au sol n est jamais syst matiquement n cessaire a priori Ainsi techniquement le raisonnement de la fumure en magn sium devrait suivre le raison nement suivant Le magn sium est il pr sent au sol voir analyses de sol gt si NON apport au sol cas a sans d passer 60 kg ha an de MgO sauf redressement ven tuel du sol qui est toujours une op ration ris qu e gt si OUI le magn sium est il disponible voir analyses de sol et risques de blocage analyses de v g tal conditions climatiques et compor tement de la plante gt si OUI pas d apport gt si NON apport par voie foliaire cas b Par chance le magn sium p n tre bien par voie foliaire et migre facilement dans le v g tal sous une forme simple comme les sulfates Ce soutien foliaire est d autant plus efficace qu il est fait en anticipation des s quences clima tiques difficiles Du fait des risques d antago nismes K Ca Mn il nest jamais syst matiser I est n cessaire galemen
160. nce de vos terres des mesures de biomasse microbienne et d indice d activit hydrolytique travers son laboratoire partenaire C lesta Lab dont le LCA est actionnaire 11 La Biomasse Microbienne Publi le 29 juin 2011 Au cours des derni res d cen nies le d veloppement impor tant de la fertilisation min rale a souvent conduit consid rer la terre comme un simple sup port de culture Dans ce mode de fonctionnement l objectif est de nourrir la plante le plus direc tement possible La terre est alors un support dont on ana lyse uniquement la structure et le contenu en l ments nutritifs Dans cette approche la vie mi crobienne du sol est n glig e et par manque d outil disponible l activit du sol est appr ci e uniquement au travers du rap port C N Pourtant la fertilit du sol ne se limite pas uniquement aux composantes physiques et chimiques L importance des propri t s bio logiques est largement reconnue par les agronomes et les agriculteurs Ce sont les interactions entre ces diff rentes propri t s qui donnent au sol sa capacit nourrir la plante sur le long terme Le sol est une structure vivante et dynamique En nourrissant la terre notamment avec les apports or ganiques l agriculteur favorise la vie des microorganismes essentiellement les bact ries et les champignons microscopiques En retour ces derniers per mettent la transformation le stockage et la lib ration des l me
161. ndations du guide pour l chantillonnage des eaux r si duaires dit par l AFNOR ISO 5667 10 Un fascicule de documenta tion FD T90 523 portant sur la r alisation de pr l vements pour le suivi de la qualit des eaux dans l environnement a t publi en 2008 et sa partie 2 est galement consacr e aux eaux r siduaires Ces deux r f rentiels constituent les cahiers des charges qu il convient d appli quer pour la r alisation de tout pr l vement d eau us e Pourquoi un pr leveur automatique Les diff rents programmes r glementaires de surveillance de la qualit des eaux us es urbaines et industrielles sont bas s sur la r alisation d analyses S il importe que ces analyses soient r alis es dans des labo ratoires comp tents accr ditations COFRAC agr ments il est es sentiel que les chantillons analys s soient repr sentatifs des flux r ellement mis Une industrie aura diff rents process de production tout au long d une journ e d activit La qualit de ses effluents variera donc en fonction des process successifs De m me une station d puration recevra des eaux us es dont la com position variera au cours de la journ e notamment en fonction de l usage de l eau qui sera fait par les habitants Dans ces deux contextes r aliser un pr l vement ponctuel de l eau limite fortement la pertinence des r sultats que l on obtiendra l analyse Les pr leveurs automatiques o
162. nditions hydratation apport de chaux permettent aux cations K situ s leur surface de se fixer l int rieur des feuillets sous une forme non changeable Ce ph nom ne appel r tro gradation est observ pour les micas illites vermiculites smec tites et est r versible Ces argiles pr sentent un fort pouvoir fixateur vis vis du potassium mais elles peuvent aussi en restituer sous une forme changeable Principes agronomiques et biologie des sols Le potassium adsorb c est la forme facilement utilisable l tat d ions K dans la solution du sol ou adsorb s sur le complexe argilo humique L quilibre entre le potassium de la solution du sol et celui qui est adsorb sur le complexe d change cationique constitue le potassium changeable ou assimilable Le potassium renferm dans les mati res organiques les plantes apr s avoir pr lev et absorb le potassium pour leur maturation excr tent en suite celui ci contenu dans leurs sucs par leurs racines et par leurs feuilles Apr s leur mort la d composition des r sidus v g taux lib re encore des cations K c est la min ralisation primaire Bien que pr sent dans le sol sous plusieurs formes le potassium n est as simil par les v g taux que sous la forme ionique K La proportion de K changeable est finalement infime 1 2 du potassium total tant dans la solution du sol que sur le complexe argilo humique p
163. ne norme rendue d appli cation obligatoire NDLR NF U44 051 NF U44 095 NF U44 551 NF U42 001 ou b n ficiant d une homologation d une autorisation provisoire de vente ou d une autorisation de dis tribution pour exp rimentation gt Les d chets qui regroupent deux types de mati res Les mati res interm diaires destin es tre utilis es comme mati re premi re dans une autre ICPE en vue de la production de produits finis normalis s ou homologu s Les autres d chets et effluents R gles d exploitation Lot et tra abilit apr s avoir d fini la notion de lot 1 l arr t insiste sur un allotement des produits finis destin s un retour au sol afin d en assurer la tra abi lit Parall lement il pr cise que l exploitant doit tenir jour un document de suivi des lots Il doit y reporter les r sultats d analyses n cessaires la d monstration de la conformit du lot de compost sortant aux crit res d finissant une mati re fertilisante Ce document est conserv au moins pendant 10 ans et doit tre communiqu tout utilisateur des mati res produites qui en ferait la demande Mati res premi res autoris es alors que l arr t du 7 janvier 2002 listait les mati res entrantes autori s es celui du 12 juillet 2011 d crit les d chets interdits en tant que ma ti re premi re Toute admission envisag e par l exploitant de mati res composter d une nature ou d
164. ne sur WikiLCA La biomasse microbienne est donc une mesure globale repr sen tant une quantit de carbone vivant dans le sol D un point de vue agronomique la biomasse microbienne est pr sent e comme l un des indicateurs biologiques les plus fiables et les plus sensibles par de nombreux chercheurs nationaux et internatio naux Pr sentant un taux de renouvellement de 6 18 mois elle r pond rapidement de mani re tr s sensible de nombreux facteurs agro p dologiques La mesure de la biomasse BM peut servir calculer d autres indi cateurs comme le rendement microbien d fini comme le rapport BM Corganique et exprim en C est le pourcentage de biomasse microbienne par rapport la quantit globale de carbone du sol Plus cette valeur est forte et plus l environnement physico chimique et la qualit de la mati re organique sont favorables la production de biomasse microbienne En ce sens on peut parler d indicateur d efficacit de la mati re organique produire de la biomasse mi crobienne Principes agronomiques et biologie des sols Pour que les Microbes soient au rendez vous Les pr l vements de sols pour analyse de la biomasse microbienne et plus g n ralement pour les mesures d activit s microbiennes sont essentielle ment faits dans l horizon superficiel des sols correspondant l horizon travaill ou modifi par les racines 0 15 cm 0 30 cm Les p riodes les plus
165. nes plants des substrats te neur en air pF1 lev e sont souhaitables gt La disponibilit en eau Une capacit en bac lev e est int ressante mais encore faut il que l eau retenue soit disponible pour les racines Plus les fibres du terreau sont fines plus l eau est retenue Comme il a d j t pr cis auparavant moins il y a d eau dans un substrat plus les ra cines extraient l eau difficilement et plus la succion qu elles doivent exer cer est forte Si la mesure de l humidit pF1 correspond environ la capacit en bac la mesure de l humidit pF2 permet de doser la quan tit d eau pr sente non accessible aux racines Elle correspond la force maximale de succion pouvant tre exerc e par les racines La disponibilit en eau correspond alors en la diff rence DE humidit pF1 humidit pF2 en mL L ou en volumique Les param tres physiques mesurables en laboratoire servent non seule ment caract riser le terreau mais peuvent aussi tre d une aide pr cieuse pour g rer l irrigation ou pour comprendre le comportement du terreau au cours de la culture Conduire des cultures c est ma triser des param tres importants tels que la qualit des jeunes plants la fertilisation la protection phytosa nitaire le climat Mais pour le chef de culture c est aussi et peut tre avant tout la gestion de l eau et de l air elle m me fortement influen c e par les propri t
166. nique dont la formule chimique est CO NH2 2 Produit naturellement par de nombreux animaux dont les mammif res c est un d chet issu du m tabolisme des prot ines et des acides amin s et excr t dans les urines Il ne faut pas confondre azote ur ique azote contenu dans une mol cule d ur e avec azote urique azote contenu dans une mol cule d acide urique C5H4N403 pr sent dans les selles des oiseaux ou des reptiles Sauf adjonction d ur e cette forme est ra rement pr sente en quantit s significatives dans les produits organiques gt l azote min ral dans les fertilisants il peut se pr senter sous deux formes 3 gt Azote ammoniacal de formule chimique N NH4 forme souvent pr sente mais en quantit beaucoup plus faible compar l azote organique dans les produits d origine v g tale Dans les fientes et les lisiers au contraire l azote ammoniacal peut atteindre des valeurs gales voire sup rieures celles de l azote organique gt Azote nitrique de formule chimique N NO3 forme souvent minoritaire dans les fertilisants organiques de l ordre de quelques grammes par kilo gramme de produit La situation est bien videmment tr s diff rentes dans les engrais min raux ou dans les amendements organiques avec ajout l en grais min ral Au laboratoire Les m thodes de laboratoire ne permettent pas de s parer et de doser sim plement les diff rentes formes Il faut donc utiliser diff rente
167. nitive Dans le cas contraire on proc de une tude plus r aliste des doses absorb es Si l AJMT reste sup rieure la DJA la commission peut refuser l homologation de la mol cule ou demander une modification de la Bonne Pratique Agri cole critique telle que la baisse des doses ou l allongement du d lai d emploi avant r colte DAR l valuation des risques des LMR revient l EFSA Autorit Europ enne pour la S curit Alimentaire qui se prononce pour chaque nouvelle LMR D sormais les LMR sont har monis es au niveau europ en R glement CE n 396 2005 et actualisations disponibles par le Journal Officiel de l Union Europ enne Comment sont fix es la DJA et l AJMT La DJA ou ADI pour les anglais est calcul e partir d une dose sans effet observ DSE et d un facteur de s curit ou facteur d Incerti tude FS ou FI suite une dose identique ad ministr e quotidiennement un animal cobaye Le Facteur de S curit tient compte de la va riabilit intra et inter esp ce et de la nature des effets de la substance Ce coefficient de s curit varie de 100 un facteur 10 pour le pas sage de l animal l homme multipli par un facteur 10 pour tenir compte des carts de r sistance entre individus 1000 selon la clas sification de la substance active Les DJA sont fix es soit par la Commission de l union europ enne On parle de DJA pour les pesticides et de DJT pou
168. nne comme un outil compl mentaire des nombreux logiciels du LCA qui offrent un acc s aux r sultats tout moment autorisent le t l chargement des rapports pdf via l espace client toutes ces informa tions tant galement accessibles par IPHONE par notre application IZIPHONE L interface IZILAB permet au client de suivre l avancement de ses chantillons de recevoir en retour des r sultats au format pdf EDI LABO Sandre de conserver l historique de ses commandes Cette interface permet galement une conomie de temps et de pa pier mais surtout de fiabiliser les changes entre le laboratoire et ses clients Les fonctionnalit s principales sont g n ration des commandes au format EDI LABO sur les matrices eaux boues terres et composts dition des fiches de renseignements join dre aux chantillons param trage et personnalisation de l espace client agences services stations points de pr l vement affaires suivi des commandes projets de com mandes commandes en cours commandes sold es historique des r sultats et t l chargements aux formats pdf SANDRE xml Analyse sous conditions La pr paration des chantillons pour analyse peut d marrer r ception du colis La faisa bilit de l analyse aura t v rifi e au pr ala ble et le demandeur averti en cas de probl me flacon cass produit refus Comme celui qui ne se pr senterait
169. nombre de r actions biochimiques en compl ment d une enzyme Beaucoup vont concerner les processus chlorophylliens et donc gluci diques Un manque de magn sium dans ce r le m tabolique va alors se caract riser par un jaunissement des feuilles sans distinction vidente de leur ge que l on peut confondre avec un manque d azote de fer de manga n se de soufre voire de zinc ou par des ni veaux conjointement limit s sans tre d ficitaires de plusieurs de ces l ments Dans les organes d accumulation on pourra observer un manque de sucres Relation avec les autres cations majeurs le magn sium participe directement aux quili bres cationiques dans le v g tal avec le cal cium et le potassium et des propri t s sensiblement interm diaires notamment en termes de solubilit Le r le le plus connu ce niveau du magn sium est le contr le de l approvisionnement en eau des cellules Un manque de magn sium li mite ainsi la r sistance du v g tal aux fortes temp ratures ou au vent En cultures estivales arboriculture viticulture maraichage ma s il est souvent utile de v rifier en fin de prin temps le niveau de nutrition en magn sium Le magn sium en exc s instantan va pren dre la place du potassium ou du calcium sans en avoir tous les r les l inverse tant gale ment vrai Cette balance cationique est la base du fonctionnement d un v g tal et donc de la f
170. ns Plus longue elle pr sente l avantage de doser plu sieurs ions dans le m me process Le saviez vous 7 LES AGREMENTS Les agr ments de nos laboratoires sont annuels Ils peuvent tre d cern s par un Minist re sur la base d une accr ditation c est le cas des analyses de terres avec le Minist re de l Agriculture MAAPRAT Mais ils peuvent tre d cern s suite une valuation compl mentaire effectu e lors de l audit COFRAC par l un des auditeurs sp cialement mandat qui r digera un rapport sp cifique c est le cas pour les analyses d EAUX et de SEDIMENTS C est dans ce cadre que notre laboratoire de La Rochelle a obtenu l agr ment du Minist re de l Environnement MEDDAAT le 2102 2011 Comparaison inter laboratoire Publi le 10 f vrier 2011 Il arrive qu on soit amen consulter les r sul tats d analyses obtenus par deux laboratoires diff rents pour un m me produit Les carts parfois observ s sont difficiles interpr ter sans information pr alable Dans l Agro Reporter de cette semaine qui vient compl ter notre article du 19 11 2010 sur les incertitudes de mesure nous vous apportons des l ments d explication et tentons de vous donner une marche suivre pour pouvoir exploiter ces r sultats La valeur affich e sur un rapport d analyse et son incertitude de mesure sont la cons quence de toutes les tapes que l chantillon aura sui vies depuis le pr l vement sur le terra
171. ns ou indices apportent des clairages sur cette vie du sol L indice d activit biologique rend compte des conditions de vie des micro organismes du sol et de l importance potentielle des min rali sations La mesure de la mati re organique est quantitative Encore faut il que cette mati re organique soit active l indice va apporter cet clairage Il est aussi rapprocher de la notion de biomasse microbienne active Il existe diff rents moyens d valuer cet indice dosage direct de l activit biologique par d termination du CO2 d gag ou de l O2 absorb dosage d activit s enzymatiques sp cifiques mod lisation par la prise en compte des param tres d terminants du sol C est cette derni re option qui a t choisie par le LCA sur ses rapports d analyses de terre pour valuer l indice d activit biologique d un sol L interpr tation de l indice va permettre par exemple de moduler les grilles r gionales de min ralisation de l azote pour un plan de fumure plus pr cis et plus s r Il va donner aussi de pr cieuses indications sur le bilan soufre du sol fortement tributaire des conditions de min ralisation A un moment o l agriculteur avec ses contraintes conomiques cherche p renniser son potentiel de rendement sans appauvrir ses sols la prise en compte de leur activit va prendre une importance consid rable Le laboratoire LCA propose galement pour approfondir la connais sa
172. nt t con us pour pallier cette difficult Ils sont capables de r aliser des pr l vements sur de longues p riodes de temps 24 heures en g n ral Ces mat riels peuvent tre portables ou poste fixe Pour des raisons de co ts l installation d un automate poste fixe est souvent privil gi e par l exploitant lorsqu une fr quence de contr le journali re ou hebdomadaire est exig e Dans le cadre de fr quences moindres il pr f rera mandater un prestataire quip de pr leveurs automatiques portables pour r aliser ces contr les Pr l vement asservi au temps ou au d bit Les pr leveurs automatiques r alisent des pr l vements unitaires de quelques dizaines de millilitres pour constituer un chantillon global La fr quence de pr l vement unitaire peut tre fixe 70 ml toutes les 10 minutes par exemple ou bien variable gr ce un asservissement au d bit 70 ml tous les 0 5 m3 par exemple Un pr l vement fr quence fixe consiste en la collecte d une prise d chantillon ind pendamment du flux Eaux et d chets A fr quence fixe ONRATRATRTTITTTRTTT ITR T TRAIT T TA TIE GETA TTET LE OL LL LUN B fr quence variable L 2 1500 180 2100 Ver 2 300 6 300 120 Le type d asservissement au temps ou au d bit influe sur la repr sentativit de l chantillon surtout lorsque le d bit du rejet varie sur la dur e totale du pr l vement Dans ce cas de figure
173. nt l objet uniquement d une v rification de conformit annuelle A lin verse les d chets qui ne font pas partie d un flux bien caract ris et identifi feront l objet d une caract risation de base et d une v rifica tion pour chaque lot Les flux issus d installations de regroupement de m lange de d chets issus de centres de transfert ou les d chets col lect s en m lange se trouvent dans ce cas La caract risation de base est la premi re tape de la proc dure d ad mission en Installation de Stockage des D chets Non Dangereux ISDND Elle consiste caract riser globalement le d chet en rassem blant toutes les informations destin es montrer qu il remplit les cri t res correspondant la mise en d charge pour d chets non dangereux Base de la caract risation du d chet Dans la plupart des cas les informations fournir sur le d chet sont les suivantes e source et origine e informations concernant le processus de production du d chet pour les boues description et caract ristiques des traitements des eaux et des boues e donn es concernant sa composition et son comportement la lixi viation le cas ch ant e apparence odeur couleur apparence physique Eaux et d chets Le r dir gt suite de l article Boue taboue e code en lien avec la nomenclature des d chets d cret du 18 avril 2002 Voici quelques exemples o boues urbaines 19 08 05 o boue
174. nt les sols ba siques sont toujours plus stables que les sols acides la mise en culture du sol qui a souvent tendance d grader la struc ture du sol si les techniques choisies ne sont pas appropri es choix des outils de travail du sol gestion des amendements calciques ou or ganiques type d engrais C est ce niveau qu intervient en grandes cultures le choix de techniques cultures simplifi es TCS de non la bour ou de semis direct La structure n est pas une valeur mesurable mais s appr cie sur le ter rain par l observation des profils culturaux ou p dologiques On dis tingue plusieurs types de structure particulaire massive fragmentaire selon la dimension des unit s structurales leur forme leur coh sion gt Suite de l article Toucher terre l chantillon de terre transmis au laboratoire remani est par nature d structur et ne permet donc pas de d terminer la structure du sol Par contre de nombreux outils analytiques ou crit res permettent d en estimer la stabilit et d appr cier les risques d accidents ou de difficul t s contraintes agronomiques Coupe d soi Ch tecun euf au Pape iPhoto K Riman Le comportement agronomique d un sol d pend en grande partie de sa texture selon des relations complexes car li es de nombreux pa ram tres composition climat nature du v g tal cultiv mode de conduite C est le r ve de tout agronome ch
175. ntation de quelques m thodes d analyse du phosphore assimilable Baize 2000 Le laboratoire LCA propose cinq m thodes de dosage Phosphore Joret H bert pour tout type de sol et utilis e par d faut lorsque aucune m thode de dosage n est sp cifi e Tr s utilis e en France la plupart des r f rences r gionales utilisent cette m thode Methode Date Re actif d extraction ET LE pa i 1894 LUE ees 2 AE 2 SEs en SNE SALLE OL Senlis Truog 2 sols Bray 1 1954 EMAFI l l Tr s E bonn Joret H bert oxaiste g ammoniL en milieu neutre _ Batistaisante pe gt ooe Dyer uniquement pour les sols acides Cette m thode de TRA est utilis e pour les sols de Vend e de Bretagne de Corse gt Phosphore Olsen m thode la plus utilis e dans le monde de plus en plus pratiqu e en France elle essaye d approcher la part la plus soluble du phosphore et appara t la mieux adapt e aux sols alcalins Bien adapt e aussi aux sables humif res des Landes gt Phosphore total extrait aux acides forts pour les sols truffiers et historiquement pour les sols viticoles gt Phosphore de la solution du sol de nombreux travaux par exemple l INRA de Bordeaux essayent de mieux appr hender le phosphore so luble pour l instant il s agit d un extrait l eau Selon le r actif d extraction les quantit s de phosphore extraites varient Voici comment se classent les teneurs en phosphore mesur es dans les sols
176. ntes de ces produits organiques bien particuliers il est n cessaire de proc der un traitement pr limi naire des chantillons par lyophilisation suivie d un broyage Cette tech nique qui consiste surgeler l chantillon puis le r chauffer rapidement sous vide induit une sublimation de l eau contenue dans l chantillon Cette pr paration est la plus efficace pour d shydrater et homog n iser les d chets quelque soient leur composition Il est donc fondamental que le laboratoire qui proc de aux analyses soit en mesure de r aliser cette pr paration Gamme analytique compl te d di e la m thanisation En plus des moyens de lyophilisation mis en place au sein du laboratoire LCA une adaptation de notre m thode de min ralisation des produits organiques a t d velopp e afin d obtenir une bonne qualit d extrac tion sur ces matrices complexes Au LCA les chantillons m thanisa tion sont inscrits dans un circuit analytique d di Ils sont clairement identifi s et font l objet d un traitement sp cifique Les r sultats sont dit s sur un rapport d analyse lui aussi sp cifique dont une version pdf est imm diatement mise en ligne et consultable par le deman deur In fine LCA propose d sormais ses clients exploitant une unit de m thanisation une gamme compl te de prestations s articulant autour de trois cat gories Caract risation des mati res entrantes Suivi des diges
177. nts n ces saires la plante Depuis Pasteur la Microbiologie du Sol une science relativement jeune a fait d normes progr s dans l tude de ce monde invi sible Il en ressort une certitude sans ces microorganismes les cosyst mes ne pourraient fonctionner et l homme n existerait pas Biomasse microbienne A ce jour de nombreuses m thodes existent pour quantifier et qua lifier la microflore du sol mesurer ses activit s mais pour la plupart restent du domaine de la Recherche et rares sont celles qui peuvent tre utilis es en routine par des laboratoires de diagnostic des sols R cemment cependant une m thode de mesure de la biomasse microbienne ensemble des microorganismes du sol bact ries champignons actinomyc tes etc d un sol a t invent e par des chercheurs anglais puis perfectionn e et simplifi e par d autres chercheursli Cette m thode fait l objet actuellement d une norme exp rimentale ISO FD ISO 14240 2 D cembre 1997 En France cette approche a t d velopp e et vulgaris e par M R mi Chaus sod INRA Dijon Elle consiste fumiger un chantillon avec du chloroforme ce qui a pour effet de tuer les microorganismes vivants du sol puis extraire imm diatement et doser le carbone des corps microbiens ventuel lement l azote le phosphore ou encore le soufre peuvent aussi tre dos s gt Plus d informations sur la m thode de mesure de la bio masse microbien
178. nts vinicole est donc flagrant il est n cessaire de s assurer que leur pH ne soit pas trop acide Pour un pH inf rieur 5 5 l tude pr alable l pandage doit montrer l aptitude des sols re cevoir des effluents acides Il est galement important de contr ler que l effluent ne pr sente pas une conductivit excessive notamment s il est destin tre pandu sur des cultures en place sensibles la salinit l analyse r guli re de la qualit des effluents vinicoles est le meilleur moyen de s assurer d une valorisation optimale de la valeur nutritive du d chet en toute conformit avec la r glementation existante gt Une documentation est disponibler aupr s de notre service commu nication Les bact ries nous parlent Publi le 9 juin 2011 La crise sanitaire qui touche actuellement l Allemagne soul ve un grand nombre de questions sur l innocuit des denr es alimentaires et travers elles sur les produits organiques utilis s pour les pro duire M me si la bact rie incrimin e Escherichia coli ent roh morra gique est une bact rie rare et ne fait pas partie des bact ries re cherch es en routine nous pouvons constater que les germes d origines f cales ont de nombreux vecteurs de contaminations comme les produits organiques l eau le v g tal lui m me La France a heureusement fait le choix depuis plusieurs ann es d encadrer la qualit sanitaire de certaines mati res org
179. o avec MO moyenne sans MO 4 aucune aptitude m me sans MO 5 eftrtoment Un horizon sers cornmd r comme avec MO 25 MO X 100 2 ms ii limons A stabilit structurale raqua d asplrynie argie 1 argie Xi tr s stable stable moyen instable tr s matade 1 tr s grand rnsque 2 risque moyen lov 3 risque faible A moyen 4 ces de raque U Gi MN bmons hi Relation entre texture et comportements agronomiques selon Monnier et Stangel INRA d Avignon 1982 gt Capacit de r tention en eau des sols Dans les r gions qui connais sent des pisodes de s cheresse prolong e l eau constitue rapidement le premier facteur limitant de la production et il est imp ratif de pouvoir estimer la r serve en eau des sols Des relations entre les propri t s hydriques des sols et leurs caract ristiques physiques ont pu tre d crites et diff rents mod les ou fonctions de p do transfert sont disponibles La capacit de r tention en eau des sols d duite de la forme des courbes de pFI d chantillons de terre est ainsi d pendante la fois de leur texture et de leur structure Il faut souligner que l utili sation d chantillons remani s par les laboratoires qui travaillent le plus souvent sur des terres tamis es 2 mm et donc d structur es modifie l allure de ces courbes Ces fonctions de p do transfert pr sen tent un grand int r t condition de les u
180. odicit entra nera des probl mes de structure qui peuvent s ils sont mal ma tris s rendre un sol impropre la culture en dehors de prairies peu productives La ma trise de la salinit est l autre probl me majeur rencontr dans les marais de l Ouest La salinit se traduit au d part par un rabougrissement du v g tal et une diminution des rendements puis dans les cas extr mes elle conduit des fl trissements n croses et mortalit s Dans un premier temps ce ph nom ne s explique par une concurrence nutritionnelle entre l ments min raux au niveau de la rhizosph re l exc s de sodium blo quant le calcium par exemple dans les cas graves les probl mes devien nent hydriques puis physiques l exc s de concentration min rale de la solution du sol ne permettant plus l eau d entrer par osmose dans les racines et allant m me jusqu les d grader La premi re op ration r aliser indispensable la valorisation de ce type de sols est la mise en place d un drainage adapt Ensuite un gypsage ap propri des modes de conduite adapt s nature Engrais Foliaires mythe ou r alit Publi le 16 d cembre 2010 Le plus difficile lorsque l on aborde le sujet de la nutrition min rale foliaire du v g tal est de faire la part entre les actes de foi et les connaissances scientifiques On peut cependant essayer de classer les apports min raux foliaires en trois groupes d action
181. ojets de recherche et d veloppement Cet agr ment est accord pour les ann es 2010 et 2011 et 2012 Qu est ce que cela vous apporte Vous faites de la recherche et d veloppement au sein de votre entreprise Vous savez donc que vos d penses relatives des op rations de R amp D confi es des presta taires ext rieurs sont ligibles au CIR sous r serve qu ils soient agr s In the Box Publi le 29 septembre 2011 Le pr l vement le conditionnement et l envoi de vos chantillons sont des phases clefs pour avoir des r sultats de qualit La nature de vos pro duits et les d terminations souhait es d termi nent le type d emballage demander au laboratoire ainsi que le mode de transport pri vil gier De plus en plus complexe et technique la prise de commande et l envoi des fournitures sont aujourd hui organis s comme un service part enti re Plus de 50 000 flacons sont envoy s chaque ann e et ce nombre est en constante augmentation Focus sur l un des points forts de ce Service la gestion de commandes plani fi es art 244 quater B II d d bis et d ter du code g n ral des imp ts Ainsi en confiant d sormais les analyses pr vues dans vos op rations de R amp D LCA nous vous permettons de faire figurer la totalit du montant de ces d penses dans le calcul de votre assiette du CIR montant hors taxes Le CIR est calcul sur la base de toutes les d penses de re
182. ol et bien conna tre le sol aussi dans sa dimension verticale Les crit res agronomiques d abord gt Niveau en calcaire et pouvoir chlorosant du sol Les risques de chlorose et de perturbation de la nutrition par des pH trop lev s ou une sa turation du sol en calcium sont certainement les crit res les plus d terminants pour le choix du porte greffe Une analyse du sol et du sous sol permet de calculer l Indice de Pouvoir Chlorosant IPC des sols calcaires Cet indice r sulte d un rap port entre la proportion de calcaire actif et le fer facilement assimilable par la plante pr sent dans le sol Chaque porte greffe est caract ris par une r sistance la chlorose ferrique sp ci fique Cette r sistance th orique peut tre in fluenc e par des facteurs climatiques pluviom trie alternances climatiques temp ratures par des caract ristiques structurales du sol porosit asphyxies et l tat v g tatif de la vigne INDICE DE POUVOIR CHLOROSANT DE DIFFERENTS PORTE GREFFES gt Sensibilit la s cheresse du sol Avec les volutions climatiques ce crit re prend de plus en plus d importance dans le choix d un porte greffe La prise en compte du potentiel hydrique du sol est essentielle Certains sols se dess chent fortement en t Les causes de ces dessications peuvent tre de plusieurs ordres une texture grossi re une pauvret en ma ti re organique une forte pr
183. on des risques de bat tance propos e initialement par R my et Marin Lafl che en 1974 est bien corr l e avec les r sultats des tests de stabilit de H nin Dans sa derni re version utilis e au LCA elle s crit IB 1 5 Limon fin 0 75 Limon grossier Argile 10 Mati re organique CII L indice de battance IB s applique aux hori zons de surface Plus la valeur de l IB est le v e plus le risque de battance est important Les sols sont consid r s comme peu ou non battants pour des valeurs d IB inf rieures 1 4 1 6 et battants tr s battants si cet indice est sup rieur 1 6 ou 1 8 On comprend bien que pour un sol de com position granulom trique donn e l indice de battance diminue avec une augmentation de la teneur en mati re organique de la couche de sol travaill e De fait les techniques qui conduisent un enrichissement relatif de la couche superficielle du sol en mati re orga nique non labour maintien des r sidus de cul tures en surface engrais verts peuvent contribuer limiter la sensibilit du sol la battance Comme l illustre la figure suivante une diff rence sur la teneur en MO du sol de 0 5 pour une composition granulom trique donn e suffit faire passer un sol limoneux de peu battant assez battant Ainsi l entretien organique des sols rev t une impor tante particuli re lorsqu on observe que le risque de battance devient
184. onate de calcium do sant 51 de CaO Mais cette efficacit est sou vent dangereuse En effet tout exc s de MgO au sol va limiter la disponibilit du calcium par antagonisme On rencontre assez fr quem ment des sols pH correct gr ce leur ri chesse magn sienne mais o il est n cessaire de continuer apporter du calcium sous forme tr s soluble pour ne pas augmenter le pH l exc s de MgO bloquant le calcium pour la nutrition de la plante l amendement avec des produits calco magn siens est donc uti liser avec pr caution sur la base d une analyse de sol Effet sur la structure du sol dans le m me ordre d id e l exc s de MgO participe d floculer le sol et donc d grader sa struc ture moindre prise en mottes En effet le magn sium prend la place du calcium sur le complexe argilo humique mais sans en avoir tous les r les agglom rants Effet sur la salinit par ses caract ristiques ioniques et atomiques le magn sium aug mente la salinit des sols Si ce probl me est encore peu fr quent en France tant que la pluviom trie reste suffisante sauf pour cer tains sols mara chers ou en p pini res il est particuli rement grave en Afrique du Nord o l exc s de magn sium peut emp cher la cul ture de certaines esp ces La mesure de la conductivit sur l analyse de sol est donc une donn e indispensable pour certains pays ou v g taux Conditions d assimilation
185. onner l pandage des effluents passe galement par l estimation de la capacit d absorption maximale du sol afin d viter tout ruissellement ou percolation trop rapide dans le profil du sol La RFU r serve facilement utile en eau peut tre estim e partir d une analyse granulom trique du sol Exprim e en mm m de sol elle permet de calculer le volume maximal d effluent pandable par ha Profondeur RFU de sol retenue Marge de RFU s curit exploitable olumMEe maxi par couche ha arable 135 mana Estimation des quantit s d l ments nutritifs apport s par hectare Prenons le cas de l pandage d effluents vinicoles en p riode de ven dange Voici un r sum des quantit s d l ments nutritifs en unit s ha apport es en fonction des volumes pandus l hectare Doses d apport en m3 ha El ments Concentrations fertilisants effuent en 100 125 150 mgl P205 f o 93 J m J 14 k2 4o 4o 5 60 A noter que la potasse pr sente contenue dans l effluent est totalement disponible pour l alimentation des cultures l azote se pr sente majori tairement sous des formes facilement disponibles azote organique faci lement min ralisable Il conviendra de prendre en compte cet azote dans le raisonnement de la fertilisation des cultures et dans le bilan des ap ports notamment si la parcelle d pandage se situe en zone vuln rable Si l int r t nutritif des efflue
186. ore au plus pr s des besoins et au plus pr s des racines Corollairement on consid re qu il n est plus n cessaire d entretenir des teneurs lev es en phosphore dans les sols inutiles et pr judiciables en terme environnemental eutrophisation Quant aux apports par voie foliaire leur efficacit nutritionnelle est tr s discut e en grande culture comme en viticulture arboriculture ou ma ra chage Ils doivent tre consid r s davantage comme des apports de correction c est dire comme un compl ment des apports au sol dans des conditions particuli rement d favorables enracinement concurrence pouvant entra ner une d ficience de l absorption racinaire Par contre ces apports foliaires pourraient pr senter une action m canique sur pommes notamment Un K particulier Publi le 12 mai 2011 r El T tr er iy a A fiy a n ni it d AE Valeurs an mipko aae ese E ii i Et M ci00 2001 y _ t200 3001 EM 6300 4001 E gt m jji Figure 1 Teneur en potassium changeable mg kg de l horizon de surface des sols agricoles Source Gis Sol BDAT p riode d but 2000 fin 2004 Bien qu il ne tienne pas souvent le devant de la sc ne le potassium est un acteur de premier plan Seul l ment majeur n intervenant pas dans les fonctions structurales ou plastiques du v g tal il est par contre indispensable au fonctionnement m me de la plante maintien des quilibres
187. ormit v rifier que sa terre v g tale est conforme la norme NF U44 551 analyses biologiques toute une gamme d analyses permet de mieux com prendre le fonctionnement de son sol du fractionnement de la mati re or ganique la cin tique de min ralisation carbone et azote en passant par la mesure de biomasse microbienne et le dosage de leur activit hydrolitique Lire article sur la biomasse analyses d eau v rifier que son eau est adapt e l irrigation notamment en terme de salinit analyses de v g taux suivi de croissance identification d accidents de v g tation phytodiagnostic Note Remarque LCA propose une gamme compl te d analyses pour vos espaces verts et ses agronomes sont votre disposition pour r aliser des in terpr tations et des conseils L Azote la Zone Publi le 13 octobre 2011 Azote organique min ral total Kjel dahl comment s y retrouver dans toutes ces formes En partant du cas sp cifique de l azote ur ique dernier venu des formes analyser dans les amendements normalis s nous allons aborder les diff rentes configurations d azote rencontr es dans les produits organiques L ur e nom que j ai donn une substance diff rente de toute autre mati re animale et qui caract rise l urine C est ainsi que Antoine Fran ois Fourcroy baptise et d crit en 1797 1 cette forme particuli re d azote d couverte en 1773 par
188. oup de tableaux de fertilisation oublient les besoins annuels en calcium alors qu ils sont souvent qui valents voire sup rieurs ceux de l azote Dans la composition glo bale d un v g tal le calcium est plus pr sent que le potassium Il ne s agit surtout pas de l inclure syst matiquement dans la fertilisation annuelle mais il est n cessaire de se demander si le calcium est suffi samment disponible dans le sol L analyse de sol va donner une premi re r ponse niveau en CaO changeable pourcentage de calcium fix sur la CEC quilibre du cal cium vis vis du potassium magn sium et sodium tat organique L interpr tation va aussi tenir compte de la texture du sol en termes de porosit En effet tout manque d oxyg ne compactage tasse ments saturation en eau va limiter l assimilabilit du calcium Il peut arriver ainsi dans certains cas d tre oblig d apporter du cal cium sous forme tr s soluble en sol basique voire chlorosant avec dans ce cas certaines pr cautions c est une pratique assez courante en pomiculture par exemple Plus la croissance du v g tal est forte ou plus le v g tal est vigoureux et plus les besoins en calcium sont lev s On observe ainsi souvent sur c r ales une crise calcique Ce stress est provoqu par des conditions climatiques tr s poussantes ou un exc s de disponibilit en azote cela conduit une sur assi milation azot e alors que
189. out d engrais uniquement La norme NF U44 051 2006 pr conise l application de la norme NF U42 191 1988 pour le dosage de l azote ur ique Celle ci a t adapt e pour mieux r pondre aux sp cificit s des amende ments organiques Le laboratoire LCA propose une gamme d analyses d di es aux amendements organiques NF U44 051 comportant l analyse syst matique de l azote ur ique N h sitez pas nous contacter pour choisir l analyse adapt e votre produit T 1 FOURCROY Conn Chim T 1 p CLXIV 2 La premi re synth se chimique de l ur e a t r ussie en 1828 par Friedrich W hler 3 Expression des r sultats azote ammoniacal exprim sous la forme N NH4 repr sente la part de l l ment azote N contenu dans ammonium NH4 L azote nitrique N NO3 repr sente la part de l l ment azote N contenu dans les nitrates NO3 Pour additionner ou soustraire les diff rentes formes d azote pr sentes dans un produit il est n cessaire de comparer les r sultats exprim s en l ment N La mesure du reliquat azot au laboratoire La mesure du reliquat azot d un sol se fait en trois tapes On commence par d terminer l humidit du sol sur un chantillon d di puis on dose s par ment l azote nitrique et l azote ammoniacal sur deux autres sous chan tillons selon le sch ma suivant Homog n isation de l chantillon de sol frais Mesure de l humidit sur une partie s par e de l chantil
190. p rimen talement par comparatif de bilans humiques d un sol parcelles ou pots avec ou sans produits organiques sur une p riode minimum de 3 ans cette valeur du K1 d pend donc troitement de la nature du sol et de son potentiel biog o logique d humification Il Le mod le H nin Dupuis s utilise avec l indice ISB ou K1 du produit orga nique coupl au coefficient K2 Le nouveau mod le AMG a t d velopp afin d int grer l ISMO dans les pr dictions d volution de la MO des sols Dans ce mod le le coefficient de min ralisation de la mati re organique du sol consi d r n est plus le K2 mais un nouveau coefficient k exprimant le taux d incor poration de la MO exog ne la MO du sol le stock de carbone organique est consid r en distinguant deux compartiments un actif et un stable SUBSTRATS SOUS CONTR LE Publi le 7 juin 2012 Les plantes ont des besoins sp cifiques pour leur d veloppement De plus chacune d elles a une tol rance plus ou moins grande l aci dit et la salinit Pour ajuster l apport d engrais aux besoins des plantes chaque producteur doit contr ler le pH et la conductivit de son substrat en p pini re hors sol pH et assimilabilit des l ments 3 5 5 5 5 6 5 7 5 Amendement organiques et supports de culture Plantes acicophiles Risque d exc s Fer Fe Mangan se Mn Cuivre Cu inc Zn risque au dessous de pH 4 Risque de carence Bonn
191. pend de la stabilit de cet cosyst me L int r t nerg tique l quilibre trophique et la r gularit de composi tion du m lange entrant sont donc de mise L utilisation de mati res en trantes h t rog nes et de composition variable va a priori l encontre de ce principe Le seul moyen de s en affranchir est de bien caract riser au pr alable la qualit des d chets entrant dans l unit de m thanisa tion L analyse fr quente des mati res entrantes et le suivi analytique de la digestion prennent alors tout leur sens Des analyses oui mais pas n importe comment L analyse chimique des mati res entrantes les plus int ressantes pour la fili re m thanisation pose des probl mes importants pour un labo ratoire classique d analyse de d chets organiques notamment dans le cas de mati res riches en corps gras et en sucres gt ils ne peuvent pas tre d shydrat s en tuve 105 C comme des boues ou des composts Tr s concr tement de nombreux produits gras se transforment en huile apr s leur passage l tuve puis restent l tat liquide et ne se d shydratent pas De leur c t les produits sucr s se transforment en caramel au broyage gt leur teneur lev e en carbone limite les performances de la min ra lisation l eau r gale tape indispensable avant le dosage des l ments majeurs P K Ca Mg S Na et des m taux gt la relation entre la teneur en carbone et la perte au
192. ports intensifs des espaces plant s de fleurs d arbustes et d arbres Selon l utilisation de l espace les attentes seront tr s diff rentes on n aura pas les m mes exigences en mati re de couleur ou de qualit de surface pour un stade un green de golf ou une pelouse devant un super march Une attention particuli re doit tre apport e au moment de la cr ation de ces espaces Des pr cautions sont prendre en lien avec les contraintes sp cifiques li es leur exploitation une fois en place il est en effet difficile d intervenir pour retourner un green ou un terrain de sport cause d un probl me d asphyxie qui aurait pu tre g r lors de la mise en place avec une bonne connaissance du sol Par la suite le mode de gestion intensif de ces espaces a des cons quences sur leur d veloppement racinaire et leur sensibilit aux diff rents stress ie M T avr A 1 M Mh AKRE i AAAA j FISA jt IN f AVAVA JANI CEE 4 g 2 Et complet Eys i sp copain ll pelra koetaan crains EE EE E T Praline naturelle Versus Gazon En fonction du niveau d artificialisation et d intensification les pratiques de fertilisation selon adapt es M me s il existe des engrais techniques azote retard lib ration contr l e dans le temps des l ments pour ces espaces la gestion de la fertilisation reste d licate d autant plus que le terrain est artifi
193. pour r duire les sources d incertitude d une mesure La pr paration peut se r duire une simple fil tration par exemple dosage des anions dans une eau par chromatographie ionique ou exi ger une succession de proc dures s chage broyage extraction purification vaporation etc Chacune de ces tapes va amener une contribution l incertitude de mesure et des modes de pr paration diff rents peuvent expli quer des carts importants entre deux r sultats par exemple m thodes d extraction de micro polluants organiques dans des boues comme l extraction au soxhlet l extraction sous pres sion et haute temp rature l extraction aux ul trasons etc Des normes d crivent la pr paration de l chantillon effectuer par le laboratoire en fonction des d terminations ana lytiques demand es L analyse Cette tape consiste le plus souvent quantifier analyte mol cule ion dans la matrice Elle peut faire appel des appareils aux perfor mances diff rentes selon les concentrations re cherch es et les matrices tudi es l incertitude de mesure calcul e par le labora toire tient compte des tapes de pr paration et d analyse Elle d pend du param tre mesur de la nature de la matrice et de la valeur elle m me Les laboratoires sont tenus de tenir les incertitudes de mesure disposition de leurs clients COMMENT COMPARER DES RESULTATS ENTRE LABORATOIRES La comparaison des r su
194. pour vos analyses vous assure des r sultats fiables trait s avec impartialit par du personnel dont la formation et le maintien des acquis est contr l e tous les ans lors des diff rents audits Cofrac La participation de Eric Ory responsable de ce service un groupe d experts l Afnor permet d anticiper les ventuelles volutions normatives et contribue faire voluer cette activit en travaillant par exemple sur de nouvelles m thodes plus adapt es vos matrices L AGR Y REPU ET Retrouvez tout moment les articles des AgroReporter sur notre Blog Besoin d une aide Technique O O Pensez consulter notre portail agronomique WIKILCA fer portait agronomique LH Wwikilaboratoirelea com Vous souhaitez recevoir la newsletter Envoyer nous un mail contact lboratoirelea com L AgroReporter est une lettre d information dit e par le Laboratoire LCA Contacter l quipe de r daction Mail celine souil laboratoirelca com Nous crire Laboratoire LCA Agroreporter 1 rue Samuel Champlain ZI Chef de Baie 17074 La Rochelle cedex 09 LABORATOIRE LCA n choix pour tenat
195. pouvoir donner une RS signification ces valeurs A3 LR El li ae en sachant que les mesures de pH et de conductivit r alis es sur des extraits aqueux de substrat don nent une image d form e des conditions du milieu En ajoutant de l eau un substrat on dilue sa phase liquide et on diminue donc la concentration en ions H30O et en ions nu tritifs issus des engrais Les mesures de pH et de conductivit de cette suspension de substrat appel e aussi extrait sont donc diff rentes de celles qui pourraient tre r alis es directement dans la phase liquide le pH est plus lev et la conductivit est plus faible Au del de ces deux mesures de base de suivi de la production le labo ratoire LCA est en mesure de r aliser toutes les d terminations exig es par la r glementation sur les supports de culture analyses physico chi miques l ments traces m talliques microbiologie N h sitez pas nous contacter Le poin onneur des substrats Publi le 15 mars 2012 Serre de cydamens Sainte Gemmes sur Loire Maine et Loire Pascal Xcluna Minist re de l Agriculture et de la P che CORRE CR ONEPEL SIRET Devant l abondance de l offre de substrats le producteur hors sol est le plus souvent d sarm pour r aliser son choix Les crit res sub jectifs et co nomiques sont souvent de mise Il n existe g n ralement pas de mauvais substrat Il est plus fr quent de rencon
196. probl matique moins de 2 de MO sur ces m mes sols Principe de relativit D une fa on g n rale il ne faut pas se fier un seul indice ou ratio forc ment r ducteur mais les confronter entre eux Garder pr sents l esprit les quelques points suivants permettra de conserver le recul n cessaire l interpr ta tion des r sultats d analyses gt La nature min ralogique des argiles pr sentes dans le sol est un facteur essentiel de son aptitude la fissuration par exemple la montmorillonite a un fort pouvoir de gonfle ment contrairement la kaolinite A ce ni veau intervient aussi la diff rence entre les argiles granulom triques et les argiles vraies gt La r partition des l ments dans les classes granulom triques n est pas forc ment lin aire La classe des sables fins est ce niveau par ticuli rement d licate Ces particules se com portent souvent plus comme des limons avec des risques de compactage et tassements que comme des sables grossiers forte porosit C est pour cela que certains mod les agrono miques peuvent distinguer plusieurs groupes dans cette classe gt De m me la qualit et la fonctionnalit des mati res organiques interviennent de fa on pr pond rante sur le comportement physique du sol Les analyses sp cifiques des mati res organiques des sols qui seront d velopp es dans un prochain article sont une des volu tions r centes de
197. r le potentiel sol extrait l eau et le r sultat analyses de v g taux mais pas directement la rhizosph re Les nouvelles approches notamment les quantifications du niveau et de l activit biologique apportent des infor mations exploitables On peut parler galement de la distinction faire entre le sol non rhizosph rique et le sol rhizosph rique profond ment modifi par les racines et repr sentant de 1 100 en prairie permanente du sol su perficiel Sur le terrain le mieux est sans doute d adopter la fois une attitude de bon sens et d ouverture tout faire pour favoriser le d veloppement la colonisa tion et l activit radiculaire des plantes cultiv es pour augmenter les surfaces d change du v g tal avec le sol en restant ouvert aux m thodes alterna tives probiotiques mycorhizations qui commencent dans certains cas donner des r sultats int ressants Amendement organiques et supports de culture Qu avez vous d clarer Les nouvelles r gles du jeu Publi le 1 d cembre 2011 La r glementation des plateformes de compostage a connu une nouvelle volution cet t Elle concerne les installations soumises d claration sous la rubrique n 2780 Installations de compostage de d chets non dangereux ou mati re v g tale brute ayant le cas ch ant subi une tape de m thanisation Suite la parution au Journal Officiel le 6 ao t der nier d un arr t
198. r les m taux lourds L AJMT est calcul partir des LMR par culture en mg kg et de la part de la denr e Suite une enqu te de consommation on tablit un r gime alimentaire moyen quotidien du consommateur par exemple 17 g de pomme 8 g de carotte 12 g de pomme de terre 0 6 g de fraise etc on multiplie chaque quan tit par la LMR tablie pour la mol cule tu di e et on fait la somme On aboutit un certain nombre de mg de substance absorb s en th orie par jour que l on convertit ensuite en mg kg de poids corporel jour en divisant par le poids moyen du consommateur 60 kg par exemple Autres niveaux de r f rence utilis s gt L Acute Reference Dose ARfD ou dose de r f rence aig e d signe la quantit maximale de substance active qui peut tre ing r e par le consommateur pendant une courte p riode c est dire au cours d un repas ou d un jour dans la nourriture ou l eau de boisson sans effet dangereux pour sa sant Elle s exprime en milligrammes de substance active par kilo gramme de poids corporel Qualit sanitaire des denr es alimentaires Elle est calcul e partir d une dose sans effet observ DSE fix e partir d tudes court terme sur une esp ce animale sensible et re pr sentative et d un facteur de s curit FS L ARfD est fix e par la Commission de l union europ enne gt AOEL Acceptable Operator Exposure Level ou NEAO Niveau d Exposi
199. r un colza L interpr tation du r sultat d analyse donne galement une place importante au sol en int grant l appr ciation du pouvoir fixateur du sol vis vis du phosphore la capacit d exploration du sol par les racines et le pass r cent de fertilisation impasse ou non Ce raisonnement int gre galement le devenir des r sidus de cultures ainsi que le pr l vement maximal de la plante pour pouvoir r aliser son cycle complet de d velop pement sans perte de rendement Certains facteurs tels la mycorhization des racines sont cependant ignor s alors qu ils peuvent fortement contribuer l assimilation du phosphore en augmentant consid rablement le volume de sol explor et en optimisant l absorption d l ments nutritifs Selon les sp cialistes pr s de 95 des v g taux b n ficient de cette association avec un champignon dont les plantes cultiv es vigne grandes cultures arboriculture Le colza et la betterave font partie des rares esp ces non mycorhiz es Compl ter efficacement l offre en phosphore du sol Les engrais ont pour fonction principale d apporter aux plantes des l ments directement utiles leur nutrition quand le sol n est pas capable de les fournir au bon moment En ce qui concerne le phosphore on utilise diff rentes solutions d extraction pour appr cier sa solubilit dans les en grais eau citrate d ammonium neutre ou alcalin acide formique La solubilit dans les r actifs d extraction est
200. racinaire 51 Eaux et d chets si k fil Il EDILABO ou la p che au SANDRE Publi le 9 d cembre 2010 EDILABO est une d marche conduite en France par le SANDRE pour l change de donn es in formatis es dans le domaine de l eau et de l as sainissement entre le commanditaire de l analyse et son laboratoire Le Sandre a d fini un format d change de don n es se reposant sur le format xml et assure la mise jour de r f rentiels de donn es per mettant ainsi de d mat rialiser les changes entre le commanditaire et ses prestataires la boratoires pr leveurs g n ration d une commande d mat ria lis e pouvant tre trait e par un pr leveur et ou un laboratoire obtention en retour d un fichier de r sul tats normalis EDILABO Le fichier de r sultats est directement int gra ble dans tous les logiciels de gestion de station d puration et de plans d pandage compatibles EDILABO vitant ainsi la saisie fastidieuse des donn es analytiques et assurant galement l int grit des informations r f rences de par celles r f rences d affaires r f rences de sta tion fournies lors de la commande Tous les laboratoires agr s par le minist re charg de l environnement doivent tre en me sure de traiter une demande EDILABO C est une exigence de l arr t minist riel du 29 no vembre 2006 portant modalit s d agr ment des laboratoires effectuant des analys
201. rale La cimentation des agr gats du sol est assu r e en partie par les argiles mais surtout par la mati re organique cf Toucher Terre Partie 2 3 La pr sence d argile aura donc tendance augmenter la stabilit structurale Mais la relation entre texture et sta bilit est complexe les sols les plus stables sont les sols tr s argileux ou au contraire tr s sableux insensibles l action de l eau A l inverse la pr dominance des limons est facteur d instabilit gt Risque d asphyxie Il est li la porosit du sol ces espaces non oc cup s par les particules solides du sol qui permettent l a ration du sol la circulation de l eau et r gulent l intensit du lessivage La texture qui influence la microporosit a un r le jouer Ainsi les sols de texture fine pr sentent ils un risque d asphyxie sup rieur aux sols plus gros siers Le poids de la texture est modul par la structure du sol dont d pend la macroporosit et par l humidit du sol Principes agronomiques et biologie des sols Sur les sols qui pr sentent des risques d asphyxie lev s toute inter vention visant lutter contre l exc s d eau ou am liorer la structure drainage apport d amendements calciques et organiques nature du travail m canique aura un effet b n fique apttude la fissuration sige 1 1 vacolente aptitude Z aptitude moyenne avec MO bonne sans MO 3 sputude fmbl
202. re les labora toires effectuent des contr les de m trologie Celle ci est la science des mesurages 1 et des applications Elle comprend tous les as pects th oriques et pratiques des mesurages quels que soient l incertitude de mesure et le domaine d application Cette discipline est apparue et s est d velopp e pour r pondre un besoin d uniformisation et de diffusion des syst mes de mesure En effet jusqu la fin du 18 me si cle les me sures taient d une extr me diversit Des me sures de m me nature et de valeurs voisines avaient des appellations diff rentes selon les provinces voire les villes ou les villages d une m me r gion A l inverse le contenu physique de mesures de m me nom diff rait en g n ral selon les lieux et aussi selon la corporation in t ress e ou l objet mesur Ainsi le boisseau ancienne unit de mesure du volume des grains valait il 13 litres Paris et 78 808 litres Bordeaux Les noms des anciennes mesures taient dans toutes leurs variantes souvent tr s imag s et attach s soit aux dimensions de l homme pied pouce soit ses aptitudes journal tendue de terre travaill e en un jour galopin quantit variable de vin que l on peut boire pendant un repas ou des facteurs naturels picotin ration d un cheval 3 2 litres d avoine Quoiqu il en soit au XVIII me si cle la multipli cit des mesures n ayant entre elles aucun
203. re fine 2 C est sous cette derni re expression que les r sultats sont g n ralement don n s s par ment pour N NH4 et N NO3 3 N NH4 et N NO3 sont les abr viations conventionnelles des termes azote ammoniacal exprim en N et azote nitrique exprim en N Il ne s agit pas de formules chimiques 4 De plus en plus de reliquats azot s sont pratiqu s apr s r colte et dans ce cas n ont pas un but de conseil de fertilisation mais sont plut t r alis s dans un cadre environnemental de contr le des bonnes pratiques de fertilisation 5 L interpr tation des reliquats et le calcul du conseil de fertilisation concer nent principalement la grande culture et le mara chage Nos logiciels d inter pr tation ne sont pas encore d velopp s pour les cultures p rennes et les travaux sont en cours INRA pour les int grer dans Azofert Principes agronomiques et biologie des sols S cheresse quelques pistes pour r duire son impact en agriculture Publi le 19 mai 2011 Beaucoup de r gions fran aises subissent ac tuellement des manques d eau importants avec de graves cons quences sur le niveau des r coltes voire sur la survie de certaines plantes En effet la disponibilit en eau est avec l oxyg nation du syst me racinaire et la pr sence de dioxyde de carbone pour la pho tosynth se l un des trois facteurs majeurs de fonctionnement et de d veloppement des plantes cultiv es C e
204. roducteur s est assur qu il est bien conforme la norme laquelle il est rattach NF U 44 051 pour les amendements organiques sans boues et NF U 44 095 pour les amendements organiques contenant des Mati res d Int r t Agro nomique issues du Traitement des Eaux MIATES Dans ce cas un cer tain nombre d analyses est exig afin de v rifier l innocuit du produit ses effets b n fiques ses caract ristiques sp cifiques comme sa vi tesse de min ralisation sa stabilit biologique Certains renseigne ments obligatoires sont consign s sur l tiquette du produit sur l emballage ou dans un document d accompagnement La norme des amendements organiques NF U 44 051 comprend 11 d nominations de type qui d pendent des mati res premi res em ploy es et du mode d obtention compostage lombricompostage simple m lange Ainsi m me si l objectif commun d un amendement organique est d apporter au sol de la mati re organique selon le type de produit les effets obtenus ne seront pas les m mes C est pourquoi il est important de bien lire les tiquettes et de solliciter le producteur pour tout compl ment d information sur le produit achet l amendement organique universel n existe pas Il existe un produit adapt chaque situation agronomique et chaque produit peut r pondre un besoin agronomique Pour bien choisir et appliquer un produit en r ponse un effet il est utile de coup
205. ronnement et traitement des eaux exp riment s R daction de la synth se de campagne initiale Proximit de nos agences et de notre r seau de pr l vement LCA mobilise tout son savoir faire pour proposer une solution compl te vous permettant de vous reposer sur un prestataire exp riment pour mener bien ces nouveaux contr les r glementaires A votre coute nous sommes galement l pour vous conseiller rage eaux compostage Publi le 21 octobre 2011 De 0 400 litres par tonne trait e Ce sont les volumes des rejets 1 liquides li s au stockage ou au compostage sur plate forme de traite ment biologique des d chets ADEME 2005 2 Ces quantit s varient d un site l autre suivant les mati res trait es le type de proc d a ration forc e positive n gative ou par retournement la pr sence ou non d un b timent Ces rejets liquides comprennent les jus ou lixiviats s coulant du produit par exfiltration les eaux provenant du ruisselle ment sur la surface du produit celles issues des surfaces annexes plate forme voirie toitures plus ou moins souill es les condensats dans le cas des b timents ferm s ou en a ration forc e n gative les eaux de lavage source ADEME 2005 La composition des rejets est forc ment tr s d pendante de l ensemble de ces param tres Les volumes de rejets plus ou moins charg s peuvent repr senter des quantit s annuelles importan
206. rray puces ADN Toutefois et quel que soit le degr de complexit technique les crit res d valuation de ces m thodes restent identiques Les trois principaux crit res sont gt la sensibilit capacit du test diagnostiquer positifs tous les chan tillons positifs du panel analys ou vrais positifs gt la sp cificit capacit du test diagnostiquer n gatifs tous les chan tillons n gatifs du panel analys ou vrais n gatifs gt le seuil de d tection d tectabilit d fini comme tant la quantit ou concentration minimale d analyte que le test permet de d tecter On adjoindra ces crit res th oriques d autres crit res plus en lien avec la r alisation pratique des tests robustesse et simplicit de mise en uvre possibilit d utilisation en routine permettant le traitement d un tr s grand nombre d chantillons possibilit d automatisation des tapes du test co t de mise en uvre des analyses de diagnostic Le choix d une technique de Phytodiagnostic est li la finalit du diag nostic r alis Ainsi dans le cas d un diagnostic de type Identification l approche uti lis e se devra d tre surtout sp cifique elle pourra d ailleurs r sulter de la combinaison de plusieurs m thodes compl mentaires Le nombre d chantillons concern s par une telle approche tant g n ralement fai ble le co t et le caract re fastidieux des m thodes utilis e
207. rtant le magn sium fait partie de la cour des grands class comme l ment majeur avec des be soins magn siens des plantes sensiblement quivalents ceux du phosphore de 20 50 kg ha de MgO selon les esp ces Indispensable la vie v g tale il constitue comme le phosphore et le soufre environ 0 4 de la mati re s che des v g taux Le magn sium a comme le calcium la sp cifi cit d avoir des r les fondamentaux pour le v g tal mais aussi des effets sur le fonctionnement m me du sol Nous d velop perons ici quelques remarques sur le magn sium au sol Formes dans le sol Dans le sol l essentiel du magn sium est ab sorb sur le Complexe Argilo Humique ou in corpor aux silicates des argiles Sa forme ionique dans la solution du sol est positive et divalente Mg Exprim e en MgO oxyde de magn sium la teneur totale en magn sium est de moins de 1 dans les sols non calcaires et est souvent sup rieure 2 dans les sols calcaires Pour un sol de densit apparente 1 3 et d une profondeur de 50cm cela repr sente de 30 130 tonnes de MgO par hectare Tou tefois la fraction changeable plus ou moins disponible pour la plante dos e au laboratoire apr s extraction l ac tate d ammonium ne va plus repr senter que 0 5 10 t ha dont peine 10 kg dissous dans la solution du sol Le magn sium est peu retenu par le Complexe Argilo Humique et s av re donc relativement
208. s ICPE Pour les plateformes soumises autorisation l arr t pr fectoral d au torisation d exploiter bas sur les pr conisations de l arr t minist riel du 22 avril 2008 encadre la gestion de l vacuation des jus de la plate forme que ce soit par pandage rejet en milieu naturel ou en r seau collectif d assainissement Pour les unit s soumises d claration l arr t minist riel du 12 juillet 2011 a fait voluer les anciennes pr conisations de l arr t pr c dent 7 janvier 2002 RSDE Certaines plateformes soumises autorisation d exploiter et ayant un rejet direct ou indirect vers le milieu r cepteur sont susceptibles de faire l objet d un arr t pr fectoral portant sur des prescriptions com pl mentaires sur les rejets de substances dangereuses dans le milieu aquatique RSDE gt Une documentation compl te est disponible aupr s de notre service rii 1 En fait ces jus n ont rien de commun avec des th s de compost qui se raient obtenus par un proc d s apparentant une infusion de compost m r dans de l eau 2 ADEME 2005 Impacts environnementaux de la gestion biologique des d chets Bilan des connaissances Collection Donn es et R f rences 331 pages Rob eaux scope Publi le 17 f vrier 2011 Dans le cadre dans la surveillance des eaux us es urbaines et indus trielles l utilisation d un pr leveur automatique doit se faire selon les recomma
209. s biologiques industrielles sans substances dangereuses 19 08 12 o boues industrielles issues d autres traitements sans substances dangereuses 19 08 14 o composts d class s 19 05 03 o fraction non compost e des d chets municipaux et assimil s refus de compostage 19 05 01 e au besoin pr cautions suppl mentaires prendre au niveau de l installation de stockage En compl ment de ces informations un test de potentiel polluant comportant le plus souvent les param tres suivants est demand par les ex ploitants d ISDND Param tres intrins ques Param tres sur luat obtenu apr s lixiviation selon NF EN 12457 2 rapport L s 10 M taux Antimoine Sb Arsenic As Baryum Ba Chrome Cri Cuivre Ou Mercure Hg Molybdene Mo Nickel Nil Plomb Pb S l nium Se Zinc Zn Fluorures Indice phenol COT Fraction soluble Mati re s che carbone organique total PCB HAP 16 BTEX solvants aromatiques hydrocarbures totaux Au LCA tous ces param tres sont rassembl s au sein d un menu analytique BO DECH1 Certains exploitants ajoutent des d terminations com pl mentaires ces param tres de base La v rification de conformit La fr quence de la v rification de la conformit ainsi que les param tres pertinents qui y seront recherch s sont d termin s par l exploitant du site de stockage sur la base des r sultats de la caract risation de base Le plus souvent au moins l ens
210. s dissous sont essentiellement des ions sodium Na dont l accumulation va entra ner progressivement la formation de sols sodiques tr s peu fertiles D apr s la FAO la salinisation des sols due l irrigation r duit la surface des terres irrigu es de 1 2 par an Les terres semi arides et arides sont les plus touch es presque un quart d entre elles L Afrique du Nord le Moyen Orient et l Inde sont de plus en plus menac es Si la France n est pas tou ch e grande chelle par ce ph nom ne la question de la possibilit d irriguer avec des eaux sal es se pose dans certaines situations littorales o l infiltration d eau de mer induit un risque important de salinit de l eau d irrigation aggrav en cas de s cheresse Crit res de qualit des eaux d irrigation Cinq crit res permettent d appr cier la qualit de l eau d irrigation Ils sont applicables toutes les cultures Salinit contenu total en sels solubles appr ci par la conductivit lectrique Sodium proportion relative des cations sodium Na par rapport au calcium et magn sium appr ci e par le SAR1 sodium adsorption ratio Alcalinit et Duret concentration en carbonate C032 et en bicar bonate HCO3 en relation avec la concentration en calcium Ca2 et en magn sium Mg2 Concentration en l ments toxiques sodium chlore bore par exem ple pH de l eau d irrigation Sslinit cnduchute S
211. s maladies dues des agents microbiens pathog nes doivent faire l objet d une surveillance soutenue Les situations rencontr es dans la fili re seront variables gt En fonction des agents pathog nes concern s Les infections virales et bact riennes n offrent aucune alternative en mati re de traitement curatif D s lors qu un tel pathog ne s installe sur un lot de plantes ornementales celui ci est condamn Aussi une surveillance des plantes en propagation devra passer par l uti lisation de mat riel v g tal garanti indemne ou par un contr le sanitaire effectu l aide de m thodes sensibles permettant une d tection des pa thog nes avant l apparition des premiers sympt mes Qualit sanitaire des denr es alimentaires Les infections par des champignons pathog nes maladies cryptogamiques peuvent tre contr l es par des traitements phytosanitaires adapt s condition toutefois que la maladie n ait pas atteint un stade invasif trop im portant ce qui offre plus de latitude que dans le cas pr c dent Les caract ristiques biologiques propres aux divers pathog nes conditionnent galement les strat gies de contr le certains champignons comme dans le cas des Pythiac es Pythium sp Phytophtora sp sont capables d infecter la fois le v g tal et le support sur lequel il se d veloppe sol terreau La surveillance des cultures doit donc parfois s op rer deux niveaux gt En fonction
212. s microbes la mesure des activit s FDA hydrolases La preuve par l image Il existe sans doute au niveau du sol des milliers d activit s micro biennes sensu stricto Les mesures d activit s enzymatiques consti tuent une approche int ressante elles sont directement reli es au m tabolisme de la microflore et faciles mettre en uvre au labo ratoire Les enzymes sont des macromol cules essentiellement des prot ines synth tis es par les tres vivants et qui catalysent des r actions chimiques Parmi ces r actions on peut citer le r arran gement d une mol cule l ajout ou la soustraction de composants Les Fluoresc ine Di Ac tate FDA hydrolases utilis es pour la me sure de l activit microbienne pr sentent cette derni re propri t La FDA est utilis e comme un colorant vital des champignons bac t ries et protistes depuis de nombreuses ann es Guilbault et al 1964 Le produit est transport l int rieur des cellules vivantes o il subit une hydrolyse par un tr s large spectre d enzymes ac tyl est rases est rases lipases prot ases La r action conduit l ap parition de fluoresc ine Compte tenu de sa polarit la fluoresc ine est stock e dans la cellule microbienne Elle n est lib r e dans l en vironnement qu une fois la capacit de stockage de la cellule d pas s e La fluoresc ine tient son nom de ses propri t s fluorescentes Elle peut tre rep r e dans les
213. s ne sera pas forc ment un facteur limitant A l inverse dans le cas d un diagnostic de type D tection la m thode utilis e devra imp rativement tre sensible en raison du caract re asymptomatique du mat riel analys L analyse portant sur un grand nombre d chantillons co t et simplicit de mise en uvre deviennent des crit res tr s importants DES PHYTOVIRUS AU LOUVRE Publi le 6 octobre 2011 Ce tableau du peintre fran ais Jacques Linard 1597 1645 intitul Cor beille de Fleurs et visible au Mus e du Louvre a toujours fascin les vi rologistes sp cialistes du monde v g tal En effet on distingue nettement dans cette corbeille des tulipes flamm es qui pr sentent un panachage de couleurs particuli rement esth tique On sait pourtant aujourd hui que ces panachures 1 sont la cons quence d une infection par un Virus appartenant au Groupe des Potyvirus le TBV ou Tulip Breaking Virus Il Ainsi donc et ce bien avant que l on soup onne leur existence les micro organismes s vissaient d j sur les plantes ornementales Bien s r l exemple pris dans cette introduction conf re un aspect plut t sym pathique et l gant ce virus et au mat riel v g tal qu il infecte mais c est bien loin d tre une g n ralit Car le plus souvent les sympt mes observ s sont dommageables au v g tal n croses d formations etc L horticulture un potentiel conomique 2 La fili re
214. s sur un ORD D chets non dangereux r guli rement prodults dans le cadre d un m me proc d et origine du d chet bien connue et trac e Chague lot fait l obdet d une Caract risation de base aeeai l bj zi caract risation de Gase D chets munidpauk non dangereux t asshmib s Cha lot fait l objet d ung ordures m nag res Chaque lot fait l objet d une V rification de conformit Er i vY nication de conformit bhest tn IF L iots an minimum liste 20 de la nomenclature de potentiel polluant Certificat d aci ertesi D acorptatian valable 1 Froc dure d intormation ectation pr alable nr slable seule an mail nlabl pui chaque lgt BIC ENON sur GC C OM MEQUE See Stockage Quid des boues Les boues d puration urbaines non valorisables en agriculture ainsi que les boues industrielles ne contenant pas de substances dange reuses sont des d chets DITS non dangereux appartenant la liste 19 08 de la nomenclature des d chets A ce titre les boues peuvent tre admises en ISDND si gt elles satisfont la caract risation de base et respectent notamment les points suivants plus de 30 de mati re s che somme des PCB inf rieure 50 mg kg sec gt elles satisfont la v rification de conformit test de potentiel pol luant Ainsi les boues produites r guli rement dans le cadre d un m me pro c d de traitement et dont la tra abilit est pleinement assur e fo
215. s techniques pour mesurer ou calculer les formes recherch es K Global NTK Azote Kjeldahl Les diff rentes formes d azote au laboratoire Les r sultats issus de dosage au laboratoire toujours mesur s sur le produit frais sont gt Azote Kjeldahl NtK qui quantifie de fa on globale l ensemble des formes d azote organique et l azote ammoniacal Le dosage Kjeldahl tr s r pandu ne permet pas de distinguer les diff rentes formes d azotes organiques de synth se ou non de l azote ammoniacal ou de l azote ur ique gt Azote ammoniacal gt Azote nitrique gt Azote ur ique gt Suite article L Azote la Zone Ces mesures permettent de calculer les formes suivantes gt Azote organique N organique NtK NNH4 gt Azote organique non ur ique N organique non ur ique N organique N ur ique gt Azote total ou global NTotal NTotal NtK NNO3 Adapter la demande d analyse en fonction du produit Dans la majorit des produits organiques de type fumier lisier fientes boues ou composts non normalis s le dosage de l azote Kjeldahl utile ment compl t par l azote ammoniacal peut suffire La quantit d azote organique peut ainsi tre calcul e et le rapport C N approxim Pour les amendements organiques normalis s la situation est diff rente La r forme et la mise jour de la norme NF U 44 051 qui pr cise les d nominations sp cifications et marquage des
216. se situe plut t entre 0 et 300 kg ha Seule la quantification de ces formes min rales sur toute la profondeur exploitable par les racines permet d valuer l offre du sol en azote disponible pour les cultures lorsqu elles sont pr sentes ou les risques de pollution un moment pr cis Cette me sure connue sous le nom de reliquat azot contribue l ajustement du niveau de fertilisation azot e sur les cultures d hiver et de printemps Contrairement la mesure de l azote total du sol qui volue lentement la quantit d azote min ral est susceptible de varier fortement dans l an n e pour un sol donn Ainsi le reliquat azot en sortie d hiver va tre sensible au niveau des pr cipitations hivernales aux pratiques de fertili sation organique et min rale sur la parcelle et la pr sence ou non d une culture interm diaire Dans une m me r gion et pour des itin raires tech niques identiques il va varier en fonction des types de sol MOr Nmi ral Ne do 300 gear A iaa M oncuwque total M LE do Soiree drole Lol aioli organai cote miel ardigi d gmit darts din so Lee CET LL Principes agronomiques et biologie des sols gt Rapport Mati re Organique Norganique lt 40 pour les composts de MIATE uniquement gt Rapport Carbone NTotal gt 8 pour les amendements NF U44 051 uni quement gt Rapport NNO3 NNH4 Nur ique NTotal lt 0 33 pour les amende ments NF U44 051 sans aj
217. sentiel galement de bien remplir la fiche de renseignements Le laboratoire aura besoin notamment de conna tre la date de pr l vement la proportion de refus cailloux pour les analyses de sol ou l tat v g tatif et les objectifs de production pour les analyses v g tales afin de fournir un conseil adapt tous les protocoles d taill s sont disponibles dans notre Guide des Pr l vements t l chargeable sur notre site Les conditions de conditionnement et de transport peuvent tre sp cifiques pour certaines analyses n h sitez pas nous contacter L en vert du d cor Publi le 15 septembre 2011 Principes agronomiques et biologie des sols Qu y a t il de commun entre un parterre de fleurs sur un rond point ur bain et le Stade de France Ce sont des espaces verts On comprend tout de suite la grande diversit qu il peut y avoir tant en terme d esp ces cultiv es que de conduite pour ces terrains aux usages diff rents On distingue quatre grands types d espaces verts des terrains engazonn s ou plant s d arbres et ou d arbustes conduits de mani re extensive et se rapprochant un peu des prairies ou des for ts rough parc et jardin plaine de jeux des terrains engazonn s conduits de mani re plus intensive fairway terrain de sport honneur et entra nement hippodrome des terrains engazonn s de peu totalement artificialis s green et d part de golf terrains de s
218. ser un conseil d impasse le cas ch ant l exigence des cultures d finissant des seuils d impasse les esp ces cultiv es ont des sensibilit s diff rentes la carence en potassium par exemple la betterave et la pomme de terre sont beaucoup plus exigeantes en potassium que le bl ou l orge Ainsi une teneur de potassium chan geable dans un sol de 150 mg kg peut tre satisfaisante pour un bl ten dre mais n cessitera un compl ment pour un colza La teneur du sol en potassium changeable mesur e par l analyse de terre Le pass r cent de fertilisation impasses ou non pendant les 3 derni res ann es La gestion des r sidus de culture du pr c dent enfouis ou export s L encore une place importante est donn e au sol en int grant l appr ciation du pouvoir fixateur du sol vis vis du potassium la capacit d ex ploration du sol par les racines et le pass r cent de fertilisation Le potassium est un l ment mobile donc susceptible de migrer dans les horizons plus profonds ainsi que d tre entra n en dehors de la parcelle pertes par lessivages importantes en sol sableux Cet aspect li la tex ture du sol est aussi pris en consid ration dans l interpr tation de lana lyse Compl ter efficacement l offre en potassium du sol Le choix de la dose et du fractionnement de la fertilisation potassique doit tenir compte de quelques donn es agronomiques de base et d
219. sivit vis a vis de la plante Il n existe pas de produit innocuit totale Pour optimiser l efficacit on ne m lange pas des l ments min raux antagonistes potassium et calcium ou magn sium et manga n se par exemple Les l ments apport s seuls sont toujours plus efficaces l exception de l azote qui favorise la p n tration et le transfert des autres l ments Principes agronomiques et biologie des sols des engrais fractionnement et le choix d esp ces tol rantes contribuent contr ler les probl mes de sodicit L INRA de Saint Laurent de la Pr e a travaill dans les ann es 70 80 la mise en valeur agricole de ces terres jusque l inexploit es Le laboratoire LCA a particip ces travaux en mettant au point une m thode d extraction sp cifique En effet la m thodologie classique pour l ex traction de bases changeables ne peut tre appliqu e sur ce type de sol Notre protocole permet de caract riser ces terres sal es CEC d riv e de la m thode Metson sodium soluble et total rapport Na CEC cations stric tement changeables Cette caract risation pr cise permettra l agricul teur d adapter ses pratiques culturales aux sp cificit s de ses parcelles A noter galement que l exc s de salinit est un des probl mes majeurs de d veloppement des cultures dans de nombreux pays Magreb par exemple soit en raison de sols naturellement salins soit en cons quence de cu
220. st avant tout produire un raisin de qualit il est certain que la mati re organique intervient dans l expression des po tentialit s du terroir Mais les interactions entre association c page porte greffe climat sol techniques d entretien du sol etc sont d licates interpr ter et n cessitent des ana lyses et l exp rience de sp cialistes des sols de la nutrition et de la vigne Am liorer la qualit du raisin ne signifie pas standardiser le vin le terroir le mat riel v g tal et le savoir faire des hommes de la vigne et du vin joueront toujours un r le essentiel afin d offrir au d gustateur une panoplie infi nie de saveurs Les sols sal s Publi le 22 d cembre 2010 Les sols des marais de l Ouest de Saint Nazaire au M doc repr sentent une superficie de 250 000 ha Ils trouvent leur origine dans des d p ts ma rins dont la teneur en calcaire varie avec l origine des s diments rivi re plateau continental Les caract ristiques de ces sols teneurs lev es en argile et en mati re organique calcaire salinit sodicit rendent leur exploitation complexe En effet bien que chimiquement fertiles l aptitude agronomique de ces sols est principalement d termin e par leur stabilit structurale Cette der ni re est fonction des teneurs en calcaire mati re organique et sodium Les deux premiers param tres auront une action favorable sur la stabilit structurale A contrario la s
221. st que l eau qui constitue de 75 95 de la mati re fra che des organes v g taux intervient dans la quasi totalit des fonctions vitales structure et rigidit des or ganes hydratation des cellules transfert des l ments min raux et des substances labo r es main Peut on diminuer les effets de la s cheresse sur une culture en place Le manque d eau va limiter le d veloppement et raccourcir la dur e du cycle physiologique Le mode de conduite devra s adapter pour ne pas accentuer cette tendance sans s y opposer toutefois Par exemple l exc s d azote en favorisant les phases v g tatives va augmenter la sensibilit la s che resse l inverse le manque d azote va acc l rer la succession des phases physiolo giques Un point important signaler est qu il n y a pas de rattrapage possible ainsi si le stade physiologique d un apport d azote est d pass il est inutile voire dangereux de l effec tuer En conditions s ches il est galement important de veiller ce que les l ments mi n raux qui permettent de valoriser l efficacit de l azote ne soient pas limitants magn sium fer mangan se soufre Le potassium a un effet contraire l azote ra lentissement de l axe v g tatif quand il est en exc s et phases reproductives difficiles lorsqu il est d ficitaire Par exemple une fumure de fond excessive en potassium va p naliser les phases v g
222. storiques des commandes et des analyses Importation de donn es client Eaux et d chets volution de la r glementation ICPE Publi le 27 janvier 2011 La fili re de la m thanisation notamment dans le secteur agricole est en pleine expansion en France Comme toutes les activit s susceptibles de causer des nuisances l environnement ces installations sont sou mises la r glementation ICPE Installation Class e pour la Protection de l Environnement Un nouveau d cret Jusqu en 2009 les installations de m thanisation relevaient de plusieurs rubriques 2170 167c 322B3 2730 en fonction de l origine des d chets trait s Un d cret du 29 octobre 2009 n 2009 1341 a permis de simplifier et de clarifier la r glementation applicable ces installations En effet une nouvelle rubrique 2781 sp cifique aux installations de m thanisation de d chets non dangereux ou de mati re brute est d sormais mention n e Toutefois il est important de pr ciser que les installations de m thanisation d eaux us es et de boues d puration urbaines lorsqu elles sont m thanis es sur leur site de production ne rel vent pas de cette rubrique Cette nouvelle nomenclature d finit les r gimes r glementaires applica bles en fonction de l origine et de la quantit des effluents trait s Extrait du d cret du 29 octobre 2009 n 2009 1341 n rubrique Installations de m thanisation de d c
223. t Cahier des charges Toute personne du LCA en contact avec les clients est susceptible de recueillir des remarques concernant un dossier Le nouveau syst me de gestion des r clamations est donc con u pour tre un outil de com munication Il est accessible aux secr taires techniques et commer ciales aux commerciaux au service de r ception des chantillons aux agronomes et aux responsables techniques de nos laboratoires Toute nouvelle r clamation m me ouverte distance par les commerciaux est imm diatement transmise au service concern dans chaque site du LCA Les r clamations ouvertes et leur statut en cours de traite ment cl tur sont visibles par toutes les personnes ayant acc s au syst me Toutes les actions mises en uvre dans le traitement de la r clamation sont enregistr es et consultables en interne Cette sou plesse nous permet de gagner en r activit et nous rapproche de la pr occupation du client R ponse au client Lorsque la r clamation est cl tur e c est dire lorsque le dernier in tervenant du laboratoire a apport une action finale au dossier dition d avoir r dition de facture r sultat de la contre analyse les nouvelles pi ces sont envoy es au client Si le laboratoire a renouvel l analyse de l chantillon le r sultat de ce contr le est transmis par cour rier et expliqu dans une lettre indiquant aussi la r f rence de la r cla mation Pour le labor
224. t l am lioration de ses propri t s physiques et ou chimiques et ou biologiques Leur r le nutritif n est donc pas pr pond rant mais il n est pas toujours n gligeable pour autant Variabilit des produits disponibles l amendement organique le plus r pandu en France est le fumier de bovin Cette terminologie unique cache une grande vari t de produits en fonction de la gestion du troupeau du type d animaux de la stabu lation du degr de maturit du produit C est souvent le cas des engrais dits de ferme Figure 2 Figure 2 Variabilit des te neurs en mati re s che des Na F fumiers Source Guillotin M 600 L Jordan Meille L 2007 Ca ract risation agronomique de produits organiques par tir d une base de donn es i F E de d un laboratoire d analyses Teneurs en mati re s che des diff rentes sous familles de fumiers L d In 8 mes Journ es de la fer tilisation raisonn e et de l analyse de terre GEMAS COMIFER Blois 2007 1 T ti 7 E i Fumboy Fum chev Fumlap Fum o Fum porcs Fum wola Ces produits pr sentent l avantage d tre disponibles en grande quan tit et s ils ne sont pas gratuits ils sont souvent propos s un prix in f rieur aux produits mis sur le march Ces derniers sont le plus souvent normalis s De ce fait leurs caract ristiques sont v rifi es et valid es Avant la mise sur le march d un produit le p
225. t de faire attention aux risques de sur p n tra tion et donc de phyto toxicit avec cer taines formes ch lat es ou support azot Le fer dix sous Publi le 24 novembre 2011 phaistos forgeant la foudre de Zeus par Rubens 1636 1638 Aus e du Prado Madrid La mythologie grecque ne se trompe pas quand elle r unit dans la figure divine d H pha stos le feu la forge et les volcans Le fer cet l ment courant de notre vie quotidienne vient du c ur de la terre Nous lui devons des d couvertes capitales l origine de grandes avanc es dans l histoire humaine Au X me si cle avant notre re en Europe ge de fer permet ainsi un d veloppement de l agri culture gr ce des techniques nouvelles l araire soc de fer remplace l araire en bois et permet de labourer plus profond ment Nous le connaissons aussi comme oligo l ment class parmi les sels min raux indispen sables notre alimentation contre l an mie par exemple Mais il peut se r v ler toxique sous certaines formes On le voit le fer est troitement li la physiologie animale et v g tale on le retrouve aussi bien au centre du noyau de notre h moglobine qu au c ur du fonctionnement de la photosynth se C est enfin un excellent indicateur color utilis par les p dologues pour appr cier l tat d oxy dation des sols Ces nombreuses facettes du fer justifiaient bien deux num
226. t est lev De bonnes bases tabli sur la base d tudes de min ralisation de longues dur es il es time mieux les ph nom nes intervenant sur le long terme Par ailleurs tabli sur un grand nombre et des types diff rents de produits sa ro bustesse est am lior e par rapport aux indicateurs ISB et Tr Fig 1 Database 83 EOM distribution Esues da STEP 134 h Compiti 25 D cdhets animaux umiers shers 27 Autres ordule 5 Amendement organiques et supports de culture Les tudes r alis es lors de l laboration de cet indice ont montr une bonne pr diction du carbone non min ralis Au laboratoire Le principe de la m thode d analyse est une caract risation de la ma ti re organique par solubilisations successives L objectif de l analyse est dans un premier temps de fractionner le produit organique en dif f rentes composantes biochimiques telle que la fraction soluble la fraction h micellulose la fraction cellulose calcul e et la fraction li gnine et cutine L analyse est effectu e sur un chantillon pr alablement s ch 38 C et broy 1 mm cf la d termination des fractions biochimiques en sch ma Les fractions organiques ainsi d termin es sont alors utilis es pour cal culer un indicateur qui d termine a priori dans le produit initial la pro portion de mati re organique potentiellement r sistante la min ralisation La proportion de chaque fraction d
227. t pris en consid ration actuellement par les bureaux de normali sation Afin de mieux caract riser ces composts dont la teneur en P205 d passe les 3 le groupe de travail en charge du sujet a souhait diffuser un questionnaire que vous pourrez t l charger en cliquant sur le lien qui suit Enqu tede caract risation des composts de MIATES Inertes et ind sirables Publi le 19 janvier 2012 19 janvier 2012 Les objectifs nationaux en mati re de recyclage mati re et organique des d chets fix s par la Loi Grenelle 1 du 3 ao t 2009 sont d orienter vers ces fili res un taux de 35 des d chets m nagers et assimil s en 2012 et 45 en 2015 contre 24 en 2004 Loi n 2009 967 Titre Ill Chapitre II Dans ce contexte la mesure au laboratoire des l ments dits inertes et ind sirables plastiques morceaux de verre l ments m talliques rev t une importance particuli re Focus sur cette m thode propos e depuis plusieurs ann es par le LCA et aujourd hui en cours d accr ditation Cofrac Au laboratoire Le principe de la m thode est assez simple apr s avoir d truit la mati re organique du produit par une attaque l eau de javel les inertes sont s par s en fonction de leur densit premi re s paration des l gers l eau puis s paration des autres plastiques et des lourds par tri densim trique dans du CaCl2 en sursaturation Apr s s chage on les trie manuelle ment en fonction d
228. te raison dans une parcelle qui pr sente des probl mes d hydro morphie il sera pr f rable d utiliser du Fercal plut t que du 420A ou du 161 49 m me si l IPC est moyen ou lev Aussi m me si l IPC n est pas tr s lev dans une parcelle qui pr sente des probl mes d hy dromorphie il sera pr f rable d utiliser du Fer cal plut t que du 420A ou du 161 49 gt Fertilit du sol D apr s R MOREL 1989 la fertilit d un sol est la facilit avec laquelle la racine peut b n ficier dans ce sol des diff rents facteurs de croissance chaleur eau l ments chimiques n cessaires la plante substances organiques de croissance La fertilit est donc la r sultante de diff rents vecteurs physiques m caniques chimiques biologiques dont les composantes sont diffi ciles appr cier s par ment L analyse du sol tente de les approcher et y parvient partiel lement Elle conf re une certaine vision de la fertilit du sol que l on peut relier aux classe ments des porte greffes selon la vigueur conf r e mais pas de recette miracle Il est souvent d licat de trouver le juste quili bre entre le potentiel du sol et la vigueur de la vigne c est dire d adapter le porte greffe la fertilit suppos e du sol Ce choix doit tre au d part r fl chi en fonction des objectifs de production et de commercialisation volume type de vin qualit D une fa on g
229. ter l eau et la diriger vers le tronc comme une goutti re alors que d autres l cartent l image d un pa rapluie Evolution des substrats en cours de culture Nous avons pu voir que l analyse physique permet de caract riser un support de culture notamment avant utilisation Elle permet aussi de cerner le comportement et l volution du substrat en cours de culture Les substrats organiques sont des milieux vivants susceptibles d vo luer dans le temps en fonction des saisons des modes d irrigation et de la colonisation racinaire Ainsi un producteur effectuant une analyse physique en cours ou en fin de culture pourra v rifier si les caract ristiques du substrat ont volu ou pas Une diminution de la teneur en air pF 1 une teneur en eau pF 2 qui augmente une disponibilit en eau qui diminue sont autant d in dicateurs d une d gradation du substrat production de fine notamment avec les tourbes Il convient alors de corriger les doses d arrosage au risque de voir le rapport Air Eau du substrat pF 1 baisser et de s exposer une asphyxie plus ou moins marqu e des racines de la plante Dans le cadre de cultures devant s journer longtemps dans le m me pot comme les pieds m re de G ranium par exemple ce suivi est particuli rement utile Exemple Pour un substrat dont les caract ristiques seraient les suivantes Humidit pF 1 66 9 Humidit pF 1 7 43 23 La disponibilit
230. terpr tation FERTIAZOTE la seule possible pour les reliquats azot s r alis s sur un seul horizon lorsque la nature du sol ne permet pas de pr lever en profondeur cas des terres superficielles de Charente Mari time par exemple Elle est souple et adapt e toutes les situations Bas e sur un syst me semi expert seuls les principaux postes du bilan sont n cessaires dans la formule de calcul Les autres valeurs sont prises par d faut en cas d absence de renseignement Le type de sol le pr c dent cultural ainsi que la culture fertiliser sont des informations obli gatoires fournir sans quoi l interpr tation ne peut se faire Principes agronomiques et biologie des sols gt Interpr tation par AZOFERT possible partir de 2 horizons d velopp par l INRA pour r pondre la demande croissante en mati re de productions de qualit et de protection de l environnement 4 cet outil repose sur un bilan dynamique avec une prise en compte des r elles sp cificit s p do cli matiques locales simule au cours du temps la fourniture d azote par le sol et les diff rentes sources organiques r sidus de la culture pr c dente r si dus de cultures interm diaires produits organiques exog nes divers Le logiciel AZOFERTS est bas sur un bilan pr visionnel complet On estime avant l apport d engrais tous les termes d un bilan de l azote min ral du sol sur la profondeur d enracinement de la culture et
231. tervenir sur le pH eau pour le maintenir dans une fourchette comprise entre 5 6 et 6 5 Les pr conisations d apport de ces produits d pendent des syst mes de cul ture et du statut acido basique du sol besoin en bases Calcul du besoin en bases Le besoin en bases d pend de plusieurs facteurs et n cessite une analyse de terre r cente le pH eau et le taux de saturation S CEC 2 permettent de choisir la strat gie adopter redressement ou entretien en fonction de l op timum agronomique vis le calcul du redressement se fait en prenant en compte le pouvoir tampon du sol estim par la mesure de la Capacit d Echange Catio nique CEC afin de ramener le sol la valeur de S CEC l optimum agronomique la strat gie et les formules de calcul d pendent d un certain nombre de sc narios cas g n ral prairies syst mes betteraviers et endiviers mis au point par le groupe Chaulage du Comit Fran ais d Etude et de D veloppement de la Fertilisation Raisonn e COMIFER 3 Les apports de redressement peuvent tre fractionn s mais il faut veiller apporter malgr tout une quantit significative d amende ment basique surtout si le pH eau est inf rieur 5 5 dose trop fai ble l action de l amendement ne sera pas suffisant en particulier si le pouvoir tampon du sol est lev Principes agronomiques et biologie des sols Amendement min ral basique Les amendements
232. tes Pour les cultures irrigu es l exc s d eau peut aussi tre n faste En chassant l oxyg ne du sol l eau apport e en exc s va arr ter temporaire ment le fonctionnement des racines voire m me les d grader Ce ph nom ne est sou vent un facteur aggravant les effets de la s che resse De toute fa on si les temp ratures sont trop lev es lair trop sec ou le vent soutenu le flux hydrique dans le v g tal est arr t par fermeture des stomates et celui ci ne pr l ve plus d eau Comment limiter par anticipation les effets d un manque d eau ventuel Le potentiel hydrique d un sol est en grande partie invariant li sa texture et sa pierro sit On parle en agronomie de R serve Facile ment Utilisable Le producteur peut agir sur ce param tre que l on peut doser ou estimer au laboratoire par des apports d amendements organiques qui augmentent la capacit de r tention en eau du sol Il peut aussi si n ces saire effectuer un entretien du sol en calcium cet l ment tant indispensable pour com plexer la mati re organique et am liorer ainsi la stabilit structurale Il faut v rifier galement que la mati re organique pr sente au sol est bien efficace et active La valorisation de ce potentiel hydrique peut tre affect e par des difficult s d infiltration de l eau travail et semis ou plantation dans le sens de la pente pr sence d une cro te de bat tance ou
233. tes L existence de pics li s aux condi tions m t orologiques rend parfois difficile la gestion de ces rejets L eau et le compost Le compostage est un proc d biologique thermophile dont l efficacit est fortement d pendante de la pr sence d eau Une trop faible humi dit entra ne un ralentissement de la fermentation et de la maturation du compost A l inverse un exc s d eau entra ne des risques d ana ro biose sources de mauvaises odeurs et de blocage dans les tapes bio logiques de production d un compost de qualit Ainsi une m me unit de compostage peut elle se retrouver alternativement en p riode d ex c s d eau ou en p riode de d ficit La plupart des unit s de compostage sont quip es de bassins de r tention leur permettant de faire face aux p riodes de d ficit hydrique arrosage des andains et aux p riodes d exc dents En cas d exc dents ces jus doivent tre vacu s Que faire des rejets liquides Les principaux modes d vacuation sont tous encadr s par des textes r glementaires imposant des contr les de conformit gt Le rejet en r seau collectif d assainissement autorisation conven tion de rejet r glementation ICPE gt Le d potage en station d puration r glementation ICPE convention de d potage gt L pandage conformit la r glementation pandage gt Le traitement sur site avant rejet dans le milieu naturel conformit des rejets de
234. teurs analyses des inhibiteurs et des nutriments Caract risation des digestats aptitude l pandage et au compostage Agr par le Minist re charg de l environnement LCA peut galement assurer d autres prestations qui d coulent de l activit de m thanisation Conformit la r glementation ICPE analyses de rejets des eaux plu viales des eaux souterraines Analyses de sols dans le cadre de plans d pandages gt Une documentation compl te est disponible aupr s de notre service D Da ROSEAUSPHERE Publi le 3 mai 2012 L puration des eaux us es urbaines par Filtres Plant s de Roseaux FPR est devenue ces derni res ann es une technique tr s r pandue pour les petites et moyennes collectivit s Ainsi ce syst me rustique se retrouve sur de nombreux ouvrages collectifs dont la capacit de traitement va de 100 1500 eq habli voir plus sur certaines stations Il existe de nombreuses variantes dans l utilisation des FPR comme la combinaison avec d autres types de traitement lagunage par exem ple ou le sens de filtration vertical ou horizontal La fili re la plus couramment utilis e et dont nous allons d velopper le principe est la filtration verticale sur lits plant s de roseaux en double tage Principe de fonctionnement des FPR Les filtres plant s de roseaux appartiennent la cat gorie des traite ments par culture fix e sur supports f
235. tiliser dans les r gions dans lesquelles elles ont t tablies surtout si elles ont pu tre tablies sur des sols non remani s l image des travaux r cents men s en Alg rie par Dridi et Dilmi 2011 Tenir on gau fW Cibi d teniho en ou d ROUE on mans eo ur lecture res On 2011 Quelques indices La d termination des cinq classes granulom triques permet d aller en core plus loin dans l utilisation des r sultats d analyses par le calcul de divers indices Ainsi l indice d instabilit structurale des agr gats de H nin est tabli partir des teneurs en argile limons fins sables grossiers et en agr gats Is Argile Limon fin Agr gats 0 9 Sable grossier gt Suite de l article Toucher terre Cet indice varie globalement de 0 1 100 ce qui correspond des stabilit s structurales respectivement tr s lev es et tr s faibles Plus l indice d instabilit est lev et plus le sol a tendance se d sagr ger et se colmater sous l effet de la circulation de l eau ce qui r duit la vitesse d infiltration si bien que ces deux param tres varient en sens inverse l un de l autre N anmoins l appr ciation des quantit s d agr gats n est pas une analyse de routine dans les laboratoires agronomiques Ainsi en pratique cet indice est rarement uti lis pour les analyses agricoles qui s appuient davantage sur l indice de battance La formule d estimati
236. tion Acceptable pour l Op rateur d signe la quantit maxi male de substance active 4 laquelle l op rateur peut tre expos quotidiennement sans effet dangereux pour sa sant caract rise un in dicateur de danger pour l op rateur et le tra vailleur agricole Il est compar au niveau r el d exposition qui est la somme de mati re ac tive absorb e par l individu soit travers la peau par contact direct ou travers le v te ment soit par inhalation Il s exprime en milli grammes de substance active par kilogrammes de poids corporel et par jour Les deux principaux indicateurs utilis s dans la profession sont la LMR et l ARfd Mais d autres contaminants peuvent tre recherch s les m taux lourds les mycotoxines les r sidus de m dicaments v t rinaires Le laboratoire LCA r alise les analyses de r si dus de produits phytosanitaires dans les den r es alimentaires et est accr dit depuis 2006 par le COFRAC sur le programme 99 2 Ana lyses de contaminants chimiques chez les ani maux dans leurs produits et les denr es alimentaires destin es l homme ou aux ani maux r sidus de pesticides Dans le cadre des analyses qui nous sont confi es nous sommes en mesure de vous fournir des rap ports mentionnant les LMR ELISA Publi le 12 mai 2011 Le Laboratoire LCA dispose d une unit analytique sp cialis e en phytopathologie virologie bact riologie mycologie v g tal
237. tout en d but de v g tation et dans les organes jeunes El ment constitutif des tissus il joue aussi un r le important dans la synth se et le m tabolisme des glucides et se concentre dans les organes reproducteurs Il semble que la plante absorbe surtout le phosphore sous la forme monovalente de l ion phosphate H2PO4 qui diminue lorsque le pH augmente ceci explique les difficult s de nutrition en phosphore rencontr es en sol basique Dans le sol le phosphore a pour seule origine l apatite roche dans laquelle il se trouve associ au calcium Au cours du processus d alt ration et de formation des sols les ions phosphate des apatites sont lib r s par dissolution et peuvent tre absorb s par les plantes ou des microorganismes et int gr s aux matrices organiques A la mort de ces organismes le phosphore est remi n ralis et se trouve de nouveau sous des formes assimilables incorpor s au complexe argilo humique sous une forme plus ou moins assimilable r trograd s en une nouvelle forme cristallis e et insoluble dans les sols tr s acides phosphate d aluminium ou de fer ou au contraire en milieu calcaire phosphates tricalciques associ s au calcaire actif Le pH optimum de mobilisation des r serves en phosphore se situerait entre 5 5 et 6 La plante s alimente partir des ions phosphate dissous dans la phase liquide interstitielle du sol ou solution du sol En raison des ph nom nes d absorption par les organ
238. trer de mauvaises utilisations Approche globale Le choix d un substrat n cessite de prendre au pr alable en compte les exigences des cultures les contraintes d irrigation de fertilisation et de technicit de l entreprise En fonction de ces renseignements il sera possible de r aliser une s lection bas e sur les caract ristiques propres des substrats Parmi celles ci les caract ristiques physiques tiennent une place par ticuli re Le substrat est le lieu de d veloppement du syst me raci naire Il est primordial que les conditions n cessaires son bon fonctionnement m tabolique soient r unies Ainsi l aptitude au re nouvellement du milieu en oxyg ne sa capacit assurer une ali mentation hydrique et la cons quence sur le pilotage de l irrigation sont autant de facteurs qu il importe de conna tre au mieux Malheureusement les utilisateurs s attachent le plus souvent la seule fertilisation de leurs supports de culture en oubliant de s int resser leurs caract ristiques physiques Elles peuvent tre obtenues aupr s du fournisseur Norme AFNOR Etiquetage Vous pouvez ga lement les obtenir en faisant analyser le produit au Laboratoire Analyses physiques au laboratoire Le passage en revue des d terminations r alis es au LCA est locca sion de traiter quelques cas de figure et leurs cons quences possibles sur la conduite des cultures gt Analyse de la porosit Elle correspond la mes
239. trie en flux continu Les laboratoires utilisent aujourd hui des colorim tres en flux continu La cuve est remplac e par une cuve circulation Elle se pr sente comme un petit tube capillaire positionn devant le capteur optique Une veine de liquide segment e par des bulles d air et compos e des produits et des r actifs passe dans ce tube Ce syst me rend automa tiques les op rations manuelles de la colorim trie classique Le principal avantage de la m thode est qu elle permet des cadences analytiques lev es dues l automatisation A ceci s ajoute un faible co t du consommable En revanche le flux est un process long s quilibrer II faut compter en g n ral 30 45 minutes avant le d but de l analyse pour un ion donn Cette technique est donc r serv e des s ries d chantillons importantes comportant la m me demande analytique Enfin on peut noter que la colorim trie en flux continu est un peu moins sensible que la spectrocolorim trie qui a une bande passante plus faible Les alternatives au flux continu D autres techniques permettent de doser les m mes analytiques que le flux continue On peut notamment citer Le flux s quentiel a peu pr s similaire au flux continu Seul le sys t me d injection de l chantillon diff re La chromatographie ionique le principe de dosage n est plus colo rim trique mais cette m thode permet elle aussi d identifier et de quantifier les io
240. u climat la texture du sol sur un sol filtrant par exemple les risques de les sivage seront beaucoup plus importants et obligeront souvent frac tionner les apports de potassium pour limiter les pertes et optimiser les apports la richesse cationique du sol les risques de moindre efficacit du potassium apport seront beaucoup plus lev s en sol satur s en cal cium ou magn sium le niveau de fumure azot l azote et le potassium ayant un r le in verse dans le v g tal le rapport N K20 de la fertilisation moduler selon les stades physiologiques est la base de la construction d un plan de fertilisation surtout en mara chage et arboriculture la pluviom trie ou la pr sence d un syst me d irrigation les pr l vements nutritionnels et le transport des min raux se faisant dans un milieu aqueux tous les l ments seront p nalis s par un manque d eau Le potassium dont l assimilation est dite passive c est dire tr s li e au niveau et la r gularit du flux hydrique dans le v g tal est particuli rement p nalis en sol sec A l inverse dans les situations de pluviom trie lev e cet l ment mobile peut se trouver entra n en profondeur limitant l efficacit de l apport M me si le potassium est indispensable au v g tal une surfertilisation peut tre n faste pour la culture par ph nom nes d antagonisme selon divers m canismes antagonisme par con
241. ue de 20 de magn sium limite de 25 l efficacit de l azote Face une plante visuellement peu v g tative ou ne r pondant plus l azote ou face la question d un apport compl men taire d azote sur c r ales il est parfois plus ef ficace mais aussi moins on reux et cologiquement plus responsable de se poser d abord la question d un ventuel soutien ma gn sien Magn sium et mise en r serve Le magn sium est avec l azote l l ment qui se met le plus en r serve chez les plantes p rennes ou pluriannuelles proportionnelle ment aux besoins annuels fraisiers par exemple Ce m canisme permet d assurer la qualit de reprise v g tative au prin temps Si on ajoute cela l importance du ma gn sium sur le m tabolisme glucidique mise en r serve carbon e on comprend la n ces sit de prendre en compte cet l ment dans les objectifs de fertilisation visant la mise en r serve Principes agronomiques et biologie des sols Raisonnement de l apport magn sien La majorit des sols fran ais est correctement pourvue en MgO voir Magn tique magn sium Partie 1 2 Par cons quent la probl ma tique est beaucoup plus la disponibilit de ce magn sium non assimilable du fait des exc s de calcium et potassium Par ailleurs le ma gn sium a la caract ristique d tre un l ment climatique Sa migration interne dans le v g tal est totalement sous la d penda
242. ue de mon sol ou r fl chir plut t la nutrition en calcium Le manque de calcium dans mon v g tal est il li au sol ou d autres facteurs l quipe d agronomes de LCA est votre disposition pour vous aider r pondre ces questions CHRONIQUE BASIQUE Publi le 17 mars 2011 Malepre en unie de pH B 0 51 E isei eu RCTE E criant EN GUN Po EN avi Source Gis Sol BDAT p riode 2000 2004 L tat d acidit des sols variabilit horizontale et verticale Les sols sont issus de ph nom nes complexes leurs caract ristiques physiques et chimiques d pendant de l origine du sous sol et des an t c dents climatiques L acidit d un sol est fortement influenc e par la nature de la roche m re les granits bretons sont par exemple res ponsables de la formation de terrains acides alors que le calcaire et la craie de la Champagne donnent des sols basiques cf carte de France des pH Le climat et les pratiques culturales vont galement avoir une action sur le statut acido basique d un sol une parcelle cul tiv e ayant une tendance naturelle l acidification Le pH eau 1 d un sol peut tre le principal facteur limitant dans un syst me de culture risque de toxicit aluminique et ou manganique vie biologique ralentie probl mes de structure dans les terres limo neuses blocage des oligo l ments L utilisation d amendements min raux basiques chaulage permet d in
243. une mauvaise implantation raci naire Elle peut tre am lior e par la gestion du d sherbage les techniques de type binage ou mulching la pr sence de haies ou brise vent et de fa on g n rale par toutes les pra tiques favorisant a profondeur d enracinement De ce potentiel hydrique du sol moduler galement par la profondeur du sol et la nature du sous sol d pendra le choix des esp ces et des pr cocit s des vari t s cultiv es Les pr l vements nutritionnels et le transport des min raux se faisant dans un milieu aqueux tous les l ments seront p nalis s par un manque d eau Globalement les l ments dont l assimilation est dite passive c est dire tr s li e au niveau et la r gularit du flux hy drique dans le v g tal seront les plus p nalis s azote potassium bore mangan se et un moindre niveau le fer La r flexion devra donc surtout porter sur ces l ments fractionne ment solubilit de l engrais voie foliaire Par ailleurs les p riodes d assimilation n tant pas les m mes pour chaque l ment min ral tout d pend aussi du stade physiologique su bissant le manque d eau c est le cas par exemple des carences potassiques en vigne en cas de canicule en t p riode o les besoins en potassium sont les plus lev es alors que le sol est parfois satur en K20 ou des d ficits de mise en r serve du bore en arboriculture apr s un t tr s sec
244. ur l tiquette du produit comme la teneur en masse des diff rents l ments fertilisants pr sents les formes pr sentes et la solubilit associ e Les engrais potassiques sont de plusieurs natures sels de potasse seuls ou en m lange association engrais P naturels solution K Patenkali et on utilisera l engrais adapt aux besoins engrais binaires P K en grais ternaire N P K Parmi les engrais compos s il existe une multi tude de dosages possibles selon les marques et leur choix d pendra des usages pr vus Les engrais potassiques ont tous la m me efficacit du point de vue du potassium le choix s effectuera plut t selon la nature de l anion associ sulfate ou chlorure par exemple pour les productions sensibles au chlore petits fruits rouges fraisiers haricots melons la mention pauvre en chlore moins de 2 de chlore CI garantit l absence de chlorure de potassium En compl ment la marque SK indique que le potassium est exclusive ment sous la forme de sulfate de potassium dans l engrais compos et apporte du soufre directement assimilable Le chlorure de potasse pr sente par ailleurs un indice de salinit 2 3 fois plus lev que le nitrate ou le sulfate de potasse il sera donc vi ter dans la majorit des sols risque de salinit ou pour les cultures sensibles L utilisation de produits organiques boues de stations d puration com posts effluents d leva
245. ure ces contr les agr par l Agence de l Eau Adour Ga ronne Le service pr l vement du LCA est quip d un parc de 14 pr leveurs automatiques dont 7 r frig r s et 7 isothermes Nous disposons gale ment de 7 d bitm tres et du mat riel connexe n cessaire l asservis sement de ces appareils Ce service intervient sur le territoire national pour le compte de clients du secteur priv et du secteur public du LCA dans le cadre de missions ponctuelles ou planifi es sur les stations d purations industrielles ou urbaines sur les r seaux collectifs ou pri vatifs 37 Eaux et d chets MANM lt y T ai TEIR CNT LCA partenaire impliqu dans la m thanisation Publi le 22 juin 2012 Depuis 2008 le LCA s investit dans les analyses en lien direct avec la m thanisation et la valorisation du digestat R f rent depuis de nom breuses ann es sur la th matique des produits organiques et de leur devenir il r pond ainsi aux besoins des gestionnaires d installations de m thanisation en proposant une gamme d analyses et d expertises adapt es leurs attentes Dans cette fili re actuellement en plein essor mais souvent en qu te de r f rences il n tait pas simple d iden tifier les prestations attendues par les gestionnaires et les cueils tech niques r soudre pour le laboratoire De nombreux changes avec les constructeurs gestionnaires d installations instituts de recherch
246. ure des vides d un substrat La porosit est occup e par deux fluides l air essentiel la respiration racinaire et l eau qui assure la fourniture pour Fali mentation hydrique A un litre de substrat correspond une porosit en volume L ordre de grandeur de cette porosit est de 80 95 pour les substrats horticoles Du fait des possibilit s de tassement des substrats on parle de porosit apparente qui est proche de la porosit r elle gt La densit apparente s che Elle correspond la masse de l unit de volume l tat sec poids d un litre de substrat sec Elle varie ha bituellement entre 0 008 et 0 4 kg L Plus la densit apparente s che est faible plus la porosit est forte plus le substrat contient des vides susceptibles de contenir de l eau et ou de lair et inversement Afin de privil gier le volume de substrat explor par les racines de la plante on a tout int r t travailler avec un terreau l ger faible den sit apparente porosit lev e Pour les plantes sensibles las phyxie comme le Poinsettia par exemple on privil giera un substrat bien a r permettant un bon renouvellement de la phase gazeuse Mais attention il faut alors pouvoir bien ma triser l irrigation Amendement organiques et supports de culture gt L eau et l air retenus pF1 0 Les plantes ont la facult d extraire l eau pr sente dans le support de culture gr ce leurs racines
247. us cette forme que le fer est g n ralement assimil par les plantes et qu il peut migrer soit vers le bas pour les sols bruns les siv s soit vers le haut dans les sols rouges En sols acides et riches en mati res organiques solubles il se forme des complexes ferro hu miques migrant facilement en profondeur ca ract ristiques des sols podzoliques Ces ph nom nes de ch lation sont particuli rement importants c est l oligo l ment le plus susceptible de se trouver en concentra tion importante sous forme ch lat e gt Suite de l article le fer dix sous Evolution de la chlorose sur pommier Nous avons d crit les diff rents tats du Fer dans les sols Conna tre la forme sous laquelle cet l ment se trouve dans le sol pr sente pour principal int r t de nous renseigner sur son assimilabilit pour les plantes Nous allons nous int resser ces aspects ainsi qu aux signes de carence L assimilabilit du fer Dans les sols normalement a r s le fer se re trouve essentiellement l tat le plus oxyd c est dire l tat ferrique Fe La solubilit de Fe dans les sols d pend donc surtout de la solubilit des oxydes ferriques elle m me for tement influenc e par le pH des sols Fe soluble critique pour les plantes Log activii Fe Mol i Solubilit de Fe inorganique en fonction du pH et du niveau critique Fe pour les plantes d apr s Lindsay 19
248. variation de pH mais les cel lules racinaires peuvent galement excr ter des protons ou des acides organiques pour maintenir les quilibres ioniques Le solde est souvent une acidification mais une alcalinisation du milieu est parfois possible gt Suite article QUE FAIRE DE LA RHIZOSPHERE Rhizosph re et Micro Organismes Ce n est pas l objet de cet Agro Reporter il en faudrait plusieurs de lister les organismes intervenant sur la rhizosph re souvent sp cifiques telle ou telle esp ce bact ries champignons n matodes protozoaires col lemboles De m me leurs interventions sur le v g tal sont nombreuses directes solubilisations synth se de substances de croissance protec tion contre les pathog nes fixation d azote ou indirectes sources de compos s carbon s facilement assimilables Un prochain Agro Reporter d veloppera du fait de son importance la notion de mycorhizosph re noter que la respiration des racines et des microorganismes de la rhi zosph re consomme de l oxyg ne et diminue le potentiel d oxydo r duc tion local ce qui facilite l absorption de certains cations le fer notamment Rhizosph re et Solution du Sol La solution du sol est l eau contenant des l ments min raux dissous et charg s lectriquement qui circule dans les espaces libres ou pores du sol C est le lien entre la terre au sens strict et la rhizosph re L analyse de la solution du sol au laboratoire
249. xiants par exc s d eau sols hydromorphes les oxydes ferreux se d posent en taches de gley carac t ristiques de couleur gris vert ou gris bleut En milieu a r le fer est trivalent Fe et ka k Sol Gley prend la forme d oxyde ferrique ou d hydro xyde ferrique Les colorations caract ristiques de ces milieux sont des teintes rouille du fer oxyd Fe203 Coloration rouille de l oxyde ferrique Le fer sous toutes ses formes Dans le sol le fer peut se pr senter sous diff rentes formes gt Une forme collo dale dans laquelle lhydro xyde ferrique Fe OH 3 ou Fe OH 2 ou Fe OH peut tre combin au complexe ar gilo humique C est surtout cette forme du fer qui donne l argile sa couleur soit brune si l oxyde est tr s hydrat sous climats hu mides soit brun rouge rouge si l oxyde est peu hydrat ou m me d shydrat sous cli mats m diterran ens et tropicaux C est ga lement sous cette forme d oxyde ferreux que peuvent se fixer les anions phosphates Le fer ainsi combin est insoluble et donc non changeable Principes agronomiques et biologie des sols gt Une forme soluble et changeable en mi lieu r ducteur pauvre en oxyg ne le fer prend la forme bivalente ou ferreuse l acidit favo rise cette r duction Bien que le fer soit assi milable sous cette forme le milieu r ducteur est d favorable l activit des racines et des microorganis
250. ycle recommence Mais les diff rentes phases du cycle ne tournent pas toutes la m me vitesse Ainsi l ammonification par min ralisation de la mati re organique peut tre plus rapide que la phase de nitrification Et l ur e Les racines ne sont pas capables de l absorber directement en quantit significative hydrolyse par les microorganismes du sol poss dant une ur ase qui permettra sa transformation en ammonium de mande une journ e une semaine selon les conditions de temp rature et d humidit On comprend alors que mieux conna tre les formes d azote dans le sol ou dans les fertilisants pandus permettra de mieux appr cier la dyna mique de la fourniture d azote sous une forme utile pour la plante Principes agronomiques et biologie des sols De quoi parle t on Dans les fertilisants organiques les formes d azote potentiellement pr sentes sont nombreuses gt L azote organique forme majoritaire int gr e dans des mol cules carbo n es apport e par les mati res premi res et variable selon la nature de celles ci Dans le contr le r glementaire des mati res fertilisantes deux ca t gories sont distingu es gt Azote organique non ur ique on peut citer l azote contenu dans les acides amin s fibres organiques corps microbiens prot ines de structure formes organiques de r serve des v g taux polypeptides etc gt Azote ur ique l ur e est une petite mol cule orga

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