DIABÈTE ÉDUCATION
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1. La plupart des questions testent des comportements par des mises en situa tions Le patient a toujours la possibilit de r pondre je ne sais pas Le degr de certitude de la r ponse est valu tes vous tr s s r assez s r pas s r ce qui serait pr dictif de la mise en pratique des connaissances test es Si la r ponse est bonne le patient est encourag et un renforcement est apport par une r p tition synth tique des l ments de la r ponse Si la r ponse est mauvaise ou inconnue la question est pos e une tape ant rieure et fait progresser le patient jusqu ce qu il trouve la r ponse Les crans sont agr ment s par un personnage dont les l vres bougent qui sourit ou pleure selon que la r ponse est bonne ou non et qui indique par une bulle l endroit o il faut lire Figure 1 Des informations sont apport es pour compl ter des r ponses par exemple pour les signes de l hypoglyc mie Figure 2 ou en synth se pour renforcer les messages en fin de chapitre Figure 1 Commen ons par une question Que signifie le mot HVPOGLVCEMIE Trouuez ci dessou3 en frappant lo 3eule r ponse correcte parmi le chiffre correspondant au clauier les 6 r ponses Q De l ac tone dans l urine H Trop de sucre dans le sang 0 Du sucre dans l urine Q Pas assez de sucre dans le sang 0 Une certaine quantit de sucre dans le sang Q Je ne sais pas 36 SIGNES LES2. ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE Progr s dans l ducation des diab tiques apprendre se renouveler Tel tait le titre de la 3 conf rence internationale du D E S G qui s est tenue Cambridge du 2 au 5 avril 1991 Il faut dire d embl e que les progr s dans l ducation des diab tiques ont t difficiles percevoir travers cette r union Quelques th mes ont t plus souvent abord s et de nouveaux outils ducatifs en particulier infor matis s ont t pr sent s Il est difficile d en faire ici le rapport d taill mais certains d entre eux seront pr sent s dans notre rubrique tester pour vous des num ros venir Crit res d valuation de l ducation Le consensus est loin d tre atteint sur le meilleur crit re d valuation des r sultats d une ducation standardis e Plusieurs travaux font tat de l volution de l h moglobine glycosyl e Cependant une communication de l quipe de l H tel Dieu de Paris tudi des relations entre l H moglobine Ajc et 77 variables chez 253 DID En particulier les corr lations entre Hb A1C et 5 para m tres t moignant des connaissances th oriques 5 des aspects pratiques et 19 sur les comportements ont t recherch s Mais aucune de ces corr lations n tait significative Deux autres tudes se sont fond es sur l volution de l h moglobine glycosyl e pendant 3 et m me 8 ans pour valuer les r sultats de l
3. Paul VALENSI Paris Patrick VEXIAU Paris MAQUETTE Studio Grafiligne 64 98 88 07 IMPRESSION Finkmatt Impression 4 rue Gutenberg Z A 67610 LA WANTZENAU DIAMCRON Gliclazide Une double action m tabolique et vasculaire 2 comprim s par jour dans la majorit des cas Composition gliclazide 0 080 g par comprim s cable Propri t s pl annacologiques Sulfamide hypoglyc miant pr sentant des propri t s microvasculaires originales Indications Diab tes non acidoc tosiques non insulinodependants de l adulte et du vieillard lorsque le r gime prescrit n est pas suffisant pour tablir lui seul l quilibre glyc mique Posologie Dans la majonte des cas 7 comprimes par jour co t du traitement journalier 4 SZ t Contre indications Diab te infantile diab te juv nile c tose grave acidose pr com et coma diab tiques gross sse insuffisance r nale s v re insuffisance h patique grave ant c dents allergiques connus aux sulfamides association au miconazole comprim s Effets ind sirables R actions cutan o muqueuses qui r gressent l arr t du traitement troubles digestifs banals et chez des sujets sulfamido sensibles troubles sanguins g n ralement r versibles Pr cautions d emploi R gimes hypocalorique et ou hypoglucidique et surveillance biologique habituelle des traitements antidiab tiques Possibilit s d interaction avec le miconazole hypoglyc mie
4. Service de Diab tologie P diatrique H pital Robert Debr Paris Vol 2 n 4 d cembre 1991 COMMENT SE PROCURER LE LOGICIEL D ENSEIGNEMENT LES HYPOGLYCEMIES TARIF 440 Francs Suisse Logiciel et manuel d utilisation remises jour et informations sur les nouveaux programmes VERSEMENT BANCAIRE Caisse d Epargne de Gen ve Case Postale 443 1211 Gen ve 11 Compte U 7 752 220 Universit de Gen ve Facult de M decine Ref compte FER 113 751 Dr ASSAL COMMANDE Secr tariat de l Unit de Traitement et d Enseignement pour Diab tiques H pital Cantonal Universitaire 1211 Gen ve 4 Suisse En joignant une copie du versement bancaire et en pr cisant la configu ration Macintosh Plus SE II Annexe Les hypoglyc mies Programme d enseignement assist par ordinateur pour diab tiques trait s l insuline Unit de Traitement et d Enseignement pour Diab tiques H pital Cantonal Universitaire de Gen ve Suisse 1987 88 C Juge J Ph Assal Nom Line INSU Date 29 mai 1991 17 h 30 Dur e 26 minutes Score 50 67 74 Age 13 ans Dur e diab te 5 ans Dur e insulinoth rapie 5 ans M decin Dr DIAB TO Nom Adresse Voici un r sum de tous les points essentiels que vous avez pu suivre dans le cours d Enseignement Assist par Ordinateur sur les hypoglyc mies Ceci devrait vous permettre de rediscuter avec votre m decin de tout
5. Vol 2 n 4 d cembre 1991 Les r sultats m taboliques sont galements plus m diocres dans le premier groupe Ainsi une insulinoth rapie intensifi e avec r gime libre semble bien accro tre la qualit de vie des DID en r duisant les difficult s di t tiques sans d t rioration m taboli que Elle Heinonon Finlande sugg re en mati re d ducation di t tique de s int resser aux aspects positifs en insistant aupr s du patient sur les bons comportements alors que d velopper les probl mes et les plaintes n est pas encourageant Cette m thode est fond e sur le fait que la solution devrait tre trouv e dans les ressources personnelles du patient et dans ses propres succ s La r initiation l exercice physique L entra nement physique est l une des pierres angulaires du traitement du diab te qui est malheureusement souvent encore n glig e Une quipe italienne propose un programme informatique r sumant l importance th rapeutique de l activit physique destin aux diab tiques mais aussi aux quipes soignantes Ce pro gramme explique comment organiser l activit physique et comment adapter la di t tique et le traitement pour maintenir un bon contr le glyc mique des conseils d ajustement sont pr conis s en face de situations pratiques Missenni Simonelli Vol 2 n 4 d cembre 1991 M Pieri Florence a propos deux programmes d entra nement physique contr l s
6. METAPLAN comme technique d analyse cf 1 re partie Diab te duca tion 1991 2 11 13 Nous avons appliqu cette technique quatre groupes un groupe de diab tiques insulino dependants un groupe de parents d enfants diab tiques un groupe d infirmi res sp cialis es en diab tologie un groupe sp cialis es d infirmi res non La question pos e ces diff rents participants tait Quels sont les obstacles qui peuvent g ner le diab tique dans sa vie quoti dienne Chaque groupe a identifi les trois contraintes les plus importantes dans la vie du diab tique et nous obtenons les r sultats suivants pour les diab tiques insulino dependants la peur de l hypoglyc mie vient en t te suivie de l astreinte vis a vis du mat riel et du fait d tre diab tique pour les parents d enfants diab tiques les contraintes horaires repr sentent l obstacle essentiel suivi de la peur de l hypo et de l hyperglyc mie et enfin du r gime pour les infirmi res sp cialis es ce sont les injections puis les horaires et l absence de toute fantaisie enfin pour les infirmi res non sp cialis es le r gime les injections et l auto surveillance ont la pr pond rance On remarque qu il n existe pas d homog n it entre d une part les diab tiques et leurs proches et d autre part les soignants L hypoglyc mie en particulier n est identifi e comme importante que par les deu
7. ce que vous n avez pas compris Commentaires sur votre propre risque d hypoglyc mie Mademoiselle Line il semble que vous ressentiez assez mal les hypoglyc mies En effet lors de celles ci il vous arrive parfois d avoir d importantes difficult s de concentration votre entourage les reconna t parfois avant vous et vous avez un peu plus de peine les ressentir actuellement qu autrefois En 5 ans de diab te ces hypoglyc mies surviennent une quatre fois par mois Il est donc tr s important pour vous d apprendre mieux les viter D finition du terme hypoglyc mie Vous ne connaissez donc pas la d fi nition du mot hypoglyc mie Vous semblez toutefois avoir compris les explications qui vous ont t fournies puisque vous avez r pondu correctement lorsque la m me question vous a t pos e pour la deuxi me fois Pour m moire nous vous rappelons que hypoglyc mie signifie pas assez de sucre dans le sang Les causes des hypoglyc mies 1 Le r le de l alimentation Vos connaissances en di t tique peuvent tre quelque peu am lior es pour pouvoir pr venir et traiter efficacement les hypoglyc mies Rappelez vous que e Le fromage ne contient pas de glucides e 1 verre de 2 dl de lait contitent 10 g de glucides Solution aux questions chou es e Lorsque vous n avez pas faim vous devez manger malgr tout des glucides 2 Le r le de l activit physique Solution aux que
8. ducation Il est l gitime de se demander ce que refl te une telle volution quand on voque les modifications des techniques de dosage de ce param tre et les modifi cations th rapeutiques intercurrentes Les questionnaires testant les connais sances pratiques et les aspects compor tementaux vis vis de la maladie sont toujours largement utilis s Certains travaux ont utilis comme param tre d valuation de l ducation la diminution du nombre de lipodystrophies et la capacit du patient adapter lui m me ses doses d insuline la fr quence et le type des hypoglic mies la fr quence et la dur e des hospitalisations et arr ts de travail La nutrition insister sur les aspects positifs Chantelau Dusseldorf a pr sent les r sultats d une tude des obstacles au suivi di t tique en comparant deux groupes de 37 DID trait s pour l un de fa on conventionnelle 1 ou 2 injections d insuline par jour avec une prescription di t tique l autre par insulinoth rapie intensifi e injections multiples et r gime libre Les r sultats enregistr s dans un groupe de 37 DID trait s par pompe et r gime libre ont galement t mention n s Un questionnaire standardis a relev les difficult s dans le suivi di t tique Ces difficult s sont significativement plus lev es dans le groupe trait de fa on conventionnelle que dans le groupe sous injections multiples et dans le groupe sous pompe
9. gratuits au sein de son unit Ces deux programmes duraient dix semaines le recrutement du premier groupe s est effectu en invitant tous les patients cons cutifs se pr sentant l h pital de jour et qui avaient pr c demment suivi un programme ducatif d une semaine ces patients taient insulinotrait s g s de moins de 60 ans et indemnes de toute complication Parmis les 25 premiers patients 6 ont accept de prendre part ce programme Le recrutement du second groupe s est effectu par correspondance en invitant les patients se pr senter l h pital de jour La participation respective des deux groupes a t de 8 17 s ances sur les 18 propos es et de 3 18 s ances L impression globale de l quipe organisatrice tait celle d un chec et d une d ception Apr s ce programme l impression propre des patients a t recueillie par un entretien Il en ressort que la quasi totalit d entre eux avait l impression d avoir particip un nombre de sessions plus lev que la r alit que la quasi totalit tait consciente de l importance th rapeutique de l exercice physique pour leur diab te que ce programme correspondait un premier essai d exercice physique structur Surtout la plupart d entre eux continuait r guli rement quelques exer cices en particulier pour les pieds et avait augment son activit physique Tous les patients ont manifest un enthousiasme pour ce
10. grave A I N S notamment salicyl s sulfamides antibact riens coumariniques IMAO b ta bloquants diaz pam t tracycline mal ate de perhexiline chloramph nicol clofibrate alcool hypoglyc mies barbituriques r duction d activit cortico des salidiur tiques estroprogestatifs hyperglyc mie Pr sentation Bo te de 20 44 70 F A M M 312936 1 Bo te de 60 109 90 F A M M 312937 8 Liste I Conservation 5 ans S S 70 Coll et A P Les Laboratoires Servier Gidy 45400 Fleury les Aubrais Informations compl mentaires cf Vidal
11. hyperglyc mie postprandiale en diminuant un peu la NPH du soir pour viter en revanche les hypoglyc mies en fin de nuit Tableau IT Journ e type 8 jours plus tard 8 Jours plus tard Journ e type Tableau H Mme A c est mieux mais pas parfait je comprends mal les multiples petits malaises cliniques dont vous me dites qu il s agit d hypoglyc mies avec des glyc mies normales tout cela est bien discordant j aimerais v rifier votre lecteur et votre technique de r alisation des glyc mies Prenant le lecteur apr s l avoir allum Mais Mme A ce n est pas un lecteur en mmol 1 mais en g dl Tout s explique La patiente a t duqu e en mmol 1 la prescription a t faite pour un lecteur en mmol 1 et on lui a remis un lecteur en g dl unit d ailleurs peu utilis e en France puisque dans ce cas on parle plut t en g 1 Ainsi le 15 7 n est pas 15 7 mmol l catastrophique mais 1 57 g l donc finalement proche de l objectif et le dernier jour elle est effectivement en permanence en hypoglyc mie entre 0 5 et 0 8 g 1 Cette exp rience montre combien il faut tre vigilant et que l erreur n est pas forc ment celle que l on croit La multiplicit des mat riels des unit s am ricaines et non fran aises auxquelles les patients sont habitu s exposent de plus en plus ce type de m prise P Vexiau H pital Saint Louis Paris Hypoglyc mie a5h du matin 44
12. les th ories extra psychiques psycho social et intra psychiques comportementales Cette synth se apporte une base pratique pour l applica tion de la th orie Les principes de l apprentissage A partir de diverses th ories un ensemble de principes ont t labor s pour servir de guide pour les personnels impliqu s dans l ducation pour la sant Les principes sont des r gles Ils peuvent tre utiles s ils sont utilis s pour changer m thodiquement un comportement Principe I L apprentissage est une exp rience qui survient dans la person nalit de l apprenti et est initi par lui Personne n apprend directement quelqu un quelque chose de significatif On oublie la plus grande part de ce qui est enseign pour ne retenir que ce qui est utilis dans le travail ou rel ve de la vie personnelle Principe II L apprentissage est la d couverte de la compr hension person nelle d une id e et de sa pertinence On assimile et on met en uvre plus rapidement des concepts et des id es quand ils sont ajust s nos besoins et nos probl mes Principe III L apprentissage ou changement de comportement est la cons quence de l exp rience On devient responsable quand on a r ellement assum une responsabilit On devient ind pendant quand on a prouv un succ s On devient important quand on est important pour quelqu un On se sent aim quand on est aim Principe IV L apprentis
13. li es la maladie Dans un pr c dent article intitul Am liorer au moyen de l ducation la prise en charge par le patient lui m me de sa maladie asthmatique nous avons envisag les questions que se posent les Pneumologues devant la recrudescence de la gravit de l asthme et pass en revue les r ponses propos es interventions duca tives en session de groupe ou indivi duelles am lioration de la motivation des patients motivation du personnel reponsable de l ducation Les programmes de sant grande chelle tels qu il sont propos s aux Etats Unis ont galement choisi comme objectif l am lioration de la formation des m decins en particulier des g n ralistes pour mieux les impliquer dans l ducation En ce sens les probl mes rencontr s par les Pneumologues sont tr s proches des pr occupations des Diab to logues Chacun sait en effet que l immense majorit des patients diab tiques y compris des diab tiques insulino d pendants est comme les asthmatiques exclusivement prise en charge par les m decins g n ralistes H las l tat des lieux n est pas fameux En effet plusieurs enqu tes ont bien fait ressortir que les moyens pharmaco logiques utilis s par les m decins g n ralistes face une crise d asthme s av raient souvent insuffisants Ainsi de nombreux m decins se cantonnent l utilisation de la th ophyl line sans oser faire le pas du traitement par b ta ago
14. marche pourra amener proposer des solutions plus adapt es sur les plans tant psycho sociologiques que diab tologiques aboutissant par la m me une meilleure compr hension entre soignant et soign Les avantages de la m thode M taplan La m thode M taplan utilis e dans ce cas comme technique d analyse a notre avis trois avantages principaux elle permet chacun de s exprimer en vitant l crasement de l individu par un leader ou au contraire par le groupe entier elle permet d tre garante de l mergence de l essentiel du fait d une n cessaire spontan it et enfin elle permet de d gager par la pond ration un sentiment g n ral a partir d id es individuelles Cette tude nous a particuli rement t utile dans l approche ducative de l hypoglyc mie pour les patients insulino d pendants car manifestement il existait un hiatus dans le ressenti de celle ci entre soign s et soignants Jean Louis Grenier Service de diab tologie H pital de Roubaix A PROPOS D AUTRES MALADIES CHROi Autocontr le de la crise d asthme chez l asthmatique une affaire d ducation 2 partie EDUCATION DES MEDECINS NON SP CIALISTES LE MODELE DE L ASTHME L asthme qui rappelons le touche plus d une personne sur dix repr sente l une des maladies chroniques au cours desquelles des interventions ducatives ont prouv qu elles taient capables de r duire morbidit et mortalit
15. maternelle Arabe en particulier et au mieux en recourant une quipe soignante bien inform e sur les habitudes et les modes de vie de ces patients M Ergeuber et coll Dusseldorf se sont int ress s aux r sultats d un programme ducatif de cinq jours alis dans dix h pitaux et portant sur une grande s rie de DID trait s par pompe La compliance aux mesures glyc miques tait excellente pendant le suivi de trois ans sup rieur 68 le contr le m tabolique s est am lior et l incidence des hypoglyc mies s v res n a pas augment sous pompe 60 des hypo glyc mies s v res se sont produites pendant la nuit A l issue de ce programme la plupart des patients ont pu viter une hospita lisation pour hypoglyc mie s v re gr ce l injection de glucagon faite par un proche Les dur es d hospitalisation ont baiss de 8 4 jours par patient par an et les comas acidoc tosiques ont affect moins de 1 des patients par an Ainsi une insulinoth rapie intensifi e par pompe appara t un moyen s r et efficace chez des DID s ils ont b n fici pr ala blement d un programme ducatif structur De nouveaux outils ducatifs Plusieurs programmes ducatifs ont t pr sent s S Clavel et coll France ont pr sent un programme d ducation informatis e sur l hypoglyc mie Ils ont fait tat de r sultats significatifs sur l augmentation des connaissances concernant cette complica
16. tre diab tique pour les diab tiques insulinod pen dants exclusion s auto injections horaires de toute regime surveillance fantaisie Infirmi res 1 2 3 4 5 non sp cialis es Infirmi res sp cialis es 2 5 4 1 3 Diab tiques f a insulinod pendants 8 6 4 Parents 5 1 3 Tableau II Classement dans l ordre d croissant des obstacles rencontr s en pratique quotidienne par les diab tiques si l on interroge les infirmi res sp cialis es en diab tologie et comparaison avec les trois autres groupes de l tude 41 Quelles conclusions A l analyse nous pensons que ces 4 groupes r agissent en fait comme 3 les diab tiques dont les probl mes sont bien d finis et sont diff rents de ceux per us par le personnel soignant les soignants sp cialis s ou non les parents de diab tiques qui sont alternativement dans la position du diab tique dans les situations pratiques et dans la position de soignant dans les situations techniques Il semble vident au vu de cette analyse que le personnel soignant privil gie les contraintes techniques alors que le diab tique lui semble plus g n par les contraintes pratiques 42 Il nous para t indispensable que le personnel soignant m dical ou para m dical connaisse mieux les difficult s effectives du diab tique pour l aider dans la prise en charge de sa maladie par lui m me Seule cette d
17. 8 chez les diab tiques insulinod pendants en transformant une succession d hyper et J CHWALOW d hypoglyc mies en une soi disant normoglyc mie Enfin l inverse certains lui reprochent son r le de mouchard fid le qui en r tablissant la v rit d un carnet bizarrement parfait ne laisse plus aucune chance au patient de jouer son cin ma au DE LA TH ORIE A LA PRATIQUE Une application pratique de 7 la m thode M taplan 40 medecin JL GRENIER Toutefois m me si le dosage de Vh moglobine glycosyl e n est pas l indic id al A PROPOS D AUTRES MALADIES de l quilibre glyc mique r el il a on le sait maintenant l immense m rite d tre tr s CHRONIQUES bien corr l avec le risque de complications Les publications faisant tat d un lien Autocontr le de la crise d asthme entre F incidence des complications microvasculaires et l h moglobine glycosyl e chez l asthmatique une affaire moyenne des dix ann es pr c dentes commencent appara tre dans la litt rature d ducation 42 McCance et coll Lancet 1989 2 824 Chase et coll JAMA 1989 261 1155 P CHANSON Et tout se passe comme l on pouvait s y attendre plus l h moglobine glycosyl e a TUDE DE CAS t lev e durant les six ans pr c dents plus la r tinopathie et la n phropathie sont Cherchez l erreur L 43 graves A l inverse si Vh moglobine glycosyl e moyenne des six an
18. DIAB TE sez EDUCATION Journal du D E S G de langue fran aise Section francophone du Diab tes Education Study Group EUROPEAN ASSOCIATION FOR THE STUDY OF DIABETES Editorial SOMMAIRE H moglobine glycosyl e H moglobine glycosyl e histoire d un indic devenu nistoire d un indic devenu pni CO pil te rai EA 33 co pilote ER Les chercheurs qui la fin des ann es 70 ont mis au point le dosage de VU POUR VOUS l h moglobine glycosyl e ce fid le mouchard reflet de la glyc mie moyenne des Les diab tiques aux fourneaux 34 semaines pr c dentes ri imaginaient sans doute pas que dix ans plus tard cet examen N BACLET deviendrait V un des partenaires indispensables du diab tologue TEST POUR VOUS P R Apprendre en jouant le logiciel Dans lesprit de tous V h moglobine glycosyl e F h moglobine glyqu e pour les Les Hypoglyc mies dans puristes l repr sente un excellent marqueur de l quilibre glyc mique moyen l ducation des enfants diab tiques 35 L indic est il en fait aussi fiable qu on veut bien le croire Certains de ses N TUBIANA RUF B KAKOU ar Gebhart et coll P Intern Med A a a a DIAB TE ET P DAGOGIE estiment moins performant que les mesures r p t es la maison de la glyc mie ducaiion po r la sant po fguoi capillaire D autres l accusent de gommer les excursions glyc miques en particulier s embarrasser d th ories nd 3
19. JDC 1988 142 748 752 3 Sears MR Fatal asthma a perspective Immunology and Allergy 1988 10 259 67 TUDE DE CAS Chercher l erreur Madame A 32 ans est enceinte pour la troisi me fois Elle a eu sa pr c dente grossesse un diab te gestationnel ce qui avait justifi la mise l insuline pendant sa deuxi me grossesse Son gyn cologue obst tricien et la patiente bien avertis du probl me surveillent attentivement les glyc mies au laboratoire d s le d but de cette nouvelle grossesse Au d but du troisi me mois alors que jusqu cette date les glyc mies taient parfaites les contr les montrent glyc mie jeun 1 47 g l et postprandiale 2 10 g 1 Imm diatement notre patiente vient en consultation de diab tologie et elle est hospitalis e pour mise l insuline Un excellent contr le est rapidement obtenu avec des glyc mies capillaires entre 3 8 et 7 5 mmol l l ducation l auto contr le ne pose aucun probl me puisque la patiente a d j t l insuline Elle sort donc avec son traitement insulinique la prescription pour un lecteur de glyc mie et un rendez vous de consultation pour juger du contr le en ambulatoire D s la premi re consultation l adapta tion du traitement parait n cessaire Journ e type Tableau I Mme A il faut absolument augmenter vos doses d insuline et en particulier ajouter de l insuline action rapide le soir pour viter l
20. PLUS UENTS D HYPOGLYCEMIE Fatigue d apparition brusque Faim d apparition brusque Figure 2 Ce programme est personnalis des l ments d anamn se sont recueillis au cours du programme permettant d valuer le risque hypoglyc mique pour le patient sympt mes fr quence des hypogly c mies perception des sympt mes gravit hospitalisations etc Enfin un compte rendu crit person nalis peut tre imprim en fin de programme Il indique le score de bonnes r ponses donne une valuation du risque d hypoglyc mie selon les l ments d anamn se et fait la synth se des erreurs Voir un exemple en annexe Il est possible de reprendre le programme ult rieurement l o il a t arr t Chaque service peut conserver un fichier pour ses patients dont l analyse statistique peut tre effectu e sur demande aupr s des concepteurs du logiciel L int r t de cette analyse est de permettre de rep rer les points faibles du pro gramme d ducation men dans le service sur ce th me et d am liorer la formation aux patients L utilisation en p diatrie Nous utilisons le logiciel hypogly c mies depuis environ 18 mois dans le programme d ducation des enfants diab tiques Soixante enfants et adole scents g s de 10 16 ans l ont pratiqu et beaucoup appr ci 1 Mode d utilisation Le logiciel est utilis pendant la semaine d ducation pour les enfants diab tiques en compl me
21. ait Les aliments Ils sont fournis en partie par la cuisine centrale L autre partie doit tre achet e au supermarch ceci n cessite tout un processus administratif demandant bien trois semaines de pr vision Lorsque l accord des services cono miques est donn une personne est d l gu e pour faire les achats c est tr s souvent une di t ticienne Conclusion Parler de di t tique d une mani re aussi concr te ne peut tre qu une m thode des plus efficaces en ducation nutritionnelle L valuation de cette ducation n en est que plus souhaitable Je serais tr s curieuse de conna tre le pourcentage des participants qui ont commenc ces recettes chez eux Les patientes la t che encadr es par les di t ticiennes les patients aussi avant la d gustation Vol 2 n 4 d cembre 1991 R sum Points forts Les diab tiques aux fourneaux un tablier et une toque leurs sierraient parfaitement Deux di t ticiennes Les menus vari s app tissants donn s chaque participant L animation des stages de formation de formateurs permettraient d aller encore plus loin dans ce type d ducation L ambiance d tendue sympathique L organisation th orique car les al as existent toujours horaires des examens cuisine m decins La salle et son installation Points faibles Les t ches mat rielles des di t ti ciennes le ra
22. ans le programme d du cation Nous avons remarqu que pour l enfant comme pour l ducateur c est un moment privil gi A partir des questions pos es l enfant se r f re tr s vite ses propres exp riences qu il raconte volontiers L intervention de l ducateur est tr s en prise avec l exp rience de l enfant ce qui permet d avoir un impact p dago gique plus important Au contraire du cours l enfant respire un peu Il choisit lui m me le moment o il se sent dispo nible L attrait et l aspect convivial de l outil en fait un jeu pour lui En conclusion Le logiciel Les hypoglyc mies est tr s appr ci des enfants diab tiques La qualit de l outil tant sur le plan du contenu que de sa forme p dagogique nous a conduit l utiliser comme une partie int grante de notre programme d ducation en compl ment d autres m thodes Ce logiciel concilie l utile l agr a ble en permettant aux enfants d ap prendre viter les hypoglyc mies d une mani re ludique Cette exp rience illustre bien la n cessit de d velopper des jeux ducatifs r pon dant un objectif p dagogique cibl dans l ducation des enfants et adolescents diab tiques Une valuation rigoureuse de son impact sur les connaissances et les comportements permettrait de savoir si cet outil peut remplacer d autres m thodes duca tives comme un cours sur les hypo glyc mies Nadia Tubiana Rufi B n dicte Kakou
23. conazole comprim s Effets ind sirables R actions cutan o muqueuses qui r gressent l arr t du traitement troubles digestifs banals et chez des sujets sulfamido sensibles troubles sanguins g n ralement r versibles Pr cautions d emploi R gimes hypocalorique et ou hypoglucidique et surveillance biologique habituelle des traitements antidiab tiques Possibilit s d interaction avec J miconazole hypoglyc mie grave A I N S notamment salicyl s sulfamides antibact riens coumariniques IMAO b ta bloquants diaz pam t tracycline mal ate de perhexiline chloramph nicol clofibrate alcool hypoglyc mies barbituriques r duction d activit cortico des salidiur tiques estroprogestatifs hyperglyc mie Pr sentation Bo te de 20 44 70 F A M M 312936 1 Bo te de 60 109 90 F A M M 312937 8 Liste I Conservation 5 ans S S 70 Coll et A P Les Laboratoires Servier Gidy 45400 Fleury les Aubrais Informations compl mentaires cf Vidal EDITO suite Az Une h moglobine glycosyl e mod r ment augment e m me si elle est associ e plus de risques de complications qu une h moglobine glycosyl e normale expose tout de m me beaucoup moins d ennuis qu une h moglobine glycosyl e tr s lev e Voil de quoi calmer l angoisse des docteurs Voil aussi de quoi les stimuler Le dosage de Vh moglobine glycosyl e est donc devenu le v ritable co quipier du diab tologue C est
24. connaissances des insti tuteurs sur le diab te en interrogeant les enseignants de 26 enfants diab tiques Ils d plorent des connaissances faibles sur le diab te et une incapacit prendre en charge les urgences diab tiques Ils attirent ainsi l attention sur la n cessit d duquer les instituteurs La multiplication des outils ducatifs permet aujourd hui de proposer des techniques diff rentes selon les patients mais aussi un patient donn ce qui doit permettre d viter un effet de lassitude L utilisation de ces nouvelles techniques devrait permettre d am liorer les connaissances acquises et encore plus les comportements Des efforts ducatifs doivent tre aussi effectu s par les diab tologues en consultation ainsi que le sugg re A Witstorm Stockholm qui a analys son propre comportement en consultation priv e aupr s d une s rie de 90 patients vus en un mois L essentiel du temps des consultations a t pass l appr ciation du contr le m tabolique au traitement aux compli cations et aux aspects psycho sociaux L ducation sur le contr le glyc mique n a t effectu e que dans 12 des consultations et l ducation sur d autres probl mes dans 10 des consultations seulement P Valensi G Charpentier H pital Jean Verdier Bondy H pital Gilles de Corbeil Corbeil Vol 2 n 4 d cembre 1991 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES RECENTES e DIABETES EDUCATOR A Carlson V Ro
25. e de former les m decins g n ralistes Une large information a t mise en place visant 1 Mieux leur faire conna tre l tendue du probl me de l asthme son impact sur la morbidit la mortalit la qualit de vie 2 Mieux leur faire conna tre les concepts actuels concernant la physio pathologie de la maladie et la notion de chronicit de l asthme 3 Insister sur l importance de la coop ration patient m decin g n raliste dans la prise en charge de la maladie 4 Leur faire recourir plus largement tous les services propos s dans le traite ment de l asthme Les autorit s de sant am ricaines esp rent ainsi pouvoir diminuer les cons quences parfois dramatiques de l asthme Pour relayer efficacement les pro grammes d ducation du diab tique les Diab tologues se doivent galement d analyser les raisons des checs de la prise en charge par les m decins non sp cialis s des patients diab tiques afin de leur proposer sur des sujets cibl s utiles dans leur pratique quotidienne une formation ad quate qui am liore r ellement la sant des patients P Chanson H pital Lariboisi re Paris Bibliographie 1 Parker SR Mellins RB Sogn OD NHLBI Workshop Summary Asthma Education a notional strategy Am Rev Respir Dis 1989 140 848 853 2 Wissow LS Warshow M Box J Baker D Case management and quality assurance to improve care of inner city children with asthma A
26. ement sur les diff rents types d interventions ducation nelles particuli rement important De plus il se peut que nous ne puissions apporter une deuxi me chance un patient ou sa famille si nous avons chou une premi re fois La synth se de la th orie et de la pratique doit faire progresser les connais sances dans le domaine des comporte ments de sant Un ducateur sans th orie est comme une machine ou un technicien Le professionnel qui comprend la th orie comprend le pourquoi et peut labo rer ou modifier le but de ces interventions sp cifiques Il ou elle ne doit pas suivre un sch ma mais en cr er de nouveaux car il doit garder en m moire les circonstances parti culi res de la population cible l environ nement ce qui est disponible pour travail ler les objectifs qui ont t tablis et les contraintes existantes De plus comprendre la th orie donne aussi l ducateur de sant la possibilit de d finir des objectifs plus r alistes et de les mesurer plus prudemment Les le ons apport es par des exp riences successives renforcent non seulement le savoir du clinicien mais avec le temps contribuent au savoir g n ral dans ce domaine En pratique qu est ce que les diff rentes th ories nous apportent concernant l apprentissage et l ducation Mico et Ross en 1975 ont r alis une synth se des concepts contenus la fois Vol 2 n 4 d cembre 1991 dans
27. herche de la connaissance pour elle m me tandis que la pratique concerne ce que commun ment on appelle agir ou faire En d pit de nombreuses tentatives pour r soudre cette dichotomie cette opposi tion domine la pens e scientifique et phylosophique occidentale Les cliniciens qui ont la responsabilit de l ducation sont en g n ral interventionnistes Ils sont orient s vers l action Ils utilisent leurs connaissances pour concevoir et mettre en uvre des programmes dont le but est d am liorer la sant Qu ils travaillent en relation individuelle ou en groupe ils travaillent dans le monde r el Ils doivent obtenir des r sultats que ces r sultats soient valu s en terme de changement dans les connaissances attitude compor tement ou tat de sant Pourquoi un praticien doit il s embar rasser de th ories Elles sont compli qu es non sp cifiques et g n ralement d crites dans un language uniquement compris par un petit groupe de gens qui semblent se d lecter d un jargon obscur La raison la plus importante est que l laboration d interventions capables de produire les changements d sir s peut tre r alis e au mieux par la compr hension des th ories des changements comportementaux et la capacit de les utiliser habilement La plupart des personnes qui duquent des patients travaillent dans des circonstances o le temps le personnel et ou le mat riel sont limit s Ceci rend tout jug
28. le partenaire qui non seulement renseigne r guli rement sur l tat des lieux mais c est aussi celui qui permet de corriger le tir Chaque diab tologue en a maintenant V exp rience et V excellent travail r cemment publi par Larsen et coll N Engl J Med 1990 323 1021 en apporte une preuve indiscutable V quilibre glyc mique en termes d h moglobine glycosyl e tudi sur un an a tendance s am liorer quand le praticien conna t le r sultat alors qu il reste identique lorsque le m decin ne dispose pas des r sultats de V h moglobine glycosyl e Comment en 1992 l ducation des diab tiques pourrait elle se passer des services du dosage de V h moglobine glycosyl e Philippe Chanson H pital Lariboisi re Paris L VU POUR VOUS Les diab tiques aux fourneaux C est avec beaucoup de plaisir que j ai assist l ducation culinaire des diab tiques du service de diab tologie du Professeur Attali l h pital Jean Verdier Bondy 93 La cuisine p dagogique fonctionne depuis septembre 1989 Elle est anim e par deux des di t ticiennes du service de diab tologie Myl ne Cavalieri et Annie Lachambre Objectifs Le but principal de cette d marche ducative est de d montrer qu il est possible de cuisiner sans mati re grasse viandes et l gumes verts et de d guster des menus quilibr s vari s et gastronomiques Cette d marche s ins re dans un programme ducatif conven tionnel durant cin
29. n ve C est un long travail de collaboration entre diab tologues p dagogues et informaticiens qui a aboutit une r alisation de qualit apr s de nombreux tests aupr s des patients et des soignants Ce logiciel est surtout destin des adultes diab tiques mais nous a paru tout fait adapt une utilisation p diatrique du fait de sa simplicit d utilisation de sa forme ludique et de l int r t manifeste des enfants pour l outil informatique Nous pr sentons ici notre exp rience de l utilisation de ce programme dans l ducation des enfants diab tiques Le logiciel Ce programme est con u pour tre utilis avec les micro ordinateurs Macintosh toutes configurations 35 Il est d une utilisation facile ne n cessitant aucune formation pr alable en micro informatique 1 Le contenu Le but de ce programme est de former les patients afin de diminuer la fr quence des hypoglyc mies Ainsi plusieurs th mes sont abord s d finitions et signes causes pr vention et traitement des hypoglyc mies situations particuli res 2 La forme p dagogique Chacun des th mes est pr sent bri vement ainsi que son int r t Les connaissances et les pratiques du patient sont sollicit es sous forme de questions choix multiple simples sans ambigu t s dans les possibilit s de choix La lisibilit est bonne le texte r duit son minimum et exprim en termes compr hensibles par tous
30. ngement de la cuisine les courses Ne pourrait on pas d l guer une aide soignante TESTE POUR VOUS La lourdeur des services conomi ques Les di t ticiennes ne mangent pas avec les patients afin de gagner de la place et du temps pour ranger la cuisine Les conjoints ne sont pas pr sents dommage pour les messieurs qui ne mettent pas chez eux un pied dans la cuisine Le caf n est pas propos la fin du repas il pourrait servir conclure la s ance car le groupe a des difficult s pour se s parer Les f culents ne sont pas confec tionn s sur place lorsqu ils font partie de la ration d un patient ils sont fournis par la cuisine centrale ou remplac s par du pain Les quivalences sont discut es au cours th orique de la veille Le manque d adaptation des quantit s de glucides La faible utilisation de cette cuisine une seule fois par semaine du fait du manque de personnel Nadine Baclet Di t ticienne H pital Saint Louis Paris Apprendre en jouant le logiciel Les hypoglyc mies dans l ducation des enfants diab tiques Le logiciel Les hypoglyc mies causes traitement et pr vention est un programme d enseignement assist par ordinateur destin aux patients diab tiques trait s par l insuline Il a t d velopp par le Dr Juge et le Dr Assal de l Unit de Traitement et d Ensei gnement pour Diab tiques l h pital Cantonal Universitaire de Ge
31. niste ou cortico des S Parker et al Am Rev Resp Dis 1989 140 848 53 Certaines precriptions sont non seulement inad quates mais parfois erron es Dans une tude r alis e aupr s de 88 enfants admis au moins deux fois dans un service d urgences une erreur de prescription avait t faite 56 fois Wissow LS et al AJDC 1988 142 74852 De telles erreurs une telle timidit dans les prescriptions portent une part de responsabilit dans la fr quence des formes graves justifant un recours aux unit s sp cialis es voire dans l exc s de mortalit concluant certaines crises L analyse plus pr cise des facteurs qui expliquent ces checs a t faite Sears MR Immunology and Allergy Practice 1988 20 259 67 Vol 2 n 4 d cembre 1991 Certains m decins faute de connais sances suffisantes sont incapables de faire le diagnostic d asthme ou de juger de sa gravit et de mettre en route le traitement certains patients haut risque apr s un traitement initial plus ou moins efficace sont laiss s sans surveillance ou sont surveill s sans avoir recours aux tests fonctionnels respiratoires peak flow qui ont pourtant r volutionn les moyens d appr cier l aggravation d une crise d asthme Enfin bien souvent le m decin n a pas pris soin faute de temps d apprendre au patient pr venir ces sympt mes ou mettre sur pied tout un programme de traitements successifs lorsque se d ve l
32. nnel alors les individus doivent pouvoir formuler leurs crit res pour mesurer leurs progr s Condition VIII L apprentissage est facilit par une ambiance qui encourage l ouverture de soi plut t que le repli sur soi L apprentissage requiert que les sensations personnelles attitudes id es questions et pr occupations soient mises en lumi re et examin es largement Condition IX L apprentissage est facilit par une ambiance encourageant les individus croire en eux m mes aussi bien qu des sources ext rieures Les individus apprennent quand ils com mencent se voir eux m mes comme la source d id es et quand ils peuvent apercevoir des alternatives leurs probl mes Condition X L apprentissage est facilit par une ambiance o les individus se sentent respect s Dans le groupe une haute valeur doit tre attribu e l indivi dualit de ses membres et aux relations qui doivent exister entre eux C est seulement dans ces conditions qu un individu peut apprendre tre remis en question par d autres Condition XI L apprentissage est facilit par une ambiance o les individus se sentent accept s On est plus libre de changer quand on sent que ce changement n est pas impos Condition XII L apprentissage est facilit par une ambiance qui permet la confrontation il est in vitable que dans un climat psycologiquement non stressant les individus vont se rencontrer entre eux et les id e
33. nt d un cours en groupe sur le sujet Le moment est choisi par l enfant en accord avec l infirmi re d ducation qui l accompagne Le temps pass est en moyenne de 40 60 minutes et d pend beaucoup de l ge des enfants et de leur capacit maintenir leur attention T S U P Le programme complet est effectu en 1 ou 2 fois selon les enfants Le plus souvent ce sont des enfants et adolescents de 10 ans au moins qui l utilisent Des enfants plus jeunes partir de 7 ans peuvent r aliser les premi res phases du programme et y passent plus de temps Le logiciel est utilis aussi en consultation d ducation par notre infirmi re Ainsi lorsque les enfants le souhai tent ils peuvent refaire le programme plusieurs mois apr s et comparer leurs propres r sultats pour une auto valuation Une personne de l quipe infirmi re le plus souvent accompagne l enfant 2 Avis des enfants Ils appr cient beaucoup et sont una nimes Certains leur demande le refont 2 ou 3 fois alors qu il est bien exceptionnel qu ils redemandent d as sister un cours Le programme est accessible aux enfants tant dans les termes utilis s que dans le contenu m dical et dans la simplicit d utilisation Les images sont agr ables et attirantes pour eux Voici quelques remarques faites par les enfants a serait bien si on apprenait comme a l cole c est int ressant et amusant Les questions sont simples J ai a
34. of intersectoral coordination for primary health care through Europe 1991 X 14 16 HEALTH EDUCATION RESEARCH R Strombeck The Swedish study circle possibi lit s for application to health ducation in the United States 1991 6 1 7 17 OBSTETRICS AND GYNECOLOGY B Rosenn M Miodovnik F Mimouni JC Khoury TA Siddiqi Patient exp rience in a diabetic program project improves subs quent pregnancy outcome 1991 77 87 91 PATIENT EDUCATION AND COUN SELING RA Hartmann JO Draeger MM Bernstein Patient literacy training new challenge for patient ducation 1991 17 2 147 15Z Congr s d ducation du patient Namur 4 6 octo bre 1990 Conf rence abstracts 1991 17 2 165 68 Vous avez r alis ou test une structure ou un mat riel pour l ducation des diab tiques Faites le conna tre par Diab te Education en nous crivant Diab te ducation Dr Charpentier 59 bd H Dunant 91100 Corbeil Es sonnes T l 60 90 30 86 DIAB TE DUCATION J L GRENIER ROUBAIX DIRECTEUR DE R DACTION G CHARPENTIER H pital Gilles de Corbeil 59 bd H Dunant 91100 Corbeil T l 60 90 30 86 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION COMIT DE R DACTION Nadine BACLET Paris Philippe CHANSON Paris Sylvaine CLAVEL Lyon Judith CHWALOW Paris Fabienne ELGRABLY Paris Jean Louis GRENIER Roubaix Serge HALIMI Grenoble Bernard LESOBRE Neuilly sur Seine Nadia TUBIANA RUFI Paris
35. oppe une crise Pourquoi existe t il un tel d calage entre les m thodes utilisables pour traiter efficacement une crise d asthme et les m thodes r ellement utilis es par les m decins Pour beaucoup de m decins l asthme n est qu une maladie pisodique bron chospasme alors qu il s agit d une maladie chronique inflammatoire Peu de m decins ressentent la n cessit de disposer de recommandations claires ou d en savoir plus sur les traitements actuels de la maladie Une autre raison en ce sens tr s proche du probl me du diab te tient au fait que chaque m decin suit en d finitive peu d asthmatiques et l effort important qui sera n cessaire pour s informer ne sera pas directement rentable pour l ensemble de leur pratique Beaucoup de m decins g n ralistes ont peur des corticoides et tardent les utiliser m me s ils sont indispensables Il s agit l d une attitude qui rappelle celle des m decins non sp cialistes vis vis de l insuline Enfin ces m decins ne se rendent souvent pas compte du retentissement de la maladie non seulement sur le patient lui m me mais aussi sur tout le reste de sa famille Pre DIAB TE DUCATION Le journal du DESG dej langue fran aise Formule d abonnement pour 1 an 60 F Voir Bulletin d abonnement page 37 Vol 2 n 4 d cembre 1991 Au vu de ce constat le programme national am ricain sur l asthme s est donc donn parmi ses missions cell
36. ppris des choses que je ne connaissais pas comme le lait qui apporte du sucre A propos d une question portant sur la conduite tenir si des invit s pour le d ner t l phonent pour pr venir qu ils auront 1 heure de retard la bonne r ponse tait de retarder l heure de l injection du soir Remarque de Ga lle mais si j ai d j fait mon injection les dessins sont tr s bien mais les questions un peu r p titives Nous venons d apprendre qu une version couleur du programme existe et peut tre command e Vol 2 n 4 d cembre 1991 il faudrait que ce soit en couleurs je trouve que cette disquette est tr s bien pour apprendre des jeunes diab tiques mais il y a beaucoup trop de choses faciles Les enfants demandent lire leur compte rendu en fin de questionnaire 3 Int r ts pour l quipe Du fait que c est un outil tr s appr ci par les enfants il permet de faire varier les m thodes d enseignement et de trans mettre les messages d une mani re moins scolaire Nous avons pu voir que certains enfants n ont pas de sucre sur eux Il permet aussi de v rifier qu il y a bien du glucagon la maison et que quelqu un sait le faire cas d une adolescente qui a quitt le domicile de ses parents mais n a pas pens prendre du glucagon ou s en faire prescrire L quipe peut voir travers les r ponses d un grand groupe d enfant ce qui doit tre am lior ou d velopp d
37. programme Toutefois les r sultats plus long terme distance de cette p riode d entra nement doivent tre valu s Les camps ducatifs d t G et H Erme Italie ont test les effets d une ducation en camp d t aupr s de jeunes diab tiques L ducation a comport deux enseignements en groupe par jour des workshops des activit s de jeux et des activit s physiques des repas en self service Au cours de chaque camp un effort a t fait pour obtenir la plus grande expression cr ative personnelle et les conditions id ales pour un meilleur mode de vie Depuis 1988 les participants ont t invit s exprimer leur maladie en images chaque patient d crivant ses craintes La participation des parents a t croissante pendant cette exp rience Des nouveaux outils ducatifs ont t utilis s en particulier audio visuels jeux et tests L valuation r alis e sur un camp r uni en 1988 aupr s de 16 jeunes diab tiques a montr que les r ponses correctes concernaient 65 85 des questions sur l insuline 64 70 des questions sur l auto contr le 55 74 des questions sur le r gime 85 97 de celles sur l hypoglyc mie D velopper des programmes ducatifs sp cifiques Des ducations sp cifiques sont parfois n cessaires une quipe espagnole s est int ress e aux difficult s ducatives rencontr es aupr s des patients ill tr s et ont d velopp un p
38. q jours Les menus Ils sont compos s par les di t ticiennes l aide de leur fichier de recettes Pour chaque recette l apport nerg tique et Les patients glucidique est calcul Une dizaine de personnes diab tiques non insulino d pendantes et de personnes en surcharge pond rale hommes et femmes sont recrut es la veille durant le cours de di t tique th orique Ces personnes sont hospitalis es dans les diff rentes structures de service h pital de semaine h pital traditionnel et m me h pital de jour Le menu du jour tait Laitue au Roquefort Paupiette de dinde fines herbes Tomates au four Gratin de fruits exotiques D roulement de la s ance Les patients se rassemblent dans la cuisine 10 h 30 les menus avec les recettes sont distribu s La r partition des t ches se fait sous le contr le des Les locaux La cuisine blanche et rouge est spacieuse tr s claire bien quip e Elle est utilis e une fois par semaine le jeudi matin di t ticiennes Les qunatit s sont v rifi es les aliments transform s et tr s vite la cuisine se remplit de bonnes odeurs Vers midi nous passons table Vol 2 n 4 d cembre 1991 La d gustation du repas Chacun apporte sa r alisation et la di t ticienne fait la r partition Les impressions sont chang es les commentaires vont bon train les questions fusent C tait tr s bon le groupe tait fort satisf
39. rogramme sp cifique pour accro tre leurs connaissances sur le diab te et am liorer leurs comportements Cette tude a port sur 123 patients dont 54 taient insulino trait s Les enseignements en groupe rassemblaient 6 diab tiques et leurs famille raison de quatre s ances en une semaine L ensei gnement a port sur les concepts d hypo glyc mie sur les aliments viter et sur les soins de pieds Une am lioration substantielle des connaissances et un changement significatif des attitudes ont t not s Cette exp rience souligne la n cessit de programmes ducatifs limit s pour travailler sur des items bien s lectionn s mais aussi sur la n cessit de poursuivre l ducation en recourant notamment des ducateurs entra n s A l h pital Jean Verdier Bondy les r sultats d une ducation standardis e men e aupr s de 133 diab tiques dont 39 taient originaires d Afrique du Nord ont t recueillis Un questionnaire standardis testant les connaissances et les comportements en parall le a montr que les scores de connaissances et de comportements taient corr l s significativement de nombreux co facteurs notamment au niveau culturel et l origine des patients Ces deux param tres restaient significatifs l issue de l analyse multi vari e Ces r sultats sugg rent la n cessit de d velopper des programmes ducatifs sp cifiques avec des documents dit s dans la langue
40. s a t excellente il P VEXIAU n y a pas ou tr s peu de complications Voil des arguments dont on ne va pas se priver 5 h ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE aupr s des patients Progr s dans l ducation des diab tiques apprendre Le second m rite de ces tudes est de rassurer m decins et patients en effet se renouveler 44 chaque niveau d h moglobine glycosyl e est associ un risque diff rent des P VALENSI G CHARPENTIER complications ce ri est heureusement pas la loi du tout ou rien R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Suite p 2 h R CENTES 46 Gliclazide a s Une double action m tabolique et vasculaire 2 comprim s par jour dans la majorit des cas Composition gliclazide 0 080 g par comprim s cable Propri t s pharmacologiques Sulfamide hypoglyc m ant pr sentant des propri t s microvasculaires originales Indications Diab tes non acidoc tosiques non insulinod pendants de l adulte et du vieillard lorsque le r gime prescrit n est pas suffisant pour tablir lui seul l quilibre glyc mique Posologie Dans la majorit des cas 2 comprim s par jour Co t du traitement journalier 4 32 F Contre indications Diab te infantile diab te juv nile c tose grave acidose pr coma et coma diab tiques grossesse insuffisance r nale s v re insuffisance h patique grave ant c dents allergiques connus aux sulfamides association au mi
41. s se mesurer entre elles Les confrontations de cette mani re facilitent l apprentissage Cette synth se de ce qui peut tre appliqu en pratique partir des th ories existantes n est videment pas exhau stive Certaines th ories sont utilis es plus fr quemment que d autres d autres sont plus la mode tel ou tel moment Cette discussion doit servir de toile de fond Nous envisagerons les th ories sp ci fiques dans d autres articles Judith Chwalow INSERM U 21 Paris Vol 2 n 4 d cembre 1991 LA TH ORIE A LA PRATIQUE Une application pratique de la m thode M taplan Les contraintes quotidiennes du diab tique sont elles correctement per ues par le personnel soignant Le diab tique doit vivre comme tout le monde nous en sommes tous persuad s Cependant dans le quotidien de nos consultations l un nous explique sa panique lorsque coinc dans un embou teillage sur Vautoroute il a oubli de quoi manger l autre qu il s interdit certains aliments ou qu on lui interdit un troisi me nous confie sa difficult trouver un travail alors que l on sait que l absent isme chez les diab tiques est moins important que chez les autres travailleurs C est pourquoi nous avons essay d analyser les difficult s r elles rencontr es par le diab tique dans sa vie de tous les jours et celles per ues par ses proches et le personnel soignant Nous avons pour cela utilis la m thode
42. sage est un processus collaboratif et coop ratif On aime fonctionner ind pendemment quand on est impliqu dans le m me temps dans des relations de collaborations avec d autres L apprentissage est un processus inter d pendant et inter actif Vous avez r alis ou test une structure ou un mat riel pour F ducation des diab tiques Faites le conna tre par Diab te Education en nous crivant Diab te Education Dr Charpentier 59 bd H Dunant 91100 Corbeil Essonnes T l 60 90 30 86 Vol 2 n 4 d cembre 1991 39 Mais ceci est la version simplifi e pour le grand public Principe V L apprentissage est un processus volutif Les situations d apprentissage sont par nature volutives car caract ris es par la communication libre et ouverte la r confrontation l acceptation le respect le droit l erreur la d couverte personnelle la coop ration et la collaboration l ambi guit la participation son valuation l implication personnelle et active la lib ration vis vis de la crainte et la confiance en soi Principe VI L apprentissage peut tre un processus p nible Changer de comportement r clame souvent d abandonner de confortables syst mes de pens e croyances ou valeurs Principe VII Une des plus riches ressources de l apprentissage est l apprenti lui m me Chaque individu poss de une accumulation d exp riences d id es d impressions et d at
43. senqvist Diab tes care organiza tion process and patient outcomes Effects of a diab tes control program 1991 17 1 42 48 KE Smith BJ Schreiner BH Brouhard LB Travis Impact of a camp exp rience on choice of coping strat gies by adolescents with insulin dependant diab tes mellitus 1991 17 1 49 53 GM Ingersoll DG Marrero A modified quality of life measure for youth psychometric properties 1991 17 2 114 8 LM Krug D Haire Joshu SA Heady Exercise habits and exercise relapse in persons with non insulin dependant diab tes mellitus 1991 17 3 185 8 e DIABETES SPECTRUM HJ Holler J Green Pastors Nutrition guidelines and meal planning a step by step teaching process 1991 4 2 58 61 puis 104 7 B Ley D Goldman Sick day management Prepa ring for the expected 1991 4 3 173 6 e DIABETIC MEDECINE 1 de Weerdt AP Visser GJ Kok O de Weerdt EA van der Veen Randomized controlled multicentre valuation of an ducation program for insulin treated diabetic patients effects on metabolic control quality of life and costs of therapy 1991 8 4 338 45 HYGIE L Wieberdink Second European conf rence on health ducation a unique event 1991 X 5 7 M Rice I de Juan Creix i Breton Third Inter Ame rican symposium on health ducation 1991 X 8 10 J Gmiider R gional conf rence of the IUHE Singapore July 1990 1991 X 11 13 V Ramakrishna Interstate workshop on promotion
44. stions chou es e En faisant 1 h de v lo le risque d hypoglyc mie est grand 37 e En lavant des parquets pendant 1 h le risque d hypoglyc mie est moyen grand 3 Le r le de l insuline Solution aux questions chou es e L effet de l insuline Actrapid est maximum 2 3 h apr s injection 4 Le r le de l horaire Solution aux questions chou es e Aucune question chou e Bravo La pr vention des hypoglyc mies Solution aux questions chou es e Lorsque vous ne pouvez pas manger l heure voulue vous devez injecter votre Actrapid plus tard e L activit intellectuelle n influence pas la glyc mie et ne peut donc pas expliquer une hypoglyc mie e En cas d effort physique impr vu ou important vous ne devez surtout pas augmenter votre insuline Le traitement des hypoglyc mies Partie non effectu e Situations particuli res Partie non effectu e Fin Le DESG langue fran aise remercie L INSTITUT SERVIER DU DIAB TE de sa collaboration et de son soutien de BULLETIN D ABONNEMENT 1 an 4 num ros 60 E Pr nom retourner DIABETE EDUCATION Dr Charpentier 59 bdH Dunant 91100 Corbeil Essonnes 38 IAB TE ET P DAGOGIE Education pour la sant pourquoi s embarrasser de th ories Depuis Aristote on conna t la diff rence entre th orie theoria et pratique praxis La th orie c est les sciences ou les activit s impliqu es dans la rec
45. tion Deux travaux permettent de rappeler l int r t des cartes ducatives et des jeux en particulier pour les enfants diab tiques G Frost et coll Londres ont compar deux groupes de DID ayant re u des documents di t tiques attractifs dans un premier groupe et non attractifs dans l autre Les deux groupes comparables au d part se sont distingu s au moment de l valuation des connaissances par un score significativement sup rieur dans le premier groupe Former des ducateurs pour le diab te JL Grenier et coll France ont pr sent les r sultats d une formation de cinq jours de 256 para m dicaux ne travaillant pas en diab tologie entre 1985 et 1988 Les questionnaires d valuation ont enregistr une augmentation des r ponses correctes de 45 69 8 Une seconde valuation effectu e fin 1989 sugg re que la quasi totalit de ces para m dicaux avaient modifi leur comportement vis vis des diab tiques et pr taient un grand soin l observation des horaires des m dicaments et repas et que 75 d entre eux se disaient capables d ajuster les repas 57 et 28 appliquaient la surveillance de la glycosurie respecti vement aux DID et aux DNID 49 ajustaient les doses d insuline Il appara t donc que l attitude des non sp cialistes vis vis du diab te s am liore significativement au bout de sept jours de formation 46 A Brennan et coll Dublin se sont int ress s aux
46. titudes qui consti tuent une mine de mat riaux pour appren dre et r soudre les probl mes Principe VIII Le processus d ap prentissage est motionnel autant qu intellectuel L apprentissage concerne l ensemble de l individualit L individu est percep tion autant que pens e et quand ces deux l ments sont en harmonie l apprentissage est optimis Principe IX Les processus de r solution d un probl me d appren tissage sont hautement particuliers et personnels Quand on devient plus averti de la fa on dont on apprend et r soud un probl me et que l on d couvre les mod les alternatifs utilis s par d autres on peut modifier et affiner son style personnel de fa on devenir plus efficace Les conditions qui facilitent l apprentissage Les conditions ou l ambiance qui permettent aux patients d apprendre et de changer sont modulables Quand ils laborent et mettent en uvre leur stra t gie ducative les ducateurs doivent certes tre guid s par la th orie et ses principes ils doivent aussi tre avertis qu ils peuvent aider les patients apprendre et changer en leur am liorant leurs conditions d apprentissage Condition I L apprentissage est facilit par une ambiance incitant tre actif On apprend mieux quand on se sent personnellement impliqu Condition II L apprentissage est facilit par une ambiance encourageant les individus d couvrir la signification pour e
47. treinte vis a vis du mat riel Fig 2 est un l ment sp cifique aux diab tiques et leurs proches elle n a pour ainsi dire pas t voqu e dans les groupes de soignants C est pour nous quelque chose de d terminant Pas de possibilit de surprise car nous n avons pas notre mat riel sur place La collation est v cue comme une contrainte mat rielle au m me titre que la seringue ou le lecteur de glyc mie Le fait d tre diab tique Figure 3 c est avant tout ne pas se sentir comme les autres r flexion de parents d enfants diab tiques de ne pas pouvoir tre disponible imm diatement sans pr ala ble pas de libert de corps et d esprit Tous ces l ments traduisent pour nous la g ne effective des diab tiques dans leur vie de tous les jours Dans le tableau suivant nous avons compar l ordre des cinq principaux obstacles qui pour les infirmi res sp cialis es g nent le plus le diab tique celui des autres groupes Tableau II Nous remarquons que s il y a discor dance avec les patients diab tiques et ce de mani re tr s nette il y a concordance entre le personnel soignant qu il soit sp cialis ou non 5 5 Figure 1 Ce que signifie peur de l hypoglyc mie pour les diab tiques insulinod pen dants Figure 2 Ce que signifie astreinte vis vis du mat riel pour les diab tiques insulinod pen dants Figure 3 Ce que signifie
48. ux m mes et des id es L apprentissage devient une activit au cours de laquelle les besoins de l individu et du groupe doivent tre pris en compte pour d cider quelles voies doivent tre explor es et quelles mati res tudi es Condition III L apprentissage est facilit par une ambiance qui met en exergue la nature personnelle et subjective de l apprentissage il faut bien mettre en vidence que tout ce qui doit tre appris n est pas ext rieur soi m me Condition IV L apprentissage est facilit par une ambiance o la diff rence est bonne et souhaitable La diff rence dans les id es doit tre accept e au m me titre que la diff rence entre individus Condition V L apprentissage est facilit par une ambiance qui reconna t vraiment aux individus le droit l erreur Progression et changement sont facilit s quand l erreur est reconnue comme partie int grante du processus d apprentissage Condition VI L apprentissage est facilit par une ambiance qui tol re l ambiguit l exploration large et sans appr hension de diverses solutions n cessite du temps pour explorer plusieurs alternatives et du temps pour avancer sans tre soumis une pression pour une r ponse imm diate et correcte Condition VII L apprentissage est facilit par une ambiance o l valuation est un processus coop ratif qui laisse une grande place l auto valuation Si l apprentissage est un processus per so
49. x premiers groupes cit s mais pas par les soignants Mais analysons plus en d tail les r sultats de cette tude Nous avons compar l ordre des cinq obstacles pond res en premier par les diab tiques avec celui des autres groupes Tableau I Nous remarquons qu il n existe pas d homog n it entre le diab tique et le soignant sp cialise ou non 1 5 et que la concordance n est que partielle entre le diab tique et les parents d enfants diab tiques 3 5 CE PT pes 1 2 3 4 5 Parents 2 5 6 3 7 pci 8 a 6 non tee 7 i 8 1 Tableau I Classement dans l ordre d croissant des obstacles rencontr s par les diab tiques insulinodependants chaque jour et comparaison avec les trois autres groupes de l tude Vol 2 n 4 d cembre 1991 L analyse des tableaux M taplan dans leur r alit est int ressante chez les patients diab tiques ou chez les parents d enfants diab tiques par exemple pour l hypoglyc mie Figure 1 ils insistent bien s r sur la peur de l hypoglyc mie nombreuses cartes lors de la discussion mais aussi sur l hyperglyc mie et l qui libre montrant que l ducation joue certainement un r le essentiel actuel lement La notion d ins curit et celle de la g ne d tre diab tique vis a vis des autres appara t de mani re aigu Enfin la discussion crite permet galement de faire merger les avantages de l hypoglyc mie L as
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