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Rapport de mission RDC 2014

1. RFI RDC le chef militaire du M23 aux mains des autorit s ougandaises 07 11 2013 http www rfi fr afrique 20131107 rdc le chef militaire m23 sultani makenga mains autorites ougandaises Le Monde AFP En RDC les rebelles du M23 annoncent leur abandon de la lutte arm e 05 11 2013 http www lemonde fr afrique article 2013 11 05 en rdc le gouvernement annonce une victoire totale sur le m23 3508091 3212 html MAEE Pr sentation de la RDC mise jour le 25 09 2013 http www diplomatie gouv fr fr dossiers pays republique democratique du congo presentation de la republique 1274 Nations unies Conseil de s curit Report of the Secretary General on the implementation of the Peace Security and Cooperation Framework for the Democratic Republic of the Congo and the region 24 09 2013 12 p http wWww un org en ga search view_doc asp symbol S 2013 569 Radio Okapi La Prosp rit Concertations nationales Kabila ouvre les portes ce samedi 11 heures 04 09 2013 http radiookapi net revue de presse 2013 09 04 la prosperite concertations nationales kabila ouvre les portes ce samedi 11 heures RFI RDC les grands partis d opposition boycottent les concertations nationales 01 09 2013 http www rfi fr afrique 20130901 rdc grands partis opposition boycottent concertations nationales BERGHEZAN Georges Le cancer des groupes arm s au c ur
2. 121 ANMDH 122 Pratique pourtant interdite par la l gislation 123 Les membres de l OCDH ont voqu cet gard l exemple du chanteur Evoloko condamn pour le viol d une fillette qui a Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 demeurent et rendent les poursuites impossibles en effet d apr s nombre de victimes craignent de porter plainte en raison des railleries de la soci t Les parents de celles ci pr f reront percevoir une indemnit en r glement de l affaire car une condamnation risquerait de nuire la r putation de leur fille Un membre de la LIFDED donne l exemple des femmes travaillant dans les champs proches des camps militaires qui ne d noncent g n ralement pas leurs agresseurs Des motifs conomiques sont galement l origine du refus de porter plainte il arrive que des femmes se laissent agresser par le propri taire du lopin de terre qu elles cultivent dans la mesure o leur emploi en d pend et qu il s agit d une question de survie Confirmant ces obstacles la lenteur de la justice et son co t peuvent dissuader les victimes d ester en justice Enfin la qualit des victimes peut galement constituer une entrave Ainsi une fille des rues pourtant particuli rement vuln rable sera rarement cout e 1 1 4 Les mariages forc s arrang s Il convient de distinguer les mariages arrang s dans le cadre familial dits kintchudis des mariages
3. 2 4 Les probl mes de la scolarit Kinshasa La scolarisation des enfants est un probl me r current en RDC Si la gratuit de l enseignement est pr vue en RDC depuis la Constitution de 2005 promulgu e en 2006 elle n est dans les faits toujours pas appliqu e Ainsi les parents doivent verser une taxe contributive l Etat qui s l ve 7 500 francs congolais pour le primaire et 15 000 francs congolais pour le secondaire Sans compter ce que les parents majoritairement au ch mage doivent payer pour la scolarit de leurs enfants Au demeurant il s av re que si la gratuit de l enseignement tait appliqu e elle ne concernerait que les coles publiques Or ces derni res sont en nombre largement insuffisant Kinshasa Cela fait des ann es que l Etat congolais n investit plus dans la construction d coles publiques 228 ANMDH 229 REEJER 230 ANMDH 231 Source diplomatique 01 07 2013 232 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 233 Source diplomatique 01 07 2013 234 REEJER Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Les coles priv es existent mais le prix de la scolarisation y est lev Les budgets de personnels et de fonctionnement locaux etc sont g n ralement r percut s sur les frais de scolarit Les tarifs peuvent toutefois varier d une cole l autre Toutes les coles ne sont pas du m me sta
4. Entretien avec Me Mavungu secr taire g n ral de UDPS la permanence de Limete 04 07 2013 Entretien avec diff rents responsables et repr sentants de l UDPS rencontr s la permanence de Limete 04 07 2013 Albert Moleka directeur de cabinet de M Tshisekedi Me Mavungu secr taire g n ral du parti Me Dieudonn Ilunga directeur de cabinet de l adjoint du pr sident Ezechiel Kaboko adjoint la tr sorerie Alpha Denise Lupetu pr sidente nationale de la Ligue des femmes de l UDPS Maria Nzuli Eva vice pr sidente de la Ligue des femmes de l UDPS Geco Beya vice pr sident de la Ligue des jeunes de l UDPS Bisenge Joseph secr taire national adjoint charg de l enseignement Alfred Ndinga Obey pr sident de la commission nationale de la discipline Bomi Kahengi ou Kaliengi gt ou Boni Kaludji gt du mouvement de la Ligue des jeunes de l UDPS l universit James Katshingu pr sident de la nouvelle g n ration Tshisekedi affili e la Ligue des jeunes Entretiens avec trois militants ordinaires de l UDPS rencontr s la permanence de Limete 04 07 2013 Sources diplomatiques Entretien avec une source diplomatique 01 07 2013 Entretien avec une source diplomatique 04 07 2013 Organisations internationales Entretien avec un repr sentant d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 47 48 Rapport d
5. Le CODHO semble toutefois plus nuanc Selon le CODHO les expuls s ou d bout s peuvent certes tre gard s par la DGM une ou deux nuits Mais les autorit s auraient pour unique but de leur soutirer de l argent qu il s agisse des expuls s ou plus sp cifiquement des demandeurs d asile d bout s En g n ral ils sont ensuite rel ch s Les d bout s du droit d asile ne sont donc pas stigmatis s en tant que tels selon le CODHO Il arrive qu on les accuse d tre des tra tres mais cela resterait uniquement une menace verbale En fait les autorit s connaissent les vrais gt opposants d apr s le CODHOS Un repr sentant d une organisation internationale pr sente en RDC indique que les contr les sur les conditions de retour des d bout s ne sont pas r guliers Il conc de qu un probl me se pose s agissant de l acc s l information sur ce sujet Il ajoute que l absence d informations ne signifie pas forc ment que des repr sailles ou des menaces l encontre des expuls s soient impossibles 3 2 Le suivi associatif des conditions de retour des expuls s et des d bout s Plusieurs organisations congolaises de la soci t civile tentent de suivre la situation des d bout s expuls s leur retour au pays L organisation OSD a men une enqu te sur le sort des d bout s et des expuls s Ceux qui sont accompagn s par la police du pays qui les expulse sont emmen s la DGM qui dispose d un cachot l a ro
6. 677 MATEMPU TSHINGUTA Anto art cit 678 RNW art cit MATEMPU TSHINGUTA Anto art cit 679 Colonel Toussaint Mutanzini 680 Colonel Masenga 681 RNW art cit 682 Colonel Masenga 683 RNW art cit 684 Colonel Masenga 685 Ibid 686 Ibid 687 Human rescue Rapport de la visite r alis e par l ONG nationale Human Rescue DRC la prison militaire de Ndolo en date du 16 d cembre 2012 17 12 2012 688 LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison Kinshasa 30 06 2013 p 18 20 689 Me Joseph Lungunu 93 94 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 d l gation a pu voir voquent le cas particulier de Marie Jos e Kabungama pr sidente de la Ligue des femmes de la f d ration de Mont Amba Celle ci a t d tenue avec son fils dans plusieurs endroits la prison de Ndolo notamment Elle son poux Fran ois Katumba Mupoyi et son fils Christian Katshunga avaient t enlev s dans la nuit de jeudi 17 vendredi 18 janvier 2013 Son poux a depuis t rel ch Un autre cas de militant UDPS qui tait d tenu Ndolo avant d tre transf r la PCM est voqu par une ONGDH522 Par ailleurs Ndolo compte parmi ses d tenus Gr goire Bita Zebede et le professeur Michel Mbonekube Ces hommes avaient t arr t s avec Ren Kahukula Bujumbura avant d tre envoy s Kinshasa par les services de
7. l opposition politique laquelle il conviendra de se r f rer pour plus d informations plusieurs sources font tat d arrestations et de la d tention de militants de l opposition Pour l ann e 2012 l ONGDH VSV comptabilisait 213 d tenus politiques soit peu pr s le m me nombre qu en 2011 S agissant des militants de base les sources consult es divergent cependant quant au caract re syst matique de leur arrestation Il peut par ailleurs tre difficile de distinguer les motifs politiques l origine des pers cutions des r glements de compte le plus souvent d ordre personnel dans la mesure o les deux motifs sont souvent li s L appartenance politique notamment l UDPS appara t alors comme un l ment suppl mentaire pour r gler un diff rend 1 2 Les conditions de d tention Il convient avant tout de pr ciser qu au del des centres de d tention et des cachots qui sont connus il existe galement des lieux de d tention ill gaux et extrajudiciaires qui ne sont pas accessibles Les conditions carc rales dans ces derniers lieux ne sont connues qu au travers des t moignages de ceux qui Source diplomatique 01 07 2013 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Radio Okapi RDC disparition de Eug ne Diomi Ndongala l opposition accuse les services de s curit 07 08 2012 Notons toutefois que plusieurs sources diplomatiques qui reconnaissent ne pas disposer d informations pr cises s
8. l ouverture du proc s en appel dans le dossier des pr sum s insurg s enyele les avocats de la d fense ont d couvert que leurs clients avaient t condamn s au premier degr certains la peine capitale sans jugement par une simple liste dress e par le juge Il s agit de quatorze pr venus qui avaient comparu le 28 avril 2011 au tribunal militaire de garnison de Kinshasa Gombe dans ce que la justice appelle l affaire des Enyele Ils appartiendraient au MLIA Parmi ces pr venus Oscar Molambo d put provincial du MLC et Ibrahim Mangbama p re d Udjani Mangbama chef du MLIA Le jour de l audience deux personnes s taient constitu es parties civiles et ont mis en cause les Enyele une fille ayant t prise comme esclave sexuelle et un homme bless la machette par les Enyele f 2 LA SITUATION DES TUTSI A KINSHASA Plusieurs sources estiment que les Tutsi ne rencontrent plus de probl mes Kinshasa L organisation OSD affirme ainsi qu ils ne sont pas inqui t s L OCDH confirme qu en principe les Tutsi n ont plus de probl mes Kinshasa L OCDH rappelle qu ils ne sont pas nombreux dans le pays les Tutsi ne repr sentant que quelque 2 millions de personnes sur une population totale de 70 millions Les Tutsi sont surtout pr sents dans les institutions dans la police notamment Ainsi l actuel commissaire g n ral de la PNC par int rim est Charles Bisengimana un Tutsi originaire du
9. le 4 juin 2005 Parist3 Elle se pr sente comme une plate forme politique et un cadre de concertation et d action entre les partis politiques les associations et les personnalit s congolaises qui partagent la m me vision patriotique qu elle 490 Ce mouvement qui est peu pr sent en RDC est toujours interdit Il est toujours impossible pour une personne de s en r clamer ouvertement Toute personne s en revendiquant risque d aller au cachot t Bien qu interdit ce mouvement compte tout de m me des partisans qui se r unissent Kinshasa dans la clandestinit ce qui est tr s risqu de l avis d une ONGDH Si un individu s affiche comme tant de l APARECO il risque d essuyer des tirs selon cette m me source Celle ci voque le cas du capitaine D sir Kobo Lisambo et de Jean Kongu d tenus l ANR car suspect s d tre en contact avec le pr sident de l APARECO dont ils partagent la province d origine l Equateur Elle a t saisie de ces cas par leurs familles respectives 2 Il convient de souligner que les d bout s et expuls s d origine congolaise leur retour en RDC sont g n ralement assimil s des Congolais d favorables au r gime des membres de l APARECO en particulier 3 488 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 489 OMASOMBO Jean et KENNES Erik RDC Biographies des acteurs de la transition juin 2003 juin 2006 CEP CERDAC MRAC 2006 p 197 490 Site
10. 371 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 372 OCDH 373 OSD 374 OCDH Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 galement membre de l UDPS Tous deux seraient jusqu ce jour d tenus l ANR3 2 D autres sources datent les pers cutions de la p riode lectorale et estiment qu elles n ont plus cours aujourd hui Ainsi les interpellations ont eu lieu surtout pendant la p riode lectorale et en 201277 Des sources consid rent qu aujourd hui une situation d accalmie pr vaut pour l UDPS 8 et que hormis les cas signal s et r pertori s juste apr s les lections il n y a pas de cas r cents de militants UDPS ou apparent s qui auraient rencontr des probl mes 3 En tout cas toutes les sources s accordent affirmer que les militants de l UPDS ont t effectivement vis s durant la p riode pr lectorale et post lectorale de 2011 Une source de la soci t civile souligne en effet que plusieurs membres des partis politiques de l opposition et particuli rement de l UDPS arr t s ont t soumis par les agents des services de s curit aux actes de torture 380 La p riode lectorale a en effet t marqu e par la mort de nombreux militants La MONUSCO confirme qu il y a eu plusieurs d c s dans le cadre des lections Selon la MONUSCO plusieurs incidents ont en effet provoqu des morts Des personnes ont t bless es et des d
11. Joseph secr taire national adjoint charg de l enseignement Alfred Ndinga Obey pr sident de la commission nationale de la discipline Bomi Kahengi ou Kaliengi gt ou Boni Kaludji gt du mouvement de la Ligue des jeunes de l UDPS l universit James Katshingu pr sident de la nouvelle g n ration Tshisekedi affili e la Ligue des jeunes XX X Enfin les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant NSTHULA Jacques FARDC nouvelles armureries pour deux camps militaires de Kinshasa Le Maximum 18 06 2013 714 RNW art cit 715 Nations unies Assembl e g n rale Report of the Special Rapporteur on extrajudicial summary or arbitrary executions 16 04 2012 p 14 716 RNW art cit 717 Radio Okapi Kinshasa plus de 80 d tenus tentent de s vader de la prison militaire de Ndolo 11 12 2011 718 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 armureries pour mp camps militaires de kinshasa TSHILOMBO Monica L environnement du Camp Kokolo appelle un assainissement pr conis par la 1 re dame de la RDC 10 03 2013 Africanews http www digitalcongo net article 90333 ASADHO A quand la fin de l impunit pour les tortionnaires en R publiq
12. Kinshasa Conclusion Bibliographie Sigles utilis s Table des mati res Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Fleuve Congo vue sur Brazzaville depuis Kinshasa Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Introduction La demande d asile manant de ressortissants de la RDC qui constitue depuis des ann es un flux majeur s est lev e 4 010 premi res demandes pour l ann e 2012 soit une hausse de 41 8 par rapport 2011 Cette demande a plac la RDC au premier rang dans la liste des Etats d origine des demandeurs d asile en France La forte hausse constat e en 2012 et les lections pr sidentielle et l gislatives du 28 novembre 2011 paraissent en grande partie corr l es Le militantisme politique constitue toujours l un des principaux motifs invoqu s l appui des demandes d asile d pos es par les Kino Congolais en France et ce deux ans apr s les scrutins L appartenance des mouvements interdits ou la soci t civile est aussi r guli rement mentionn e l engagement associatif posant notamment la question de la vuln rabilit des repr sentants de la soci t civile Au regard de l expertise de l OFPRA d velopp e lors des missions pr c dentes et afin de garantir le caract re op rationnel des produits documentaires disponibles une nouvelle mission de recueil d informations en RDC s est av r e opportune En e
13. Kinshasa sans que les pouvoirs publics pr occup s par le conflit dans l Est prennent des mesures 8 Nos interlocuteurs rel vent que d j en 2005 des militaires taient intervenus au cours d une manifestation tudiante et avaient commis des viols Mais les victimes admises l h pital avaient t enlev es par les forces de s curit qui craignaient leur t moignage La LIFDED est cependant parvenue recueillir la d position d une victime et l affaire qui a pris de l ampleur a suscit une prise de conscience de la part des ONG L OCDH rappelle par ailleurs le fait que les camps militaires concentrent un grand nombre d individus coupables de violences sexuellest1 Mais les auteurs de Initiative conjoint de lutte contre les violences tels actes ne sont pas que des militaires ainsi que le rappellent les TRE Poe 00 Affiche membres de la LIFDED Une tude a en effet t men e qui montre que le profil des agresseurs a chang des civils commettant d sormais de tels crimes A cela s ajoute galement le ph nom ne Kuluna qui a pris de l ampleur Ces derniers se rendent galement coupables de tels crimes sans que les forces de l ordre ne parviennent toujours les arr ter Depuis l ann e 2006 les violences caract re sexuel sont sp cifiquement vis es et r prim es par le Code p nal 2 Une personne condamn e pour des violences sexuelles encourt une peine allant jusqu vingt ans de r clusion Nos
14. civile voque n anmoins l arrestation d un homosexuel Victoire dans la commune de Kalamu en 2012 Soup onn 238 ILGA Homophobie d tat Une enqu te mondiale sur les lois qui criminalisent la sexualit entre adultes consentants de m me sexe mai 2012 p 14 239 Journal officiel de la RDC Code p nal congolais d cret du 30 janvier 1940 tel que modifi et compl t ce jour mise jour le 30 novembre 2004 45 me ann e num ro sp cial 30 11 2004 240 OCDH RENADEF source diplomatique 01 07 2013 241 CISR Direction des recherches RDC information sur la situation des personnes homosexuelles y compris les lois le traitement qui leur est r serv par la soci t et les autorit s gouvernementales et les services de soutien 2008 f vrier 2011 03 03 2011 ILGA RD Congo un d put propose un projet de loi pour punir l homosexualit n d 242 Entretien t l phonique avec un responsable d OCDH 01 10 2013 243 HRW World report 2011 Democratic Republic of Congo Events of 2010 24 01 2011 244 ANMDH 245 CODHO ONGDH congolaise requ rant l anonymat 246 OCDH RENADEF source diplomatique 01 07 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 d homosexualit des personnes ont suivi cet homme jusqu le surprendre L homosexuel a alors t molest et la police est venue le chercher Le responsable de l organisation n a pas connaissance d
15. des rafles lors de certaines manifestations e Les arrestations lors en marge d une manifestation Outre les rafles gt de militants dans leurs parcelles m mes voir supra le secr taire g n ral du parti Bruno Mavungu indique que des arrestations lors d une manifestation peuvent toujours avoir 405 VSV La d mocratie mise mal par l intol rance politique Bulletin d information n 68 janvier juin 2012 p 12 406 LE et OCDH op cit 30 06 2013 p 6 407 VSV op cit janvier juin 2012 p 9 408 LE et OCDH op cit p 6 et 7 409 Etienne Tshisekedi 410 Ibid 411 Ibid 412 Albert Moleka 413 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 lieu Il rappelle ainsi que le 10 mars 2013 au retour du pr sident Tshisekedi d Afrique du Sud plusieurs combattants de l UDPS ont t arr t s lors d une manifestation S ils n ont pas t d tenus des semaines ils ont bien t arr t s L OCDH et une source issue d une organisation internationale confirment des arrestations lors de manifestations Une autre source voque des dispersions muscl es des militants lors des marchestf D s lors qu est organis e une manifestation pas n cessairement politique les forces de s curit auraient pour habitude de proc der des arrestations Si une personne est dans ce cadre arr t e en tan
16. i S OFPRA gt aS Libert Egalit Fraternit COUR NATIONALE DU DROIT D ASILE R PUBLIQUE FRAN AISE OFFICE FRAN AIS DE PROTECTION DES REFUGIES ET APATRIDES Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC 30 juin 7 juillet 2013 Mission organis e par l Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides OFPRA Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC 30 juin 7 juillet 2013 Mission organis e par l Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides OFPRA avec la participation de la Cour nationale du droit d asile CNDA Projet cofinanc par le Fonds europ en pour les r fugi s FER Photographie de couverture sc ne de vie Kinshasa Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Remerciements La d l gation de l Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides OFPRA et de la Cour nationale du droit d asile CNDA remercie M Luc HALLADE ambassadeur de France en RDC et ses collaborateurs pour la pr paration l accueil et l assistance dont elle a b n fici pendant son s jour en RDC Elle tient galement remercier tous les interlocuteurs membres de repr sentations diplomatiques de la soci t civile du secteur de la justice des organisations internationales des partis politiques ainsi
17. la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples aux Conventions des Nations Unies sur les Droits de l Enfant et sur les Droits de la Femme particuli rement l objectif de la parit de repr sentation homme femme au sein des institutions du pays ainsi qu aux instruments internationaux relatifs la protection et la promotion des droits humains Ses articles 14 et 15 sont ainsi respectivement r dig s Les pouvoirs publics veillent l limination de toute forme de discrimination l gard de la femme et assurent la protection et la promotion de ses droits Ils prennent dans tous les domaines notamment dans les domaines civil politique conomique social et culturel toutes les mesures appropri es pour assurer le total panouissement et la pleine participation de la femme au d veloppement de la nation Ils prennent des mesures pour lutter contre toute forme de violences faites la femme dans la vie publique et dans la vie priv e La femme a droit une repr sentation quitable au sein des institutions nationales provinciales et locales L Etat garantit la mise en uvre de la parit homme femme dans lesdites institutions La loi fixe les modalit s d application de ces droits Les pouvoirs publics veillent l limination des violences sexuelles Sans pr judice des trait s et accords internationaux toute violence sexuelle faite sur toute personne dans l intention de d stabiliser de disloquer une fam
18. 1 2 1 2 WN HR Noup 1 2 1 2 1 2 1 2 1 3 1 4 2 LA SITUATION DES DEFENSEURS DES DROITS DE L HOMME 2 1 La situation g n rale 2 2 Le t moignage des acteurs de la soci t civile 2 3 Les diff rents moyens de protection 3 LES CONDITIONS DE RETOUR DES EXPULSES ET DEBOUTES 3 1 Leur situation leur arriv e l a roport de Ndjili 3 2 Le suivi associatif des conditions de retour des expuls s et des d bout s PARTIE II La probl matique du genre LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Des violences multiformes 1 Les discriminations 2 Les violences domestiques conjugales 3 Les violences sexuelles 4 Les mariages forc s arrang s 5 La prostitution Les outils de protection 1 La l gislation nationale 2 Les soutiens internationaux 3 Le r le des ONG et des associations 2 LA SITUATION DES ENFANTS 2 1 Enfants des rues et enfants dans la rue 2 1 1 Sh gu la jeunesse abandonn e 2 1 2 Donn es chiffr es et localisation 2 1 3 Les conditions de vie des sh gu Les bizutages et maltraitances Les moyens de subsistance Instrumentalisation et recrutement 2 1 4 Les actions en faveur des sh gu la prise en charge tatique OO NU PB R BR Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 1 5 Les actions en faveur des sh gu la prise en charge associative 34 2 1 6 Le cas des enfants sorciers 35 La responsabilit des
19. H a14860 html NSTHULA Jacques FARDC nouvelles armureries pour deux camps militaires de Kinshasa Le MENTON 18 06 2013 d ind armureries pour eds camps militaires de kinshasa Radio Okapi Joseph Kabila promulgue la loi portant statut du personnel de carri re de la police 05 06 2013 di k personnel de carriere de la police SAMBU B nita 17 mai Journ e mondiale de lutte contre l homophobie Matadi des homosexuels sortent de leur clandestinit ae Grands Lacs 16 05 2018 i i ds l info ind h ACP Les Congolais de la RDC dans leur majorit fustigent et s opposent l homosexualit Digital Congo 09 05 2013 http www digitalcongo net article 91848 Jeune Afrique Prisons en RDC des conditions de d tention jug es catastrophiques par le CICR 25 04 2013 http www jeuneafrique com Article ARTJAWEB20130425145902 KIBANGULA Tr sor Prisons en RDC des conditions de d tention jug es catastrophiques par le CICR Jeune Afrique 25 04 2013 http www jeuneafrique com Article ARTJAWEB20130425145902 ixzz2RUYZEOKW MAUPAS St phanie Bosco Ntaganda r pond devant la CPI d une partie de ses crimes au Congo Le Monde 26 03 2013 d f de ses crimes au congo 3147899 3214 html Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 NGANDU MUPOMPA Donatien Condamn 20 ans de priso
20. Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE VIII La probl matique ethnique les Equatoriens les Tutsi Cette partie voquera la situation actuelle des personnes originaires de l Equateur ainsi que celle des Tutsi dans la capitale Elle ne pr tendra pas tablir un panorama exhaustif de leur situation xK X Cette partie a t r alis e partir des entretiens suivants Source diplomatique Entretien avec une source diplomatique 01 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des OSD 03 07 2013 Entretien avec des responsables d une ONGDH congolaise 04 07 2013 xK X Les informations contenues dans cette partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant Radio Okapi RDC 100 000 r fugi s du conflit entre les Enyele et Monzaya sont rentr s au pays 04 09 2013 http radiookapi net actualite 2013 09 04 rdc 100 000 refugies du conflit entre les enyele monzaya sont rentres au pays LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison 30 06 2013 20 p Radio Okapi D but des audiences du proc s des Enyele Kinshasa 29 04 2011 http www hirondelle org page accueil radio okapi rdc 29 04 11 debut des audiences du
21. ancienne PIR dont elle pr sentera l organisation et les missions XX X Cette partie est r alis e partir des informations recueillies lors de La visite de l tat major de la LENI le 02 07 2013 o la d l gation a t re ue par le colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo commissaire sup rieur principal L entretien avec le g n ral Jean de Dieu Oleko commissaire provincial de la PNC ville de Kinshasa le 03 07 2013 au CPR KIN La visite du camp Lufungula le 03 07 2013 o la d l gation a t re ue par le colonel C lestin Kanyama commandant de la PNC district de la Gombe Lukunga XKX Elle se base galement sur des informations manant des entretiens suivants par ordre chronologique Sources diplomatiques Entretien avec une source diplomatique 01 07 2013 Entretien avec deux sources diplomatiques diff rentes 03 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 Entretiens avec des repr sentants des OSD 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des ANMDH 04 07 2013 Entretien avec des responsables d une ONGDH congolaise 04 07 2013 741 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 100 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Parti politique Entretien avec des repr sentants de l UDPS 04 07 2013 taient notammen
22. c est dire payer pour leur lib ration De m me si les familles comptent en leur sein une personne influente celle ci pourra intervenir pour faciliter une lib ration En revanche les d bout s ou expuls s isol s sans famille peuvent dispara tre d apr s une ONGDH qui donne l exemple de combattants 8 de l UDPS dont certains auraient disparu lors de leur retour Ainsi une personne expuls e peu connue sans attache aurait davantage de risques de dispara tre En fait les d bout s et expuls s seraient g n ralement assimil s des individus anti gt r gime c est dire des Congolais de l tranger d favorables au r gime Concr tement les d bout s et expuls s peuvent tre per us soit comme des membres de l APARECO voir la partie III pour plus d informations sur ce mouvement soit comme des combattants prompts passer tabac les responsables congolais lors de leurs d placements l tranger en Europe notamment Des expuls s connus comme des opposants au r gime courraient un vrai risque de dispara tre En fait une ONGDH estime que tous les Congolais d Europe qui se montrent d favorables au pouvoir en place les combattants peuvent risquer de dispara tre en cas de retour en RDC surtout si leurs familles n interviennent pas rapidement d s leur interpellation Une autre ONGDH donne l exemple de combattants de l UDPS dont certains ont disparu lors de leur retour
23. de m dias et les autorit s La m me source voque une autre forme d atteinte la libert de la presse le d lit de presse qui est invoqu en cas de diffamation ou d atteinte la s ret de l Etat Or la d finition de la diffamation est probl matique Elle est souvent invoqu e tort faisant courir le risque aux journalistes d un emprisonnement de six douze mois Ainsi par exemple le 15 avril 2012 deux journalistes du Kisangani News ont t arr t s apr s avoir publi un article consid r comme diffamatoire l gard d un d put national De m me le journaliste Faustin Edjabo de CCTV Radio Libert Kisangani qui avait interview Dismas Kitenge Senga l un des responsables du groupe de d fense des droits de l Homme Lotus sur le bilan des cent premiers jours du gouvernement provincial a t d mis de ses fonctions apr s avoir t menac L mission qu il animait a t suspenduef 57 RFI RDC les missions de Radio Okapi la station soutenue par l ONU brouill es Kinshasa 02 12 2012 58 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 59 JED 60 Journal Karibu Deux journalistes de Kisangani d tenus S bastien Mulamba et Mbuyi Mukadi 14 mai 2012 61 Groupe Lotus Les libert s de la presse d expression et d opinion mises rude preuve Kisangani 25 06 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 LA SITU
24. est pas per ue de la m me fa on selon les interlocuteurs m me si le sentiment de formes d hostilit pr domine Seule parmi les acteurs rencontr s lors de la mission une ONGDH congolaise estime que bien que les homosexuels soient en grande majorit mal per us par la soci t congolaise et particuli rement au sein de leur quartier de r sidence ils sont tout de m me relativement tol r s Selon elle il n existe a priori pas de violence syst matique de la soci t l encontre des homosexuels Pour les autres sources au contraire les violences physiques ont toujours cours Les personnes LGBTI seraient facilement pass es tabac chass es et rejet es par leur famille Et en d pit du constat faisant tat d une plus grande libert affich e par les homosexuels il ne faut pas non plus exclure des cas de moqueries d humiliations voire d ostracisme Les homosexuels seraient victimes de moqueries d insultes et de sobriquets tels que p d s 28 hors la loi 2 Le Dr Hilaire coordonnateur de l organisation PSPP travaillant sur le VIH sida aupr s de la communaut homosexuelle voir infra souligne la discrimination et la stigmatisation des communaut s homosexuelles qui sont un frein dans la r alisation de leurs actions t Plusieurs exemples peuvent illustrer cette situation Un article de presse d ao t 2009 mentionne le cas de jeunes gar ons exclus par leurs familles en raison de leur orientation
25. et Bujumbura capitale du Burundi Dans ces lieux mais galement Kinshasa les enfants des rues sont surnomm s les kadhafis en raison des nombreux trafics notamment de carburants auxquels ils s adonnent pour survivretf7 2 1 3 Les conditions de vie des sh gu Les bizutages et maltraitances De l avis de la plupart des interlocuteurs rencontr s par la d l gation les sh gu vivent dans des conditions d plorables Ils constituent un groupe vuln rable en ce qu ils sont expos s toutes sortes de violences f8 D s leur arriv e dans la rue les enfants sont g n ralement soumis des bizutages Pratiques particuli rement violentes ces bizutages prennent le plus souvent la forme d un viol Les violences sexuelles envers la fillette ou le gar on sont de fait un pr alable son acceptation par le groupe f Une fois dans la rue ces nouveaux venus se retrouvent rapidement m l s toutes sortes de trafics 0 Une proportion importante des sh gu se livre la prostitution afin de survivre Cette pratique se d veloppe titre individuel ou dans le cadre de r seaux informels de petite taille et dirig s par un souteneur plus commun ment appel lover A Kinshasa les fillettes s adonnant la prostitution peuvent tre aper ues proximit du Palais pr sidentiel Dans ce quartier elles peuvent tre victimes d agressions sexuelles de la part des gardes pr sidentiels qui affirment fa
26. forc s kituil 5 Une source diplomatique pr cise que les mariages forc s ne sont pas pratiqu s dans la ville province de Kinshasa 7 ou dans les villes de mani re g n rale mais sont une r alit dans le Kasa t 8 ou dans les milieux d favoris s plus g n ralement Concernant Kinshasa une organisation de la soci t civile affirme au contraire que la pratique du mariage forc peut encore s observer dans certains lieux de la capitale consid r s comme recul s tel Kimbanseke Mont Ngafula Ndjili Massina Makala ou encore les communes Bandalungwa et Kintambo peuvent conna tre la pratique des mariages forc s Aucune ONG ne travaille ni ne projette de travailler sur la question des mariages forc s et aucune donn e n est disponible sur le sujet Elle pr cise cependant que quelques ONG et associations congolaises re oivent des financements pour sensibiliser la population la question des mariages forc s au Kasa Peu d acteurs l vent la voix contre cette pratique Quant aux mariages arrang s ils ne semblent pas poser de probl me d s lors qu une femme r sidant Kinshasa est en mesure de s opposer une union qu elle n aurait pas consentie ou de demander le divorce en cas de mariage Les mariages arrang s sont toutefois souvent favoris s par la pratique de la dot et si une femme s oppose un mariage alors qu une dot a t vers e elle sera rejet e par sa famille 31 S agissant des risques encourus par le
27. galement des magistrats 863 Colonel Toussaint Mutanzini 864 Ibid 865 Colonel Toussaint Mutanzini 866 Article 63 du Code judiciaire militaire 867 Colonel Toussaint Mutanzini 868 Ibid 869 Il s agit de l auditorat militaire visit Kinshasa il semble qu il y ait des cachots dans tous les auditorats militaires MONUC section des droits de l Homme Rapport sur la d tention dans les prisons et cachots de la RDC avril 2004 870 Colonel Toussaint Mutanzini 871 R solution du 28 mai 2010 S RES 1925 2010 872 Colonel Toussaint Mutanzini Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE VII Le M23 et la situation dans l Est Cette partie se propose de faire un point sur la situation actuelle pr valant dans l Est du pays Elle voquera en particulier le M23 facteur de d stabilisation dans l Est XX XK Cette partie a t r alis e partir des entretiens suivants Source diplomatique Entretien avec des sources diplomatiques 01 07 2013 Organisation internationale Entretien avec un repr sentant d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 xK X Les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant
28. juin juillet 2013 Nations unies Assembl e g n rale Report of the Special Rapporteur on extrajudicial summary or ARE executions 16 04 2012 24 p h ref d bi extrajudicial 20executions amp monthfrom amp yearfrom amp monthto amp yearto amp coa amp language amp citati on Radio Okapi Kinshasa plus de 80 d tenus tentent de s vader de la prison militaire de Ndolo 11 12 2011 f prison militaire de ndolo 92095850 html RNW Ndolo la nouvelle prison des d tenus militaires Kinshasa 05 04 2011 Les l ments descriptifs contenus dans la premi re partie de cette sous partie manent des entretiens et sources pr cis s supra ainsi que de l observation visuelle que la d l gation a pu faire en direct lors d une visite qui a dur environ une heure Compte tenu des conditions de la visite ils ne sauraient pr tendre restituer de mani re exhaustive l agencement de la prison xK X La prison de Ndolo est l une des deux prisons militaires que compte la RDC avec la prison d Angenga Equateur qui vient juste d tre r habilit e et qui n est pas totalement op rationnelle659 Une incertitude demeure cependant quant au nombre exact de prisons militaires en RDC Ainsi le m dia n erlandais RNW mentionnait en avril 2011 l existence non de deux mais de trois prisons militaires en RDCS 2 Entr e de la prison militaire de Ndolo 4 1 La localisation de Ndolo Cette priso
29. l occasion duquel le gouvernement d Augustin Matata Ponyo a fait des efforts notables pour donner une image positive du pays Enfin une autre raison peut tre avanc e l assassinat de Floribert Chebeyaf qui a probablement marqu les d fenseurs des droits de l Homme qui s abstiennent d sormais de mettre le gouvernement en difficult s Pratiquement tous les membres de la soci t civile rencontr s durant la mission ont fait part la d l gation des menaces et pressions de diff rente nature qu ils subissent en raison de leurs activit s Certains cas voqu s qui par ailleurs ont t largement m diatis s tendent d montrer que les ONGDH agissent dans un environnement globalement hostile Des m canismes de protection des d fenseurs des droits de l Homme ont d ailleurs t mis en place qui permettent par un syst me d alertes puis ventuellement d intervention de faire face des risques qui peuvent tre gravess f 2 2 Le t moignage des acteurs de la soci t civile Interrog s sur les menaces dont ils sont victimes les acteurs de la soci t civile confirment le fait que si une sorte d accalmie peut tre constat e Kinshasa celle ci n est qu apparente et la r alit quotidienne des d fenseurs des droits de l Homme n a pas connu d am lioration L environnement reste toujours hostiles Ainsi l organisation ANMDH qui pr pare un rapport sur la situation des d fenseurs des droits de l Homme qui de
30. l viseurs des d tenus Ces derniers se seraient rebell s pour cette raisons D apr s une ONGDH les mutins ont t instrumentalis s par Dido afin de d stabiliser le nouveau directeur de la PCM de et montrer in fine que ce dernier n tait pas en mesure d assurer l ordre au sein de cet tablissement p nitentiaire Le colonel Katende et quinze autres prisonniers auraient t transf r s le soir m me la prison militaire de Ndolo 2 1 2 L intervention des forces de l ordre Emp ch es d entrer dans les pavillons les forces de l ordre auraient eu recours la force Elles auraient t assist es par des militaires et des services sp cialis s La LENI serait intervenuef Trois ambulances ont t vues aux abords de la PCM peu apr s la mutinerie La mutinerie a conduit au bouclage du quartier de la PCM Avenue de la Lib ration commune de Selembao Une organisation congolaise de d fense des droits de l Homme en contact t l phonique avec des d tenus a obtenu une information selon laquelle les sorties dans la cour de la PCM et les visites des familles n taient plus autoris es depuis la mutineries01 2 2 Le bilan et les cons quences 2 2 1 Un bilan incertain Une confusion a continu entourer la mutinerie les jours qui l ont suivie ce qui peut expliquer pourquoi les premiers bilans se sont parfois r v l s contradictoires Ainsi d apr s le g n ral Oleko il y a eu des bless s de part et d a
31. le 10 septembre 2010 Mais les officiers issus du CNDP ont publiquement refus d tre mut s hors des Kivus En fait selon ICG l application de l accord du 23 mars 2009 entre le gouvernement et le CNDP a t un jeu de dupes au cours duquel les autorit s congolaises ont fait semblant d int grer politiquement le CNDP tandis que celui ci a fait semblant d int grer l arm e congolaise Faute de r forme de cette derni re la pression militaire sur les groupes arm s n a eu qu un impact ph m re et la reconstruction post conflit n a pas t accompagn e des r formes de gouvernance et du dialogue politique indispensables 17 Le M23 propose actuellement une s rie de revendications qu il a reprises de l opposition politique ce qui a suscit des ralliements tels que celui d Antipas Mbusa Nyamwisi 8 Par ailleurs lors du processus de Kampala le M23 a avanc une s rie de revendications conomiques sociales et politiques parall lement au projet d accord qu avaient pr par les autorit s congolaises Les positions respectives se sont r v l es inconciliables Car les autorit s rejettent toute nouvelle demande d amnistie en faveur des rebelles et refusent d sormais de r int grer des rebelles suspect s d avoir commis des exactions massives Les conditions oppos es par le gouvernement congolais au M23 paraissent plus strictes que celles qui l avaient t au CNDP Le respect de l int grit territoriale est galemen
32. ont un papillon de couleur vert ou rose Ces papillons permettent de ressortir de la PCM l issue de la visite Les visiteurs sont tenus de les rendre au moment de leur sortie Sans eux il n est pas possible de ressortir de la prison Toutefois des repr sentants d une ONGDH congolaise indiquent que lors des visites les proches des d tenus se voient remettre trois jetons gt num rot s leur arriv e la PCM un jeton pour leur t l phone qu ils d posent l entr e un jeton l issue de la fouille et un la porte d entr e Il est probable que les familles subissent des tracasseries financi res lors de leurs visites au moment de la remise de ces trois jetons Selon une autre source les visiteurs ne remettent pas leur carte d identit l entr e de la PCM Pour ce qui concerne les visiteurs VIP une fois pass e la porte principale ils passent par le greffe puis dans le bureau du directeur de la prison lequel leur remet un badge portant la mention visiteur Le cheminement des proches des d tenus est diff rent Ces derniers se voient d abord remettre un papillon num rot avant que leurs sacs ne soient fouill s Une fois accomplies ces formalit s ils peuvent entrer avec les provisions destin es aux d tenus et leurs effets personnels dans l enceinte de la prison Pour ce faire ils empruntent un couloir diff rent de celui des visiteurs VIP et sont conduits directement dans le pavillon
33. pr cise que les policiers ayant commis des infractions graves au r glement sont conduits et d tenus dans le cachot du camp Lufungula Pendant la visite de la d l gation les cachots ne comprenaient que cinq d tenus de sexe masculin Il a t expliqu que ces hommes taient des policiers d tenus au camp pour cambriolage ou pour sanctions disciplinaires A noter que le camp Lufungula est destin des d tentions provisoires gardes vue notamment n exc dant pas 48 heures avant pr sentation au parquet Si une d tention est confirm e par le parquet celui ci envoie la personne concern e dans un centre de d tention traditionnel tel que la PCM Toutefois il existe une sp cificit concernant la d tention de policiers au camp Lufungula la dur e de d tention provisoire les concernant peut exc der 48 heures5 Par ailleurs ce camp serait galement utilis lors d interpellations d importance sur la voie publique op rations contre les enfants des rues lutte contre les bandes arm es manifestations caract re politique Pour exemple une rafle de la police aurait eu lieu dans la nuit du 25 au 26 novembre 2009 puis dans la journ e du 26 Des centaines de personnes auraient t incarc r es dans un cachot au camp Lufungulass En outre Radio Okapi voque la d tention d un journaliste au camp Lufungula En mai 2011 un journaliste de Canal Kin TV Babi Balukuna a en effet t arr t et conduit au cachot
34. prohibe le mariage forc et pr voit un doublement dela peine dans le cas o la jeunefille est mineure Il ne fixe donc pas proprement parler une majorit 18 ans pour les mariages 134 Source diplomatique 01 07 2013 La responsable du LIFDED indique galement que rares sont les jeunes filles qui acceptent de contester un mariage qui leur aurait t impos devant les tribunaux en raison des pesanteurs sociales alors pourtant que la loi impose le consentement mutuel pour le mariage Il est en effet impensable pour elles d affronter leurs parents devant la justice Elles craignent en outre d tre ensorcel es 25 26 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 1 5 La prostitution La prostitution est tr s r pandue Kinshasa en particulier sur le boulevard du 30 juin ou Paka Djuma qui se situe dans le quartier de Kingabwa commune de Limete Ce sont videmment des motifs financiers qui poussent certaines femmes se prostituer ce qui explique l ampleur de la prostitution parmi les filles des rues enfants des rues de sexe f minin qui trouvent dans cette activit un moyen de subsister Ces derni res peuvent se situer proximit du Palais pr sidentiel o elles font r guli rement l objet de viols de la part de membres de la GR qui en change assurent leur protection 1 S agissant de la l gislation applicable en la mati re le RENADEF indique que la l
35. publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Bomi Kahengji ou Kaliengi gt ou Boni Kaludji du mouvement de la Ligue des jeunes de l UDPS l universit James Katshingu pr sident de la nouvelle g n ration Tshisekedi affili e la Ligue des jeunes Autorit s Entretien avec le colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo commissaire sup rieur principal responsable de la LENI 02 07 2013 Entretien avec le g n ral Jean de Dieu Oleko commissaire provincial de la PNC ville de Kinshasa 03 07 2013 xK X Les informations contenues dans cette partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant Radio Okapi Tuez moi au lieu de me juger 16 09 2013 http radiookapi net actualite 2013 09 16 diomi ndongala tuez moi au lieu de juger Centre d actualit s de l ONU L ONU salue les premi res condamnations de personnes coupables d actes de torture en RDC 09 07 2013 http www un org apps newsFr storyF asp NewsID 30682 Uk5qHdIvn9Q Groupe Lotus Les libert s de la presse d expression et d opinion mises rude preuve Kisangani 25 06 2013 http www groupelotusrdc org p 297 KIBANGULA Tr sor Prisons en RDC des conditions de d tention jug es catastrophiques par le CICR Jeune Afrique 25 04 2013 http www jeuneafrique com Article ARTIJAWEB20130425145902 ixzz
36. rieur du pays peu duqu ne connaisse pas toutes ces donn es dans les d tails Selon eux il existe en outre diff rentes cat gories de militants des activistes de base d une part des cadres charg s de la conception de l autre Par d finition ces derniers sont cens s avoir une connaissance plus approfondie du parti62 Il convient de pr ciser que la d l gation a demand rencontrer des militants de base Elle a pu s entretenir avec trois militants s lectionn s par les cadres du parti Des entretiens que la d l gation a pu avoir avec eux il en est ressorti des connaissances du parti ainsi que des motivations militantes assez impr cises et floues La description qu ils ont faite de leurs activit s militantes est l avenant les militants s tant content s d noncer de vagues g n ralit s 357 R unions plus ou moins spontan es dans des lieux publics en particulier autour d un kiosque journal Les commentaires de l actualit partir des titres des journaux des kiosques sont l occasion pour les militants de l UDPS de discuter de sujets politiques 358 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete militants de base de l UDPS permanence de Limete 359 Militants de l UDPS ndir 360 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 361 Ibid UDPS Premier Congr s Annexe 4 Statuts modifi s et compl t s 14 12 2010 362 Ibid 363 Militants de bas
37. rieux sont tablis l gard de ces personnes elles doivent normalement tre pr sent es au parquet Autre cas de militants enlev s Freddy Pindi pr sident de la Ligue des jeunes de l UDPS ainsi que Pierre Luabeya pr sident d un parlement debout de l UDPS qui ont t enlev s le 1er juin 2012 par des agents des services sp ciaux de l tat major de la DRM Ils ont t appr hend s alors qu ils sortaient d une visite qu ils avaient effectu e des militants du parti en d tention la PCM depuis d cembre 2011 Si pour l organisation OSD le risque pour un militant de l UDPS est toujours lev aujourd hui encore l organisation ANMDH reconna t ne pas avoir connaissance de cas de disparition depuis 20124 414 Pr cision communiqu e par M Mavungu la DIDR par courrier lectronique le 23 09 2013 415 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 OCDH 416 ANMDH 417 Ibid 418 Militant de l UDPS qui a l habitude d voquer publiquement des sujets politiques souvent autour d un kiosque de journal et parti des unes des journaux 419 LE et OCDH op cit p 5 et 6 420 OSD 421 ANMDH 422 Radio Okapi La VSV demande la lib ration d une famille proche de l UDPS 08 02 2013 423 VSV op cit janvier juin 2012 p 12 424 ANMDH 61 62 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Les d tentions Les sources ne se rejoignent
38. sidence 52 Les r unions du parti 53 1 1 5 Le processus d adh sion et les lettres de t moignages 53 L adh sion la carte de membre 53 Les attestations et t moignages 54 1 2 Les militants de l UDPS 54 1 2 1 Les activit s des militants 54 Informer 54 Participer aux r unions 54 1 2 2 Les connaissances attendues d un militant de base 55 1 2 3 La situation des militants 56 Situation g n rale selon l UDPS de l avis des sources externes l UDPS 56 La question de l actualit des pers cutions 56 Le profil des militants vis s selon l UDPS selon des sources ext rieures au parti l attitude de certains militants mise en cause 58 La question des motifs des pers cutions 58 1 2 4 Les diff rents types de probl mes rencontr s par les militants 59 Les tracasseries 59 Les agressions et mauvais traitements 59 Les cas de d c s 59 Des manifestations dispers es 60 Les arrestations les rafles les arrestations lors en marge d une manifestation les enl vements les d tentions le nombre de militants en d tention les lieux de d tention 60 1 2 5 Les possibilit s de sortie de d tention 63 141 142 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC Les moyens dont dispose le parti La proc dure judiciaire encadrant les gardes vue et les lib rations La question des vasions 2 LA SITUATION DES MEMBRES DE DC 2 1 La situation du pr sident de DC Eug n
39. tre pr sent e au parquet Sans se r f rer sp cifiquement aux d tentions de militants UDPS l OCDH interrog e sur des gardes vue de plusieurs mois au CPR KIN confirme qu elles peuvent d passer les 48 heures l gales mais qu elles n atteignent pas plusieurs mois 425 Me Lungunu 426 OCDH 427 ANMDH 428 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 429 Ibid 430 CODHO 431 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 432 VSV op cit janvier juin 2012 p 12 433 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 434 CODHO 435 OCDH Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 2 5 Les possibilit s de sortie de d tention Les moyens dont dispose le parti En ce qui concerne les d tentions Me Lungunu secr taire national du parti la Justice et aux Droits humains explique que l UDPS tente d identifier tous les membres en d tention et de les localiser parfois avec l aide des familles ce qui conc de t il n est pas toujours possible Il est d s lors possible qu un membre de l UDPS soit incarc r sans que le parti en soit inform ou sans que le parti connaisse le lieu de d tention Pour tenter de faire lib rer leurs militants en d tention les responsables de l UDPS expliquent n avoir recours qu la voie l gale La proc dure judiciaire encadrant les gardes vue et les lib rations D apr s l UDPS la proc dure encadr
40. 000 francs congolais non consign es mais pr vues pour les frais de transport retour du visiteur Autre probl me point celui de la malnutrition Les d tenus les plus chanceux b n ficient de la 704 RFI Ouverture d une enqu te apr s la mort d un Norv gien dans une prison militaire de Kinshasa 21 08 2013 705 Colonel Masenga 706 Ibid 707 Human rescue art cit 708 Colonel Masenga 709 Ibid 710 Ibid 711 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 712 RNW art cit 713 Human rescue art cit 95 96 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 nourriture que leur apportent les proches Il convient de noter cependant que la prison de Ndolo l instar des prisons centrales du pays b n ficie d un budget certes toujours limit destin nourrir les d tenus Enfin si un dispensaire est pr vu pour des soins de sant basiques Ndolo est parfois confront une rupture de stock de m dicaments Les services de sant ne sont en outre pas bien organis s En mars 2011 des personnes ont t diagnostiqu es comme atteintes de tuberculose mais n ont pas t s par es des autres d tenus par manque de salles t6 4 7 La question des vasions Cette question n a pas t abord e lors de la visite Il semble toutefois utile de mentionner la tentative d vasion de 86 d tenus de Ndolo la nuit du 10 au 11 d cembre 20
41. 07 2013 Entretien avec des membres des OSD 03 07 2013 Entretien avec des membres d une ONGDH congolaise 04 07 2013 Entretien avec une repr sentante du RENADEF 02 07 2013 Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec des membres de l organisation ANMDH 04 07 2013 Entretien avec un responsable du CODHO 03 07 2013 Entretien avec un responsable du REEJER 06 07 2013 Organisations internationales Entretien avec un membre d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Entretien avec un responsable d une organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 05 07 2013 102 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 1 Des violences multiformes 1 1 1 Les discriminations L ensemble des sources consult es s accordent consid rer que les femmes en RDC sont particuli rement vuln rables Le taux d analphab tisme est lev au sein de cette population ce qui entra ne pour elles des difficult s lever la voix participer la prise de d cision ou encore ester en justice dans les cas o leurs droits seraient atteints Les femmes repr sentent 52 de la population totale mais un tiers seulement occupe un emploi le plus fr quemment dans des secteurs informels Le statut de la femme est consid r comme pr
42. 21 08 2013 http www rfi fr afrique 20130821 ouverture une enquete apres mort norvegien une prison militaire kinshasa Radio Okapi Katanga la p riode de l impunit est finie assure le commandant de la 6e r gion militaire gt 02 08 2013 http radiookapi net actualite 2013 08 02 katanga la periode de limpunite est finie assure le commandant de la 6e region militaire Radio Okapi Kinshasa retour au calme la prison de Makala apr s un soul vement 04 07 2013 http radiookapi net actualite 2013 07 03 kinshasa retour au calme la prison de makala apres soulevement LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison Kinshasa 30 06 2013 20 p NGANDU MUPOMPA Donatien Condamn 20 ans de prison Patrick Palata de CCTV s rieusement malade Ndolo Le Potentiel 25 03 2013 BDD Allafrica Radio Okapi La VSV demande la lib ration d une famille proche de l UDPS 08 02 2013 http radiookapi net actualite 2013 02 08 kinshasa la vsv demande la liberation dune famille proche de ludps Human rescue Rapport de la visite r alis e par l ONG nationale Human Rescue DRC la prison militaire de Ndolo en date du 16 d cembre 2012 17 12 2012 http www societecivile cd node 4665 668 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 91 92 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC
43. 25 07 2012 http www groupelavenir cd spip php article46489 Congo site Recomposition familiale cause principale du ph nom ne des enfants de rue au Congo Hi an rue au Congo a9612 html Congo Liberty Journ e mondiale de l enfant 1900 enfants des rues d nombr s Brazzaville et Pointe Noire 16 06 2011 http congo liberty com p 850 Rueg9 RDC Mieux vaut tuer l enfant sorcier que lui vous tue 27 03 2011 http www rue89 com 2011 03 27 rdc mieux vaut tuer lenfant sorcier ue lui vous tue 196502 Congo site Les acteurs en charge des enfants de la rue au Congo renforcent leurs capacit s 26 07 2010 capadites 37830 html UNICEF Les enfants accus s de sorcellerie Etude anthropologique des pratiques contemporaines relatives aux enfants en Afrique avril 2010 66 p f Enf xK K 2 1 Enfants des rues et enfants dans la rue 2 1 1 Sh gu la jeunesse abandonn e Les sh gu sont le plus souvent des orphelins Ils peuvent avoir t exclus du cercle familial apr s la mort de leur p re Ce sont galement des enfants accus s de sorcellerie voir infra 53 Selon les repr sentants du REEJER il convient de distinguer le ph nom ne des enfants des rues de celui des enfants dans la rue En effet les enfants des rues les sh gu sont des enfants abandonn s par leurs parents pour diverses raisons et dont le quotidien consiste trouver comme
44. 48 Les arrestations e Les rafles Les responsables de l UDPS expliquent que les arrestations de leurs militants se font souvent sous la forme de rafles la plupart du temps dans les parcelles des militants Ils font r f rence en particulier une rafle qui a t organis e avec l aval du gouverneur Mombele date non pr cis e des militants ont t arr t s dans leur parcelle 8 heures du matin alors que certains dormaient encore Accus s d tre des bandits ils ont t emmen s la PCM4 Les responsables voquent d autres arrestations d envergure sans toutefois fournir des d tails circonstanci s des arrestations massives de militants ont eu lieu selon eux le 30 juin 2013 les militants ont t rel ch s la veille de l entretien soit le 3 juillet 2013412 D apr s nos interlocuteurs les services de s curit peuvent tre l origine d un v nement mont de toute pi ce pour justifier une rafle Ce risque est lev chaque ann e l approche du 30 juin jour de comm moration de l ind pendance Albert Moleka directeur de cabinet d Etienne Tshisekedi par ailleurs aum nier des prisons affirme que les arrestations de militants de l UDPS sont souvent le fait de l ANR ou de la DEMIAP 2 Au sein de la police on compte des services sp ciaux comme la DRGS jouxtant le CPR KIN ex IPKin Pendant la p riode lectorale la DRGS et la GR sous uniforme de la police ont effectu
45. 8 et 18 heures Pour les visites la pratique de d livrance des jetons aurait t remplac e par la remise de cartons 7 La couleur de ces cartons changerait chaque jour A leur arriv e la PCM les visiteurs se voient remettre un petit papillon gt en papier cartonn de type chemise de couleur d coup en petits morceaux et num rot Les visiteurs dits VIP avocats 568 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 569 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 570 OSD 571 Ibid 572 Blog Mediapart art cit 573 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 574 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Jeune Afrique Prisons en RDC des conditions de d tention jug es catastrophiques par le CICR 25 04 2013 575 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 576 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 577 Source diplomatique 01 07 2013 organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 578 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 79 80 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 magistrats repr sentants d organisations internationales se voient remettre un papillon de couleur jaune Les familles des d tenus quant elles
46. Nord Kivu De nombreux Tutsi se trouvent galement des postes cl s dans l arm e occupant des postes d officier et de g n ral Un repr sentant du CODHO 928 OCDH 929 Ibid 930 OSD 931 OCDH 932 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 933 OCDH 934 Radio Okapi RDC 100 000 r fugi s du conflit entre les Enyele et Monzaya sont rentr s au pays 04 09 2013 Radio Okapi Equateur plusieurs policiers tu s par des jeunes du clan Enyele Dongo 30 10 2009 935 LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison 30 06 2013 p 9 936 Radio Okapi D but des audiences du proc s des Enyele Kinshasa 29 04 2011 937 OSD 938 OCDH 939 Ibid 940 Source diplomatique 01 07 2013 125 126 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 qui confirme qu ils ne rencontrent pas de probl mes les consid re comme des enfants du r gime 41 De l avis du CODHO ce sont au contraire les Hutu qui peuvent avoir des probl mes Kinshasa Souvent les Hutu sont des r fugi s ou des demandeurs d asile qui sont en grande difficult Le repr sentant du CODHO restitue la probl matique hutu tutsi dans le contexte suivant le Rwanda a obtenu de la RDC un retour volontaire des r fugi s hutu et tutsi mais le gouvernement congolais a annonc le 21 juin 2013 Kigali que la clause de cessation du statut des r fugi s rwandais en
47. RCD dont est issu Bosco Ntaganda 4 Bosco Ntaganda appara t donc comme l un des chefs principaux du M23 selon le Groupe d experts des Nations unies en RDC mais son grade de commandement pr cis n est pas clairement connus Le M23 tient son nom de l accord de paix de Goma du 23 mars 2009 entre le gouvernement et le CNDP qui pr voyait d int grer le CNDP dans l arm e r guli re D anciens soldats du CNDP ainsi int gr s se sont mutin s en avril 2012 sous l impulsion de Bosco Ntaganda et ont cr en mai 2012 le M23 dont Sultani Makenga commande la branche militairef Le M23 d tient actuellement une partie du territoire de Rutshuru notamment une partie du Nyiragongo Nord Kivu Le groupe a remplac les administrations de ce territoire par des personnes lui tant affili es Il estime avoir une souverainet dans ces territoires qui comptent ainsi une administration parall le sous son autorit Exemple du poids du M23 dans l administration dans l Est du pays les cadres de la police de Goma n ob issent pas n cessairement la hi rarchie l gale mais celle du M23 En outre contrairement aux FARDC le M23 dispose d une cha ne de commandement solide87 Dirig par des Tutsi congolais et comptant dans ses rangs un grand nombre de Rwandais dont des soldats et des anciens soldats d mobilis s de l arm e gouvernementale des ex FDLR et un nombre important d enfants le M23 semble avoir atteint son apog e fin novembre 2
48. Radio Okapi La VSV demande la lib ration d une famille pracne de l UDPS 08 02 2013 h diook h proche de ludps RongoTines RDC La r sidence du pr sident de UDPS est vandalis e par des militaires 30 08 2012 h id vandalisee par des militaires html ASADHO A quand la fin de l impunit pour les tortionnaires en R publique democratique du Congo Rapport circonstanci sur la pratique de la torture en RDC juin 2012 19 p VSV La d mocratie mise mal par l intol rance politique Bulletin d information n 68 janvier juin 2012 31 p Nations unies Conseil de s curit Rapport du Secr taire g n ral sur la Mission de l Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC 23 05 2012 20 p http www un org fr documents view doc asp symbol S 2012 355 305 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 306 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 MONUSCO Rapport d enqu te du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 Nations unies Conseil de s curit Rapport du Secr taire g n ral sur la Mission de l Organisatio
49. Source diplomatique 01 07 2013 460 Ibid 461 OSD 462 CODHO 65 66 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 LA SITUATION DES MEMBRES DU MLC Cette sous partie se propose de faire uniquement un point sur la situation actuelle des militants du MLC Elle ne retracera pas l historique et n voquera pas l organisation interne du parti xK X Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Source diplomatique Entretien avec une source diplomatique 01 07 2013 Soci t civile Entretien avec un responsable de JED 01 07 2013 Entretien avec des membres des OSD 03 07 2013 Entretien avec des responsables d une ONGDH congolaise 04 07 2013 xK X Les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes i Radio Okapi CPI les avocats de Jean Pierre Bemba somm s de boucler leur th se avant le 25 octobre 23 07 2013 http radiookapi net actualite 2013 07 23 cpi les avocats de jean pierre bemba sommes de boucler leur avant le 25 octobre LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison Kinshasa 30 06 2013 20 p Radio Okapi CPI la suspension du proc s Jean Pierre Bemba est lev e 09 02 2013 http radiookapi net justice 2013 02 09 cpi la suspension du proces jean pierre bemba est levee xK X 3 1
50. Toussaint Mutanzini avocat g n ral pr s la Haute cour militaire Elle a t compl t e l aide des textes juridiques ainsi que d informations recueillies au travers d autre sources Les sources utilis es pour cette partie sont les suivantes Autorit s Entretien avec le colonel Toussaint Mutanzini avocat g n ral pr s la Haute cour militaire auditorat militaire de Kinshasa 06 07 2013 Loi n 024 2002 du 18 novembre 2002 portant Code p nal militaire Loi n 023 2002 du 18 novembre 2002 portant Code judiciaire militaire Loi n 13 011 B du 11 avril 2013 portant organisation fonctionnement et comp tences des juridictions de l ordre judiciaire Loi organique n 11 013 du 11 ao t 2011 portant organisation et fonctionnement de la PNC Sources publiques Radio Okapi lt L auditorat militaire est incomp tent pour juger le Colonel Amisi 26 11 2012 dossier du general amisi selon haut magistrat MONUC section des droits de l Homme Rapport sur la d tention dans les prisons et cachots de la RDC avril 2004 http monusco unmissions org Portals MONUC French Activites HumanRights Rapport conditions detention en RDC avril 2004 pdf RSF Un journaliste aux mains de l auditorat militaire du Nord Kivu et accus d espionnage E AE f R solution du Conseil de s curit des Nations unies du 28 mai 2010 S RES 1925 2010 http www un org fr documents view doc asp symbol
51. a rodrome Limite de province Matadi Chef lieu de province gt Barrage chute Zone inondable Delta de l Okavang oSHOROBE GQ a vers MESSINA HSE Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE I Panorama g n ral la situation des droits de l Homme Les d veloppements qui suivent n ont pas la pr tention d exposer un panorama complet de la situation des droits de l Homme en RDC des rapports plus g n raux manant de sources diverses tant r guli rement publi s sur la question Il s agit plus sp cifiquement ici de rendre compte des l ments d information fournis par diverses sources rencontr es lors de la mission et qui sont le produit de l exp rience ou des constats effectu s par des observateurs et intervenants nationaux et internationaux impliqu s dans la d fense des droits de l Homme en RDC Cette pr sentation se limite la p riode couvrant les ann es 2011 2013 et concerne avant tout les zones hors conflit notamment la ville province de Kinshasa xK X Cette partie a t r alis e partir des entretiens suivants Sources diplomatiques Deux entretiens avec une source diplomatique 01 07 2013 et 03 07 2013 Organisations internationales Entretien avec des repr sentants d une organisation internationale impliqu e dans la protection des d fenseurs des droits de l Homme 05 07 2013 Entreti
52. afri 201103 f kinshasa 967 129 html xK X La visite du camp Kokolo s est concentr e sur ce qui tait pr sent comme le seul amigo du camp mais la d l gation a pu traverser en voiture une partie du camp avant de rejoindre l amigo ce qui permet de restituer dans cette sous partie quelques l ment de description visuels 5 1 Donn es g n rales L entr e principale du camp Kokolo se situe sur le boulevard du 24 novembre qui croise au niveau de cette entr e le boulevard Triomphal menant au Palais du peuple dans la commune de Bandalungwa La commune de Lingwala est parfois cit e comme commune de localisation de Kokolo 21 Le camp Kokolo s tale sur 361 hectares de superficie L enceinte est visible plusieurs endroits de la ville de Kinshasa La d l gation a pu constater des d labrements dans l enceinte plusieurs endroits 719 Colonel Djadjidja 720 MONUSCO Rapport d enqu te du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 p 14 TSHILOMBO Monica L environnement du Camp Kokolo appelle un assainissement pr conis par la 1 re dame de la RDC 10 03 2013 Africanews 721 AFP RDC une centaine d assaillants lors des attaques de Kinshasa 28 02 2011 97 98 R
53. ans Ils peuvent avoir jusqu 25 ans i A Kinshasa on trouve des kuluna principalement Masina au Mont Ngafula Ndjili et dans de moindres proportions Kasa Vubu et Bandalungwa Le g n ral Oleko pr cise que si le ph nom ne est g n ralis dans la ville de Kinshasa les kuluna se trouvent principalement dans les quartiers de Kingabwa et Mumbele Limete de Yolo Kalamu et de Masina et Kimbanseke dans le district de Tshangu De l avis des repr sentants de la LIFDED le district de Tshangu est le quartier g n ral des kuluna De m me le camp Luka est le point de ralliement pour les kuluna qui op rent toutefois dans d autres lieux de la ville notamment dans les communes de Selembao Bandalungwa et Kitambo t4 Il s av re que les kuluna prosp rent g n ralement dans des zones difficiles d acc s d pourvues d lectricit comme c est le cas dans diverses zones du district de Tshangu ou la p riph rie de Kinshasa et g n ralement peu contr l es par la police C est pour cette raison qu ils sont totalement absents de la commune de la Gombe commune r sidentielle et centre administratif abritant de nombreuses institutions tatiques et ambassades 5 Les quartiers dans lesquels op rent les kuluna sont consid r s comme des lieux hauts risques par les Kinois2 qui vitent de s y rendre seuls de nuit De l avis du g n ral Oleko le ph nom ne des kuluna a eu un fort impact ces trois derni res ann e
54. arm e norv gienne taient arriv s en RDC pour des raisons toujours obscures Ils ont t accus s d avoir tu leur chauffeur Ils ont t accus s de plusieurs autres chefs tentative de meurtre espionnage vol main arm e et association de malfaiteurs 704 4 5 L organisation de la prison la vie dans la prison Les chefs de b timent charg s de la discipline sont compos s de personnels et non de d tenus comme c est le cas dans la PCM Les visiteurs doivent s enregistrer avant de pouvoir s introduire dans le camp L enregistrement leur permet d obtenir un ticket c est dire un morceau de carton rose comportant un num ro contre un document d identit Ce ticket est exig pour pouvoir se rendre au parloir Cette identification se fait la premi re entr e du camp juste apr s la grille d entr e Concernant les visites l ONG Human Rescue DRC qui a effectu une visite de la prison le 16 d cembre 2012 voque l achat d une carte de visiteur dont le co t s l ve 2 500 francs congolais Sans cette carte il est impossible d acc der l enceinte de Ndolo et d effectuer une visite d un proche Dans la cour centrale partie commune hors pavillons des d tenus se trouve une tente b ch e destin e des audiences foraines qui se tiennent les mardi mercredi et jeudi Pour viter des transferts de d tenus co teux et parfois risqu s aux tribunaux c est la justice qui vient la p
55. associations confessionnelles On remarque ce titre une ligne de fracture entre les organisations catholiques et les Eglises de r veil Cela pose principalement un probl me financier d s lors que les Eglises ne peuvent percevoir de financements Selon la loi congolaise les enfants ne peuvent demeurer plus d une ann e dans un orphelinat Une source diplomatique indique que les orphelins font l objet d un v ritable business de la part d organisations peu honn tes dont les actions ne sont gu re motiv es par l avenir des enfants des rues Le REEJER est un acteur se distinguant par une v ritable action en faveur des enfants des rues Il s agit 188 ANMDH 189 REEJER 190 Source diplomatique 01 07 2013 191 Autre source diplomatique 01 07 2013 192 REEJER 193 Source diplomatique 01 07 2013 194 Ibid UNICEF Le recrutement forc des enfants soldats en RDC doit cesser 12 02 2010 195 Source diplomatique 01 07 2013 196 Ibid Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 d une plate forme qui regroupe 164 structures Kinshasa qui uvrent principalement sur la th matique des enfants des rues Il intervient dans ce domaine suivant trois axes le renforcement des capacit s des structures travaillant en lien avec les enfants des rues la pr vention via la sensibilisation et la mobilisation communautaires etles plaidoyers aupr s des autorit s publiques afin de favori
56. bancaire TMB permet de payer directement les soldats dans le camp A droite de l agence bancaire l extr mit du b timent o est localis le centre m dical se situe le cachot de la LENI Il n est ouvert sur le reste du camp que par une porte et une petite fen tre avec des barreaux 22 Les sanitaires du camp sont localis s dans le nouveau b timent Le camp dispose d un garage Atelier automobile de la PIR Y est appos e une pancarte qui indique Coop ration franco congolaise A c t de l atelier se trouve le messf 3 3 2 Les d tentions au x cachot s de l tat major En g n ral quand la police provinciale de Kinshasa arr te des personnes celles ci sont envoy es au camp Lufungula ou la LENIS La LENI dispose d un amigo que la d l gation a pu voir lors de sa visite de l tat major Le cachot de la LENI est cens tre contr l de mani re hebdomadaire par le parquet Il peut contenir une dizaine de personnes Il est principalement utilis pour la d tention des l ments de la LENI faisant l objet de mesures disciplinaires Peuvent figurer parmi des d tenus quelques civils mais les d tenus sont avant tout des policiers d apr s le colonel Ngoy Le responsable de la LENI insiste pour souligner qu il ne s agit pas d une prison mais d un cachot pour les d tentions provisoires Il rappelle que les d tentions provisoires ne peuvent exc der 48 heures Apr s ce d lai sauf prorogation de
57. cas o ceux ci seraient accessibles les fiches permettant de r colter les informations soumises par les victimes font d faut L absence de formation ad quate des OPJ ou des agents des forces de l ordre au recueil d une plainte visant l auteur de violences domestiques entrave la prise en charge efficace des victimes des violences domestiques La corruption des magistrats qui proposent des r glements amiables interdits par la loi ou r glent les litiges avec des arrangements financiers est galement d nonc e Du c t des victimes l analphab tisme r pandu au sein de la population f minine les emp che de conna tre leurs droits et par cons quent de les d fendre De m me la culture et les pressions sociales dissuadent beaucoup de femmes de porter plainte contre leur agresseur Enfin le manque de capacit financi re des victimes limite les d p ts de plainte dans la mesure o tout acte juridique ou judiciaire est payant D une fa on g n rale il a pu tre observ que la justice ne suit pas s rieusement les plaintes d pos es contre les violences faites aux femmes 1 2 2 Les soutiens internationaux Il convient en premier lieu de citer l op ration z ro tol rance contre les violences initi e en janvier 2012 par la CIRGL 1 Le r le du BCNUDH est galement important Disposant de 18 bureaux sur l ensemble du territoire il effectue des monitorings ainsi que des enqu tes et assure une assistance
58. cit p 3 915 Source diplomatique 01 07 2013 916 Ibid ICG op cit p 3 917 ICG op cit p 1 918 Ancien ministre de la D centralisation et pr sident du RCD le mandat de ce dernier a t invalid le 15 juin 2013 par l Assembl e Nationale pour absent isme Des motivations politiques son invalidation au Parlement ne sont cependant pas exclure En effet Mbusa Nyamwisi Antipas est soup onn d avoir apport son soutien au M23 notamment par ses milices dans la r gion de B ni source diplomatique 01 07 2013 919 Depuis le d but de la crise en avril 2012 dans le Nord Kivu la CIRGL est le cadre d un dialogue r gional resserr trois sommets en trois mois entre ao t et octobre 2012 Kampala sous pr sidence ougandaise 920 Source diplomatique 01 07 2013 921 Ibid 922 Ibid Amnesty International art cit 20 03 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 M23 30 kilom tres au nord et de mettre ainsi Goma l abri des tirs du groupe X Tel que mentionn dans l encadr d actualisation supra le 5 novembre 2013 le gouvernement annonce avoir obtenu une victoire totale sur le M23 dans le Nord Kivu Le m me jour le M23 d clare renoncer la lutte arm e et vouloir poursuivre par des moyens purement politiques la recherche des solutions aux causes profondes qui ont pr sid sa cr ation gt 923 MAEE art cit 924 Ibid 123
59. civile 2 Le d roulement des manifestations a galement donn lieu des interventions de la part des forces de l ordre qui portent directement atteinte ce droit pourtant constitutionnellement garanti Ainsi le 26 novembre 2011 lorsque les militants de l UDPS se sont pr sent s l a roport de Ndjili pour acclamer leur dirigeant les forces de l ordre sont intervenues en faisant usage de leurs armes feu ce qui a 36 Source diplomatique le 03 07 2013 37 ANMDH 38 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 39 CODHO ANMDH 40 Source diplomatique 01 07 2013 41 CODHO 42 US Department of State op cit Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 provoqu la mort de plusieurs personnes tant parmi les militants que parmi la population voisine de l a roport Des cadavres auraient t jet s dans le fleuve ou dans des fosses communes De m me lors du d placement du Premier ministre dans la province du Maniema le 3 juillet 2013 la population a voulu manifester et a entonn des chants pour d fendre ses droits en raison notamment des d localisations effectu es par la soci t mini re locale Banro Mining La garde mini re est intervenue et une dizaine de personnes ont t interpell es Une ONGDH congolaise a eu connaissance du cas d une femme qui aurait t d shabill e et maltrait e devant ses proches 1 4 La libert d expression et la libert de la pres
60. confirme la pr sence d adeptes de BDK dans un quartier situ non loin de son si ge situ sur l avenue des Martyrs Moungali Brazzaville mais ces adeptes n y seraient plus pr sents aujourd hui Les responsables de cette organisation n taient pas en mesure de donner davantage d informations sur leur pr sence ou non un autre endroit dans Brazzaville Ils affirment ne plus en avoir vu depuis trois ans 479 Source diplomatique 01 07 2013 480 CODHO 481 OSD 482 CODHO 483 OCDH 484 OSD 485 RENADHOC op cit p 96 486 CODHO 487 OCDH Brazzaville 69 70 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 5 LA SITUATION DES MEMBRES DE L APARECO Cette sous partie se propose de faire un bref point sur la situation actuelle des militants de l APARECO Elle ne retracera pas l historique de ce mouvement et n abordera pas la question de son organisation interne xK XK Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Soci t civile Entretien avec des responsables de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 xxx Les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant de la source suivantes OMASOMBO Jean et KENNES Erik RDC Biographies des acteurs de la transition juin 2003 juin 2006 CEP CERDAC MRAC 2006 264 p xK X L APARECO est un mouvement de l opposition cr
61. d un surveillant et chaque cellule se voit surveill e par un kapita soit un surveillant Ce syst me de d tenus surveillants gt promu par l ancien directeur de la PCM Dieudonn Kitungwa Killy est consid r comme un outil de renseignements tr s efficace dans un contexte de surpopulation carc rale Ce syst me permet en effet de faire remonter les informations sur la vie de la prison jusqu au bureau du directeur de la prison Jusqu aux v nements survenus le 2 juillet 2013 le gouverneur g n ral de la prison tait le colonel Katende Officier des FARDC originaire du Katanga et condamn mort pour le meurtre de son pouse et de son beau fr re le colonel Katende avait t nomm gouverneur g n ral de la PCM par le directeur de la PCM Dido en 199954 Il avait organis des quipes de surveillants les kapita compos es de prisonniers de longue peine principalement d anciens officiers qui ont re u en contrepartie de nombreux avantages C est ce titre que le gouverneur d un pavillon dispose l int rieur de ce pavillon d un espace individuel Ce gouvernement des d tenus qui porte galement le nom de Comit d encadrement des prisonniers pr vu par Dido pour assurer l organisation de la surveillance de la PCM avait donn lieu de nombreuses d rives sous la forme de trafics drogues armes alcool mais aussi de prostitution Ces trafics ont t rapport s par des
62. de l instabilit au Congo in Les Nouvelles du GRIP 3e trimestre 2013 8p http www grip org sites grip org files NOUVELLES DU GRIP 2013 NDG 2013 3 20site pdf LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison 30 06 2013 20 p 873 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 117 118 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 CICR RD Congo la situation demeure tr s pr caire dans l est du pays 21 06 2013 htt reliefweb int report democratic republic congo rd congo la sit tuation demeure tr C3 A8s pr r C3 AQcaire dans 1 E2 80 99est du pays MAUPAS St phanie Bosco Ntaganda r pond devant la CPI d une partie de ses crimes au Congo Le Monde Re d f de ses crimes au congo 3147899 3214 html Amnesty International Dix faits qu il importe de conna tre propos de la crise qui s vit en RDC ad aa ACAJ Rapport annuel 2012 La justice privatis e en RDC janvier 2013 23 p ICG L Est du See pourquoi la stabilisation a chou 04 10 2012 23 p di Fil aii dr bO xK K 1 LE M23 Le M23 est un mouvement politico militaire qui s vit dans l Est du pays dirig par Bosco Ntaganda Ce mouvement b n ficie d un soutien affich du Rwanda et dans une moindre mesure de l Ouganda Il mane du CNDP que dirigeait Bosco Ntaganda Le CNDP tait lui m me une continuit du
63. de la CNDA et d une source diplomatique 03 07 2013 622 Selon les informations re ues par OMCT Paulin Kalamba tait suspect d avoir d tourn un colis de diamants appartenant un op rateur conomique source OMCT RDC Crainte pour l int grit physique et psychologique de M Paulin Kalamba d tenu Kinshasa 28 10 2009 623 OMCT art cit 624 RENADHOC op cit p 142 625 Ibid p 143 626 L Observatoire pour la protection des d fenseurs des droits de l Homme a t inform par la LE et l ASADHO de l assassinat de Rocksy Tshimpaka Selon le communiqu Rocksy Tshimpaka craignait pour sa s curit la suite de son t moignage contre le g n ral Kanyama et ses hommes Il avait alors d entrer en clandestinit pendant plusieurs mois Pour davantage d informations voir FIDH RDC Assassinat de Rocksy Tshimpaka 26 09 2013 627 FIDH art cit 628 OMCT RDC D t rioration de l tat de sant de M Eug ne Diomi Ndongala d tenu la prison centrale de Makala 87 88 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Dans le bureau du colonel Kanyama la d l gation a pu observer l affichage au mur d une photo du pr sident Joseph Kabila et d une photo de l ancien responsable de la PNC le g n ral John Numbi N y figurait pas celle du commissaire g n ral par int rim Rappelons qu la suite de son implication dans l affaire Chebeya Jo
64. des enfants de la rue des victimes de violences politiques des personnes d munies et des toxicomanes Avec la cr ation d une clinique situ e au 57 avenue Luambo croisement Kabalo commune de Kinshasa l organisation OSD se charge actuellement de la prise en charge des 155 Source diplomatique 01 07 2013 156 La promotion et la protection des droits des enfants et des femmes sont les missions principales que cette ONG s est assign e voir http radiookapi net emissions 2 okapi service 2009 12 21 rdc long lizadel et la defense des droits des enfants et eleves 157 LIFDED 158 RENADPEF Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 victimes de tortures et de violences sexuelles L organisation OSD assure une formation apprentissage d un m tier aux filles m res et travaille en lien avec des avocats dont certains sont membres de l organisation qui suivent diff rents dossiers notamment ceux concernant les violences sexuelles Enfin deux autres ONGDH plus g n ralistes interviennent dans le domaine des droits des femmes d une part l OCDH dont le champ d intervention est large agit contre les violences faites aux femmes en assurant notamment une assistance juridique et judiciaire aux victimest D autre part une ONGDH qui requiert l anonymat agit contre les violences sexuelles et domestiques Ses membres se rendent sur les lieux des agressions font une enqu te et assur
65. des visiteurs Les informations ne se rejoignent pas compl tement sur la question de la s paration des diff rentes cat gories de d tenus Selon le responsable d une organisation internationale pr sente en RDC la s paration entre les d tenus masculins f minins et mineurs est effective Au contraire une source diplomatique indique qu il n existe pas de barri res s parant les d tenus masculins de leurs homologues f minins 2 Lorsque les conditions le permettent la circulation entre les pavillons est autoris e Une seconde source diplomatique a indiqu la d l gation que si les mineurs sont s par s physiquement des adultes le pavillon les accueillant n est pas compl tement tanche Il n est pas impossible d s lors que les mineurs soient victimes de mauvais traitements de la part des autres d tenus Selon cette m me source le pavillon 10 abritant les mineurs est g r par un adulte Ainsi les mineurs et les femmes seraient en contact avec les d tenus masculins et adultes Par ailleurs les familles venues rendre visite aux d tenus peuvent circuler dans la PCM y compris l int rieur des pavillons et jusque dans les cellules Les familles et les d tenus sont donc en contact direct Entr e de la PCM 525 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 526 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 527 Organisation internationale pr sent
66. di k d ouvre les portes ce samedi 11 heures Radio Okapi Kinshasa libert conditionnelle pour 700 d tenus de la prison de Makala 02 09 2013 htt radiookapi net actualite 2013 09 01 kinshasa liberte conditionnelle pour 700 detenus de la prison de makala Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 REL RDC les grands partis d opposition boycottent les concertations nationales 01 09 2013 htt rfi fr afri ds h assainir kinshasa RFI Ouverture d une enqu te apr s la mort d un Norv gien dans une prison militaire de Kinshasa 21 08 2013 militaire kinshasa Radio Okapi Katanga la p riode de l impunit est finie assure le commandant de la 6e r gion pilitairg 02 08 2013 commandant de la 6e region militaire Radio Okapi CPI les avocats de Jean Pierre Bemba somm s de boucler leur th se avant le 25 octobre 23 07 2013 di k l leur avant le 25 octobr Radio Okapi lt Kinshasa retour au calme la prison de Makala apr s un soul vement 04 07 2013 htt k kinsh t k soul vement Carine Kabedi Tshiteya Kalamu un homosexuel br l par son p re Le Phare 25 06 2013 http wWww lephareonline net kalamu un homosexuel brule par son pere Aue Presse lt RDC Un p re de 50 ans br le son fils paree qu il est homosexuel gay gt 21 06 2013
67. doit obligatoirement tre pr sent e au bourgmestre pour que l acte de mariage puisse tre sign tend accr diter l id e que l poux poss de son pouse apr s l avoir achet e ses parents Si depuis l ann e 2006 les violences sexuelles sont condamn es t1 les textes de loi ne visent toutefois pas les violences conjugales Ce sont alors les dispositions g n rales du Code p nal qui s appliquent Mais ici encore le poids des traditions et de la culture ainsi que le manque de formation des femmes et m me des magistrats constituent des freins la protection des femmes dans ce domaine Une source diplomatique 103 Source diplomatique 01 07 2013 104 Ibid 105 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration aux termes de l article 444 Le mari est le chef du m nage Il doit protection sa femme la femme doit ob issance son mari 106 LIFDED 107 Ibid 108 Dans son pr ambule R affirmant notre adh sion et notre attachement la D claration Universelle des Droits de l Homme la Charte Africaine des Droits de l Homme et des Peuples aux Conventions des Nations Unies sur les Droits de l Enfant et sur les Droits de la Femme particuli rement l objectif de la parit de repr sentation homme femme au sein des institutions du pays ainsi qu aux instruments internationaux relatifs la protection et la promotion des droits humains ainsi que dans le corps du
68. droits de l Homme charg e d assurer un accompagnement des victimes et de plaider aupr s des autorit s pour pr venir ou faire cesser les menaces Elle dispose pour cela d enqu teurs sur le terrain qui travaillent en collaboration avec plusieurs ONGS4 Une autre source qui se r f re au travail d une organisation internationale impliqu e dans la protection des d fenseurs a apport son soutien trois ONGDH pour la mise en place d un syst me de pr vention d alerte et de protection des d fenseurs des droits de l Homme au niveau de Kinshasa Il s agit d un syst me fond sur la solidarit au sein de la soci t civile Dot d une application Internet comportant des alertes cod es envoy es par texto par 73 ANMDH 74 Ibid 75 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 76 Source diplomatique 03 07 2013 77 ANMDH 78 JED 79 OCDH 80 OSD 81 CODHO 82 ANMDH JED 83 Les repr sentants de celles ci rencontr s par la d l gation ont toutefois demand ne pas tre nomm ment cit s dans le cadre du rapport de mission 84 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 des ONG points focaux qui y sont enregistr es ce syst me permet de cartographier les lieux des menaces ou des agressions et de mobiliser rapidement les ONG membres du m canisme Il suffit aux d fenseurs des droits de l Homme qui se sentent mena
69. du camp compte tenu de la population actuelle s est r v l n cessaire L agrandissement est actuellement en chantierf t Le camp Lufungula est situ entre la Gombe et la commune de Lingwala plus pr cis ment sur l avenue des Huileries En raison de la localisation g ographique Kinshasa ce camp est consid r comme particuli rement important dans la mesure o il assure la s curit des diplomates des ambassades et des expatri s plus g n ralement ainsi que celle des institutions Par ailleurs ce camp est localis dans l ouest de la capitale proximit de la fronti re avec la R publique du Congo ce qui lui conf re une importance strat gique Le g n ral Kanyama pr cise que c est parce que les policiers du camp Lufungula assurent la s curit de tout le monde que l on entend r guli rement parler d eux 513 Le camp Lufungula se compose d un camp de la police et d une zone de r sidence pour les familles cf description infra Les bureaux du camp abritent la PIC et la Police des policesft 3 1 Description du camp Lufungula Les informations qui suivent se basent sur les observations de la d l gation lors de la visite Le bureau du g n ral C lestin Kanyama se trouve au premier tage des bureaux administratifs sur la gauche La pi ce se compose d un bureau sur le mur de gauche et de trois canap s en face de ce bureau positionn s en fer cheval de couleur gris avec des imprim s
70. du camps Enfin il n est pas exclu que des d tenus politiques puissent passer par le camp Lufungula mais ils n y resteraient pas longtemps car consid r s comme des cas sensibles 5 Ainsi le parti DC soutient que plusieurs de ses militants ont t d tenus dans le camp Lufungula en janvier 2013 le parti rappelle que depuis le 27 juin 2012 les membres de ce parti font l objet d arrestations arbitraires de la part des services de s curit A cette date plusieurs militants du mouvement de Eug ne Diomi Ndongala avaient t arr t s et conduits au camp Lufungula puis enferm s pendant une semaine 559 648 Informations communiqu es par le CODHO l Office par t l phone le 15 05 2012 dans le cadre d une demande d informations 649 Ibid 650 FIDH R publique d mocratique du Congo La d rive autoritaire du r gime juillet 2009 p 23 651 Source diplomatique 03 07 2013 652 OCDH 653 G n ral Oleko et Roger Nsimba 654 G n ral Kanyama 655 Entretien t l phonique avec un responsable du CODHO l Office par t l phone le 15 05 2012 656 VSV art cit 06 01 2010 Congo News Pour les morts du camp Lufungula G n ral Oleko la barre 02 12 2009 657 Radio Okapi Libert de la presse un journaliste de CK TV aux arr ts au camp Lufungula 04 05 2011 658 Source diplomatique 03 07 2013 659 RIGAUD Christophe RDC Deux opposants enlev s selon la D mocratie C
71. e A titre pr liminaire il convient de restituer la vision d une organisation congolaise de d fense des droits de l Homme sur les conditions de d tention au del des seuls cachots de la PNC elles sont infrahumaines en raison des mauvais traitements et actes de tortures de la vente de drogue dans les prisons de la privation des visites de l absence d avocats Au niveau mat riel les prisonniers dorment parfois m me le sol Se pose galement le probl me de la surpopulation carc rale et de la promiscuit II y a eu des cas de mort par touffement Ce fut le cas dans les cachots du parquet de la Gombe o des gardes vue avaient t prolong es Au niveau de la nourriture la situation est mauvaise car les prisonniers doivent se d brouiller pour pouvoir manger Pour les organisations congolaises de d fense des droits de l Homme la police et l ensemble des services de s curit sont politis s et utilis s par le gouvernement pour r primer l opposition A l instar des FARDC la police est accus e de s adonner fr quemment du racket et de l extorsion l encontre des civils 1 1 Donn es g n rales sur la PNC La police est r gie par la loi organique n 11 013 du 11 ao t 2011 portant organisation et fonctionnement de la PNC ainsi que par la loi du 1er juin 2013 portant statut du personnel de carri re de la police Le si ge de la PNC se situe derri re le Palais du Peuple La PNC comp
72. effet que lt Les r unions et les manifestations publiques organis es dans les lieux publics ouverts non cl tur s ou celles auxquelles le public est admis ou invit sont soumises une d claration pr alable faite au moins vingt quatre heures l avance en ce qui concerne les r unions et les rassemblements lectoraux et trois jours l avance en ce qui concerne toute r union ou manifestation publique aupr s des autorit s ci apr s e Gouverneur de province ou gouverneur de la ville pour le chef lieu de la Province ou la ville de Kinshasa e Commissaire de District ou Maire de la Ville pour le Chef lieu du District et les autres Villes e Administrateur de Territoire pour le chef lieu du Territoire e Chef de la Cit pour la Cit e Chef de Secteur ou Chef de Chefferie pour le Secteur ou la Chefferie gt Or il appara t que seules les organisations proches du gouvernement ou du pr sident de la R publique peuvent manifester A Kinshasa toute lettre d information mise par les autres organisations est suivie d une lettre d interdiction soit de la part du gouverneur de la ville soit de celle du ministre en charge de l Int rieur Dans son rapport de 2012 sur les pratiques du pays en mati re de droits de l Homme le d partement d Etat am ricain confirme en effet que les autorit s ont refus d autoriser certaines manifestations en particulier aux partis d opposition et leurs alli s de la soci t
73. et un appui technique dans diff rents secteurs des droits de l Homme Parmi les programmes mis en place par le BCNUDH il convient de citer celui relatif l acc s la justice des personnes victimes de viols et de violences sexuelles Il publie r guli rement des rapports sur diff rents sujets relatifs aux droits de l Homme dont notamment les violences sexuelles1 2 Par ailleurs l Union europ enne est r cemment intervenue pour financer hauteur de 20 millions d euros un projet de lutte contre les violences domestiques en zones stabilis es dans l Ouest du pays Bandundu Equateur Kinshasa Bas Congo notamment Notons galement que le minist re du Genre b n ficie de soutiens internationaux comme l UNICEF 154 Enfin il convient de mentionner le financement par la France avec l appui des ONG d un projet pour la formation des femmes participation efficace au corps lectoral formation au leadership f minin dans la 143 Source diplomatique 01 07 2013 144 Voir Minist re congolais du Genre de la Famille et de l Enfant SNVBG novembre 2009 http monusco unmissions org LinkClick aspx fileticket RxbG S GaVo 145 Ce plan a fait l objet d une directive la fin de l ann e 2012 mais qui ne fait pas encore l objet d une mise en uvre effective 146 Source diplomatique 01 07 2013 147 Ibid 148 LIFDED ANMDH 149 OCDH 150 Source diplomatique 01 07 2013 151 Cette conf rence t tablie sur la
74. g n ral rappelle que jusqu en 2007 le CPR KIN se trouvait dans les b timents actuels du commissariat g n ral avant un change de b timents entre les deux commissariats 2 Commissariat provincial de la ville de Kinshasa Le g n ral Oleko est le commissaire provincial de la police de Kinshasa Ce proche du pr sident Kabila est le parrain ou le p re adoptif de la premi re dame Olive Lembe Son adjoint est Roger Nsinga commissaire provincial adjoint 74 Les affectations du CPR KIN sont les m mes que celles qui taient attribu es l IPKin la gestion et la coordination de la police de Kinshasa quivalent de la police municipale en France et des unit s sp cialis es de la ville telles que la police de la circulation et la police d intervention provinciale Le CPR KIN dispose notamment du GMI compos de deux unit s bient t trois charg de venir en renfort aux unit s territoriales Les unit s territoriales g rent ce que le g n ral Oleko appelle la police quotidienne patrouilles verbalisation etc 77f Le CPR KIN comprend galement un embryon de police des polices le bataillon de police des polices la PIC prenant de l ampleur qui s occupe de la criminalit et du banditisme des affaires de grande escroquerie ainsi qu un embryon de police fluviale charg e de surveiller le fleuve Congo La police fluviale en l absence d engins nautiques assure actuellement la surveillance des berg
75. inhumains et d gradants 833 A la question de la possibilit pour une personne d tenue extrajudiciairement de s vader il est expliqu qu une vasion de la LENI comme du reste des autres lieux de d tention est toujours possible apr s paiement d une somme et avec la complicit d un garde C est ainsi que Ren Kahukula a pu s enfuir de la LENI apr s avoir soudoy un garde En revanche une vasion simple c est dire sans arrangement financier reste difficiles54 829 ONGDH congolaise requ rant l anonymat repr sentants de l UDPS 830 OCDH 831 ANMDH 832 Ren Kahukula est le coordonnateur g n ral de l ONG ADEPAD bas e Bukavu qui a t arr t Bujumbura Burundi le 1er Juin 2012 par un commando d agents de la s curit congolais avec la complicit des autorit s burundaises alors qu il tait en visite priv e voir ACAJ Rapport annuel 2012 La justice privatis e en RDC janvier 2013 p 9 833 OCDH Communiqu de presse n 10 0CDH 01 13 10 01 2013 ACA J op cit p 9 834 OCDH 111 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE VI LA JUSTICE MILITAIRE La d l gation a pu visiter l auditorat militaire Cette visite a t l occasion de compl ter les informations disponibles sur le fonctionnement de la justice militaire xK X Cette partie a t r alis e partir notamment de l entretien qui nous a t accord par le colonel
76. interlocuteurs des ANMDH 2t pr cisent qu il y a une tol rance presque z ro devant la loi concernant les violences sexuelles et qu il n y a pas d impunit Mais ils rel vent dans le m me temps que l arrangement l amiable propos par les magistrats aux auteurs des faits pour leur viter que les poursuites soient engag es est r current Par ailleurs des obstacles d ordre culturel 112 CODHO 113 LIFDED 114 Source diplomatique 01 07 2013 le RENADEF indique galement que les agents de police dissuadent parfois les femmes de d poser plainte contre leur poux 115 LIFDED 116 Ibid 117 Selon une source diplomatique l engagement de l tat major des arm es pour identifier et punir les auteurs de crimes sexuels dans l Est est fort Des interpellations ont d j eu lieu et les enqu tes sont en cours 118 Une source diplomatique pr cise qu la diff rence de l Est il n existe pas de donn es agr g es sur la situation des femmes dans les zones stabilis es 119 OCDH 120 Textes pr cit s Ces lois sont d ailleurs conformes l objectif vis l article 15 de la Constitution Les pouvoirs publics veillent l limination des violences sexuelles Sans pr judice des trait s et accords internationaux toute violence sexuelle faite sur toute personne dans l intention de d stabiliser de disloquer une famille et de faire dispara tre tout un peuple est rig e en crime contre l humanit puni par la loi
77. la LENI la formation et le recrutement Les effectifs et le d ploiement des bataillons dans le pays La LENI dispose de 6 400 hommes dont 4 000 sont consid r s comme op rationnels Un bataillon de la LENI comprend environ 500 hommes Si aujourd hui les agents de la LENI ont le m me uniforme bleu que les policiers de la PNC avec un cusson LENI sur l paule qui les diff rencie de la police territoriale le colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo fait tat d une volont d obtenir des uniformes sp cifiques 4 Les effectifs de la LENI sont cantonn s principalement au sein de l tat major mais galement au camp Kabila Binza Pigeon et Ndjili Si la plupart des bataillons de la LENI sont stationn s Kinshasa certains sont d tach s en appui dans les provinces consid r es comme risque En effet plusieurs bataillons de la LENI sont actuellement charg s du maintien de l ordre dans la Plaine de la Ruzizi dans 788 Selon le responsable de la LENI la nouvelle appellation n est pas entr e dans les mentalit s Ainsi la population voque toujours la PIR 789 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 790 Ibid 791 G n ral Jean de Dieu Oleko 792 Sur sa carte de visite il est bien not Sengelwa Or dans les sources publiques son nom est souvent orthographi comme suit Shengelwa 793 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 794 Ibid 795 Ibid 796 Les bataillons de la LENI sont stationn s dans la Plai
78. la LENI 110 3 3 2 Les d tentions au x cachot s de l tat major 110 143 144 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE VI La justice militaire 1 PRESENTATION GENERALE DE LA JUSTICE MILITAIRE 2 L AUDI TORAT MILITAIRE 2 1 L organisation de l auditorat militaire 2 2 Les comp tences de l auditorat militaire 3 LES J URI DI CTI ONS MILITAIRES L organisation des juridictions militaires Les comp tences des juridictions militaires La formation des magistrats Les d fenseurs Les prisons militaires et les cachots La collaboration entre la justice militaire congolaise et la MONUSCO dm OU BUWNH PARTIE VII Le M23 et la situation dans l Est 1 LE M23 2 LA SITUATION DES MEMBRES DU M23 3 LA SITUATION DANS L EST 3 1 La pr sence de nombreux groupes arm s 3 2 Une situation qui se d t riore 3 3 Les origines de la d gradation de la situation PARTIE VIII La probl matique ethnique les Equatoriens les Tutsi 1 LA SITUATION DES PERSONNES ORIGI NAI RES DE L EQUATEUR DES ENYELE EN PARTICULIER 1 1 Les Equatoriens 1 2 Les Enyele 2 LA SITUATION DES TUTSI A KINSHASA Conclusion Bibliographie Sigles utilis s Table des mati res 112 112 113 113 114 115 115 115 116 116 116 116 117 118 119 120 120 121 122 124 125 125 125 125 127 128 136 140 Rapport de mission en R publique d mocratiq
79. le long terme C est cette d gradation s curitaire dans l Est qui a justifi en partie le lancement des concertations nationales sous forme d un forum de dialogue Les concertations nationales sont cens es promouvoir une coh sion nationale partir du principe d int grit territoriale Ce forum est cens r soudre la crise multiforme qui frappe le pays en particulier les violences initi es par le M23 2 3 3 Les origines de la d gradation de la situation A l origine de la d gradation de la situation l int gration du CNDP dans les FARDC pr vue par l accord de paix du 23 mars 2009 s est mal d roul e Le syst me de redistribution des grades pr vu par cet accord s est r v l inop rant Plus pr cis ment l int gration a chou trois niveaux la reconnaissance mutuelle des grades l attribution des postes et le lieu de d ploiement En effet concernant les deux derniers points des situations complexes sont apparues la suite d op rations de brassage et de mixage qui ont abouti la mise en place d unit s de l arm e o les ex CNDP taient minoritaires mais contr laient tous les bataillons Ce fut le cas surtout dans les deux Kivus A contrario certains bataillons d int gr s taient constitu s 100 d ex CNDP Concernant les lieux de d ploiement le pr sident Kabila avait annonc le red ploiement des bataillons FARDC du Nord Kivu et du Sud Kivu vers d autres provinces de l Ouest notamment
80. le pasteur Kutino qui est toujours en d tention L avocat d Eug ne Diomi Ndongala identit non pr cis e est lui aussi menac par les autorit s Concernant Freddy Kita le secr taire g n ral du parti ce dernier se disait menac suivi cout L acharnement l encontre d Eug ne Diomi Ndongala semble rejaillir sur l ensemble du parti DC m me si dans les faits c est surtout le pr sident du parti qui est vis 2 2 La situation des militants Les estimations ne se rejoignent pas totalement en ce qui concerne la situation des militants de base de DC Selon une source diplomatique de mani re g n rale il n y a pas d arrestations de simples militants politiques Seuls de hauts responsables comme Eug ne Diomi Ndongala le pr sident de DC sont susceptibles d tre arr t s0 Au contraire l organisation OSD estime que les militants des partis tels que DC notamment sont toujours traqu s par le pouvoir d autant plus qu ils sont politiquement li s l UDPS 1 D apr s le CODHO des militants de DC ont t arr t s plusieurs reprises La permanence de DC se trouve l immeuble Botour et des policiers sont stationn s aux alentours Le bureau d Eug ne Diomi Ndongala qui s y trouve est connu de tous car il a v cu cet endroit un certain temps 452 Source diplomatique 01 07 2013 453 Ibid 454 OSD 455 CODHO 456 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 457 CODHO 458 Ibid 459
81. les forces de l ordre Les repr sentants de la LIFDED voquent ainsi le cas d un policier amput d un bras par des kuluna en repr sailles l arrestation d un des leurs Selon la m me source les forces de l ordre impuissantes face aux kuluna craignent autant que la population leurs attaques Fin 2012 des kuluna ont t loign s dans la province du Katanga et la Province Orientale avant d tre plac s sous crou pour des faits de droit commun 218 G n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 219 REEJER 220 OSD g n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 221 Ibid LIFDED 222 REEJER 223 Source diplomatique 01 07 2013 g n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 224 Source diplomatique 01 07 2013 ANMDH 225 OSD 226 LIFDED 227 Sources diplomatiques 01 07 2013 37 38 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Point d actualisation Le 15 novembre 2013 la PNC a lanc l op ration Likofi visant radiquer la criminalit et plus particuli rement le ph nom ne kuluna dans la capitale kinoise Prenant fin le 15 f vrier 2014 cette op ration fait suite aux recommandations et instructions du Conseil sup rieur de la D fense du 26 octobre et du 6 novembre 2013 ayant approuv le plan d ex cution relatif l radication de l ins curit urbaine Cette op ration men e par le g n ral C lestin Kanyama commandant de la PNC distric
82. mais aussi les d plac s de guerre ont t plusieurs fois attaqu s par des hommes arm s Ceux de Kanyaruchinya de Mugunga l ouest de Goma et de Minova en particulier ont t victimes d exactions de la part d hommes arm s Des femmes et jeunes filles ont ainsi t victimes de violences sexuelles Il y aurait eu 2 500 cas de viols au total dans la province du Nord Kivu entre avril et octobre 2012 Une zone a t particuli rement touch e la zone de Minova cit e supra proche de Goma qui a t le th tre d un viol de masse la mi novembre 2012 130 femmes en ont t victimes Des soldats des FARDC ont t accus s d avoir commis ces viols lors de leur repli dans cette zone Pour l ACAJ les auteurs de ces crimes ne sont pas inqui t s par la justice Le gouvernement congolais n a pris aucune disposition afin de faire mener des enqu tes ind pendantes pour ventuellement les arr ter et sanctionner conform ment la loi Une source diplomatique se montre cependant plus nuanc e Elle voque au contraire l engagement de l tat major des arm es pour punir les auteurs de tels crimes et ajoute que les responsables des FARDC ont reconnu la responsabilit de leurs unit s dans les v nements de Minova Selon la source il y a un engagement fort de l arm e pour identifier et punir les auteurs de ce crime Ce qu il ressort de cet engagement c est la reconnaissance m me de ce crime La source pr cise ce titre
83. major et connaissent galement des appels form s contre les jugements rendus par les tribunaux militaires de garnisons La Haute cour militaire qui est situ e Kinshasa est comp tente en premier et dernier ressort pour juger les officiers g n raux Elle conna t galement de l appel des arr ts rendus au premier degr par les cours militaires856 Ses arr ts sont d finitifs ce qui signifie que les officiers g n raux l gard desquels elle est seule comp tente ne peuvent former appel des jugements rendus 8 Les cours militaires op rationnelles mises en place lors de circonstances exceptionnelles connaissent des infractions de toute nature commises par des justiciables des juridictions militaires sans limite de comp tence territoriale8 Leurs arr ts ne sont susceptibles d aucun recours8 Il convient enfin de pr ciser que les proc s exigent parfois une visite sur le terrain afin d entendre les t moins ft 851 Loi n 023 2002 du 18 novembre 2002 portant Code judiciaire militaire 852 Ibid 853 Colonel Toussaint Mutanzini 854 Ibid 855 Ibid 856 Ajoutons cependant qu aux termes des articles 123 et ss du Code judiciaire militaire comp tences sp ciales de la Haute cour militaire la Haute cour militaire conna t galement des recours en annulation pour violation de la loi form s contre les arr ts et jugements rendus en dernier ressort par les cours et tribunaux militaires article 123 des demand
84. me sens femme malgr mon corps m le mais je me cache je ne peux pas vivre ma vie de femme Nous les transgenres nous nous cachons Nous vivons encore dans un monde bizarre notre vie ne nous appartient pas elle appartient la famille et la soci t ainsi comme le transgenre est punissable nous ne pouvons pas montrer notre orientation en public Moi par exemple je suis gay et j ai du mal vivre ma vie 254 3 2 2 Un comportement plus affich selon les autres Plusieurs interlocuteurs font tat d une visibilit plus accrue des homosexuels Ainsi certains homosexuels ne se cacheraient plus Kinshasa Des repr sentants de la soci t civile rencontr s lors de la mission confirment une certaine visibilit Un membre du RENADEF indique qu il existerait plusieurs lieux de rencontres homosexuelles Kinshasa Quelques noms de discoth ques de la capitale sont voqu s comme Place Surcouf la Gombe ou le bar Le Champion ou Les Champions Kauka 58 Il ne s agit pas de discoth ques destin s aux gays mais de lieux o ces derniers peuvent se rencontrer Un membre d OCDH confirme que de mani re g n rale toutes les discoth ques permettent aux homosexuels de se rencontrer Tous les lieux de vie nocturnes notamment dans les quartiers de Bandalungwa Limete Matonge permettent des rencontres homosexuelles 2 Outre les discoth ques d autres lieux sont mentionn s Le quar
85. militaire les magistrats charg s de poursuivre et de juger les militaires doivent avoir un grade au moins quivalent celui des militaires justiciables C est pour ce motif que l auditorat militaire s est d clar incomp tent pour se saisir du dossier du g n ral Amisi Kumba Tango Four poursuivi pour haute trahison et l auditionner apr s sa suspension de ses fonctions par le chef de l Etat le 22 novembre 2012 Aucun magistrat n avait en effet le grade de g n ral major comme le chef des forces terrestres suspendu pour pouvoir le juger L auditorat militaire dispose d un serveur central connect toutes les provinces Il s agit d une sorte d intranet permettant un change d informations Entr e de l auditorat militaire 847 Colonel Toussaint Mutanzini 848 Ibid 849 Ibid Cf infra toutefois pour ce qui concerne les juridictions comp tentes selon le grade des justiciables 850 Radio Okapi RDC L auditorat militaire est incomp tent pour juger le G n ral Amisi 26 novembre 2012 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 LES J URI DI CTI ONS MILITAIRES 3 1 L organisation des juridictions militaires A l issue de l instruction men e par l auditorat militaire les affaires sont d f r es devant les juridictions militaires Il existe trois ordres de juridictions militaires les tribunaux militaires de garnison les cours militaires et la H
86. mis en cause dans l affaire Chebeya continue b n ficier d une influence et d un poids politique toujours patents et ce malgr son assignation r sidence dans le cadre de l enqu te sur l assassinat de Floribert Chebeya Bahizire ancien directeur ex cutif de la VSV dont le corps a t retrouv le 2 juin 2010 Dans les faits John Numbi n aurait cependant jamais t assign r sidence En raison de sa forte influence dans la police en particulier et dans le pays en g n ral des sources estiment que le pr sident Kabila ne peut se permettre de se le mettre dos Signe de son influence toujours forte la d l gation a pu noter lors de la visite du camp Lufungula que dans le bureau du colonel Kanyama taient affich es une photographie du pr sident Kabila ainsi que celle de John Numbi et non celle du commissaire g n ral par int rim ce qui peut poser la question de sa loyaut 750 Visite de l tat major de LENI le 02 07 2013 o la d l gation a t re ue par le colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo commissaire sup rieur principal 751 Source diplomatique 03 07 2013 752 Ibid 753 G n ral Jean de Dieu Oleko 754 Source diplomatique 03 07 2013 755 Commandant de la PNC et responsable du camp 756 Source diplomatique 03 07 2013 visite du camp Lufungula le 03 07 2013 o la d l gation a t re ue par le colonel C lestin Kanyama commandant de la PNC district de la Gombe Lukunga 1
87. o il avait particip une conf rence internationale sur le r le des arm es en Afrique ont t dispers s par les policiers D autres marches de l UDPS avaient d j t dispers es dans la violence le 16 juin 2012 deux manifestations organis es par la plate forme Dynamique de soutiens aux actions d Etienne Tshisekedi et par la F d ration des JUDPS bas es Mbuji Mayi Kasa Oriental ont t r prim es au moyen de gaz lacrymog ne par la PNC47 Sur ce sujet la LE et l OCDH rappellent que le r gime encadrant les manifestations est celui de l information pr alable des autorit s et non celui de l autorisation pr alable Or selon ces deux organisations les partis politiques de l opposition rencontrent g n ralement de la r sistance de la part de la PNC et des services de s curit lors de leurs manifestations m me lorsqu ils respectent les conditions constitutionnelles encadrant les r unions publiques Ainsi depuis les lections de 2011 toutes les manifestations que l opposition a tent d organiser ont t brutalement dispers es et suivies de plusieurs arrestations et d tentions ill gales et parfois de morts Les deux organisations de d fense des droits de l Homme mettent en cause des l ments de la police et ou souvent de la GR accus s d actes de torture de traitements inhumains et d gradants d extorsion et d arrestations arbitraires et d tentions ill gales l encontre des militants
88. prison Ils ne sont pas assujettis aux travaux forc s et ne sont donc jamais amen s quitter l enceinte de la PCM Il y a des champs cultivables dans l enceinte de la prison et les d tenus volontaires peuvent y travailler D une mani re g n rale la participation aux activit s de la prison est possible sur la base du volontariat Lors de la r habilitation du pavillon 7 des d tenus ont pu prendre part aux travaux de r fection en change d une r mun ration Ils taient charg s notamment de l vacuation de gravats l aide de brouettes5ff Au cours de l ann e 2005 le directeur de la prison Dido avait cr gr ce au concours du BICE et de la Suisse trois ateliers d activit s la PCM un atelier de r paration automobile un atelier de menuiserie et un atelier d art pour les mineurs Toutefois en 2009 les ateliers de r paration automobile et de menuiserie ont t suspendus en raison du d veloppement de trafics en tout genre des mat riels et mat riaux qui y taient disponibles 67 559 Kongo Times art cit 560 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 561 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 562 Ibid 563 Source diplomatique 01 07 2013 564 Kongo Times art cit blog Mediapart art cit 565 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 566 Ibid 567 Ibid Rapport de mission en R publique d mocratique
89. proces des enyele a kinshasa Radio Okapi Equateur plusieurs policiers tu s par des jeunes du clan Enyele Dongo 30 10 2009 http radiookapi net sans categorie 2009 10 30 equateur plusieurs policiers tues par des jeunes du clan enyele a dongo 2 XKX A titre pr liminaire et hormis le cas des personnes originaires de l Equateur d velopp ci dessous le pays ne conna trait pas de ph nom ne massif et g n ralis de discrimination ethnique Si des violations des droits de l Homme sont av r es elles sont avant tout d une autre nature et non ethniques 7 925 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 926 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 927 Source diplomatique 01 07 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 LA SITUATION DES PERSONNES ORI GI NAI RES DE L EQUATEUR DES ENYELE EN PARTI CULI ER 1 1 Les Equatoriens Les Equatoriens sont souvent assimil s aux Enyele tribu appartenant l ethnie Lobala pr sente en Equateur ou des soutiens de Jean Pierre Bemba pr sident du MLC qui est originaire de l Equateur Quand un incident a lieu ils seraient souvent accabl s Une source affirme en effet qu on profite toujours d un incident pour les accabler davantage afin de les liminer Selon cette source ils peuvent faire l objet d assassinat par empoisonnement notamment 8 Les Equatoriens
90. que huit interpellations ont d j eu lieu et que des enqu tes sont en cours Elle reconna t toutefois l instar d ACAJ que cet v nement soul ve le probl me de l impunit car malgr la volont de lutter contre les viols l tat major de l arm e est dans une logique d engagement arm dans l Est La source conclut que le temps de la justice n est pas encore venu 897 BERGHEZAN Georges art cit p 2 898 MAEE art cit 899 CICR RD Congo la situation demeure tr s pr caire dans l est du pays 21 06 2013 900 MAEE art cit 901 Nations unies Conseil de s curit Report of the Secretary General on the implementation of the Peace Security and Cooperation Framework for the Democratic Republic of the Congo and the region 24 09 2013 p 1 902 MAEE art cit 903 Ibid 904 MAEE Pr sentation de la RDC mise jour le 25 09 2013 Nations unies op cit p 1 905 CICR art cit 906 ACA J Rapport annuel 2012 La justice privatis e en RDC janvier 2013 p 5 907 Ibid 908 Source diplomatique 01 07 2013 909 ACAJ op cit p 5 910 Source diplomatique 01 07 2013 121 122 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Fin ao t 2013 le M23 affaibli par des divisions internes a t contraint de battre en retraite devant les FARDC et d adopter une posture d fensive Cet affaiblissement ne saurait occulter une d gradation de la situation sur
91. qui leur sont faites mais il n est pas appliqu L augmentation des violences faites aux femmes hors zones de conflit est notable Les enfants des rues les sh gu b n ficient galement d une l gislation qui est th oriquement protectrice mais aucune politique publique ne vise les int grer socialement et les prot ger effectivement Quant aux kuluna les sources expriment unanimement leur inqui tude face la mont e des violences dans les zones urbaines d favoris es Enfin l homosexualit qui n est pas p nalis e reste taboue L appr ciation de la situation politique diff re selon les sources La situation des simples militants de l opposition politique de l UDPS en premier lieu semble ainsi tr s contrast e En effet si certaines sources mentionnent l actualit des pers cutions leur encontre d autres les datent de la p riode lectorale de fin 2011 en pr cisant qu elles n ont plus cours aujourd hui En revanche la majorit reconna t que les conditions de la r lection de Joseph Kabila ont t discutables Les lections interm diaires de 2014 lections locales et provinciales suscitent la crainte d une crise plus grave que celle qui a accompagn les lections nationales de 2011 Ces lections interm diaires pourraient cristalliser davantage les antagonismes politiques et ethniques Enfin de graves exactions continuent tre commises grande chelle dans l Est du pays par les diff rent
92. rdc operation coup de poing contre les kuluna de kinshasa html E Radio Okapi lt 45 Kulunas arr t s Brazzaville renvoy s Kinshasa 28 11 2013 http L l NEL RDC assassinats pr sum s de jeunes d linquants Kinshasa 27 11 2013 li Congoind pendant et AFP Kinshasa Des policiers de Joseph Kabila suspect s d avoir ex cut des lt Kulunas 27 11 2013 http www congoindependant com article php articleid 8484 L Observateur R flexion le ph nom ne kuma fait soci tal ou Dambe entetente 24 08 2013 phenomene kutra fait societal Ou bombe entretenue amp catid 129 amp ltemid 534 La Prosp rit En marge des concertations nationales le g n ral Oleko invite les policiers bien s curiser la ville 06 09 2013 http www laprosperiteonline net affi_article php id 271 162 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Radio Okapi lt L h tel de ville emploie les jeunes de la rue pour assainir Kinshasa 30 08 2013 h t 2011 4 lhot il l assainir kinshasa Jeune Afrique RDC gangs of Kinshasa 20 02 2013 fri f Articl T of kinshasa html Kingunza Kikim Afri A l initiative de Marien Mundanda et de l Ajako 300 jeunes d s uvr s r cup r s pour l assainissement de la Tshangu Groupe l Avenir
93. repr sentants des ANMDH 04 07 2013 Parti politique Entretien avec diff rents responsables et repr sentants de l UDPS rencontr s la permanence de Limete 04 07 2013 Albert Moleka directeur de cabinet d Etienne Tshisekedi pr sent lors de l entretien avec Etienne Tshisekedi il a ensuite accompagn la d l gation la permanence de Limete Me Dieudonn Ilunga directeur de cabinet de l adjoint du pr sident Ezechiel Kaboko adjoint la tr sorerie Alpha Denise Lupetu pr sidente nationale de la Ligue des femmes de l UDPS Maria Nzuli Eva vice pr sidente de la Ligue des femmes de l UDPS Geco Beya vice pr sident de la Ligue des jeunes de l UDPS Bisenge Joseph secr taire national adjoint charg de l enseignement Alfred Ndinga Obey pr sident de la commission nationale de la discipline Bomi Kahengi ou Kaliengi gt ou Boni Kaludji gt du mouvement de la Ligue des jeunes de l UDPS l universit James Katshingu pr sident de la nouvelle g n ration Tshisekedi affili e la Ligue des jeunes Localisation du camp Lufungula Autorit s Entretien avec le g n ral Jean de Dieu Oleko commissaire provincial de la PNC ville de Kinshasa et 605 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 606 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 607 ONGDH congolaise requ rant l anonymat organisation internat
94. rez de chauss e mena ait de s effondrer Lors de ces travaux de r habilitation l lectricit et la plomberie de l difice ont galement t refaites Un responsable d une organisation internationale pr sente en RDC indique ne pas tre en mesure de confirmer la d t rioration du pavillon 7 pendant les v nements du 2 juillet 201356 Toutefois les repr sentants d une ONGDH congolaise d clarent que ce pavillon aurait bien subi des d gradations pendant la mutinerie du 2 juillet Outre la r habilitation du pavillon 7 plusieurs b timents ont t r cemment construits un petit pavillon de taille modeste environ 30 m2 plus commun ment appel Pr venu construit par la MONUSCO afin d accueillir les familles venues rendre visite aux d tenus 8 ce pavillon surnomm Parloir gt est associ des WC qui se trouvent c t ces derniers ont galement t construits par la MONUSCO E une salle de greffe civil construite avec des cr dits europ ens le magasin galement construit par l Union europ enne se trouvant non loin du parloir t La r partition des d tenus dans les pavillons Les repr sentants d une ONGDH congolaise indiquent que les kuluna sont principalement d tenus dans les pavillons 2 3 et 4 Selon un membre d une organisation internationale pr sente en RDC les kuluna sont galement incarc r s dans le pavillons 1 Les pavillons 1 4 sont les pavillons dans le
95. s jour et se pr sentent ensuite au CICR pour d noncer les faits 3 Les conditions de d tention la PCM dans les lieux qui d pendent de divers services PNC police provinciale de Kinshasa LENI ainsi que dans diff rents camps Lufungula Ndolo et Kokolo ne seront pas abord es dans ce chapitre mais dans les parties respectives qui leur sont consacr es plus bas 1 2 1 Panorama g n ral des conditions de d tention Un membre d une organisation internationale bas e en RDC rappelle que le pays ne dispose pas d une administration p nitentiaire professionnalis e avec des structures centrales sp cialis es pour g rer le syst me La vice ministre aux Droits de l Homme a effectu une visite de l ensemble des prisons de la RDC afin de pallier le probl me d acheminement des financements et de lutter contre la corruption Elle a dress un tat des lieux et envisag une r forme organisationnelle en vue d un assainissement du syst me Une source diplomatique confirme qu il y a effectivement une recrudescence de la corruption dans le syst me carc ral Mais la volont de rem dier ces difficult s existe Cependant selon le BCNUDH pr vaut l absence d implication et de contr le des autorit s politico administrative est g n rale 6 alors m me que les conditions de d tention dans les prisons et cachots de la RDC se sont encore d grad es depuis janvier 2010 211 d c s qui constituent des violations des dr
96. sexuelle Ils les parents ont m me pris la d cision de ne plus payer ses frais scolaires apr s avoir d couvert son homosexualit L article relate que priv s de ressources par leurs proches certains gar ons ont recours la prostitution 2 2 Un rapport publi par la CISR fait tat d un document tabli par l association GHB le 10 septembre 2010 Dans ce document est d crit le cas d une jeune femme lesbienne provenant du village de Cinjoma I au Sud Kivu que la communaut avait pr vu de tuer en raison de son orientation sexuelle L intervention de l administrateur territorial a emp ch ce drame Toutefois la jeune femme et sa partenaire sont devenues ind sirables dans leur village En juin 2013 la presse congolaise relate le cas d un p re ayant br l son fils parce que ce dernier tait homosexuel Il est indiqu dans l article que les habitants du quartier Yolo d o sont originaires le p re et le fils n ont pas condamn l agissement du p re de la victime car disent ils la victime a t plusieurs reprises conseill e pour qu elle arr te avec son comportement li sa m tamorphose 2 4 Enfin il convient de noter la vision caricaturale de certains interlocuteurs l vocation de la question homosexuelle Ainsi un membre du CODHO voque les traits particuliers et ostentatoires tresses piercings ainsi qu une d marche caract ristique qu arborent certains homosex
97. sont nombreux dans l arm e C est un h ritage des Belges qui voyaient en eux de vaillants guerriers Les militaires originaires de cette r gion peuvent rencontrer aujourd hui encore des probl mes avec les autorit s Les d sertions sont fr quentes t La tentative d attaque de la r sidence du chef de l Etat et du camp militaire Kokolo en f vrier 2011 a donn lieu l interpellation de quelque 200 militaires originaires de l Equateur Ces derniers officiellement accus s de collusion avec les mutins seraient galement suspect s de soutenir le MLC Un proc s a actuellement lieu dans l enceinte de la PCM 2 1 2 Les Enyele En ce qui concerne plus sp cifiquement les Enyele de nombreuses personnes de l Equateur sont arr t es car suspect es d appartenir cette communaut en lien avec les v nements de Dongo localit de l Equateur Pour rappel le 4 juillet 2009 des membres de la communaut enyele avaient attaqu leurs Voisins munzaya ou monzaya tribu appartenant l ethnie Boba dans la province de l Equateur Une dizaine de personnes avait t tu es Ce conflit en partie li au partage d tangs piscicoles a repris en octobre 2009 Dongo avant de s tendre jusqu en avril 2010 une partie de l Equateur ce qui a provoqu la mort d au moins 270 personnes Les autorit s voquent par ailleurs l exode d environ 150 000 r fugi s et 50 000 d plac s A noter que le 13 juin 2013
98. t 2009 10 30 t li clan enyele a don o 2 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 S PU WA Le calvaire des gays Kinshasa Congo Forum 03 08 2009 http www congoforum be fr nieuwsdetail as subitem 38newsid 1596428Actualiteit selected CASSIAU HAURIE Christophe et LUWA Sylvestre L homosexualit en Afrique un tabou persistant Africultures 05 05 2009 http www africultures com php nav article amp no 8630 Inter Press Service Droits RD Congo la condamnation mort du colonel Alamba accueillie avec soulagement 09 10 2004 h d avecsoulagement Textes de loi Minist re de l Int rieur de la S curit de la D centralisation et des Affaires coutumi res Loi organique portam organisation et fonctionnement de la police nationale congolaise 11 08 2011 h Z organique portant organisation et fonctionnement de la police nationale congolaise Constitution de la RDC du 18 f vrier 2006 http democratie francophonie org IMG pdf Constitution de la RDC pdf Journal Officiel de la RDC Code p nal congolais d cret du 30 janvier 1940 tel que modifi et compl t ce jour mise jour au 30 novembre 2004 45 e ann e num ro sp cial 30 11 2004 Code de la famille livre III de la famille http Www leganet cd Legislation Code 20de 20la 20famille LIVRE 201I1 20DE 20LAY20 FAMILLE htm Autre UDPS Premie
99. texte article 14 L Etat garantit la mise en uvre de la parit homme femme dans lesdites institutions La loi fixe les modalit s d application de ces droits gt 109 Qui pr voit notamment comme objectif un quota minimum de 30 de repr sentation des femmes dans les institutions de la RDC une source diplomatique voque quant elle un objectif de 50 les partis s engageant galement pr senter des listes comportant au minimum 30 de candidates 110 RENADEF 111 Loi n 06 018 du 20 juillet 2006 modifiant le d cret du 30 janvier 1940 portant code p nal et loi n 06 019 du 20 juillet 2006 modifiant et compl tant le d cret du 6 ao t 1959 portant code de proc dure p nale congolais 23 24 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 explique cet gard que la coutume la culture et l ducation traditionnelle re ue par les femmes peuvent expliquer le fait qu une femme violent e par son poux ne soit pas consid r comme un acte grave De m me un responsable du CODHO indique que s il n est pas rare que des femmes s adressent l organisation pour entreprendre des d marches judiciaires contre leur poux violent la totalit d entre elles abandonnent toutefois les poursuites Les d nonciations des violences conjugales demeurent rares en RDC Notre interlocuteur souligne cet gard la responsabilit des pasteurs dans cette attitude lesquels souhaitent jouer un r l
100. traque des opposants notamment les membres du MLC et ou leurs proches A noter qu un proche de Jean Pierre Bemba Patrick Palata responsable de CCTV cha ne de t l vision proche du MLC a t condamn vingt ans d emprisonnement La condamnation n est pas directement li e l exercice de sa profession de journaliste Patrick Palata a t accus d avoir t impliqu dans une affaire de d stabilisation du r gime On le soup onne d avoir t en contact avec des individus qui avaient cherch fomenter un coup d Etat Il n avait rien publi mais a t accus d avoir t en contact t l phonique avec ces individus Il est d tenu dans une prison militaire apr s avoir t jug par une Cour militaire Une autre ONGDH temp re cependant en affirmant qu sa connaissance aucun militant du MLC ne se trouve actuellement en d tention Cette organisation reconna t n anmoins que la tentative d attaque de la r sidence du chef de l Etat et du camp militaire Kokolo en f vrier 2011 a donn lieu l interpellation d environ 200 personnes originaires de l Equateur qui ont officiellement t accus es de collusion avec les mutins Ces personnes ont galement t suspect es de soutenir le MLC Un proc s a actuellement lieu dans l enceinte de la PCM Si ge de l inter f d ration de Kinshasa MLC 469 Source diplomatique 01 07 2013 470 OSD 471 LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance
101. un responsable d une organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 05 07 2013 Entretien avec un repr sentant d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec des repr sentants des ANMDH 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants d une ONGDH congolaise 04 07 2013 Autorit s G n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba xK K Les informations contenues dans cette fiche sont compl t es par celles provenant de la source suivante Inter Press Service Droits RD Congo la condamnation mort du colonel Alamba accueillie avec soulagement 09 10 2004 http www ips org fr droits rd congo la condamnation a mort du colonel alamba accueillie avecsoulagement xK X 2 1 Le d roulement de la mutinerie Les informations retranscrites dans le pr sent paragraphe sont consid rer avec la plus grande prudence En effet le mutisme des autorit s quant au d roulement de cet v nement a contribu cr er une importante confusion Kinshasa dans les jours qui ont suivi la mutinerie Par ailleurs les informations collect es chaud 5 par la d l gation n ont pu de l avis m me de nos interlocuteurs tre recoup es et donc confirm es 593 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 594 Il convient ici de rappeler que la d l g
102. web officiel de l APARECO http www info apareco com wp content uploads 2013 07 quisommesnous pdf 491 OCDH CODHO 492 CODHO 493 OCDH Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE IV Les lieux et camps de d tention La pr sente partie voquera la principale prison du pays qu est la PCM Malgr plusieurs demandes la d l gation n a pas t autoris e visiter la PCM la suite de la mutinerie qui a clat dans l enceinte de la prison le 2 juillet 2013 dont l origine et le d roulement apparaissaient alors confus Cette partie restituera galement des informations relatives trois camps que la d l gation a pu visiter Ces camps Lufungula Ndolo et Kokolo disposent de cachots sur lesquels des l ments de pr cision utiles ont pu tre recueillis Les cachots de la PNC seront voqu s dans la partie V qui lui est d di e 1 LA PCM Malgr de multiples demandes d autorisation la d l gation s est vu refuser l acc s la PCM par les autorit s congolaises Ce refus fait suite la situation pr valant dans l enceinte de la prison au moment de la pr sence de la d l gation Kinshasa En effet une mutinerie est survenue Makala le 2 juillet 20134 Apr s avoir restitu les informations g n rales sur l administration p nitentiaire et les effectifs de la prison un point sera fait sur les modifications apport es dans l agencement des lieux ainsi que sur
103. 0 07 2013 629 Source diplomatique 01 07 2013 630 Source diplomatique 03 07 2013 631 Ibid 632 Ibid 633 Autre cachots connus PIR camp Kokolo bureau de renseignement militaire IPKin Ainsi que des cellules l IPKin et la DRGS repr sentants de l UDPS 634 CPR KIN anciennement appel IPKin le CPR KIN est encore r guli rement appel IPKin 635 ANMDH 636 G n ral Kanyama 637 Le cachot est compos de plusieurs pi ces s par es dont une est r serv e aux femmes Pour plus d informations sur l organisation du cachot il convient de se r f rer la sous partie consacr e au camp Lufungula 638 Source diplomatique 03 07 2013 639 Ibid 640 OSD 641 VSV A Muanda Bas Congo Kinshasa mort des d tenus au Cachot communiqu de presse N 001 RDC VSV CD 2010 06 01 2010 642 FIDH RDC La d rive autoritaire du r gime juillet 2009 p 23 643 OSD 644 Echangedecourriers lectroniquesetentretient l phoniqueavecunresponsabledel OCDHentrele24 02 2011etle01 03 2011 645 FIDH op cit p 23 646 Aucune femme n tait pr sente dans le cachot lors de la visite 647 G n ral Kanyama Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 OFPRA que la s paration entre les hommes et les femmes tait respect e au camp Lufungula et ce depuis les ann es 2009 2010 Auparavant les hommes et les femmes y taient m lang s ce qu avaient d nonc de nombreuses as
104. 01 07 2013 OCDH LIFDED ANMDH 125 Source diplomatique 01 07 2013 126 Ibid OCDH 127 Les responsables de l OCDH confirment n avoir eu conna tre qu un seul cas qui a donn lieu un recours d une veuve contrainte d pouser le fr re du d funt Un membre de la LIFDED soutient en revanche que les mariages forc s sont tr s r pandus Kinshasa et sont souvent li s aux conditions socio conomiques des familles S ils sont interdits par le Code p nal dans sa version de 2006 article 174 f les mariages forc s prennent des formes diverses ainsi si une fille mineure ne peut se marier cela deviendra cependant possible si elle est enceinte De m me si une jeune fille a plusieurs relations elle sera fortement incit e par sa famille pouser le plus riche Un repr sentant des OSD confirme galement l existence de mariages forc s arrang s Kinshasa sans toutefois proposer une distinction et estime qu ils repr sentent environ 10 des mariages c l br s 128 Le RENADEF indique que la pratique du mariage pr coce de petites filles partir de l ge de douze ans est galement r pandue dans cette province 129 RENADEF 130 Ibid source diplomatique 01 07 2013 131 OSD 132 OCDH 133 Cette interpr tation est celle retenue par les membres de l OCDH rencontr s le 02 07 2013 Il convient toutefois de pr ciser que l article 174 f du Code de la famille tel qu il est r vis par la loi de 2006 pr cit e
105. 012 lorsqu il s est bri vement empar de Goma chef lieu de la province du Nord Kivu Depuis min par des dissensions internes et confront une brigade d intervention de la force de maintien de la paix des Nations unies et des FARDC r organis es et renforc es le mouvement para t affaibli Deux attaques organis es par le M23 sur Goma en mai et en ao t 2013 ont t repouss es occasionnant de lourdes pertes pour ce groupe s Tel que pr cis supra le M23 a en effet fait face des divisions qui ont atteint leur paroxysme fin f vrier 2013 avec des hostilit s ouvertes en son sein qui ont conduit Bosco Ntaganda et certains de ses proches lieutenants fuir au Rwanda Un mois plus tard le 22 mars 2013 a eu lieu la reddition inattendue de Bosco Ntaganda la CPI Faisant l objet de deux mandats d arr ts d livr s par la CPI les 13 juillet et 22 ao t 2012 il doit r pondre des chefs de crimes de guerre et de crimes contre l humanit perp tr s 874 Source diplomatique 01 07 2013 Amnesty International Dix faits qu il importe de conna tre propos de la crise qui s vit en RDC 20 03 2013 875 Amnesty International art cit 20 03 2013 876 MAEE Pr sentation de la RDC mise jour le 25 09 2013 Amnesty International art cit 20 03 2013 ICG L Est du Congo pourquoi la stabilisation a chou 04 10 2012 p 1 877 Source diplomatique 01 07 2013 878 BERGHEZAN Georges Le cancer des grou
106. 03 104 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 3 Les exactions les arrestations et les d tentions dans les locaux et cachots de la PNC l attitude des agents de la PNC a t particuli rement d nonc e lors de la campagne lectorale Ainsi pour la p riode allant du 26 novembre au 25 d cembre 2011 Kinshasa la MONUSCO met en cause des membres de la PNC l instar de la GR et dans une moindre mesure des FARDC dans des atteintes graves aux droits de l Homme Ces derniers se sont rendus coupables de plusieurs cas d ex cutions arbitraires et de disparitions forc es de civils selon la MONUSCO Ils ont us de mani re disproportionn e et excessive de la force en tirant balle r elle sur des civils lors de manifestations La MONUSCO affirme que la PNC entre autres a proc d des arrestations et d tentions de personnes tant t de mani re cibl e en raison de leur province d origine ou de leur ob dience politique tant t de mani re indiscrimin e Elle a gard en d tention de fa on prolong e de nombreux civils dans des cachots non officiels Concernant les arrestations la police est accus e de proc der des arrestations de mani re ill gale sans charges officielles avec parfois une demande d argent contre une lib ration Concernant les d tentions dans un rapport de la MONUSCO paru en mars 2012 consacr aux d c s dans les lieux de d tention qu ell
107. 04 2013 839 Colonel Toussaint Mutanzini 840 Loi n 13 011 B du 11 avril 2013 portant organisation fonctionnement et comp tences des juridictions de l ordre judiciaire 841 Loi organique n 11 013 du 11 ao t 2011 portant organisation et fonctionnement de la PNC 842 Colonel Toussaint Mutanzini 843 Loi n 023 2002 du 18 novembre 2002 portant Code judiciaire militaire 844 Ibid 845 Ibid 846 Colonel Toussaint Mutanzini 113 114 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 2 Les comp tences de l auditorat militaire Les infractions les plus fr quemment soumises l auditorat militaire sont les crimes internationaux crimes de g nocide et crimes de guerre commis en particulier dans l Est du pays Rappelons que depuis le 11 avril 2013 loi organique n 13 011 B seuls les tribunaux civils sont comp tents pour juger les civils poursuivis pour ces derniers crimes Par ailleurs l auditorat militaire est comp tent pour les crimes de droit commun comme les viols vols meurtres et arrestations arbitraires commis par des militairesf 8 L auditorat militaire est charg des enqu tes Hormis les officiers g n raux qui sont justiciables devant la Haute cour militaire et rel vent donc de l auditorat g n ral les auditorats militaires de garnison sont charg s des enqu tes relatives aux affaires impliquant des militaires de tous gradesf N anmoins selon la justice
108. 1 07 2013 544 Source diplomatique 01 07 2013 OCDH source diplomatique 03 07 2013 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 545 Source diplomatique 03 07 2013 546 Source diplomatique 01 07 2013 547 Organisation internationale pr sente en RDC ONGDH congolaise requ rant l anonymat 548 Inter Press Service Droits RD Congo la condamnation du colonel Alamba accueillie avec soulagement 09 10 2004 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 e Dans le quartier des femmes Selon un membre d une organisation internationale pr sente en RDC la s curit int rieure du pavillon des femmes est assur e la nuit par des policiers Une source diplomatique indique toutefois qu il n y a pas de surveillance sp cifique du pavillon des femmes 1 2 Les conditions de d tention et le r gime p nitentiaire la PCM 1 2 1 Les conditions de d tention Les conditions g n rales de d tention Certains mettent en avant une bonhomie qui r gnerait dans l enceinte de la PCM Les d tenus ne Vivraient pas plus mal la PCM que dans la cit Ainsi de nombreux t l viseurs sont disponibles dans l enceinte de la prison mais on souligne toutefois que des diff rences pr valent entre les pavillons Autre exemple pouvant t moigner du caract re bon enfant qui pr vaudrait la PCM les d tenus qui ne sont ni souffrants ni victimes de r torsion de la part des autres d tenus pe
109. 11 relay e par Radio Okapi Des sources ayant requis l anonymat ont pr cis que les d tenus avaient r ussi percer un trou dans le mur de leur dortoir et s taient retrouv s dans la cour de la prison Des gardiens auraient tir sur deux d tenus qui escaladaient le mur de l enceinte de la prison Des sources polici res voquent plusieurs morts et des bless s 5 LE CAMP KOKOLO Cette sous partie est r alis e partir de la visite que la d l gation a pu faire du camp Kokolo le 5 juillet 2013 et des informations communiqu es par le colonel Djadjidja un des responsables du camp Elle se base galement sur des informations manant des entretiens suivants par ordre chronologique Soci t civile Entretien avec des repr sentants des ANMDH 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants d une ONGDH congolaise 04 07 2013 Parti politique Entretien avec diff rents responsables et repr sentants de l UDPS rencontr s la permanence de Limete 04 07 2013 Albert Moleka directeur de cabinet de M Tshisekedi Me Mavungu secr taire g n ral du parti Me Dieudonn Ilunga directeur de cabinet de l adjoint du pr sident Ezechiel Kaboko adjoint la tr sorerie Alpha Denise Lupetu pr sidente nationale de la Ligue des femmes de l UDPS Maria Nzuli Eva vice pr sidente de la Ligue des femmes de l UDPS Geco Beya vice pr sident de la Ligue des jeunes de l UDPS Bisenge
110. 2011 avoir t massivement lu par le peuple congolais 8 Le pr sident de l UDPS d nonce des tripatouillages qui ont selon lui maill les lections de 2011 avec la complicit de la CENI et de la Cour supr me Il estime que les r sultats officiellement proclam s ne sont pas recevables Il accuse clairement Joseph Kabila qui s est autoproclam pr sident de la R publique selon lui d avoir trich De m me l Assembl e nationale issue des lections l gislatives du 28 novembre 2011 n est ses yeux pas l gitime Les r sultats des lections ont t contest s car les conditions dans lesquelles s est d roul le scrutin ont t jug es par les observateurs trangers comme contestables Tous ont en effet relev l importance des fraudes3i La situation personnelle d Etienne Tshisekedi Il est revenu en RDC le 8 d cembre 2010 d Afrique du Sud apr s un exil de trois ans dont deux en Belgique Lors de la mission il tait en r sidence surveill e Plusieurs sources voquent en effet la pr sence visible 307 Source diplomatique 01 07 2013 Etienne Tshisekedi US Department of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 308 Etienne Tshisekedi OCDH 309 Etienne Tshisekedi Nations unies Conseil de s curit Rapport du Secr taire g n ral sur la Mission de l Organisa
111. 2RUYZEOKW US Department of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 http www state gov documents organization 204319 pdf Rapport de la MONUSCO HCDH sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 http monusco unmissions org LinkClick aspx fileticket 2XO r8IRKKw 3D amp tabid 11192 amp language en US HRW RD Congo les autorit s doivent contr ler les forces de s curit 02 12 2012 http Wwww hrw org fr news 2011 12 02 rd congo les autorit s doivent contr ler les forces de s curit RFI RDC les missions de Radio Okapi la station soutenue par l ONU brouill es Kinshasa 02 12 2012 http www rfi fr afrique 20121202 rdc autorites coupent radio onu okapi Radio Okapi RDC disparition de Eug ne Diomi Ndongala l opposition accuse les services de s curit 07 08 2012 4 Nom pris phon tiquement lors de l entretien 5 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 http radiookapi net actualite 2012 08 07 rdc disparition de diomi ndongala lopposition accuse les services de securite Journal Karibu Deux journalistes de Kisangani d tenus S bastien Mulamba et Mbuyi Mukadi 14 05 2012 http karibunionline e monsite com pages
112. 883 Source diplomatique 01 07 2013 884 Nations unies Conseil de s curit Report of the Secretary General on the implementation of the Peace Security and Cooperation Framework for the Democratic Republic of the Congo and the region 24 09 2013 p 3 885 LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison 30 06 2013 p 1 et 15 886 Ibid p 2 OCDH 887 Oganisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 888 LE et OCDH op cit p 15 889 Source diplomatique 01 07 2013 119 120 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Une autre organisation congolaise de d fense nuance cependant la situation des membres du M23 Selon elle le M23 n a aucun cho dans la capitale Concr tement cette source estime qu il n y a pas une chasse aux familles gt du M23 Kinshasa m mes 3 LA SITUATION DANS L EST 3 1 La pr sence de nombreux groupes arm s Le Nord Kivu et le Sud Kivu sont les deux provinces les plus militaris es du pays Dans l Est de la RDC un groupe arm se cr erait par semaine en moyenne Les groupes arm s ont la main sur l conomie extractive Suite un recensement des mines artisanales par les Allemands une superposition d unit s des FARDC et ou des groupes arm s avec ces mines appara t en effet8 t Si le M23 est actuellement le groupe arm le plus actif dans l Est et l origine de nombreuses exactions d autres
113. ATION DES DEFENSEURS DES DROITS DE L HOMME 2 1 La situation g n rale D une fa on g n rale de nombreux cas de menaces adress es aux d fenseurs des droits de l Homme sont relev s dans l Est du pays Les d fenseurs des droits de l Homme peuvent galement tre l objet de menaces Kinshasa Le nombre de menaces les visant serait toutefois en diminution dans la capitalef Une source anonyme manant d une organisation internationale impliqu e dans la protection des d fenseurs des droits de l Homme confirme en effet que la situation des membres des ONGDH est plus sensible dans d autres provinces notamment les Kivus qu Kinshasa Cette m me source explique cet gard que la situation des d fenseurs des droits de l Homme est li e au contexte et notamment la situation s curitaires La stabilit pr valant actuellement Kinshasa serait principalement li e au fait que les ONGDH h sitent prendre le risque de d noncer et de faire des d clarations qui pourraient leur porter pr judice Elles h siteraient ainsi enqu ter s rieusement sur des sujets sensibles et se contenteraient essentiellement de d noncer des situations qui sont connues et non celles qui pourraient embarrasser les autorit s Cette autocensure s explique soit par les r pressions qui ont eu lieu pendant la p riode post lectorale visant notamment les d fenseurs et les journalistes soit en raison de l organisation du sommet sur la Francophonie
114. Dans la pi ce se trouvent galement un t l viseur et trois portraits de Joseph Kabila accroch s au mur faisant face au bureau du g n ral Kanyama Il n y a ni grilles ni rideaux aux fen tres du bureau Ces derni res couvrent la totalit de la longueur de la pi ce et elles sont sans teint A gauche du bureau du colonel Kanyama se trouvent diff rentes pi ces un centre de transmission avec les sous unit s sur le panneau au dessus de la porte CIR DLKG un bureau administratif le secr tariat charg des affaires administratives du camp une salle de r union l extr me gauche du b timent A droite du bureau du colonel Kanyama se trouvent diff rentes pi ces le bureau d un adjoint le bureau des renseignements la salle d accueil d attente des photographies sont expos es sur le mur de droite le bureau d autres adjoints le bureau des op rations de la conception de l organisation et de l instruction le bureau du personnel l extr me droite du b timent Les escaliers se trouvent l extr me gauche du b timentf s Au rez de chauss e on trouve l extr me droite du b timent un amigo t5 La premi re pi ce de l amigo derri re des grilles est celle r serv e la d tention des femmes Les hommes sont d tenus dans la seconde partie de l amigo On y acc de par une porte qui se trouve sur le c t gauche apr s tre entr par la pi ce r serv e aux femmes Dans
115. ER consid rent galement que le ph nom ne des kuluna est li un probl me de d linquance qui n a aucune connexion avec le ph nom ne des enfants des rues2 Contrairement aux sh gu qui rejet s par leurs familles sont contraints de vivre dans la rue et de commettre des petits larcins afin de subsister les kuluna peuvent encore vivre sous le toit familial o en raison d un d faut d autorit parentale ils ne sont plus encadr s et s adonnent la violence gratuite Selon le REEJER il n existe pas de passage entre la situation de sh gu et celle de kuluna Les kuluna sont des enfants et des adolescents r volt s contre la soci t congolaise qui ne leur offre aucun avenir28 Ce sont le plus g n ralement de jeunes Congolais form s aux arts martiaux dans des clubs sportifs de la ville et qui se d placent Kinshasa sous la forme de bandes arm es plus g n ralement qualifi es d curies Ces groupes autog r s survivent dans un territoire d fini au moyen d actes de d linquance vols crimes parfois d une violence extr me2 2 2 2 Donn es chiffr es et g ographiques Selon le REEJER les bandes de kuluna se sont multipli es ces derni res ann es Kinshasa notamment mais aussi dans le reste du pays Le g n ral Oleko remarque une forte baisse r cente de la moyenne d ge des kuluna Selon lui on trouve actuellement dans Kinshasa des kuluna g s d peine 10 11 ou 12
116. Etienne Tshisekedi Eug ne Diomi Ndongala pr sident de DC a cr la MPP qui a reconnu Etienne Tshisekedi comme candidat de l opposition puis comme pr sident l gitimement lu Eug ne Diomi Ndongala a t le porte tendard de la revendication d Etienne Tshisekedi en 2011 Certains estiment qu il a t plus revendicatif que les responsables de l UDPS dans la d nonciation des tricheries lors des lections de 201148 2 1 La situation du pr sident de DC Eug ne Diomi Ndongala Eug ne Diomi Ndongala a t enlev en 2012 Il a disparu entre le 27 juin et le 10 octobre 2012 Une source explique qu il est difficile de savoir ce qui s est r ellement pass durant sa disparition d autant que si la famille d Eug ne Diomi Ndongala a repris la th se de sa d tention l ANR notamment une autre partie de ses proches indiquait qu il avait t mis l abri Eug ne Diomi Ndongala a lui m me affirm avoir t d tenu dans diff rents endroits Il aurait notamment un moment donn t d tenu l ANR o il aurait t tortur et dans des villas tenues par des militaires Eug ne Diomi Ndongala est toujours en d tention A l heure actuelle il est la PCM o il est 443 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 444 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 445 OCDH 446 CODHO 447 OSD 448 CODHO 449 Source diplomatique 01 07 2013 US Depa
117. HO 177 REEJER Voir aussi loi n 09 001 du 10 janvier 2009 portant protection de l enfant http www leganet cd Legislation J0 2009 L 09 001 10 01 09 htm TIICII 178 Source diplomatique 01 07 2013 179 REEJER 180 ANMDH 181 Source diplomatique 01 07 2013 REEJER 182 REEJER 183 Source diplomatique 01 07 2013 184 ANMDH 185 Source diplomatique 01 07 2013 CODHO 186 Kingunza Kikim Afri A l initiative de Marien Mundanda et de l Ajako 300 jeunes d s uvr s r cup r s pour l assainissement de la Tshangu Groupe l Avenir 25 07 2012 187 CODHO 34 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Cette initiative visait obliger les parents prendre en charge leurs enfantst88 Au niveau national des politiques de rafles et d loignement des enfants des rues ont t constat es Le REEJER indique que ces pratiques de rafles sont relativement r centes Une autre source pr cise que des ph nom nes d viction des sh gu se produisent de mani re r currente l approche des grandes manifestations nationales A titre d exemple cette source mentionne les op rations d loignement des enfants des rues mises en place en marge des festivit s du Cinquantenaire et du Sommet de la Francophonie Certains auraient t envoy s 800 kilom tres de Kinshasa t Toutefois si le REEJER reconna t que les op rations d loignement des sh gu on
118. LO 96 5 1 Donn es g n rales 97 5 2 L int rieur du camp 98 5 3 Les d tentions au camp Kokolo 98 5 4 Les mauvais traitements 99 PARTIE V Les forces de police et les d tentions dans les cachots de la police 100 1 LA PNC ET SES CACHOTS 102 1 1 Donn es g n rales sur la PNC 102 1 2 Le responsable par int rim de la PNC et l ombre de John Numbi 103 1 3 Les exactions les arrestations et les d tentions dans les locaux et cachots de la PNC 104 2 LE CPR KIN L EX IPKIN 105 2 1 Donn es g n rales sur le CPR KIN 105 2 2 Les d tentions au CPR KIN 106 2 2 1 Les d tentions au Commissariat provincial 106 2 2 2 Les d tentions dans les commissariats communs et dans des cachots d localis s 106 2 3 La question de la d tention de militants de UDPS au CPR KIN 106 3 LA LENI ou LNI 107 3 1 La structuration et les effectifs de la LENI 107 3 1 1 L organisation de la LENI 107 3 1 2 Les effectifs de la LENI la formation et le recrutement 107 Les effectifs et le d ploiement des bataillons dans le pays 107 Le recrutement et la formation des membres de la LENI 108 3 2 Les comp tences et le champ d action de la LENI 108 3 2 1 Une comp tence d appui 108 3 2 2 Les attributions et l attitude de la LENI pendant la p riode lectorale de 2011 109 3 2 3 L intervention de la LENI lors des v nements du 2 juillet 2013 la PCM 110 3 3 L agencement de la LENI et son cachot 110 3 3 1 L agencement de l tat major de
119. La situation du MLC et de son pr sident Le MLC est l autre poids lourd de l opposition avec l UDPS Le MLC est plus r cent que l UDPS plus marqu g ographiquement Sa base lectorale se trouve principalement dans la province de l Equateur D s l origine ce parti s est structur autour de la personne de son pr sident fondateur Jean Pierre Bemba s L absence de ce dernier d tenu par la CPI La Haye handicape fortement le MLC dont l influence tend s roder A cet gard la r cente lection du gouverneur de la province de l Equateur est symptomatique de cet affaiblissement du MLC en effet dans ce fief du MLC qui a vu na tre Jean Pierre Bemba c est un candidat du PPRD parti du pr sident Kabila qui a t lu contre toute attentes 463 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 464 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 465 Source diplomatique 01 07 2013 466 Rappelons que Jean Pierre Bemba a t arr t le 24 mai 2008 Bruxelles Il est jug depuis novembre 2010 pour crimes contre l humanit et crimes de guerre en qualit de sup rieur hi rarchique pour n avoir pas pr venu les crimes commis par des hommes de son ancienne r bellion MLC en R publique centrafricaine entre 2002 et 2003 ni sanctionn les auteurs de ces graves violations du droit international humanitaire voir notamment Radio Okapi CPI les avocats de Jean Pierre Bemba somm s
120. Mais la loi organique sur la parit vis e par ce texte et pr sent e le 12 avril 2011 est toujours en souffrance devant le Parlement ce texte a t adopt le 7 novembre 2012 par le S nat mais doit encore tre examin par la commission mixte paritaire Les femmes sont actuellement sous repr sent es au Parlement 8 selon le RENADEF ainsi que dans les assembl es provinciales moins de 20 en moyenne des repr sentants de ces assembl es d apr s une source diplomatique 1 1 2 Les violences domestiques conjugales Peu de donn es sont disponibles sur les violences faites aux femmes dans les zones stabilis es Une tendance semble n anmoins ressortir de la situation actuelle le niveau des violences domestiques en zones stabilis es tend d passer celui des violences faites aux femmes en zones de conflit On estime en effet que deux tiers des violences dont les femmes sont victimes sont des violences domestiques commises dans des zones peu frapp es par les conflits selon les donn es recueillies dans les h pitaux et les commissariats ce que les autorit s publiques reconnaissent sans pour autant consid rer que le combat contre ce type de violence soit une priorit Le poids de la culture ainsi que la place de la femme dans la soci t et dans le couple cf supra explique ce fait tous les milieux sociaux sont concern s Une source diplomatique rappelle titre d exemple que la dot obligation l gale dont la facture
121. NUSCO cit supra qui leur est consacr 55 375 OSD 376 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 377 ANMDH 378 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 379 CODHCO 380 ASADHO A quand la fin de l impunit pour les tortionnaires en R publique democratique du Congo Rapport circonstanci sur la pratique de la torture en RDC juin 2012 p 6 381 Nations unies Conseil de s curit Rapport du Secr taire g n ral sur la Mission de l Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC 26 01 2012 p 2 382 OSD 383 LE et OCDH op cit p 4 384 Ibid p 4et 5 385 MONUSCO Rapport d enqu te du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 21 p 57 58 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Le profil des militants vis s e Selon l UDPS A la question du profil type du militant particuli rement cibl nos interlocuteurs de l UDPS expliquent qu il n est pas ais d en d finir le contour Selon eux il suffit qu une personne soit simplement identifi e comme appartenant l UDPS pour qu elle puisse avoir des probl mes Il suffit qu un militant sorte la nuit pour qu il courre un risque Il est surtout dangereux pour un militant
122. O 263 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 264 OCDH 265 ANMDH 266 CODHO 267 SAMBU B nita 17 mai Journ e mondiale de lutte contre l homophobie Matadi des homosexuels sortent de leur clandestinit Syfia Grands Lacs 16 05 2013 268 Plus d informations concernant cette association infra 269 ANMDH 270 OCDH AOP art cit 271 Ibid 272 OSD ANMDH 273 OSD 274 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 275 ACP art cit CASSIAU HAURIE Christophe et LUWA Sylvestre art cit 276 OCDH 277 OSD CASSIAU HAURIE Christophe et LUWA Sylvestre art cit 278 CODHO 279 CASSIAU HAURIE Christophe et LUWA Sylvestre art cit 280 CODHO ANMDH 281 Source diplomatique 01 07 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Selon diff rentes ONGDH les homosexuels sont consid r s par la soci t comme des arri r s 282 des d linquants des d traqu s ou des marginaux 2 Rappelons que dans son projet de loi le d put Evariste Yamapia englobait et ainsi rapprochai it sous les termes de pratiques sexuelles contre nature l homosexualit la zoophilie et la n crophilie 284 Malgr cette perception n gative de la soci t congolaise l gard des homosexuels une source diplomatique croit pouvoir dire que l orientation sexuelle n est pas un probl me au Congo f 3 4 Attitude de la soci t l attitude de la soci t n
123. ODHO ONGDH congolaise requ rant l anonymat 499 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 500 Source diplomatique 01 07 2013 organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 autre organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 501 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Makala est une prison auto administr e ce sont les d tenus qui assurent la s curit de la prison voir infra Les effectifs de la prison la surpopulation carc rale Un membre d une organisation internationale pr sente en RDC indique que la seule prison de Makala compte ce jour plus de 6 000 d tenus Pour sa part un repr sentant d une autre organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un programme de coop ration estime que la PCM compte 5 600 d tenus Selon un rapport du BCNUDH sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC la date du 30 septembre 2012 on d nombrait 6 078 d tenus la PCM pour une capacit d accueil de 1 500 d tenus Ce rapport remarque que le taux d occupation de la PCM Kinshasa a atteint plus de 400 Outre le ph nom ne de surpopulation carc rale ce document rel ve que les deux tiers des 6 078 d tenus la PCM taient la m me date des pr venus Un rapport de la Fondation Bill Clinton pour la paix repris par un arti
124. RDC les rebelles du M23 annoncent leur abandon de la lutte arm e 05 1 1 2013 de fr afri totale Sur le m23 3508091 3212 html KIMBALE Reagan RDC Etienne Tshisekedi n est plus en r sidence surveill e Radio Canal R v lation 27 09 2013 surveill e Je Voice of Congo Etienne Tshisekedi lib r de sa r sidence surveill e par Kabila gt 27 09 2013 id ill bi L Observateur R flexion le ph nom ne kulmia fait soci tal ou pombe entretente gt 24 08 2013 phenomene re fait societal ou bombe entretenue amp catid 129 amp ltemid 534 Radio Okapi Tuez moi au lieu de me juger 16 09 2013 htt tuali di d l Blog Mediapart Rapport de la fondation Bill Clinton pour la paix sur la situation dramatique et Pre des prisonniers 15 09 2013 h di t fr bl paix fbcp sur la situa Le Phare Libert s conditionnelles les listes des b n ficiaires manipul es 12 09 2013 http www digitalcongo net article 94625 La Prosp rit En marge des concertations nationales le g n ral Oleko invite les policiers bien s curiser la ville SR l li Radio Okapi RDC 100 000 r fugi s du conflit entre les Enyele et Monzaya sont rentr s au pays 04 09 2013 di kapi sont rentres au pays Radio Okapi La Prosp rit Concertations nationales Kabila ouvre les portes ce samedi 11 teures gt 04 09 2013
125. RDC ne serait pas appliqu e au 30 juin 2013 comme le demandait le gouvernement rwandais Cette annonce a t faite l issue de la troisi me r union tripartite entre la RDC le Rwanda et le HCR Pour la RDC l application au 30 juin 2013 de cette clause qui aurait impliqu la perte du statut de r fugi des exil s rwandais en RDC aurait t pr cipit e Les trois parties ont labor un chronogramme bas sur la sensibilisation l identification et l enregistrement de ces r fugi s Ensuite viendra l tape de l obtention de leur intention de retour puis la mise en uvre d un plan de rapatriement 941 CODHO 942 Ibid Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Conclusion Les diff rents entretiens aboutissent une analyse convergente de la situation des droits de l Homme en RDC que les sources estiment globalement peu satisfaisante Les libert s publiques sont juridiquement prot g es mais leur exercice se heurte de nombreuses entraves de nature les rendre ineffectives La situation des journalistes est qualifi e de pr occupante Quant aux organisations de d fense des droits de l Homme g n ralement consid r es comme d favorables au gouvernement elles volueraient toujours dans un environnement globalement hostile Les sources paraissent galement s accorder concernant la probl matique du genre Un dispositif l gal est cens prot ger les femmes des violences
126. RDC sont en effet aujourd hui dans un tat jug pr occupant Elles ne disposent pas de formation ni d quipement En outre les militaires des FARDC ne b n ficient pas de soldes stables8 8 3 2 Une situation qui se d t riore La situation dans l Est demeure tr s pr caire Elle s est fortement d grad e depuis le mois d avril 2012 Elle continue se d grader avec nouveau des combats entre les FARDC et le M23 Ces combats impliquent galement d autres groupes arm s voir supra La situation s est subitement d grad e avec la r bellion du M23 qui a clat en avril 2012 apr s que le pr sident Kabila eut annonc sa volont d arr ter son responsable Bosco Ntaganda 2 Durant l t 2012 le M23 a pris le contr le du territoire du Rutshuru Nord Kivu A l automne 2012 le groupe a lanc une nouvelle offensive qui lui a permis de prendre le contr le de Goma le 20 novembre 2012 5 En 2013 le M23 a men plusieurs attaques contre les FARDC Certaines qui ont eu lieu durant l t 2013 ont t particuli rement violentes 4 En juin 2013 le CICR voque des t moignages faisant tat d attaques indiscrimin es et tr s violentes contre des civils Le CICR mentionne galement des tensions intercommunautaires de plus en plus vives Les personnes d plac es sont en outre de plus en plus nombreuses Le conflit dans l Est du pays a jet sur les routes plus de 1 5 millions d habitants Les habitants
127. RENADEF 303 Nounou Ngoie et Marcel Ngombo Mbala art cit 304 Ibid Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE III L opposition politique et les groupes interdits Cette partie se propose de faire un point sur la situation de l actuel principal parti de l opposition l UDPS Outre la situation des membres de l UDPS seront galement abord es la structuration du parti ainsi que son actualit r cente Cette partie voquera galement deux autres groupes de l opposition DC et le MLC sous l angle uniquement de la situation de leurs membres aujourd hui Seront par ailleurs mentionn s dans cette partie deux groupes formellement interdits toujours sous l angle de la situation actuelle de leurs membres le mouvement politico religieux BDK et sa vitrine l gale BDM le mouvement en exil APARECO 1 L UDPS La pr sente sous partie s attachera restituer l information actualis e sur la situation du principal parti de l opposition l UDPS et sur la situation de ses militants Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants UDPS Entretien avec Etienne Tshisekedi pr sident national de l UDPS 04 07 2013 Etaient pr sents et sont ponctuellement intervenus Me Joseph Lungunu secr taire national de l UDPS charg de la Justice et des Droits humains Albert Moleka directeur de cabinet du pr sident national par ailleurs aum nier des prisons
128. S RES 1925 2010 xK X 1 PRESENTATI ON GENERALE DE LA J USTI CE MI LI TAI RE La justice militaire est r gie par deux textes le Code p nal militaire tel qu issu de la loi n 024 2002 du 18 novembre 2002 et le Code judiciaire militaire tel qu issu de la loi n 023 2002 du 18 novembre 2002 Sur le plan de son organisation g n rale la justice militaire est constitu e de cours et tribunaux instances de jugement d auditorats militaires le minist re public militaire autrement dit le parquet militaire qui enqu te et d auxiliaires de la justice militaire greffiers militaires secr taires des auditorats militaires agents de la police judiciaire militaire d fenseurs experts interpr tes et traducteurs Les auditeurs militaires sont des magistrats L article 40 du Code judiciaire militaire dispose en outre 835 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 que sauf dispositions contraires du pr sent Code les dispositions du Code de l organisation et de la comp tence judiciaires de droit commun sont applicables au minist re public militaire 556 La justice militaire a comp tence pour juger tous les crimes et d lits commis par des militaires87 Elle a galement comp tence l gard des civils lorsque ceux ci ont commis un meurtre ou un vol l aide d armes de guerre le fait qu ils d tiennent un
129. ZTV4 3d amp tabid 11243 amp mid 14383 amp I anguage fr FR ANMDH Le processus lectoral en RDC et les graves violations des droits de l Homme 29 02 2012 39 p 742 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 101 102 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Minist re de l Int rieur de la S curit de la D centralisation et des Affaires coutumi res Loi organique portant organisation et fonctionnement de la police nationale congolaise 11 08 2011 http www misdac rdc net index php services147 police nationale congolaise pnc 147 90 loi organique portant organisation et fonctionnement de la police nationale congolaise Congo News Le g n ral Oleko la barre 02 12 2009 FIDH RDC La d rive autoritaire du r gime juillet 2009 41 p http www fidh org IMG pdf RDC526fr2009 pdf xK X 1 LA PNC ET SES CACHOTS Apr s une pr sentation de la PNC cette sous partie se propose de restituer les informations relatives aux d tentions dans ses cachots en particulier dans les lieux sp cifiques suivants que la d l gation a pu visiter l tat major de la LENI ancienne PIR qui constitue une unit sp cialis e de la police le CPR KIN ou COMPROVKIN ex IPKin Les conditions de d tention au camp Lufungula qui est sous la responsabilit de la PNC sont d velopp es dans la sous partie 3 de la partie IV qui lui est consacr
130. a force Ils constitueraient des arm es de combattants Le parti aurait recrut une arm e de combattants positionn e la r sidence d Etienne Tshisekedi Cens s pr venir des tentatives d infiltrations ces combattants ont provoqu une grande ins curit Limete selon le responsable de la LENI ce qui a justifi l intervention des autorit s pour les d loger du quartier La question des motifs des pers cutions Selon les responsables de l UDPS tout pr texte est bon pour justifier l arrestation d un militant puis sa d tention Exemple de pr texte l arrestation d un militant de l UDPS les liens suppos s avec Eug ne Diomi Ndongala responsable de DC L OCDH confirme que les autorit s trouvent toutes sortes 386 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 387 OCDH 388 ANMDH 389 Source diplomatique 01 07 2013 390 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 391 CODHCO 392 RENADHOC Rapport annuel 2011 sur la situation g n rale des droits de l Homme en RDC mars 2012 p 76 393 Colonel Ngoy Sengelwa Kyo S guin 394 Etienne Tshisekedi Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 de motifs pour proc der des arrestations de militants Quelle que soit l actualit des menaces constat es aujourd hui encore ou seulement pendant la p riode lectorale il semble souvent difficile de distinguer l
131. actualit l impose et si une d cision importante doit tre prise Les matin es politiques consistent informer tous les militants de base qui peuvent discuter et d battre voire participer la prise de d cision Les militants l entr e de la permanence de l UDPS 1 2 2 Les connaissances attendues d un militant de base Chaque militant doit conna tre le responsable de sa f d ration Il est suppos conna tre la direction de sa f d ration la cartographie de sa cellule et de sa section Il est cens savoir combien de combattants compte sa cellule Au niveau national il est cens conna tre l identit du secr taire g n ral et de quelques secr taires nationaux Compte tenu du nombre important de secr taire nationaux il est possible que le militant ne les connaisse pas tous 60 La plupart de nos interlocuteurs ont affirm qu un militant ordinaire est cens plus ou moins conna tre les l ments de base suivants la date de cr ation du parti la fondation du parti par 13 d put s historiques le groupe des 13 gt le slogan tenons bon l UDPS vaincra et la devise du parti Libert galit solidarit Les militants de base sont cens s aller r guli rement aux r unions du parti o sont scand s le slogan et la devise Ils sont donc suppos s les conna tre ft Certains des intervenants temp rent cependant en expliquant qu il est possible qu un militant de l int
132. an Pierre Bemba avait des chances d tre nomm ce poste avant d tre poursuivi par la CPI La Haye L opposition continue demander ce que le porte parole soit nomm Le pr sident de l Assembl e nationale pourrait inscrire ce point l ordre du jour de la session parlementaire d automne en septembre 2013 mais l opposition reste divis e car cette nomination est aussi une question de personne 8 L actualit autour du parti Les relations restent tendues entre l UDPS et le gouvernement Etienne Tshisekedi a indiqu que son parti ne participerait pas aux concertations nationales initi es par Joseph Kabila Selon lui les concertations nationales ne visent qu distraire la population Rappelons que les concertations nationales sont un forum convoqu par Joseph Kabila cens promouvoir une coh sion nationale partir du principe d int grit territoriale Ce forum est cens r soudre la crise multiforme qui frappe le pays et qui est notamment nourrie par le M23 Les concertations nationales ont commenc le 7 septembre 2013 mais sont boycott es par les principaux partis de l opposition dont l UDPS comme l avait annonc son pr sident L opposition estime que les d bats sont verrouill s 2 Albert Moleka le directeur de cabinet du pr sident de l UDPS rappelle que la question de l organisation du premier congr s qui a souvent min la coh sion du parti et cr des dissensions dans le pass a final
133. ant les gardes vue n est pas respect e lorsqu elle concerne un opposant politique La dur e des d tentions provisoires de militants de l UDPS d passe souvent le d lai l gal de 48 heures La lib ration d un militant UDPS en d tention exige n cessairement l aval de la hi rarchie de l ANR notamment et ce ind pendamment de la d cision judiciaire Un militant de l UDPS sera d autant plus susceptible d tre rel ch s il n int resse pas particuli rement l ANRS amp L ANR aurait tendance bloquer les lib rations des militants de l opposition Par ailleurs les familles sont souvent contraintes de donner une somme d argent pour la lib ration de leur proche membre de l UDPS 40 La question des vasions Une source estime que certains militants de l UDPS en d tention ont pu s vader de prison avec la connivence de gardiens ou la suite du paiement d une somme d argent De mani re plus g n rale au del du seul cas des d tenus UDPS une autre source confirme qu il serait possible de sortir d une d tention extrajudiciaire en soudoyant un garde C est ce qui a permis Ren Kahukula de s enfuir apr s avoir soudoy un garde de la PIR actuelle LENI Pour un d tenu la possibilit existe toujours de s arranger gt pour pouvoir sortir d une d tention en payant notamment A la question d une vasion simple sans paiement cette source estime que cela reste difficile S vader du ca
134. apport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 qui pouvaient laisser penser que les entr es et sorties peuvent tre libres ce qui n est pas le cas La d l gation a ainsi pu voir les entr es et sorties de nombreux enfants qui semblaient libres Il lui a t expliqu qu il s agissait d enfants de militaires tous bien identifi s qui pouvaient donc entrer et sortir du camp leur guise ce qui n excluait pas un syst me de contr le Il a t confirm que tout tait troitement surveill contrairement l ambiance faussement d sorganis e qui se d gageait 5 2 L int rieur du camp Ce camp est un lieu de vie Il abrite les parcelles gt o vivent les militaires et leurs familles Il h berge notamment le bataillon de la PM pour Kinshasa fort comme tout bataillon de plus de 900 hommes et de leurs d pendants 22 Outre les parcelles le camp comprend des b timents administratifs notamment le QG des FARDC pour la 11e r gion militaire ainsi que l tat major des forces terrestres Il compte galement un mess des officiers Enfin le camp dispose d un h pital militaire qui compte notamment une maternit un service de gyn cologie et un service de p diatrie destin aux enfants et pouses des militaires et policiers du camp Dans le cadre de la visite du camp la d l gation a emprunt une route goudronn e qui semblait tre la route principale Avant d entrer dans la zo
135. ation se trouvait Kinshasa au moment des faits Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 1 1 Les raisons avanc es de la mutinerie Le point de d part de la mutinerie r side dans l organisation de fouilles pour r cup rer les armes blanches des d tenus Ces derniers auraient refus de laisser entrer les forces de l ordre dans les pavillons Une autre raison r siderait dans la d cision de transf rer la prison militaire de Ndolo d anciens d tenus alli s de Dido ce qui aurait d clench les chauffour es Cette mutinerie a concern de prime abord des d tenus de longue peine certains faisant partie du groupe des d tenus surveillants dirig s par le colonel Katende L organisation pyramidale mise en place par Dido avait t remise en cause par le nouveau directeur de la PCM d s son entr e en fonction Afin de r tablir l ordre dans la prison ce dernier avait d cid de transf rer seize d tenus parmi les plus influents dont le colonel Katende la prison militaire de Ndolo La mutinerie du 2 juillet 2013 aurait donc vis principalement emp cher ce transfert qui devait avoir lieu le jour m me Les d tenus concern s se seraient retranch s dans leurs pavillons et s y seraient barricad s rendant n cessaire l intervention des forces de l ordre afin de les d loger Par ailleurs ordre avait t donn par le nouveau directeur de la PCM de saisir les t
136. aute cour militairef51 A ces trois ordres de juridictions s ajoutent les cours militaires op rationnelles En vertu de l article 18 du Code judiciaire militaire en cas de guerre ou dans toutes autres circonstances exceptionnelles de nature mettre en p ril la vie de la Nation notamment les menaces de guerre de r bellion ou d insurrection arm e il est tabli dans les zones d op ration de guerre des cours militaires op rationnelles qui accompagnent les fractions de l arm e en op ration L implantation des cours militaires op rationnelles est d cid e par le Pr sident de la R publique Elles connaissent selon l article 19 du Code pr cit sans limite de comp tence territoriale de toutes les infractions relevant des juridictions militaires qui leur sont d f r es 5 2 On d nombre sur le territoire de la RDC trente six tribunaux militaires de garnison r partis par districts douze cours militaires une par province et deux pour la ville province de Kinshasa et une Haute cour militaire situ e Kinshasaf53 3 2 Les comp tences des juridictions militaires Les tribunaux militaires de garnison sont comp tents pour juger en premi re instance les soldats du rang ainsi que les sous officiers jusqu au grade de capitaine Les jugements qu ils rendent sont susceptibles d appel devant les cours militaires 4 Les cours militaires sont comp tentes pour juger les officiers du grade de capitaine celui de
137. base des r solutions n 1291 et 1304 du Conseil de s curit des Nations unies au cours de l ann e 2000 conjointement par le Secr tariat des Nations unies et l Union africaine Nairobi Kenya Elle comprend onze Etats membres qui sont l Angola le Burundi la R publique Centrafricaine la R publique du Congo la RDC le Kenya l Ouganda le Rwanda le Soudan la Tanzanie et la Zambie Le secr tariat ex cutif de la CIRGL inaugur en mai 2007 a son si ge Bujumbura Burundi Les programmes principaux de la CIRGL consistent promouvoir les principes suivants la paix et la s curit la d mocratie et la bonne gouvernance le d veloppement conomique et l int gration r gionale et les questions humanitaires et sociales Elle aborde galement les questions li es au genre dans le cadre de son programme sur les questions transversales 152 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 153 Source diplomatique 01 07 2013 154 OCDH 27 28 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 soci t civile formation des femmes la communication au niveau politique en particulier Ce projet d une dur e de deux ans a d but en 2012 Il existe galement d autres projets dont l organisation d audiences foraines permettant de juger au plus pr s de la communaut des l ments de la PNC et des FARDC auteurs de violences sexuelles afin de lutter contre l imp
138. bliquement outrag les m urs par des actions qui blessent la pudeur sera puni d une servitude p nale de huit jours trois ans et d une amende de vingt cinq mille za res ancienne devise ou d une de ces peines seulement 2 La plupart des interlocuteurs rencontr s lors de la mission indique cependant ne pas conna tre ce jour de cas de condamnation d homosexuels que ce soit sous la forme d amende ou de d tention 3 1 2 Un projet de loi p nalisant l homosexualit Si un projet de loi visant criminaliser certaines pratiques sexuelles dont l homosexualit a t pro pos le 21 octobre 2010 par le d put Evariste Yamapia galement v que de l Eglise pentec tiste des secouristes aucune information n a pu tre trouv e concernant l adoption ou non de ce projet de loi A noter qu aucun des interlocuteurs rencontr s lors de la mission n a mentionn ce projet et l application de ce dernier et aucune source consult e n a permis de renseigner sur l issue de ce projet Contact par t l phone le 1er octobre 2013 un responsable d OCDH a indiqu que ce projet doit certainement tra ner dans les tiroirs de l Assembl e nationale tout en pr cisant qu aujourd hui on ne peut pas se permettre de stigmatiser 242 Ce projet de loi pr voit que des personnes ayant des pratiques sexuelles contre nature peuvent tre passibles de trois cinq ans d emprisonnement ou d une amende de 500 000 francs congo
139. c s d informer l un des points focaux du syst mes Contrairement aux t moignages d ONGDH cit es supra la m me source indique toutefois qu au cours des six derniers mois un seul cas de menaces a t consid r comme ligible apr s enqu te Dans de nombreux cas en effet il appara t au terme de l enqu te que les menaces ne sont pas li es l activisme du d fenseur des droits de l Homme qui a mis l alerte Les v rifications se font sur place L organisation internationale se d place et rencontre la victime suppos e entend les t moins ainsi que l agresseur suppos si n cessaire L environnement dans lequel volue l int ress est galement tudi Enfin les informations fournies sont crois es avec d autres informations Lorsque le cas est ligible un m canisme de protection se met alors en place Si la menace est imminente les points focaux se d placent imm diatement pour assurer une protection physique par un syst me de bouclier humain On constate en effet que plus un nombre important de personnes sont inform es de la situation plus la menace diminue Un processus de s curisation se met galement en place si possible conjointement avec d autres acteurs qui peut consister en diff rentes actions telles que la m diation le financement pour renforcer la s curisation du domicile ou du lieu de travail du d fenseur des droits de l Homme menac l accompagnement m dico psychologique et le suivi judicia
140. casion o on peut les voir parader sic habill s en femme 5 Un membre des ANMDH souligne avec une connotation p jorative que les homosexuels se livrent parfois des d monstrations en public Ainsi lors du d c s d une lesbienne les femmes r aliseraient des danses obsc nes 255 Autre ventuel signe d une volution positive un bailleur accepterait plus facilement que dans le pass de loger un homosexuel Selon un membre de la soci t civile congolaise ce n tait pas forc ment le cas auparavant La m me volution positive serait noter au sein des familles Notons que le 17 mai 2013 l occasion de la journ e mondiale de lutte contre l homophobie certains homosexuels de Matadi sont sortis de la clandestinit Un article de presse paru sur Syfia souligne que les homosexuels r sidant Matadi commencent s afficher en public et parler de leurs droits la diff rence Cette visibilit se traduit notamment par des rencontres et des spectacles organis s par les homosexuels de Matadi r unis au sein de l association MSM 58 3 3 La perception de la soci t Si l homosexualit n est pas r prim e par la loi et ne fait pas l objet d une attention particuli re de la part des autorit s elle demeure n anmoins un sujet d licat dans la soci t congolaise Elle est per ue comme une pratique immorale une abomination allant l encontre des coutumes L homosexualit re
141. cle du Kongo Times dat du 21 septembre 2012 indique que le nombre total de d tenus est de 6 059 dont 5 117 civils et 942 militaires La population carc rale f minine du pavillon 9 s l ve quant elle 100 femmes Par ailleurs en mars 2012 on d nombrait 111 mineurs d tenus dans l enceinte du pavillon 10 de la PCM Le pavillon 10 de la PCM ne serait pas concern par le ph nom ne de surpopulation carc rale Selon un rapport de la Fondation Bill Clinton pour la paix dat de septembre 2012 et repris par un blog de Mediapart la r partition par pavillon s tablit comme suit pavillon 1 118 d tenus pavillon 2 251 d tenus pavillon 3 845 d tenus pavillon 4 1 276 d tenus pavillon 5 1 154 d tenus pavillon 6 1 201 d tenus pavillon 8 54 d tenus pavillon 9 113 femmes d tenues pavillon 10 452 d tenus et pavillon 11 597 d tenus Le 31 ao t 2013 un arr t de la ministre de la Justice et des Droits humains a accord une lib ration conditionnelle plus de mille d tenus r partis dans plusieurs tablissements p nitentiaires congolais Dans la seule PCM plus de 700 d tenus taient concern s par cette mesure Tous taient des d tenus condamn s pour des d lits de droit commun Une c r monie de lib ration a t organis e en date du 1er septembre 2013 par le directeur de la PCM le colonel Thadd Kabisa Pris dans un contexte po
142. communique de presse societe civile deux journalistes de kisangani detenus sebastien mulamba et mbuyi mukadi html Rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l Homme sur les droits de l Homme et les libert s fondamentales en p riode pr lectorale en RDC novembre 2011 http www ohchrorg Documents Countries ZR UNJHRO HRElectionsReport fr pdf xK X 1 LA SITUATION DES DROITS DE L HOMME 1 1 Les arrestations arbitraires De source diplomatique on indique que des arrestations arbitraires sont r guli rement signal es mais qu elles sont difficiles documenter Une organisation internationale pr sente en RDC souligne que les arrestations arbitraires font partie des cas de violations des droits de l Homme relev s Kinshasa Les personnalit s politiques de l opposition qui sont visibles et repr sentent donc pour les autorit s un risque pour la stabilit du r gime peuvent faire l objet d un acharnement de la part des autorit s Le cas d Eug ne Diomi Ndongala pr sident du parti DC a t voqu par les diff rents interlocuteurs sollicit s il a disparu le 26 juin 2012 et l ANR a t soup onn e de l avoir enlev 8 Actuellement d tenu la PCM et en cours de jugement il est poursuivi pour viol sur mineures et est galement soup onn de complot d atteinte la s ret de l Etat voir infra sous partie consacr e DC Tel que pr cis dans la partie consacr e
143. d tre arr t en possession de documents du parti Le militant peut tre alors surveill et arr t Il est souvent fil Un militant de base surtout s il est activiste est n cessairement fich s il a t arr t une ou deux fois Quant aux tracasseries elles peuvent tre quotidiennes Un militant de l UDPS peut au mieux ne conna tre ni promotion professionnelle ni avantage au pire perdre son emploi uniquement en raison de son engagement Par ailleurs concernant la presse s il y a un article favorable l UDPS si le vendeur de journaux ne risque rien l acheteur peut au contraire avoir des probl mes En g n ral l ANR sait qui est qui Les activistes de l UDPS sont donc connus des autorit s 7 e Selon des sources ext rieures au parti Les autorit s ne proc dent pas syst matiquement l arrestation de militants de l UDPS simplement parce qu ils sont militants 88 Plus g n ralement il n y a pas d arrestations de simples militants politiques Seules les hautes personnalit s comme Diomi Ndgongala pr sident de DC parti alli l UDPS sont susceptibles d tre arr t es Il n est toutefois pas exclu qu un simple militant puisse tre pers cut s il vit dans un endroit isol d une province recul e e L attitude de certains militants mise en cause Tout en reconnaissant les probl mes que les militants de l UDPS peuvent avoir en raison de leur engagement d aucuns d no
144. d un avocat de leur choix d s lors que celui ci est inscrit au barreau L article 62 du Code judiciaire militaire pr cise qu ils ne peuvent exercer leur minist re que devant les tribunaux militaires de garnison et de police du ressort du tribunal de grande instance o ils sont inscrits Dans certaines zones isol es les pr venus peuvent tre assist s par des d fenseurs judiciaires et des militaires agr s par le pr sident de la juridiction article 61 du Code judiciaire militaire Il s agit d OPJ ou d officiers ayant suivi des tudes 855 Un syst me d aide juridictionnelle a t mis en place qui permet aux pr venus indigents d tre assist s par un avocat d sign d office par le b tonnier sur demande crite du pr sident de la juridiction567 3 5 Les prisons militaires et les cachots Il n y a que deux prisons militaires en RDC la prison de Ndolo situ e Kinshasa et la prison d Angenga Lisala en Equateur Cette derni re vient d tre r habilit e et n est dont pas totalement op rationnelle Les d tenus militaires en surnombre sont alors r partis dans les prisons civiles du pays A la PCM les d tenus militaires sont install s dans le pavillon n 1185 Le colonel Toussaint Mutanzini confirme que l auditorat militaire dispose d un cachot d une capacit de dix personnes dans lequel les pr venus effectuent leur garde vue avant d tre d f r s au parquet ou transf r s en prison Des civ
145. d intervention de maintien et du r tablissement de l ordre public respectueuses des droits de l Homme La France a par ailleurs form un formateur afin que la LENI puisse d velopper un r el centre de formation et d tablir une cha ne de commandement unifi e D apr s le responsable de la LENI gr ce ce partenariat entre la France et la RDC le niveau de violence lors des op rations de maintien de l ordre aurait nettement diminu La population aurait d sormais un regard plus positif concernant les interventions de la LENIS 00 C est le commissariat g n ral de la PNC qui est charg des campagnes de recrutement de la formation et de l affectation de nouveaux l ments suivant les besoins des services Pour pr tendre int grer la LENI et plus g n ralement la PNC il faut r pondre aux conditions suivantes tre de nationalit congolaise tre g de 18 35 ans avoir re u une ducation primaire 4 ans post primaire et disposer de bonnes aptitudes physiques et morales bonne conduite bonnes m urs La formation dure normalement entre 18 et 24 mois mais elle peut parfois tre court e et ne durer qu entre 9 et 12 mois selon les bataillons 0t 3 2 Les comp tences et le champ d action de la LENI 3 2 1 Une comp tence d appui Tel que pr cis supra la LENI d pend directement du commissaire g n ral de la PNC Elle est charg e du maintien de l ordre Elle intervient en cas d meutes urbaines et appuie l
146. de Eug ne Diomi Ndongala l opposition accuse les services de s curit 07 08 2012 services de securite Kingunza Kikim Afri A l initiative de Marien Mundanda et de l Ajako 300 jeunes d soeuvr s r cup r s pour l assainissement de la Tshangu Groupe l Avenir 25 07 2012 http www groupelavenir cd spip php article46489 Radio Okapi Congo Kinshasa Ubundu La soci t civile d nonce des d tentions prolong es dans le cachot du commissariat 07 07 2012 BDD Allafrica Radio Okapi Kinshasa la police cr e une unit sp ciale lt anti kuluna gt 04 07 2012 htt t actualite 2012 07 04 Journal Karibu Deux journalistes de Kisangani d tenus S bastien Mulamba et Mbuyi Mukadi 14 05 2012 karib de kisangani detenus sebastien mulamba et mbuvyi mukadi html 133 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Radio Okapi L Asadho condamne les arrestations arbitraires et enl vements des militaires et policiers gt 30 01 2012 BDD Allafrica Radio Okapi Kinshasa plus de 80 d tenus tentent de s vader de la prison militaire de Ndolo 11 12 2041 f prison militaire de ndolo 92095850 html Congo site Recomposition familiale cause principale du ph nom ne des enfants de rue au Congo He ne rue au Congo a9612 html Congo Liberty Journ e mondiale de l enfant 1900 en
147. de boucler leur th se avant le 25 octobre 23 07 2013 Radio Okapi CPI la suspension du proc s Jean Pierre Bemba est lev e 09 02 2013 467 Election de Louis Alphonse Daniel Koyagialo en juin 2013 ndir 468 Source diplomatique 01 07 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 D aucuns estiment toutefois que les preuves contre Jean Pierre Bemba sont maigres et que celui ci devrait tre acquitt par la CPI la Haye en 2014 Son retour entra nerait sans doute un bouleversement profond de l chiquier politique dans la mesure o il appara trait vite comme le principal opposant politique Joseph Kabila4 3 2 La situation des militants du MLC Les estimations ne se rejoignent pas totalement en ce qui concerne la situation des militants du parti Une ONGDH congolaise soutient qu ils sont toujours confront s des probl mes En tant que membres d un parti de l opposition ils sont toujours traqu s par le pouvoir Dans un r cent rapport la LE et l OCDH restituent une atmosph re globalement hostile aux opposants en g n ral aux membres du MLC en particulier En effet au lendemain des lections du 28 novembre 2011 les contestations ont donn lieu une intol rance politique l gard de l opposition Les deux organisations tentent de recenser les violations des droits humains comme effets collat raux de la crise post lectorale et soulignent la
148. de l Homme MONUSCO HCDH sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 25 p http monusco unmissions org LinkClick aspx fileticket 2XO r8IRKKw 3D amp tabid 11192 amp language en US Nations unies Assembl e g n rale Report of the Special Rapporteur on extrajudicial summary or arbitrary executions 16 04 2012 24 p http www refworld org cgi bin texis vtx rwmain page search amp docid 50168die2 amp skip 0 amp advsear ch y amp process y amp allwords amp exactphrase amp atleastone amp without amp title special 20rapporteur 20 extrajudicial 20executions amp monthfrom amp yearfrom amp monthto amp yearto amp coa amp language amp citati on MONUSCO Rapport d enqu te du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 21 p http monusco unmissions org LinkClick aspx fileticket PZdj3F7exgg 3D amp tabid 10770 amp mid 13783 amp language en US Nations unies Conseil de s curit Rapport du Secr taire g n ral sur la Mission de l Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC 26 01 2012 19 p http www un org fr documents view_doc asp symbol S 2012 65 Rapport du BCNUDH sur les droits de l Homme et les libert s fondamentales en p riode pr l
149. descriptifs ce cette sous partie se basent sur des entretiens et sources pr cis s supra ainsi que sur l observation visuelle que la d l gation a pu faire en direct lors d une visite de l tat major de la LENI commun ment appel camp de la LENI gt qui a dur environ une heure Ils ne sauraient d s lors tre tenus pour exhaustifs Lorsqu une personne est interpell e par des agents de la LENI et conduite au camp elle est d abord achemin e au pool des OPJ o elle est enregistr e et entendue Le pool des OPJ se trouve face l atelier automobile C est une salle d environ 20 m2 avec deux entr es Tout le long des murs sont dispos es des tables Aucun quipement informatique n est visible Les agents officiant dans le pool des OPJ sont habill s en civil Le carrelage au sol est gris et blanc des calendriers de la banque TMB sont visibles au mur Sur la droite du pool des OPJ une seconde salle d environ 15m2 ne comporte qu une seule fen tres20 Dans le camp sont parqu s plusieurs camions anti meutef Le camp dispose d un b timent m dical qui se compose d un centre de radiologie la droite duquel sont situ s les urgences puis le centre m dico chirurgical Un policier bless est normalement soign l h pital g n ral Si l h pital g n ral ne peut le prendre en charge il pourra tre soign la LENI Le b timent m dical est gauche de la TMB Install e r cemment dans le camp de la LENI l agence
150. dit pr venu o ils attendent que les gardiens escortent leur proche d tenu t Par ailleurs si les visiteurs peuvent entrer avec des provisions et des effets destination des d tenus il semblerait qu ils ressortent galement charg s de sacs Ainsi lors de la r fection du pavillon 7 des vols de mat riaux de construction sacs de ciment pots de peinture ont t constat s Il para t fort possible que les familles des d tenus aient profit de leur visite la PCM pour voler ces mat riaux et ressortir avec afin de les revendre pour leur profit personnel l ext rieur de la prison 1 3 3 Les services pr sents L ANR dispose d un bureau dans l enceinte de la prison Ce bureau se situe non loin de la salle du greffe Les d tenus peuvent contacter facilement leurs avocats qui ont g n ralement acc s la prison 1 3 4 Les organisations pr sentes l assistance aux d tenus Le CICR a acc s tous les pavillons aux cuisines et g re un dispensaire qui ne fonctionne pas de mani re permanente Le dispensaire n est ouvert que lorsqu un m decin est pr sent pour recevoir les malades et distribue des m dicaments Un m decin militaire y effectue des visites Le dispensaire se trouve l angle du couloir de l entr e au niveau du greffe civil Le CICR a un mandat sur les malades Il enregistre les d tenus qu il estime risque ou souffrant d une vuln rabilit particuli re et qu il souhaite suivre pe
151. documents organization 204319 pdf MONUSCO Rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme MONUSCO HCDH sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 25 p http monusco unmissions org LinkClick aspx fileticket 2XO r8IRKKw 3D amp tabid 11192 amp language en US OCDH Communiqu de presse n 10 0CDH 01 13 10 01 2013 ACAJ Rapport annuel 2012 La justice privatis e en RDC janvier 2013 23 p Radio Okapi Congo Kinshasa Ubundu La soci t civile d nonce des d tentions prolong es dans le cachot du commissariat 07 07 2012 BDD Allafrica Radio Okapi Kinshasa la police cr e une unit sp ciale anti kuluna 04 07 2012 http radiookapi net actualite 2012 07 04 kinshasa la police cree une unite speciale anti kuluna Amnesty International Si tu r sistes on te tue RDC Arguments en faveur d un trait efficace sur le commerce des armes 12 06 2012 72 p http www amnesty org fr library asset AFR62 007 2012 fr bff12d28 a763 471c b1ec e0ec77c6174f afr620072012fr pdf MONUSCO Rapport d enqu te du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 21 p http monusco unmissions org LinkClick aspx fileticket T njf2lI7
152. dre l exhaustivit ni apporter de preuves concluantes quant au fondement d une demande d asile particuli re Il convient de rappeler que si la mission a permis de consulter des sources primaires et ou originelles et si les informations qui en manent sont essentielles au travail d instruction ce dernier repose avant tout sur une analyse individuelle des demandes Le rapport a t r dig conform ment aux lignes directrices communes l Union europ enne pour le traitement de l information sur les pays d origine avril 2008 Drapeau de la RDC 1 En 2004 et 2007 l Office a particip deux missions de collecte d informations en RDC organis es en partenariat avec la Belgique le Luxembourg et la Suisse En 2009 l Office a organis sa propre mission de collecte d informations en RDC laquelle ont t associ s ses homologues belge et allemand Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 CARTE DE LA RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO v NGAOUND R anOILINFILV m vers HUAMBO Capitale d tat plus de 7 000 000 hab Plus de 1 000 000 hab Plus de 500 000 hab CHPWERWE Plus de 200 000 hab fn Pros Plus de 100 000 hab A Plus de 50 000 hab Autre ville ou localit N Route principale MANAO E Route secondaire Autre route ou piste CUANAVALE Voie ferr e A roport
153. du Congo RDC juin juillet 2013 Les soins m dicaux Les soins m dicaux sont assur s dans un dispensaire g r par le CICR Ce dispensaire n est pas ouvert en permanence Un m decin militaire y re oit r guli rement les malades C est dans ce dispensaire que sont distribu s les m dicaments pour les d tenus Le CICR a un mandat sur les malades et les malnutris C est au CICR que revient de d terminer quel d tenu est malnutri ou non D autres sources font tat d une infirmerie se trouvant c t de l administration centrale en face du pavillon des femmes On y trouve du personnel permanent m decins et infirmiers ainsi que des m decins de la MONUSCO Il n a pas t possible de d terminer si l infirmerie et le dispensaire taient dans le m me lieu ou dans deux lieux distincts Des m decins et infirmiers peuvent se rendre la PCM en qualit de simples visiteurs afin d administrer des soins aux d tenus Ils peuvent toutefois se heurter la r ticence des autorit s5 0 Au cours de ses visites trimestrielles dans l enceinte de la prison l organisation OSD a t amen e r diger des demandes aupr s des autorit s afin de soigner les d tenus l ext rieur de la prison Ses demandes ont t rejet es par les autorit s Ainsi il est interdit aux d tenus de sortir de la prison afin de recevoir des soins Les membres de cette ONG notamment son personnel m dical sont donc contraints d entrer dans la
154. e de l UDPS permanence de Limete 55 56 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 2 3 La situation des militants Dans un r cent rapport la LE et l OCDH restituent une atmosph re globalement hostile aux opposants en g n ral En effet au lendemain des lections du 28 novembre 2011 les contestations ont donn lieu une intol rance politique l gard de l opposition gt notamment Le rapport qui se propose de retracer les violations des droits humains comme effets collat raux de la crise post lectorale souligne la traque des opposants notamment les membres de l UDPS et ou leurs proches 5 La situation g n rale e Selon UDPS Nos interlocuteurs de l UDPS estiment que leur parti et leurs militants continuent aujourd hui encore tre r prim s 5 Ils sont consid r s par les autorit s comme des trouble f tes 5 6 Dans ce contexte bien que les r unions r guli res du parti continuent se tenir toute activit militante comporte un risque d apr s les responsables de l UDPS Illustrant un tel risque ils rappellent qu un raid de la police a eu lieu la permanence de Limete vers f vrier ou mars 201257 Dans ce contexte si les militants continuent participer aux parlements debout c est toujours avec inqui tude Le r gime se battrait contre la tenue des parlements debout Il ne souhaite pas que la culture d mocratique se d veloppe La tech
155. e imput es des agents de plusieurs services dont la LENIS Le 23 d cembre 2011 et les jours suivants des sources locales faisaient tat de l interpellation dans diverses communes de Kinshasa de plus de 300 civils notamment des membres et sympathisants de l UDPS ainsi que des particuliers qui se rendaient la prestation de serment d Etienne Tshisekedi Plusieurs de ces civils ont t localis s dans des commissariats ou cachots de la PNC Ainsi l quipe du BCNUDH qui visitait le cachot de la LENI y a trouv 88 hommes arr t s dont deux mineursi D autres sources s res selon les ANMDH voquent quant elles le transfert de plus de 150 personnes au cachot de la LENI Ces personnes auraient t achemin es par trois grands camions f A la suite de ces transferts une commission ad hoc constitu e des diff rents services de la LENI aurait t institu e afin d entendre sur proc s verbal les personnes arr t es L objectif tait de d cider soit de leur lib ration soit de leur transfert dans diff rents parquets de la capitale Le 28 d cembre 2011 28 civils dont 21 sympathisants de l UDPS ont t transf r s au parquet de grande instance de Kalamu 28 autres l ont t au parquet de grande instance de la Gombe 18 d entre eux ont finalement t relax s5 7 Il n est toutefois pas pr cis combien exactement parmi eux venaient du cachot de la LENI D autres sources voqu es par les ANMDH mais do
156. e Diomi Ndongala 2 2 La situation des militants 3 LA SITUATION DES MEMBRES DU MLC 3 1 La situation du MLC et son pr sident 3 2 La situation des militants du MLC 4 LA SITUATION DES ADEPTES DE BDK 4 1 BDK aujourd hui 4 2 La situation de son chef 4 3 La situation des adeptes 4 4 La question de la pr sence de BDK Brazzaville 5 LA SITUATION DES MEMBRES DE L APARECO PARTIE IV Les lieux et camps de d tention 1 LA PCM 1 1 Informations g n rales 1 1 1 Informations g n rales sur la situation carc rale la PCM L administration p nitentiaire les effectifs de la prison 1 1 2 Descriptif des lieux L agencement des pavillons la r habilitation des pavillons et les constructions r centes juin juillet 2013 63 63 63 64 64 65 66 66 67 74 la r partition des d tenus dans les pavillons la question de la s paration et de la circulation des d tenus et des visiteurs 1 1 3 La surveillance ext rieure et int rieure de la PCM 74 76 La surveillance ext rieure la surveillance int rieure dans le quartier des hommes et dans celui des femmes 1 2 Les conditions de d tention et le r gime p nitentiaire la PCM Les conditions de d tention Les mauvais traitements et s vices L emploi du temps des d tenus Les soins m dicaux Les repas le fonctionnement interne de la PCM La proc dure d enregistrement des d tenus Les visites Les service
157. e a pu visiter parmi lesquels figurent les cachots de la PNC7 les prisons et cachots pr sentent tous un bilan inqui tant En d pit des efforts ininterrompus notamment de la soci t civile congolaise et d acteurs internationaux les conditions de d tention dans les prisons et cachots de la RDC se sont encore d grad es et tr s peu de progr s significatifs ont t enregistr s pour se conformer aux standards nationaux et internationaux en la mati re Des carences graves continuent tre observ es en mati re notamment de nutrition d hygi ne et de sant et la probl matique des d c s en d tention demeure fort pr occupante 7 La MONUSCO a comptabilis 211 d c s en d tention document s entre janvier 2010 et d cembre 2012 sachant qu elle n a pas eu acc s des lieux de d tention tenus par l ANR notamment ft Concernant plus sp cifiquement la PNC la MONUSCO donne l exemple d un homme arr t pour trafic de drogue et d tenu au cachot de la PNC Tshela province du Bas Congo Il est d c d dans la nuit du 5 au 6 juin 2012 la suite de s vices subis en d tention De mani re g n rale tous les postes de police m me les sous commissariats dont les locaux sont parfois de simples containers ont des cachots f Quant la question de l existence de cachots au commissariat g n ral de la PNC aucune source n a pu confirmer clairement leur existence Une source diplomatique conc de qu il est possibl
158. e arme de guerre les assujettit la justice militaire ou sont poursuivis pour association de malfaiteurs en collaboration avec un militairef 8 ou pour un crime commis avec un militaire Notons toutefois que depuis le 11 avril 201384 les juridictions civiles ont comp tence pour juger les crimes de g nocide ou les crimes de guerre lorsqu ils sont commis par des civils ce qui n tait pas le cas jusqu alors cette comp tence relevant alors de la justice militaire Depuis la loi organique du 11 ao t 201184 qui porte cr ation d un corps des policiers distinct de celui de l arm e la justice militaire n a plus comp tence l gard de la policef 2 2 L AUDI TORAT MILITAIRE Aux termes du Code judiciaire militaire article 41 le minist re public militaire exerce l action publique et requiert l application de la loi II est repr sent devant chaque juridiction militaire II assiste aux d bats des juridictions militaires II prend des r quisitions crites dans les conditions pr vues par le pr sent Code pr sente librement des observations orales Toutes les d cisions sont prononc es en sa pr sence Il assure l ex cution des d cisions de justice 5 2 1 L organisation de l auditorat militaire L auditorat militaire s organise de la fa on suivante A sa t te se trouve un auditeur g n ral plus pr cis ment un auditeur g n ral des forces arm es selon les termes du Code judiciaire militaire Actuelle
159. e conseils Certains auraient t victimes d actes de torture d apr s l ASADHO comme le sergent Nzinga Songonde accus de faire partie des insurg s ayant particip l attaque et d tenu au camp Kokolo en mars 20117 Entr e principale du camp Kokolo 734 ANMDH 735 VSV Enl vement Kinshasa Limete d une vingtaine de personnes communiqu de presse n 034 RDC CE 2011 15 08 2011 736 ASADHO A quand la fin de l impunit pour les tortionnaires en R publique democratique du Congo Rapport circonstanci sur la pratique de la torture en RDC juin 2012 p 10 et 12 737 COFFRINI Fabrice RDC une centaine d assaillants lors des attaques de Kinshasa AFP 28 02 2011 738 RFI Double attaque de Kinshasa des militaires suspect s 07 03 2011 739 ASADHO L ASADHO exige une enqu te ind pendante sur l attaque de la r sidence du Pr sident de la R publique et le respect des droits fondamentaux de pr sum s auteurs Communiqu de presse n 03 ASADHO 2011 740 ASADHO op cit p 10 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE V Les forces de police et les d tentions dans les cachots de la police La pr sente partie voquera les forces de la PNC ainsi que les conditions de d tention dans ses diff rents cachots Elle mentionnera plus pr cis ment la police provinciale de Kinshasa ainsi que l unit sp cialis e qu est la LENI ou LNI
160. e d intervention Garde r publicaine Groupe de recherche et d information sur la paix et la s curit Haut Commissariat des Nations unies pour les r fugi s Human Rights Watch International Crisis Group Association internationale des lesbiennes des gays des personnes bisexuelles trans et intersexuelles Inspection provinciale de la police de Kinshasa Journaliste en danger Jeunes de l UDPS Ligue des lecteurs L gion nationale d intervention Personnes lesbiennes gays bisexuelles et transgenres et intersexuelles Ligue des femmes pour le d veloppement et l ducation la d mocratie Ligue de la zone Afrique pour la d fense des droits des enfants et l ves 137 138 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 LRA M23 MAEE MLC MLI A MONUC MONUSCO MSM MST MPP MUDN OCDH OFPRA OMCT ONG ONGDH OPJ ORPER OSD OUA PALU PCM PIC PIR PM PNC PPRD PSR PSSP RCD RCDN RDC Arm e de r sistance du Seigneur Mouvement du 23 mars Minist re des affaires trang res et europ ennes Mouvement de lib ration du Congo Mouvement de lib ration ind pendante et des alli s Mission de l Organisation des Nations unies en RDC Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC ex MONUC Man Who Has Sex With Man Maladie sexuellement transmissible Majorit pr sidentielle populaire Mouvement d union pour le d veloppement national Observatoire congolais des dr
161. e de m diation qui aboutit g n ralement l abandon des poursuites Les magistrats portent galement une part de responsabilit lorsqu ils se laissent corrompre et accordent une libert provisoire l auteur des violences ou r glent le litige l amiable ce qui est pourtant proscrit par la loit ce qui est souvent synonyme de fin de proc dure A cela s ajoute encore l absence de formation ad quate des officiers de police judiciaire ou des agents des forces de l ordre t au moment du d p t de plainte ainsi que les pressions exerc es par la population ou la belle famille qui accusent la victime de sorcellerie i5 1 1 3 Les violences sexuelles Les membres de la LIFDED S expliquent que les violences sexuelles en particulier les viols sont exacerb es en RDC du fait de la guerre qui s vit dans l Est o elles constituent une arme de guerre Nos interlocuteurs indiquent cependant que les violences sexuelles ne sont pas circonscrites dans l Est de la RDC En effet les diff rentes milices rebelles qui se sont rendues Kinshasa dans le cadre des discussions visant promouvoir la paix ont t int gr es avant d tre r parties dans diff rentes provinces sans toutefois avoir b n fici d une formation au respect des droits de l Homme On a alors pu constater que ces ex miliciens coupables de violences sexuelles grande chelle dans l Est ont continu commettre leurs m faits sur l ensemble du territoire y compris
162. e des cachots par les ONGDH De fa on g n rale l organisation ANMDH indique qu il est difficile pour les d fenseurs des droits humains d avoir acc s aux cachots La seule mani re de pouvoir rencontrer les d tenus s y trouvant serait de se faire passer pour des prochesf Cette information n a pu tre confirm e par d autres sources 4 LA PRISON MILITAIRE DE NDOLO Cette sous partie est r alis e partir de la visite que la d l gation a pu faire de la prison militaire du camp Ndolo le 5 juillet 2013 et de l entretien qu elle a eu avec le colonel Masenga directeur de l administration p nitentiaire de Ndolo xK Elle se base galement sur des informations manant des entretiens suivants par ordre chronologique Source diplomatique Entretien avec une source diplomatique 03 07 2013 Organisation internationale Entretien avec des repr sentants d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec des repr sentants d une d une ONGDH congolaise 667 04 07 2013 660 OCDH 661 Ibid OSD 662 OSD 663 OCDH 664 Ibid 665 Radio Okapi Kinshasa 4 prisonniers morts apr s une tentative d vasion 30 11 2009 666 ANMDH 667 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Parti politique Me Joseph Lu
163. e en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 528 Kongo Times art cit 529 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration source diplomatique 01 07 2013 530 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 531 Ibid 532 Ibid 75 76 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 1 3 La surveillance ext rieure et int rieure de la PCM La surveillance ext rieure La s curit du p rim tre ext rieur de la prison est assur e par des policiers Ils sont au nombre de dix et sont post s la porte principale Ils sont amen s intervenir l int rieur de la PCM lorsque la situation d g n re comme ce fut le cas lors de la mutinerie du 2 juillet 2013533 La surveillance int rieure e Dans le quartier des hommes En l absence d un corps des gardiens p nitentiaires en RDC ce sont des d tenus qui sont charg s de l organisation et de la s curit int rieure de la prison On compte ainsi des d tenus surveillants tous les niveaux de la prison cellules tages pavillons Ils sont r mun r s et ne sont pas arm s A la t te de cette organisation pyramidale se trouve le gouverneur g n ral de la prison lui m me un d tenu nomm par le directeur de la PCM Le surveillant principal d un pavillon porte le nom de gouverneur Chaque tage est sous le contr le
164. e en charge des manifestations pendant la p riode lectorale pas un seul coup de feu n a t tir 8 8 Seuls des pistolets balles en caoutchouc leur sont fournis L impact d une de ces balles ne ferait pas plus mal qu une claque selon le colonel Ngoy Ce sont la MONUSCO et certains partenaires internationaux de la RDC qui avaient quip la LENI d armes non l tales8 La France a fourni les pistolets balles en caoutchouc ainsi que plusieurs camions anti meute qui permettent d utiliser du gaz lacrymog ne de l eau ou un m lange des deux t Une source diplomatique confirme la professionnalisation de la LENI qui a pu ainsi encadrer les attroupements sans d rapage La source rappelle que la LENI s efforce d tre plus professionnelle et de faire oublier la population la PIR qui souffrait d une image d unit de police violentef D apr s Amnesty International les organisations congolaises de d fense des droits de l Homme reconnaissent l am lioration dans le comportement g n ral de la LENI gr ce notamment la formation assur e en 2011 par le BCNUDH de la MONUSCO pour une meilleure sensibilisation en mati re de droits de l Hommeff Cependant une enqu te men e par le BCNUDH sur la p riode allant du 26 novembre au 25 d cembre 2011 met en lumi re de nombreuses exactions 33 personnes tu es au moins 16 personnes port es disparues environ 265 civils maintenus en d tention de mani re ill gale ou arbitrair
165. e et a des prisonniers 15 09 2013 h di t fr bl id paix fbcp sur la situa Le Phare Libert s conditionnelles les listes des b n ficiaires manipul es 12 09 2013 http www digitalcongo net article 94625 Radio Okapi Kinshasa libert conditionnelle pour 700 d tenus de la prison de Makala 02 09 2013 http radiookapi net actualite 2013 09 01 kinshasa liberte conditionnelle pour 700 detenus de la prison de makala Jeune Afrique Prisons en RDC des conditions de d tention jug es catastrophiques par le CICR 25 04 2013 http www jeuneafrique com Article ARTJAWEB20130425145902 ja du MONUSCO HCDH sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 htt monusco unmissions org LinkClick aspx fileticket 2X0 r8lIRKKw 3D amp tabid 11192 amp language Kongotimes Prison centrale de Makala un mouroir pour les prisonniers 21 09 2012 h fri k kal prisonniers html Inter Press Service Droits RD Congo la condamnation mort du colonel Alamba accueillie avec soulagement 09 10 2004 h d avecsoulagement xK K 1 1 Informations g n rales 1 1 1 Informations g n rales sur la situation carc rale la PCM L administration p nitentiaire La direction de la PCM a connu plusieurs remaniements depuis le d but de l ann e 2013 Dernier changement en date la mutation de l ancien directeur de la PCM Le directeur de la PCM Die
166. e mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des OSD 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des ANMDH 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants d une ONGDH congolaise 04 07 2013 Autorit s Entretien avec le colonel Ngoy Sengelwa Kyo S guin commissaire sup rieur principal responsable de la LENI 02 07 2013 xK X Les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant KIMBALE Reagan RDC Etienne Tshisekedi n est plus en r sidence surveill e Radio Canal R v lation 27 08 2013 eA z The Voice of Congo Etienne Tshisekedi lib r de sa r sidence surveill e par Kabila 27 09 2013 i ill i Radio Okapi La Prosp rit Concertations nationales Kabila ouvre les portes ce samedi 11 heures 04 09 2013 htt radiooka i net revue de presse 2013 09 04 la prosperite concertations nationales kabila ouvre e les portes ce samedi 11 heures RFL RDC les grands partis d opposition boycottent les concertations nationales 01 09 2013 htt rfi f d LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison 30 06 2013 20 p
167. e part des organes nationaux d autre part des organes de base e Les organes nationaux Les organes nationaux sont constitu s du congr s du parti de la pr sidence et de la convention d mocratique L organe supr me du parti est le congr s compos des membres des organes nationaux pr sidence du parti convention d mocratique et de ceux des organes de base pr sidences f d rales et conventions d mocratiques f d rales 8 La pr sidence du parti est un autre organe supr me avec le Congr s c est l ex cutif du parti qui comprend le pr sident national le secr taire g n ral la quinzaine de secr taires nationaux ou chefs de d partement en charge d un domaine le parti dispose par exemple de d partements aux finances aux transports la mobilisation la conscientisation aux droits de l Homme l information au travail et l thique etc le tr sorier g n ral La convention d mocratique est un organe de concertation compos des personnes ou organes suivants d put s nationaux et s nateurs lus sur la liste du parti ministres mandataires du parti pr sidence du parti pr sidents des comit s f d raux pr sidents des conventions d mocratiques f d rales pr sident de l Ecole du parti pr sidente de la Ligue des femmes pr sident de la Ligue des jeunes personnalit s raison de cinq par province d sign es par le pr sident du parti Tel que pr cis supra la pr s
168. e qu il y en ait peut tre derri re 7654 Au contraire le CODHO affirme il n y a pas de cachot au commissariat g n ral car les d tentions se font commun ment dans les commissariats de commune Il convient de noter que le commissariat g n ral de la PNC est difficile d acc s Ainsi la MONUSCO ni le CICR n y ont acc s S agissant des d tentions extral gales ou extrajudiciaires au commissariat g n ral de la PNC ou dans un de ses commissariats le CODHO estime qu elles sont rares sans tre impossibles f7 La MONUSCO confirme que la PNC a gard en d tention de nombreux civils de mani re prolong e dans des cachots non officiels du moins pendant la p riode lectorale entre le 26 novembre et le 27 d cembre 2011768 Concernant les d tentions prolong es un exemple concerne la Province Orientale o la soci t civile du territoire d Ubundu d nonce les arrestations arbitraires ainsi que les d tentions prolong es par le commissariat de la PNC de ce territoire Selon le pr sident de la soci t civile d Ubundu Franck Linahito plus de trente personnes sont actuellement d tenues dans le cachot de ce commissariat qui a une capacit d accueil de six personnes Conscient que les d tentions ne peuvent aller au del de 48 heures le commissaire principal de la PNC Ubundu le capitaine Godefroid Gekamba a d clar que sans moyen de transport il est dans l impossibilit de transf rer les d tenus au parquet de grande
169. e r union et de manifestation La situation sp cifique des opposants politiques ne sera pas abord e ici Elle fait en effet l objet d une partie s par e voir infra Aux termes des articles 25 et 26 de la Constitution article 25 La libert des r unions pacifiques et sans armes est garantie sous r serve du respect de la loi gt article 26 la libert de manifestation est garantie Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d informer par crit l autorit administrative comp tente Nul ne peut tre contraint prendre part une manifestation La loi en fixe les mesures d application gt Si la l gislation nationale appara t conforme aux normes internationales ainsi qu aux standards commun ment admis en mati re de libert d expression les diff rents interlocuteurs rencontr s durant la mission s accordent consid rer que ce droit reste en r alit th orique S agissant de la libert de manifester on indique que celle ci ne s exerce pas en pratique et que des arrestations arbitraires sont r guli rement signal es Le droit de manifester est r gi par le syst me de la d claration pr alable constitutionnellement pr vue L article 26 de la Constitution indique que la loi fixe les mesures d application le texte de r f rence en la mati re est la circulaire n 002 2006 du 29 juin 2006 relative aux r unions et manifestations publiques qui dispose en
170. ectorale en RDC novembre 2011 http www ohchr org Documents Countries ZR UNJHRO _HRElectionsReport_fr pdf CISR Canada Direction des recherches RDC information sur la situation des personnes homosexuelles y compris les lois le traitement qui leur est r serv par la soci t et les autorit s gouvernementales et les services de soutien 2008 f vrier 2011 03 03 2011 http www irb cisr gc ca Fra ResRec RirRdi Pages index aspx doc 453333 Nations unies Conseil de s curit Rapport du Secr taire g n ral sur la Mission de l Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC 23 05 2012 20 p http www un org fr documents view_doc asp symbol S 2012 355 R solution du Conseil de s curit des Nations unies du 28 mai 2010 S RES 1925 2010 http www un org fr documents view_doc asp symbol S RES 1925 2010 UNICEF Les enfants accus s de sorcellerie Etude anthropologique des pratiques contemporaines Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 relatives aux enfants en Afrique avril 2010 66 p f Enf MONUC section des droits de l Homme Rapport sur la d tention dans les prisons et cachots de la RDC avril 2004 http monusco unmissions org Portals MONUC French Activites HumanRights Rapport conditions detention en RDC avril 2004 pdf Communiqu s et rapports d ONG FIDH RDC Assassinat de Rocksy Tshimpaka 26 09 2013 http w
171. edi 11 heures 04 09 2013 RFI RDC les grands partis d opposition boycottent les concertations nationale 01 09 2013 332 Source diplomatique 01 07 2013 333 Albert Moleka 334 Etienne Tshisekedi 335 Source diplomatique 01 07 2013 52 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 organisant un premier congr s en 2009 finalement non reconnu Des repr sentants du parti conc dent que certains de leurs amis ont fait le choix de certaines options politiques de certaines prises de position de mani re libre l instar de Fran ois Xavier Beltchika De fait ces derniers se sont eux m mes exclus du parti 7 1 1 4 L organisation du parti La direction nationale du parti Nos interlocuteurs rappellent la composition de la direction nationale du parti par ordre hi rarchique Pr sident national Etienne Tshisekedi et son cabinet compos d un directeur M Moleka et d un directeur adjoint M Ilunga Secr taire g n ral M Mavungu qui g re le parti au quotidien A la question de savoir si Valentin Mubake ancien conseiller politique d Etienne Tshisekedi fait toujours partie de l UDPS nos interlocuteurs ont confirm que le conseiller politique d Etienne Tshisekedi est toujours membre du parti Le secr taire g n ral de l UDPS vu par la d l gation l issue de la visite pr cise certains points d organisation le parti comprend d un
172. ement t r solue Le premier congr s s est tenu le 14 d cembre 2010 Le premier congr s pr vu dans les statuts du parti a permis de remettre de l ordre selon ses responsables Interrog sur les dissensions qui ont frapp le parti en 2009 autour notamment de la question de l organisation du congr s un premier congr s avait t organis par Fran ois Xavier Beltchika en l absence d Etienne Tshisekedi alors l tranger le pr sident national tient affirmer qu il n y a d sormais plus de dissension Il rappelle qu une petite aile du parti emmen e par Fran ois Xavier Beltchika a fond son propre parti distinct de l UPDS3 le CDPS cr en 2011 M Beltchika avait t accus par ses pairs d avoir cherch d tourner le parti en l absence du pr sident national en 322 Source diplomatique 01 07 2013 323 Nations unies Conseil de s curit Rapport du Secr taire g n ral sur la Mission de l Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC 23 05 2012 p 3 324 Etienne Tshisekedi Nations unies Conseil de s curit op cit p 3 325 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 326 Source diplomatique 01 07 2013 327 Etienne Tshisekedi 328 Source diplomatique 01 07 2013 329 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 330 Etienne Tshisekedi 331 Radio Okapi La Prosp rit Concertations nationales Kabila ouvre les portes ce sam
173. en avec un responsable d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Soci t civile Entretien avec un responsable de JED 01 07 2013 Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des OSD 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants de l organisation ANMDH 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants d une ONGDH congolaise 04 07 2013 Parti politique Entretien avec diff rents responsables et repr sentants de l UDPS rencontr s la permanence de Limete 04 07 2013 Albert Moleka directeur de cabinet de M Tshisekedi Me Mavungu secr taire g n ral du parti Me Dieudonn Ilunga directeur de cabinet de l adjoint du pr sident Ezechiel Kaboko adjoint la tr sorerie Alpha Denise Lupetu pr sidente nationale de la Ligue des femmes de l UDPS Maria Nzuli Eva vice pr sidente de la Ligue des femmes de l UDPS Geco Beya vice pr sident de la Ligue des jeunes de l UDPS Bisenge Joseph secr taire national adjoint charg de l enseignement Alfred Ndinga Obey pr sident de la commission nationale de la discipline 2 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 3 Nom pris phon tiquement lors de l entretien que dans sa validation du 23 09 2013 le secr taire g n ral du parti n a pas modifi 10 Rapport de mission en R
174. ences l gard des femmes dans cinq provinces de l Est du pays Katanga Sud Kivu Nord Kivu Maniema Province Orientale L un des buts du projet tait de faire le lien entre les violences bas es sur le genre et la transmission du VIH Ce projet comportait quatre volets un volet juridique et judiciaire avec accompagnement des victimes un volet psychosocial avec la mise en place de maisons d coute implant es dans diff rents lieux et accueillant des femmes et des jeunes filles un volet r insertion socio conomique le RENADEF s est en effet aper u que toutes les femmes victimes de violences taient des personnes vuln rables soit parce qu elle avaient contract le virus du sida soit parce qu elles avaient t rejet es par leur famille la suite d un viol et un volet pr vention en partenariat avec les forces de l ordre et les chefs communautaires afin qu ils s impr gnent du dossier des violences faites aux femmes Les responsables du RENADEF indiquent toutefois que le volet juridique du programme n a jamais pu fonctionner faute de r ponse de la part des tribunaux De plus le programme dans son ensemble a t brutalement interrompu par manque de moyens financiers Le RENADEF a galement mis en place en 2009 un projet d encadrement des prostitu es ayant contract des MST S8 Un autre acteur agit dans ce secteur les OSD dont la mission initiale tait l encadrement de la jeunesse puis la prise en charge m dicale
175. enl vements Selon l organisation OSD si les enl vements ont surtout t observ s durant la campagne lectorale le risque d enl vement est aujourd hui encore toujours lev pour toute personne appartenant l opposition L organisation OSD donne un exemple d un cas qu elle suit l enl vement d une femme appartenant aux Femmes de l UDPS avec son fils Selon l organisation ces derniers seraient jusqu pr sent d tenus l ANR 22 Si l organisation ANMDH voque ce cas elle ne mentionne pas express ment un enl vement Selon elle il s agissait plut t d une arrestation qui a eu lieu en f vrier ou mars 2012 L organisation confirme que la femme et son fils sont toujours en d tention 2 Il s agit en fait de Marie Jos e Kabungama pr sidente f d rale de la Ligue des femmes de l UDPS au niveau de Mont Amba de son poux Fran ois Katumba Mupoyi et de son fils Christian Katshunga qui avaient t enlev s la nuit de jeudi 17 vendredi 18 janvier 2013 Son poux a t rel ch D apr s la VSV Mme Kabungama et son fils ont t ill galement enlev s et sont arbitrairement d tenus dans les locaux de l ANR et de la s curit militaire ex DEMIAP M Mavungu le secr taire g n ral de l UDPS a indiqu qu ils avaient t enlev s parce que Mme Kabungama ne cessait d expliquer dans son quartier que bient t Etienne Tshisekedi obtiendrait l imp rium Pour la VSV si des griefs s
176. ent un suivi des victimes L ONG publie des communiqu s de pressetft Femmes Kinshasa 159 OSD 160 OCDH 161 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 29 30 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 LA SITUATION DES ENFANTS Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Sources diplomatiques Entretiens avec des sources diplomatiques 01 07 2013 Organisations internationales Entretien avec un responsable d une organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 05 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec des repr sentants du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des OSD le 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants de la LIFDED 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants des ANMDH 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants du REEJER 06 07 2013 Autorit s G n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba xK K Les informations contenues de cette sous partie sont compl t es par celles provenant des sources suivantes kongoTimes Traque des Kuluna en RDC d rapages dans l op ration Likofi 01 12 2013 h fri k d h h j kuma kinshasa monusco onu denonce unicef html jeune Afrique RDC op ration coup de poing contre les kuluna de Kinshasa 29 11 2013 fri
177. envoy s Kinshasa 28 11 2013 Congoind pendant et AFP Kinshasa Des policiers de Joseph Kabila suspect s d avoir ex cut des Kulunas gt 27 11 2013 RFI RDC assassinats pr sum s de jeunes d linquants Kinshasa 27 11 2013 L Observateur R flexion le ph nom ne kuluna fait soci tal ou bombe entretenue 24 09 2013 Jeune Afrique RDC gangs of Kinshasa 20 02 2013 2 3 Les mineurs en d tention Il n existe pas de maisons de corrections en RDC Elles sont pr vues par la loi mais cette derni re n est pas appliqu e en l absence d un d cret sign de la main du Premier ministre Les mineurs sont incarc r s Kinshasa dans l enceinte de la PCM o ils disposent d un pavillon qui leur est r serv Ce pavillon est entretenu par le CICR2 A la PCM les mineurs seraient s par s physiquement des adultes sans que leur pavillon soit toutefois compl tement tanche du reste de la prison Il n est pas impossible d s lors que les mineurs soient victimes de mauvais traitements de la part des autres d tenus Le pavillon 10 abritant les mineurs est g r par un adulte t Les conditions de d tention dans l enceinte du pavillon 10 sont meilleures que dans le reste de la PCM 2 2 Il existerait dans les commissariats des cachots r serv s aux enfants des rues Toutefois une source diplomatique affirme qu aucune donn e chiffr e ne permettrait d en mesurer l ampleur
178. er avec certitude o il a t d tenu pendant une centaine de jours D apr s le CODHO l int ress lui m me ne le sait pas On sait seulement qu il a t d plac plusieurs reprises avant d tre laiss sur une route L int ress peut seulement expliquer qu il avait t d tenu dans des villas gt 24 CODHO 25 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 26 Ibid 27 CODHO 28 Ibid 29 ANMDH 30 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 31 OCDH 32 Source diplomatique 01 07 2013 CODHO 33 OSD 34 OCDH 35 CODHO 13 14 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 2 7 La question de l existence des cachots souterrains Concernant la question de cachots souterrains une source diplomatique estime que leur existence est peu probable De mani re g n rale il n existerait pas selon cette source de sous sols Kinshasa le sol tant meuble et ne pouvant donc tre creus Les sources de la soci t civile mentionnent au contraire l existence de cachots souterrains notamment la pr sidence de la R publique ou au camp Tshatshi camp de la GR ou au GLM Une organisation congolaise de d fense des droits de l Homme rappelle que le si ge de l ANR a r cemment d m nag dans les locaux de l UCB anciennement UZB o les chambres fortes souterraines ont t transform es en cachots 1 3 La libert d
179. ernationale Commissariat provincial de la ville de Kinshasa Compagnies r publicaines de s curit Conseil sup rieur de l audiovisuel et de la communication D mocratie chr tienne D tection militaire des activit s anti patrie aujourd hui ce service est appel Direction du renseignement militaire Direction g n rale de migration DI DR DRGS DRM DTP EPU EUPOL EUSEC FARDC FCDD FDLR FER FI DH FNL FNUAP GHB GLM GMI GR GRIP HCR HRW ICG ILGA IPKin JED J UDPS LE LENI ou LNI LGBT ou LGBTI LI FDED LI ZADEL Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Division de l information de la documentation et des recherches Direction des renseignements g n raux et des services sp ciaux Direction des Renseignements militaires Dynamique Tshisekedi pr sident Examen p riodique universel au Conseil des droits de l Homme des Nations unies Mission de l Union europ enne pour la police Mission de conseil et d assistance de l Union europ enne en mati re de r forme du secteur de s curit Forces arm es de la RDC Femmes chr tiennes pour la d mocratie et le d veloppement Forces d mocratiques de lib ration du Rwanda Fonds europ en des r fugi s F d ration internationale des Ligues des droits de l Homme Forces nationales de lib ration Fonds des Nations unies pour les populations Groupe Hirondelles Bukavu Groupe Litho Moboti Groupe mobil
180. es suites qui ont t donn es cette affaire 3 2 R alit visible ou cach e S agissant de la visibilit de la communaut homosexuelle en RDC elle parait volutive 3 2 1 Un comportement cach selon les uns Selon plusieurs interlocuteurs il existe une r elle difficult pour les personnes homosexuelles de vivre librement et ouvertement leur sexualit Beaucoup vivent leur homosexualit dans la clandestinit Un article de l agence congolaise de presse dat de mai 2013 indique que dans la ville de Kinshasa l homosexualit se pratique dans la clandestinit par peur pour ceux qui s y adonnent d tre arr t s marginalis s ou tout simplement lynch s en public 24 Selon plusieurs sources il n est bien s r pas rare qu un homme ait une vie familiale avec une femme et des enfants tout en entretenant des relations sexuelles avec un autre homme Par ailleurs et l encore sans surprise la question de l homosexualit est surtout voqu e dans les villes et non la campagne Selon un membre d une ONGDH lt l homosexualit n existe pas dans les villages elle est avant tout une r alit des villes telles que Lubumbashi Goma etc 2 2 Sur le site internet d ILGA en f vrier 2012 une personne se pr sentant comme un transsexuel vivant Kinshasa commente une page du site et souligne ainsi sa difficult vivre ouvertement sa sexualit Moi je suis un transsexuel c est dire que je
181. es avaient pendant longtemps circul sur l arrestation et la d tention de Congolais expuls s leur arriv e Kinshasa C est ce qui a conduit leur organisation mettre en place un programme d observation Ils conc dent que actuellement effectuer un travail de suivi est difficile Interrog s sur la situation actuelle des expuls s ils indiquent avoir eu connaissance de l expulsion d une trentaine de Congolais de Belgique au d part de l a roport militaire de Bruxelles ainsi que du Royaume Uni Arriv s nuitamment Ndjili les expuls s auraient t arr t s d s leur arriv e et transf r s l ANR la mi juin 2013 Ces ressortissants congolais auraient t d tenus deux semaines durant avant d tre rel ch s Les repr sentants de l organisation ne sont toutefois pas en mesure de confirmer leur d tention ou d apporter de plus amples informations sur ce sujet Un autre acteur de la soci t civile suit la situation des expuls s et des d bout s leur retour le CODHO qui a toujours cherch tre pr sent lors du retour des expuls s ou des d bout s La plupart du temps l organisation est inform e de leur retour des jours apr s par les familles Selon le CODHO les expuls s ou d bout s peuvent tre gard s par la DGM une ou deux nuits Pour le CODHO les autorit s ont pour unique but de leur soutirer de l argent Le CODHO voque galement des charters d expuls s et de d bout s arriv s r cem
182. es du fleuve et des ports Le g n ral Oleko indique qu en cas de probl me sur le fleuve c est pour le moment la force navale qui intervient Une unit navigante est en cours de cr ation avec l appui de la France qui a General 1ean de DIGU OKEKO fourni deux bateaux la RDC 15 000 policiers sont actuellement affect s au CPR KIN Le recensement a t effectu conjointement avec l Union europ enne mais l estimation doit tre r valu e de l avis m me du g n ral Oleko778 Le g n ral Oleko explique que les avis de recherche fournis par les demandeurs d asile sont g n ralement des faux documents soit parce que la signature ne correspond pas la signature des personnes mandat es pour signer soit parce que le service mentionn n existe plus ou le formulaire n existe pas 770 Il convient de souligner que l appellation CPR KIN a bien t employ e par le g n ral Jean de Dieu Oleko Quant COMPROVKIN cette abr viation a t utilis e par l OCDH Apr s v rification ces deux appellations semblent rarement voire pas du tout tre utilis es dans les sources publiques Pour des raisons pratiques et parce qu elle mane de son propre responsable il a t d cid de reprendre l appellation CPR KIN dans le rapport 771 G n ral Jean de Dieu Oleko 772 Le b timent du CPR KIN ex IPKin appartenait la PNC mais abritait l inspection g n rale de la police nationale devenu commissariat g
183. es en r vision des prises partie des r glements de juges article 124 et des renvois ordonn s apr s une deuxi me annulation et ceux ordonn s sur pourvois form s sur injonction du ministre de la D fense article 125 857 L article 83 du Code judiciaire militaire dispose toutefois que les arr ts rendus par la Haute Cour militaire sont susceptibles d opposition conform ment la proc dure de droit commun Ce m me article pr voit galement un recours pour violation par la Haute Cour militaire des dispositions constitutionnelles qui est alors port devant la cour supr me de justice si geant comme cour constitutionnelle 858 Colonel Toussaint Mutanzini 859 Article 19 du Code judiciaire militaire 860 Article 87 du Code judiciaire militaire 861 Colonel Toussaint Mutanzini 115 116 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 3 La formation des magistrats 2 Le colonel Toussaint Mutanzini 6 indique que si au d part il n existait pas de formation sp cifique pour les magistrats de l ordre militaire ces derniers sont d sormais tenus de suivre une formation militaire l issue de leur cursus universitaire juridique afin de pouvoir int grer la magistrature militaire Une fois admis au concours de la magistrature ils suivent une sp cialisation sp cifiques 3 4 Les d fenseurs Il n existe pas d avocats militaires en RDC Les militaires pr venus peuvent tre assist s
184. es manipul es 12 09 2013 511 Radio Okapi art cit 02 09 2013 73 74 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 1 2 Descriptif des lieux L agencement des pavillons Hormis le pavillon abritant les femmes d tenues qui est construit de plain pied les pavillons de la PCM sont tous construits et agenc s sur le m me mod le Les pavillons font entre 600 et 700 m de plateau et ont tous un tage Les pavillons sont compos s de cellules de 40 m2 chacune chaque cellule pouvant accueillir jusqu vingt matelas Les grandes cellules ont une capacit de 20 personnes mais du fait de la surpopulation carc rale le sol de chaque cellule est compl tement recouvert de matelas soit entre 40 et 50 matelas par cellule ce qui rend difficile la circulation dans les pavillons Toutefois dans certains pavillons les espaces libres sont plus importants Dans tous les pavillons des vitres se trouvent en haut des murs porteurs plusieurs m tres de hauteur afin de laisser entrer la lumi re La r habilitation des pavillons et les constructions r centes En raison de l tat de d labrement avanc de certains b timents de la PCM l Union europ enne a financ la r habilitation du pavillon 7 ainsi que la construction d une salle de greffe et d une salle d audience S agissant du pavillon 7 il s est av r n cessaire de le r habiliter car la dalle de ciment s parant l tage du
185. es motifs politiques l origine des pers cutions des r glements de compte le plus souvent d ordre personnel Ces deux motifs sont souvent entrem l s Des consid rations personnelles ou conomiques se trouvent en effet souvent l origine de ce qui semble tre de prime abord une r pression politique L appartenance l UDPS appara t ainsi comme une circonstance aggravante ou comme un l ment permettant de r gler ses comptes Par ailleurs les arrestations des opposants politiques seraient largement consid r es comme une opportunit conomique pour les policiers g n ralement peu ou pas pay s car elles sont l occasion de soutirer de l argent aux opposants arr t s ou leur famille La motivation p cuniaire pr vaut dans ce cas sur la volont de r primer le militantisme politique 7 En cons quence la plupart du temps les personnes affirmant avoir t arr t es pour leur militantisme politique le sont souvent pour d autres faits 8 1 2 4 Les diff rents types de probl mes rencontr s par les militants Les exemples ci apr s sont mentionn s par nos interlocuteurs et des rapports Ils illustrent les diff rents types de difficult s que peuvent rencontrer les militants de l UDPS mais ne sauraient tre tenus pour exhaustifs Les tracasseries Selon Etienne Tshisekedi les membres de son parti sont continuellement confront s des tracasseries Sans en d finir pr cis ment la na
186. es unit s territoriales de la PNC notamment dans la lutte contre les kuluna Sur ce dernier point il est noter qu en juillet 2012 la PNC a mis en place une nouvelle unit sp cialis e l unit anti kuluna compos e de 130 policiers issus de la LENIS 2 En ce qui concerne les modalit s d intervention la LENI appuie les unit s territoriales c est dire qu elle n intervient pas en m me temps que ces derni res La r gle est que si la police territoriale estime que la manifestation sera facilement contenue ce sont les GMI qui sont envoy s sur place Dans le cas contraire l information remonte la PNC qui envoie la LENI8 Par ailleurs lors de certains grands v nements comme le Sommet de la Francophonie c est la LENI seule qui prend en charge le maintien de l ordre et non la police territoriale Toutefois dans les faits il appara t que certaines zones de Kinshasa sont prises en charge titre exclusif par la GR A ce titre Kinshasa fait office d exceptions4 Dans le cadre de sa mission la LENI peut proc der des arrestations Les individus interpell s sont alors mis la disposition du parquet et peuvent tre d tenus provisoirement dans le cachot de l tat majors0s voir infra pour le cachot Enfin il convient de noter que lors de la visite d une salle d OPJ par la d l gation une personne tait alors pr sente pour le d p t d une plainte la suite d une affaire d escroquerie ce qui a priori ne re
187. estructions de biens ont t signal s Dans les provinces de Kinshasa du Kasa Oriental du Kasa Occidental et du Katanga des sympathisants de l UDPS ont t aux prises avec des partisans de l UNAFEC et du PPRD align s sur la majorit pr sidentielle Le 26 novembre 2011 Kinshasa des affrontements entre des partisans de l UDPS et des sympathisants de la coalition pr sidentielle ainsi qu entre l UDPS et les forces nationales de s curit ont fait plusieurs morts et des bless s Les autorit s municipales ont alors d cid d interdire tous les derniers rassemblements lectoraux pr vus ce jour l 5t Une autre source rappelle que de nombreux enl vements et d c s ont marqu la journ e du 26 novembre 2011 Ce jour l des militants venus accueillir Etienne Tshisekedi l a roport de Ndjili de retour de campagne dans le pays ont t la cible des forces de l ordre qui ont tir balles r elles tuant des militants de l UDPS mais aussi des civils r sidant dans les alentours de l a roport de Ndjili Des cadavres auraient t jet s dans le fleuve ou dans des fosses communes Des brutalit s contre des militants ont galement t commises le jour de la prestation de serment d Etienne Tshisekedi Les pers cutions visaient tout opposant ou tout individu consid r comme tel au del de l UDPS Les personnes intervenant la t l vision et la radio ou tout pasteur tenant un discours contraire celui du pouvoir en
188. f Amnesty International Si tu r sistes on te tue RDC Arguments en faveur d un trait efficace sur le commerce des armes 12 06 2012 72 p http www amnesty org fr library asset AFR62 007 2012 fr bff12d28 a763 471c biec e0ec77c6174f afr620072012frpdf ASADHO A quand la fin de l impunit pour les tortionnaires en R publique democratique du Congo Rapport circonstanci sur la pratique de la torture en RDC juin 2012 19 p VSV La d mocratie mise mal par l intol rance politique Bulletin d information n 68 janvier juin 2012 31 p ILGA Homophobie d tat Une enqu te mondiale sur les lois qui criminalisent la sexualit entre adultes consentants de m me sexe mai 2012 73 p 129 130 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 RENADHOC Rapport annuel 2011 sur la situation g n rale des droits de l Homme en RDC mars 2012 257 p ANMDH Le processus lectoral en RDC et les graves violations des droits de l Homme 29 02 2012 39 p Commentaires publi s sur le site internet ILGA le 24 02 2012 par une personne se pr sentant comme un transsexuel vivant Kinshasa http ilga org ilga fr countries CONGO 20THE 20DEMOCRATICY 20REPUBLICYH200F 20THE Law http ilga orqg ilga fr countries CONGO 20THE 20DEMOCRATICYH20REPUBLICYH200F 20THE Movement http ilga orqg ilga fr countries CONGO 20THE 20DEMOCRATICYH20REPUBLICYH200F 20THE Your 20Su
189. fants des rues d nombr s Brazzaville et Pointe Noire 16 06 2011 http congo liberty com p 850 Radio Okapi lt Libert de la presse un journaliste de CKTV aux arr ts au camp Lufungula gt CHOS EUI h 2011 0 camp lufunqgula Radio Okapi D but des audiences du proc s des Enyele Kinshasa 29 04 2011 b enyele a kinshasa PINI Ndolo la nouvelle prison des d tenus militaires Kinshasa 05 04 2011 f kinshasa 967 129 html MATT MPH TSHINGUTA RE La prison de Ndolo r habilit Le Phare 21 12 2010 Jeune Afrique Tshisekedi de retour Kinshasa 09 12 2010 http www jeuneafrique com Article ARTJAWEB20101209091045 Congo site Les acteurs en charge des enfants de la rue au Congo renforcent leurs capacit s 26 07 2010 capacites 27830 html BHV Dignit La discrimination des personnes LGBTI en RDCongo Les autorit s sont interpell es Congo Forum 10 12 2009 http Www congoforum be upldocs Groupe 20Hirondelles 20Bukavu pdf Congo News G n ral Oleko la barre 02 12 2009 http vigilancerdc afrikblog com archives 2009 12 02 16005467 html Radio Okapi lt Kinshasa 4 prisonniers morts apr s une tentative d vasion 30 11 2009 h kapi kinsh devasion Radio Okapi Equateur plusieurs policiers tu s par des j jeunes du clan Enyele Dongo 30 10 2009 htt diook t
190. ffet l Office dispose d un fonds documentaire cons quent approfondi l occasion de trois pr c dentes missions de recueil d informations en RDC qui devait tre actualis Sur place outre la situation politique et l tat des droits de l Homme plusieurs autres th matiques mentionn es dans les demandes d asile ont fait l objet d une actualisation la probl matique du genre violences faites aux femmes situation des enfants orientation sexuelle les principaux lieux de d tention de la capitale les diff rentes forces de s curit la situation dans l Est du pays les probl matiques ethniques et les conditions de retour des d bout s du droit d asile Au del des questions de fond la mission a galement eu pour objectif de raffermir les liens que OFPRA a pu tisser avec diff rents interlocuteurs sur place mais aussi d toffer ce r seau de contacts Cofinanc e par le FER la mission s est d roul e du 30 juin au 7 juillet 2013 Kinshasa En tant qu organisateur de la mission et souhaitant un meilleur partage de l information avec la juridiction de recours en mati re d asile le directeur g n ral de l OFPRA a invit la CNDA participer cette mission Elabor partir des entretiens r alis s sur place le rapport synth tise les informations et analyses manant des interlocuteurs rencontr s durant la mission Bien que compl t par des informations issues de sources publiques ce rapport ne saurait pr ten
191. glises de R veil 35 La prise en charge tatique et associative 35 2 2 Les kuluna la d linquance juv nile 36 2 2 1 Les origines du ph nom ne 26 2 2 2 Donn es chiffr es et g ographiques 36 2 2 3 Les infractions commises par les kuluna 37 2 2 4 La r ponse des autorit s 37 2 3 Les mineurs en d tention 38 2 4 Les probl mes de la scolarit Kinshasa 38 3 CORI ENTATI ON SEXUELLE 40 3 1 Le cadre l gislatif et l attitude des autorit s 42 3 1 1 Le Code p nal 42 3 1 2 Un projet de loi p nalisant l homosexualit 42 3 1 3 Lattitude des autorit s 42 3 2 R alit visible ou cach e 43 3 2 1 Un comportement cach selon les uns 43 3 2 2 Un comportement plus affich selon les autres 43 3 3 La perception de la soci t 44 3 4 L attitude de la soci t 45 3 5 Les recours et aides disponibles 46 PARTIE III L opposition politique et les groupes interdits 47 1 L UDPS 47 1 1 La situation g n rale de l UDPS 1 1 1 La situation et le positionnement politique d Etienne Tshisekedi 49 Le positionnement politique d Etienne Tshisekedi 49 La situation personnelle d Etienne Tshisekedi 49 1 1 2 La probl matique kasa enne 50 1 1 3 La situation du parti 50 La situation des d put s et des tendances centrifuges 50 L actualit autour du parti 51 1 1 4 L organisation du parti 52 La direction nationale du parti les organes nationaux les organes de base les structures sp cifiques rattach es la pr
192. groupes sont pr sents Les FDLR De l avis du GRIP les FDLR ne repr sentent d sormais qu une faible menace militaire en particulier pour le Rwanda et ce bien que ce groupe ait r ussi fin 2012 et en mai 2013 mener trois raids l int rieur du territoire rwandais pour la premi re fois depuis plusieurs ann es Les FDLR sont soutenues par les FARDC dans leur combat contre le M238 Les Raia Mutomboki Les Raia Mutomboki citoyens indign s en swahili sont apparus en 2005 dans le territoire de Shabunda Sud Kivu en riposte aux exactions commises par les FDLR Le groupe s est tendu au reste du Sud Kivu et au Nord Kivu dans le courant de 2011 puis d but 2013 la province du Maniema Si son action a sans doute permis d radiquer la pr sence des FDLR sur de larges zones du Sud Kivu ce groupe s est galement illustr par de nombreuses exactions l encontre des populations hutu plus g n ralement contre les rwandophones Tutsi inclus Les Raia Mutomboki constituent un groupe multiethnique sans commandement central qui a absorb divers groupes Ma Mai Il s agit plut t d un conglom rat de groupes arm s aux alliances disparates qui peut conna tre des dissensions Ainsi dans le Nord Kivu une faction des Raia Mutomboki s est alli e au M23 pour combattre les FDLR leur ennemi commun alliance d nonc e par les factions des Raia Mutomboki du Sud Kivu favorables l expulsion de tous les groupes arm s rwand
193. hn Numbi n est th oriquement plus en poste Malgr tout selon certaines sources ce dernier n est pas hors jeu 6 Cela peut poser la question de la loyaut du colonel Kanyama John Numbis 0 Le colonel Kanyama s est particuli rement illustr par des interventions violentes pendant la p riode lectorale de 2011 Il serait l origine de la plupart des exactions commises durant la p riode lectorale et des intimidations l encontre de la population Il a ainsi pris le parti de disperser les attroupements d opposants en se rendant sur les lieux avec une Jeep encadr par des dizaines de policiers et en tirant en l air Des coups de feu auraient notamment t tir s dans la commune de Bandalungwaf 3 3 Les d tentions au camp Lufungula Il est difficile d estimer le nombre de personnes d tenues au camp Lufungula Selon des repr sentants de l UDPS les cachots du camp Lufungula font partie des lieux de d tention les plus connus 3 Le camp Lufungula abrite des cachots du CPR KINS Ainsi en cas d arrestation de personnes par les agents du CPR Kin celles ci sont envoy es pour d tention au camp Lufungula ou la LENI ou LNI ex PIR SS 3 3 1 Les conditions de d tention dans le cachot du camp Le camp Lufungula ne comprend qu un cachot qui peut accueillir une cinquantaine de personnesf Lors de la visite du cachot par la d l gation cinq d tenus de sexe masculin taient pr sents dans l une de ses peti
194. homosexualit n d http ilga org ilga fr article mG14TQb1iV C Articles scientifiques BERGHEZAN Georges Le cancer des groupes arm s au c ur de l instabilit au Congo in Les Nouvelles du GRIP 3 trimestre 2013 8p f f fil htt dia Fil afri d b la stabilisation a hou pdf bcsi scan 1fe59ba8c561fa18 y24yvCzOU7XLAnKhIEwkKQWXxCEggsAAAAM IMtYg amp bcsi scan filename b091 lest du congo pourquoi la stabilisation a echoue pdf Articles de presse kongo limes lt Traque des Kuluna en RDC d rapages dans l op ration Likofi 01 12 2013 afri K Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 kuluna kinshasa monusco onu denonce unicef htmil jeune Afrique RDC op ration coup de poing contre les kuluna de Kinshasa 29 11 2013 fri rdc operation coup de poing contre les kuluna de kinshasa html Radio Okapi 45 Kulunas arr t s Brazzaville renvoy s Kinshasa 28 11 2013 http radiookapi net actualite 2013 11 28 45 kulunas arretes Brazzaville renvoyes kinshasa Congoind pendant et AFP Kinshasa Des policiers de Joseph Kabila suspect s d avoir ex cut des lt Kulunas gt 27 11 2013 http www congoindependant com article php articleid 8484 RFI RDC assassinats pr sum s de jeunes d linquants Kinshasa gt 27 11 2013 li ee Le MONCRPANE En
195. hr tienne le 18 01 2013 Afrikarabia 20 01 2013 89 90 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 3 3 Les d tentions extrajudiciaires L OCDH affirme que des longues d tentions extrajudiciaires ont lieu la PIR et au camp Lufungula tenu par le colonel Kanyama 5 Cette information n a pu tre confirm e par d autres sources 3 3 4 Les vasions de d tenus Plusieurs sources affirment qu il est possible de sortir d une d tention extrajudiciaire en soudoyant un garde notamment avec l aide de la famille t Compte tenu du bas niveau de salaire des gardes l organisation OSD estime que contre compensation financi re de 300 dollars par exemple il est possible de faire vader un prisonnier Pour un d tenu de fa on g n rale il y a toujours un moyen de s arranger pour faciliter sa sortie Pour exemple l OCDH rappelle le cas de Ren Kahukula ayant pu s enfuir apr s avoir soudoy un garde de la PIRSS Une vasion simple sans contribution financi re semble en revanche difficile Des responsables d OCDH prennent pour exemple le camp Lufungula S vader du camp Lufungula sans rien payer reste tr s durs64 A noter qu une tentative d vasion du camp Lufungula a eu lieu en novembre 2009 la suite d une coupure d lectricit Cette tentative d vasion s est sold e par la mort de quatre d tenus Huit autres ont t bless s55 3 3 5 La visit
196. iales dans leur ensemble passent au second plan La prise de conscience du probl me des enfants Kinshasa et de ses enjeux par les autorit s est lente 2 Dans les faits l Etat congolais s appuie sur la communaut internationale et le milieu associatif pour pallier ses carences et prendre en charge une situation que beaucoup qualifient d inqui tante Dans les faits donc il n existe pas de politique nationale d encadrement des enfants des rues1fi Toutefois il a pu y avoir des initiatives politiques locales A titre d exemple on peut citer le recrutement Kinshasa d enfants des rues en qualit de cantonniers en marge de la campagne Kinshasa ville propre C est une initiative du gouverneur de la ville Andr Kimbuta 55 lanc e au premier semestre 2012 85 Toutefois il s av re que cette initiative n a pas t concluante De l avis des repr sentants du CODHO les sh gu ne peuvent tre recrut s dans une configuration traditionnelle travail quotidien r gulier paie mensuelle car ils n ont ni la patience ni les possibilit s d attendre leur paie la fin du mois C est pour cette raison que nombre de sh gu recrut s pour balayer les rues de Kinshasa ont rapidement abandonn leurs postes 7 Par ailleurs un officier de police de la ville de Kinshasa aurait tent de faire le recensement des enfants des rues de Kinshasa afin de pouvoir identifier leurs parents 174 Source diplomatique le 01 07 2013 175 Ibid 176 COD
197. ic of Congo Events of 2010 24 01 2011 BHV Dignit La discrimination des personnes LGBTI en RDCongo Les autorit s sont interpell es Congo Forum 10 12 2009 http www congoforum be upldocs Groupe 20Hirondelles 20Bukavu pdf S LUWA Le calvaire des gays Kinshasa Congo Forum 03 08 2009 http www congoforum be fr nieuwsdetail asp subiten 3 amp newsid 159642 amp Actualiteit selected CASSIAU HAURIE Christophe et LUWA Sylvestre L homosexualit en Afrique un tabou persistant Africultures 05 05 2009 http www africultures com php nav article amp no 8630 ILGA RD Congo un d put propose un projet de loi pour punir l homosexualit n d http ilga org ilga fr article mG14TQb1VcC 41 42 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 1 Le cadre l gislatif et l attitude des autorit s 3 1 1 Le Code p nal Les pratiques homosexuelles ne sont pas condamn es par la loi en RDC En mai 2012 dans son rapport mondial sur l homophobie l ILGA pr cisait que les relations sexuelles homosexuelles entre adultes n ont jamais fait l objet de peines p nales en RDC Cependant des peines peuvent tre prononc es partir de la l gislation existante et plus pr cis ment partir de l article 176 du Code p nal qui sous la section des outrages publics aux bonnes m urs pr voit que Quiconque aura pu
198. icielle en RDC en avril 2013 le pr sident du CICR Peter Maurer a d cid de s exprimer publiquement malgr son devoir de confidentialit pour d noncer la situation carc rale dans le pays tant les conditions de d tention lui sont apparues critiques dysfonctionnements du syst me juridique surpopulation carc rale maintien en d tention sans jugement durant des p riodes trop longues probl mes de malnutrition qui touchent des milliers de prisonniers acc s aux soins probl matique v tust des b timents conditions d hygi ne d sastreuses La situation est jug e catastrophique 3 13 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 14 Ibid 15 Source diplomatique 03 07 2013 16 Rapport de la MONUSCO HCDH sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 p 12 17 Ibid p 6 18 OCDH 19 Loi n 11 008 portant criminalisation de la torture du 9 juillet 2011 http www leganet cd Legislation DroitPenal Loi 11 008 09 07 2011 htm 20 Centre d actualit s de l ONU L ONU salue les premi res condamnations de personnes coupables d actes de torture en RDC 09 07 2013 21 US Department of State op cit MONUSCO HCDH op cit p 13 22 Repr sentants de l UDPS 23 KIBANGULA Tr sor Prisons en RDC des conditions de d tention jug es catastrophiques par le CICR Jeune Afrique 25 04 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC ju
199. idence du parti compte entre autres un secr taire g n ral qui dirige le secr tariat g n ral du parti Le secr taire g n ral est assist de quatre secr taires g n raux adjoints charg s respectivement des probl mes politiques et de justice des questions administratives des questions techniques et des questions relatives aux structures du parti e Les organes de base Les organes de base comprennent les f d rations qui correspondent au district ou la ville les sections qui correspondent la commune en milieu urbain ou au territoire en milieu rural les sous sections qui correspondent la collectivit secteur ou la chefferie en milieu rural les cellules qui correspondent au quartier en milieu urbain ou au groupement en milieu rural 336 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 337 Ibid 338 Compl ment d informations communiqu par le secr taire g n ral l OFPRA par courrier lectronique le 23 09 2013 339 Ibid 340 Ibid Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 A l ext rieur du pays les membres sont regroup s en f d ration correspondant au pays h te Interrog sur la f d ration de l Ile de France le secr taire g n ral indique qu elle est g r e comme toutes les autres f d rations du pays Il explique toutefois que c est le secr taire national aux relations ext rieures qui est la plupart de temps en Eur
200. ille et de faire dispara tre tout un peuple est rig e en crime contre l humanit puni par la loi On a toutefois relev supra les lenteurs affectant l adoption de la loi sur la parit qui a t vot e par le S nat le 7 novembre 2012 mais qui doit encore tre soumise la commission mixte paritaire En revanche deux lois adopt es le 20 juillet 2006 et portant modification et compl ment du Code p nal et du Code de proc dure p nale sont venues d finir et r primer les violences caract re sexuel incluant le mariage forc Certains repr sentants de la soci t civile comme l OCDH reconnaissent aux autorit s un effort certain pour lutter contre ces violences et soulignent le r le positif du minist re du Genre de la Famille et de l Enfant qui b n ficie de l appui de partenaires internationaux On rel ve galement 135 REEJER 136 Source diplomatique 01 07 2013 137 RENADEF 138 Il convient toutefois de relever qu aux termes du Code p nal tel que r vis en 2006 la prostitution en elle m me n est pas p nalement poursuivie En revanche les textes pr voient des peines visant les prox n tes ceux qui soutiennent ou favorisent la prostitution ou le commerce du sexe article 174 b et ss 139 LIFDED 140 RENADEF 141 OSD 142 LIFDED Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 que certaines personnalit s publiques sont tr s engag es dans les dossiers re
201. ilm documentaire de Thierry Michel sur l affaire Chebeya a t interdit lors du festival du cin ma qui se d roulait au Cameroun du 29 juin au 6 juillet 20135 S agissant de la situation des journalistes elle est qualifi e de pr occupante par diverses sources en particulier dans l Est du pays Dans l Est depuis six douze mois les journalistes sont particuli rement menac s soit par le M23 soit par les autorit s d s lors qu ils tiennent des propos consid r s comme provocateurs sur les ondes ou qu ils interviewent un militaire ayant d sert les rangs de l arm e pour rejoindre le M23 Le 14 juin 2012 le CSAC a mis une directive l adresse des journalistes leur demandant de se montrer responsables dans leurs reportages sur le conflit dans l Est du pays et de s engager promouvoir l unit nationale dans leurs fonctions Un avertissement tait galement donn aux m dias dont les rapports pourraient tre interpr t s comme des tentatives de d moralisation des forces arm es ou de la population qu ils s exposaient une inculpation pour trahison Destin e d courager les propos incitant la haine et aux attaques caract re ethnique cette directive a t mal per ue par de nombreux membres de la communaut des m dias qui y ont vu une tentative de les emp cher de communiquer des rapports sur le conflits Les ondes de Radio Okapi ont ainsi t brouill es entre le 1er et le 4 d cembre 20125 officiellemen
202. ils peuvent tre plac s en garde vue 48 heures au cachot de l auditorat dans l attente de leur proc s devant une cour militaire s il s av re qu ils ont commis une infraction militaire cf supra S ils sont condamn s il seront transf r s dans une prison militairef 0 3 6 La collaboration entre la justice militaire congolaise et la MONUSCO En application de la r solution 1925 du Conseil de s curit des Nations unies la section Etat de droit de la MONUSCO s est impliqu e dans le renforcement des capacit s du syst me de justice militaire congolais en troite collaboration avec les autorit s congolaises comp tentes notamment l auditeur g n ral et le pr sident de la Haute cour militaire Afin d appuyer l action men e aux niveaux national et international pour que les auteurs des violations du droit international humanitaire et des droits de l Homme soient traduits en justice paragraphe 12 d de la r solution pr cit e la section Etat de droit de la MONUSCO a cr et mis en op ration des cellules d appui aux poursuites judiciaires Celles ci sont charg es de fournir un appui en mati re de conseils techniques ainsi qu un soutien logistique aux procureurs et enqu teurs militaires des FARDC dans le cadre des enqu tes men es sur les crimes de guerre et les crimes contre l humanit commis notamment dans l Est du pays 862 Ce point concerne galement les auditeurs qui sont comme indiqu plus haut
203. ime commis avec un militaire dans ces cas galement ils rel vent de la justice militaire 635 Selon le responsable de la prison les personnes condamn es une peine de prison mais ne relevant pas de ces cat gories soit des personnes dont le crime n a aucun lien de quelque nature que ce soit avec l arm e sont d tenues la PCM65 Sans pr ciser la nature des charges retenues contre eux l ONG Human Rescue DRC qui a pu effectuer une visite de Ndolo le 16 d cembre 2012 d nonce la d tention de civils dans cette prison Elle donne l exemple de Malimboo Chandel un civil en d tention pr ventive la prison de Ndolo depuis ao t 201257 4 4 Quelques cas particuliers de personnes d tenues 4 4 1 Des d tenus politiques Des sources diff rentes voquent des d tenus particuliers dont certains seraient des d tenus politiques Un rapport conjoint de la LE et de l OCDH du 30 juin 2013 tablit une liste de 88 personnes que les deux organisations consid rent comme des d tenus politiques et qui sont incarc r es la PCM et la prison de Ndolo La liste ne pr cise cependant pas pour chacun des d tenus dans laquelle des deux prisons il se trouveft Me Joseph Lungunu secr taire national de l UDPS charg de la Justice et des Droits humains affirme en juillet 2013 que 17 militants de son parti y sont d tenusf Des repr sentants de l UDPS que la 675 Colonel Masenga 676 RNW art cit
204. in juillet 2013 1 2 2 Les conditions de d tention l ANR Des militants politiques peuvent tre d tenus l ANR 4 Si l ANR dispose de cachots officiels elle compte aussi des villas gt situ es en diff rents endroits de Kinshasa et sur tout le territoire de la RDC destin es des d tentions extrajudiciaires Une am lioration de l acc s des officiers des droits de l Homme du BCNUDH ces cachots a pu tre constat e Kinshasa mais la garantie d acc s ces cachots n est pas encore totale 1 2 3 Les conditions de d tention au Conseil sp cial du Pr sident de la R publique en mati re de s curit Ce Conseil comporte un bureau au Mont Ngaliema Kinshasa proximit du cabinet du ministre de la D fense et de la cit de l OUA Ce bureau dispose de cachots o des personnes peuvent tre d tenues une semaine de mani re extrajudiciaire Ce m me site abrite l tat major des FARDC 7 1 2 4 Les conditions de d tention au camp Tshatshi Le camp Tshatshi qui se situe dans le prolongement de la cit de l OUA comprend des cachots o des personnes sont d tenues au secret Les d tentions au camp Tshatshi sont sous l autorit directe et exclusive de la GR qui rel ve de l autorit du pr sident de la R publique Une organisation congolaise de d fense des droits de l Homme pr cise que certains cachots du camp sont souterrains 1 2 5 Les autres lieux de d tention extrajudiciaires D au
205. indiqu ne pas conna tre d association travaillant sur cette th matique 7 D autres sources au contraire mentionnent des organisations telles que Si Jeunesse savait 8 ou encore RSM et l AC DPV CONGO toutes deux r pertori es par ILGA D autres organismes viennent en aide la communaut homosexuelle par le biais de la lutte contre le VIH sida comme l explique notamment le RENADEF 00 Un de ces organismes est le GHB Cette association se d finit comme suit Le Groupe Hirondelles Bukavu GHB en sigle est une organisation non gouvernementale de droit congolais des Lesbiennes gays bisexuel le s transgenres intersexes et des personnes qui croient en l importance de combattre la discrimination fond e sur l orientation sexuelle ou l identit et l expression de genre ainsi que de mener des actions de plaidoyer en faveur des droits sexuels et le droit la sant sexuelle 301 Autre exemple d organisme PSSP3 2 Cette ONG a t cr e en 1995 Elle est bas e Kinshasa et s occupe de la prise en charge des personnes atteintes du VIH sida des orphelins et des enfants vuln rables Le Dr Hilaire Mboli en est le coordonnateur L ONG r alise des sensibilisations pour le changement du comportement social et intervient dans la prise en charge des personnes atteintes du VIH sida Les populations cibles sont les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes MSM les professionnels du sexe ainsi que les con
206. ine charg s d assurer la s curit et l ordre au sein de la prison qui r gneraient en ma tres sur la PCM et ran onneraient les d tenus Le rapport de la Fondation Clinton pour la paix rel ve en outre les conditions sanitaires d plorables de la PCM o l insalubrit des installations sanitaires et la promiscuit entra nent une transmission lev e de maladies Il est noter que les d tenus ne peuvent assurer leur hygi ne corporelle la PCM Si la Croix Rouge remet mensuellement un bloc de savon de 150 grammes chaque d tenu cela s av re insuffisant A cela s ajoutent les cas de tortures voir infra et les installations d labr es et donc dangereuses pour les d tenus A ce titre il appara t que ce sont aujourd hui les pavillons 3 4 et 5 qui sont dans l tat de d labrement le plus avanc On y trouverait des insectes cafards puces et les d tenus malades qui y sont incarc r s n auraient pas assez de place pour pouvoir s y allonger f Les pavillons 1 2 3 et 4 accueillant les kuluna sont ceux o les conditions de d tention sont les plus difficiles en raison notamment du manque de place Dans ces pavillons les d tenus dorment o ils peuvent y compris dans les couloirs Aucune lumi re du jour n atteint les cellules qui sont dans l obscurit On trouve dans ces pavillons des fourneaux permettant de cuisiner Les conditions de d tention dans les cachots d isolement sont r put es terribles les d
207. ins ont t arr t s et du mat riel a t d truit L organisation OSD a galement fait face des probl mes En mai 2013 une quipe de policiers s est rendue au si ge des OSD la recherche d un membre de l organisation et ne le trouvant pas a enlev un de ses collaborateurs pour l interroger t 2 3 Les diff rents moyens de protection En cas de menaces les d fenseurs des droits de l Homme sont parfois contraints d entrer dans la clandestinit durant quelque temps ou de se d placer hors de Kinshasa Ces menaces les incitent galement la prudence c est dire qu ils vitent de s exposer en intervenant dans les m dias par exemple Face aux menaces les d fenseurs des droits de l Homme adoptent certaines strat gies afin d assurer leur s curit Ils d veloppent par exemple des contacts avec des personnes travaillant avec les autorit s qui assurent leur protection Leur travail en r seau leur permet galement d viter d tre infiltr s par les autorit s dans la mesure o ils ne se r unissent qu avec des d fenseurs des droits de l Homme qu ils connaissent de longue date Au del des moyens mis en place par les d fenseurs des droits de l Homme eux m mes des organisations internationales pr sentes en RDC ont pr vu des m canismes propres pour assurer la s curit de ces derniers L une d entre elles a instaur d s l ann e 2005 une unit de protection des victimes t moins et protecteurs des
208. instance de Kisangani dans un bref d lai f 757 MONUSCO op cit p 19 et 20 758 US Department of State op cit 759 MONUSCO Rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme MONUSCO HCDH sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 p 7 760 Ibid p 4 et 6 761 Ibid p 4 762 MONUSCO op cit mars 2013 p 13 763 CODHO 764 Source diplomatique 03 07 2013 765 CODHO 766 Source diplomatique 03 07 2013 767 CODHO 768 MONUSCO op cit mars 2012 p 19 et 20 769 Radio Okapi Congo Kinshasa Ubundu La soci t civile d nonce des d tentions prolong es dans le cachot du commissariat 07 07 2012 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 LE CPR KIN L EX I PKIN 2 1 Donn es g n rales sur le CPR KIN La d l gation a eu une entrevue avec le responsable du CPR KIN ou COMPROVKIN le g n ral Jean de Dieu Oleko PL LE TE TT Aa E Celui ci rappelle que l IPKin de Kinshasa a fait l objet d un Rabat N changement de d nomination et est devenue le CPR KIN en a er PE 2010 2011 Toutefois la population continue s y r f rer par son ancienne appellation IPKin La nouvelle appellation est le seul changement majeur intervenu depuis 2009771 Par ailleurs il convient de ne pas confondre le commissariat provincial et le commissariat g n ral de la PNC lequel est situ derri re le Palais du peuple Le
209. ionale pr sente en RDC 05 07 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Roger Nsimba commissaire provincial adjoint CPR KIN XX X Par ailleurs la sous partie se base sur des entretiens de l Office avec diff rents interlocuteurs dans le cadre d une recherche d informations sur le camp Lufungula Entretien t l phonique avec un responsable du CODHO par t l phone le 15 05 2012 Echange de courriers lectroniques et entretien t l phonique avec un responsable de l OCDH entre le 24 02 2011 et le 01 03 2011 xK XK Enfin les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant 6 8 FIDH RDC Assassinat de Rocksy Tshimpaka 26 09 2013 http www fidh org IMG article PDF article a14004 pdf OMCT RDC D t rioration de l tat de sant de M Eug ne Diomi Ndongala d tenu la prison centrale de Makala 30 07 2013 http wWww omct org fr urgent campaigns urgent interventions congo dem republic 2013 07 4223327 RIGAUD Christophe RDC Deux opposants enlev s selon la D mocratie Chr tienne le 18 01 2013 Afrikarabia 20 01 2013 d chretienne le 18012013afrikarabia RENADHOC Rapport annuel 2011 sur la situation g n rale des droits de l Homme en RDC mars 2012 257 p Radio Okapi Libert de la presse un journalis
210. ire Dans certains cas le d fenseur des droits de l Homme peut tre d localis dans le pays et beaucoup plus rarement hors du pays 85 Organisation internationale impliqu e dans la protection des d fenseurs des droits de l Homme 86 Il s agit du cas d un avocat qui d fendait une personne dans le cadre d un conflit opposant deux glises Cet avocat a t enlev et tortur durant une semaine l initiative de l une des parties au conflit qui tait en relation avec des personnalit s haut plac es Ses collaborateurs ont galement re u des menaces 87 Organisation internationale impliqu e dans la protection des d fenseurs des droits de l Homme 20 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 LES CONDITIONS DE RETOUR DES EXPULSES ET DEBOUTES 3 1 Leur situation leur arriv e l a roport de Ndjili Les sources consult es ne se rejoignent pas totalement sur ce sujet Selon certaines sources les d bout s du droit d asile et plus largement les Congolais expuls s sont arr t s leur arriv e l a roport de Ndjili et emmen s dans le bureau de l ANR de l a roport qui jouxte celui de la DGM Ce cheminement semble tre syst matique Les d bout s et expuls s sont ensuite vacu s hors de l a roport vers la DGM ou vers l ANR et peuvent y tre d tenus jusqu deux mois sans que personne ne le sache Si les familles en sont inform es elles peuvent n gocier
211. ire payer ainsi la protection qu ils leur assurent Par ailleurs il n est pas rare que les sh gu soient exploit s sexuellement ou soumis des travaux forc s notamment dans des restaurants 2 Selon les repr sentants du REEJER les conditions de vie dans la rue sont nettement plus difficiles pour les filles que pour les gar ons 3 164 REEJER 165 Source diplomatique 01 07 2013 166 REEJER 167 Source diplomatique 01 07 2013 168 ANMDH 169 Source diplomatique 01 07 2013 170 Ibid 171 Ibid 172 ANMDH 173 REEJER Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Les moyens de subsistance Un grand nombre de sh gu travaille sur les march s de la ville comme vendeurs la sauvette comme apprentis chauffeurs cireurs ou portefaix Beaucoup sont contraints de mendier pour certains sur le boulevard du 30 Juin o ils sont au demeurant r guli rement victimes de brutalit s 74 L instrumentalisation et le recrutement Il appara t que les sh gu peuvent tre ponctuellement recrut s par des partis politiques pour venir grossir les rangs des manifestations ou coller des affiches en change d une maigre r mun ration De m me les sh gu sont en raison de leurs connaissances du milieu urbain et de leur capacit tre au courant de tout souvent utilis s comme informateurs par des agents des services de renseignements 2 1 4 Les actions en faveur de
212. istes arr t s par les services de s curit dans le cadre de la m me affaire restent d tenus dans les cachots de l ANR il s agit de John Mpoyi et Fortunat Kasongo respectivement journalistes de la RLTV et de la RTAS stations mettant dans la province du Kasa Oriental Ils ont t transf r s la prison militaire de Ndolo Kinshasa le 27 avril 2013 55 US Department of State op cit p 19 56 Les journalistes et le personnel de la radio ont galement re u des menaces anonymes 15 16 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 que cette mesure avait t adopt e la suite d une entrevue avec le chef politique du M237 On assiste galement des fermetures de stations radiophoniques Les menaces pesant sur les journalistes ont lieu tant dans les zones contr l es par les autorit s congolaises que dans celles qui sont tenues par le M2358 A Kinshasa JED indique que la presse congolaise est en service minimum L organisation de d fense de la libert de la presse et des journalistes pointe en effet un ph nom ne d autocensure de la part des journalistes d notamment au climat d l t re qui r gnerait dans la capitale les journalistes font de la communication marketing plut t que de l information Par ailleurs un probl me de financement et donc de survie de la presse se pose qui explique les formes de connivence entre certains responsables
213. it s formation l id ologie du parti formation la mobilisation etc C est l qu il est cens informer de l volution de sa cellule Par ailleurs c est lors de l cole du dimanche que le responsable national charg de l information communique tous les militants les informations importantes sur la vie du parti Les militants sont galement tenus de se rendre fr quemment la permanence pour glaner des informations afin d informer leur tour la population au travers 351 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 352 Terme couramment utilis pour d signer un militant de l UDPS 353 Me Mavungu 354 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 355 Militants de base de l UDPS permanence de Limete 356 Etienne Tshisekedi Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 notamment des parlements debout Inversement ils sont cens s faire remonter toute information de la base vers le sommet Ce syst me vise emporter une adh sion massive l id ologie du parti Outre les r unions sectorielles le militant de base participe deux autres types de r union d une part les conf rences d bat s organisant via des parlements debout qui sont diss min s un peu partout dans le but de v hiculer de mani re large les messages du parti d autre part les matin es politiques lorsque toutes les f d rations se r unissent si l
214. itu sur l avenue Victoire commune de Kasa Vubu Kinshasa La LENI est dirig e par le colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo dont le titre est commissaire sup rieur principal 7 0 Ecusson de la LENI Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 3 1 1 L organisation de la LENI La LENI est une des unit s sp cialis es de la PNC Elle a pour mission le maintien de l ordre et de la s curit publique en appui la police territoriale et plus globalement toutes les unit s de la police Elle a une comp tence nationale Faisant partie de la PNC elle d pend du commissaire g n ral de la PNC dont l ancienne appellation tait inspecteur g n ral de la PNC 7 1 l tat major est dirig par le colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo qui est assist de deux adjoints et d un secr taire II compte un service des ressources humaines et comprend un chef des renseignements g n raux Assist d un OPJ celui ci est charg d aider maintenir la discipline au sein des unit s de constater les infractions commises par les l ments de la LENI L tat major est compos d un charg des op rations d un charg des relations publiques d un charg de la logistique et d un chef du corps m dical Gr ce cette structuration la LENI dispose de sa propre logistique lorsqu elle doit intervenir S agissant des renseignements g n raux ils sont cens s pauler la LENI dans le maintien de la discipline 3 1 2 Les effectifs de
215. l ve pas des comp tences de la LENI Il a t expliqu que de telles plaintes taient courantes bien que ne 797 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 798 Ibid 799 MONUSCO Rapport d enqu te du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 p 16 800 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 801 Ibid 802 Radio Okapi Kinshasa la police cr e une unit sp ciale anti kuluna 04 07 2012 803 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 804 Ibid 805 Ibid Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 relevant effectivement pas des attributions de la LENI Chaque d p t de plainte est payantf 3 2 2 Les attributions et l attitude de la LENI pendant la p riode lectorale de 2011 Afin de pouvoir faire face aux menaces et risques pouvant perturber le d roulement du scrutin de 2011 les autorit s congolaises ont lanc un plan op rationnel de s curisation du processus lectoral avec le d ploiement sur l ensemble du territoire notamment dans la capitale d agents de la PNC et de ses unit s sp cialis es telles que la LENIS 7 Les bataillons de la LENI agiraient aujourd hui sans arme l tale et titre d exemple le responsable de la LENI affirme que lors de la pris
216. l amigo des hommes les sanitaires se trouvent vers la gauche de l entr e De petites pi ces s par es sont situ es dans le prolongement du mur des sanitaires ainsi qu au niveau du mur d en face Il n y a aucun clairage dans l amigo hormis des claustras en haut et droite du mur Seule la pi ce de l amigo r serv e aux femmes a une vue sur le campf 7 La capacit du cachot est d une cinquantaine de personnesft 610 ANMDH repr sentants de l UDPS 04 07 2013 611 G n ral Kanyama 612 Ibid 613 Ibid 614 Ibid 615 Lorsque l on tourne le dos au bureau du g n ral Kanyama 616 D signation d un cachot Ce terme est couramment utilis Son origine vient d Amigo Ngonde Funsu ancien pr sident de l ASADHO qui a fait l objet de nombreuses d tentions dans diff rents cachots 617 A travers le grillage qui fait la moiti du mur en partant du haut et sur toute la longueur 618 G n ral Kanyama Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 A gauche de l amigo se trouve une table avec le registre des gardes vue dans lequel sont pr cis es les dates d arriv e et de transmission l office Au rez de chauss e se trouvent galement diff rentes pi ces la r serve le pool des OPJ et les biens saisis sur la porte EM DLKG le bureau B4 la logistique et la gestion des v hicules la zone de sant de la police qui s occupe des soins des policiers des con
217. l information Pour pouvoir exercer cette activit militante il faut avoir au moins 18 ans Il n y a pas de crit res tablis Cela d pend surtout du niveau d tudes du combattant Le niveau d tudes exig pour un cadre est plus lev car sa formation doit lui permettre de bien s exprimer de bien transmettre l information Les activit s du militant s inscrivent en fait dans un syst me d information particulier mis en place par le parti qui vise conscientiser la population et qui explique le fait que le temps consacr par le militant l information l apprendre et la transmettre via les r unions en particulier est essentiel L UDPS fonctionne surtout avec les structures de base ce qui permet au parti d informer et de conscientiser grande chelle la population via ses militants de base Un militant qu a pu rencontrer la d l gation a expliqu exercer son devoir d informer et de sensibiliser en passant de maison en maison chaque jour Un autre militant a mis en avant le ph nom ne du bouche oreille gt pour expliquer comment les messages circulent Participer aux r unions Les r unions r guli res du parti continuent se tenir Un militant de base est cens participer des r unions sectorielles qui se tiennent le mardi chaque niveau cellule section f d ration En fin de semaine il est cens aller la r union sectionnaire cole du dimanche o il suit plusieurs activ
218. la garde vue les pr venus sont mis la disposition du parquet Contredisant les assurances fournies par le colonel Ngoy sur le respect du d lai des gardes vues une ONGDH congolaise fait tat de longues d tentions extrajudiciaires la LENIS 7 En fait la LENI compterait non un mais des cachots d apr s certains responsables des ANMDH dont certains ont eux m mes t d tenus la LENI D apr s les ANMDH il est possible que la d l gation n ait pas vu tous les cachots Et il est galement possible que lors d une visite les personnes d tenues dans les cachots soient d plac esf 5 D autres sources voquent des cachots de fortune qui se situeraient c t de l atelier automobile du 819 ONGDH congolaise requ rant l anonymat g n ral Jean de Dieu Oleko 820 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 821 Ibid 822 Ibid 823 Ibid 824 Ibid 825 ANMDH 826 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 827 OCDH 828 ANMDH Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 camp Parmi les cachots figure un grand de 2 m tres sur 2890 L organisation ANMDH fait tat de mauvais traitements des d tenus la LENIS L OCDH et l ACAJ confirment les mauvais traitements et donnent l exemple de la d tention de Ren Kahukula la LENI du 13 au 18 ao t 2012 L OCDH avait pu rencontrer ce dernier qui avec d autres co accus s auraient fait l objet de tortures et traitements
219. lais section 174h1 Sous le terme pratiques sexuelles contre nature le d put englobe notamment les rela tions entre personnes de m me sexe la zoophilie et la n crophilie L article 174h2 pr voit galement d interdire toute association promouvant ou d fendant des rapports sexuels contre nature et de punir de six mois un an d emprisonnement et d une amende de 1 000 000 francs congolais quiconque aura cr financ initi et implant toute association ou structure promouvant les relations sexuelles contre nature Par ailleurs il existerait dans la loi congolaise une interdiction pour deux personnes de m me sexe de partager une m me chambre d h tel sans avoir re u pr alablement une autorisation expresse des auto rit s2 Cette information n a pu tre recoup e par d autres sources 3 1 3 L attitude des autorit s Si la majorit des sources consult es ne font pas tat de cas d une condamnation p nale de l homosexualit certains interlocuteurs rencontr s lors de la mission notent que de fa on individuelle certains policiers se livrent parfois du racket envers les homosexuels II reste possible que les autorit s puissent mettre la main sur un homosexuel avant de le rel cher contre de l argent 2 Par ailleurs si la plupart des interlocuteurs rencontr s lors de la mission indiquent ne pas conna tre ce jour de cas de condamnation d homosexuels une organisation de la soci t
220. latifs aux violences faites aux femmes comme la ministre de la Justice Mme Wivine Mumba Matipa ou la ministre du Genre Genevi ve Inagosi t Il existe galement divers programmes nationaux qui concernent la condition f minine Ainsi une source diplomatique cite la SNVBG de novembre 2009 la strat gie nationale sur le genre la parit et sur la promotion de la participation des femmes le plan national pour les femmes affect es par les conflits S y ajoute pour l aspect op rationnel un groupe technique sur les violences sexuelles lequel est rattach au groupe de travail sur le genre charg du suivi des strat gies ce groupe est consid r comme fonctionnant correctement par notre interlocuteur A galement t instaur un dialogue avec les ONG en partenariat notamment avec l UNICEF le FNUAP et la section des violences sexuelles de la MONUSCO Ce dialogue prend la forme de r unions mensuelles avec un focus sur les deux Kivus Si des instruments juridiques nationaux ont t adopt s ils sont parfois jug s insuffisants par certains repr sentants de la soci t civile et il demeure galement des obstacles leur mise en oeuvre Ainsi les violences domestiques ne sont toujours pas consid r es comme prioritaires par les autorit s congolaises La loi de 2006 sur les violences sexuelles ne vise d ailleurs pas cette probl matique Par ailleurs on d plore un nombre insuffisant de commissariats de proximit et dans le
221. le r gime p nitentiaire KKK Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Sources diplomatiques Entretiens avec des sources diplomatiques 01 07 2013 et 03 07 2013 Organisations internationales Entretien avec un responsable d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Entretien avec un autre repr sentant d une organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 Entretien avec un responsable d une organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 05 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec des repr sentants du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des OSD 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des ANMDH 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants d une ONGDH congolaise 04 07 2013 Autorit s G n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba xK X 494 Voir sur ce point la partie consacr e aux v nements du 2 juillet 2013 495 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 7i 72 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant Blog Mediapart Rapport de la fondation Bill Clinton pour la paix sur la situation dramatiqu
222. lit des membres de BDK se limite leur pr sence lors des points de presse de leur chef spirituel 80 Cons quence de cette discr tion il n y a pas eu de cas d interpellations r centes d adeptes de BDK ou de militants de son versant politique BDM Kinshasa ft Plusieurs sources reconnaissent cependant qu un danger plane toujours sur eux surtout lorsqu ils tentent de se rencontrer Une ONGDHva jusqu affirmer qu en fait ses membres sont toujours mis l index et pers cut s Officiellement ils ne peuvent plus se r unir Si on d couvre qu une personne est membre de BDK elle pourra avoir des probl mes Les adeptes de BDK font l objet d une surveillance de la part des autorit s Certains adeptes sont suivis D autres sont toujours en d tention N anmoins la situation est globalement plut t calme pour les adeptes Faisant r f rence l ann e 2011 un rapport du RENADHOC d nonce des arrestations et d tentions ill gales des membres de ce parti BDM ndir et de toute personne surprise lisant le d pliant d information Kongo Dieto 8 4 4 La question de la pr sence de BDK Brazzaville La question de la pr sence de BDK en R publique du Congo Brazzaville en particulier a t pos e une ONGDH qui n est pas en mesure de r pondre sur ce point Selon elle s il y en a il s agit d adeptes kino congolais qui ont rejoint Brazzaville Une autre organisation bas e Brazzaville
223. litique difficile en marge des concertations nationales cet arr t vise d sengorger les maisons d arr t de RDC permettre aux autorit s de lancer le programme de r fection des lieux de d tention Par ailleurs cette mesure a galement pour but de permettre aux d tenus victimes de d cisions iniques ou des r glements des comptes de recouvrer la libert Les d tenus lib r s gr ce cette mesure se sont vu remettre un certificat de lib ration Le directeur de la PCM a pr cis que l arr t du ministre de la Justice n accorde pas une libert conditionnelle aux prisonniers militaires et politiques 11 502 Autre organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 503 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 504 Rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 505 Kongo Times Prison centrale de Makala un mouroir pour les prisonniers 21 09 2012 506 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 507 Source diplomatique 01 07 2013 508 Blog Mediapart Rapport de la fondation Bill Clinton pour la paix sur la situation dramatique et catastrophique des prisonniers 15 09 2013 509 Radio Okapi Kinshasa libert conditionnelle pour 700 d tenus de la prison de Makala 02 09 2013 510 Le Phare Libert s conditionnelles les listes des b n ficiair
224. men s traiter un dossier sensible 4 ou comme des appels t l phoniques assortis de menaces anonymes des courriers ou encore des menaces verbales Outre des menaces il arrive galement que des membres des ONGDH subissent eux m mes ou leur famille des pressions ou des agressions comme peuvent en t moigner les exemples suivants Dismas Kitenge pr sident du Groupe Lotus et vice pr sident de la FIDH a v cu depuis l ann e 2011 diff rents v nements graves qui ont mis sa vie en p ril son domicile a t incendi et l on pense un acte criminel la suite d un point de presse au cours duquel il s est exprim sur les cent premiers jours du Gouverneur de Kisangani il a re u des menaces des intimidations et a t convoqu deux reprises l ANRS Le responsable des ANMDH indique avoir port plainte deux reprises apr s avoir t menac avec sa famille Un de ses fils a t enlev et un autre a t agress Il a port plainte mais les agresseurs de son fils arr t s dans un premier temps ont t lib r s un mois plus tard L organisation JED a t menac e de fermeture menace qui l a contrainte entretenir des liens avec certains repr sentants des autorit s afin de b n ficier d une protection L OCDH rappelle que lors d un point de presse organis au si ge du RENADHOC six mois avant le d c s de Floribert Chebeya des membres d ONGDH ont t malmen s Certa
225. ment Kinshasa en provenance de la Belgique et de l Allemagne sans toutefois donner plus d informations sur ce sujet 91 99 ANMDH 100 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 101 CODHO 21 22 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 PARTIE l La probl matique du genre Cette partie traitera dans un premier temps de la situation des femmes en RDC et voquera les violences qui leur sont faites Elle traitera galement de la situation des enfants des rues les sh gu et fera un point sur le ph nom ne des kuluna l origine d une augmentation des violences dans les centres urbains Kinshasa en particulier Enfin cette partie voquera l orientation sexuelle avec notamment la situation f des homosexuels Kinshasa XXKX Des femmes dans les rues de Kinshasa 1 LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Non exhaustive dans la mesure o elle rend compte principalement des d clarations faites par les intervenants rencontr s lors de la mission la pr sente sous partie se propose de donner un aper u g n ral de la situation des femmes ainsi que des outils mis en place visant lutter contre les diverses formes de violences dont cette population est victime Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Sources diplomatiques Entretien avec une source diplomatique 01 07 2013 Soci t civile Entretien avec des membres de la LIFDED 04
226. ment ce poste est occup par le g n ral Joseph Ponde Aux termes de l article 42 du Code judiciaire l auditeur g n ral des forces arm es remplit les fonctions d officier du minist re public pr s la Haute cour militaire et peut exercer les m mes fonctions pr s toutes les juridictions militaires tablies sur le territoire de la R publique II est le chef hi rarchique des magistrats du minist re public II est nomm et le cas ch ant relev de ses fonctions par le Pr sident de la R publique gt L article 43 du m me code ajoute qu il a un droit de surveillance et d inspection sur les auditorats militaires pr s les cours et tribunaux militaires Il est assist de vingt et un magistrats dont sept premiers avocats g n raux et neuf avocats g n raux ainsi que par des inspecteurs des secr taires et du personnel d appoint Sous la responsabilit de l auditeur g n ral se trouvent des auditeurs militaires pr s les cours et les tribunaux militaires Le Code judiciaire militaire distingue les auditeurs militaires sup rieurs pr s les cours militaires et les auditeurs militaires pr s les tribunaux de garnison Les auditeurs militaires remplissent les m mes fonctions que l auditeur g n ral mais sous le contr le et la surveillance de ce dernier pour les auditeurs militaires sup rieurs article 48 du Code judiciaire militaire et de ceux ci pour les auditeurs militaires pr s les tribunaux militaires de garni
227. mmary VSV Contre la chasse aux sorci res communiqu de presse n 047 RDC CE 2011 21 12 2011 http www vsv rdc org pdf2 presse 2011 47 pdf VSV Enl vement Kinshasa Limete d une vingtaine de personnes communiqu de presse n 034 RDC CE 2011 15 08 2011 http www vsv rdc org pdf2 presse 2011 34 pdf VSV Assassinat de Floribert Chebeya Bahizire et Fid le Bazana Edadi l un des pr venus en fuite Kinshasa communiqu de presse n 017 RDC VSV CE 2011 05 05 2011 http www vsv rdc org pdf2 presse 2011 17 pdf ASADHO L ASADHO exige une enqu te ind pendante sur l attaque de la r sidence du Pr sident de la R publique et le respect des droits fondamentaux de pr sum s auteurs Communiqu de presse n 03 ASADHO 2011 07 03 2011 HRW World report 2011 Democratic Republic of Congo Events of 2010 24 01 2011 http Www hrw org world report 2011 democratic republic congo VSV A Muanda Bas Congo Kinshasa mort des d tenus au Cachot Communiqu de presse n 001 RDC VSV CD 2010 06 01 2010 http www congoindependant com article php articleid 5282 OMCT RDC Crainte pour l int grit physique et psychologique de M Paulin Kalamba d tenu Kinshasa eue fr d20336 FIDH RDC La d rive autoritaire du r gime juillet 2009 44 p http www fidh org IMG pdf RDC526fr2009 pdf ILGA RD Congo un d put propose un projet de loi pour punir l
228. mp Lufungula par exemple sans rien payer reste tr s dur 436 Me Lungunu 437 Etienne Tshisekedi 438 Albert Moleka 439 Etienne Tshisekedi 440 Albert Moleka 441 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 442 OCDH 63 64 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 LA SITUATION DES MEMBRES DE DC Cette sous partie n abordera que la situation actuelle des membres de DC Elle ne restituera pas l historique et l organisation de ce parti Seul un bref rappel sera propos xK X Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Source diplomatique Entretien avec une source diplomatique 01 07 2013 Soci t civile Entretien avec des responsables de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des membres des OSD 03 07 2013 Entretien avec des responsables d une ONGDH congolaise 04 07 2013 XX X Les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant de la source suivante US Department of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 http www state gov j drl rls hrrpt humanrightsreport index htm wrapper xK XK Ce parti est implant Kinshasa et dans le Bas Congo Il est alli l UDPS mais n a pas l envergure nationale du parti d
229. n juillet 2013 Sommaire Remerciements Elaboration du rapport Avertissement Sommaire Introduction Carte de la RDC PARTIE I Panorama g n ral la situation des droits de l Homme La situation des droits de l Homme La situation des d fenseurs des droits de l Homme Les conditions de retour des expuls s et des d bout s PARTIE II La probl matique du genre Les violences faites aux femmes La situation des enfants L orientation sexuelle PARTIE III L opposition politique et les groupes interdits L UDPS La situation des membres de DC La situation des membres du MLC La situation des adeptes BDK et de BDM La situation des membres de l APARECO en RDC PARTIE IV Les lieux et camps de d tention La PCM Les v nements du 2 juillet 2013 la PCM Le camp Lufungula La prison militaire de Ndolo Le camp Kokolo PARTIE V Les forces de police et les d tentions dans les cachots de la police La PNC et ses cachots Le commissariat provincial de la police de Kinshasa CPR KIN ou COMPROVKIN ex IPKin La LENI ou LNI ex PIR PARTIE VI La justice militaire Pr sentation g n rale de la justice militaire L auditorat militaire Les juridictions militaires PARTIE VII Le M23 et la situation dans l Est Le M23 La situation des membres du M23 La situation dans l Est PARTIE VIII La probl matique ethnique La situation des personnes originaires de l Equateur des Enyele en particulier La situation des Tutsi
230. n Patrick Palata de CCTV s rieusement malade Ndolo Le Potentiel 25 03 2013 BDD Allafrica TSHILOMBO Monica L environnement du Camp Kokolo appelle un assainissement pr conis par la 1 re dame de la RDC 10 03 2013 Africanews http www digitalcongo net article 90333 Jeune Afrique RDC gangs of Kinshasa 20 02 2013 fri Article JA27 ga ere of kinshasa html Radio Okapi CPI la suspension du proc s Jean Pierre Bemba est lev e 09 02 2013 htt t j 2013 02 b htt di k Se de ludps RIGAUD Christophe RDC Deux opposants enlev s selon la D mocratie Chr tienne le 18 01 2013 Afrikarabia 20 01 2013 d chretienne le 18012013afrikarabia RFI RDC les missions de Radio Okapi la station soutenue par l ONU brouill es Kinshasa 02 12 2012 h di k 012 11 26 dossier du general amisi selon haut magistrat Nounou Ngoie et Marcel Ngombo Mbala Interview avec le Dr Hilaire L ONG PSSP et la prise en charge des personnes atteintes du VIH SIDA Radio Okapi ne 1 2012 h diook h 20 ont avec le vihsida KongoTimes Prison centrale de Makala un mouroir pour les prisonniers 21 09 2012 h fri k prisonniers html KongoTimes RDC La r sidence du pr sident de UDPS est vandalis e par des militaires 30 08 2012 vandalisee par des militaires html Radio Okapi RDC disparition
231. n e par le pr sident du parti Les cartes sont en fait pr sign es Chaque carte comprend le cachet de la cellule o de la section et comporte un num ro Avec ce syst me le parti est m me de savoir que telles s ries de cartes sont distribu es dans telle f d ration Les membres doivent acheter leur carte au niveau de la cellule Les noms des d tenteurs d une carte de membre sont consign s dans un registre Chaque jour l UDPS accueille de nouveaux adh rents Parfois ce sont de simples individus qui cherchent juste s informer mais qui font face de telles tracasseries politiques qu ils abandonnent souvent leur d marches 341 Compl ment d informations communiqu par le secr taire g n ral l OFPRA par courrier lectronique le 23 09 2013 342 Ibid 343 Ibid 344 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 345 Ibid 346 Ibid 347 Ibid 348 Me Mavungu 349 Ibid 350 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 53 54 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Les attestations et t moignages Leur d livrance n est pas syst matique Ils sont d livr s sur demande Les d clarations concernant l autorit comp tente pour signer ce type de document divergent selon les interlocuteurs vus la permanence de Limete Certains affirment que seul le pr sident national peut signer ces documents Le secr taire g n ral
232. n ral Ce b timent a t r cup r par les services de ce qui tait encore l IPKin en juillet 2007 Le CPR KIN est situ sur l avenue des Draceana l angle de l avenue de la Lib ration ex 24 Novembre ex 17 Mai dans la commune de la Gombe ndir g n ral Jean de Dieu Oleko 773 Source diplomatique 01 07 2013 774 G n ral Jean de Dieu Oleko 775 Ibid 776 Ibid 777 Ibid 778 Ibid 779 Ibid 105 106 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 2 Les d tentions au CPR KIN Les personnes arr t es et d tenues au CPR KIN n y sont pas gard es longtemps Seul le parquet peut d cider de garder vue une personne au del de la dur e l gale soit 48 heures Mais il arrive parfois qu une personne passe deux semaines en d tention avant d tre pr sent e au parquet C est le parquet qui d livre un mandat d arr t provisoire ce qui entra ne le transfert du d tenu la prison7 2 2 1 Les d tentions au Commissariat provincial De l entrevue que la d l gation a eue avec le g n ral Oleko il ressort les informations suivantes le commissaire provincial de Kinshasa rappelle que dans l enceinte du CPR KIN sise l avenue Draceana se trouvent essentiellement les services administratifs et les ressources humaines Il pr cise cependant que le CPR KIN compte des cachots uniquement destin s aux policiers Le g n ral Oleko insiste sur le fait que seuls les policier
233. n des Nations Unies pour la stabilisation en RDC 26 01 2012 19 p http www un org fr documents view doc asp symbol S 2012 65 UDPS Premier Congr s Annexe 4 Statuts modifi s et compl t s 14 12 2010 http www udps org docs statuts pdf Jeune Afrique Tshisekedi de retour Kinshasa 09 12 2010 http www jeuneafrique com Article ARTJAWEB20101209091045 http www jeuneafrique com Article ARTJAWEB20101209091045 XX X 1 1 La situation g n rale de l UDPS La d l gation a pu s entretenir avec le pr sident national de l UDPS Etienne Tshisekedi son domicile 521 rue P tunias Limete Accompagn e d Albert Moleka le directeur de cabinet d Etienne Tshisekedi la d l gation s est ensuite rendue la permanence du parti situ e la 10e rue de Limete proximit de la r sidence du pr sident du parti Comme elle l avait souhait une partie de la d l gation a pu s entretenir avec trois militants afin de mieux cerner les motivations et les connaissances des militants ordinaires Une seconde quipe s est entretenue avec diff rents responsables et repr sentants du parti mentionn s supra 1 1 1 La situation et le positionnement politique d Etienne Tshisekedi Le positionnement politique d Etienne Tshisekedi Le responsable de UDPS se consid re toujours comme le pr sident l gitimement lu de la RDC Il affirme avoir remport les lections pr sidentielle et l gislatives du 28 novembre
234. n internationale pr sente en RDC 05 07 2013 587 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 588 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 589 OSD Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 1 3 5 Les audiences foraines Des audiences foraines ont lieu r guli rement dans l enceinte de la prison plus particuli rement l entr e du pavillon 7 Ce syst me a t mis en place afin de d sengorger la prison et d viter des transferts co teux La PCM ne dispose en effet d aucun moyen financier ou humain afin d amener sous escorte les pr venus dans l enceinte des tribunaux agents pour escorter les d tenus carburant des fourgons De l avis d un intervenant l attaque contre un fourgon de prisonniers Kinshasa a galement jou un r le dans la d cision d organiser des audiences foraines en prison A titre d exemple on notera que le proc s de l affaire Chebeya se tient actuellement la PCMS1 1 3 6 La question des vasions Le syst me de d tenus surveillants gt mis en place par l ancien directeur de la PCM serait particuli rement efficace pour pr venir toute tentative d vasion Compte tenu de la surpopulation carc rale la PCM et de l exigu t qui y pr vaut seuls les d tenus peuvent savoir avec exactitude qui sont les visiteurs et qui sont les d tenus Le syst me de surveillance pyramidale a
235. n militaire se trouve dans le camp militaire de Ndolo Elle est localis e sur la rue des Flambeaux dans la commune de Barumbu t et se situe proximit de l a rodrome ponyme 4 2 La r novation et l agencement de la prison Construite l origine en 1930573 la prison a connu d importants travaux de r novation op r s par l Union europ enne et financ s en particulier par les Pays Bas par l entremise de la MONUSCO Ont t ainsi construits et ou r habilit s dix b timents ou pavillons Ont galement t construits un poste pour les 669 Colonel Toussaint Mutanzini 670 RNW Ndolo la nouvelle prison des d tenus militaires Kinshasa 05 04 2011 671 Pour la localisation exacte voir http www pagesclaires com fr Societes PRISON DE NDOLO 672 Colonel Masenga 673 RNW art cit 674 MATEMPU TSHINGUTA Anto La prison de Ndolo r habilit Le Phare 21 12 2010 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 gardes ainsi que des toilettes pour le personnel Enfin un b timent administratif a t r nov La r novation s est achev e en d cembre 2010575 14 ans apr s sa mise en veilleuse 5 6 la c r monie d inauguration de la prison r habilit e a eu lieu le 17 d cembre 2010577 La prison ceinte d une cl ture de 620 m tresf 8 et encadr e par environ cinq miradorsf est constitu e de dix pavillons identiques pour les d tenu
236. ncent la posture agressive de certains militants qui peut en partie expliquer la surench re du gouvernement Il est possible que les incidents entre militants et policiers soient le fait des premiers qui joueraient la provocation t L organisation ANMDH qui reconna t par ailleurs que les militants de l UDPS sont vis s par les autorit s en raison de leur engagement pointe le comportement violent de certains d entre eux en particulier durant la p riode lectorale L organisation fournit les exemples suivants non exhaustifs le 4 novembre 2011 des militants vraisemblablement de l UDPS ont pass tabac un jeune gar on qui portait un tee shirt l effigie de Joseph Kabila L agression a eu lieu Muya commune de Mbuji Mayi Kasa Oriental Le 7 novembre toujours Muya un homme a galement t violemment battu par des militants de l UDPS pour avoir tenu des propos malveillants l gard de l opposition politique Le 26 novembre 2011 trois militants du PALU sont morts du fait de leur agression par les combattants de l UDPS et alli s en partance pour l a roport international de Ndjili en vue d accueillir leur leader Etienne Tshisekedi 2 Par ailleurs les autorit s d noncent les ultras gt de l UDPS recrut s pour la protection des VIP du parti Venant de milieux d favoris s ils seraient Limete selon le responsable de la LENI ex PIR pour grossir les rangs des manifestations et faire usage de l
237. ndant toute la dur e de leur d tention Le CICR rend visite aux d tenus arr t s en lien avec les conflits mais il peut galement rendre visite des d tenus de droit commun pour des motifs humanitaires possibilit sp cifique la RDC 55 Le CICR dispose en outre de deux programmes la PCM le programme nutritionnel le programme eau sant et habitat La MONUSCO est galement pr sente dans l enceinte de la PCM de m me que le BICE qui ne dispose pas de bureau permanent mais dont la pr sence est visible Par ailleurs des associations majoritairement religieuses viennent rencontrer les d tenus L organisation les Mamans Kivuvu est pr sente la PCM Outre les associations caract re religieux les glises galement aident les d tenus Enfin des associations comme OSD suivent r guli rement la situation des d tenus comme c est le cas pour le colonel Jean Marie Nkodi originaire de l Equateur L organisation OSD se rend trimestriellement dans l enceinte de la PCM 579 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 580 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 581 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 582 Ibid 583 Ibid 584 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 585 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 586 Organisatio
238. nding Selon des repr sentants de la LIFDED les trois quarts des coles en RDC sont des coles priv es Des enfants Kinshasa 235 LIFDED 39 40 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 ORI ENTATI ON SEXUELLE Avertissement Aucune organisation de la soci t civile travaillant sp cifiquement avec la communaut homosexuelle n a pu tre rencontr e Cette sous partie se base essentiellement et malgr la limite voqu e ci dessus sur les informations recueillies lors de la mission aupr s d ONGDH g n ralistes Elle fera ponctuellement appel des sources publiques Cette sous partie ne pr tend pas retracer de fa on exhaustive la situation des LGBTI en RDC xK K Cette sous partie se base sur des informations manant des entretiens suivants Sources diplomatiques Entretien avec des sources diplomatiques 01 07 2013 et 04 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien t l phonique avec un responsable d OCDH 01 10 2013 Entretien avec des repr sentants du RENADEF 02 07 2013 Entretien avec des repr sentants du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants des OSD 03 07 2013 Entretien avec des repr sentants d une ONGDH congolaise 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants de l organisation ANMDH 04 07 2013 xK X Les informations contenues dans cette sous par
239. ne dans laquelle se trouvent plusieurs b timents administratifs elle a franchi sans s arr ter une barri re tenue par un garde 5 3 Les d tentions au camp Kokolo Le camp Kokolo est outre un lieu de vie un endroit o sont d tenus de nombreux pr venus Est voqu le cachot du bataillon PM Kokolo Des repr sentants de l UDPS expliquent que le camp Kokolo figure parmi les lieux de d tention les plus connus sans toutefois pr ciser si des militants du parti sont d tenus dans ce camp Si une personne arr t e n est pas localis e au commissariat provincial de Kinshasa CPR KIN ni l inspection g n rale de la police ni la pr sidence on peut la retrouver au camp Kokolo notamment Exemple de d tention en novembre et d cembre 2011 plus de vingt militaires du camp Bumba ont t arr t s puis d tenus au camp Kokolo L ASADHO a d nonc et condamn ces arrestations qu elle consid rait comme arbitraires Autre exemple de d tention celle de Paul Mwilambwe L organisation VSV a localis ce policier au camp Kokolo Ce dernier a t mis en cause avec d autres dans l assassinat de Floribert Chebeya et de Fid le Bazana Il constitue un t moin cl dans le meurtre de l ancien directeur de la VSV et de son chauffeur Enfin comme d autres lieux disposant de cachots et ne d pendant pas du parquet l instar de ceux de l ANR du camp militaire Tshatshi ou encore de l tat major des renseignement
240. ne de la Ruzizi consid r e comme une zone de non droit en raison d un conflit opposant autochtones et trangers depuis plus de neuf mois Ils viennent en aide aux populations fulero et rundi La LENI intervient dans cette zone tr s violente dans le but d arr ter les fauteurs de troubles 107 108 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 l Est du pays ainsi que dans des zones stabilis es du Nord Kivu Des bataillons de la LENI sont galement stationn s dans le Katanga Lubumbashi en raison de la pr sence du mouvement s paratiste des Bakata Katanga Prochainement un bataillon rejoindra galement la province de l Equateur pour la gestion des camps de r fugi s centrafricains et la Province Orientale Le recrutement et la formation des membres de la LENI Les 1er et le 7 me bataillons de la LENI avaient t form s quip s et v hicul s par des CRS fran aises de 2004 2007 La formation avait consist en la prise en charge de manifestations en vue des lections de 2006 La formation des bataillons de la LENI par les CRS fran aises a repris en 2010 dans la perspective des lections de 2011 Deux bataillons ont t form s cette occasion soit 1 000 hommes Plus r cemment entre le 3 mai et le 15 octobre 2011 la police de la MONUSCO et certains partenaires de la RDC en particulier EUPOL et la France ont form 3 756 policiers de la LENI aux m thodes
241. ngunu secr taire national de l UDPS charg de la Justice et des Droits humains pr sent lors de l entretien avec Etienne Tshisekedi 04 07 2013 Entretien avec des repr sentants de l UDPS le 04 07 2013 taient notamment pr sents Albert Moleka directeur de cabinet de M Tshisekedi Me Mavungu secr taire g n ral du parti Me Dieudonn Ilunga directeur de cabinet de l adjoint du pr sident Ezechiel Kaboko adjoint la tr sorerie Alpha Denise Lupetu pr sidente nationale de la Ligue des femmes de l UDPS Maria Nzuli Eva vice pr sidente de la Ligue des femmes de l UDPS Geco Beya vice pr sident de la Ligue des jeunes de l UDPS Bisenge Joseph secr taire national adjoint charg de l enseignement Alfred Ndinga Obey pr sident de la commission nationale de la discipline Bomi Kahengi ou Kaliengi gt ou Boni Kaludji gt du mouvement de la Ligue des jeunes de l UDPS l universit James Katshingu pr sident de la nouvelle g n ration Tshisekedi affili e la Ligue des jeunes Autorit s Entretien avec le colonel Toussaint Mutanzini auditorat militaire 06 07 2013 xK X Par ailleurs les informations contenues dans cette sous partie sont compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant 5fs RFI Ouverture d une enqu te apr s la mort d un Norv gien dans une prison militaire de Kinshasa
242. nique du r gime consiste envoyer soit des policiers pour en emp cher la tenue soit des instructeurs en tenue civile des policiers pour les infiltrer Un interlocuteur de l UDPS r sume la situation nous sommes toujours la merci de la police chacune de nos activit s militantes Les interlocuteurs affirment ainsi devoir chaque jour ma triser la peur se sentant en effet menac s mais souhaitant continuer militer Ils expliquent risquer continuellement d tre matraqu s en cas de r unions publiques Selon eux le pouvoir cherche susciter la crainte de mani re perp tuelle dans le camp de l opposition e De l avis des sources externes l UDPS Les activistes de l UDPS sont connus des autorit s et peuvent rencontrer les probl mes qui sont d velopp s ci dessous La question de l actualit des pers cutions La situation n est pas la m me selon les interlocuteurs certains estiment que les pers cutions ont toujours cours aujourd hui 1 alors que d autres consid rent qu elles se sont exerc es durant la campagne de 2011 et n ont plus lieu aujourd hui 2 Toutes les sources confirment la gravit des pers cutions qui se sont abattues sur les militants de l UDPS durant la p riode lectorale 3 1 Les lections sont toujours dans l esprit des militants et les pers cutions toujours d actualit Les menaces visant les militants sont r guli res Les arrestations auraient t
243. nn s d tre proches du M23 ainsi que les personnes qui ont une certaine visibilit chefs coutumiers administrateurs sont l objet de menaces et sont susceptibles d tre pris parti83 Le cas de Marcus Tadjamba Eluhu peut en t moigner Ce commer ant de la ville de Goma est traqu depuis le mois de septembre 2012 car suspect de soutenir le M23 Sa ni ce Jolie Tamangana Eluhu est galement traqu e Elle a chapp une tentative d enl vement Kinshasa le 1er d cembre 2012 apr s avoir t traqu e depuis Goma Son autre oncle paternel Laurent Mbulu Pasu a t tu par des militaires son domicile dans la nuit du 12 novembre 2012888 Autre exemple avanc au niveau politique le RCDN de l ancien d put Roger Lumbala qui a t dissous par le ministre de l Int rieur en janvier 2013 pour cause de proximit pr sum e avec le M23 L lection de Roger Lumbala en tant que d put avait t invalid e pour motif de trahison Il lui a t reproch d avoir entretenu des contacts avec le M23 voire d tre pass dans la r bellion Il est recherch par les services de renseignements congolais Il aurait pris les armes dans l Est de la RDC8 880 MAEE art cit MAUPAS St phanie Bosco Ntaganda r pond devant la CPI d une partie de ses crimes au Congo Le Monde 26 03 2013 881 BERGHEZAN Georges art cit p 2 882 Source diplomatique 01 07 2013 Amnesty International art cit 20 03 2013
244. nonymat 518 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 519 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 520 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 521 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 522 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 523 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 524 Ibid Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 aux d tenus se trouvant dans les situations les plus pr caires malades malnutris et non aux prisonniers dits VIP qui b n ficient toujours des meilleurs conditions de d tention Ces derniers payent pour b n ficier de grandes cellules individuelles Le pavillon 8 est le pavillon dans lequel sont d tenus ces prisonniers dits VIP 26 La d l gation n a pu obtenir aucune information pr cise sur la localisation des cachots d isolement dont l existence a t mentionn e par un intervenant Selon un rapport de la Fondation Bill Clinton pour la paix repris par un article du Kongo Times dat du 21 septembre 2012 le pavillon 6 abrite un cachot surnomm Mabele dans lequel sont d tenus plus de 180 prisonniers r cidivistes La question de la s paration et de la circulation des d tenus et
245. nt l identit ou la nature n a pas t pr cis e affirment que les d tenus de la LENI taient rest s au camp 48 heures puis on est venu les prendre pour une destination inconnue et leur sort n est pas connu 1 3 2 3 L intervention de la LENI lors des v nements du 2 juillet 2013 la PCM La sous partie 2 de la partie IV est consacr e aux v nements du 2 juillet la PCM laquelle il convient 806 Source diplomatique 02 07 2013 807 MONUSCO op cit mars 2012 p 15 808 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 809 Ibid 810 MONUSCO op cit mars 2012 p 16 811 Colonel S guin Ngoy Sengelwa Kyo 812 Source diplomatique 03 07 2013 813 Amnesty International Si tu r sistes on te tue RDC Arguments en faveur d un trait efficace sur le commerce des armes 12 06 2012 72 p 814 MONUSCO op cit mars 2012 p 4 et 15 815 Ibid p 14 et 15 816 ANMDH Le processus lectoral en RDC et les graves violations des droits de l Homme 29 02 2012 p 19 817 MONUSCO op cit mars 2012 p 17 818 ANMDH op cit p 19 109 110 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 de se r f rer pour plus d informations Plusieurs services dont la LENI ont d intervenir afin de d loger des d tenus qui s taient retranch s dans leurs pavillons 3 3 L agencement de la LENI et son cachot 3 3 1 L agencement de l tat major de la LENI Les l ments
246. nt survivre Les enfants dans la rue vivent eux cheval entre la rue et leur domicile familial Enfants des rues et enfants dans la rue sont deux ph nom nes r cents apparus il y a moins de trente ans A l poque comme le veut la culture congolaise l enfant m me Locaux du REEJER Kinshasa toujours pris en charge par son cercle familial Le d but des ann es 1990 a marqu un 163 Source diplomatique 01 07 2013 31 32 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 tournant Dans un contexte conomique d grad les valeurs de la soci t congolaise se sont rod es Confront s au ch mage pour plus des trois quarts d entre eux les parents kinois ont d missionn de leurs obligations parentales jusqu perdre leur r le de soutien de famille Les enfants d scolaris s ont t amen s trouver dans la rue quotidiennement de quoi subvenir aux besoins de leur famille en lieu et place de leurs parents Ces enfants font souvent vivre leur famille Les trois quarts des enfants kinois sont aujourd hui des enfants dans la rue Selon le REEJER ces deux ph nom nes participent toutefois d un m me constat celui du d voiement du mod le familial congolais traditionneli64 2 1 2 Donn es chiffr es et localisation Selon une source diplomatique on d nombre ce jour entre 18 000 et 25 000 enfants des rues Kinshasa Parmi eux certains font partie de la troisi me g n
247. obl matique La personnalit juridique des femmes est certes reconnue mais elles perdent leurs droits une fois mari es Le Code de la famille consacre l homme en tant que chef de famillel La ministre de la Justice a en vain mis des objections sur le maintien de cette disposition Ainsi pour qu une femme mari e puisse ouvrir un compte bancaire il lui faut une autorisation de son poux De m me la LIFDED explique que souvent les femmes travaillent dans les champs mais que ce sont leurs poux qui vont vendre les produits avant de d cider de l utilisation des revenusissus dela vente sans qu elles aient la possibilit d exprimer un avis Est cit un exemple de pratiques pourtant contraire au Code de la famille au d c s de l poux la veuve est souvent chass e et spoli e c est la pratique de la justice qui est en cause car le Code est assez m connu ce probl me est tr s fr quent selon la LIFDED 5 Cette discrimination fond e sur le sexe se retrouve galement au niveau de la repr sentation nationale ou provinciale des femmes L id e qui pr vaut selon la LIFDED est que les femmes sont consid r es comme des tres secondaires incapables d assurer la responsabilit de la gestion qui revient aux hommes Selon le RENADEF dans le classement des pays qui respectent le principe de parit la RDC occupe le 137e rang sur 138 La Constitution dans sa r daction de 2006 consacre pourtant le principe de la parit
248. oi ne r prime pas clairement la prostitution en RDC Certaines clauses semblent la condamner mais les forces de l ordre n arr tent pas les professionnelles du sexe Les membres du CODHO soutiennent quant eux que le Code p nal dans sa version modifi e interdit la prostitution et pr voit des peines de prison allant de 3 mois 5 ans ainsi que des amendes Mais dans le m me temps ils reconnaissent ne pas avoir eu connaissance de cas d arrestations en vertu de cet article Une tol rance pr vaut dans les faits 58 Concernant les r seaux de prox n tisme ils ne semblent pas exister Kinshasa et il appara t difficile de contraindre des jeunes filles se prostituer au Congot Toutefois si la prostitution est avant tout individuelle on a pu observer des petits r seaux de prostitution non structur s notamment rue Kabambare croisement Plateau et devant l h tel de cette avenuef t Il existe galement des maisons closes non officielles et tenues par des femmes selon le RENADEF Celles ci s organisent autour d incitateurs qui sollicitent les jeunes filles Parfois ces derni res viennent y travailler d elles m mes ou incit es par leurs parents en raison de leur situation financi re difficile 1 2 Les outils de protection 1 2 1 La l gislation nationale La Constitution de la RDC dispose dans son pr ambule R affirmant notre adh sion et notre attachement la D claration Universelle des Droits de l Homme
249. oits de l Homme ont t recens s par le BCNUDH entre janvier 2010 et d cembre 2012 gt L OCDH qualifie les conditions de d tention d infrahumaines en raison des mauvais traitements et actes de torture de la vente de drogue dans les prisons de la privation des visites et de l absence d avocat L OCDH ajoute que la surpopulation carc rale et la promiscuit peuvent entra ner des d c s par touffement Le BCNUDH confirme que les d c s en d tention sont largement dus aux mauvaises conditions de d tention et souligne que les cas de d tenus d c d s suite des actes de torture ou de mauvais traitements inflig s par des agents de l Etat sont tr s pr occupants plus de 10 entre janvier 2010 et d cembre 2012 Une loi a pourtant t adopt e le 9 juillet 2011 qui criminalise la torture et le gouvernement congolais a lanc en juillet 2012 une campagne d ducation des forces de s curit de l Etat et de la population en rapport avec cette nouvelle l gislation Mais nonobstant les avanc es constat es dans ce domaine ces pratiques perdurent Un autre probl me se pose notamment dans les cachots du camp Lufungula voir infra de la LENI voir infra ainsi qu la DRGS A l instar des cachots du QG du CPR KIN ce sont des cachots officiels o il est parfois difficile de localiser un prisonnier Une personne pourrait y tre d tenue pour une longue dur e des ann es par exemple 2 En visite off
250. oits humains Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides Organisation mondiale contre la torture Organisation non gouvernementale Organisation non gouvernementale de d fense des droits de l Homme Officier de police judiciaire uvres de reclassement et de protection des enfants de la rue uvres sociales pour le d veloppement Organisation de l unit africaine Parti lumumbiste unifi Prison centrale de Makala Police d investigation criminelle Police d intervention rapide Police militaire Police nationale congolaise Parti du peuple pour la reconstruction et le d veloppement Police de la s curit routi re Progr s sant sans prix Rassemblement congolais pour la d mocratie Rassemblement des Congolais d mocrates et nationalistes R publique d mocratique du Congo Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 REEJ ER RENADEF RENADHOC RFI RTAS RLTV RNW RSF RSM RTC SET SNVBG SOFEPADI TMB UCB UDPS UDPS FAC UNAFEC UNC UNICEF UZB VSV R seau des ducateurs des enfants et jeunes de la rue en RDC R seau national des ONG pour le d veloppement de la Femme en RDC R seau national des ONG des droits de l Homme de la RDC Radio France Internationale Radio t l vision autonome du Sud Kasa Radio Lisanga t l vision Radio Nederland Wereldomroep Reporters sans Fronti res Rainbow Sunrise Mapambazuko Radio t l vision chr tienne S
251. onditions de d tention des d tenus sont soumis un syst me de paiement qui profitait largement aux hommes du colonel Katende le gouverneur g n ral de la prison Les d tenus peuvent avoir d bourser 500 francs congolais par jour pour avoir acc s un t l viseur ou doivent payer 20 dollars pour pouvoir obtenir un lit 560 Les conditions de d tention dans l enceinte de la PCM soul vent un autre point qui peut sembler paradoxal avec les mauvaises conditions de d tention voqu es supra qui seraient ainsi nuancer Certains d tenus ne souhaiteraient pas recouvrer la libert l issue de leur peine craignant d tre tu s leur sortie de prison mais aussi conscients de leurs conditions de vie dans l enceinte de la prison o ils sont nourris log s et peuvent profiter des trafics mis en place dans la prison pour gagner de l argent Ainsi malgr des probl mes d exigu t et de surpopulation carc rale les conditions de d tention peuvent sembler meilleures que celles qui les attendent dehors C est notamment le cas des d tenus surveillants qui ont l int rieur de la prison des postes d influence et qui ont conscience qu ils ne trouveront pas une situation personnelle et financi re aussi favorable l ext rieur de la prison Cette situation explique pourquoi certains Kinois et certains parlementaires s opposent ce que des mesures soient prises pour am liorer le quotidien des d tenus de Makala La population kinoi
252. ons communautaires associations de jeunes associations d enseignement associations de femmes groupes d glises ainsi qu avec des artisans de paix des m diateurs sociaux qui sont form s par la LIFDED qui constituent un relais entre la LIFDED et la population Ajoutons que 65 relais communautaires form s pour l accompagnement de proximit des personnes victimes de violences sexuelles fournissent des informations factuelles la LIFDED laquelle assure ensuite un accompagnement juridique judiciaire psychologique et social en partenariat avec l h pital Saint Joseph la LIZADEL l ASADHO et les FCDD Ponctuellement la LIFDED m ne des campagnes en faveur de l enregistrement des mariages par exemplet Un autre acteur oeuvre activement dans la d fense des droits des femmes il s agit du RENADPFF qui existe depuis l ann e 2002 et qui s est install Kinshasa partir de 2004 Le RENADEF comptait en 2011 350 organisations r parties travers tout le pays Celles ci travaillent toutes int gralement ou en partie sur la probl matique du genre Le r seau travaille plus particuli rement sur quatre th matiques les femmes et le droit les femmes et la sant l autonomisation de la femme et l environnement en milieu rural la probl matique de la jeune fille et des orphelins Un premier projet du RENADPFF financ en 2009 par le fonds d affectation des Nations Unies avait pour objectif de travailler sur la question des viol
253. ope qui supervise cette f d ration322 e Les structures sp cifiques rattach es la pr sidence Il s agit des structures suivantes la Ligue des femmes la Ligue des jeunes la Commission pour l galit entre femmes et hommes l Ecole du parti la Commission lectorale permanente du parti la Commission de contr le des finances la Commission de discipline Les r unions du parti Les r unions ont lieu chaque semaine le vendredi pour les r unions de f d ration le samedi pour celles relatives la section et le dimanche pour celles relatives aux cellules Au niveau de la f d ration se tient chaque semaine un atelier consacr l volution du parti l actualit g n rale autour du parti Au niveau de la cellule en d pit du harc lement policier les r unions continuent se tenir et demeurent publiques Il n y a pas de r unions clandestines3 4 Chaque semaine au niveau national une r union r unit les cadres du parti Site web officiel UDPS org 1 1 5 Le processus d adh sion et les lettres de t moignages L adh sion la carte de membre l adh sion est libre Pour un membre simple la cotisation mensuelle s l ve 1 dollar La carte de membre papier existe toujours Le parti avait mis des cartes plastifi es mais leur production co tait cher et le parti a t contraint de revenir aux cartes papier classiques Chaque carte est sig
254. ophones5 4 Les groupes Ma Ma Au del des seuls Raia Mutomboki les groupes Ma Ma plus g n ralement prolif rent dans les zones rurales Ils sont accus s d tre l origine d exactions qui exacerbent les tensions interethniques Les FNL Les FNL compos es de Hutu burundais sont actives dans le Sud Kivu Alli es au reste des FDLR subsistant dans cette province elles contribuent l ins curit le long de la fronti re burundo congolaise Elles sont combattues par les FARDC et par des groupes arm s locaux 890 CODHO 891 Source diplomatique 01 07 2013 892 Ibid 893 BERGHEZAN Georges art cit p 1 et 2 894 Ibid p 3 895 ICG op cit p 1 896 BERGHEZAN Georges art cit p 2 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 La LRA et les ADF Outre le Nord Kivu et le Sud Kivu des groupes arm s s vissent galement en Province Orientale et au nord du Katanga Deux groupes d origine ougandaise se distinguent la LRA et ADF Si le premier se focalise avant tout sur la R publique centrafricaine et y m ne des exactions la faveur d une situation chaotique les ADF renforc es par des l ments congolais voire par des Shebabs somaliens contr lent une partie de l extr me nord du Nord Kivus 7 La situation dans l Est est ainsi caract ris e par la pr sence de nombreux groupes arm s qui tranche avec la faiblesse structurelle des FARDC Les FA
255. oujours lieu en juillet 2013372 Les autorit s proc dent des op rations d infiltration pour tenter d identifier les militants les plus actifs La d tention de l alli de UDPS Eug ne Diomi Ndongala pr sident de DC montre que la question de l UDPS reste toujours sensible Autre victime collat rale l association OSD qui prend en charge sur un plan m dical notamment les victimes de pers cutions quelles qu elles soient l organisation OSD se dit vis e par les autorit s car accus e d aider les militants de l UDPS et d tre alli e ce parti Des repr sentants des OSD ont indiqu qu ils avaient juste soign des membres de l UDPS comme ils auraient soign toute autre victime de pers cution L organisation OSD confirme que les violations des droits de l Homme que l on constate aujourd hui s exercent entre autres sur les militants de l UDPS ainsi que sur leurs proches famille Des enl vements peuvent encore se produire aujourd hui d s lors qu une personne est susceptible d appartenir l opposition d apr s l organisation L organisation OSD suit en particulier le cas d une femme appartenant la ligue des Femmes de l UDPS enlev e avec son fils 364 LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison 30 06 2013 p 2 et 3 365 Etienne Tshisekedi 366 ANMDH 367 Etienne Tshisekedi 368 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 369 OCDH 370 Ibid
256. outien Etienne Tshisekedi Strat gie nationale de lutte contre les violences bas es sur le genre Solidarit f minine pour un d veloppement int gr Trust Merchant Bank Union congolaise des banques Union pour la d mocratie et le progr s social Union pour la d mocratie et le progr s social Forces acquises au changement Union nationale des f d ralistes du Congo Union pour la nation congolaise Fonds des Nations unies pour l enfance Union za roise des banques Voix des sans voix pour les droits de l Homme 139 140 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Table des mati res Remerciements Elaboration du rapport Avertissement Sommaire Introduction Carte de la RDC PARTIE I Panorama g n ral la situation des droits de l Homme 1 LA SITUATION DES DROITS DE L HOMME 1 1 Les arrestations arbitraires Les conditions de d tention Panorama g n ral des conditions de d tention Les conditions de d tention ANR Les conditions de d tention au Conseil sp cial du Pr sident de la R publique en mati re de s curit Les conditions de d tention au camp Tshatshi Les autres lieux de d tention extrajudiciaires Les villas lieux de d tention non officiels tenus par les militaires La question de l existence des cachots souterrains La libert de r union et de manifestation La libert d expression et la libert de la presse 1 2 1 2
257. pas compl tement sur l actualit des d tentions Selon l UDPS 17 militants sont toujours incarc r s au camp de Ndolo D autres militants nombre non pr cis le sont la PCM et l ANR Des militants nombre non pr cis sont galement d tenus Kananga dans le Kasa Occidental Les d tentions au secret de militants de l UDPS l ANR sont confirm es par l OCDH Des militants de l UDPS peuvent tre consid r s par les autorit s comme des dossiers sensibles Leur d tention peut d s lors tre ind tectable Mais en g n ral il est ais de localiser une personne d tenue gr ce la pr sence de registres que ce soit notamment au camp Kokolo ou au camp Tshatshi Une organisation congolaise de d fense des droits humains voque un cas de d tention celui d un militaire sympathisant du parti transf r de Ndolo la PCM dans le pavillon 5 Ce militaire un d nomm Jeansi est accus d avoir voulu renverser le chef de l Etat date non pr cis e D autres cas de d tention sont voqu s infra voir Le nombre de militants en d tention les lieux de d tention D autres sources temp rent la r alit des d tentions aujourd hui La plupart des militants arr t s lors de la p riode lectorale ont selon elles t lib r s ou sont parvenus fuir avec la connivence de gardiens de prison ou la suite du paiement d une somme d argent Si certains militants qui taient actifs lor
258. pes arm s au c ur de l instabilit au Congo in Les Nouvelles du GRIP 3e trimestre 2013 p 2 879 Amnesty International art cit 20 03 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 dans l Ituri entre septembre 2002 et fin septembre 20035 0 Le M23 s est depuis repli sur le territoire de Rutshuru Nord Kivu limitrophe du Rwanda et de l Ouganda Il est engag Kampala dans un processus de n gociation avec le gouvernement congolais Il a abandonn l id e de renverser ce dernier et affirme d sormais tre pr t rendre les armes la condition que les r fugi s Tutsi des pays voisins puissent rentrer chez eux et que les FDLR soient neutralis es 581 Le M23 est accus de nombreuses exactions contre la population civile viols et violences sexuelles meurtres parfois ex cutions sommaires enl vements d enfants notamment recrutement de force d enfants pour les combats Une source rappelle la responsabilit majeure du mouvement dans les violences faites aux femmes en zones de conflitf amp R cemment les Nations unies ont reconnu que le nombre de violations des droits humains et du droit humanitaire international par le M23 avait augment de juin septembre 201355 Point d actualisation Depuis d cembre 2012 des n gociations ont t engag es entre le gouvernement congolais et les mouvements rebelles dont le M23 Suspendues plusieurs reprises elle
259. peut le faire mais seulement par int rim Des d saccords opposent ces intervenants d autres qui affirment que les organes sp cialis s Ligues des femmes Ligues des jeunes peuvent eux aussi signer ces documents D autres enfin expliquent que toute attestation ne remonte pas forc ment jusqu au pr sident national Selon eux le pays est tellement grand que le pr sident national ne peut pas tout signer Ils doutent par exemple que les attestations relatives un militant de base de Lubumbashi arrivent toutes sur le bureau du pr sident national5t A la fin de la visite de la permanence de Limete le secr taire g n ral de l UDPS apporte les l ments de pr cision suivants les t moignages et attestations sont sign s par le pr sident national le secr taire g n ral peut galement les signer le pr sident d une cellule peut t moigner en faveur d un combattant 2 il peut faire un t moignage crit c est ensuite au si ge national qu est faite l attestation compte tenu de certaines d rives le si ge doit d sormais effectuer des v rifications aupr s de la cellule d appartenance du combattant avant toute attestation l ex cutif du parti peut proc der ces v rifications aupr s de la f d ration ou de la section laquelle est rattach le combattant 1 2 Les militants de l UDPS 1 2 1 Les activit s des militants Informer De mani re g n rale tout militant peut et doit transmettre
260. place risquaient d tre arr t es Ce fut le cas sur les ondes radiophoniques notamment des vang listes et de ceux qui portaient des habits l effigie d une personnalit politique Pendant la p riode lectorale il tait possible qu un militant f t arr t sans que la famille n en f t inform e Un rapport conjoint de l OCDH et de la LE paru le 30 juin 2013 confirme la mort de plusieurs militants pendant la p riode lectorale en citant plusieurs exemples non exhaustifs le 8 d cembre 2011 la police a tir sur des militants UDPS la veille de la publication des r sultats faisant plusieurs morts trois corps ont t subtilis s au si ge de l UPDS Limete par des policiers sous le commandement du colonel Kasongo deux autres ont t vol s la morgue de Bondeko proximit de la place commerciale de la commune de Limete il s agit des corps de Lady Ngangale et Ngama Kefolo Junior le 9 d cembre 2011 les deux organisations ont recens plusieurs morts bless s et autres victimes de l sions corporelles et tablissent une liste de 12 personnes sans toutefois pr ciser explicitement s il s agit de militants de l UDPS certaines victimes se dirigeaient en tout cas au stade des Martyrs pour assister la prestation de serment 4 Pour une information plus exhaustive sur les v nements survenus lors de la p riode lectorale il convient de se r f rer notamment au rapport de la MO
261. port de Ndjili L organisation OSD tait pr sente Ndjili lors d un retour de plusieurs d bout s du droit d asile au mois de mars 2012 Faute de fonds sa pr sence l a roport de Ndjili n est plus effective ce jour L organisation ANMDH suit galement les cas des personnes expuls es du moins lorsqu elle en est inform e Elle peut enqu ter sur place ou informer ses contacts dans les diff rents services Dans la 88 OCDH OSD 89 Dans la terminologie commun ment utilis e au sein de l UDPS et dans le pays en g n ral les combattants renvoient des militants activement engag s 90 OCDH OSD 91 ANMDH 92 Terme utilis couramment pour d signer de mani re g n rale les Congolais d Europe notamment qui sont d favorables au pouvoir de Kinshasa Dans son acception restrictive les combattants repr sentent les militants de l UDPS 93 OCDH 94 ANMDH 95 OSD 96 CODHO 97 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 98 OSD Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 premi re hypoth se une quipe est envoy e l a roport de Ndjili afin de suivre les expuls s Une autre organisation congolaise de d fense des droits humains qui requiert l anonymat pour des raisons de s curit suit galement les conditions de retour au pays des Congolais Des repr sentants de cette organisation soulignent que des informations inqui tant
262. ports plusieurs cas de mauvais traitements dont ont t victimes les militaires et officiers de police en d tention quelles qu en fussent les raisons exemples suivants non exhaustifs cas d un officier s appelant Romain Lidongo Mundele arr t le 9 juin 2011 cas du sergent Nzinga Songode voir infra cas de l officier de police Zoe Nagenego Par ailleurs le 27 f vrier 2011 le camp Kokolo a t l objet d une attaque alors qu une autre tait au m me moment organis e contre contre la r sidence du chef de l Etat Selon une source onusienne une centaine d hommes avaient particip ces deux attaques simultan es Dix assaillants ont t tu s au total par la GR et une trentaine ont t arr t s Cinq militaires congolais auraient aussi t tu s lors de l attaque du camp Les autorit s ont avanc un bilan de sept assaillants tu s Elles n ont cependant pas confirm la mort de cinq militaires du camp Les arrestations se sont poursuivies la semaine ayant suivi l attaque Au lendemain de l attaque le porte parole du gouvernement Lambert Mende a mentionn l arrestation de plus de 50 personnes Les responsables des attaques seraient issus des rangs de l arm e et auraient b n fici de complicit s au sein de la GR7 Les pr venus ont t r partis dans diff rents lieux notamment dans le cachot de Kokolo o selon l ASADHO ils ont t priv s de droit de visite et de l assistance d
263. prime sur la raison 30 06 2013 p 2 et 3 472 JED 473 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 67 68 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 4 LA SITUATION DES ADEPTES DE BDK Cette sous partie se propose de faire un bref point sur la situation actuelle des adeptes de BDK Elle ne retracera pas l historique du mouvement et n abordera pas son organisation interne xK X Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Source diplomatique Entretien avec une source diplomatique 01 07 2013 Soci t civile Entretien avec des responsables de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec un repr sentant du CODHO 03 07 2013 Entretien avec des membres des OSD 03 07 2013 Entretien avec des responsables d une ONGDH congolaise 4 04 07 2013 XX Les informations contenues dans cette sous partie ont t compl t es par celles provenant de la source suivante RENADHOC Rapport annuel 2011 sur la situation g n rale des droits de l Homme en RDC mars 2012 257 p XX XK 4 1 BDK aujourd hui BDK mouvement politico religieux implant originellement du Bas Congo est toujours interdit BDM le versant politique de BDK est quant lui interdit dans la province du Bas Congo BDM n a en fait jamais t formellement autoris Ce parti n est toujours pas reconnu par les autorit s En fait le minist re de l Int rieur avait accus r cep
264. prison en qualit de simples visiteurs munis de leurs appareils m dicaux et de m dicaments afin d administrer des soins sur place 1 Les repas Un seul repas est fourni par jour par la prison aux indigents principalement Il se compose de haricots et de grains de ma s secs 2 Le repas n est pas fourni heures fixes Il d pend notamment de l approvisionnement en farine de la prison Les d tenus se nourrissent avant tout des provisions apport es par leur famille Les d tenus qui souffrent de malnutrition sont le plus souvent ceux qui n ont pas de famille pouvant leur apporter des provisions 3 Les cuisines de la PCM ont t r habilit es par le CICR 4 1 3 Le fonctionnement interne de la PCM 1 3 1 La proc dure d enregistrement des d tenus Un logiciel de gestion des greffes et de l enregistrement des d tenus a t mis en fonctionnement la PCM A la date du changement de direction la t te de la PCM 4 000 d tenus avaient t enregistr s sur le logiciel La nomination du nouveau directeur de l tablissement a ralenti le processus d enregistrement des d tenus Si les d tenus se voient attribuer un num ro d crou il semblerait qu ils l ignorent Chaque d tenu dispose d une fiche de situation p nale sans toutefois en conna tre syst matiquement le contenus 1 3 2 Les visites Les contr les l entr e sont assur s par des d tenus Les visites ont lieu tous les jours de la semaine entre
265. quatre ann es de scolarisation La PNC vise obtenir un niveau moyen de scolarisation de six ann es et note qu on trouve de plus en plus de dipl m s dans ses rangs dipl m s d Etat gradu s voire licenci s Les autorit s conc dent la PNC compte encore dans ses rangs des l ments recrut s dans des conditions assez diff rentes au gr des diff rentes p riodes de l histoire du pays Le recrutement consiste concr tement en un concours suivi d une formation La coop ration franco congolaise s est av r e utile dans ce domaine La formation des policiers dure de 6 9 mois et est organis e dans la commune de Kasa Vubu La PNC dispose galement d une cole de formation des OPJ La RDC a sign des accords de formation de policiers avec divers pays dont l Angola l Afrique du sud le Nig ria l Egypte la France formation assur e par l Ecole sup rieure de police et Saint Cyr ainsi qu avec le Cameroun o des policiers congolais peuvent assister des cursus l Ecole de guerre de Yaound qui est financ e par le Japon et la France Des agents de la PNC Kinshasa 1 2 Le responsable par int rim de la PNC et l ombre de J ohn Numbi Le responsable de la PNC a d sormais pour titre commissaire g n ral qui remplace l ancien titre inspecteur g n ral L actuel commissaire g n ral de la PNC par int rim est Charles Bisengimana un Tutsi originaire du Nord Kivu Son pr d cesseur John Numbi
266. que les autorit s congolaises qui ont bien voulu la rencontrer lors de cette mission Enfin elle remercie les chauffeurs qui l ont accompagn e durant tout son s jour pour leur concours bienveillant Elaboration du rapport Ce rapport a t labor et illustr par l quipe de la mission Sokrarith HENRY chef de mission charg de recherches la Division de l information de la documentation et des recherches DIDR Jeanne GUEGAN charg e de recherches la DIDR Camille LLAVADOR officier de protection la Division Afrique et Bertrand ECOCHARD rapporteur la CNDA La mise en page a t effectu e par Eric CHIARAPPA documentaliste DIDR Les photographies pr sent es dans ce rapport ont t prises au cours de la mission La r daction du rapport a t finalis e fin novembre 2013 Ainsi les changements intervenus ult rieurement cette date ne sont pas pris en compte Avertissement Dans le souci de pr server certaines sources et leur demande la d l gation s est engag e hors instances nationales et partis politiques ne pas identifier ses interlocuteurs issus d instances internationales et de repr sentations diplomatiques et ne pas citer nomm ment leur organisation ou service de rattachement Concernant les organisations de la soci t civile congolaise la plupart ont donn leur accord pour tre nomm ment cit es Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC jui
267. r Congr s Annexe 4 Statuts modifi s et compl t s 14 12 2010 http www udps org docs statuts pdf 136 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Sigles utilis s AC DPV CONGO ACAJ ADF ADEPAD ANMDH ANR APARECO ASADHO BCNUDH ou HCDH BDK BDM BI CE CAA CCTV CDPS CENI CICR CI RGL CISR CNDA CNDP CODHO CPI CPR KIN ou COMPROVKI N CRS CSAC DC DEMI AP DGM Association communautaire de d fense et de protection de la vie au Congo Association congolaise pour l acc s la justice Forces d mocratiques alli es Actions pour le d veloppement des pays d sh rit s Amis de Nelson Mandela pour la d fense des droits humains Agence nationale de renseignements Alliance des patriotes pour la refondation du Congo Association africaine des droits de l Homme Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l Homme Bundu dia Kongo Bundu dia Mayala Bureau international catholique pour l enfance Compagnie africaine d aviation Canal Congo T l vision Congr s des d mocrates pour le progr s social Commission lectorale nationale ind pendante Comit international de la Croix Rouge Conf rence internationale sur la r gion des Grands lacs Commission de l immigration et du statut de r fugi du Canada Cour nationale du droit d asile Congr s national pour la d fense du peuple Comit des observateurs des droits de l Homme Cour p nale int
268. r amp idArticle 2893 ACP Les Congolais de la RDC dans leur majorit fustigent et s opposent l homosexualit Digital Congo 09 05 2013 http www digitalcongo net article 91848 Nounou Ngoie et Marcel Ngombo Mbala Interview avec le Dr Hilaire L ONG PSSP et la prise en charge des personnes atteintes du VIH SIDA Radio Okapi 16 11 2012 http radiookapi net regions kinshasa 2012 11 16 long pssp la prise en charge des personnes vivant avec le vihsida ILGA Homophobie d tat Une enqu te mondiale sur les lois qui criminalisent la sexualit entre adultes consentants de m me sexe mai 2012 73 p Commentaires publi s sur le site internet ILGA le 24 02 2012 par une personne se pr sentant comme un transsexuel vivant Kinshasa http ilga org ilga fr countries CONGO 20THE 20DEMOCRATICY 20REPUBLICY200F 20THE Law http ilga org ilga fr countries CONGO 20THE 20DEMOCRATICY20REPUBLICY200F 20THE Movement http ilga org ilga fr countries CONGO 20THE 20DEMOCRATICY20REPUBLICY200F 20THE Your 20Summary CISR Canada Direction des recherches RDC information sur la situation des personnes homosexuelles y compris les lois le traitement qui leur est r serv par la soci t et les autorit s gouvernementales et les services de soutien 2008 f vrier 2011 03 03 2011 http www irb cisr gc ca Fra ResRec RirRdi Pages index aspx doc 453333 HRW World report 2011 Democratic Republ
269. ral Jean de Dieu Oleko MONUSCO Rapport d enqu te du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 p 20 minist re de l Int rieur de la S curit de la D centralisation et des Affaires coutumi res Loi organique portant organisation et fonctionnement de la PNC 11 08 2011 Radio Okapi Joseph Kabila promulgue la loi portant statut du personnel de carri re de la police 05 06 2013 748 Source diplomatique 03 07 2013 749 G n ral Jean de Dieu Oleko Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 renforcement de la police territoriale et la LENI 0 Le salaire des policiers s l ve 90 000 francs congolais soit l quivalent de 80 100 dollars La PNC ne dispose pas de budget de fonctionnement propre destin financer l essence et les v hicules par exemple Pour les d penses de fonctionnement le commissaire g n ral demande de l argent pi ces par pi ces Un inventaire des infrastructures et du mat riel policier est actuellement en cours Les conditions de recrutement de la PNC sont les m mes sur tout le territoire congolais Pour int grer la PNC il faut avoir entre 18 et 30 ans avoir t scolaris jusqu au secondaire soit au moins
270. ration de sh gu ils sont des enfants des rues n s de parents eux m mes enfants des rues 5 Des donn es chiffr es collect es et r unies dans une base de donn es par le REEJER indiquent qu en 2006 sur les 20 000 personnes vivant dans la rue Kinshasa 13 877 avaient moins de 18 ans On estime par ailleurs que si en 2006 3 000 enfants sont entr s dans la rue au cours de la p riode 2007 2008 ce sont 6 000 enfants qui ont t abandonn s En 2006 la proportion de filles tait de 26 du nombre total des enfants vivant dans les rues En 2009 cette proportion est pass e 44 Aujourd hui la base de donn es du REEJER permet de constater que deux enfants naissent dans la rue chaque jour Kinshasa de m re elle m me enfant des rues Les repr sentants du REEJER estiment au demeurant que les enfants de moins de six ans se trouvant actuellement dans la rue Kinshasa y sont souvent n s Les donn es chiffr es actuelles montrent que le nombre d enfants entrant dans la rue a diminu d un tiers En outre en 2010 le REEJER n a comptabilis aucun enfant de moins de six ans entrant dans la rue A ce jour on d nombre 25 000 enfants des rues Kinshasa Les enfants des rues sont un ph nom ne principalement urbain Ils se concentrent majoritairement dans la capitale kinoise Ils sont galement pr sents dans les villes de Lubumbashi province du Katanga de Kisangani Province orientale et entre Uvira province du Sud kivu
271. repr sentants de la soci t civile Les autorit s congolaises parfaitement inform es de cette situation n ont pris pendant longtemps aucune mesure pour y mettre un termes Toutefois c est cette situation qui aurait conduit les autorit s muter l ancien directeur de la prison et nommer le lieutenant colonel Thad e Kabisa charg de r tablir l ordre la PCM Ce dernier a remis en cause l organisation instaur e par le colonel Katende sous l gide de Dido et a nomm un nouveau gouverneur g n ral le 5 juillet 2013 en la personne du colonel Alamba Mungako Charles Ce colonel ancien procureur de l ex Cour de l ordre militaire sous Laurent D sir Kabila a t condamn mort pour avoir commandit l assassinat de l ancien directeur des Ressources humaines de la direction g n rale des imp ts le 29 septembre 2003548 533 Ibid organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 534 Ibid source diplomatique 01 07 2013 535 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 536 Ibid 537 Source diplomatique 01 07 2013 et 03 07 2013 538 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 539 Ibid 540 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 541 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 542 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 543 Source diplomatique 0
272. rison de Ndolo Par ailleurs la d l gation a pu noter la pr sence dans la cour centrale d une infirmerie Si le personnel de sant est pr sent de mani re relativement continue le m decin n est pas pr sent de mani re permanente Enregistrement des visiteurs Il convient de noter que les d tenus se trouvant dans les parties communes cuisines cour centrale commune o se trouvent terrains de sport et tentes d di es aux proc s forains etc se distinguent par le port d une blouse bleue au col jaune ou d une blouse verte au col orange Enfin Ndolo l instar d autres centres de d tention fait r guli rement l objet de visites du CICR Le CICR y a notamment initi un programme de prise en charge des d tenus au plan nutritionnel 4 6 Les probl mes d nonc s Des t moignages de pr venus font tat de longues d tentions Ndolo qui exc dent parfois deux mois sans pr sentation au juge Cette situation aggrave le probl me de la surpopulation carc rale 2 Par ailleurs et tel que mentionn supra l ONG Human Rescue DRC a d nonc plusieurs faits notamment des traitements vexatoires subis par les visiteurs Elle d nonce galement des entretiens trop brefs ne d passant pas cinq minutes Elle d nonce par ailleurs des perceptions ill gales d une somme d argent 500 francs congolais pour toute consignation de sommes d argent ou d objets de valeur ou encore l extorsion de sommes entre 500 et 1
273. rives du syst me d auto surveillance et d auto gestion organis par les d tenus eux m mesf L effectivit du transfert n a cependant pu tre confirm e par nos interlocuteurs Mais des sources officielles voqu es par Radio Okapi tendent confirmer ce transfert 4 4 4 Des membres du Bakata Katanga Une autre cat gorie de d tenus a t signal e Ndolo un groupe de 250 pr sum s insurg s ou 200711 de la r bellion kasa enne Bakata Katanga Parmi eux figuraient des mineurs Apr s avoir fait irruption Lubumbashi le 23 mars 2013 et apr s des accrochages avec les FARDC ces hommes ont d pos les armes et ont t transf r s la prison de Ndolo o ils sont depuis entendus par l auditeur militaire 690 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 691 Radio Okapi La VSV demande la lib ration d une famille proche de l UDPS 08 02 2013 692 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 693 OCDH 694 Ren Kahukula fondateur et coordonateur de l organisation ADEPAD est un ancien r fugi naturalis fran ais qui vit toujours en France En d placement au Burundi dans le cadre de ses activit s associatives il a fait l objet d une interpellation par les autorit s burundaises le 1er juin 2012 et a t extrad en RDC D tenu arbitrairement dans plusieurs lieux de d tention Bukavu Goma puis Kinshasa il est parvenu s vader dans la nuit du 14 au 15 octobre 2012 de
274. rt de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 entrepreneurs charg s des travaux de r fection qui ont pris contact avec des d tenus Ces derniers auraient indiqu que des vitres avaient t cass es notamment Selon cette source la date du 5 juillet 2013 la situation tait encore tr s confuse dans l enceinte de la prison Les entrepreneurs susmentionn s et elle m me se voyaient encore refuser l acc s la prison cette datef 2 2 2 Les cons quences Une des premi res cons quences de la mutinerie a t le licenciement de la directrice du pavillon des femmes Deko Ndjonge remplac e par une d tenue ancienne officier des FARDC le capitaine Kayumbof Le 5 juillet 2013 le directeur de la PCM a nomm un nouveau gouverneur g n ral en la personne du colonel Alamba Mungako Charles 3 LE CAMP LUFUNGULA La pr sente sous partie partie est r alis e partir d un entretien men avec le g n ral C lestin Kanyama commandant de la PNC district de la Gombe Lukunga Cet entretien a eu lieu lors de la visite du camp le 3 juillet 2013 Elle se base galement sur des informations manant des entretiens suivants Sources diplomatiques Entretien avecdes sources diplomatiques 01 07 2013 et 03 07 2013 Soci t civile Entretien avec des repr sentants de l OCDH 02 07 2013 Entretien avec des repr sentants des OSD 03 07 2013 Entretien avec des
275. rticiper la prestation de serment de M Tshisekedi le 23 d cembre 2011 Deux des trois demeuraient toujours en d tention la PCM en juin 201242 Des repr sentants de l UDPS se r f rent au rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies qui affirme qu il existe des cachots partout notamment dans chaque commissariat sous la responsabilit du CPR KIN Ils voquent l existence de cellules dans le quartier g n ral du CPR KIN le cachot B2 ainsi qu la DRGS juste c t du CPR KIN Ce sont des cachots officiels o il est parfois difficile de localiser un prisonnier Parfois une personne peut y tre d tenue pour une longue dur e des ann es par exemple D autres lieux sont mentionn s les plus connus tant ceux du camp Lufungula de la LENI ancienne PIR et du camp Kokolo Enfin nos interlocuteurs de l UDPS certifient que des combattants ont t arr t s et emmen s la DRM ex DEMIAP au camp Tshatshi ou encore au GLM dont l immeuble entier est tenu par la GR Interrog sp cifiquement sur la d tention de militants dans l ex IPKin aujourd hui le CPR KIN durant notamment la p riode lectorale de la fin 2011 lors du scrutin et apr s le scrutin le CODHO explique qu il s agit de gardes vue dont la dur e l gale est de 48 heures d lai qui peut tre prolong e par le parquet seul Mais le CODHO reconna t qu il arrive qu une personne reste deux semaines en d tention avant d
276. rtment of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 450 OCDH CODHO 451 OCDH Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 v ritablement pers cut Il est accus d avoir t impliqu dans deux affaires d une part une affaire de viol de mineures cette affaire semble n anmoins comporter des incoh rences d autre part un complot d atteinte la s ret de l Etat Il a t d cid qu Eug ne Diomi Ndongala devait tre plac en r sidence surveill e mais dans les faits il se trouve toujours la PCM D aucuns consid rent qu il fait l objet d un acharnement politique d une cabale Le fait qu Eug ne Diomi Ndongala ait t plus revendicatif que l UDPS dans la d nonciation des tricheries lors des lections de 2011 peut expliquer les probl mes auxquels il est confront notamment la suspicion de viol de mineures une histoire mont e de toutes pi ces selon le CODHO Eug ne Diomi Ndongala est galement accus d avoir envoy treize personnes renverser le pr sident Kabila Le responsable du CODHO fait un parall le entre l acharnement contre Eug ne Diomi Ndongala et celui qui s tait exerc contre le pasteur Kutino qui au travers de son culte Sauvons le Congo d non ait la corruption Une affaire avait t mont e de toutes pi ces contre
277. s curit Ren Kahukula a quant lui pu prendre la fuite Le professeur Michel Mbonekube qui tait d j en exil Bujumbura car traqu par les autorit s congolaises d apr s Ren Kahukula est le pr sident du parti politique MUDN Quant au pasteur Zebede galement en exil il dirige le mouvement politique qui s appelait le Shikitof 4 4 4 2 Un journaliste de CCTV Apr s avoir t condamn 20 ans de servitude p nale principale le journaliste Patrick Palata de CCTV est d tenu la prison militaire de Ndolo Il a t interpell le 6 janvier 2011 Matadi chef lieu de la province du Bas Congo accus par l ANR et la DRGS d tre de connivence avec le g n ral Faustin Munene ancien chef d tat major des FARDC soup onn d avoir tent de cr er un mouvement insurrectionnel l Ouest du pays Des t moignages indiquent que la sant du journaliste s est fortement d grad ef 4 4 3 Les transf r s de Makala 38 d tenus de la PCM auraient t transf r s Ndolo la suite des v nements du 2 juillet 2013 voir supra pour ces v nements Des sources rappellent que les chauffour es ayant clat la PCM ont notamment fait suite la d cision du nouveau directeur de la PCM de transf rer Ndolo 16 d tenus les plus influents dont le colonel Katende ancien officier des Forces arm es de RDC FARDCS Ce transfert tait cens r tablir l ordre la PCM et mettre un terme aux d
278. s de la campagne de 2011 sont toujours poursuivis ils ne seraient pas d tenus Le CODHO reconna t ainsi que certains sont vis s par un mandat d arr t sans faire l objet d une d tention Le nombre de militants en d tention les lieux de d tention Selon l UDPS le nombre de militants en d tention ne cesse de changer car chaque jour des militants sont arr t s Certains ont ainsi t arr t s le 10 mars dernier et sont toujours en d tention Il en est de m me s agissant de certains militants arr t s lors des lections de 2011 qui sont toujours en d tention D autres combattants sont galement en d tention mais nos interlocuteurs de l UDPS ne sont pas en mesure de donner des pr cisions quant leur nombre et leur localisation Ils confirment qu il arrive que des militants soient arr t s et plac s en d tention sans que le parti en soit inform t Un rapport de la VSV fait tat fin juin 2012 de 12 membres de l UDPS d tenus la PCM Kenda Junior Rangao Nkongolo Kabeya Tshitumbu Ilunga Bilega Ngelesha Jack Kabasele Okito Bob Niati Vangu Muboyayi Mapi Bariprima Hugues Kidinda Christian et Serge Tshimanga Ils avaient t appr hend s en d cembre 2011 D f r s au parquet de grande instance de Kalamu ils ont t condamn s dix ans de servitude p nale principale Trois autres militants taient poursuivis pour r bellion et incitation la d sob issance civile pour d tention d invitations pa
279. s sur les statistiques de la d linquance Kinshasa Confront es de nouvelles infractions braquages de banque attaques de convois de transport de fonds les forces de l ordre doivent faire face une importante recrudescence des infractions commises par les kuluna Pour le g n ral Oleko un tel niveau 205 REEJER OSD 206 Source diplomatique 01 07 2013 207 REEJER 208 Ibid g n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 209 Ibid source diplomatique 01 07 2013 210 REEJER 211 G n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 212 Source diplomatique 01 07 2013 213 LIFDED 214 G n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 215 Source diplomatique le 01 07 2013 g n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 216 LIFDED 217 REEJER Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 de violence est une situation in dite dans la ville de Kinshasa t8 De l avis du REEJER les autorit s ont leur part de responsabilit face cet accroissement in dit de la d linquance Kinshasa En effet il n est pas rare qu un kuluna ayant vol ou bless un individu sorte de d tention quelques semaines apr s son arrestation la faveur d un pot de vin pay par sa famille aux juges ou aux magistrats Les victimes n osent donc plus porter plainte de peur d tre menac es par l auteur du d lit une fois sorti de prison 2 2 3 Les infractions commises par les kuluna Les kuluna se di
280. s bloquaient toujours fin octobre 2013 sur la question de l amnistie dont pourraient b n ficier les rebelles du M23 et sur leur ventuelle incorporation dans l arm e Le 5 novembre 2013 le gouvernement de la RDC annonce avoir obtenu une victoire totale gt sur le M23 dans le Nord Kivu Le m me jour le M23 d clare renoncer la lutte arm e et vouloir poursuivre par des moyens purement politiques la recherche des solutions aux causes profondes qui ont pr sid sa cr ation La plupart des responsables du mouvement auraient fui vers l Ouganda comme le chef militaire Sultani Makenga ou vers le Rwanda Le Monde AFP En RDC les rebelles du M23 annoncent leur abandon de la lutte arm e 05 11 2013 lbid RFI RDC le chef militaire du M23 aux mains des autorit s ougandaises 07 11 2013 2 LA SITUATION DES MEMBRES DU M23 L appartenance au M23 servirait de pr texte aux autorit s pour proc der des arrestations et faire taire toute opinion dissidente selon la LE et l OCDH855 D apr s ces deux ONGDH la recrudescence des activit s du M23 sert de pr texte pour justifier des violations des droits de l Homme telles que la r pression brutale et sanglante de manifestations pacifiques des arrestations arbitraires et d tentions ill gales des opposants des intimidations des militants de droits de l Homme et des journalistes 86 Une autre source ajoute que dans le Nord Kivu les civils soup o
281. s femmes victimes de mariages forc s ainsi que des possibilit s de recours qui leur sont offertes l OCDH indique que l avis d une jeune fille mineure promise un homme riche n est pas sollicit par la famille L organisation voque un risque de mort en cas de refus1 2 Si sur le plan p nal la loi contre les violences sexuelles de 2006 qui interdit le mariage forc prohibe galement le mariage des mineurs en fixant la majorit 18 anst ce qui constitue une innovation par rapport au Code de la famille qui stipule que la femme est mancip e du fait du mariage autrement dit une jeune fille quel que soit son ge peut tre consid r e comme majeure une fois mari e les magistrats ignorent toutefois cette loi de 2006 et continuent appliquer le Code qui lui est ant rieur Une source diplomatique pr cise galement que les mariages forc s peuvent difficilement tre d nonc s devant les juridictions dans la mesure o les mariages en g n ral sont rarement retranscrits dans l tat civil congolais ils sont en effet souvent coutumiers et n ont donc pas d existence juridique Enfin il convient de rappeler que les pressions sociales restent fortes et peuvent aboutir l exclusion sociale notamment dans les villages cependant t lib r rapidement un ancien ministre grand admirateur de l artiste lui a alors demand de faire une tourn e de concerts afin de demander pardon aux femmes 124 Source diplomatique
282. s groupes arm s pr sents le M23 en particulier avant sa renonciation la lutte arm e proclam e en novembre 2013 et par l arm e r guli re Un taxi collectif Kinshasa 127 128 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Bibliographie Sous chaque rubrique les documents sont list s par ordre chronologique d croissant Communiqu s et rapports d institutions publiques nationales ou internationales MAEE Pr sentation de la RDC mise jour le 25 09 2013 http www diplomatie gouv fr fr dossiers pays republique democratique du congo presentation de la republique 1274 Nations unies Conseil de s curit Report of the Secretary General on the implementation of the Peace Security and Cooperation Framework for the Democratic Republic of the Congo and the region 24 09 2013 12 p http wWww un org en ga search view_doc asp symbol S 2013 569 Centre d actualit s de l ONU L ONU salue les premi res condamnations de personnes coupables d actes de torture en RDC 09 07 2013 http www un org apps newsFr storyF asp NewsID 30682 Uk5qHdivn9Q US Department of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 http www state gov j drl rls hrrpt humanrightsreport index htm wrapper MONUSCO Rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits
283. s locaux de la PIR Kinshasa pour ensuite rejoindre la R publique du Congo puis la France ndir 695 NGANDU MUPOMPA Donatien Condamn 20 ans de prison Patrick Palata de CCTV s rieusement malade Ndolo Le Potentiel 25 03 2013 696 Source diplomatique 03 07 2013 697 Condamn mort pour le meurtre de son pouse et de son beau fr re il a t nomm la t te du Comit d encadrement des prisonnier de la PCM par l ancien directeur afin d assurer l organisation de la surveillance de la prison 698 Source diplomatique 03 07 2013 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 699 Radio Okapi Kinshasa retour au calme la prison de Makala apr s un soul vement 04 07 2013 700 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 701 Radio Okapi Katanga la p riode de l impunit est finie assure le commandant de la 6e r gion militaire 02 08 2013 702 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 703 Radio Okapi art cit 02 08 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 4 4 5 Les deux d tenus norv giens Enfin une d tention a fait l actualit r cente celle de deux Norv giens dont l un a t retrouv mort dans sa cellule le 18 ao t 2013 Lors de la visite de la prison la d l gation avait pu apercevoir les deux Norv giens dans une petite cour proximit des bureaux administratifs Les deux ressortissants norv giens d anciens militaires de l
284. s masculins d une capacit de 44 d tenus par pavillon Le responsable de la prison conc de qu elle fait face un probl me de surpopulation La RNW avait voqu en avril 2011 ce probl me en pointant le dortoir des pr venus cens accueillir 44 personnes mais qui en accueillait pr s de 100 Le responsable du dortoir des pr venus t moignait ainsi on est encombr ici on dort mal Certains d entre nous passent la nuit m me le sol 68t Un pavillon est r serv aux femmesf Ce pavillon comptait en avril 2011 52 lits pour moins de dix d tenues Diff rents t moignages font tat de bonnes conditions de d tention dans le pavillon des femmes contrairement au quartier des hommesf La prison compte par ailleurs un quartier VIP destin aux officiers sup rieurs et aux civils haut plac s coupables d infractions en lien avec les affaires militaires684 4 3 Le profil des personnes d tenues Deux cat gories d individus sont principalement d tenues la prison de Ndolo les militaires qui ont enfreint des consignes ou qui ont t condamn s pour d tournements de deniers publics nombre d entre eux viendraient de l Est du pays les civils qui ont commis un meurtre ou un vol l aide d armes de guerre le fait qu ils d tiennent une arme de guerre les assujettit la justice militaire ou qui ont t condamn s pour association de malfaiteurs en collaboration avec un militaire ou pour un cr
285. s militaires anciennement DEMIAP le camp Kokolo aurait abrit des d tentions au secret de nombreuses personnes arr t es durant les quelques jours pr c dant la proclamation des r sultats provisoires de l lection pr sidentielle du 28 novembre 20117 Dans un de ses rapports la MONUSCO a confirm que des civils rafl s gt par des agents de la PNC et de la GR d s le 26 novembre 2011 taient d tenus dans plusieurs endroits notamment dans des cachots du camp Kokolo en contravention des r gles applicables en mati re d arrestation et d tention et au del du d lai l gal de garde vue La d l gation a pu visiter l endroit o se trouve ce qui serait l unique amigo du camp c est le cachot des officiers ou des troupes qui peut contenir jusqu 30 personnes Il a t expliqu que l amigo tait destin d tenir provisoirement pour raisons disciplinaires des militaires punis gt pour avoir enfreint les consignes Le cachot n est pas tr s loign des parcelles des militaires et se situe juste c t de l armurerie laquelle a t r habilit e par l EUSEC 722 AFP RDC une centaine d assaillants lors des attaques de Kinshasa 28 02 2011 723 Ibid 724 TSHILOMBO Monica L environnement du Camp Kokolo appelle un assainissement pr conis par la 1 re dame de la RDC 10 03 2013 Africanews 725 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 726 VSV Contre la chasse aux sorci res comm
286. s peuvent tre d tenus pour motif disciplinaire dans l enceinte du CPR KIN Il pr cise en outre qu il ne peut s agir que de d tentions courtes inf rieures dix jours Les policiers ayant commis des infractions graves au r glement seraient ensuite conduits et d tenus dans le cachot du camp Lufungula Le cachot du CPR KIN aurait une capacit de 5 6 personnes 7 personnes au maximum ft L OCDH confirme l existence de cachots au CPR KIN A la question des longues d tentions au CPR KIN qui pourraient durer des semaines voire des mois l organisation reconna t que les d tentions peuvent d passer les 48 heures pr vues l galement pour les gardes vue mais n atteignent pas plusieurs mois Des repr sentants de l UDPS que la d l gation a pu rencontrer voquent eux aussi des cachots au CPR KIN plus pr cis ment des cellules dans le cachot B2 du quartier g n ral du CPR KIN 2 2 2 Les d tentions dans les commissariats communs et dans des cachots d localis s Des repr sentants de l UDPS affirment qu il existe des cachots dans chaque commissariat sous la responsabilit du CPR KIN 784 2 3 La question de la d tention de militants de UDPS au CPR KIN La d l gation s est particuli rement int ress e la question de la d tention de militants de ce parti dans les cachots du CPR KIN notamment pendant la p riode lectorale Une ONGDH congolaise confirme la d tention de militants de l UDPS au CPR KIN Elle
287. s pr sents Les organisations pr sentes l assistance aux d tenus Les audiences foraines La question des vasions RES ER SERIES ER Es ER Es w GW WW WWW RD NN U1 amp N Ha O U1 BR U NH LES EVENEMENTS DU 2 JUILLET 2013 A LA PCM 1 Le d roulement de la mutinerie 1 1 Les raisons avanc es de la mutinerie 1 2 L intervention des forces de l ordre 2 Le bilan et les cons quences 2 1 Un bilan incertain 2 2 Les cons quences 3 LE CAMP LUFUNGULA 3 1 Description du camp Lufungula 3 2 Le g n ral Kanyama 3 3 Les d tentions au camp Lufungula 3 3 1 Les conditions de d tention dans le cachot du camp Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 3 2 Le profil des personnes d tenues 89 3 3 3 Les d tentions extrajudiciaires 90 3 3 4 Les vasions de d tenus 90 3 3 5 La visite des cachots par les ONGDH 90 4 LA PRI SON MILITAIRE DE NDOLO 90 4 1 La localisation de Ndolo 92 4 2 La r novation et l agencement de la prison 92 4 3 Le profil des personnes d tenues 93 4 4 Quelques cas particuliers de personnes d tenues 93 4 4 1 Des d tenus politiques 93 4 4 2 Un journaliste de CCTV 94 4 4 3 Les transf r s de Makala 94 4 4 4 Des membres du Bakata Katanga 94 4 4 5 Les deux d tenus norv giens 95 4 5 L organisation de la prison la vie dans la prison 95 4 6 Les probl mes d nonc s 95 4 7 La question des vasions 96 5 LE CAMP KOKO
288. s sh gu la prise en charge tatique Depuis l apparition du ph nom ne des sh gu en RDC au cours des ann es 1990 les carences des autorit s y r pondre sont manifestes De l avis des repr sentants du CODHO la situation des enfants des rues n a pas volu depuis 2009 L Etat congolais est cens prot ger les enfants des rues mais force est de constater que ce n est pas le Casts Au titre des r ponses l gales apport es par les autorit s la loi reconna t aux enfants des rues le statut d indigents et un acc s la protection sp ciale En janvier 2010 a t promulgu un Code portant protection de l enfant qui se veut relativement progressiste Jusqu alors les enfants des rues taient consid r s comme tant en infraction et pouvaient tre plac s dans des camps pour vagabondage L abandon d un enfant est par ailleurs puni par la loi mais les parents ne sont en r alit jamais condamn s 5 En outre une politique nationale est cens e aider les enfants des rues mais l absence de moyens financiers ne permet pas leur prise en charge effectivetft Le minist re des Affaires sociales ainsi que le minist re du Genre de la Famille et de l Enfant sont les moins bien dot s au sein du gouvernement Il est manifeste que les probl matiques li es aux enfants ne sont pas une priorit pour les autorit s congolaises Le discours politique actuel estimant que la RDC est en guerre les probl matiques soc
289. sant les individus accusant les enfants de sorcellerie Le REEJER pr cise que les pasteurs vang listes agissent le plus souvent par ignorance Les campagnes de sensibilisation organis es par le REEJER ont port leurs fruits et ces pratiques semblent aujourd hui n avoir plus cours Si elles subsistent c est dans la clandestinit Aucune donn e chiffr e ne permet de dresser un tat des lieux des violences commises sur les enfants sorciers 4 197 REEJER 198 Ibid 199 Ibid 200 Source diplomatique 01 07 2013 201 REEJER LIFDED ANMDAH source diplomatique 01 07 2013 202 REEJER 203 Ibid 204 Ibid 35 36 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 2 Les kuluna la d linquance juv nile 2 2 1 Les origines du ph nom ne Le ph nom ne des kuluna qualifi d inqui tant par des repr sentants de l organisation OSD existe depuis 2006 2007 et a pris de l ampleur depuis 20102 De l avis d une source diplomatique si les kuluna sont g n ralement constitu s de sh gu devenus majeurs ces deux cat gories sont distinctes Les kuluna ne sont pas une cat gorie de sh gu C est la position du g n ral Jean de Dieu Oleko commissaire provincial de la PNC de la ville de Kinshasa qui estime que le ph nom ne des sh gu et des kuluna sont des ph nom nes qui diff rent totalement et qui ne doivent pas tre assimil s l un l autre2 Les repr sentants du REEJ
290. se La libert d expression est consacr e par la Constitution dont l article 23 dispose que toute personne a droit la libert d expression Ce droit implique la libert d exprimer ses opinions ou ses convictions notamment par la parole l crit et l image sous r serve du respect de la loi de l ordre public et des bonnes m urs Si les sources s accordent reconna tre que la libert d expression individuelle et priv e semble respect e par les autorit s congolaises il en va diff remment lorsque cette libert s exerce par le biais des m dias bien qu il existe une pluralit de m dias Ainsi le CODHO indique qu Kinshasa des cha nes de radio et de t l vision appartenant certains responsables politiques sont interdites C est le cas de la cha ne de t l vision Canal Futur de Vital Kamerhe ancien pr sident de l Assembl e nationale et pr sident de l UNC et de RLTV de Roger Lumbala fondateur du RCDN et alli du M23 8 Des syndicalistes et des journalistes sont fr quemment plac s en d tention Certains sont condamn s des peines de prison en raison de leurs activit s Durant la p riode lectorale de 2011 les personnes qui intervenaient la radio et la t l vision ainsi que les pasteurs qui tenaient un discours contredisant le discours du pouvoir risquaient d tre arr t s Autre exemple pouvant t moigner de l tat de la libert d expression et de la libert de la presse le f
291. se refuse que la PCM fournisse aux d tenus de meilleures conditions de vie que celles auxquelles ils ont acc s dans la cit Le fait que des s nateurs aient refus d abolir d finitivement la peine de mort qui fait actuellement l objet d un moratoire rel ve de cette m me logique ft Les mauvais traitements et s vices Les sources ne convergent pas sur ce sujet Si des cas de tensions inter ethniques ou de sorcellerie ont pu tre constat s dans l enceinte de la PCM il n y a pas de ph nom nes de mauvais traitements g n ralis s Makala de l avis d un repr sentant d une organisation internationale pr sente en RDC5 Au contraire une autre source indique que des s vices physiques et sexuels peuvent tre commis la PCM5S amp Ce constat est partag par le rapport de la Fondation Bill Clinton pour la Paix de septembre 2012 qui voque des cas de mauvais traitements sous la forme notamment de vidange par les d tenus des fosses septiques de la prison mains nues 6 L emploi du temps des d tenus La journ e des d tenus de la PCM n est pas rythm e par un emploi du temps pr cis avec des horaires fixes Il n y a pas de journ e type des d tenus et aucun contr le nominatif n est effectu le soir l heure du retour dans les pavillons Les pavillons sont ouverts le matin s Contrairement aux autres tablissements p nitentiaires en RDC les d tenus ne sont pas soumis des travaux l ext rieur de la
292. seils y sont prodigu s pour lutter notamment contre la transmission du VIH La porte du dispensaire gauche du camp est de couleur verte Le g n ral Kanyama a galement indiqu que le camp loge les policiers et leurs familles Il comporte en outre un futur h pital un dispensaire une glise catholique un mess un foyer social et des habitations 3 2 Le g n ral Kanyama Le g n ral C lestin Kanyama surnomm esprit de mort est connu pour ses attitudes violentes tant envers ses hommes qu envers la population Il est toujours entour d hommes en armes et est craint par la populationf Selon des responsables de l OCDH le colonel Kanyama est souvent envoy quelque part pour mater la population Lors de la mission la d l gation a t re ue par le g n ral Kanyama Elle a pu observer qu il tait constamment muni d un b ton de d fensef21 Plusieurs sources font tat de la brutalit du g n ral Kanyama et de ses hommes Les exemples qui suivent peuvent montrer que diff rents types de profils ont pu en tre victimes Un communiqu de l OMCT voque le cas de Paulin Kalamba agent de s curit la CAA Tshikapa Kasa Occidental remis au g n ral Kanyama et d tenu du 20 au 26 octobre 2009 au camp Lufungula 22 Il y aurait subi des actes de torture et autres mauvais traitements par des policiers 150 coups de fouet ainsi que des coups de pied lui auraient t administr s sur tou
293. ser la promulgation etla mise en place effective d instruments juridiques protecteurs Le REEJER explique avoir galement organis des formations destin es aux forces de l ordre afin d emp cherlesraflesetles d placements forc s dessh gu 7 Selon le REEJER presque tous les enfants des rues pr sents Kinshasa sont en contact avec une structure associative Sur les 25 000 enfants des rues Kinshasa 10 000 sont en contact avec une structure faisant partie du REEJER Ils peuvent galement tre en contact avec l association ORPER 8 2 1 6 Le cas des enfants sorciers Selon les repr sentants du REEJER 80 des sh gu sont des enfants accus s de sorcellerie par leur cercle familial Priv s de soutien familial accus s de tous les maux ces enfants viennent grossir les rangs des enfants des rues Le plus souvent rejet s par leur mar tre apr s le remariage de leur p re d nonc s par les pasteurs vang listes ou par le clan familial car consid r s comme des orphelins du VIH les enfants sorciers sont des boucs missaires accus s de porter le mauvais il consid r s comme une bouche de trop nourrir 1 Ce ph nom ne particuli rement pr gnant Kinshasa ne semble pas s observer dans la province du Katanga et dans l Est du pays La responsabilit des Eglises de R veil Selon plusieurs interlocuteurs les Eglises de r veil portent une grande responsabilit dans le ph nom ne des enfants
294. si ger ont mis en place une branche UDPS FAC en d but de l gislature Cette branche regroupe des d put s UDPS ainsi que sept d put s membres des plate formes politiques ayant soutenu Etienne Tshisekedi pendant l lection pr sidentielle du 28 novembre 2011 Parmi ces sept d put s figurent Roger Lumbala pr sident de la plate forme SET et Eug ne Diomi Ndongala aujourd hui vis par le pouvoir qui avait rejoint la DTP L UDPS FAC tait initialement regroup e autour de Samy Badibanga mais a clat peu apr s le d but de la session parlementaire Un premier noyau de d put s avec M Badibanga sa t te d march s par des missaires du r gime et enclins des compromis avec la majorit pr sidentielle s est form le groupe UDPS et alli s qui incarne une opposition ti de Les autres d put s soit une dizaine regroup s autour de Martin Fayulu continuent revendiquer l tiquette UDPS FAC et incarnent une opposition sans concession au pouvoir Il est noter que F lix Tshisekedi le fils du pr sident du parti a des contacts r guliers avec la majorit pr sidentielle et a d pos sa candidature pour le poste de porte parole de l opposition contre l avis de son p re La nomination du porte parole de l opposition pr vue par la loi de 2005 qui lui donne rang de ministre est l un des enjeux de ces man uvres A ce jour aucun porte parole de l opposition n a jamais t nomm Seul Je
295. sociations de d fense des droits de l Hommef Si les hommes et les femmes sont d sormais s par s ce n est pas le cas concernant les d tenus policiers et les autres d tenus Une ONGDH avait confirm l Office que lors de leur d tention les policiers taient incarc r s avec les autres d tenus La seule sp cificit concernant les policiers r side dans la dur e de leur d tention provisoire qui peut exc der 48 heuresf Le rapport de la FIDH de juillet 2009 semblait galement indiquer que les policiers et les d tenus ordinaires taient m lang s l organisation mentionnant une petite cellule dans laquelle taient entass s de nombreux d tenus en majorit des policiersS0 A la question des d tentions arbitraires au camp Lufungula une source reconna t qu elles sont g n ralis es au del de ce camp Il ne serait pas invraisemblable que des d tenus puissent tre oubli s et rester en d tention ind finimentf5t A la question de la possibilit pour une personne d tenue extrajudiciairement de s vader il est expliqu qu une vasion du camp Lufungula ou de tout autre lieu de d tention est toujours possible avec la complicit d un garde et apr s paiement d une somme A l instar de la LENI une vasion simple c est dire sans arrangement financier reste difficileS 2 3 3 2 Le profil des personnes d tenues Le g n ral Oleko commissaire provincial de la PNC de la ville de Kinshasa
296. sommateurs de drogues Dans une interview donn e Radio Okapi en novembre 2012 le Dr Hilaire estime 330 le nombre de personnes ayant b n fici de l assistance de PSSP depuis 2010 Des cartographies ont t tablies afin d identifier les lieux o se rencontrent ces communaut s La sensibilisation de ces populations cibles s effectue sur le terrain particuli rement la nuit Elle consiste apporter un message sur le changement de comportement tel que le port du pr servatif pour les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes Selon cette organisation environ 31 des personnes atteintes du VIH sida seraient des homosexuels L organisation est pr sente Matadi et Muanda ou Moanda Elle a galement deux centres de prises en charge Masina Kinshasa Le PSSP a pour ambition d tendre son action Kisangani o une cartographie a d j t r alis e avec l aide de l ONUSIDA et Bukavu o la communaut homosexuelle serait importante selon le Dr Hilaire 296 CISR art cit 297 ANMDH 298 Pour davantage d informations concernant cette association consulter la page internet http www mwasi com droits php 299 RSM http ilga org directory fr detail o id 4933 et l AC DPV CONGO http ilga org directory fr detail o id 4620 300 RENADEF 301 Groupe Hirondelles Bukavu BHV Dignit La discrimination des personnes LGBTI en RDCongo Les autorit s sont interpell s Congo Forum 10 12 2009 302
297. son article 51 Les auditeurs militaires sup rieurs sont assist s d un ou plusieurs avocats g n raux militaires et des substituts de l auditeur militaire sup rieur et les auditeurs militaires pr s les tribunaux militaires de garnison sont assist s par un ou plusieurs premiers substituts et des substituts de l auditeur militaire de garnison Au niveau national la RDC compte 283 enqu teurs des OPJ 77 secr taires du parquet et 500 agents de police judiciaire qui rel vent tous de l auditorat 836 Loi n 023 2002 du 18 novembre 2002 portant Code judiciaire militaire 837 Notons toutefois qu aux termes de l article 78 du Code judiciaire militaire les cours et tribunaux militaires ne connaissent pas de l action disciplinaire Les fautes disciplinaires sont laiss es la r pression de l autorit militaire conform ment aux textes l gaux pr vus cet effet 838 Par application de cette r gle Blaise Bahisha directeur de Radio Sauti ya Rutchuru une station communautaire bas e Rutchuru ou Rutshuru 70 kilom tres au nord de la ville de Goma a t arr t par la police congolaise le 17 avril 2013 puis remis quelques jours plus tard l auditorat militaire sup rieur du Nord Kivu Il est accus d espionnage au profit des rebelles du M23 et de participation un mouvement insurrectionnel voir RSF Un journaliste aux mains de l auditorat militaire du Nord Kivu et accus d espionnage 25
298. sorciers Il n est pas rare qu une mar tre fasse appel un pasteur vang liste pour que ce dernier contre r mun ration accuse l enfant de sorcellerie Une fois d nonc s par les pasteurs lors d assembl es publiques les enfants sont rejet s par leur communaut et soumis des s ances de d senvo tement visant les gu rir du mauvais il Dans le cadre de ces s ances les enfants sont soumis des actes d une extr me violence tant physique que psychologique actes clairement bas s sur des croyances d voy es d apr s le REEJER Ces s ances d exorcisme ont un prix ce qui a conduit de fait au d veloppement d un business autour du ph nom ne des enfants sorciers Lors de ces s ances de d senvo tement les enfants sont h berg s dans des conditions inhumaines par les Eglises de r veil Le REEJER voque des s ances au cours desquelles est lanc e de l eau sal e dans les yeux des enfants202 Prise en charge tatique et associative L article 41 de la Constitution ainsi que l article 160 de la loi sur la protection de l enfant de 2009 et l article 61 de la loi sp ciale portant protection de l enfant disposent que porter des accusations de sorcellerie l gard d un enfant est punissable par la loi Des efforts sont actuellement men s notamment par le REEJER aupr s des pasteurs vang listes afin de les sensibiliser cette question Il s agit notamment d informer les pasteurs de l existence d une loi punis
299. squels les conditions de d tention sont les plus difficiles Consid r s comme des pavillons de seconde classe ils sont situ s gauche dans l enceinte de la PCM Les pavillons 5 et 6 h bergent indistinctement civils et militaires Ils sont relativement corrects522 Le pavillon 10 est r serv aux mineurs Ce pavillon se trouve non loin du pavillon 75 Les femmes sont d tenues dans le pavillon 9 Les mineurs qui vivent dans l enceinte du pavillon 9 sont les enfants des d tenues qui restent aupr s de leur m re d tenue jusqu l ge de six ans Ces enfants ne sont pas scolaris s 4 Avant que ne soit refait le pavillon 7 voir supra les d tenus malades taient plac s dans les pavillons 3 4 et 5 Aujourd hui c est le pavillon 7 qui accueille les d tenus malades auxquels ont t distribu s 300 matelas conformes leurs exigences de sant En effet le financement de la r fection du pavillon 7 par l Union europ enne a t conditionn par le fait que le pavillon refait neuf soit destin prioritairement 512 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 513 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 514 Source diplomatique 01 07 2013 515 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 516 Rappelons qu une partie est consacr e aux v nements du 2 juillet 2013 la PCM 517 ONGDH congolaise requ rant l a
300. ste donc taboue et vue avec hostilit en RDC Un membre de l ONG OSD estime que l homosexualit n est pas un ph nom ne d ampleur au Congo alors qu une autre source issue de la soci t civile indique que dans la culture congolaise l homosexualit n existe pas 274 Dans l esprit collectif l homosexualit demeure assimil e une pratique import e de l Occident Un membre d OCDH met en avant le lien entre l arriv e de la MONUSCO et la visibilit accrue de ce ph nom ne Outre la croyance selon laquelle l homosexualit est un mal provenant de l Occident elle est parfois assimil de la sorcellerie Les homosexuels seraient consid r s comme des sorciers par la soci t 77 Dans certains quartiers populaires o l Eglise est tr s pr sente par exemple la commune de Masina les homosexuels peuvent tre per us comme l incarnation du diable Un article paru dans Africultures confirme Le fait que les relations sexuelles entre deux hommes soient aussi consid r es dans la Bible comme un acte immoral incite ces vang listes glises dites de r veil consid rer l homosexualit comme un comportement satanique et soutiennent que les homosexuels sont des occultistes27 Si certains interlocuteurs estiment que la soci t est indiff rente l gard des homosexuels la perception dominante demeure celle selon laquelle l homosexualit est une atteinte grave aux bonnes m urs 2 t 262 CODH
301. stinguent par des actes violents Ils sont souvent munis d armes blanches le plus souvent de machettes dissimul es dans leur dos dont ils se servent pour commettre extorsions vols avec violence viols ou encore pour semer le d sordre Ils op rent en bandes et agissent de jour comme de nuit Ils peuvent prendre parfois tout un quartier de la ville en otage 22 Leur mode op ratoire est souvent d arriver en groupe dans un quartier pour y effectuer une razzia Ils suscitent g n ralement la panique chez les habitants et les passants Les automobilistes n h sitent pas abandonner leur voiture et fuir l arriv e d une bande de kuluna dans un quartier Consid r s comme impr visibles ces jeunes sont souvent sous l emprise de l alcool22 Il n est pas rare que les bandes de kuluna s affrontent entre elles en pleine ville Ces rixes sont l origine d un fort sentiment d ins curit dans les quartiers concern s Ces groupes de jeunes ont t instrumentalis s durant la p riode lectorale En revanche aucune bande de kuluna n est sp cialement affect e un responsable politique ou un parti politique Mobiles au gr des recrutements le plus souvent r mun r s les kuluna sont aussi g n ralement instrumentalis s par le pouvoir qui les recrute afin de cr er du d sordre dans les manifestations de l opposition 2 2 4 La r ponse des autorit s L extr me violence des kuluna peut galement se diriger contre
302. t au risque de repr sailles sur elle et ses proches Les cas de d c s Au del des d c s r pertori s durant la campagne lectorale voir supra un exemple r cent est voqu le 18 mai 2012 Guylain Katombe membre de l UDPS qui assurait ce jour l la garde au si ge 395 OCDH 396 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 397 Ibid 398 Source diplomatique 01 07 2013 399 Etienne Tshisekedi 400 Ibid 401 Etienne Tshisekedi 402 ANMDH 403 LE et OCDH op cit p 7 404 ACAJ Rapport annuel 2012 La justice privatis e en RDC janvier 2013 p 10 59 60 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 du parti a t tu bout portant par un policier Andr Mandefu Ngandu Le policier tait en compagnie de ses deux coll gues qui assuraient la garde de la r sidence d un d nomm Bukani qui serait le beau p re de Zoe Kabila jeune fr re du chef de l Etat Sa r sidence est situ e avenue Zinnias proche de la permanence de l UDPS Le corps de la victime achemin la morgue de l h pital Saint Joseph Limete a t extrait clandestinement dans la nuit du 29 mai 201245 Des manifestations dispers es Les dispersions de manifestants sont confirm es par diff rentes sources ainsi le 10 mars 2013 des militants qui attendaient le passage d Etienne Tshisekedi le long du boulevard Lumumba alors que ce dernier revenait d Afrique du Sud
303. t de Lukunga a notamment conduit l interpellation Brazzaville de 45 kuluna qui avaient trouv refuge dans la capitale congolaise D autres bandes ayant pris la fuite en province auraient t interpell es dans le Bandundu et dans le Bas Congo En outre les sh gu kinois auraient d sert les rues de la capitale Si cette op ration n a pas manqu de soulager la population kinoise principale victime de l ins curit grandissante dans la capitale les m thodes pr tendument employ es par les policiers congolais incitations la d lation arrestations et ex cutions arbitraires en pleine rue r glements de compte ont soulev de nombreuses inqui tudes et critiques notamment de la part de la MONUSCO et de l UNICEF Ceux ci dans un communiqu du 27 novembre 2013 ont appel les autorit s enqu ter et punir les responsables des exactions constat es Selon les observateurs internationaux au moins une vingtaine de personnes dont douze enfants auraient t tu s dans la capitale dans le cadre de cette op ration De m me le RENADHOC a dans une d claration du 30 novembre d nonc et condamn les m thodes employ es par les autorit s dans le cadre de l op ration Likofit 1 KongoTimes Traque des Kuluna en RDC d rapages dans l op ration Likofi 01 12 2013 Jeune Afrique RDC op ration coup de poing contre les kuluna gt de Kinshasa 29 11 2013 Radio Okapi 45 Kulunas arr t s Brazzaville r
304. t effectivement lieu l approche de manifestations nationales cela n a pas t le cas lors des festivit s du Cinquantenaire et du Sommet de la Francophonie contrairement ce qu affirme la source cit e plus haut Le REEJER explique que c est gr ce sa politique de sensibilisation aupr s des autorit s et notamment des forces de l ordre qu un d placement massif d enfants des rues hors de Kinshasa a pu tre vit 2 En outre un projet d une dur e de trois ans pour la r insertion des sh gu a t confi l association REEJER projet financ par la France et la Banque mondialet Selon l UNICEF les enfants des rues ne font l objet d aucun recrutement forc au sein des FARDC Ainsi aucun recrutement forc d enfants des rues des fins de participation des combats dans l Est du pays n a t constat Toutefois il appara t que lors d op rations de recrutements volontaires organis es par les FARDC des enfants des rues tentent de se faire passer pour des adultes afin d int grer les rangs des forces arm es Dans le cadre d un plan national les FARDC agissent afin de d mobiliser les mineurs d j pr sents dans les rangs de l arm e et emp cher le recrutement d enfants des rues volontaires Balayeurs Kinshasa 2 1 5 Les actions en faveur des sh gu la prise en charge associative De l avis d une source diplomatique la majorit des associations traitant de la question des enfants des rues sont des
305. t en possession d une carte de membre de l UDPS elle ne sera pas trait e de la m me mani re que les autres Un rapport conjoint de la LE et de l OCDH paru le 30 juin 2013 fournit un exemple concret de traque des opposants politiques en marge d une manifestation publique le 14 octobre 2012 lors de la venue de Fran ois Hollande dans le cadre du 14e Sommet de la Francophonie plusieurs personnes dont des membres de l UDPS s taient regroup es le long du boulevard Lumumba et scandaient des slogans hostiles son arriv e Kinshasa Des policiers se sont mis disperser la foule en tirant des balles en l air et en l aspergeant de gaz lacrymog ne Un groupe de manifestants trouva refuge dans un salon de coiffure Des policiers auraient pris d assaut le salon de coiffure et appr hend les manifestants avant de les emmener au commissariat pour identification et audition Lors de la fouille du salon les policiers auraient trouv un lot de tee shirts et casquettes de l UDPS reliquat du mat riel de campagne de 2011 appartenant au fr re de la propri taire du salon de coiffure un parlementaire debout 8 Le domicile de la propri taire du salon de coiffure Chic Makiese Niengi a t perquisitionn Celle ci a t soumise un interrogatoire serr pour r v ler l origine de ces affaires Elle a t s par e du reste des manifestants arr t s dans son salon et embarqu e vers une destination inconnue Les
306. t le corps par les policiers M Paulin Kalamba souffrirait depuis de saignements et il se tiendrait difficilement debout 52 Le 13 janvier 2011 le g n ral Kanyama et plusieurs dizaines de ses policiers ont tir balles r elles sur des tudiants qui manifestaient pacifiquement pour plus de s curit sur le campus de l universit G n ral Kanyama de Kinshasa et pour que lumi re soit faite sur la mort d un tudiant au campus Des tudiants ont succomb aux tirs Aucune enqu te formelle n aurait t diligent e 4 Le 4 avril 2011 ce sont deux syndicalistes qui ont t poignard s par deux policiers sous la conduite du g n ral Kanyama 5 En 2012 le g n ral Kanyama et ses hommes ont t accus s par un d nomm Rocksy Tshimpaka d actes de torture et du meurtre de Bob Sila cordonnier la station de Kintambo Macampagnef Selon un communiqu d OMCT le 8 avril 2013 Eug ne Diomi Ndongala pr sident du parti de l opposition DC aurait t brutalement arr t l h tel Cana Kinshasa Gombe par des policiers sous commandement du g n ral Kanyama s 619 Source diplomatique 03 07 2013 620 Il avait pendant la mission encore le grade de colonel 621 Source diplomatique 03 07 2013 OCDH RENADHOC Rapport annuel 2011 sur la situation g n rale des droits de l Homme en RDC mars 2012 p 143 source diplomatique 03 07 2013 observation effectu e par la d l gation de l OFPRA et
307. t pour des motifs administratifs mais il a t observ 43 Selon un rapport de HRW au moins 12 personnes des partisans de l opposition ainsi que des individus qui se trouvaient sur place ont t tu es par balles et 41 autres personnes ont t bless es par balles voir HRW RD Congo les autorit s doivent contr ler les forces de s curit 02 12 2012 44 OSD 45 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 46 US Department of State op cit 47 Source diplomatique 01 07 2013 48 CODHO 49 Ibid 50 OSD 51 lt L affaire Chebeya un crime d Etat film de Thierry Michel sorti le 4 avril 2012 52 Il a galement t interdit son r alisateur de se rendre au Cameroun pour pr senter son film http www rtbf be info medias detail film sur l affaire chebeya thierry michel persona non grata au cameroun id 8031759 A la suite d un recours gracieux introduit aupr s du d partement des arts et de la culture l interdiction a finalement t lev e le 2 juillet 2013 http www imagesfrancophones org ficheMurmure php no 12737 et le film a pu tre projet 53 OSD 54 Ainsi le journaliste Pierre Sausth ne Kambidi a t arr t par les forces de l ordre le 28 ao t 2012 apr s avoir diffus des informations sur la d fection du Colonel John Tshibangu dans un reportage sur les ondes de la RTC au Katanga D tenu durant quatre mois l ANR il a finalement t lib r le 12 d cembre 2012 Deux autres journal
308. t pr sents Albert Moleka directeur de cabinet de M Tshisekedi Me Mavungu secr taire g n ral du parti Me Dieudonn Ilunga directeur de cabinet de l adjoint du pr sident Ezechiel Kaboko adjoint la tr sorerie Alpha Denise Lupetu pr sidente nationale de la Ligue des femmes de l UDPS Maria Nzuli Eva vice pr sidente de la Ligue des femmes de l UDPS Geco Beya vice pr sident de la Ligue des jeunes de l UDPS Bisenge Joseph secr taire national adjoint charg de l enseignement Alfred Ndinga Obey pr sident de la commission nationale de la discipline Bomi Kahengi ou Kaliengi gt ou Boni Kaludji gt du mouvement de la Ligue des jeunes de l UDPS l universit James Katshingu pr sident de la nouvelle g n ration Tshisekedi affili e la Ligue des jeunes xK X Enfin les informations contenues dans cette fiche sont compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant Radio Okapi Joseph Kabila promulgue la loi portant statut du personnel de carri re de la police 05 06 2013 http radiookapi net actualite 2013 06 05 rdc joseph kabila promulgue la loi portant statut du personnel de carriere de la police US Department of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 http www state gov
309. t un point non n gociable pour le gouvernement Quant au M23 il pose des pr alables un cessez le feu consid r s comme inacceptables par le gouvernement Le M23 exige ainsi qu une partie du Nord Kivu soit d clar e zone sinistr e sous son administration et que les actes administratifs qu il a dict s soient reconnus 2 Aujourd hui la situation semble tre dans une impasse Le Rwanda demande ce que le M23 ne soit pas mis au m me rang que les autres groupes arm s Toutefois la mise en place d une brigade d intervention de la MONUSCO qui a pour mandat la neutralisation des groupes arm s tels que le M23 pourrait changer la donne C est la r solution 2098 du Conseil de s curit des Nations unies qui pr voit la mise en place d une brigade d intervention militaire dont l action est clairement offensive Avec la r solution 2098 le Conseil de s curit des Nations unies a autoris la MONUSCO recourir la force pour prot ger les civils en cas de danger imminent de violences physiques La brigade a t engag e avec succ s en juillet et ao t 2013 en soutien des FARDC contre le M23 Elle a permis de repousser le 911 MAEE art cit 912 Radio Okapi La Prosp rit Concertations nationales Kabila ouvre les portes ce samedi 11 heures 04 09 2013 RFI RDC les grands partis d opposition boycottent les concertations nationale 01 09 2013 913 Source diplomatique 01 07 2013 914 ICG op
310. te de CK TV aux arr ts au camp Lufungula 04 05 2011 htt radiookapi net actualite 2011 05 04 liberte de la presse un journaliste de ck tv aux arrets au camp lufunqgula VSV Muanda Bas Congo Kinshasa mort des d tenus au Cachot communiqu de presse N 001 RDC VSV CD 2010 06 01 2010 http www congoindependant com article php articleid 5282 Congo News Pour les morts du camp Lufungula G n ral Oleko la barre 02 12 2009 Radio Okapi x Kinshasa 4 prisonniers morts apr s une tentative d vasion 30 11 2009 h kapi kinsh devasion OMCT RDC Crainte pour l int grit physique et psychologique de M Paulin Kalamba d tenu Kinshasa eue fr d20336 FIDH RDC La d rive autoritaire du r gime juillet 2009 44p http www fidh org IMG pdf RDC526fr2009 pdf xK X Le g n ral C lestin Kanyama rappelle que le camp de Lufungula plus rarement orthographi Lunfungula gt est le premier camp de la PNC du paysf Le camp Lufungula est sous le commandement 608 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 609 G n ral Kanyama 85 86 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 du CPR KIN ancienne IPKin dirig par le g n ral Jean de Dieu Olekof Le camp date de 1959 lorsque Kinshasa comptait 2 millions d habitants contre environ 10 millions aujourd hui L agrandissement
311. tenus en isolement pouvant rester debout pendant plus de quarante huit heures Dans le cachot du pavillon 6 appel Mabele les d tenus dorment jusque dans les installations sanitaires les uns sur les autres 549 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 550 Source diplomatique 01 07 2013 551 Ibid 552 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 553 Jeune Afrique Prisons en RDC des conditions de d tention jug es catastrophiques par le CICR 25 04 2013 554 Rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l homme sur les d c s dans les lieux de d tention en RDC mars 2013 555 Kongo Times Prison centrale de Makala un mouroir pour les prisonniers 21 09 2012 blog Mediapart Rapport de la fondation Bill Clinton pour la paix sur la situation dramatique et catastrophique des prisonniers 15 09 2013 556 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 557 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 558 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 77 78 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Dans ce cachot qui ne dispose pas de suffisamment de place les d tenus doivent se relayer pour dormir assis ou debout Tout bien ou toute activit susceptible d am liorer les c
312. terait 110 000 policiers Les nouvelles cartes d identification des policiers n ont pas t distribu es ce qui complique le contr le du nombre total des effectifs Par ailleurs contrairement l arm e la PNC doit elle m me g rer ses ressources humaines ce qui explique qu il faudra encore quelques ann es pour que l organisation et la gestion de la PNC deviennent vraiment op rationnelles La PNC se d cline en unit s territoriales r parties selon un d coupage qui attribue chaque province un commissaire provincial plac sous les ordres du commissaire g n ral La PNC compte en son sein des unit s sp cialis es dont les comp tences sont nationales Parmi ces unit s figurent notamment la PSR la DRGS les unit s de garde qui sont appel es dispara tre et seront remplac es par la garde de palais la police des fronti res la police judiciaire qui rel ve du commissaire g n ral les GMI unit s de 743 COMPROVKIN ou CPR KIN est d sormais le nom officiel de l IPKin OCDH On note cependant que quasiment toutes les sources continuent utiliser l ancien nom IPKin 744 OCDH 745 Amnesty International Si tu r sistes on te tue gt RDC Arguments en faveur d un trait efficace sur le commerce des armes 12 06 2012 p 26 746 US Department of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 747 G n
313. tes pi ces Une source estime qu il n est pas exclu que le cachot ait t nettoy en pr vision de la visite Il est en outre expliqu que des prisonniers peuvent se trouver en d tention hors de l amigo par exemple assign s c t d un arbre l int rieur du campf Selon l organisation OSD les conditions de d tention au camp Lufungula sont tr s mauvaisesf Le principal probl me r side dans la surpopulation carc rale et l exigu t du cachot Le cachot est en effet exigu 7 m tres sur 354 ou 8 m tres sur 5 selon la FIDHS L organisation OSD confirme que le camp Lufungula ne comporte qu un cachot tr s troit et surpeupl Cette surpopulation a occasionn la mort de d tenus Pour exemple dans la nuit du 25 au 26 novembre 2009 une centaine de personnes auraient t arr t es et d tenues au camp Lufungula A la fin de la journ e du 26 certains d tenus sept sont morts d touffement en raison de l exigu t des locaux Un rapport de FIDH en 2009 notait d j que Les d tenus faisaient leurs besoins sur place soit dans un sachet soit directement sur le sol Toutes ces personnes dormaient m me le sol les unes en dessous des autres comme des sardines dans une bo te 54 Lors de la visite du cachot par la d l gation le colonel Kanyama a expliqu que la premi re pi ce tait destin e aux femmes et la seconde r serv e aux hommes Le CODHO avait d j inform 3
314. tie sont compl t es par celles provenant des sources suivantes par ordre chronologique d croissant Textes de loi Code de la famille livre III de la famille http www leganet cd Legislation Code 20de 20la 20famille LIVRE 20I111 20DE 20LA 20 FAMILLE htm Constitution de la RDC du 18 f vrier 2006 http democratie francophonie org IMG pdf Constitution_de la RDC pdf Journal officiel de la RDC Code p nal congolais d cret du 30 janvier 1940 tel que modifi et compl t ce jour Mise jour au 30 novembre 2004 45 me ann e num ro sp cial 30 11 2004 236 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 237 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Sources publiques Carine Kabedi Tshiteya Kalamu un homosexuel br l par son p re Le Phare 25 06 2013 http www lephareonline net kalamu un homosexuel brule par son pere Autre Presse RDC Un p re de 50 ans br le son fils parce qu il est homosexuel gay 21 06 2013 http www afrik53 com RDC Un pere de 50 ans brule son fils parce qu il est Homosexuel gay_ a14860 html SAMBU B nita 17 mai Journ e mondiale de lutte contre l homophobie Matadi des homosexuels sortent de leur clandestinit Syfia Grands Lacs 16 05 2013 http www syfia grands lacs info index php view articles amp action voi
315. tier Beau March serait un lieu de rencontres connu ainsi que la commune de Lemba ft En outre un membre du CODHO indique que les homosexuels sont visibles gt Kasa Vubu dans le quartier Victoire et la station 247 OSD 248 OCDH RENADEF 249 ACP Les Congolais de la RDC dans leur majorit fustigent et s opposent l homosexualit Digital Congo 09 05 2013 250 RENADEF CASSIAU HAURIE Christophe et LUWA Sylvestre L homosexualit en Afrique un tabou persistant Africultures 05 05 2009 251 OSD 252 ANMDH 253 Commentaires publi s sur le site internet ILGA le 24 02 2012 par une personne se pr sentant comme un transsexuel vivant Kinshasa 254 Ibid 255 OCDH 256 RENADEF A noter que ce membre du RENADEF n avait pas connaissance des lieux en question 257 CODHCO 258 OSD 259 OCDH 260 OCDH 261 OSD 43 44 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Bongolo dans la commune de Kalamu 5 A noter qu un membre d une ONGDH congolaise se montre plus nuanc en expliquant qu il n existe pas de lieux sp cifiques de rencontres homosexuelles mais que la communaut homosexuelle se rencontre partout Kinshasa et notamment la nuit dans le centre ville253 Un autre signe d une plus grande visibilit de l homosexualit en RDC selon un membre de l OCDH On peut les voir notamment lors des obs ques d un de leurs amis c est la seule oc
316. tion d une demande d autorisation par BDM mais n a jamais donn suite la requ te D s lors en raison du silence des autorit s BDM fonctionne seulement Kinshasa 4 2 La situation de son chef Son responsable Ne Muanda Nsemi ne fait l objet actuellement d aucune pers cution de la part des autorit s Il exerce ainsi sans probl me son mandat de d put bien qu il ne lui soit pas autoris de se rendre dans son fief dans la province du Bas Congo o il reste adul par ses adeptes Il ne peut pas quitter la ville de Kinshasa 474 Qui requi rent l anonymat pour des raisons de s curit 475 Derni re consultation des sites web mentionn s le 28 10 2013 476 ONGDH congolaise requ rant l anonymat RENADHOC Rapport annuel 2011 sur la situation g n rale des droits de l Homme en RDC mars 2012 p 96 477 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 478 OSD Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 4 3 La situation des adeptes Les sources s accordent affirmer que les membres de BDK font aujourd hui profil bas car BDK demeure un sujet toujours sensible Ainsi une source conc de qu on n entend plus parler d eux aujourd hui Une autre source explique que leur situation est la m me qu en 2009 et qu il n y a pas d actualit propre BDK aujourd hui BDK compte des adeptes Kinshasa mais qui ne manifestent plus Leurs r unions restent clandestines La visibi
317. tion des Nations unies pour la stabilisation en RDC 23 05 2012 p 2 310 Source diplomatique le 01 07 2013 311 Ibid Jeune Afrique Tshisekedi de retour Kinshasa 09 12 2010 49 50 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 de policiers l entr e de la r sidence du pr sident de l UDPS qui surveillent ses faits et gestes L entr e du quartier o est situ e la r sidence de M Tshisekedi est contr l e par des policiers qui tiennent une barri re filtrant le passage des voitures Une tente abritant des policiers est install e vers l entr e de la 10e rue qui m ne la permanence du parti Son assignation r sidence est lev e en septembre 2013 Durant celle ci il a pu toutefois se d placer afin de se rendre notamment en Afrique du Sud 4 A noter que selon l UDPS des actes de vandalisme ont t commis dans la r sidence priv e d Etienne Tshisekedi dans la nuit du 29 ao t 2012 par des militaires lourdement arm s qui pr tendaient rechercher des armes et le colonel dissident John Tshibangu Etienne Tshisekedi dans sa r sidence Limete Barri re de contr le l entr e de la 10e rue 1 1 2 La probl matique kasa enne Le probl me Tshisekedi s inscrit dans un antagonisme historique entre les Kasa ens et les Katangais qui ne cesse d mailler la vie politique congolaise Aujourd hui au Katanga des discours anti kasa ens tr s virulen
318. tres lieux officieux de d tention existent comme les locaux des renseignements militaires ou ceux situ s au GLM Les d tentions dans ces lieux s effectuent en dehors de tout contr le du parquet Les organisations internationales pr sentes en RDC ou les ONG de d fense des droits de l Homme n ont pas acc s ces lieux 1 2 6 Les villas lieux de d tention non officiels tenus par les militaires Parmi les lieux de d tention extrajudiciaires figurent ces villas gt dont plusieurs sources confirment l existence Ainsi l OCDH confirme que des villas sont d tenues par des militaires pour des d tentions extrajudiciaires Ce sont des lieux de d tention priv s que l OCDH a d nonc s D autres sources confirment galement que les villas gt sont contr l es soit par les militaires soit par l ANR et qu il s agit en fait de cachots destin s des d tentions extrajudiciaires notamment Kinshasa 2 Une autre source confirme l existence de villas dans lesquelles il est proc d des d tentions au secret mais pr cise qu elles sont tenues par des policiers Pour les d tentions dans des cachots de la PNC il convient de se r f rer la partie consacr e sp cifiquement ce sujet Selon l OCDH Eug ne Diomi Ndongala pr sident de DC aurait t d tenu dans des villas Le CODHO confirme qu Eug ne Diomi Ndongala aurait t d tenu dans ce genre d endroit En fait il n est pas possible de d termin
319. ts se font entendre Selon l UDPS le mouvement s paratiste gt Bakata Katanga aurait t cr l instigation de certains cercles katangais proches du pouvoir pour attiser des foyers d instabilit dans cette province en cas de victoire d Etienne Tshisekedi en 2011 et rendre le pays ingouvernable pour un Kasa en Une telle id ologie anti kasa enne est notamment port e par le pr sident de l Assembl e provinciale du Katanga Gabriel Kyungu t 1 1 3 La situation du parti Plusieurs sources confirment que c est le parti de l opposition le plus actif La ville de Kinshasa est largement acquise l opposition et selon les estimations 70 de ses habitants ont vot en faveur du candidat de l UDPS aux lections de 2011 Toutefois dans l optique de la prochaine lection pr sidentielle et sous r serve des suites de l inculpation de M Jean Pierre Bemba pr sident du MLC par la CPI celui ci serait probablement le prochain principal opposant 1 La situation des d put s et des tendances centrifuges D apr s Etienne Tshisekedi l Assembl e nationale issue des lections l gislatives du 28 novembre 2011 n est pas l gitime Etienne Tshisekedi a interdit aux d put s lus aux couleurs de l UDPS d y si ger Lors de la session extraordinaire de l Assembl e nationale s tant tenue du 16 au 29 f vrier 2012 et cens e valider le mandat des d put s lus plusieurs d put s de l UDPS ont choisi de ne pas s
320. ture il explique qu elles sont en fait intrins ques au r gime et ce depuis le r gime de M Mobutu Les agressions et mauvais traitements Les responsables de l UDPS d noncent des l ments de la jeunesse du PPRD comme agents agresseurs 40 Ils affirment que certains de ces l ments sont des kuluna Ils accusent les forces de l ordre de recruter ces bandits arm s 401 Outre des agressions des sources mentionnent des actes de torture Si les autorit s visent une personne et souhaitent aggraver sa situation elles l accuseront d appartenir l UDPS La personne pourra tre soumise des actes de torture La LE et l OCDH accusent les l ments de la police et surtout ceux de la GR d actes de torture de traitements inhumains et d gradants d extorsion et d arrestations arbitraires et d tentions ill gales l encontre des militants 403 L ACAJ donne l exemple de C lestine Odia Diakalenga militante de l UDPS qui a t enlev e proximit de l a roport de Ndjili le 26 novembre 2011 Elle a t retrouv e abandonn e Ndjili au quartier I au milieu de la nuit du 27 septembre 2012 soit apr s neuf mois de s questration et de mauvais traitements L ACAJ fait tat d actes de torture et de viols par ses ravisseurs une demi douzaine de militaires au camp Tshatshi La victime avait recouvr sa libert gr ce l un de ses agresseurs en poste qui lui avait demand de ne jamais parler de sa captivi
321. udonn Kitungwa Killy dit Dido a en effet t mut la direction de la prison centrale de Muzenze Goma Nord Kivu le 12 juin 20134 Ayant refus cette mutation Dido n avait pas encore pris ses nouvelles fonctions la date du 4 juillet 2013 7 Le nouveau directeur de la PCM le lieutenant colonel Thad e Kabisa connu pour son inflexibilit et son calme selon plusieurs sources a t nomm la t te de la PCM afin d y remettre de l ordre Dans cette optique il serait en train d laborer un projet de r organisation de la PCM 8 Deko Ndjonge ancienne directrice du pavillon des femmes devenue directrice adjointe de la prison de Makala en juin 2013 a t pour sa part licenci e la suite de la mutinerie du 2 juillet 2013 Elle a t remplac e par une d tenue le capitaine Kayumbo ancienne officier des FARDC De l avis de plusieurs interlocuteurs l administration p nitentiaire en RDC est embryonnaire et l image de l ensemble de l administration congolaise d sorganis e inefficace voire inexistante T moignant de la confusion qui r gne dans l administration p nitentiaire les responsables de la PCM sont ce jour dans l incapacit de pr ciser les effectifs des agents p nitentiaires affect s la prison La prison de 496 Source diplomatique 01 07 2013 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 497 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 498 Sources diplomatiques 01 07 2013 et 03 07 2013 C
322. ue democratique du Congo Rapport circonstanci sur la pratique de la torture en RDC juin 2012 19 p MONUSCO Rapport d enqu te du bureau conjoint des Nations unies aux droits de l Homme sur les violations graves des droits de l Homme commises par des membres des forces de d fense et de s curit congolaises dans la ville de Kinshasa en RDC entre le 26 novembre et le 25 d cembre 2011 mars 2012 http anguage fr FR Radio Okapi L Asadho condamne les arrestations arbitraires et enl vements des militaires et policiers gt 30 01 2012 BDD Allafrica VSV Contre la chasse aux sorci res communiqu de presse n 047 RDC CE 2011 21 12 2011 http www vsv rdc org pdf2 presse 2011 47 pdf VSV Enl vement Kinshasa Limete d une vingtaine de personnes communiqu de presse n 034 RDC CE 2011 15 08 2011 http www vsv rdc org pdf2 presse 2011 34 pdf VSV Assassinat de Floribert Chebeya Bahizire et Fid le Bazana Edadi l un des pr venus en fuite Kinshasa communiqu de presse n 017 RDC VSV CE 2011 05 05 2011 http www vsv rdc org pdf2 presse 2011 17 pdf ASADHO L ASADHO exige une enqu te ind pendante sur l attaque de la r sidence du Pr sident de la R publique et le respect des droits fondamentaux de pr sum s auteurs Communiqu de presse n 03 ASADHO 2011 07 03 2011 E RPL Double attaque de Kinshasa des militaires suspect s gt 07 03 2011 i rfi fr
323. ue du Congo RDC juin juillet 2013 145 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides OFPRA 201 rue Carnot 94136 Fontenay sous Bois Cedex
324. uels d s lorsidentifiables 282 CODHCO 283 ANMDH 284 ILGA RD Congo un d put propose un projet de loi pour punir l homosexualit n d 285 Sources diplomatiques 01 07 2013 286 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 287 OCDH OSD 288 S LUWA Le calvaire des gays Kinshasa Congo Forum 03 08 2009 ONGDH congolaise requ rant l anonymat CODHO ANMDH BHV Dignit La discrimination des personnes LGBTI en RDCongo Les autorit s sont interpell s Congo Forum 10 12 2009 289 OSD ANMDH commentaire publi sur le site internet ILGA le 24 02 2012 d une personne se pr sentant comme un transsexuel vivant Kinshasa 290 RENADEF 291 Nounou Ngoie et Marcel Ngombo Mbala Interview avec le Dr Hilaire L ONG PSSP et la prise en charge des personnes atteintes du VIH SIDA Radio Okapi 16 11 2012 292 S LUWA art cit 293 CISR art cit 294 Autre Presse RDC Un p re de 50 ans br le son fils parce qu il est homosexuel gay 21 06 2013 295 CODHO 45 46 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 5 Les recours et aides disponibles S agissant des organismes qui pourraient venir en aide la communaut homosexuelle les avis divergent Selon une recherche de nos homologues canadiens f vrier 2011 il n existe pas en RDC de services de soutien aux personnes homosexuelles Sur le plan associatif un membre des ANMDH a
325. uniqu de presse n 047 RDC CE 2011 21 12 2011 727 Responsables et repr sentants de l UDPS permanence de Limete 728 ANMDH 729 Radio Okapi L Asadho condamne les arrestations arbitraires et enl vements des militaires et policiers gt 30 01 2012 730 VSV Assassinat de Floribert Chebeya Bahizire et Fid le Bazana Edadi l un des pr venus en fuite Kinshasa communiqu de presse n 017 RDC VSV CE 2011 05 05 2011 731 VSV Contre la chasse aux sorci res communiqu de presse n 047 RDC CE 2011 21 12 2011 732 MONUSCO op cit p 13 733 Colonel Djadjidja Un article du Maximum voque la r habilitation non pas d une mais de deux armureries L inauguration des nouvelles armureries a eu lieu quinze jours auparavant voir NSTHULA Jacques FARDC nouvelles armureries pour deux camps militaires de Kinshasa Le Maximum 18 06 2013 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 5 4 Les mauvais traitements Selon une ONGDH les actes de torture ont cours au camp Kokolo Quant la VSV elle cite le cas d une vingtaine de personnes majoritairement originaires de la province de l Equateur arr t es brutalement dans la nuit du 9 ao t 2011 avant d tre localis es au camp Kokolo o elles auraient fait l objet de traitements cruels inhumains ou d gradants et de privation de toutes visites 7 Une autre ONDGH l ASADHO a recens dans un de ses rap
326. unit Sont galement mentionn s des financements d ONG dont la SOFEPADI d h pitaux comme Heal Africa Goma ou l h pital de Panzi Bukavu ou de projets de r insertion des femmes dans les deux Kivus 1 2 3 Le r le des ONG et des associations Parmi les organisations consult es durant la mission la LIFDED situ e Kinshasa dans le district de la Tshangu et dont l objectif principal est la construction de la paix et l accompagnement social m ne une politique de promotion des droits de l Homme au travers en particulier d une lutte contre les violences faites aux femmes en temps normal c est dire hors situation de conflit Elle se charge galement d un volet ducation civique lectorale et de la participation socio conomique de la femme Son action se concr tise la fois par des op rations de sensibilisation et de d nonciations publiques et par un suivi personnalis Cette organisation a en outre men une initiative conjointe avec d autres ONG membres de son r seau afin de lutter contre les violences sexuelles Celle ci a permis une prise de conscience des viols commis dans l Ouest La LIFDED assure de plus l organisation de formations pour l accompagnement des victimes et de campagnes de sensibilisation dans les coles Un syst me d alerte pr coce a par ailleurs t mis en place pour pallier le silence qui entoure les agressions sexuelles La LIFDED travaille en partenariat avec des organisati
327. ur les conditions de cet enl vement doutent cependant qu il ait pu tre emmen par l ANR dont elles ne per oivent pas les motifs d un tel acte m me si elles reconnaissent qu il est fort probable qu Eug ne Diomi Ndongala ait fait l objet d une attention particuli re de la part des autorit s Elles indiquent cet gard que certains pays occidentaux se sont rendus l ANR afin de demander des explications mais que l Agence ne semblait pas comprendre ce qui tait reproch au pr sident de DC ces m mes sources ont relev des incoh rences dans le r cit qu Eug ne Diomi Ndongala a produit sur ce qui s est pass apr s l enl vement Les conditions dans lesquelles il aurait t rel ch sont floues 9 Radio Okapi Tuez moi au lieu de me juger 16 09 2013 10 US Department of State Bureau of Democracy Human Rights and Labor Country Reports on Human Rights Practices for 2012 Democratic Republic of the Congo 19 04 2013 11 Hormis durant la p riode pr lectorale o elles ont t nombreuses et arbitraires Voir cet gard le rapport du BCNUDH sur les droits de l Homme et les libert s fondamentales en p riode pr lectorale en RDC novembre 2011 http www ohchr org Documents Countries ZR UNJHRO HRElectionsReport fr pdf 12 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 oND 11 12 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 y ont effectu un
328. utre mais pas de d c s L organisation ANMDH fait tat de son c t de bless s mais aussi de morts d apr s une information qu elle a re ue d une femme travaillant dans l enceinte de la PCM Cette derni re avait constat des fum es manant de l enceinte de la prison et entendu des tirs653 A partir d informations qui m ritaient encore d tre confirm es d autres sources dressent un bilan plus pr cis deux ou trois morts dont un policier vingt deux d tenus bless s dont sept bless s graves Par ailleurs trente huit d tenus auraient t transf r s la prison militaire de Ndolo Selon une ONGDH parmi les d c s figurent trois d tenus dont les surnoms sont Enuka Platini et Utsche Tous trois taient d tenus au pavillon 56 Une autre source avance sans toutefois pouvoir totalement confirmer que le pavillon 7 faisait partie des pavillons d t rior s pendant la mutinerie Elle pr cise avoir obtenu cette information aupr s des 595 Source diplomatique le 03 07 2013 g n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 596 Ibid 597 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 598 OCDH 599 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 600 ONGDH congolaise requ rant l anonymat g n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 601 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 602 G n ral Jean de Dieu Oleko et Roger Nsimba 603 ANMDH 604 Source diplomatique 03 07 2013 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 84 Rappo
329. uvent jouer au ballon dans la cour ou encore se faire coiffer par les coiffeurs qui ont acc s la PCM De m me les d tenus peuvent acheter des habits qui sont en vente dans la prison Le constat fait par le pr sident du CICR Peter Maurer lors d une visite en RDC est nettement plus n gatif Selon ses propos repris par un article de Jeune Afrique en date du 25 avril 2013 les lieux de d tention en particulier la PCM s illustrent par des conditions extr mement pr caires en raison tant des infrastructures d labr es qui pr sentent un risque pour les d tenus que des d faillances des services m dicaux et de la qualit de la nourriture servie aux prisonniers Selon le pr sident du CICR c est en raison de ces conditions de d tention dramatiques que le nombre de d c s en prison s est multipli dans l ensemble des tablissements p nitentiaires en RDC au del de la seule PCM55 Le rapport du BCNUDH publi en mars 2012 indique ce titre que 211 personnes sont mortes en d tention en RDC entre janvier 2010 et d cembre 2012554 Le constat dress par la Fondation Bill Clinton pour la paix dans un rapport rendu public le 11 septembre 2012 sur les conditions carc rales dans la PCM s av re tout aussi inqui tant Ce rapport d nonce l ins curit grandissante pr valant la PCM Cette ins curit est largement le fait des membres du Comit d encadrement des prisonniers des militaires d tenus de longue pe
330. vec des d tenus surveillants rendrait quasiment impossible aux d tenus d changer leur place avec leurs proches et de tenter de sortir de la prison sous le couvert du papillon qu ils auraient emprunt ces derniers5 2 590 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration 591 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 592 Organisation internationale pr sente en RDC dans le cadre d un projet de coop ration organisation internationale pr sente en RDC le 05 07 2013 81 82 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 2 LES EVENEMENTS DU 2 JUILLET 2013 A LA PCM La pr sente sous partie constitue un point de situation quant aux v nements survenus le 2 juillet 2013 dans l enceinte de la PCM Apr s avoir retrac le contexte dans lequel a clat la mutinerie un point sera fait sur le d roulement des faits et sur le bilan actualis Ces v nements se sont d roul s au deuxi me jour de la mission Les informations dont disposaient nos interlocuteurs n taient alors pas encore v rifiables Il para t utile de les restituer tant les v nements de la PCM et la r organisation de cette prison ont fait l actualit de la RDC durant la mission xK X Cette sous partie a t r alis e partir des entretiens suivants Source diplomatique Entretien avec une source diplomatique 03 07 2013 Institutions internationales Entretien avec
331. voque la derni re journ e de campagne lectorale le 26 novembre 2011 marqu e par le retour Kinshasa du pr sident du parti Etienne Tshisekedi apr s une tourn e en province Ses partisans l attendaient l a roport de Ndjili mais Etienne Tshisekedi a t contraint d atterrir l a roport de Ndolo L organisation mentionne le cas d une dispersion muscl e de militants par la GR qui a tir bout portant sur les partisans de l UDPS ce jour l La source confirme l arrestation de certains militants et leur d tention dans des cachots du CPR KIN Elle a pr cis ment connaissance de neuf cas Une autre ONGDH confirme que des militants de l UDPS ont bien t d tenus durant la campagne lectorale de 2011 et apr s le scrutin dans des cachots du CPR KIN sur l avenue Draceana En g n ral une source rappelle que quand le CPR KIN proc de des arrestations les personnes arr t es sont envoy es au Lufungula sous commandement du CPR KIN ou la LENI voir supra 7 780 CODHO 781 G n ral Jean de Dieu Oleko 782 OCDH 783 Repr sentants de l UDPS 784 Ibid 785 ANMDH 786 CODHO 787 ANMDH Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 3 LA LENI ou LNI 3 1 La structuration et les effectifs de la LENI La LENI est l ancienne PIR Le changement de nom s est effectu lors de la r forme de la police d ao t 2011 L tat major de la LENI est s
332. vrait tre pr sent au Conseil des droits de l Homme lors de l EPU pour la RDC voque l attitude g n rale des autorit s l gard des d fenseurs des droits de l Homme qu elles tendent stigmatiser Par exemple lors d une conf rence de presse du chef de l Etat et en r ponse une question pos e sur la r alit du respect des droits de l Homme en RDC celui ci a qualifi les d fenseurs de droits de l Homme de donneurs de le on De m me le ministre de la Communication et des M dias les a assimil s des petits colonis s des Blancs qui vendent le pays et a appel la population les surveiller D une fa on g n rale les d fenseurs des droits de l Homme sont accus s d appartenir aux partis politiques d opposition t On indique galement que les bailleurs intimid s par les autorit s augmentent les loyers des bureaux dans lesquels les ONGDH sont situ es afin de les inciter quitter les lieux L organisation ANMDH d clare par ailleurs que son organisation est infiltr e comme le seraient d autres ONGDH 2 62 Organisation internationale pr sente en RDC 05 07 2013 63 Organisation internationale impliqu e dans la protection des d fenseurs des droits de l Homme 64 Floribert Chebeya Bahizire tait le fondateur et le pr sident de la VSV Port disparu le 1er juin 2010 son corps est retrouv le 2 juin 2010 Fid le Bazana Edadi membre et chauffeur de la VSV qui accompagnait Floribert Chebeya Bahi
333. ww fidh org IMG article PDF article a14004 pdf OMCT RDC D t rioration de l tat de sant de M Eug ne Diomi Ndongala d tenu la prison centrale de Makala 30 07 2013 http wWww omct org fr urgent campaigns urgent interventions congo dem republic 2013 07 d22332 LE et OCDH L emprisonnement ou l exil quand l intol rance prime sur la raison 30 06 2013 20 p Groupe Lotus Les libert s de la presse d expression et d opinion mises rude preuve Kisangani 25 06 2013 http Www groupelotusrdc org p 297 CICR RD Congo la situation demeure tr s pr caire dans l est du pays 21 06 2013 htt reliefweb int report democratic republic congo rd congo la sit tuation demeure tr C3 A8S pr r C3 AQcaire dans 1 E2 80 99est du pays RSF Un journaliste aux mains de l auditorat militaire du Nord Kivu et accus d espionnage Fr es Amnesty International Dix faits qu il importe de conna tre propos de la crise qui s vit en RDC RE eN OCDH Communiqu de presse n 10 0CDH 01 13 10 01 2013 ACAJ Rapport annuel 2012 La justice privatis e en RDC janvier 2013 23 p Human Rescue Rapport de la visite r alis e par l ONG nationale Human Rescue DRC la prison militaire de Ndolo en date du 16 d cembre 2012 17 12 2012 http wWww societecivile cd node 4665 PRW RD A les autorit s doivent contr ler les forces de s curit 02 12 2012 h
334. y rendre afin de protester contre les r sultats officiels des lections l gislatives et de revendiquer la victoire d Etienne Tshisekedi l lection pr sidentielle 312 Source diplomatique 01 07 2013 OCDH 313 KIMBALE Reagan RDC Etienne Tshisekedi n est plus en r sidence surveill e Radio Canal R v lation 27 09 2013 The Voice of Congo Etienne Tshisekedi lib r de sa r sidence surveill e par Kabila 27 09 2013 314 Source diplomatique 01 07 2013 315 KongoTimes RDC La r sidence du pr sident de l UDPS est vandalis e par des militaires gt 30 08 2012 316 Source diplomatique 01 07 2013 317 ONGDH congolaise requ rant l anonymat 318 Source diplomatique 01 07 2013 319 Etienne Tshisekedi 320 Source diplomatique 01 07 2013 321 US Department of State op cit Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 Mais le pr sident du parti reconna t que certains 323 ou 3333 d put s continuent d y si ger et que l interdiction qui leur avait t faite n avait qu une valeur morale Il conc de n avoir formellement pris aucune directive pour interdire les d put s UDPS de si ger En continuant si ger dans une assembl e ill gitime ils se sont eux m mes exclus du parti selon Etienne Tshisekedi Au final seuls quatre ou cinq respectent la consigne de ne pas si ger l Assembl e nationale Les d put s qui ont continu
335. zire reste port disparu 65 Organisation internationale impliqu e dans la protection des d fenseurs des droits de l Homme 66 Ibid 67 ANMDH 68 Il s agit d un m canisme extraconventionnel de protection et de promotion des droits de l Homme mis en place par la R solution n 60 251 de l Assembl e g n rale des Nations unies le 15 mars 2006 http www2 ohchrorg french bodies hrcouncil docs A RES 60 251 Fr pdf 69 On indique par exemple que la ministre de la Justice refuse toute coop ration avec les ONGDH CODHO ANMDH 70 CODHO 71i OSD OCDH ANMDH 72 Mais inversement les ONGDH ont galement la possibilit d infiltrer les autorit s et notamment les services de renseignements Les membres de l ANMDH reconnaissent que des personnes travaillant pour les autorit s leur apportent de l aide 17 18 Rapport de mission en R publique d mocratique du Congo RDC juin juillet 2013 A cela s ajoute le fait que les autorit s favorisent sciemment le morcellement de la soci t civile en instrumentalisant en sous main la cr ation de nombreuses associations aux buts et missions mal d finies Ce climat g n ral d ins curit incite alors les d fenseurs des droits de l Homme faire preuve de r serve car ils affirment vivre dans l inqui tude Les menaces dont les d fenseurs des droits de l Homme sont victimes peuvent tre des menaces directes et personnalis es comme l envoi de textos lorsqu ils sont a

Rapport de mission RDC 2014

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