Etude clinique et projective des organisations identitaires
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1. Al pau pull CV jas JG Ave Gas yl els YI Le TRI montre que 80 des femmes sont extratensives ce qui signifie malgr l abrasion des affects que les femmes ont des possibilit s s exprimer Toutefois il faut prendre ces r sultats avec relativit car sur ces 80 de femmes 70 d entre elles ont pr sent une formule secondaire du TRI introvertie Ce qui montre encore une fois que l inhibition est importante C est comme si ces femmes essayent de se montrer diff rentes devant la psychologue comme une fa on de ne pas se livrer tel qu elles sont Sur 21 femmes que nous avons tudi es 29 06 d entre elles ont donn un taux de r ponses Anatomiques et sexuelles lev Nous avons alors labor la formule d angoisse qui a r v l qu il existe un indicateur d angoisse lev chez 4 parmi elles Nous pr cisons que chez 33 de femmes il tait tr s difficile de savoir s il existe vraiment un probl me identitaire chez elles devant le d nuement affectif et ce surinvestissement des limites qui sont apparus tr s fragiles d ailleurs comme un moyen de maintenir leur limite et s assurer de la perte de soi Seulement cette fragilit identitaire est souvent cart e au TAT b Chez le groupe t moin femmes fertiles Les r sultats r v lent une productivit moyenne R 22 ce qui nous donne d j une id e sur la curiosit des femmes s impliquer personnellement nous n avons not aucun2. ds Ji usi unl ual axe cial Aa sel 5 AgiLadyl a slall Ala 2 9 pis A pau gall cy gall Ul L Le L a yl Lola Etude clinique et projective des organisations identitaires identificatoires Chez la femme st rile et la femme enceinte Zahia KHARDOUCHE BALI Universit KASDI Merbah Ouargla Cette tude vise explorer partir de l approche dynamique psychanalytique les organisations psychopathologiques sous jacentes au processus de maternit La m thodologie de la Recherche est l tude de cas associant la passation d preuves Projectives Rorschach et TAT Apr s une revue de litt rature sur la question de la st rilit et la maternit l auteur analyse la signification de la st rilit chez les femmes st riles la lumi re du mat riel clinique recueilli Cette analyse confirme la fragilit du fonctionnement psychique chez les femmes st riles marqu es par un manque de souplesse dans les am nagements d fensifs qui lui m me r v le des fragilit s identitaires et identificatoires Ainsi ce qui domine chez ces femmes c est surtout l inhibition Par ailleurs chez les femmes appartenant au groupe t moin les femmes enceintes ne souffrants pas de probl mes organiques les am nagements d fensifs sont plus souples Ces r sultats confirment que le processus de maternit d pend de la qualit des assises identitaires et identificatoires chez les femmes gaild il okb ye ddal lai Jg oe
3. avons pas trouv un fonctionnement type qui caract rise toutes 295 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal Aa gel gL adel Als 20 8 giall u Al sia pull ci pail JG Age Las yl Ae Ls YI les femmes st riles ou les femmes enceintes Ainsi l hypoth se principale est confirm e Les femmes st riles ont pr sent des am nagements d fensifs rigides qui ont r v l un fonctionnement pathologique et qui s est r v l travers Le RORSCHACH une repr sentation corporelle fragile qui est refl t travers une massivit des investissements narcissique et de la repr sentation de soi qui a mis en preuve la solidit des processus d individuation et la pr sence d une image du corps pas bien int gr e La capacit tablir des limites entre l int rieur et l ext rieur rend compte du manque d acquisition d un niveau de d veloppement libidinal o les relations objectales seraient instaur es Les d fenses par l inhibition taient dominantes Des am nagements d fensifs au TAT sont rigides concentr autour des proc d s d inhibition type phobique CP associ s aux proc d s de contr le A malgr la pr sence de proc d s labiles B et de processus primaires E la capacit de d gagement c est av r e minimes Ainsi l hypoth se secondaire est confirm e Les femmes enceintes ne souffrants pas de probl mes de sant pendant leur grossesse elles ont pr sent des am nagements d fens
4. s primaires E 18 Ces r sultats concernes la moyenne observ e chez les femmes par contre nous pouvons relever des diff rences interindividuelles Nous avons observ l inhibition sous forme des restrictions au niveau de la production CP2 10 des silences CP1 15 l anonymat des personnages CP3 12 Les discours sont souvent banalis s impersonnels m me si parfois il y a mergence des repr sentations int ressantes mais souvent mises en chec par l apparition imm diate des proc d s d inhibition pour mettre fin ces repr sentations les proc d s d inhibition par le comportement sous forme de questions pour la psychologue CC2 10 ou au contraire l apparition des processus primaires qui ont souvent perturb le discours au lieu de le relancer Le placage et la banalisation CP4 10 ont fait que les femmes ont vit les probl matiques sous jacentes aux planches l agressivit n est pas repr sent e de m me pour la sexualit est vit e En effet l inhibition est le meilleur moyen utilis par les femmes pour contenir les fantasmes sollicit s par le mat riel d o le refoulement absolu de l angoisse de perte d objet parfois l inhibition est forte au point de refuser la planche Les processus primaires les plus r pondus sont scotomes d objets El 1096 perception d objets morcel s E6 20 expression d affects et ou de repr sentations massives li s toute probl matique dont
5. 202 dy JAM ulli unl ual axe cay Gal Aa gel 3 Aglui l adi Als 20 8 giall u LUE pau pull ci jas JG Age Las yl Ae Ls YI B Les d terminants forme sont pr sent au nombre suffisant pour t moigner d une bonne int gration mais aussi sans que cette forme ne g ne l implication personnelle F 60 o le F 80 Enfin les contenus aussi sont vari s A 40 H 16 Anat 5 Sang 3 Ces pourcentages concernent la moyenne chez les femmes Il faut signaler que chez 15 des femmes enceintes la Forme est dominante m me s il ya une implication personnelle momentan ment Ce qui signifie que les femmes enceintes se prot gent en ayant recours la r alit contre les fantaisies personnelles ce qui est normal quand on sait que la grossesse est une phase sensible vue la r activation des exp riences pass es de la vie de la femme On s attend d ailleurs des d fenses meilleures une fois que la femme d pass la p riode de grossesse surtout si elle est entour e par de bon objets R sultats les plus saillants au TAT Chez les femmes st riles Les proc d s d fensifs montrent que la majorit des protocoles sont pauvres et r v lent une d fense massive devant le mat riel Les proc d s les plus utilis s par les patientes sont les proc d s d inhibition C 40 suit les proc d s de contr le A 22 les proc d s labiles se classe en troisi me B 20 avant les proc d
6. BW SI eai le e Eos XUI ohid ule ia al ul s pa ial ez ia p I8 al mel uo pa pi que JE of il gh UE ae AME a E IC jm ad isl du E po lie y 4 L dl g eu Lee AUi Cual ui eds caii Gel hahai sall e po de sal aue an Jue bin Lei Zeb colle yl Ge ais LE M coli LI GA co Las ii ill Cab se ce de Ale de ogg gs QUI 3 Ca ya cell JS Le Ou al sh seuil BALAI xe pasl ehs dus cus xl ge ue gs sf C8 elll SU EN oia AS B ibl g Los g inai alga g Gp ST Leu oise y ou immo sl Qu ele 3 sd egy cia sil 5 one LUS 283 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal Aa gel gL adi Als 20 8 giall Al pau pull CNY jas Jl Ave Las yl Ae Lis YI Introduction Le ph nom ne de la st rilit inexpliqu e rel ve d une incapacit tomber enceinte malgr l absence de toute explication m dicale et aussi malgr des essais de stimulation hormonale et ou de f condation artificielle Sch matiquement on peut citer la th orie de la st rilit comme sympt me hyst rique la th orie psychosomatique et la th orie de l intentionnalit du sympt me hyst rique Pour la th orie qui consid re que la st rilit est un sympt me hyst rique elle voit derri re le sympt me un conflit que la st rilit r sout par la suppression directe de l enfant Dans ce sens la st rilit fonctionne comme un sympt me de conversion exprimant un compromis entre le d sir et le refoulement La th orie psychosomatique quant e
7. de traiter l individu d une fa on dichotomique o les diff rentes parties sont s par es mais de prendre l individu comme une entit r git par un syst me dynamique Il n est par cons quent pas possible de le classer d finitivement dans un registre isol M thode d analyse des techniques utilis es Les protocoles de RORSCHACH ont t cot s en r f rence au livret de cotation de C cile BEIZMANN 1966 et analys en r f rence aux travaux de C CHABERT 1983 1987 Les protocoles du TAT ont t cot s et analys s en moyen de la grille de Vica SHENTOUB 1990 289 ds Ji sal Sidi ual axe Vlad Aa sel gL a slall Ala 2 9 pis A pau gall cy Sall Ul L Le L a yl cl s Le classement des femmes Pour le classement des femmes selon le registre pathologique nous renvoyons le lecteur aux grilles tablies par SI MOUSSI A et BEN KHALIFA M 2009 p 193 206 Pour la construction de ces grilles les auteurs sont partis des tudes de l quipe de Paris V pour essayer de d gager les caract ristiques de la production aux projectifs chez les sujets Alg riens Dans ce sens nous estimons que cette r f rence est d une port e enrichissante pour notre recherche Lieu et p riode de recherche La recherche s est d roul e Ouargla dans quatre institutions de sant 2 priv es et 2 publiques entre janvier 2008 et janvier 2010 avec des arr ts de juillet septembre pour les vacances Populat
8. l incapacit le d nuement la r ussite m galomaniaque la peur la 203 dy QAI ulli Qildl val axe cay Gal As gel gL ste Als 20 8 giall Al pau pull ci jas Jl o sYl ils YI mort la destruction la pers cution etc E9 15 flou du discours E19 14 Les processus labiles taient pr sents sous forme d affect forts et exag r s B2 4 20 instabilit dans les identifications h sitation sur l ge et ou le sexe des personnages B2 11 18 accent port sur une th matique du style aller courir dire fuir etc B2 12 13 Les proc d s du contr le quand eux sont pr sent sous forme de pr cautions verbales A2 3 21 loignement spatio temporel A2 4 7 aller et retour entre l expression pulsionnelle et la d fense A2 7 12 accent port sur les conflits intra personnels A2 17 23 La production au TAT tait pauvre chez les femmes st riles l inhibition tait dominante Une lutte acharn e contre l apparition des repr sentations se fait sentir ce qui va dans le sens d une r activit devant les probl matiques soulev es par le test parce qu elles ne sont pas d pass es par ces femmes qui n ont trouv de moyen que le recours l inhibition comme moyen devant l mergence de ces probl matique a Chez le groupe t moin femmes enceintes R sultats du TAT Le fonctionnement psychique est plus souple chez les femmes enceintes qui ne sou
9. ponse par rapport au temps coul par r ponse ce qui nous donne d j une id e sur l attitude d fensive des femmes face au mat riel Cette attitude d fensive vise prendre du recule et ne pas trop s impliquer personnellement Le mode d appr hension de la r alit r v le aussi l vitement de l implication personnelle en optant pour une perception globale G 50 qui d passent largement les r ponses partielles D 42 Cette attitude t moigne d un manque du sens de cr ation et l accrochage la r alit concr te contre une implication personnelle Les r ponses d tail blanc sont en moyenne normale mais il faut signaler quand m me que 3376 femmes ont eu recours aux r ponses Dbl au dessus de la norme Ce qui signifie qu il existe chez elles une tendance utiliser la projection comme moyen de d fense Cette sensibilit devant le vide r v le un manque qu il faut combler pour mieux le ma triser Cette adaptation la r alit est soutenue par le nombre de r ponses Forme F 58 mais la moyenne des formes positives est inf rieure la norme chez 24 des femmes Ce qui signifie qu elles manquent de solidit et que le contr le a chou momentan ment devant l afflux des motions secou s par le mat riel Les kinesth sies sont rares K 02 en moyenne et l absence de kinesth sies humaines chez 20 de femmes ce qui peut signifier un choc devant la mati re et un probl me de contr le et de la r gulation de
10. ces diversifi s issus de donn es plurielles La d marche d interpr tation des donn es repose donc sur leur confrontation un syst me de compr hension structurale et dynamique qui permet de donner une coh rence aux r sultats et de d gager ce qui caract rise intrins quement le sujet rencontr EMMANUELLI M 2003 p 15 Dans notre recherche nous voulons savoir pr cis ment 1 Est ce que les organisations psychopathologiques dominantes chez les femmes st riles et chez les femmes enceintes seront 1 1 Vari es selon chaque femme 1 2 O est ce que le v cu commun de st rilit ou de grossesse chez notre population 1 3 laissera appara tre une organisation psychopathologique sp cifique 2 Est ce que les femmes st riles manifesteront elles un fonctionnement psychique qui sera pathologique et qui se donnera voir travers 2 1 Des am nagements d fensifs rigides et insuffisants pour pouvoir se d gag des probl matiques sollicit es par les tests projectifs Rorschach et TAT 3 Est ce que les femmes enceintes sans difficult s majeures de sant manifesteront un fonctionnement psychique normale qui lui m me se donnera voir travers 3 1 Les am nagements d fensifs souples et vari s qui permettront un d gagement suffisant des probl matiques sollicit es par les tests projectifs RORSCHACH et TAT Les Hypoth ses A partir de tout ce que nous avons avanc pr c
11. chez les femmes st riles et en consid rant l implication pour le travail analytique Plus pr cis ment son objectif est de mettre en vidence quelques facettes du fonctionnement mental chez ces femmes qui sont d abord loin d tre typiques Ainsi du point de vue psychanalytique le comportement pathologique vise l externalisation des conflits et le contre investissement d une r alit interne anxiog ne qui menacent le sujet de d bordement La personnalit humaine et sa fa on d exister d pend selon la psychanalyse de sa vie ant rieure dans son enfance pr cis ment le complexe d Edipe et la fa on de le r soudre L chec de la r solution de ce complexe soit par fixation aux phases ant rieures et ne pas acc der ce complexe ou par le non d passement du complexe va influencer la facon dont l individu construit ses relations et sa vie ult rieurement La souplesse du fonctionnement psychique r side pr cis ment dans ces possibilit s de passer de la narcissisation de la repr sentation de soi une situation d alt rit et parall lement de prendre appui sur le relationnel pour conforter l image de soi A condition certes que ces mouvements puissent s effectuer r ellement dans les deux sens ce qui s av re fort rare EMMANUELLI M BOEKHOLT M 1995 p 35 Les tudes qui ont t faites sur la st rilit dans le domaine psychanalytique vont dans le sens de probl matiques narcissiques aux probl matiques hys
12. citer le point de vue de M BYDLOWSKI 1978 qu on r sume ici au fait que pour elle l inconscient est l origine de la st rilit Plus tard elle pr cise qu avant la conception de l enfant il est imaginaire et que chaque femme en principe d sirerait avoir un enfant Enfanter c est reconnaitre sa propre m re l int rieure de soi Ce c t narcissique du d sir d enfant peut selon BYDLOWSKI interpr ter certaines st rilit s comme un r sultat d une impossibilit de donner vie un enfant qui prendra sa place 284 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal Aa gel gL adi Als 20 8 giall Al pau pull CNY jas JG Ae Gas yl els YI Probl matique Un des m rite important de la psychanalyse est d avoir montr qu on ne peut plus en effet s en tenir au seul mod le d une causalit lin aire o lorsque sont r alis es certaines conditions B succ de n cessairement En bien des domaines pr valent des mod les de causalit plus complexes en boucle en feedback en r seau selon des sch mas de causalit r currente etc PERRON R 2010 p 98 L valuation de la qualit du fonctionnement mental d un patient est probablement l l ment le plus d terminant dans le choix des interventions th rapeutiques et am nagements techniques du cadre analytique m me si cette valuation s effectue de facon implicite Cette recherche se propose de v rifier les niveaux de fonctionnement mental
13. demment nous proposons les hypoth ses suivantes 1 Les organisations psychopathologiques dominantes chez les femmes st riles et chez les femmes enceintes seront vari es allant du fonctionnement limites au fonctionnement n vrotique avec peut tre une frange psychotique 286 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal p Aa gel gL a ste Als 20 8 ginal Ail pau pull ci jas Jl Ass Gas yl Ae Lis YI 2 On s attend ce que les femmes st riles manifestent un fonctionnement psychique qui sera pathologique et qui se donnera voir travers 2 1 Des am nagements d fensifs rigides et insuffisants pour pouvoir se d gag des probl matiques sollicit es par les tests projectifs RORSCHACH et TAT 3 On s attend ce que les femmes enceintes sans difficult s majeures de sant manifestent un fonctionnement psychique normale qui lui m me se donne voir travers 3 1 Les am nagements d fensifs souples et vari s qui permettront un d gagement suffisant des probl matiques sollicit es par les tests projectifs Rorschach et TAT Op rationnalisation des hypoth ses Le fonctionnement type normal est caract ris aux tests projectifs Selon TRAUBENBERG N R par des protocoles qui ont les caract ristiques suivantes Mouvements Identificatoires bien d finis Diff renciation des r les f minins et masculins selon les planches Alternance entre situations d activit et de la passi
14. femmes du groupe clinique Crit res d exclusion 1 Les femmes chez qui on a diagnostiqu un probl me organique susceptible d emp cher la grossesse 2 Les femmes chez qui nous avons diagnostiqu un probl me organique chez leur mari susceptible d emp cher la grossesse chez elles 3 Femmes toxicomanes 4 Femmes handicap es mentales 5 Des femmes qui v curent des grossesses avec des difficult s de sant 6 Femmes c libataires Caract ristiques descriptives de la population Les femmes ont un niveau scolaire allant du primaire au sup rieur aucun cas de femmes illettr 288 dy JAM ulli unl ual axe cay Gal Aa gel gL adi Als 20 8 giall Al pau pull ci jas JR Ave Gas yl Ae Gs YI M thode et techniques utilis s Notre tude est clinique bas e sur l tude de cas Sous le terme d tude de cas apparaissent deux activit s distinctes L une est un mode de travail clinique permettant le recueil voire l accueil de donn es concernant un sujet ces donn es doivent tre riches diversifi es subjectives crit re de la repr sentation du probl me par le sujet tendues crit re de la totalit et de l histoire L autre activit est la production par le clinicien d une repr sentation ordonn e explicative qui rende compte des l ments d terminants de l histoire et de la subjectivit de la personne concern e Cette repr sentation doit satisfaire aux principe
15. frent pas pendant leur grossesse ce qui apparait clairement dans le fait que les proc d s les plus utilis s par les femmes sont les proc d s labiles B2 33 proc d s de contr le A 29 proc d s d inhibition C 20 Les proc d s labiles sont apparus sous forme d introduction de personnage non figurant sur l image B1 2 5 entr e directe dans le discours B2 1 10 d accent port sur les relations interpersonnelles B2 3 20 expression verbalis e d affects forts ou exag r s B2 4 15 instabilit dans les identifications h sitation sur le sexe et ou l ge des personnages B2 11 11 accent port sur une th matique du style aller courir dire fuir etc B2 12 15 Les proc d s de contr le sont apparus sous forme de pr cautions verbales A2 3 18 d h sitation entre interpr tations diff rentes A2 6 18 pr cautions verbales A2 3 15 intellectualisation abstraction symbolisation titre donn l histoire en rapport avec le contenu manifeste A2 13 11 remachage rumination A2 8 1096 Les proc d s d inhibition sont pr sents sous forme de Tli long et ou silences importants intra r cit CP1 16 tendance g n rale la restriction CP2 12 anonymat des personnages CP3 14 demandes faites au clinicien CC2 10 accrochage au contenu manifeste CF1 13 Les processus primaires taient pr sents sous forme de perception d objets morcel s et ou d obje
16. ifs vari s qui ont r v l un fonctionnement non pathologique et qui s est r v l travers Le RORSCHACH une repr sentation corporelle suffisamment structur e qui est refl t e travers un quilibre entre les investissements narcissiques et objectaux a r v l la solidit des processus d individuation et la pr sence d une image du corps bien int gr e La capacit tablir des limites entre l int rieur et l ext rieur rend compte d acquisition d un niveau de d veloppement libidinal o les relations objectales sont bien instaur es Des am nagements d fensifs au TAT sont vari s ils tournent autour des proc d s labiles B associ s aux proc d s de contr le A malgr la pr sence de proc d s d inhibition C ils taient momentan s Ainsi que pour les processus primaires E la capacit de d gagement s est av r e r ussie L hypoth se secondaire est donc confirm e Conclusion Nous avons insist au cours de cette pr sentation sur les valeurs quantitatives d gag es dans notre tude m me si ces donn es sont importantes elles seront plus faciles saisir en pr sentant des cas illustratifs qui seules peuvent montrer l importance de la dimension individuelle dans cette symptomatologie qui concerne la st rilit Par souci de ne pas alourdir le texte nous avons tenu ne pas pr senter des extraits m me succins cela fera l objet d un prochain article qui sera consacr au cas
17. illustratifs 296 dy JAM Qi unl ual axe cay Gal As gel gL a ste Als 20 8 gialla pau pull CV sai Jl Age Gas yl iae Ls YI Le processus de pens e sont investis par les femmes enceintes sur un mode plus r ussit que chez les femmes st riles Pour conclure on peut dire avec les diff rents auteurs dans le domaine de la st rilit qu un intense suivi psychologique est essentiel non seulement pour les femmes qui sont actuellement dans le vif besoin d un enfant mais galement pour les femmes enceintes qui souhaiteraient une prise en charge psychologique et une coute bienveillante En effet la grossesse est parfois le seul moment o certains l ments du pass peuvent affluer et revenir en surface Il s agit souvent d une occasion unique pour tenter de les comprendre Bibliographie BEIZMANN C 1966 Livret de cotation des formes dans le Rorschach Paris Paris Ed du centre de psychologie appliqu e 1 dition BRELET F 1986 Le TAT fantasme et situation projective Paris Dunod BvpLowsKi M 1998 La dette de vie itin raire psychanalytique de la maternit Paris PUF CHABERT C 1983 le Rorschach en clinique adulte interpr tation psychanalytique Paris Dunod CHABERT C 1987 psychopathologie l preuve du Rorschach Paris Dunod CHABERT C 1998 psychanalyse et m thodes projectives Paris Dunod EMMANUELLI M BOEKHOLT M 1995 du corps la pens e empre
18. intes du maternel in psychologie clinique et projective vol 1 n 1 Paris Dunod EMMANUELLI M 2003 L examen psychologique en pratique clinique les apports de la th orie psychanalytique Le Carnet PSY 5 2003 n 82 p 15 17 MARTY P 1980 L ordre psychosomatique Paris Payot PEDINIELLI J L FERNANDEZ 2009 L observation clinique et l tude de cas France Armand Colin PERRON R 2010 La Raison psychanalytique pour une science du devenir psychique Paris Dunod FAURE PRAGIER S 1997 Les b b s de l inconscient le psychanalyste face aux st rilit s f minines aujourd hui 2003 3 Ed Paris PUF FAURE PRAGIER S 2001 Que reste t il de leurs amours S paration m re fille et conception Revue fran aise de psychanalyse vol 54 3 Paris PUF SHENTOUB V 1990 Manuel d utilisation du TAT Approche psychanalytique Paris Dunod TRAUBENBERG N R 1990 Sant mentale pathologie mentale des diff rents niveaux de pr diction partir des techniques projectives psychologie m dicale juin 1990 vol 22 8 Paris 671 673 3 ill os 4 osi ele 2009 Aida oy apama 5 cas Ul xe ose ou ce ghall C gia 6 53 eiae ei ial u La pale g iiil AA e bangi JI e jai cipela 297
19. ion Le choix de l chantillon est accidentel selon la pr sentation de la femme au hasard la consultation chez le m decin ou la sage femme de l institution Nous avons rencontr chaque femme individuellement dans un bureau r serv pour notre recherche Trois rendez vous sont consacr s pour chaque femme le premier pour l entretien clinique pour pr parer chaque femme au prochain rendez vous concernant les tests le second pour le test RORSCHACH et le troisi me pour le test TAT avec un cart d une semaine maximum et de 2 jours minimum entre un rendez vous et un autre Les r sultats cliniques de l tude et discussion Les r sultats les plus saillants au Rorschach Tableau n 1 moyenne d apparition des facteurs de sociabilit au RORSCHACH chez les femmes du groupe de recherche Ban HZ A7 DZ GA F E F F Elargi Elargi maternel St rilit 4 09 40 42 50 57 81 66 58 Grossesse sans 04 55 17 44 50 30 58 76 70 53 difficult s Somme 3 47 12 43 52 42 38 81 65 61 Nous pouvons lire dans le tableau pr c dent ce qui suit 290 dy JAM Qi Qildl val axe cay Gal 3 Aa gel gL adi Als 20 8 ginal Al pau pull ci sai JG Ave as yl Ae Ls YI a Chezle groupe clinique les femmes st riles Les r sultats r v lent une productivit limit e en moyenne R 15 surtout si on prend en consid ration le nombre de r
20. lle rend compte d une causalit psychique responsable d un sympt me al atoire Pour P MARTY les femmes st riles d chargent dans leur corps l exc s d excitation produit par un conflit li leur histoire Leur narcissisme fragile est volontiers traumatis par le projet d introduire un enfant entier dans un couple fusionnel P MARTY 1980 p 180 Pour PRAGIER le sympt me de la st rilit est intentionnel et il r pond directement au refus inconscient de procr er sans refoulement En effet selon elle la st rilit mettrait en acte un irrepr sentable de la conception entrainant une abrasion de la mentalisation et la d charge directe de l excitation dans le comportement ou dans le corps PRAGIER 2001 p 48 Pour Sylvie Faure PRAGIER donc les conflits psychiques peuvent tre l origine d une alt ration organique En effet selon elle les probl mes organiques peuvent induire une souffrance qui peut tre l origine des r activations des probl matiques infantiles relative la relation de la fille sa m re celle ci tant consid r e comme responsable de cette incapacit avoir un enfant Ces r activations peuvent tre elles m mes responsables dans un cercle vicieux d autres sympt mes organiques qui vont augmenter la d pression La th oricienne part surtout de l hypoth se d un d ni du f minin Dans cette perspective du retentissement des conflits psychiques sur le corps on peut
21. mes tudi es Enfin chez 29 des femmes de ce groupe le rapport la r alit est v ritablement d ficitaire la projection domine sur la r alit Ce sont des protocoles qui nous ont pos beaucoup de probl mes dans l analyse seule la confrontation des deux tests nous laisse constater que les espaces dedans dehors chez nos sujets ne se confondent pas b Chez le groupe t moin femmes fertiles chez les femmes de ce groupe le rapport la r alit est coh rent la projection tient compte de la r alit Ce sont des protocoles qui nous ont pas pos beaucoup de probl mes dans l analyse tant la production est riche o la continuit du fonctionnement psychique est ais ment rep rable Dans les deux tests nous avons constat que les espaces dedans dehors chez les femmes enceintes ne se confondent pas o le va et vient entre l autre et soi se r alise justement sans que les deux espaces soient confondus Et sans que la pratique discursive en soit alt r e F BRELET 1986 pp 168 169 Notre premi re hypoth se postulait que les organisations psychopathologiques sous jacentes au ph nom ne de st rilit psychog ne et chez les femmes enceintes seront vari es allant des organisations n vrotiques aux organisations tats limites avec peut tre une frange psychotique En tenant compte des r sultats obtenus ci dessus les femmes pr sentaient une vari t de fonctionnements psychopathologiques et nous n
22. refus Le mode d appr hension de la r alit r v le un quilibre entre les modes d appr hension et ne pas avoir peur de s impliquer personnellement dans le test en optant pour une perception globale G 30 les r ponses partielles repr sentent D 50 en moyenne cette attitude t moigne du sens de cr ation et l utilisation de la r alit comme support au laisser aller de l imagination Nous remarquons par exemple que les r ponses d tails sont associ es des d terminants formes ce qui signifie que les femmes ont une bonne int gration la r alit sans que cette r alit n entrave l implication personnelle dans la mati re Les r ponses organis es sont apparues en g n rale aux planches II VII IX X c est dire aux planches couleurs aussi aux planches I IV VII qui v rifient les identifications Ce qui signifie que les femmes de ce groupe ont des capacit s traiter les mouvements pulsionnels sollicit s par les planches et aussi prendre les positions identificatoires Nous avons observ aussi que l intellectualisation est jointe la symbolisation dans la prise en charge des r activations pulsionnelles suscit es par les planches Ce qui garde la capacit adaptative intacte Le TRI type de r sonnance intime montre que 80 des femmes sont extratensives ce qui va dans le sens d une dynamique psychique plus ou moins souple qui a permis un laisser aller pour exprimer ses d sirs et ses besoins
23. s pulsions surtout que ces femmes n ont donn aucune r ponse Humaine Ce qui va dans le sens de probl mes par rapport la repr sentation de soi et de l autre De l autre c t la moyenne des Kinesth sies Animales est inf rieure la norme chez l ensemble de la population kan 01 ce qui va toujours dans le sens de la rigidit des m canismes de d fenses En effet gr ce aux contenus Animales les kinesth sies Humaines auraient pu trouver des d placements permettant une repr sentation de soi et des relations mais cela n a pas t le cas des femmes tudi es Les Kinesth sies d objet son quasiment nulles aussi kob 0 5 le contr le pulsionnel est tel qu aucune d charge n est permise D ailleurs quant elles apparaissent c est toujours apr s des r ponses contenus angoissants ce qui r v le une grande anxi t Cependant les probl mes identitaires taient loign s chez 16 femmes sur 21 ce qui repr sente 76 de femmes et ce vu la pr sence du pourcentage normal de r ponses Animales A 40 en moyenne Tout cela signifie que les femmes ont une adaptation acceptable la r alit surtout que le nombre de r ponses Ban en moyenne est normal Ban 04 Les r ponses couleur sont inf rieures la norme dans la moyenne C 3 5 et le RC ne repr sente que 28 en moyenne Les femmes restent perturb es devant les planches pastels 291 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal Aa gel gL a ste Als 20 8 giall
24. s de totalit ne pas isol les sympt mes consid rer le sujet comme une totalit et de singularit c est la personne qui importe avec ses sp cificit s son originalit son histoire PEDINIELLI J L et FERNANDEZ L 2009 p 50 Avec ces deux volets l tude de cas est par ailleurs utilis e plusieurs niveaux de la psychologie l activit clinique professionnelle d abord l activit de communication entre praticiens exposer un cas changer autour d un cas l activit de connaissance le cas dans la production et la validation de th ories Ibid p 50 Deux techniques projectives le RORSCHACH et le TAT La confrontation des deux preuves projectives permet un affinement consid rable de l valuation diagnostique d une part en tayant le diagnostic par une double argumentation d autre part en provoquant une dynamique largement offerte par leurs mat riaux qui d clenchent des exp riences et des conduites psychiques dont la vari t peut tre exploit e par le sujet CHABERT C 1998 p 63 Dans la perspective clinique il s agit d une approche du sujet consid r de mani re holistique et non de l addition de r sultats isol s cens s situer son niveau intellectuel d signer d ventuelles difficult s dans l appr hension de l espace ou du sch ma corporel voire permettre le diagnostic d un trouble psychopathologique EMMANUELLI M 2003 p 15 On l aura compris il ne s agit pas
25. t riques A l instar de nombreux auteurs M BYDLOWSKI 1997 consid re la grossesse comme un pisode narcissique avec les dangers de r gression qui y sont li s Ainsi toute grossesse voit apparaitre la pr valence de mouvements narcissiques Toute femme enceinte peut vivre les premi res transformations de son corps comme une exp rience d stabilisante et angoissante comme l annonce de modifications plus importantes qui menaceront son image d elle m me Nous pouvons alors supposer que pour qu une femme vive sa grossesse sans difficult s majeures il faut qu elle soit dot e d une image du corps consistante et suffisamment structur e C est pourquoi 285 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal Aa gel gL a ste Als 20 8 giall u Ail pau pull ci jas Jl Ave Las yl Ae Ls YI nous nous int ressons aux femmes enceintes qui n ont pas des probl mes de sant comme groupe t moin car le fait de r aliser la maternit sans probl mes de sant est un indice d un bon fonctionnement C est ainsi que nous avons pens v rifier la qualit du fonctionnement psychique chez les femmes st riles En utilisant les techniques projectives nous pensons arriver comprendre la probl matique de chaque femme part et aussi d gager ce qui est commun chez ces femmes Le mode de construction concernant les outils employ s tels les tests projectifs et leur finalit va permettre l approche globale du sujet partir d indi
26. t d t rior s ou de personnage malades 294 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal p Aa gel gL a ste Als 20 8 ginal u Ail pau pull CV sai Jl Age Las yl Ae Ls YI malform s E6 19 expression crues li es une th matique sexuelle ou agressive E8 18 perception du mauvais objet th me de pers cution E14 15 craqu es verbales troubles de la syntaxe E17 10 vague ind termination flou du discours E20 15 Il est clair que la production projective est plus quilibr e chez les femmes fertiles que chez les femmes st riles Nous avons remarqu une vari t de proc d s d fensifs ce qui a permis aux femmes enceintes d aborder les probl matiques inh rentes aux planches La bisexualit est abord e par les femmes et aussi la probl matique dipienne Contrairement aux femmes st riles les femmes enceintes on utilis les proc d s d inhibition momentan ment pour pouvoir finalement exprimer les probl matiques Les proc d s primaires sont aussi utilis s momentan ment pour mieux relancer le discours et mieux exprimer les probl matiques Synth se des donn es Chez cette population les d fenses d ordre n vrotique se rar fient elles basculent en faveur du registre de fonctionnement limite Dans un syst me d alternance entre des moments hyper adaptatifs et des moments hyper projectifs C CHABERT 1998 p 28 d non ant le clivage du moi chez la majorit des fem
27. t mais il faut prendre ces concepts dans un cadre dynamique 287 dy JAM ulli unl ual aae cay Gal Aa gel gL a ste Als 20 8 giall Al pau pull ci sai Jl Ass Las yl Ae Ls YI enceintes fertiles car se sont deux niveaux oppos s de la maternit entre possible et impossible Nous insistons surtout sur le fait que la comparaison ici n est pas au sens strict mais avant tout il s agit de comparer les processus M thodologie Population 42 femmes au total ont particip cette tude L chantillon comprenait 02 groupes de femmes Le premier est constitu de femmes ayant une st rilit primaire psychog ne n 21 Ce groupe a t consid r comme groupe clinique Le deuxi me groupe est compos de femmes fertiles qui v curent des grossesses sans difficult s n 21 Ce second groupe nous servi de groupe t moin Pour la composition de l chantillon les crit res suivants ont t pris en compte Crit res d inclusion 1 tre g e de 25 40 ans 2 Etre une femme st rile pour le groupe clinique 3 Ne pas avoir une explication m dicale pour la st rilit pour les femmes du groupe clinique 4 Etre mari e pour les femmes du groupe clinique et t moin 5 tre fertiles avec absence de probl mes de sant pendant la grossesse pour le groupe t moin 6 tre st rile pour au moins une dur e de 2 ans suivant les consignes m dicales du diagnostique de st rilit pour les
28. vit Repr sentation humaines bien d finies TRAUBENBERG N R 1990 Plus les protocoles sont proches de ces rep res plus le fonctionnement psychique est normal et plus il s loigne d elles plus il est anormal Objectifs L objectif de notre tude est de permettre de saisir la sp cificit et le rep rage d am nagements psychiques sous jacents au processus de la maternit relatif la st rilit psychog ne par rapport la grossesse de montrer que ce qui est significatif c est de cerner le statut m tapsychologique de ce sympt me avec la compr hension de la probl matique de chaque femme et non son classement d finitif Ce qui permettra d envisager une prise en charge sp cifique chaque femme st rile selon la sp cificit de sa probl matique Notre int r t pour les femmes enceintes sans difficult s de sant a pour objectif de v rifier notre hypoth se car nous pensons que pour qu une femme tombe enceinte il faut qu elle d passe m me partiellement les conflits infantiles Aussi le fait que la femme ne soufre pas pendant sa grossesse est un indice du bon fonctionnement psychique Il est clair que nous voulons comparer les femmes st riles aux femmes Nous avons d lib r ment choisis de mettre normal anormal et pathologique entre guillemets vu qu elles sont des notions tr s relatives En psychanalyse il n y a pas de normal ou de pathologique absolu et permanen
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