Midelet julia UPI Lycée Clément Ader Bernay (27300) Sommaire
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1. Diff rentes parties sont travailler dans l enceinte de l tablissement et permettent chaque enseignant d y trouver sa place En ce qui concerne cette s quence de Math matiques men e sur le dispositif on pourra faire appara tre les grilles d valuations concernant le comportement ANNEXE 2 mais aussi les r sultats des valuations des notions math matiques travaill es ANNEXE 3 De plus lors des diff rentes p riodes de stage seront pr cis es au tuteur les comp tences travailler en priorit Les valuations faites par le tuteur int greront alors le Portefeuille de Comp tences V ritable recueil d exp riences ce document est pr sent comme un atout pour chacun des l ves En effet lors de la recherche d un lieu de stage ils pourront pr senter ce document afin de valoriser leurs acquis et apporter de v ritables preuves de leur parcours Document labor au sein du dispositif il est appel prendre de l ampleur aupr s des coll giens et lyc ens dans les ann es venir z http www education gouv fr cid50137 mene0901112c html 26 onclusion L exp rience men e aupr s des l ves du dispositif UPI est prometteuse et demande tre encore poursuivie pour r ellement mesurer l tendue des progr s r alisables en termes d apprentissages disciplinaires mais aussi sur un plan plus personnel concernant les strat gies de recherche de communication C est une d marche qui deman2. tous les l ves d entrer dans les apprentissages il est responsable de la mise en uvre de la communication entre les diff rents acteurs enseignant et l ves l ves et l ves il doit favoriser l appropriation d outils cognitifs afin de guider les l ves dans la t che il doit guider toute activit en choisissant les moments propices aux feed back et leur forme il en conna t les b n fices Ces quelques exemples doivent rassurer l enseignant qui dans cette d marche n est pas un spectateur mais un acteur important qui doit mener les l ves une plus grande autonomie il est garant du cadre de travail 2 3 Mise en place en classe 2 3 1 Travail pr alable La situation id ale telle que d crite auparavant tait alors impossible mettre en place lors de l ann e pr c dente du fait des relations entre les l ves En effet un groupe de huit l ves se connaissait depuis la cr ation du dispositif un l ve est parti et deux nouveaux sont arriv s L h t rog n it des niveaux ne leur permettait pas de travailler sur les m mes connaissances la communication tait difficile tablir entre eux Il ne s agissait en aucun cas d un comportement de rejet de certains envers d autres mais plut t d une incompr hension de l autre L ann e scolaire pr c dent la mise en place de situations contextualis es a t consacr e la cr ation d un groupe au sens o chacun a su mettre e
3. Le dispositif est pris en compte dans le projet d tablissement et un projet p dagogique propre au dispositif permet de coordonner les actions pr vues par le projet d tablissement et sur le dispositif en fonction des possibilit s des l ves Pr sent comme tant prioritairement orient vers l accueil de jeunes pr sentant une Trisomie le public a aujourd hui change 11 l ves fr quentent le dispositif et pr sentent des troubles cognitifs li s leur pathologie Autisme Trisomie Retard mental l ger moyen Les l ves sont les m mes depuis la cr ation du dispositif Deux l ves Louis et Ma lys sont n s en 1989 et auront donc 20 ans cette ann e La question de l orientation professionnelle tait centrale car si les UPI en Lyc e professionnel sont en possibilit d accueillir les jeunes sur plusieurs ann es il faut envisager leur sortie l ann e de leurs 20 ans Or compte tenu de leur situation de handicap il s av re difficile de pr parer un dipl me ou une qualification pour un m tier pr cis avec des jeunes qui ont des difficult s a se projeter a prendre des d cisions et donc a se positionner par rapport a un emploi En fin d ann e scolaire une r union a t organis e par l quipe pluridisciplinaire de la MDPH Maison D partementale des Personnes Handicap es afin d tudier le dossier d orientation Autour de la table taient pr sents les diff rents repr sentants de la MDPH le
4. apprendre en ligne Consult en septembre 2009 disponible sur http www cafepedagogique net Documents 103ElemRey htm la classe devra tre d pass et des lieux plus sp cifiques comme la cuisine ou la salle de restaurant devront tre investis Ce que ces programmes excluent absolument c est l affirmation selon laquelle un seul mod le p dagogique devrait tre privil gi en toutes circonstances et dans des classes forc ment diff rentes Ils invitent les enseignants r fl chir librement aux meilleurs moyens d atteindre les objectifs de r ussite que la Nation a fix s l cole C est une nouvelle conception du m tier de professeur des coles qui se dessine des enseignants pleinement responsables de leurs m thodes sachant exactement ce qu ils ont enseigner leurs l ves et qui sont pr ts mettre en uvre au sein de leur cole les meilleures strat gies pour aider les l ves apprendre 2 2 L apprentissage contextualis Deux mod les p dagogiques proches permettent d aborder la notion de comp tence contextualis e l apprentissage strat gique Tardif 1992 et l apprentissage contextualis ou situated cognition Collins Brown et Newman 1989 Issus tous deux de la psychologie cognitive ces mod les mettent en interaction constante les notions de compr hension d action d apprentissage et de changement L utilisation de situations de r f rence faisant appel au v cu
5. compter les traits et on se trompe pour savoir combien a fait Je ne me souviens pas de tout dans le tableau de conversion et c est difficile de faire les transformations Je vais savoir faire des cr pes tout seul la maison plan du comportement Un travail d appropriation n cessaire quant la d marche utilis e N cessit de repenser les situations en terme de rapport la vie quotidienne Enseignant Evaluation difficile mettre en place toute la classe ne peut participer aux valuations en m me temps sous peine de ne pas prendre en compte les volutions individuelles notamment sur le Le petit nombre d l ves permet de s int resser de plus pr s aux modes de fonctionnement de chacun Difficult s approprier la m thode mais voir les l ves en situation de recherche d changes pousse s y int resser de plus pr s Evaluations r fl chir sous plusieurs aspects travail sur feuille manipulation directe sont associer 23 3 2 4 Bilan de l exp rience 3 2 4 1 Les points positifs et les limites Du c t des l ves on note une volution importante du point de vue du comportement face la t che En effet ils ne restent plus pour une grande majorit en attente face une t che nouvelle Ils entrent plus facilement en recherche lecture et relectures des documents donn s retours sur les exercices d j mis en place auparavant reche
6. des crit res d valuation on se reportera a PANNEXE 2 attitudes et PANNEXE 3 connaissances pour le domaine des masses Suivre une d marche d apprentissage contextualis sous entend que les diff rentes valuations ne peuvent se faire uniquement en termes de connaissances d claratives mais doivent aussi prendre en compte les fa ons de faire comp tences proc durales et les conditions de r alisation comp tences conditionnelles La situation d valuation se doit donc d tre authentique afin de respecter les conditions d apprentissage mais elle doit aussi et c est l une toute autre difficult permettre d valuer les strat gies utilis es face cette situation Elle devra ainsi donner des informations sur les changements internes d o importance de conna tre les conceptions et strat gies initiales des l ves et les outils cognitifs d velopp s par les l ves Pour finir elle devra aussi montrer l importance des transferts positifs ou n gatifs inh rents aux situations propos es lors des phases de structuration et de validation de la comp tence travaill e Une valuation qui ne prendrait pas en compte tous les param tres cit s ne pourrait tre compl te Dans le cadre scolaire l valuation se doit d tre individuelle pour permettre un tat des lieux des connaissances peuvent s ensuivre des notes et une certification La difficult de cette approche c est qu elle met en forte interact
7. n it du groupe mais aussi des Projets Personnalis s de Scolarisation PPS de chacun des l ves il va de soi que les valuations propos es sont fortement li es aux projets professionnels individuels Aussi les valuations seront diff rentes en fonction de chaque parcours et prendront en compte les diff rents niveaux scolaires de chacun est du cycle 2 au niveau CAP l expression crite et orale qui ne sont pas ma tris es de fa on homogene pour un m me l ve et au sein d un groupe l orientation professionnelle de certains vers le domaine de la restauration CAP Cuisine CAP Services H teliers qui conduit la connaissance plus particuli re de certaines notions Les valuations seront construites de la fa on suivante Profil 1 Choix p dagogiques NICOLAS Comp tences travaill es niveau Cycle 3 CHRISTOPHER Connaissances JEREMY les principales grandeurs unit s de mesure calculs et conversions SIMON les mesures l aide d instruments en prenant en compte l incertitude li e au mesurage MARIE Capacit s d effectuer mentalement des calculs simples et d terminer rapidement un ordre de grandeur contr ler la vraisemblance d un r sultat Attitudes d velopper la rigueur et la pr cision d velopper le respect de la v rit rationnellement tablie d velopper le go t du raisonnement fond sur des arguments dont la validit est prouver Remarques Ce groupe n est professionnels
8. ou encore aux situations qui sont envisag es terme est l essence m me de ces mod les En effet l ancrage dans la r alit est une condition sine qua none pour permettre aux l ves d acqu rir des connaissances et des comp tences stables utiles Si l enseignant doit poss der un haut degr d expertise dans les comp tences vis es qui sont les objectifs du programme l l ve ne saurait tre un simple spectateur ni un simple ex cutant il devra mettre en uvre des strat gies cognitives m tacognitives pour passer d un tat de novice celui d expert concernant la r solution de probl mes par une action efficace L enseignant doit tre la fois le garant du contenu propos mais aussi le tuteur dans la construction d outils cognitifs par les l ves 2 2 1 Apprentissage strat gique ou apprentissage contextualis Bien que proches dans la d marche et les r sultats obtenus ces deux mod les diff rent du point de vue de la prise en compte de variables affectives En effet suivant le mod le strat gique la motivation scolaire tient une grande place ainsi que la perception de la contr labilit de la t che Parce que le public 11 BO N 3 juin 2008 Les programmes de l cole primaire HS p 11 10 accueilli sur le dispositif UPI pr sente des troubles des fonctions cognitives il nous appara t difficile de prendre en compte ces variables suppl mentaires En effet dans la majorit des cas les
9. ou professionnelles Cuisine Service du Petit d jeuner Ces diff rentes int grations devront leur permettre soit de valider un CAP partiellement ou compl tement sur plusieurs ann es mais valid comme pour tout autre l ve de CAP soit de valider des comp tences professionnelles dans le domaine choisi Dans les deux cas un dossier permet de suivre la validation des comp tences des l ves il s agit d un portefeuille de comp tences construit Adaptation scolaire et Scolarisation des l ves handicap s El ves pr sentant des troubles des fonctions cognitives mieux les conna tre pour mieux les scolariser octobre 2006 5 http www lecole ensemble org rubrique php3 id_rubrigue 2 avec eux et destin retracer leur parcours en pr sentant leurs acquisitions dans diff rents domaines D une mani re plus g n rale les niveaux scolaires constat s balaient le champ des comp tences des cycles 2 et 3 de la SEGPA et du CAP pour les enseignements g n raux niveaux non homog nes pour chacun des l ves ce qui justifie la sp cificit de leurs int grations et donc de leur emploi du temps Niveau scolaire estim Projet professionnel Int grations en CAP l re ann e Validations acquises sept2009 Alexy Fin cycle COMMIS DE CUISINE Maths Sciences Cuisine Anglais Frangais Histoire 1 ann eCAP G ographie Elodie Fin cycle COMMIS DE CUISINE Maths Sc
10. s leurs capacit s et d autre part il faut les aider appr hender le domaine professionnel en les pr parant un m tier La question qui se pose alors est de d terminer du point de vue de l enseignant les situations d apprentissages qui permettront aux l ves de tirer profit de cette dynamique Il est indiscutable que l activit dans laquelle le savoir acquis est utilis ne peut tre s par e de ou subordonn e lacte d apprendre et la cognition Pas plus qu elle n est neutre Au contraire elle est partie int grante de ce qui est appris De plus chaque individu est appel voluer au cours des ann es et un savoir acquis un moment donn sera ind niablement appel voluer lui aussi volution des concepts de l environnement particularit d un m tier R p tons le l utilisation appropri e d un outil ne d pend pas seulement d un concept abstrait Elle est fonction de la culture et des activit s dans lesquelles ce concept a t mis au point Parce que les outils et la mani re de les utiliser refl tent les compr hensions particuli res accumul es par les communaut s il n est Tardif Les influences de la psychologie cognitive sur les pratiques d enseignement et d valuation Revue qu b coise de psychologie 1995 vol 16 p 190 7 Service de Veille scientifique et Technologiquelen ligne avril 2008 n 34 Consult en septembre 2009 Disponible sur h
11. un restaurant ou par le professeur une cantine E R ussir mon BFaire la cuisine contr le de plus tard tre Math matiques autonome De ne sais pas O Faire des recettes avec mes parents 22 e Evolution du comportement face la t che d valuation Figure 2 Je te donne une recette pour deux personnes et tu dois pr parer les ingr dients pour 4 personnes que fais tu 2008 2009 J essaie de trouver avec la balance B Je regarde ce que font les autres O Je demande de l aide au professeur 3 2 3 2 R sultats obtenus dans d autres classes 2009 2010 B On va d abord regarder les ingr dients sur la recette et faire les calculs B On va travailler ensemble et utiliser les exercices qu on a fait avant O On va chercher chacun et voir ensemble apr s comment on va faire O Je demande un autre l ve de m aider La s quence propos e sur les masses a t test e dans une classe de CM2 et dans une classe de SEGPA Les remarques suivantes ont t formul es par les l ves et leur enseignant CM2 6 7 SEGPA balances ma mamie El ves J ai du mal avec les conversions mais si on me donne le tableau je peux transformer les kg en g compter les graduations Je sais peser avec plusieurs Je vais pouvoir faire des recettes avec C est plus facile d utiliser une balance lectronique on n est pas oblig de C est difficile de
12. D une mani re plus g n rale l tude de cette approche permet la mise en place d un travail d quipe autour des l ves destin les aider faire des liens entre les diff rentes disciplines mais aussi pr parer une meilleure insertion professionnelle 28 ANNEXE 1 Profils des l ves du dispositif UPI 29 30 ANNEXE 2 L engagement face la situation 31 32 33 34 ANNEXE 3 Evaluations portant sur la s quence masses 35 36 37 Je tiens disposition des membres du jury qui le souhaiteraient le projet p dagogique du dispositif UPI l articulation des s quences 38 Bibliographie Collins Brown et Duguid Cognition contextualis e et culture de l apprendre Educationnal Researcher 1989 vol 18 n 1 Mongrain et Besancon Etude du transfert des apprentissages pour les programmes de formation professionnelle Revue des Sciences de l Education 1995 vol 21 n 2 p 263 288 Perrenoud Enseigner des savoirs ou d velopper des comp tences l cole entre deux paradigmes Facult de psychologie et des sciences et de l ducation Universit de Gen ve 1995 Tardif Les influences de la psychologie cognitive sur les pratiques d enseignement et d valuation Revue qu b coise de psychologie 1995 vol 16 p189 p 190 p 192 200 p 204 Tardif Sous la direction d Alain Bentolila Savoirs et savoir faire une dynamique p dagogiquement ig
13. F MARTINI 1999 d finissent la notion de comp tence comme tant un ensemble de savoirs et de savoir faire g n raux et particuliers utilis s lors de la planification et de l ex cution d une t che donn e Comp tences g n rales et sp cifiques sont donc mettre en uvre pour aboutir un changement de situation la r solution d un probl me particulier Les comp tences sont d finies par TARDIF 1994 La comp tence est un syst me de connaissances d claratives ainsi que conditionnelles et proc durales organis es en sch mas op ratoires et qui permettent l int rieur d une famille de situations non seulement l identification de probl mes mais galement leur r solution par une action efficace Les comp tences d claratives sont associ es des connaissances th oriques et r pondent la question Quoi Les r gles les lois et les principes rel vent donc de ce champ Comme le souligne Tardif Il est important de remarquer d s maintenant qu elles sont plut t statiques que dynamiques et que pour passer l action elles doivent tre traduites en connaissances conditionnelles ou proc durales Perrenoud Enseigner des savoirs ou d velopper des comp tences l cole entre deux paradigmes Facult de psychologie et des sciences et de l ducation Universit de Gen ve 1995 Dictionnaire Larousse 2009 Tardif Les influences de la psychologie cogniti
14. Midelet julia UPI Lyc e Cl ment Ader Bernay 27300 CAFIPEMF SESSION JUIN 2010 Sommaire Introduction 1 Pr sentation du contexte et probl matiques particuli res du dispositif UPI 1 1 Pr sentation du dispositif 1 2 Probl matique des l ves 1 3 Probl matique de l enseignant Enseigner des savoirs ou d velopper des comp tences 1 3 1 Notions pr alables d finitions des notions de savoir et de comp tence 1 3 1 1 D finition de la notion de savoir 1 3 1 2 D finition de la notion de comp tence 1 3 2 Probl mes rencontr s dans le cadre scolaire 2 L approche utilis e l apprentissage contextualis 2 1 Ce que nous disent les textes officiels 2 2 L apprentissage contextualis 2 2 1 Apprentissage strat gique ou apprentissage contextualis 2 2 2 Etapes de la d marche 2 2 3 Place des interactions sociales 2 3 Mise en place en classe 2 3 1 Travail pr alable 2 3 2 La s quence pr sent e 2 3 3 Organisation des s ances 3 La question de l valuation 3 1 D finition de la notion de transfert 3 2 Organisation des valuations 3 2 1 Des grilles d valuation 3 2 2 Le r le de l enseignant 3 2 3 R sultats obtenus 3 2 3 1 R sultats sur le dispositif 3 2 3 2 R sultats obtenus dans d autres classes 3 2 4 Bilan de l exp rience 3 2 4 1 Les points positifs et les limites 3 2 4 2 L utilisation au travers d autres disciplines 4 Un outil de m moire le portefeuille de comp tences 4 1 D finition
15. a bien l d un projet d apprenant 2 3 3 Organisation des s ances OBJECTIF SPECIFIQUE 1 Savoir utiliser et comprendre le fonctionnement de la balance Utiliser les nombres dans un contexte de mesure SEANCE 1 Manipulation des instruments de mesure balance plateau bol lectronique SEANCE 2 et 2bis Elaboration d une notice par instrument de mesure SEANCE 3 et 3bis Validation des notices SEANCE 4 Prise de mesures l aide d instruments en prenant en compte l incertitude li e au mesurage SEANCE 5 Comparaison d objets selon leur masse OBJECTIF SPECIFIQUE 2 Donner du sens aux unit s usuelles correspondant aux diff rentes mesures D gager les r gles de calcul ou de conversion SEANCE 6 Mise vidence d une correspondance entre g et kg SEANCE 7 Manipulation du tableau de conversion 15 Travaux de C LELOUARD CPC EURE ASH 17 SEANCE 8et9 Exp rimentation des r gles de calcul et exercices d application 3 La question de l valuation Tout travail d apprentissage devant tre soumis valuation afin de noter les progr s effectu s et le niveau d expertise atteint il s agit diff rents moments de proposer des situations mettant en jeu les objectifs cibl s en d but de s quence Les valuations devront permettre d identifier si les l ves sont capables d utiliser ce qu ils ont appris dans les m mes conditions d exercice et dans des conditions diff rentes Il s agit de voir si le
16. avoirs Prise de conscience des connaissances construites et Assistanat dans le d veloppement de leur autonomie des comp tences d velopp es M tacognition Mise en place de strat gies cognitives 5 R flexion Aider la comparaison de la d marche de r alisation Evaluation de l efficacit d une d marche de d une t che avec une proc dure experte ou celle de l efficacit de sa propre d marche points am liorer pairs D veloppement d outils cognitifs Organisation des connaissances sch mas cartes patrons d action 6 Exploration Situations de re contextualisation des connaissances et Incitations proposer des situations mettant en uvre des comp tences propositions d une grande vari t de les comp tences et connaissances construites situations diversification des modalit s de r alisation Validation des propositions des l ves analyse accroissement de leur flexibilit cognitive 2 2 3 Place des interactions sociales Au cours de chacune des tapes pr sent es les l ves sont amen s mettre en uvre des interactions entre eux l ments indispensables pour la construction de la pens e de soi A la diff rence d une organisation de classe qui oublierait de leur laisser toute leur place dans la construction de leurs savoirs la mise en uvre de s ances issues d un apprentissage contextualis permet de mettre en valeur la notion d changes entre pai
17. ce de 4 ann es au maximum d terminer leur champ professionnel mais aussi pr parer un m tier que ce soit par la validation partielle ou compl te d un dipl me Ainsi il s agit la fois de travailler partir des r f rentiels de l cole primaire des contenus propos s pour la SEGPA en articulation avec le programme de CAP niveau propos au sein de l tablissement 1 3 Probl matique de l enseignant Enseigner des savoirs ou d velopper des comp tences 3 1 3 1 Notions pr alables d finitions des notions de savoir et de comp tence 1 3 1 1 D finition de la notion de savoir Dans le cadre de la psychologie cognitive savoir et connaissance sont distincts Les savoirs recouvrent un ensemble de donn es de concepts de proc dures reconnus socialement ind pendants du champ disciplinaire Les savoirs sont transposables d une situation une autre Int r ts et besoins de la personne participent la construction continue d un savoir les exp riences sont un point d appui important Les savoirs peuvent ensuite se d cliner en savoir faire mise en pratique d un savoir savoir tre mise en uvre d attitudes de comportements face une t che Les connaissances sont d pendantes du contexte Elles regroupent le fait de comprendre de conna tre les propri t s les caract ristiques les traits sp cifiques de quelque chose 1 3 1 2 D finition de la notion de comp tence M MAUDUIT CORBON et
18. de beaucoup de temps en amont afin de proposer des situations complexes qui mettront en jeu diff rents champs disciplinaires et donc sous entend un travail d quipe construit et important que ce soit au niveau des enseignants mais aussi des l ves Une grande souplesse doit tre envisag e concernant l organisation des s quences d apprentissage ce qui n est pas sans poser des probl mes dans le suivi des progressions par discipline et pour les valuations qui ne sont plus seulement r fl chir en terme de connaissances disciplinaires mais aussi en terme de changements cognitifs beaucoup plus difficiles valuer Au del de ces aspects organisationnels on note chez les l ves une volution lors des s ances propos es dans les ateliers en dehors de la classe La question du transfert entre diff rentes situations d apprentissage dans et hors de la classe semble tre facilit e par l utilisation d une d marche contextualis e mais cela reste confirmer dans les mois qui viennent On observe cependant de mani re s re une vision plus globale de la part des l ves sur ce que vont leur apporter au niveau des connaissances mais aussi des attitudes des situations ayant un contexte fortement ancr dans leur quotidien ou li s leur insertion professionnelle Dans la classe ils se mettent plus rapidement la t che mais de mani re plus r fl chie au sens o ils vont prendre le temps de se concerter sur les attente
19. emps et les conditions impartis qui terme entra nent un retard effectif dans les acquisitions scolaires des difficult s plus ou moins importantes de r flexion de conceptualisation de communication et de d cision De nombreuses pathologies illustrent cette d finition Au del de ces consid rations m dicales ce sont les comportements qui se manifestent lors des apprentissages qui nous importent Ces troubles se traduisent en classe par des difficult s de m morisation des informations orales et sonores d attention et de mobilisation d nergie d appr ciation de l importance relative des informations disposition d valuation coulement du temps rep rage dans l espace de communication et de vocabulaire lecture et criture des mots et des chiffres 2 Ces quelques exemples mettent en avant le fait que le temps est un facteur important La r p tition les rituels jouent un grand r le dans les apprentissages car ils permettent de r duire l angoisse face la nouveaut la manipulation permet d augmenter l acc s au sens Les capacit s d adaptations sont diff rentes en fonction de chacun chaque parcours scolaire se r v le particulier l l ve le projet qui suit le jeune est tr s individualis Aussi certains l ves sont capables d int grer une classe de CAP sur une ou plusieurs disciplines g n rales Math matiques Fran ais Histoire g ographie Sciences Appliqu es et
20. es a effectuer Fabrication d une notice pour chacune des balances de la classe plateau bol lectronique SEQUENCE N 1 LES MASSES Du c t des l ves Cette s quence pr vue du point de vue de l enseignant doit tre ensuite accept e par les l ves il s agit donc d en faire les acteurs leur implication doit tre totale pour envisager un apprentissage efficace 16 Les l ves doivent entrer dans un projet d apprenant Pour cela un tableau sera compl t en classe afin de faire le point des notions acquises et acqu rir Le tableau suivant est utilis et conserv afin d aider les l ves mettre du sens propos de leurs apprentissages Activit s Calendrier Que faut il Ce que je sais Ce que je vais Comment je d clench es ventuel savoir faire d j apprendre vais tre valu par le projet Ce que je ne sais pas Activit 1 Activit 2 La notion de temps est ainsi mise en valeur par le calendrier rappelant ainsi l ordre chronologique de certains apprentissages Le Que faut il savoir faire permet une projection dans l avenir et fait ressortir les conceptions des l ves Cette cat gorie est intimement li e aux deux suivantes car il s agit de faire passer l l ve du statut de consommateur celui d acteur Ainsi l l ve devra passer de Je vais faire Je vais apprendre pour faire Il s agir
21. es d valuation elle est associ e l habitude de penser le m tier d enseignant en termes de situations et d activit s susceptibles d engendrer des apprentissages et une partie des situations d apprentissage sont des situations d valuation Cela ne dispense pas de cr er des situations dont l valuation est le but principal m me si elles ont des effets d apprentissage Au moment de pr parer l valuation des comp tences travaill es le plus difficile semble donc d tablir des grilles permettant de noter les progr s en terme de connaissances d claratives proc durales et conditionnelles L attention devra donc tre particuli rement dirig e vers les mots utilis s par les l ves lors des diff rentes phases de la r solution de probl me supposant ainsi que l valuation ne saurait tre men e de front pour tous les groupes de la classe sur une m me s ance Difficult suppl mentaire l enseignant devra porter une tr s grande attention a l impartialit de son jugement l interpr tation d une parole ou d une d marche devant tre explicit es au maximum par le ou les l ves concern s 1 Perrenoud Evaluer des comp tences en ligne Consult en septembre 2009 disponible sur http www unige ch fapse SSE groups LIFE 2 Perrenoud Evaluer des comp tences en ligne Consult en septembre 2009 disponible sur http www unige ch fapse SSE groups LIFE 20 Compte tenu de l h t rog
22. et objectifs 4 2 Mise en uvre et exploitation de l outil Conclusion ANNEXE 1 ANNEXE 2 ANNEXE 3 Bibliographie 10 10 11 13 14 14 15 17 18 18 19 19 20 22 22 23 24 24 25 25 25 26 27 29 31 35 39 ntroduction Les l ves de l UPI Unit P dagogique d Int gration sont pr sents sur le dispositif depuis sa cr ation il y a 4 ans Aujourd hui compte tenu de leur ge il faut se pr occuper de leur avenir et de leur recherche d un emploi Les l ves sont int gr s en fonction de leurs possibilit s dans des classes de CAP afin de suivre les enseignements professionnels pour valider des comp tences professionnelles Un soutien en classe avant et apr s les ateliers leur est propos pour permettre d ancrer ces apprentissages D apr s la circulaire n 2001 035 du 1er Mars 2001 relative la scolarisation dans les tablissements dans le second degr et le d veloppement des UPI il s agit bien de pr parer ces jeunes acc der apr s leur passage en coll ge des dispositifs de formation professionnelle adapt s aux comp tences qu ils ont pu acqu rir et permettant le maintien et la consolidation de leur autonomie personnelle et sociale Partant du constat que les l ves ont des difficult s pour faire des transferts entre les diff rentes situations d apprentissage la question se pose ainsi Comment l utilisation de l apprentissage contextualis peut permett
23. iences Cuisine En cours EPS Kevin Fin cycle Maths Sciences Echec des int grations CAP J r my Cycle 3 Recherche Maths Sciences En cours Francais Histoire G ngraphie Simon Fin cycle Recherche Maths Anglais En cours Fran ais Histoire G ngraphie Christopher Fin cycle Vendeur Maths Frangais Histoire En cours 1 CAP G ographie Nicolas Cycle 3 Ma tre chien Maths Sciences En cours Louis Cycle 2 Aide restauration scolaire Pas d int grations Mailys Cycle 2 Aide restauration scolaire Pas d int grations Anthony Cycle 2 COMMIS DE CUISINE Pas d int grations i Marie Cycle 2 Agent de biblioth que Pas d int grations Les situations d apprentissage a mettre en uvre sont r fl chir en terme d aide l insertion professionnelles car si l on se r f re la circulaire issue du BO N du 1er Mars 2001 concernant la scolarisation dans les tablissements dans le second degr et le d veloppement des unit s p dagogiques d int gration Il Sagit bien de pr parer ces jeunes acc der apr s leur passage en coll ge des dispositifs de formation professionnelle adapt s aux comp tences qu ils ont pu acqu rir et permettant le maintien et la consolidation de leur autonomie personnelle et sociale Compte tenu de leurs difficult s mais aussi de l organisation du dispositif UPI force est de constater que le temps est un facteur d cisif par rapport aux apprentissages propos s les l ves devront en l espa
24. ion les l ves face une t che complexe Ils sont valu s dans l agir dans l action imm diate 19 Perrenoud avance ainsi que confronter une classe la m me situation complexe invite les l ves la coop ration et emp che donc de les valuer individuellement Il reprend les travaux de Wiggings concernant une valuation authentique et en retient les crit res suivants l valuation comme les situations travaill es en classe doit tre contextualis e et donc complexe par essence l valuation participe au principe de formation et doit permettre de d velopper davantage les comp tences travaill es toutes les disciplines sont concern es lors de l valuation et la notion de temps doit tre relativis e plus de temps pour mobiliser ses connaissances et non pas une contrainte de temps comme toute valuation les crit res doivent tre connus en amont la coop ration est reconnue comme partie int grante du processus d valuation la correction ne privil gie pas les connaissances mais reconna t les d marches utilis es strat gies cognitives et m tacognitives 3 2 2 Le r le de l enseignant L enseignant doit tre un expert des apprentissages propos s et doit constamment tre la recherche de situations complexes mettant en jeu les diff rentes notions aborder Loin d une organisation habituelle cours et exercices cette expertise largie a deux avantages en term
25. l ves ne peuvent mettre en uvre des strat gies de retour sur leurs actions l analyse est tr s difficile voire impossible sans l appui de l adulte S il para t n cessaire tout de m me d envisager cet aspect il n est pas prioritaire au sens o il provoquerait une surcharge cognitive de l l ve L apprentissage contextualis ne donne pas autant de valeur ces notions mais permet tout de m me d envisager la construction d outils cognitifs de d velopper l autonomie et la coop ration Cette approche sera donc privil gi e dans cette recherche 2 2 2 Etapes de la d marche La d marche se d compose en 6 tapes distinctes o enseignant et l ves abordent la comp tence travaill e sous diff rents aspects Recours au mod le phase d observation Entra nement pratique guid e Echafaudage Articulation R flexion Exploration Les attentes concernant les diff rents acteurs sont pr sent s dans le tableau suivant tableau r alis d apr s les travaux de Tardif Mongrain et Besan on et Collins et al 1989 Y Tardif Les influences de la psychologie cognitive sur les pratiques d enseignement et d valuation Revue qu b coise de psychologie 1995 vol 16 p 192 200 Mongrain et Besancon Etude du transfert des apprentissages pour les programmes de formation professionnelle Revue des Sciences de l Education 1995 vol 21 n 2 p 263 288 11 Objectif d veloppement de co
26. mp tences et de connaissances finalis es haut degr d expertise demand comp tences complexes Comp tences d claratives Comp tences proc durales Comp tences conditionnelles Construction de connaissances et de comp tences dans un contexte authentique et donc dans un contexte de t ches complexes compl tes et signifiantes 1 Recours au mod le Phase d observation L enseignant L l ve L enseignant ma trise la comp tence montre un haut Observation de la pratique prise en compte des degr d expertise modeling Il oralise sa d marche Tardif 2 Entra nement pratique guid e R le d entra nement coaching R alisation d une t che complexe assistance de la part sch mas mentaux utilis s pour les comp tences travailler R le de m diateur de plus en plus distant incitation de l enseignant l utilisation de comp tences d claratives si n cessaire intervention si compr hension insuffisante 3 Echafaudage Utilisation de la ZPD Vygotsky 1978 Soutien fr quent Responsabilit de la r alisation de la t che voire r alisation d une partie de la t che puis r duction authentique interactions entre les disciplines progressive N cessite une parfaite connaissance des Recours la coop ration entre pairs organisation des tapes de d veloppement de la comp tence travaill e interactions par l enseignant 4 Articulation Assistanat dans la construction des s
27. n avant ses points forts et points faibles que ce soit au niveau des connaissances de la m thodologie de la motivation du soin apport la r alisation des exercices Des groupes pr cis ont donc vu le jour chacun ayant un r le jouer chacun apportant sa sp cificit La notion de compl mentarit tant le lien entre chacun des l ves d un groupe 13 Voir r sultats en ANNEXE 3 14 Groupe Pr noms Points forts Points faibles Mailys Montre son d saccord avec les autres a Passage a l crit impossible besoin que ce soit d montr pour accepter Passage l oral difficile mots cl s une d cision collective uniquement pas de phrases compl tes Christopher Argumentation solide construite forte Difficult s identifier les l ments culture g n rale pertinents dans un premier temps 1 Difficult s se lancer mais peut ensuite prendre une d cision et s y tenir Simon Ma trise de l crit dans toutes ses Difficult faire des liens entre les dimensions observations faites mais se tient une Rapidit d cision collective K vin Capacit mettre en doute ce qui est Difficult s prendre des d cisions propos permet aux autres de construire une argumentation r fl chie Marie Met en valeur des points de d tail Tr s influen able ne peut prendre une g n ralement pertinents d cision personnelle et s y tenir Alexy Passage l crit rapide Motivation fluct
28. nor e Savoirs et savoir faire ACTESV Les entretiens Nathan Nathan p dagogie Ao t 1995 p 91 Ouvrage int gral Adaptation scolaire et Scolarisation des l ves handicap s El ves pr sentant des troubles des fonctions cognitives mieux les conna tre pour mieux les scolariser octobre 2006 Ressources lectroniques http www education gouv fr cid50137 mene0901112c html http www lecole ensemble org rubrique php3 id rubrique 2 Articles Perrenoud Evaluer des comp tences en ligne Consult en septembre 2009 Disponible sur http www unige ch fapse SSE groups LIFE Rey Les comp tences oui mais ce qui compte c est de faire apprendre En ligne Consult en septembre 2009 Disponible sur http www cafepedagogique net Documents 103ElemRey htm Service de Veille scientifique et Technologique avril 2008 n 34 En ligne Consult en septembre 2009 disponible sur http www inrp fr vst BO BO HS N 3 juin 2008 Les programmes de l cole primaire disponible sur http www education gouv fr bo 2008 hs3 default htm 39 BO HS N 5 du 29 ao t 2002 Programmes des enseignements g n raux pour les certificats d aptitude professionnelle disponible sur http www education gouv fr bo 2002 hs5 default htm BO N 18 du 30 avril 2009 Orientations p dagogiques pour les enseignements g n raux et professionnels adapt s dans le second degr disponible sur http www ed
29. pas directement concern par CAP Cuisine Les les apprentissages sp cifiques du valuations porteront essentiellement sur la mise en uvre de la comp tence travaill e et les attitudes connaissances et capacit s sous jacentes Profil 2 Choix p dagogiques ALEXY Comp tences travaill es niveau Cycle 3 ELODIE Connaissances LOUIS les principales grandeurs unit s de mesure calculs et conversions MAILYS les mesures l aide d instruments en prenant en compte l incertitude li e au mesurage ANTHONY Capacit s d effectuer mentalement des calculs simples et d terminer rapidement un ordre de grandeur contr ler la vraisemblance d un r sultat Attitudes d velopper la rigueur et la pr cision d velopper le respect de la v rit rationnellement tablie d velopper le go t du raisonnement fond sur des arguments dont la validit est prouver Comp tences travaill es niveau CAP FONCTION 3 PRODUCTION CULINAIRE T che 1 Pr parer des appareils sucr s et sal s T che 2 R aliser des p tes de base T che 3 laborer des cr mes de base T che 4 laborer des mets destin s tre consomm s froids ou chauds 21 Remarques Ce groupe est directement concern par cette comp tence relevant du programme de CAP Cuisine En ce qui concerne les valuations elles seront valid es sous diverses modalit s Validation sur le dispositif partir des s ances r alis e
30. rche de similitudes changes oraux On observe aussi qu un temps plus long est consacr la recherche collective d une solution ils ne vont pas prendre directement les instruments de mesure et fonctionner par essais et erreurs Ceux qui le font doivent ensuite se justifier aupr s des autres l ves une discussion s engage alors plus facilement entre eux concernant la pertinence de cette d marche La communication est un axe qui s est d velopp de fa on importante une r partition des r les lors des phases de recherche s est faite en fonction de possibilit s de chacun L argumentation mise en avant tait plus pr cise qu auparavant Du point de vue des connaissances propres aux masses je constate une meilleure ma trise des concepts mais cela reste relativiser puisqu ils ont d j abord la notion l ann e derni re bien que ce ne soit pas avec cette d marche Ils se projettent plus ais ment vers l avenir et trouvent des exemples d application dans la vie quotidienne Ils ont l impression d apprendre plus de choses qu avant des notions qui vont leur servir En ce qui concerne les enseignants qui se sont aventur s sur cette voie on remarquera que cela permet de cr er des liens avec les enseignants des autres champs disciplinaires En effet n cessit est de pouvoir partager les notions aborder afin de multiplier les r f rences lors des situations de recherche des l ves L acquisition de nouveaux
31. re d am liorer ce transfert Comment permet il de d velopper une attitude de recherche et une plus grande rapidit de mise en activit Les hypoth ses de travail taient les suivantes Le transfert de connaissances lors de situations professionnelles est facilit par la similitude de la demande effectu e sur le dispositif et en situation et permet une plus grande efficacit dans la r alisation de la t che L laboration d un dossier commun aux enseignants du dispositif UPI et aux enseignants du domaine professionnel doit permettre d laborer des situations d apprentissage et d valuations communes Cette m thodologie loin de s appliquer uniquement au domaine professionnel 2nd degr est mettre en uvre autant que possible pour acc der au sens des notions abord es et faciliter le transfert des connaissances un niveau sup rieur ou bien encore dans un autre domaine 1 Pr sentation du contexte et probl matiques particuli res du dispositif UPI 1 1 Pr sentation du dispositif Le dispositif a t cr il y a 4 ans au sein du lyc e professionnel Cl ment Ader Bernay L tablissement accueille des jeunes se pr parant aux preuves de CAP dans le domaine de la restauration CAP Cuisine et CAP services h teliers et de la vente petites et moyennes surfaces L UPI est bien int gr e dans l tablissement enseignants et l ves ont t inform s quant la particularit du public accueilli
32. rs Comme le souligne Tardif A l cole la majorit des connaissances voire la totalit se construisent sans le recours des interactions avec des pairs et avec le minimum de soutien m diationnel de la part des enseignants En cons quence les l ves sont priv s des occasions qui leur permettraient en groupe de coop ration de discuter de leurs connaissances pour leur octroyer un certain degr de certitude de les confronter pour en d couvrir le champ de validit et des les utiliser pour en d terminer le degr d efficacit et de transf rabilit Les ressources mobilis es sont fonction des diff rentes tapes et sont pr sent es titre d exemples dans le tableau ci dessous Etapes de la d marche 1 Recours au mod le Utiliser ses propres mots pour d crire m moriser les actions phase d observation d montr es par une personne experte Comparer les l ments mis en m moire entre pairs 2 Entra nement Reformuler la demande appropriation de la situation pratique guid e D gager les tapes mettre en uvre face la complexit de la t che ressources mobiliser ordre respecter Oraliser une demande particuli re demande d intervention aupr s de l enseignant 8 Echafaudage Mise en uvre de d marches personnelles du groupe Faible demande aupr s de l enseignant Validation par les pairs d un m me groupe d un autre groupe 4 Articulation Par
33. s l ves savent transf rer leurs apprentissages d un domaine un autre d une situation une autre 3 1 D finition de la notion de transfert Pour d finir cette notion nous nous appuierons sur l article de Mongrain et Besancon Chacune des d finitions implique que le transfert peut tre fondamentalement positif autant que n gatif Le transfert positif appara t lorsqu une exp rience d apprentissage pr c dent augmente la vitesse du nouvel apprentissage alors que le transfert n gatif interf re ou ralentit le nouvel apprentissage Le transfert peut prendre plusieurs formes vertical et horizontal Gagn en 1965 sp cifique et g n ral Ellis 1975 Quoiqu il en soit il est important de retenir que le transfert rev t plusieurs formes Lorsque la situation propos e pr sente des similarit s avec la situation d apprentissage le transfert se mesure par une plus grande efficacit dans la t che ou rapidit ou encore une mise en action accrue Lorsque la situation propos e est diff rente de la situation d apprentissage le transfert peut se mesurer par la capacit savoir quoi faire face une situation o l on ne sait pas quoi faire Tardif Proposer des situations contextualis es doit permettre aux l ves de se sortir d un certain nombre de situations complexes en les dotant d outils de r flexion Ainsi d apr s Tardif Une troisi me lacune observ e en apprentissage a
34. s d claratives proc durales et conditionnelles La plus grande difficult pour tout l ve sera d identifier les diff rents l ments importants d une situation pour rep rer ensuite les d marches mettre en uvre Travail tres difficile mettre en place lorsqu on n a jamais pu exp rimenter ce type d activit Sans compter que le passage de l enfance l adolescence joue un tr s grand r le durant cette p riode riche en changements Le travail de l enseignant devra donc tre d claircir cette d marche d amener les l ves s approprier les situations propos es afin de mettre en ad quation acquisition de savoirs et de comp tences particuli res au socle commun mais aussi au domaine professionnel choisi 2 L approche utilis e l apprentissage contextualis 2 1 Ce que nous disent les textes officiels R ussir pr parer une bonne insertion professionnelle pour des l ves en situation de handicap est un d fi relever qui n cessite un retour sur les m thodes d apprentissage mettre en uvre Toutes les activit s propos es devront tre v cues par les l ves sous peine de ne pas avoir de sens pour eux Le contexte d apprentissage aura un r le pr pond rant dans la d marche adopter le cadre de 2 Collins Brown et Duguid Cognition contextualis e et culture de l apprendre Educationnal Researcher 1989 vol 18 n 1 10 B REY Les comp tences oui mais ce qui compte c est de faire
35. s de la situation sur les moyens utiliser et la r partition des r les de chacun Dans les ateliers cuisine on observe chez deux des l ves des progr s au niveau de la prise de mesure et de la lecture des recettes propos es Les demandes d aides sont essentiellement faites aux autres l ves plus experts et des discussions peuvent s engager alors qu elles taient quasi inexistantes auparavant Pour les autres l ves les entretiens qui seront men s avec les tuteurs de stage permettront de mesurer les avanc es personnelles On peut donc estimer qu il y a eu un transfert entre les situations de classe et celles des ateliers m me s il est difficile d tablir de le quantifier Cette exp rience se r v le positive mais il faudra encore la mener sur les mois qui suivent afin de noter plus finement les changements individuels mais aussi les limites de cette approche 27 Un suivi via le portefeuille de comp tences permet d aborder les domaines scolaires et comportementaux approche multidimensionnelle qui garantit la prise en compte des capacit s r elles de l l ve afin de pr parer une bonne insertion professionnelle Le partenariat entre les professeurs des diff rentes sections du lyc e doit se mettre en place de mani re plus significative pour permettre une approche diversifi e des diff rentes comp tences acqu rir durant la scolarit et s assurer de la bonne compr hension et utilisation de ces derni res
36. s parents et leur jeune un ducateur du SESSAD Service d Education Sp ciale et de Soins A Domicile qui suit la famille et moi m me La pr sentation aux diff rents membres de la commission du parcours professionnel d j r alis et ce qui tait envisag devait montrer la n cessit de permettre ces deux jeunes de poursuivre leur scolarit au sein de PUPI puisque c est seulement sur leur derni re ann e qu ils ont pu se positionner sur une voie professionnelle dans le domaine de la cuisine Un dossier cons quent construit durant cette derni re ann e scolaire a permis de valider nos propos La commission a formul ainsi un prolongement de scolarit de 2 ans pour ces jeunes Suite cet v nement qui nous a permis de mesurer l ampleur du travail restant mettre en uvre l objectif tait donc de proposer des enseignements g n raux et professionnels ax s sur la voie professionnelle choisie par les l ves 4 pour leur permettre de se pr parer une bonne insertion professionnelle au terme de ces deux ann es suppl mentaires Louis et Ma lys taient les premiers Cette ann e Marie Elodie Kevin et Alexy sont dans la m me situation ANNEXE 1 1 2 Probl matique des l ves Les l ves du dispositif pr sentent des troubles cognitifs ainsi d finis Certains l ves prouvent une certaine lenteur des difficult s r p t es r pondre aux t ches propos es par l enseignant dans les t
37. s pour tous Validation men e en parall le par un enseignant professionnel en cuisine pour Alexy et Elodie afin de compl ter leur livret de CAP Validation suppl mentaire pour tous par leur ma tre de stage lors des p riodes en entreprise Comme pour tout apprentissage diff rents temps d valuation seront mis en uvre valuations formatives et sommatives Il est noter que Louis Ma lys et Anthony effectuent un stage fil toutes les semaines dans des restaurations scolaires et travaillent diff rentes comp tences de leur r f rentiel Elodie et Alexy sont int gr s en CAP sur les cours de cuisine raison de 4 heures par semaine pour Alexy et 2 heures par semaine pour Elodie 3 2 3 R sultats obtenus 3 2 3 1 R sultats sur le dispositif Des progr s ont pu tre observ tant au niveau du comportement face la t che que par rapport aux notions abord es concernant les masses A titre d exemple on lira sur les graphiques suivants une volution concernant l utilit des apprentissages mis en uvre sur du long terme hors des murs de l cole Parall lement une volution plus ou moins nette en fonction des l ves peut tre constat e sur le comportement face la t che ANNEXE 3 e Evolution des conceptions concernant les notions abord es Figure 1 quoi va te servir ce travail r alis en Math matiques propos des masses 2008 2009 2009 2010 Faire les B Travailler dans exercices donn s
38. savoirs de nouvelles comp tences doit se faire en mettant en jeu les apports de chaque discipline sous peine de produire un savoir morcel Le r investissement sur des t ches complexes sera la preuve d une bonne compr hension et prise en charge du contexte Les tuteurs de stage ne sont pas oubli s car ils sont un maillon important concernant la r utilisation des apprentissages scolaires dans le milieu professionnel Des difficult s sont aussi a prendre en compte notamment l valuation des d marches cognitives des l ves Face aux l ves qui ne sont pas habitu s une telle d marche ou qui ont des difficult s s exprimer noter des changements de strat gies analyser leurs paroles mais aussi leurs gestes demande un travail plus approfondi sur la question de la cognition 24 D un point de vue du fonctionnement de CAP ou tout autre dipl me se pose la question de savoir comment attribuer une note ces nouvelles acquisitions Les apprentissages peuvent tre appr ci s sous forme de note et c est ce qui est attendu mais qu en est il de ce qui concerne les strat gies cognitives de l acquisition d une plus grande autonomie dans la t che de la communication avec les autres 3 2 4 2 L utilisation au travers d autres disciplines Cette d marche ayant permis aux l ves de progresser sur diff rents domaines on doit l gitimement se poser la question de l utilisation dans d autres champs disciplinaires que les math ma
39. ssi dans le cadre de mes activit s j ai eu l occasion d acqu rir un certain nombre de comp tences reconnues travers diff rentes grilles d valuation C est mon capital comp tences qui s enrichit d ann e en ann e C est sous forme d un classeur regroupant toutes ces donn es que se pr sente mon portefeuille de comp tences C est un classeur qui comprend les certificats les justificatifs et les dipl mes qui refl tent les traces de mon parcours Ce portefeuille de comp tences est la m moire de mes exp riences professionnelles personnelles et sociales 25 Au travers de ce document exp rimental pr sent sous forme de classeur les l ves chercheront montrer plusieurs aspects de leur personnalit les progr s r alis s et leur investissement quant l laboration de leur parcours personnel et professionnel Le portefeuille de comp tences se donne pour objectifs de Faire le point sur l ensemble du parcours personnel et professionnel R fl chir une orientation et une mise en place de suite de parcours R diger un curriculum vitae Faire reconna tre les acquis de l exp rience Pr parer une recherche d emploi VVVVV 4 2 Mise en uvre et exploitation de l outil Le classeur se constitue au fur et a mesure des ann es L id al tant de commencer des cole primaire afin de relever les acquis de chaque l ve et ainsi offrir une vue d taill e des exp riences v cues des acquis
40. tage de strat gies labor es Validation des plus efficaces Retour l exemple expert Retour sur les fa ons d apprendre apprendre m tacognition 5 R flexion Mise en commun des points forts am liorer Temps de construction d outils visant une plus grande efficacit dans la t che confi e 6 Exploration Recherche collective de situations de r investissement complexes issues de la vie quotidienne Validation des outils labor s au cours des autres tapes Validation des d marches mises en uvre Loin d oublier la place de l enseignant cette approche doit permettre une interaction entre pairs et enseignants En effet pour permettre l laboration de situations complexes ils sont appel s collaborer afin d identifier les comp tences en jeu et r utilisables dans diff rents champs disciplinaires le travail en quipe est indispensable 14 Tardif Sous la direction d Alain Bentolila Savoirs et savoir faire ACTES V Les entretiens Nathan Nathan p dagogie Ao t 1995 p 94 13 Toute la structure p dagogique dans son organisation en classe et ses supports s en trouve transform e L enseignant assure le r le de m diateur lors des diff rentes phases d apprentissage et ne saurait tre un simple animateur Il intervient plusieurs niveaux il est charg de proposer des situations r fl chies dot es d un certain nombre de variables qui devront permettre
41. tiques La d marche est complexe car il faut la fois identifier les comp tences attendues pour chaque niveau scolaire des l ves puis les situations n cessairement complexes mais qui feront lien avec le quotidien ou l activit professionnelle envisag e et enfin les diff rentes notions disciplinaires qui peuvent entrer en jeu On pourra retrouver l articulation des s quences sur http lewebpedagogique com upi27 Dans la logique d un apprentissage contextualis on ne peut rester sur un cloisonnement des diff rentes disciplines Les interactions entre les diff rents champs sont importants et il faut parvenir les articuler pour leur donner tout leur sens L est toute la complexit de la t che qui attend les enseignants 4 Un outil de m moire le portefeuille de comp tences Nous avons vu que les progr s des l ves se mesuraient sur diff rents plans et il serait dommage de ne pas pouvoir montrer l l ve sa famille mais aussi toute personne du milieu professionnel l tendue des connaissances acquises au del des grilles de comp tences du socle commun Aussi sur le dispositif a t mis en place un outil permettant chacun de justifier son parcours individuel appel portefeuille de comp tences 4 1 D finition et objectifs Afin de pr senter le classeur Portefeuille de comp tences une d finition en est donn e sur la page de pr sentation l cole et en stage mais au
42. trait au nombre tr s limit de ressources cognitives dont disposent les l ves quand ils sont en panne dans la r alisation d une t che ou la r solution d un probl me 17 Mongrain et Besan on Etude du transfert des apprentissages pour les programmes de formation professionnelle Revue des Sciences de l Education 1995 vol 21 n 2 p 263 288 8 Tardif Sous la direction d Alain Bentolila Savoirs et savoir faire une dynamique p dagogiquement ignor e Savoirs et savoir faire ACTESV Les entretiens Nathan Nathan p dagogie Ao t 1995 p91 18 Ils ne savent pas quoi faire pour se sortir d une impasse au moment de la r alisation de la t che en question lls n ont pas d velopp les comp tences et les connaissances qui leur permettraient d une fa on autonome de mettre en place des moyens susceptibles d liminer l impasse dans laquelle ils se trouvent Les comportements que les l ves adoptent le plus fr quemment sont soit de rechercher imm diatement l aide de l enseignant soit de tenter d ignorer cette impasse 3 2 Organisation des valuations 3 2 1 Des grilles d valuation Comme dans toute construction de s ances l valuation doit tre pr vue en amont Chacune des valuations propos es diagnostique formative et sommative prendra en compte le domaine des connaissances li es aux masses et l volution des attitudes lors des situations d apprentissage Pour une lecture compl te
43. ttp www inrp fr vst Collins Brown et Duguid Cognition contextualis e et culture de l apprendre Educationnal Researcher 1989 vol 18 n 1 pas possible d utiliser un outil de fa on appropri e si on ne comprend pas la communaut dans laquelle il est utilis Si l on se rapporte aux programmes de l cole primaire nous pouvons remarquer comme le souligne Bernard REY que les comp tences devant tre acquises par les l ves dans le cadre du socle commun sont formul es sous forme d action et ne donne pas forc ment d indications sur la marche suivre pour en permettre l acquisition exemple Conna tre les notions de chance ou de probabilit Il distingue ainsi des comp tences g n rales on conna t l op ration effectuer mais elle repose sur un objet non identifi en particulier Prendre une initiative et des comp tences sp cifiques L objet est clairement d fini conjuguer un verbe Des tudes r centes ont pu montrer qu un certain nombre d l ves prouvent de grandes difficult s scolaires lors du passage de l cole primaire au college et ensuite au lyc e En effet au del de la simple application de connaissances une fois dans le secondaire les l ves sont appel s mettre en uvre leurs connaissances et savoir faire dans des situations nouvelles Ils doivent tre autonomes dans leur activit et on attend donc d eux qu ils soient capables de rassembler des comp tence
44. uante tr s d pendant de 2 Argumentation orale pertinente l environnement Louis Prises de parole pertinentes Passage l crit tres difficile Elodie Passage a l crit lent mais efficace Difficult s prendre seule une d cision organis difficult s pr senter une argumentation J r my Passage l crit ais Peu de motivation en individuel mais Note les points de d tail importants changes pertinents deux Peut faire des hypoth ses 3 Nicolas Prise de parole ais e Passage l crit difficile Argumentation pertinente Grande motivation face aux nouvelles situations L ann e scolaire pr c dente s est donc d roul e essentiellement autour d apprentissages men s de mani re inciter au maximum les l ves entrer en communication changes argumentations descriptions L experimentation n a donc pu septembre 2009 2 3 2 La s quence pr sent e Du c t de l enseignant Pour illustrer cette d marche une s quence enti re de math matiques portant sur le domaine particulier des grandeurs et mesures a t men e sur le dispositif r ellement commencer qu au mois de En r f rence aux programmes de l cole primaire et son socle commun de comp tences Cycle 3 il s agit de d velopper Connaissances les principales grandeurs unit s de mesure calculs et conversions les mesures l aide d instruments en prenant en compte l incertitude li e au mes
45. ucation gouv fr cid24467 mene0900316c html 40
46. urage Capacit s d effectuer mentalement des calculs simples et d terminer rapidement un ordre de grandeur 15 contr ler la vraisemblance d un r sultat Attitudes d velopper la rigueur et la pr cision d velopper le respect de la v rit rationnellement tablie d velopper le go t du raisonnement fond sur des arguments dont la validit est prouver Choix p dagogiques Dans le cadre d un apprentissage contextualis et pour mettre en avant la prise de conscience du sens dans les apprentissages pr sent s plusieurs axes ont t travaill s avant d aborder cette notion de masse A D couverte d une recette complexe niveau 3 de r alisation Travail en fran ais les diff rents types de textes au CDI les diff rents supports ordre et rangements B Mise en vidence des diff rentes parties d une recette Travail sur les notions de liens d ordre d actions des verbes du vocabulaire des ingr dients et des ustensiles connaissance des niveaux de complexit Travail du vocabulaire technologie de restauration classification des fruits et l gumes C Mise en vidence des mesures r aliser Relever les diff rentes mesures utilis es contenance masse dur e Faire un tat des lieux de ce que l on sait d j faire ou pas D Mise en vidence de la connaissance des instruments de mesure ma triser Travail en math matiques sur l association des instruments et des mesur
47. ve sur les pratiques d enseignement et d valuation Revue qu b coise de psychologie vol 16 1995 p 189 Les comp tences proc durales sont elles d finies comme pouvant r pondre la question Comment et permettent la mise en uvre de savoirs et savoir faire Elles sont donc relatives l action A cela s ajoutent les comp tences conditionnelles qui r pondent a la question Quand et un niveau d expertise plus avanc a la question Pourquoi Ces connaissances ont trait aux conditions de l action et aux raisons qui justifient le fait de retenir ces conditions en particulier La notion de comp tence a commenc se substituer celle de qualification au cours des ann es 70 laissant plus de place la personne qui doit se montrer autonome face des situations complexes non pr vues originales La comp tence permet plut t de caract riser les comp tences singuli res d adaptation d un individu aux situations in dites et ses comp tences d volution en fonction des mutations technologiques et sociales Point commun avec le monde du travail il s agit aussi d une capacit mobiliser des proc dures pour faire face une situation originale 1 3 2 Probl mes rencontr s dans le cadre scolaire Les l ves du dispositif se trouvent l intersection de deux axes de travail d une part il s agit de continuer leur faire b n ficier des apprentissages scolaires adapt
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