MMiiinnniiissstttèèèrrreee ddeee llaaa - Snam-Cgt
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1. Corynne AIM secr taire Branche nationale des ensembles permanents Nicolas CARDOZE secr taire Branche nationale des musiques actuelles Zouhir LAMALCH secr taire COMMISSION FINANCIERE ET DE CONTROLE Yves DESCROIX Bernard FRANCAVILLA Pierre ROMASZKO Se Bon de commande 07 sr NEMA du guide pratique 2012 des droits des salari s ER du spectacle du cin ma et de l audiovisuel 5 Ap A 11e dition juin 2012 se l 11 dition juin 2012 Prix unique 15 Code postal Ville TARIFS 15 euros FRAIS D ENVOI POUR UN GUIDE 3 13 euros SOIT UN TOTAL DE 18 13 euros ch que l ordre du SNAM 14 16 rue des Lilas 75019 Paris Guide 11e dition D p t l gal juin 2012 Copyright FNSAC CGT 2011 ISBN n 978 2 9533525 3 5 Snam infos Bulletin trimestriel du SNAM Correspondance SNAM 14 16 rue des Lilas 75019 Paris En France T l 01 42 02 30 80 Fax 01 42 02 34 01 International T l 33 1 42 02 30 80 Fax 33 1 42 02 34 01 e mail snam cgt wanadoo fr site http www snam cgt org Tarifs et abonnement Prix du num ro 4 Euros port en sus tarif lettre Abonnement 15 Euros 4 num ros Directeur de la publication Yves Sapir R dacteur en chef Marc Slyper Maquette photocomposition Nadine Hourlier R alisation Une Patrick Desche Zizine Photogravure impression PROF 1 passage des2. Ministere de la culture vn nouvl envol PUBLICATION TRIMESTRIELLE DE LUNION NATIONALE DES SYNDICATS D ARTISTES MUSICIENS DE FRANCE CGT N 44 DECEMBRE 2012 n DE soam infos n 44 4 me trimestre 2012 Union Nationale des Syndicats d Artistes Musiciens de France CGT SNAM 14 16 rue des Lilas 75019 Paris En France 01 42 02 30 80 Fax 01 42 02 34 01 International 33 1 42 02 30 80 Fax 33 1 42 02 34 01 e mail snam cgt wanadoo fr site http www snam cgt org Pr sidents d Honneur Jean BERSON Marcel COTTO Direction du SNAM COMIT DE GESTION Secr tariat Pr sident 5ssiesssmieseionsis is Ali RL Yves SAPIR Secr taire g n ral Marc SLYPER Secr taire g n ral adjoint charg des affaires juridiques Laurent TARDIF Tr SONEr 5 14444 a a aa a Lionel DEMAREST Secr taire national Yann ASTRUC Secr taire g n ral adjoint charg de la protection sociale et des droits la formation Patrick DESCHE ZIZINE Secr taires nationaux Jean Christophe BASSOU Alain BEGHIN Nathalie DEMAREST Claire HARANGER SEGUI Jean Pascal INTROVIGNE Eric LE CHARTIER Louis MANCINI Antony MARSCHUTZ charg des affaires internationales Fran ois SAUVAGEOT Rapha l SIBERTIN BLANC Raymond SILVAND Nicolas TACCHI Olenka WITJAS COMIT TECHNIQUE Branche nationale de l enseignement
3. de 4 soit une baisse de pou voir d achat de 12 Pour certaines cat gories d artistes c est une perte de pouvoir d achat quivalente pr s de 14 que l on peut chiffrer sur les 8 derni res ann es Cela suffit Les Salaires ne peuvent plus tre la variable d ajustement des budgets des entreprises Malgr la baisse des subventions le maintien d une activit constante toutes les chelles des entreprises du spectacle a t rendu possible par un double effort demand aux salari s sur leurs r mun rations et sur leurs conditions de travail Notre secteur ne peut plus fonctionner de la sorte la situation devient explosive et les employeurs doivent prendre leurs responsabilit s Nous revendiquons donc 3 d augmentation des minima pour les artistes interpr tes 2 pour les groupes 1 4 et 8 et 9 des minima non artistiques 2 5 pour les groupes 5 7 des minima non artistiques 2 pour les salaires r els pour l ensemble des cat gories de salari s Cette proposition permettrait seulement de limiter la baisse du pouvoir d achat 6 pour les uns et 11 6 pour les autres mesur e depuis 8 ans M me cette mesure ne suffira pas pour respecter le compromis ent rin par la signature de la convention Nous demandons donc un effort sur trois ans afin de rattraper la baisse du pou voir d achat Nos trois syndicats sont totalement solidaires dans cette mobilisation et appellent les salari s artistes tec
4. ts correspondant l utilisation professionnelle du v hicule C2 Autres frais de transport 1 D penses engag es pour toute activit professionnelle en dehors des frais cit s au pr c dent paragraphe par exemple dans le cadre d un contrat avec un employeur occasionnel C3 Frais suppl mentaires de repas sur le lieu de travail Il s agit des d penses support es lorsque les repas ne peuvent pas tre pris au domicile en raison des horaires de travail ou de l loignement Ces d penses ne sont pas prises en compte s il existe une cantine ou un restaurant d entreprise moins d une n cessit m dicale Compte tenu de ce que les frais de nourriture constituent une d pense d ordre personnel la d pense r elle est diminu e de la valeur du repas qui aurait t pris au domicile soit 4 45 euros pour l ann e 2012 La d pense suppl mentaire est diminu e de la participation de l employeur le cas ch ant l acquisition de titres restaurant En l absence de justificatifs suffisamment pr cis la d pense suppl mentaire par repas peut tre valu e forfaitairement 4 45 euros pour l ann e 2012 C4 Frais de repas et d h bergement en d placement D penses de repas et d h bergement engag es pour toute activit professionnelle en dehors du lieu de travail Lorsque l artiste per oit certaines allocations indemnit s ou remboursements de frais de la part de l employeur ces sommes sont int grer aux salair
5. Acacias 77176 Savigny le Temple Routage O R P P Commission paritaire 0115 S 06341 D p t l gal 4 me trimestre 2012 ISSN 1260 1691 Union Nationale des Syndicats d Artistes Musiciens de France CGT SNAM F d ration Nationale des Syndicats du Spectacle de l Audiovisuel et de l Action Culturelle FNSAC CGT F d ration Internationale des Musiciens FIM Sommaire O va le minist re de la culture et de la communication p 4 Les 27 recommandations de la mission des d put s sur les m tiers artistiques et l emploi p 5 La convention collective de l dition phonographique confort e par le TGI de Paris p 7 Aide l emploi direct dans les caf s culture p 8 La convention collective du spectacle vivant priv a t tendue p 9 CCNEAC salaires rien ne va plus p 10 Nouvelle circulaire sur la S curit sociale applicable aux personnes exer ant une profession discontinue p 11 Frais professionnels p 12 L Artiste Enseignant p 16 R sultats lections repr sentativit p 20 Un nouvel envol Esp r s par beaucoup d entre nous le changement de majorit et la nomination de la nouvelle ministre avaient suscit bien des espoirs Nous allions enfin tirer un trait sur des ann es d une politique d sastreuse qui avaient mis mal le minist re de la culture et
6. aucune validit juridique Si les collectivit s territoriales souhaitent respecter les proc dures elles doivent faire valider les r glements par le comit technique et les faire voter par l organe d lib rant La position syndicale que nous avons adopt e a t d battue au niveau national Cette position est simple tout r glement int rieur qui est moins disant que la loi peut un jour ou l autre faire l objet d un recours devant une juridiction comp tente Ce n est donc pas le travail des enseignants mais celui des administrateurs Trop souvent les d bats sont faussement d mocratiques et les professeurs invit s se prononcer n ont au final qu un r le de chambre d enregistrement En ce cas la position des enseignants qui tait bienveillante voire coop rante a t contourn e par la direction et les administrateurs C est pourquoi m me si par principe nous ne sommes pas oppos s la r daction de tels documents nous appelons nos coll gues la plus grande vigilance de fa on viter une perte d activit pour l tablissement une perte de volume horaire donc de r mun ration pour les enseignants ou une perte d exigences p dagogiques Quand il faut r gler le fonctionnement administratif et mat riel de l tablissement ou imposer aux l ves un ensemble de r gles g n ralement il y a peu de d bats contradictoires Par contre certaines directions d tablissements n h sitent pas pr ciser les tem
7. carit et la permittence dans l audiovisuel 4 Mettre un terme la permittence par un dispositif de requalification des contrats dur e d termin e d usage en contrat dur e ind termin e 5 Supprimer le caract re attractif de la permittence Il Garantir des conditions d exercice et de r mun ration satisfaisantes 7 S assurer du respect des salaires minimaux conventionnels par les employeurs III Lutter contre les pratiques qui fragilisent emploi artistique 11 Intensifier la lutte contre le travail dissimul dans le secteur du spectacle utiliser la facult de refuser ou demander le remboursement d aides publiques en cas d infraction de travail ill gal solliciter les directions r gionales des affaires culturelles dans le ciblage des contr les former les corps de contr le inspection du travail P le emploi aux sp cificit s du secteur du spectacle intensifier les contr les des employeurs du spectacle occasionnel et dans le spectacle enregistr 12 Int grer dans le projet de loi d orientation relatif la cr ation artistique un volet s curisant la pratique ama teur par la fixation d un certain nombre de crit res absence de r mun ration fr quence et importance de l activit modalit s de recours des mesures de publicit IV Garantir la p rennit du r gime d assurance ch mage de l intermittence du spectacle fond sur la solidarit interprofes
8. de la communication ses missions et la politique culturelle de notre pays En moins d un an nous avons d d chanter Tout d abord le budget consacr la culture n a jamais connu une diminution aussi importante depuis plus de 30 ans Avec de telles coupes budg taires c est la globalit du p rim tre d intervention du minist re qui est concern e Les politiques mises en uvre ont galement des effets sur les budgets des collectivit s territoriales Le service public de la culture et de la communication ses missions sont fragilis s et bien des tablissement des institutions sont en difficult s La crise est encore plus pr gnante pour toutes les structures de taille moyenne et petite qui subissent de plein fouet l rosion de leurs financements et la baisse du pouvoir d achat des publics Mais la d ception ne concerne pas que les restrictions budg taires nombreux sont les dossiers o nos attentes restent sans r ponse Les conclusions de la mission sur l ducation artistique sont navrantes de banalit tant elles r v lent une absence de courage politique et d id e novatrice La pression sur les emplois permanents est quotidienne dans les discours et dans les structures culturelles La r ponse l abandon du projet de Centre National de la Musique dont nous avions dit au minist re pr c dent qu il tait bien mal engag se r duit la mise en place de la mission musique qui organisera le travail commun de la DGC
9. fait pas partie des missions des enseignants des conservatoires qui doivent enseigner au sein des tablissements artistiques CRC CRD CRR CRI Il est dommage que cette r forme n ait pas t assez concert e avec les conservatoires On pourrait imaginer que si les enfants terminent leur journ e d cole 15H 30 un bus de ramassage emm ne les enfants inscrits au conservatoire prendre leur cours de FM d instrument ou de pratique collective plus t t ce qui leur permettrait tout en ayant un enseignement de qualit d tre de retour chez eux plus t t Enseignants des conservatoires et intervenants en milieu scolaire ne vous laissez pas faire soyez vigilants et syndiquez vous La r forme du temps scolaire doit se faire en respectant les missions de chacun pour le bien tre des l ves et non pas la va vite en nous faisant faire n importe quelle mission L Artiste enseignant SSSR snam infos n 44 4 me trimestre 2012 _ N L Artiste enseignant RS fos n 44 4 me trimestre 2012 snam in Le r glement int rieur De plus en plus souvent nos coll gues enseignant dans les Conservatoires nous font part des difficult s qu ils rencontrent propos des r glements int rieurs et r glements p dagogiques Tr s souvent ces textes ne sont pas d battus lors des comit s techniques et encore moins souvent en conseil municipal ou communautaire ou tout autre organe d lib rant Cela ne leur conf re donc
10. frais se rapportant l exercice de la profession frais de fournitures et d imprim s frais de communication t l phone t l copie d penses de mobilier de mat riel et d outillage En cas d utilisation mixte la d pense doit tre r duite en proportion de l utilisation des fins priv es C8 Cotisations professionnelles a Les cotisations syndicales sont d clar es pour leur montant r el sans limitation b Les cotisations pour assurance professionnelle peuvent tre d duites sous certaines conditions notamment lorsque l assurance est obligatoire convention collective accord d tablissement Bien que n en ayant jamais eu aucune confirmation le SNAM estime l gitime de d duire les cotisations d une assurance professionnelle non obligatoire C9 Autres frais a Les d penses engag es pour l exercice du mandat de repr sentation du personnel d l gu syndical d l gu du personnel ont le caract re de frais professionnels d duction faite des allocations pour frais ou remboursements de frais de la part de l employeur b Tous autres frais ayant un caract re professionnel ne figurant pas dans les rubriques de ce mode d emploi Par exemple les frais de d m nagement y compris les frais de transport des personnes occasionn s pour les besoins d un nouvel emploi ou d une nouvelle affectation dans l emploi occup D FRAIS PROFESSIONNELS SP CIFIQUES aux artistes intermittents Le
11. la ministre de la culture et de la communication afin d annoncer la g n ralisation progressive du dispositif D ici l la structure de gestion qui va s appuyer sur le CNV tablissement public sera cr e Nous devrons d finir les modalit s de fonctionnement entre cette structure et le CNV et continuer le travail avec le GUSO P le emploi pour permettre une fluidit de transmission des informations et l obtention d un accord de la CNIL Commission nationale de l informatique et des libert s Lors de la derni re plateforme nationale organis e le 17 avril dernier Paris les collectivit s territoriales ont t nombreuses tre pr sentes et ont confirm leur volont de participer ce dispositif Restent de nombreux points juridiques claircir sur les modalit s de versement des aides aux tablis sements et pour ce faire une personnalit devrait tre nomm e afin d assurer le lien entre les diff rents minist res concern s notamment Bercy Nous touchons au but pour que tout soit mis en uvre afin de parvenir une g n ralisation progressive du dispositif d aide l emploi artistique et technique dans les caf s culture afin que celle ci soit effective avant la fin de l ann e La convention collective du spectacle vivant priv a t tendue pr s plus d une ann e d attente la convention collective du spectacle vivant priv a t tendue ce qui veut dire qu elle s applique tou
12. mettre en oeuvre les cr ations d emplois et la politique de recrutement n cessaires la qualit des missions de services publics En outre les organisations constatent que la MAP s inscrit globalement dans la continuit de la RGPP qu elles ont combattue Elles exigent donc qu une autre politique soit mise en oeuvre Les organisations syndicales demandent en particulier la Ministre d ouvrir sans d lai de r elles n gociations sur les r mun rations incluant donc la question de la valeur du point d indice Si elles ne devaient pas tre entendues les organisations syndicales mettront partout en d bat avec les personnels des perspectives rapides de mobilisation Paris le 24 avril 2013 L artiste enseignant est une publication du Snam Cgt diffus e dans les conservatoires et les coles de musique sa r daction est le fruit collaboratif des militants de la branche des enseignants du Snam Cgt Ont contribu dans ce num ro Marc PINKAS Corynne AIM et Jacques SAUSSARD L artiste enseignant est destin tre affich sur les panneaux d information syndicale La r forme des rythmes scolaires Le 26 janvier le ministre de l Education Nationale Monsieur Vincent Peillon a fait publier le d cret 2013 77 du 24 janvier relatif l organisation du temps scolaire dans les coles maternelles et l mentaires lequel fixe au 31 mars la date limite laiss e aux collectivit s territoriales pour faire le choix entre une ap
13. octobre 2003 avait tent d instaurer puisque l application des d ductions forfaitaires de 14 et 5 aux revenus d enseignement est exclue y compris lorsque l activit d enseignement a un caract re accessoire Quant l hypoth se de voir l administration fiscale adopter un acte fixant une nouvelle interpr tation sur la question on peut imaginer qu elle soit tr s improbable au regard du sort qu a subi l instruction du 22 octobre 20083 Par ailleurs suivant la r gle nonc e au point 3 de l avis s agissant de l application des 14 et 5 aux revenus tir s de l activit artistique celle ci n est pas remise en cause tant que l instruction du 30 d cembre 1998 n est pas annul e ni pour les contribuables exer ant exclusivement une activit artistique ni semble t il pour les contribuables exer ant une double activit artistique et d enseignement A ce stade nous ignorons comment l administration fiscale va se saisir de lavis du 8 mars 2013 Aussi l heure o chacun s appr te remplir sa d claration de revenus nous attirons l attention des artistes enseignants sur le risque de voir d sormais l administration fiscale contester syst matiquement l application des 14 et 5 sur leurs revenus tir s de l enseignement L Artiste enseignant RSS fos n 44 4 me trimestre 2012 sSsNhanmi in R sultats lections repr sentativit u terme des lections TPE et de la fusion avec les r sultats des l
14. par le r gime sp cifique d assurance ch mage les remboursements et allocations pour frais professionnels hors d fraiements les indemnit s journali res de maladie ou de maternit En ce qui concerne les r mun rations per ues au titre d une activit d enseignement un r cent avis du Conseil d tat les remet en cause y compris lorsque l activit d enseignement est accessoire Pour plus de pr cisions se reporter la note relative l avis n 353782 du 8 mars 2013 du Conseil d tat section du contentieux publi e sur le site du SNAM 1 A FRAIS PROFESSIONNELS CORRESPONDANT AU MONTANT FORFAITAIRE DE 14 2 Pour les artistes musiciens frais d achat d entretien et de protection notamment les primes d assurance des instruments de musique Les int r ts d emprunts contract s pour l acquisition d un instrument ne sont pas compris dans le forfait de 14 ils sont d ductibles pour leur montant r el acquitt au cours de l ann e d imposition frais d achat de mat riels techniques affect s partiellement ou totalement un usage professionnel tels que platines disques casques micros S il y a lieu un second instrument un piano par exemple Pour les artistes chor graphiques et lyriques frais de formation tels que les cours de danse ou de chant selon le cas les cours de piano les cours de solf ge les honoraires de pianiste r p titeur les cours de langues trang res pour les ch
15. pas obligatoire ne s ap parentent pas une cession au sens du droit civil et n emportent pas le transfert de la titularit des droits mais constituent des mandats de gestion Sur la demande de nullit du protocole additionnel l Cette solution le protocole additionnel qui tend r mun rer les artistes interpr tes apr s avoir recueilli leur accord pour les utilisations ant rieures de leur prestation entre dans le champ de la n gociation col lective et ne contrevient aucune disposition imp ra tive d ordre public Le protocole qui exige une autorisation expresse et un quitus des artistes concern s ne privent nullement ceux ci de refuser leur autorisation et le quitus et de faire le cas ch ant valoir les droits qu ils estime raient avoir t viol s Il ne s agit d s lors pas de leur imposer par voie d accord collectif une renonciation leurs droits De la m me mani re les dispositions du protocole pr cisant que les producteurs sont r put s autoris s pouvoir exploiter la fixation de la prestation des Editions phonographiques ES snam infos n 44 4 me trimestre 2012 Editions phonographiques artistes non retrouv s ou non identifi s apr s des recherches s rieuses et av r es conform ment la proc dure pr vue l article 3 du protocole savoir une proc dure de recherche d identification et de documentation s rieuse ne sont pas opposables ces dernie
16. pour d cr ter que tel panneau de stationnement n est pas sa place que le sens interdit peut tre oubli de 5 7 heures du matin les jours de grand vent Quelle est la repr sentativit de ce conseil p dagogique qui y si ge ses directives sont elles suivies Les r unions les actions de diffusion les valuations les conseils de classe les rencontres avec les familles ou encore l estimation des besoins mat riels n cessaires tout cela participe aux missions des enseignants qui le revendiquent Et donc tout cela n cessite une r mun ration juste titre Nulle part dans le code du travail ni dans aucun statut n apparait la notion de travail b n vole ou de travail effectu en sus du temps imparti Par contre la loi d courage fortement les employeurs user et abuser du travail dissimul Alors tant que le principe de r mun ration pour service fait est respect tout va bien C est en r alit une autre fa on d exprimer que toute peine m rite salaire Un point sur le CA Notre syndicat a r ussi une nouvelle fois lors de la derni re Commission paritaire consultative du spectacle vivant mettre le Minist re de la Culture en face de l aberration de consid rer le Dipl me du CA au niveau de la licence Tous les partenaires sociaux ainsi que certains employeurs fait tr s rare ont suivi notre volont de requalification de ce dipl me d enseignement au niveau du Master Nous voul
17. r mun ration conventionnelle d finie dans le cadre des n gociations entre les par tenaires sociaux Sur l atteinte all gu e au r gime de gestion collec tive pour les r mun rations compl mentaires pro portionnelles a Il convient de relever que la r mun ration compl mentaire proportionnelle ainsi pr vue est une am lio ration de la situation des artistes interpr tes qui ne percevaient rien ce titre avant l entr e en vigueur de la convention La disposition contest e ne comporte rien d illicite en ce qu elle pr voit la possibilit pour un producteur de confier une soci t de perception et de r partition des droits la gestion des modes d exploitation qui ont t autoris s par un artiste interpr te Elle n est pas davantage irr guli re au motif que les sommes dues l artiste interpr te lui seront revers es par l interm diaire de sa soci t de gestion sauf s il fait le choix expr s de les percevoir directement Sur la fraude all gu e aux droits dont la SPEDIDAM est investie le Il a t retenu ci dessus que l annexe Ill n emporte nullement cession syst matique ou forc e des droits des artistes interpr tes qui doivent au contraire express ment autoriser leur utilisation En outre les apports selon les termes des statuts de la SPEDIDAM des artistes interpr tes lors de leur adh sion cette soci t de perception et de distribu tion qui n est au demeurant
18. sions courant avril Celles ci ont t report es au mois de mai Actuellement sont d battues les lois sur l acte III de la d centralisation Ces lois auront obligatoirement des effets sur les politiques publiques culturelles sans que le lien avec la loi d orientation sur la cr ation artistique n ait t mis en uvre On peut s attendre alors au pire avec notamment la commission culturelle de l as sociation des r gions de France qui milite pour la dis parition des Drac se proposant de les remplacer La ministre de la culture et de la communication et le gouvernement ont d cid d abandonner le projet de CNM Nous avons toujours affirm que la pr figuration du CNM tait entach e de nombreux d fauts et d une absence de financements Pourtant la fili re musicale doit b n ficier d un partage des richesses qu elle g n re dans l conomie num rique Nous revendi quons toujours un fonds de soutien la fili re musi cale abond par des taxes affect es appliqu es aux fournisseurs d acc s internet et aux moteurs de recherche C t spectacle vivant musical le CNV a besoin aujourd hui de nouveaux moyens qui pourraient pro venir de ces taxes affect es mais aussi de l extension du champ de la taxe sur les spectacles notamment pour l utilisation de l enregistrement du spectacle vivant soit sur internet soit par des diffusions dans les cin mas et dans tous lieux publics Non content de r pondre ces be
19. 8 x le Smic Le salaire pris en compte est celui ayant servi de base au calcul des cotisations maladie maternit invalidit d c s b Indemnit journali re pour maternit Le montant de l indemnit journali re est gal 100 du gain journalier de base tel que pr vu dans le point 3 a Le plafond pris en compte est le plafond mensuel de la S curit sociale Globalement cette circulaire r pond nos attentes et cela repr sente une avanc e importante pour la protec tion sociale des artistes interpr tes le DE e Socia t ecuri s snam infos n 44 4 me trimestre 2012 Frais professionnels mode d emploi snam infos n 44 4 me trimestre 2012 N La d claration des frais professionnels r els engag s par les artistes RAPPEL Pour les artistes interpr tes instrumentistes choristes et chor graphiques linstruction minist rielle du 30 d cembre 1998 diffus e par le Bulletin Officiel des Imp ts B O I 5 F 1 99 du 7 janvier 1999 a instaur 2 forfaits sp cifiques aux professions artistiques l un de 14 l autre de 5 Ces dispositions sp cifiques portant la r f rence DB 5 F 2544 sont consultables en ligne http doc impots gouv fr aida brochures_ir2012 ud_015 html ou sur le site du SNAM 1 Les forfaits peuvent s appliquer sur le montant maximal de 120 000 euros pour 2012 Sur le salaire net imposable auquel s ajoutent s il y a lieu les indemnit s vers es
20. 800 h de travail au cours des 12 mois civils ou des 365 jours pr c dant l arr t de tra vail dont 200 h au moins au cours des trois premiers mois 2 Concernant les cong s maternit il faudra avoir travaill au moins 800 h au cours des 12 mois pr c dents Dans tous les cas de figure chaque cachet est pris en compte pour 16 h de travail En cons quence les droits aux prestations maladie ou maternit sont donc ouverts d s lors que l artiste a au cours du trimestre civil pr c dant l interruption de travail pour maladie ou la date de repos pr natal ou de d but de grossesse en cas de maternit cotis sur 12 cachets au cours des quatre trimestres civils pr c dant l interruption de travail cotis sur 48 cachets Ces r gles s appliquent ind pendamment du nombre d heures de travail couvert par le cachet et mentionn es le cas ch ant sur les bulletins de paie En cas de cumul sur la p riode de r f rence entre des r mun rations au cachet et des r mun rations de droit commun chaque cachet est pris en compte pour 16 h de travail 3 Le montant de l indemnit journali re a Indemnit journali re pour maladie Le montant de l indemnit journali re est gal 50 du gain journalier de base calcul sur la moyenne des salaires bruts des trois mois qui pr c dent l arr t de travail ou des 12 mois en cas d activit saisonni re ou dis continue pris en compte dans la limite d un plafond de 1
21. A Direction G n rale de la Cr ation Culturelle et de la DGMIC Direction G n rale des M dia et de l Industrie Culturelle Cela tait certes n cessaire mais ce n est videmment pas la r ponse attendue Le d bat sur la loi d orientation est report sans date r elle d inscription l Assembl e Nationale Nous pourrions l envie continuer cette num ration mais ce num ro n y suffirait pas Nous demandons que le minist re et le gouvernement prennent enfin bras le corps la d fense de la cr ation et de sa diffusion la diversit et la d mocratisation ainsi que la d mocratie culturelles Heureusement dans ce contexte morose quelques bonnes nouvelles sont intervenues ces derni res semaines La mission parlementaire sur les m tiers artistiques a rendue publique 27 recommandations qui pour beaucoup rejoignent nos propositions et dont nous esp rons qu elles seront prises en compte par le gouvernement Nous nous r jouissons galement du d lib r du TGI de Paris sur la Convention Collective de l dition Phonographique La cour d boute la Spedidam et ses alli s syndicaux de la totalit de ses demandes d annulation de parties enti res de la convention Bien au contraire elle valide notre d marche de n gocier et faire reconna tre des droits nouveaux aux artistes interpr tes de la musique La cour d appel de Paris pour sa part condamne lourdement le Samup et annule la totalit de ses congr s qui de fa on antis
22. OURERIEN BREIZH 0 30 CGTM 0 10 LAB 0 05 UGTG 0 05 CGC Coll ge cadre 4 98 Sont repr sentatifs dans la branche de 8 ou pr sum s repr sentatifs parce que repr sentatifs au niveau national avec un poids de ce sont les pourcentages obtenus recalcul s en excluant les syndicats non repr sen tatifs CGT 52 CFDT 19 CNT 12 FO 11 CFTC 5 CGC 1 1285 ENTREPRISES ARTISTIQUES ET CULTURELLES lections TPE inscrits 27 441 participation 6 079 exprim s 5 653 CGT 54 11 CFDT 12 86 FO 7 82 CFTC 1 79 CGC 0 83 UNSA 6 69 Solidaires 6 44 CNT 3 89 FSU 3 20 SAMOR OPERA ROUEN 0 65 CAT 0 55 UIR CFDT 0 50 CGTR 0 30 LAB 0 18 SINDIKAD LABOURERIEN BREIZH 0 14 CGTG 0 04 STC 0 02 Sont repr sentatifs dans la branche de 8 ou pr sum s repr sentatifs parce que repr sentatifs au niveau national avec un poids de ce sont les pourcentages obtenus recalcul s en excluant les syndicats non repr sen tatifs CGT 70 CFDT 17 FO 10 CFTC 2 CGC 1 1518 ANIMATION lections TPE inscrits 60 287 participation 16 937 exprim s 15 750 CGT 32 94 CFDT 25 27 FO 12 52 CFTC 2 56 CGC 1 86 UNSA 10 Solidaires 6 10 FSU 4 23 CNT 1 08 CNES 0 88 CGTR 0 67 UIR CFDT 0 63 CAT 0 42 LAB 0 19 SPEM ESPACE MAGNAN 0 18 SINDIKAD LABOU
23. P 15 000 euros quinze mille euros PUPFI 2 000 euros deux mille euros chacun des onze syndicats de salari s d fendeurs concluants 5 000 euros cinq mille euros la FESAC Fait et jug Paris le 26 mars 2013 snam intfos n 44 4 me trimestre 2012 o NE Aide l emploi direct dans les caf s culture L exp rimentation dans la r gion Pays de la Loire a t prolong e d une ann e Nous travaillons actuellement la g n ralisation progressive du dispositif au niveau national courant 2013 A la suite de nos rencontres avec le cabinet de Mme Aur lie Filippetti ministre de la culture et de la communi cation Andr Cayot de la DGCA a t missionn pour mettre en uvre ce dispositif Trois points importants sont en cours de validation Le gouvernement doit rendre public la validation de la possibilit pour les d partements d utiliser une part des 170 millions qui leur sont adress s pour soutenir l emploi aux aides l emploi artistique et technique dans les HCR de cat gorie NV De la m me fa on les pouvoirs publics vont valider la possibilit pour les entreprises priv es de b n fi cier du cr dit d imp t comp titivit lorsqu elles financeront ces aides l emploi Enfin le minist re de la culture et de la communication devrait participer au financement des frais de fonctionnement du dispositif Une conf rence de presse doit tre organis e d but juin en pr sence de Mme
24. RERIEN BREIZH 0 17 SAMUP 0 10 UIRM CFDT 0 07 CGTG 0 06 STC 0 05 CDMT 0 02 UTG 0 01 CTU 0 01 Sont repr sentatifs dans la branche de 8 ou pr sum s repr sentatifs parce que repr sentatifs au niveau national avec un poids de ce sont les pourcentages obtenus recalcul s en excluant les syndicats non repr sen tatifs CGT 40 80 CFDT 23 78 FO 15 50 UNSA 12 38 Dans les deux secteurs du spectacle vivant avec plus de 50 notre f d ration et ses syndicats sont les seuls pouvoir signer des accords pour qu ils soient valables Notre opposition entra nerait la non validit de ces accords
25. cu ae da ana nana A Profession exerc e 2223042 2444088 as dada aa ee aa d die rare d A 4 dde ae due Nate data Revenu imposable i q cesu san eu a aa anus an no 9 28 8 a qu no a an eu GS AU OS d Mes frais professionnels d duits pour leur montant r el sur le fondement des dispositions du septi me alin a du 3 de l article 83 du code g n ral des imp ts telles qu elles sont pr cis es par le B O 5F 1 99 section 4 concernant les professions artistiques et le DB 5 F 2544 s tablissent comme suit pour l imposition de mes r mun rations de l ann e 2012 NATURE DES FRAIS FORFAITAIRES MONTANTS A Frais d instrument s de musique et frais accessoires Artistes musiciens Frais de formation frais m dicaux et frais d instrument s de musique et p riph riques Artistes chor graphiques lyriques et choristes 14 de R 1 soit B Frais vestimentaires et de coiffure de repr sentation de communications t l phoniques professionnelles de formation et de fournitures diverses partitions pupitre 5 de R 1 soit NATURE DES FRAIS R ELS MONTANTS C1 Frais de transport entre le domicile et le lieu de travail 2 C2 Autres frais de transport 2 C3 Frais suppl mentaires de repas sur le lieu de travail C4 Frais de repas et d h bergement en d placement C5 Frais de formation et de documentation C6 Frais de local professionnel C7 Frais de mat riel mobilier et fournitures autres que ce
26. de la gestion op rationnelle du syst me mutualis des cong s pay s 20 G n raliser une culture de la d claration pour am liorer les droits des artistes et des techniciens rendre le guichet unique du spectacle occasionnel GUSO plus visible gr ce une politique soutenue de communication et d information identifier les voies d approfondissement de la simplification des d marches des employeurs tout en r duisant les frais de gestion du GUSO 22 Mettre un terme l injustice sociale dont souffrent les matermittentes 24 Accro tre le recours aux dispositifs de formation et am liorer l accompagnement des reconversions profes sionnelles 25 Renforcer laccompagnement professionnel et social des intermittents du spectacle 26 Accompagner la transformation de l emploi pr caire en emploi permanent R fl chir un dispositif de soutien public incitant les employeurs proc der des requalifications contrat dur e d termin e d usage en contrat dur e ind termin e 27 Encourager les exp riences innovantes engager la r flexion pour s curiser sur un plan juridique d autres formes d organisation de l emploi artistique permettant notamment la pluridisciplinarit et la pluriactivit ensemble de ces recommandations conforte les positions et les revendications que nous avons sans cesse d fendues Quelques points m ritent cependant d tre claircis Cela concerne le d ca
27. ections dans les entreprises le minist re du travail a publi le 29 mars 2013 le r sultat de l en qu te de repr sentativit 2013 Ces r sultats vont avoir des effets dans les branches professionnelles tout particuli rement sur la validation des accords accords majoritaires et sur le droit d opposition Cela devrait galement avoir des effets sur les r gles de r partition des FCAP Ces r sultats dans le spectacle vivant subventionn dans le secteur priv et dans l animation sont excellents pour notre f d ration et ses syndicats Que dit le dispositif l gal Pour tre repr sentatif dans une branche il faut obtenir plus de 8 Mais jusqu en 2017 nouvelle enqu te de repr sentativit les organisations syndicales repr sentatives au niveau national la CGT la CFDT FO la CGC et la CFTC sont pr sum es repr sentatives dans les branches Chaque organisation p sera de son pourcentage r valu en liminant les organisations non repr sentatives au niveau national et dans les branches consid r es Ces r sultats sont la fusion des lections TPE et celles des lections dans les entreprises 3090 SPECTACLE VIVANT ENTREPRISES DU SECTEUR PRIV lections TPE inscrits 23 691 participation 2 048 exprim s 2001 CGT 41 28 CFDT 14 94 FO 8 95 CFTC 3 95 CGC 0 80 UNSA 6 25 Solidaires 6 20 CNT 9 30 FSU 5 40 CAT 1 95 CFE CGC coll ge 1 0 50 SINDIKAD LAB
28. es sont pr cis s par un accord tendu de 2005 Nous demandons et ce sera fait fin mai la ren gociation de cet accord afin de ne pas laisser le choix de la convention Ce texte doit pr ciser clairement quelle convention s applique et ne pas laisser comme c est le cas actuellement des entre prises largement subventionn es d cider d appliquer la convention du priv La mise en uvre de cette convention va repr senter un travail important L extension de la convention est une avanc e d cisive pour la couverture pleine et enti re de l ensemble du spectacle vivant Couverture conventionnelle BB snam infos n 44 4 me trimestre 2012 o NE Couverture conventionnelle D snam infos n 44 4 me trimestre 2012 CCNEAC Salaires rien ne va plus es n gociations annuelles obligatoires sur les salaires notamment dans la branche du spectacle vivant subventionn organisent ann e apr s ann e une baisse du pouvoir d achat des salari s et donc une rupture des accords qui ont pr valu lors de la signature de la convention collective Le Sfa le Synptac et le Snam ont donc crit un courrier aux membres de la commission mixte paritaire des entreprises artistigues et culturelles Depuis la r vision de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles en 2010 rien ne va plus Chaque ann e nos employeurs s attaquent aux grilles de salaires et remettent ainsi en cause le comp
29. es per us et les d penses sont d clar es pour leur montant r el et justifiable Cependant il est admis par l administration fiscale que NE SONT PAS int grer aux salaires l allocation de saison servie en compensation des frais de double r sidence support s lors des engagements ainsi que les remboursements de frais de d placement allou s pendant la dur e de la saison aux artistes musiciens chefs d orchestre et autres professionnels du spectacle engag s par les casinos ou les th tres municipaux les allocations et remboursements de frais allou s aux musiciens chefs d orchestre et choristes au titre des frais de transport et de s jour h bergement et repas qu ils exposent lors de leurs d placements professionnels notamment l occasion des tourn es des orchestres en France ou l tranger ou de la participation des festivals les indemnit s journali res de d fraiement vers es en compensation des frais suppl mentaires de logement et de nourriture qu ils supportent l occasion de leurs d placements aux artistes dramatiques lyriques et chor graphiques ainsi qu aux r gisseurs de th tre qui participent des tourn es th trales instruction minist rielle du 30 d cembre 1998 Par contre dans ce cas bien videmment l artiste ne peut pas d duire les d penses cens es tre couvertes par les sommes per ues C5 Frais de formation et de documentation les frais d achat d ouvrag
30. es professionnels et frais d abonnements des publications professionnelles ex Lettre du musicien S ils ne sont pas d j pris en compte dans les forfaits de 14 et 5 les frais correspondant aux cours de chant ou de danse notamment engag s en vue de se perfectionner enrichir le r pertoire ou simplement entretenir les qualit s artistiques les frais correspondant des cours ou sessions de formation permettant de s inscrire des concours renomm s ou prestigieux C6 Frais de local professionnel Les services des imp ts admettent que certains salari s affectent une partie de leur habitation leur activit professionnelle C est ainsi qu il est admis que pour les artistes musiciens l affectation d une pi ce de la r sidence principale des fins professionnelles sera justifi e par la disposition au domicile d instruments de 1 Les frais de garage de parking et les frais de p age d autoroute engag s pour l exercice de la profession peuvent sur justificatifs tre ajout s au montant des frais de transport d finis ci dessus Frais professionnels mode d emploi snam intfos n 44 4 me trimestre 2012 eo Frais professionnels mode d emploi snam intfos n 44 4 me trimestre 2012 A musique d di s aux r p titions ou par la r alisation d agencements sp cifiques comme l insonorisation Cette pi ce peut tre affect e en partie ou en totalit l activit professionnelle Ains
31. hni ciens et personnel administratif et d accueil s opposer la politique de moins disant social de nos employeurs en cr ant les conditions du rassemblement et de la lutte dans les entreprises Nouvelle circulaire sur la S curit Sociale applicable aux personnes exer ant une profession discontinue I y a deux ans notre f d ration et ses syndicats s taient mus des conditions pour l acc s aux prestations au titre de la maladie et de la maternit notamment pour les intermittents Il ressortait de notre constat que les conditions d ouverture de droits taient diff rentes d une r gion une autre d un d partement un autre Nous avons donc demand et obtenu une rencontre avec la direction de la s cu rit sociale DSS afin d obtenir une nouvelle circulaire garantissant nos droits Cette circulaire a t publi e le 16 avril 2018 1 Concernant la prise en charge des arr ts maladie par la S curit Sociale au jour de l interruption de travail les salari s doivent justifier d un minimum de 200 h de travail durant les trois mois civils ou les 90 jours pr c dant l arr t de travail et ce pour les arr ts de travail pour maladie inf rieurs six mois Dans le cas des arr ts de travail pour maladie se prolongeant au del de six mois si les conditions de salaires 2030 fois le smic horaire dont 1015 fois au moins au cours des six premiers mois n est pas rempli il faudra avoir effectu au moins
32. i il peut tre admis que la partie d un logement affect e l exercice de la profession repr sente pour un logement comportant plus d une pi ce d habitation une pi ce de ce logement pour un studio la moiti au plus de la surface de celui ci Pour une surface sup rieure la revendication doit tre justifi e Le pourcentage d termin entre le local professionnel et la surface totale de l habitation s applique aux d penses d entretien de r paration et d am lioration aux d penses des grosses r parations aux charges de copropri t aux diverses d penses caract re locatif telles que les frais de nettoyage de gardiennage de ramonage d clairage de chauffage de primes d assurance aux d penses d agencements sp cifiques l exercice de la profession concurrence du montant de la d pr ciation subie aux imp ts locaux tels que taxe fonci re sur les propri t s b ties taxe d habitation taxes facultatives institu es par les collectivit s locales ex taxe d enl vement des ordures taxe de balayage au loyer proprement dit pour les locataires augment des sommes rembours es au bailleur aux int r ts pour les propri taires des emprunts contract s pour l acquisition de la r sidence principale ou son agrandissement ou pour sa reconstruction partielle C7 Frais de mat riel mobilier et fournitures autres que ceux vis s aux A et B ci dessus Ce sont des
33. ionn s plusieurs reprises notre f d ration et ses syndicats consid rent que ces recommandations sont une avanc e importante l conomie g n rale en est excellente Les d put s proposent de d fendre l emploi de lutter contre la permittence et contre le recours abusif au CDD dit d usage d augmenter le volume d emploi en obligeant les entreprises assumer leur responsabilit sur toutes ces questions de renforcer l obligation d appliquer les conventions collectives et tout particuli rement les minima salariaux d intensifier la lutte contre le travail ill gal Un volet important entend d velopper la protection sociale et le volume de travail r mun r des artistes plasticiens Enfin ces recommandations entendent encadrer les prochaines n gociations du r gime sp cifique cin ma spectacle de l assurance ch mage en le p rennisant et en modifiant les effets d vastateurs des r formes de 2003 et 2006 Pour la premi re fois la quasi totalit de nos propositions ont t entendues et prises en compte Il reste encore quelques points pr ciser mais nous entendons soutenir ces recommanda tions pour qu elles deviennent la feuille de route du gouvernement Extraits I Promouvoir l emploi permanent et lutter contre la permittence 1 Augmenter la dur e d emploi dans le spectacle vivant 2 Int grer d avantage dans la politique de financement de la cr ation les consid rations li es l emploi 3 Lutter contre la pr
34. ises de moins de 10 salari s qui n ont pas de d l gu du personnel pour les repr senter e Elle g n ralise la couverture pr voyance et compl mentaire sant pour l ensemble des salari s e Le CASC association de gestion des activit s sociales et culturelles va tre cr Ce sera une sorte de petite s ur du FNAS et ses modalit s de fonctionnement r gles de prise en charge et gouvernance doivent tre encore n goci es e Une commission charg e de mettre en place un comit d hygi ne de s curit et des conditions de tra vail CHSCT de branche qui devra tre cr e dans les trois ans qui suivent l extension de cette convention Il nous reste encore un certain nombre de points n gocier Un second cycle est d ores et d j pr vu au cours duquel nous allons aborder la mise en place d un CHSCTE de branche comit d hygi ne de s curit de conditions de travail et d environnement ainsi notam ment que la mise en uvre de l association de gestion des activit s sociales et culturelles De plus va tre mis en uvre la d signation des conseillers conventionnels des salari s dont une quinzaine reviennent de droit la f d ration et ses syndicats dont cinq pour le Snam CGT Un probl me crucial reste r gler le champ d applica tion de la convention collective du spectacle vivant priv et celui de la convention collective des entreprises artis tiques et culturelles subventionn
35. lage mensuel au sein du r gime d assurance ch mage l encadrement de l exposition de la pratique en amateur enfin toutes les ques tions li es la pluridisciplinarit et la pluriactivit nous ne souhaitons pas faire couvrir par le cachet des acti vit s qui rel vent du r gime g n ral enseignement animation action culturelle Nous ne m nagerons pas nos efforts pour que les pouvoirs publics reprennent leur compte ces recomman dations afin d am liorer les droits des artistes interpr tes et auteurs des techniciens des ouvriers et des r ali sateurs afin qu ils puissent vivre d cemment de leur m tier Demande d adh sion Nom et pr nom Adresse Code postal et ville Profession A renvoyer au SNAM CGT 14 16 rue des Lilas 75019 Paris ou flashcode http www snam cgt org La convention collective de l dition phonographique confort e par le TGI de Paris ar son jugement du 26 mars 2013 le TGI de Paris rejette les demandes de la Spedidam et du Snm FO d annulation du titre IIl de la convention collective Extraits L article 21 de ce titre III portant sur l exercice du droit d autoriser Il ne r sulte pas de cette disposition que la seule conclusion du contrat de travail emporte cession de tous les droits de l artiste interpr te L article susvis de l annexe III pr voit seulement la possibilit pour ce dernier d autoriser lors de la signature du contrat de t
36. lles vis es au B ci dessus C8 Cotisations professionnelles C9 Autres frais D Artistes intermittents frais pour recherche d emploi TOTAL DES FRAIS D DUITS reporter la ligne correspondante de la d claration 1 R R mun ration d clar e au titre de l activit artistique concern e c est dire nette notamment de cotisations sociales obligatoires et de la part d ductible de la CSG le cas ch ant plafonn e 120 000 euros 2 Le cas ch ant applications des bar mes administratifs du prix de revient kilom trique des v hicules automobiles ou deux roues moteur Puissance fiscale du des v hicule s Kilom trage professionnel parcouru Frais d ductibles reporter lignes C1 et ou C2 Frais professionnels mode d emploi snhnam infos n 44 4 me trimestre 2012 O1 L Artiste enseignant RE snhnam infos n 44 4 me trimestre 2012 O Communiqu concernant la r mun ration les parcours professionnels et les carri res dans la fonction publique Le SNAM s associant avec les organisations syndicales de la Fonction publique a pris connaissance des propositions de la Ministre relatives aux r mun rations aux parcours professionnels et aux carri res dans la Fonction publique pr sent es le 16 avril Nous sommes en particulier en complet d saccord avec la volont gouvernementale de ne pas aborder la question de la valeur du point d indice avant mi 2014 Les organisations s
37. nfants de 8 30 12 00 et de 14 00 15 45 Les enfants n ayant plus la r cr ation de 15 30 ce temps p riscolaire ne sera absolument pas utilis bon escient Pour d autres c est l heure m ridienne qui sera allong e d une heure ou plus leur journ e reste donc toujours aussi longue Que risque il de se passer pour nos enseignants artistiques dans les conservatoires D s aujourd hui les intervenants en milieu scolaire sont sur la sellette Certaines collectivit s qui bien entendu veulent r duire les d penses autant faire se peut souhaitent utiliser les comp tences de ces derniers dans les temps p riscolaires Les intervenants verraient ainsi le temps qu ils consacraient de l ducation artistique sp cialis e pour chaque classe au sein d une cole primaire r duit et devraient accomplir de nouvelles missions sur des temps p riscolaires ce qui ne fait pas partie de leur mission initiale En effet le code de l ducation d finit strictement les actions des intervenants qui ne peuvent se substituer aux ma tres qui en tout tat de cause restent seuls responsables de l enseignement donn dans la classe et de son organisation les agr ments d livr s par l ducation nationale ne sauraient interf rer avec la gestion statutaire de ses personnels Ensuite ce sera le tour des enseignants des conservatoires qui on va peut tre demander d aller effectuer de nouvelles missions dans les coles primaires Mais l non plus cela ne
38. ons que les pr requis qui sont n cessaires pour poursuivre des tudes d enseignement sup rieur dans les p les sup rieurs ou les CNSMD soient enfin pris en compte sous forme de 120 cr dits ETCS afin que les tudiants de nos conservatoires qui ont suivi un cycle d enseignement professionnel initial ne soient plus d favoris s face aux tudiants en L1 et L2 en musicologie des universit s alors qu ils suivent les m me cursus d tudes En effet les tudes musicales de nos futurs tudiants ne commencent pas apr s le bac mais bien avant Il est temps de reconna tre que si nos tudiants entrent dans un cycle d tudes sup rieures c est pour la plupart gr ce aux tudes men es dans nos conservatoires et qu il est compl tement injuste de ne pas valider ce cursus d tudes musicales men es en parall le des tudes g n rales menant au bac Nous restons tr s vigilants sur le niveau de qualification de nos dipl mes d enseignement et nous nous battrons pour que le CA soit un dipl me reconnu au grade de master et le DE au grade de licence et qu ils soient des dipl mes comp titifs sur le march du travail Europ en Frais professionnels des artistes nouvel pisode dans le feuilleton des 14 et 5 En r sum tant que l instruction fiscale du 30 d cembre 1998 n est pas annul e les contribuables qui exercent une activit artistique exclusivement ou qui cumulent une activit d enseignement et une activit artistique peuvent in
39. ontribuables tirant des revenus tout la fois d une activit artistique et d une activit d enseignement ne peuvent se pr valoir de l interpr tation de la loi fiscale telle que fix e dans l instruction du 30 d cembre 1998 laquelle a constat le Conseil d tat dans l arr t Hardy pr cit ne contenait aucun crit re relatif au caract re accessoire des revenus d enseignement En effet si cet l ment d interpr tation de la loi subsiste il ne peut certes tre regard comme l interpr tation formellement accept e par l administration fiscale d s lors que l instruction du 22 octobre 2003 annul e avait pr cis ment pour objet de modifier l instruction du 30 d cembre 1998 sur ce point Ainsi ces contribuables ayant une double source de revenus ne semblent plus en droit d invoquer le b n fice de l application des 14 et 5 leurs revenus tir s de l enseignement artistique Et en attendant une nouvelle interpr tation par l administration fiscale relative aux activit s d enseignement c est la loi seule qui s applique Autrement dit soit le forfait de 10 soit le r gime des frais r els et justifi s strict article 83 3 du code g n ral des imp ts En conclusion il semble que l on puisse retenir de l avis du Conseil d tat du 8 mars 2013 que les contribuables qui cumulent une activit d enseignement et une activit artistique se retrouvent dans une situation moins favorable que celle que l instruction du 22
40. oristes selon les n cessit s du r pertoire frais m dicaux restant la charge effective des int ress s tels que les soins de kin sith rapie d ost opathie d acupuncture les soins dentaires notamment de proth se les frais m dicaux li s au contr le ou l entretien des cordes vocales tous autres soins m dicaux en relation avec l activit professionnelle frais d instruments de musique et frais p riph riques tels que l acquisition d un piano et les frais accessoires ainsi que les frais d acquisition et d utilisation de mat riels techniques Les int r ts d emprunts contract s pour l acquisition d un instrument ne sont pas compris dans le forfait de 14 ils sont d ductibles pour leur montant r el acquitt au cours de l ann e d imposition B FRAIS PROFESSIONNELS CORRESPONDANT AU MONTANT FORFAITAIRE DE 5 2 Pour l ensemble des professions artistiques artistes dramatiques lyriques cin matographiques ou chor graphiques artistes musiciens choristes chefs d orchestre et r gisseurs de th tre frais vestimentaires et de coiffure de repr sentation de communications t l phoniques caract re professionnel frais de fournitures diverses tels que partitions m tronome pupitre frais de formation frais m dicaux sp cifiques autres que ceux engag s par les artistes chor graphiques et les artistes lyriques solistes et choristes 1 http www snam cgt org rub
41. plication imm diate dudit d cret d s la rentr e de septembre 2013 ou un report la rentr e 2014 A quoi sert la r forme des rythmes scolaires Voil la grande question Au d part c est une r forme qui devait all ger les journ es de nos coliers et proposer des activit s diverses vari es et enrichissantes pour tous dans des nouveaux temps p riscolaires Une vraie bonne id e enfin Les petits Fran ais ont la journ e d cole la plus longue d Europe La v rit est tout autre Les collectivit s ont vu imposer par l tat cette r forme dont beaucoup ne veulent pas pour diverses raisons Cette r forme est illisible elle a manqu de concertation avec les acteurs concern s pas de concertation avec les conservatoires coles de musique et associations musicales Elle ne soulage que tr s peu la journ e des coliers fran ais De nombreuses collectivit s sans beaucoup de moyens ne vont pas pouvoir faire face aux d penses L organisation de ces nouveaux temps p riscolaires est en effet un v ritable casse t te Les collectivit s doivent pour certaines s organiser dans l urgence pour septembre 2013 sans les moyens humains n cessaires cette nouvelle organisation Les coliers vont se retrouver pour certains 15 45 dans la cour avec un go ter et une r cr ation plus longue que d habitude Ce n est qu un exemple mais bien r el car certaines petites collectivit s ont choisi de modifier les horaires quotidiens des e
42. pour les arts et la culture Devant une telle situation le minist re a tent de com penser ces reculs budg taires en organisant de nom breuses missions Ainsi le r sultat de la mission sur l ducation artistique est en de de tout ce qu on pouvait attendre et aucun moment les vrais probl mes n ont t pos s En effet le rapport ne s attaque ni aux r els enjeux ni aux solutions aucun moment la question de l du cation artistique au sein des programmes scolaires n est pos e La modification venir des rythmes sco laires et l annonce surfaite de projets pour l ducation artistique tournent le dos au besoin si n cessaire de permettre tous les enfants d acc der une duca tion artistique Les budgets des institutions et des entreprises du spectacle vivant sont malmen s ne cessent de baisser alors que devient r ellement de la politique des arts et de la culture de l Etat et des collectivit s territoriales dans ces conditions Dans le m me temps on nous a annonc la mise en d bat et l laboration d une loi d orientation Quelle peut tre une telle loi au regard des budgets culturels de notre pays Cette loi qui devait tre pr sent e l Assembl e nationale au dernier trimestre 2013 a t report e 2014 sans que l on sache la date exacte de sa pr sentation La mission Lescure sur l acte Il de l exception cultu relle l re du num rique devait pr senter ses conclu
43. ps de travail et les missions des enseignants En cela elles peuvent s opposer aux d crets portant dispositions statutaires de la Fonction Publique Territoriale Car les d crets d finissent pr cis ment les volumes hebdomadaires de travail et les missions des enseignants pour chaque cadre d emploi La loi n a pas tre interpr t e augment e amput e bidouill e elle doit soit tre respect e dans son int grit soit tre modifi e Les rapports des enseignants avec l Education Nationale ne devraient pas tre abord s dans ce type de document sauf en qui concerne les Musiciens intervenant en milieu scolaire titulaires d un DUMI et les enseignants des CHAM Le terme lieu de ressources est lui aussi sujet d bats de fond pour les l gislateurs et non pour les enseignants La disponibilit des personnels du secr tariat n a elle aussi rien faire ici Rappelons que le personnel enseignant administratif technique doit tre recrut en respect des conditions statutaires de la Fonction Publique Territoriale quel besoin y a t il d ajouter quoi que ce soit Le l gislateur se m le t il d enseigner la musique L id e d un Conseil P dagogique n est pas mauvaise en soi mais pas plus heureuse non plus que l id e de mettre en place un Conseil d usagers de la route pour r glementer la circulation de tel ou tel quartier d une ville n est ce pas le r le du l gislateur Quelle autorit ce Conseil d usagers aura t il
44. ravail outre la fixation et la premi re utilisation de sa prestation les utilisations secondaires la condition que le domaine de cette autorisation soit pr cis Par ailleurs la convention n impose pas que l autori sation donn e le soit pour la dur e des droits savoir cinquante ans mais pr cise au contraire que l autori sation devra mentionner la dur e pour laquelle elle est consentie Elle ne porte pas davantage atteinte au principe de l exercice individuel des droits puisque l autorisation est donn e dans le cadre du contrat de travail par une ou des stipulations particuli res de celui ci c est dire individuellement par le salari Co Sur la violation all gu e du principe de sp cialit et des r gles relatives la r mun ration Les diff rents modes d exploitation ainsi d finis par la convention sont suffisamment pr cis et d taill s pour permettre l artiste interpr te de conna tre l tendue de son autorisation lorsqu il c de les droits inclus dans chacun des modes d exploitation a Dans ce cadre la convention collective en cause a notamment pour objet lorsqu elle d termine une nomenclature des modes d exploitation pouvant tre c d s de pr voir les r mun rations minimales aff rentes lesdites r mun rations tenant compte du contenu de chaque mode d exploitation ce qui est protecteur des int r ts des artistes interpr tes ceux ci tant assur s d une
45. rique informations puis chapitre frais professionnels dans la sous rubrique informations utiles 2 Les forfaits de 14 et 5 sont ind pendants l un de l autre Les artistes peuvent opter pour les deux forfaits ou pour un seulement ou pour aucun selon le montant des frais r ellement engag s Au cas o le montant des frais num r s ci dessus d passerait le forfait correspondant celui ci peut tre abandonn et les frais sont d clar s pour leur montant r el qui doit alors tre justifi Les frais compris dans les forfaits n ont pas tre justifi s d s lors que la qualit d artiste est incontestable C AUTRES FRAIS PROFESSIONNELS D CLAR S POUR LEUR MONTANT R EL C1 Frais de transport entre le domicile et le lieu de travail 1 Deux cas de figure peuvent se pr senter la distance entre le domicile et le lieu de travail est a inf rieure ou gale 40 km les seuls justificatifs fournir concernent l utilisation du v hicule personnel et le nombre d allers et retours dans la journ e b sup rieure 40 km la prise en compte de la totalit des frais de transport sera effective si l loignement ne r sulte pas d un choix personnel A d faut la d duction des frais de transport est limit e 40 km Les frais engendr s par l utilisation d un v hicule personnel sont calcul s selon le bar me administratif Si le v hicule est achet cr dit on peut d duire la proportion des int r
46. romis qui a abouti la signature de la convention collective par une majorit des syndicats de salari s Les propositions faites par les employeurs pour rehausser les salaires minima sont bien en de des besoins des salari s touch s galement par la hausse des prix la stagnation des salaires et en ce qui concerne plus particuli rement les salari s intermittents la baisse du volume d emploi et de leurs revenus annuels Voil cing ans que les employeurs nous font des propositions totalement insuffisantes voire inacceptables pour nos organisations syndicales Sfa Cgt Snam Cgt Synptac Cgt Voil cinq ans que l activit est maintenue telle quelle dans les entreprises en ne jouant que sur les seules variables d ajustement des salaires et du volume de travail La souffrance au travail est en train de gagner notre secteur Qu il s agisse des salaires des artistes et des techniciens ou du personnel administratif et d accueil le constat est le m me les r mun rations voluent beaucoup moins vite que le co t de la vie les augmentations pro pos es par les organisations d employeurs ne suivent pas l inflation et nous n arrivons un accord sur les salaires qu une ann e sur deux dans le meilleur des cas Les r mun rations ne correspondent plus aux qualifications aux responsabilit s ni l investissement des sala ri s dans leur travail Depuis 2006 la vie a augment de plus de 16 Les salaires r els ont augment
47. rs ce qui n est pas contest par le SNEP et l UPFI et ne sauraient d s lors leur interdire de faire valoir leurs droits l encontre des producteurs qui auraient exploit la fixation de leur prestation sans autorisation ni aux producteurs de saisir le juge s il n a pas t possible d identifier Pun des musiciens Pour les m mes motifs les dispositions du protocole ne violent aucunement les dispositions relatives la pres cription PAR CES MOTIFS Statuant en audience publique par jugement contra dictoire et en premier ressort D boute la SPEDIDAM le SNM FO et le SAMUP de toutes leurs demandes et r pondant aux questions pr judicielles pos es par le Conseil d Etat dans son arr t du 23 d cembre 2010 dit que l annexe III de la convention collective nationale de l dition phonographique du 30 juin 2008 ne m con na t ni les dispositions de l article L 2221 1 du code du travail ni celles des articles L 213 3 et L 214 1 du code de la propri t intellectuelle garantissant les droits des artistes interpr tes elle ne m conna t pas davantage les missions assi gn es par le l gislateur aux soci t s de gestion col lective des artistes interpr tes et les droits qui leur sont reconnus Condamne in solidum la SPEDIDAM et le SNM FO payer les sommes suivantes en application des dispo sitions de l article 700 du code de proc dure civile 15 000 euros quinze mille euros au SNE
48. s artistes intermittents peuvent d duire les d penses li es la recherche de leurs emplois successifs frais de d placement de communications t l phoniques de photographies de confection et d envoi de CV d inscription des annuaires professionnels ainsi que celles relatives l entretien et au d veloppement de leurs connaissances ou de leur pratique professionnelle JUSTIFICATIFS Tous les justificatifs des frais list s hormis pour les forfaits de 14 et 5 doivent tre tenus la disposition de l inspection des imp ts Cela ne signifie pas qu ils doivent tre joints la d claration des revenus mais ils doivent tre conserv s jusqu la fin de la 3 me ann e suivant celle au titre de laquelle l imposition est due ce d lai est appel d lai de reprise afin de pouvoir les pr senter l inspection des imp ts en cas de contr le Exemple pour les revenus de 2012 d clar s en 2013 les justificatifs pourront tre demand s par l inspection des imp ts jusqu au 31 d cembre 2015 date d expiration du d lai de reprise De la m me fa on les contribuables b n ficient du m me d lai pour exposer leurs r clamations 25 mars 2013 NOTE ANNEXE A LA D CLARATION DES REVENUS TAT DETAILL DES FRAIS PROFESSIONNELS D DUITS POUR LEUR MONTANT R EL Professions artistiques NOmretPr NOME mu 4 RMI ANT ARLES NN da LARMES TAT RER a air erarenti an Adesse 2 a nee ae Mode done em male en ea
49. sionnelle tout en ma trisant les d penses 13 Faire davantage contribuer les intermittents les mieux ins r s sur le march du travail au financement de l assurance ch mage doubler le plafond de l assiette de cotisation d assurance ch mage d pour les salari s relevant des annexes VIII et X Emploi snam infos n 44 4 me trimestre 2012 9 14 Ma triser les d penses en pr servant les salari s les plus fragiles instituer un plafonnement du cumul mensuel des revenus d activit et des allocations de ch mage vers es au titre des annexes VIII et X un niveau gal au montant maximal des indemnit s d allocation ch mage pouvant tre vers es sur un mois au titre de ces m mes annexes soit 4 188 euros au 1er janvier 2013 V Poursuivre le chantier social pour garantir chacun l acc s aux droits sociaux Emploi 18 Garantir les droits la retraite compl mentaire des artistes et techniciens indemnis s par le Fonds de pro fessionnalisation et de solidarit l tat doit organiser dans les meilleurs d lais une table ronde de l ensemble des parties prenantes afin d aboutir une convention pr cisant les conditions de prise en charge des contributions aux r gimes de retraite compl mentaire pour la validation des p riodes indemnis es par la solidarit nationale 19 Am liorer la gestion des cong s pay s dans le cadre d un syst me mutualis finaliser le processus de transfert Audiens
50. soins de la fili re le gouvernement et tout particuli rement Bercy envi sage de plafonner la taxe sur les spectacles affect s au CNV comme il le fait pour celles affect es au CNC Tout ceci est particuli rement intol rable Devant l absence de r ponse ces situations pour le moins compliqu es et difficiles le minist re r pond aux revendications de la fili re musicale par la mise en place d une mission musique Cette mission n est ni plus ni moins que la mise en synergie de la direction g n rale de la cr ation artistique et de la direction g n rale des m dias et de l industrie culturelle Certes il fallait revenir sur une r organisation du minist re pour le moins calamiteuse mise en uvre par le gouvernement pr c dent Mais cette r ponse n est pas la hauteur des enjeux et des besoins Nous entendons interpeller le gouvernement et la ministre pour qu enfin les arts les spectacles et la cul ture ne soient pas trait s aujourd hui comme de vul gaires projets conomiques relevant du seul march et procurant vaguement un suppl ment d me Les 27 recommandations de la mission des d put s sur les m tiers artistiques et l emploi e 11 avril Jean Patrick Gille d put PS d Indre et Loire a rendu son rapport sur les conditions d emploi dans les m tiers artistiques qui a t pr sent devant les commissions des Affaires sociales et des Affaires culturelles le 17 avril prochain Audit
51. tatutaire avaient organis la scission avec le Snam la f d ration du spectacle et la conf d ration CGT De tout cela il ressort qu il va falloir se mobiliser pour d fendre nos m tiers les conditions dans lesquels ils s exercent et une politique culturelle nouveau ambitieuse et d mocratique De tout cela il ressort aussi que la t nacit de nos engagements peut aboutir des avanc es pour nos m tiers Ce sont les conditions d un v ritable nouveau souffle Yves Sapir Pr sident Marc Slyper Secr taire g n ral Edito SE snam infos n 44 4 me trimestre 2012 o Politiques publiques snam intfos n 44 4 me trimestre 2012 gt DE O va le minist re de la culture et de la communication a politique conomique du gouvernement de suivre la lettre les exigences de Bruxelles concernant les d ficits publics a des effets d vastateurs sur les budgets des minist res Loin d tre sanctuaris le budget du minist re de la culture et de la communication est Un des plus touch s Que ce soit sur le spectacle vivant sur l audiovisuel public sur l enseignement le budget conna t un repli qui annule les politiques culturelles d velopp es depuis 1981 Non seulement le budget du minist re est touch mais aussi ceux des collectivit s territoriales qui repr sentent 70 des aides publiques tout comme le budget des services culturels ext rieurs Nous ne pouvons tol rer un tel d sengagement public
52. tenant poser des socles minima dans des annexes aff rentes trois secteurs e Le cirque Cette annexe est une r elle avanc e dans les cirques traditionnels en particulier o m me le code du travail semblait poser probl me e Le bal Cette annexe est une grande innovation car elle couvre un secteur compl tement d sorganis Outre le fait qu elle propose un mandat et un contrat conventionnels ces dispositions se sont attach es r pondre la diffi cile question de la r mun ration des r p titions L an nexe sur les propositions du Snam met en place un droit individuel la r mun ration des r p titions attach la personne du salari et transf rable d entreprise entreprise Les modalit s de fonctionnement doivent tre encore n goci es e Les cabarets Certains d entre eux appliquaient jusqu alors la conven tion h tel caf restaurant sans prendre en compte les sp cificit s des artistes et techniciens que ce soit en terme d organisation du travail ou de cotisations nos caisses professionnelles AUDIENS AFDAS ce qui pouvait tre pr judiciable sur du long terme Ils ont maintenant des dispositions propres qui leur seront applicables prenant galement en compte les person nels de salle et de restauration Des nouveaut s pour la protection des salari s La convention pr voit l lection de conseillers conven tionnels de branche l attention des salari s des entre pr
53. ter les termes de l interpr tation de la loi formellement admise par l administration m me lorsque cette interpr tation ajoute la loi ou la contredit point 1 Le Conseil d tat nonce ensuite que l annulation de l acte r glementaire contenant l interpr tation de la loi admise par l administration fiscale ne prive pas le contribuable du droit d invoquer celle ci que d s lors que l annulation intervient post rieurement au fait g n rateur de l imposition En revanche le contribuable ne peut pas se pr valoir de la garantie que donne l article L 80A lorsque le fait g n rateur de l imposition est post rieur l annulation point 2 S agissant plus sp cialement de la situation dans laquelle deux actes exprimant la m me interpr tation l un deux a t annul pour exc s de pouvoir le Conseil d tat nonce Aussi longtemps que l administration n a pas formellement abandonn une interpr tation renferm e dans un acte qui bien qu ill gal n a pas t annul celle ci reste invocable en tant que cet acte la renferme sur le fondement de l article L 80A pr cit Il en r sulte en particulier qu un redevable peut opposer l administration l interpr tation que celle ci a formellement admise dans un tel acte quel qu il soit quand bien m me un autre acte exprimant la m me interpr tation aurait t annul pour exc s de pouvoir point 3 Ainsi que l instruction fiscale du 22 octobre 2003 ait t ann
54. tes les entreprises du spectacle vivant priv c est dire non subventionn es L extension de cette convention collective vient com pl ter la couverture conventionnelle des salari s tra Vaillant dans le spectacle vivant puisque la convention collective des entreprises artistiques et culturelles s applique dans les entreprises subventionn es et la convention des entreprises techniques au service de la cr ation et de l v nement dans la prestation tech nique Le texte s articule autour d un corps commun pr voyant les dispositions g n rales applicables toutes les entreprises des annexes sp cifiques par genre artis tique th tre musique cabaret cirque bal ainsi qu une annexe consacr e aux conditions de travail en tourn e Elle comporte des avanc es notables e La prise en compte des techniciens dans l annexe tourn es qui jusque l n apparaissaient pas dans l ancienne convention collective des tourneurs Leurs conditions de travail et r mun rations d pendaient jusque l des discussions de gr gr avec comme seules r f rences le SMIC et le code du travail e Idem pour les personnels administratifs inexistants dans la convention des th tres priv s e L annexe musique pr voit d sormais la r mun ration des spectacles de promotion e Certaines grilles de salaires ont t r valu es Des nouveaux champs couverts La convention unique du spectacle vivant priv va main
55. ul e au motif que les d ductions forfaitaires de 14 et 5 taient ill gales n a pas pour effet de priver les contribuables du droit d invoquer le b n fice de ces m mes d ductions d s lors qu elles sont pr vues dans l instruction du 30 d cembre 1998 et tant que cette derni re n a pas fait elle m me l objet d une annulation Enfin le Conseil d tat pr cise que Les dispositions de l article L 80A du livre des proc dures fiscales ne permettent de se pr valoir d une interpr tation de la loi fiscale que dans son dernier tat formellement accept par l administration Le redevable n est donc pas fond se pr valoir de l interpr tation initialement admise par l administration dans un premier acte lorsque apr s qu elle l avait compl t e ou modifi e par un deuxi me acte ce dernier a t annul En effet les l ments de l interpr tation de la loi qui subsistent apr s l annulation ne peuvent plus tre regard s comme constituant l interpr tation de la loi formellement accept e par l administration d s lors que celle ci avait entendu compl ter ou modifier cette interpr tation par l acte annul Il appartient l administration de faire conna tre le cas ch ant l interpr tation qu elle entend donner la loi apr s l annulation op r e Tant qu une nouvelle interpr tation n a pas t exprim e la loi seule r git la situation du contribuable point 4 Il semble qu il faille en d duire que les c
56. voquer le b n fice de l application des d ductions forfaitaires de 14 et 5 aux revenus de leur activit artistique En revanche les contribuables qui cumulent une activit d enseignement et une activit artistique ne peuvent pas invoquer le b n fice des 14 et 5 aux revenus d enseignement y compris lorsque l activit d enseignement a un caract re accessoire Le Conseil d tat a rendu le 8 mars 2013 un avis publi au JORF du 17 mars 2013 sur saisine de la Cour administrative de Bordeaux qui s interrogeait sur la question de savoir si un contribuable exer ant conjointement des activit s artistiques et d enseignement pouvait invoquer sur la base de l article L 80A du livre des proc dures fiscales le b n fice de l application des d ductions forfaitaires de 14 et 5 instaur es par l instruction fiscale du 30 d cembre 1998 ses revenus tir s de l enseignement alors que l instruction du 22 octobre 2003 qui avait pour objet de modifier cette derni re sur ce point avait t annul e Dans son avis du 8 mars 2013 le Conseil d tat nonce tout d abord que les dispositions de l article L 80A du livre des proc dures fiscales n ont ni pour objet ni pour effet de conf rer l administration fiscale un pouvoir r glementaire ou de lui permettre de d roger la loi Elles instituent en revanche un m canisme de garantie au profit du redevable qui s il l invoque est fond se pr valoir condition d en respec
57. yndicales n ont eu cesse depuis des mois de rappeler les pertes de pouvoir d achat et la n cessit de rompre avec la politique de gel sans pr c dent de la valeur du point d indice La d pr ciation des carri res et des qualifications et le tassement de la grille indiciaire de r mun ration et des d roulements de carri re appellent des r ponses d urgence Elles ne peuvent accepter que les agents de la Fonction publique fassent toujours les frais de la crise conomique En s inscrivant dans un contexte budg taire marqu par une priorit donn e au redressement des finances publiques condition n cessaire au red marrage de la croissance et au d veloppement de l emploi la politique gouvernementale hypoth que toute am lioration des r mun rations pourtant indispensable la relance de l conomie et de l emploi Elles revendiquent au del de la n cessaire revalorisation de la valeur du point d indice un abondement de points d indice uniforme imm diat et significatif permettant le rattrapage des pertes accumul es Apr s avoir obtenu l abrogation de la journ e de carence elles demandent que cette mesure soit maintenant effective Au del des carri res et des r mun rations elles soulignent de nouveau la n cessit d en finir avec les suppressions d emplois dans de nombreux secteurs de la Fonction publique qui d gradent encore la qualit du service public et d t riorent les conditions de travail des agents Il faut
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