ÎLES JAMAIS TROUVÉES - Musée d`art moderne de Saint
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1. MUSEE D ART MODERNE SAINT ETIENNE METROPOLE INTRODUCTION Qu est ce qu une ile pour un artiste Pr sent e au Palazzo Ducale de G nes Italie puis au Mus e national d art contemporain de Thessalonique Gr ce l exposition Iles jamais trouv es accoste Saint Etienne jusqu au 17 avril 2011 Cette exposition collective est bas e sur le voyage de l artiste tant dans sa d marche actuelle que son voyage int rieur son parcours ses escales ses projets ses conditions de vie ses r alisations abouties et ses checs pass s Pour l artiste l le est son utopie son r ve son paradis jamais trouv sa qu te En tant qu tre mortel dou d un pouvoir et d un d sir cr atif il en est la recherche La volont de l exposition est de montrer une sensibilit commune et partag e de la part d artistes de r putation internationale Gilbert amp George Rebecca Horn Jannis Kounellis ou Louise Bourgeois par exemple mais aussi de plus jeunes et moins connus Utopie ou pens e mythopo tique l artiste se nourrit de son id al lointain son le et vit pour l atteindre et la rendre r elle Les 35 artistes pr sents dans l exposition travaillent sur cette notion ils sont en qu te veulent d couvrir ou construire Avec Iles jamais trouv es ces artistes nous offrent de partager leurs les 1 Cr er chercher atteindre son ile Les les voqu es dans l exposition sont ces espaces particuliers2. migr e dans une Europe mosaique en cours de fondation et de mutation Ces photographies nous questionnent sur les interf rences entre les cultures les traditions et les changements politiques les nouveaux codes soci taux qui se mettent en place Elle utilise un langage plastique a la forme m tiss e et met en sc ne des syst mes d oppositions ou plut t de juxtapositions inappropri es Barth l my Toguo n en 1967 au Cameroun vit et travaille aujourd hui entre Paris et Bandjoun au Cameroun Il commence ses tudes a l cole des Beaux arts d Abidjan en C te d Ivoire puis Grenoble et D sseldorf dans l atelier de Rinke C est Grenoble que Barth l my Toguo d couvre la photo et la vid o avant de conna tre Le R alisme Allemand D sseldorf D s 1996 il utilise La performance et entreprend la s rie des Transit C est ainsi que l artiste se pr sente l embarquement de son vol l a roport Roissy Charles de Gaulle muni d une cartouchi re remplie de carambars Puis il utilise l aquarelle en 1998 sur des papier grands formats Ce travail naissant de ses multiples voyages et exp riences cr e ainsi une sorte de journal de bord de carnet de voyage La d marche de Barth l my Toguo est aussi engag e dans une dimension politique Il s int resse aux flux de marchandises mais aussi d tres humains ainsi qu ceux qui r gulent ces flux aux individus qui apposent ou non Le coup de tampon s
3. DISPOSITIF CONSIGNE 1 CONSIGNE 2 p 16 photographie Cour de r cr ation Appareil photographique Un objet par l ve Territoire intime production personnelle Chaque l ve choisit un lieu dans l cole cour classe et met en sc ne un objet personnel qui lui appartient et parle de lui jouet instrument de musique accessoire de sport puis choisit un point de vue un cadrage et fait une photographie Territoire collectif production collective Tous les objets install s restent sur place Les l ves choisissent un point central d o peut voir toutes Les propositions ou des groupes de propositions Un l ve fait plusieurs photographies depuis ce point en tournant sur lui m me Une fois imprim e toutes les photographies deviennent un puzzle qui reconstitue une vision panoramique de l installation collective On peut aussi r aliser un panoramique du m me point de vue o Les l ves seront la place de leur objet Puis installer Les deux panoramiques l un cot de l autre Notions abord es et Le collectif Le cadrage le point de vue Ressources prolongements David Hockney Andreas Gursky Nan Goldin Philippe Favier Pascal Pinaud Robert Filliou Erik Dietman Christian Boltansky Questionner les uvres par l exp rimentation TECHNIQUE d coupage collage DISPOSITIF e Images de paysages d arts premiers de sc nes folkloriques de bande
4. Gallery Ath nes Maria Loizidou est une artiste chypriote connue pour ses sculptures ses installations et son travail en art vid o N e en 1958 elle fait des tudes d art l cole des Beaux Arts de Lyon puis obtient une bourse pour tudier la psychanalyse Paris Ces tudes ont profond ment marqu son travail qui s inscrit dans une veine exp rimentale Elle propose une r flexion sur l Histoire collective et Les souvenirs personnels des hommes en donnant sa version contemporaine des mythes antiques Elle con oit l art comme un moyen de r sistance contre le conservatisme une uvre d art ne peut tre consid r e comme telle que si elle propose un nouveau message au monde Pour ses sculptures l artiste privil gie des mat riaux souples comme le tissu la dentelle et en particulier Le papier de soie pr sent dans Rewind Sisyfus cartography Cette mati re fragile et L g re se d ploie dans l espace en oscillant entre paysage et corps abstraction et figuration Sa forme organique se d fait elle n a pas de limite et se dissout dans un processus de d figuration Il y a quelque chose dans le travail de Loizidou qui nous chappe seule reste cette enveloppe cette mue peau abandonn e comme indice d identification du corps absent Troublante cette sculpture agit comme une exploration du corps toujours en mouvement que tente de saisir par une m moire reconstruire sans cesse Iles jamais trou
5. retouche num rique Orlan a aussi r alis deux s ries de Self hybridations o se fondent portrait de l artiste et photographie ethnographique de la culture africaine et azt que Dans la s rie am rindienne Orlan change de support r f rent en s int ressant aux possibilit s de num risation de La mati re picturale Ces images sont con ues d apr s le travail d un peintre am ricain George Catlin Avant l invention de la photographie Catlin a peint un grand nombre de chefs de tribus indiennes laborant ainsi un travail d archive dans les ann es 1830 Dans cette s rie de photographies Orlan a pris la m me pose que celle des portraits de Catlin elle a ensuite hybrid les deux photographies l aide d un logiciel de morphing tout en gardant la texture de la peinture C est un m tissage entre deux civilisations et une hybridation entre deux pratiques artistiques photographie num rique et peinture L uvre d Orlan transgresse les fronti res de l identit des poques et des cultures pour mat rialiser diff rents codes de la beaut elle s identifie la monstruosit m me du visage mutant oscillant entre d figuration et refiguration Mamoru TSUKADA SPECTER 2006 C print sur aluminium 100 _ 100 cm collection de l artiste et Tomio Koyama Gallery Tokyo Mamoru Tsukada est n a Nagano au Japon en 1962 et vit actuellement a Tokyo apr s avoir fait ses tudes de photographie aux Etats Unis Il com
6. Ce que j ai choisi c est de faire de l art en marchant en utilisant des lignes et des cercles ou des pierres et des jours Les choses et les activit s qui pour moi ont un sens Marcher c est se confronter au monde C est aussi l arpenter et ainsi en saisir la r alit Cette r alit dans laquelle travers lui on peut voir la n tre Mon travail est r el ni illusoire ni conceptuel ILtraite de vraies pierres de vrais temps de vraies actions J utilise le monde comme je Le trouve Ces marches prennent la fin plusieurs formes Ce peut tre des cartes ou des photos de la trace faite par ses pas dans l herbe par exemple A Line by Walking 1967 Ou encore une liste de mots descriptifs de l avanc e ou bien comme pour Winter Slate Line une sculpture constitu e de divers l ments du m me mat riau naturel t moin de sa marche ant rieure Dans ce cas ses gestes sont multiples il transporte d place accumule sur un mode qu il nomme transformation douce Dans Winter Slate Line il y a une relation entre ext rieur et int rieur il pr l ve Les l ments l ext rieur pour les installer in situ dans le lieu d exposition et ainsi reconstituer une ligne qui interroge aussi Le lieu qui l abrite Jannis KOUNELLIS Albatros 2001 Fer morceaux de bateaux en bois cordes collection Kewenig Galerie Cologne Jannis Kounellis est un artiste grec assimil l Arte Povera Son uvre est polymor
7. Picasso Meret Oppenheim Max Ernst Man Ray Jiri Kolar Markus Raetz Hans Peter Feldmann Christo Bertrand Lavier Iles jamais trouv es p 17 Anselm Kiefer est un peintre allemand de la g n ration n e apr s querre L objet de son travail s tend sur des sources aussi diverses que la mythologie teutonique et l Histoire repr sent s dans une incroyable vari t de mat riaux y compris peinture l huile la salet Le plomb des photographies des gravures Le sable la paille et toutes les vari t s de mati res organiques En ajoutant des mat riaux trouv s la surface peinte ilinvente un espace tiers entre la peinture et la sculpture La peinture pr sent e ici appartient au genre des marines qui a donn lieu chez Kiefer plusieurs s ries de peinture dont l important cycle Voyage au bout de la nuit L uvre titr e Yangtze fait r f rence au grand fleuve chinois qui par sa grandeur et sa puissance donne Kiefer un th me que peut associer la question du sublime Comme concept esth tique Le sublime d signe une qualit d extr me amplitude ou force qui transcende Le beau Le sublime d clenche un tonnement inspir par la crainte ou Le respect Il est volont d exprimer l inexprimable Yangtze est une peinture d une sensorialit brute aux couleurs rabattues et salies Le fleuve Yangtze a vu na tre Le plus grand barrage du monde N d une volont de puissance sa construction a fait l
8. coupage collage et dessin Appareil photographique avec mode macro e Magazines prospectus catalogues Chaque l ve recherche une surface mati re moquette bois de la table murs dans la classe et la photographie en macro Imprim e et agrandie l image devient la surface d une plan te imaginaire laquelle les l ves donnent un nom Puis ils l utilisent pour en faire Le fond d un paysage cr ent des personnages et objets v hicules maisons a partir de photos d objets d coup s dans les magazines dessinent et composent une sc ne dans le paysage Notions abord es La mati re l infiniment grand l infiniment petit le monde imaginaire l utopie le paysage Ressources prolongements Jean Dubuffet Dieter Roth Yves Klein Archigram Philippe Favier Joachim Mogarra C Propositions infinies voyager dans un verre d eau TECHNIQUE observation dessin e Verres transparents eau encre peinture huile etc DISPOSITIF e Feuilles e Craies grasses et s ches CONSIGNE Dans un verre faire des m langes de mati res qui cr ent des formes plus ou moins stables ex eau et encre eau et peinture eau et huile lait et th ou des pr cipit s chimiques Observer les mouvements Les formes et Les couleurs les reproduire la craie grasse ou s che On peut aussi e faire les m mes m langes de mati res sur une feuille aquarelle Commencer Le dessin d observation avant que la forme s
9. de cr ation uniques et personnels l int rieur desquels chaque artiste faconne et communique sa d marche avec son vocabulaire propre son langage et son syst me symbolique en fait sa vision du monde La vie et Le travail des artistes peuvent ainsi tre compris comme cette recherche m taphorique d une le d terminant leur place et Leur domaine individuel de comp tences accompagn d une technique d ajustement Le travail en lui m me faconne leur Elle se pose en cela loin du reste du monde des objets l image d une le qui voque fois l asile et l enfermement la maison et l enfer la lib ration et la d sint gration Dans leurs d marches les artistes ne font aucun compromis Ils sont en qu te d immortalit afin que leurs uvres leur survivent mat riellement mais galement en entrant dans l Histoire Par leur travail cr atif par cette recherche de l immortalit les artistes d voilent leur mani re particuli re de voir l horizon qui leur est propre et qui constitue le message de l uvre d art Ainsi ils r v lent leurs les ce but jamais atteint cette source inextinguible Dans cette exposition les artistes se mettent ainsi nu et donnent voir Le processus cr atif qui Les inspire 2 L uvre d art est une le immortelle Chaque uvre cr e est une le part enti re inspir e et issue de celle que l artiste cherche atteindre l image d une le l uvre se pose loi
10. dessin e de design futuriste Magazines prospectus catalogues Feuilles ou plus grandes Chaque l ve choisis au moins trois l ments un paysage un objet un personnage tr s disparates et r alise une composition narrative On peut ventuellement prolonger en dessinant au trait pour ancrer les l ments dans le paysage On peut aussi r aliser un paysage fictionnel collectif sur une grande feuille Tracer une ligne d horizon puis les l ves collent des l ments disparates en essayant de cr er des rapports des liens une narration Notions abord es La composition la narration la fiction le paysage Ressources prolongements Richard Hamilton Archigram Meret Oppenheim Max Ernst Pieter Bruegel Fernand L ger Alain S chas Erro CONSIGNE C Propositions infinies le choc des cultures TECHNIQUE volume DISPOSITIF e Images de totems de coiffes de masques africains oc aniens am rindiens Objets manufactur s CONSICNE Les l ves assemblent les objets composent cr ent des hybridations pour produire de nouveaux masques totems ou coiffes appartenant une culture fictive On peut aussi e faire un travail de recouvrement acrylique peinture a rosol scotch color papier de couleurs papier journaux pour que lesobjets disparaissent et que seule la forme reste Notions abord es l assemblage l hybridation le recouvrement Ressources prolongements Pablo
11. espace de libert de r ve autant qu espace historique et mythologique Iles jamais trouv es p 7 p 8 VOYAGE INITIATIQUE A Questionner la th matique TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE 1 CONSIGNE 2 action performance Cour de r cr ation visible d un point de vue en hauteur par ex de la fen tre de la classe Poudre de craie ou gouache dans une bassine Sacs plastiques et lastiques pour prot ger v tements et chaussures Appareil photographique Feuilles blanches avec support et crayons papierw Groupes de 5 l ves Dans la cour de l cole un enfant du groupe colore ses semelles avec le mat riel mis sa disposition Il part d un point A la recherche d un objet caillou marron papier feuille d ambule jusqu un point Libert totale des trajectoires On peut aussi e prendre des photographies de plusieurs tapes de l action du point de vue en hauteur pour garder l historique de l action e observer tous Les jours l effacement progressif des traces observer de ce m me point de vue quand tous les groupes ont termin les diff rents parcours effectu s Prendre une photographie d ensemble qui une fois imprim e sera la cartographie des voyages initiatiques e faire une s ance de dessin d observation de la cour vue d en haut chacun produit sa cartographie Ce travail peut tre prolong en incitant Les l ves rentrer dans la narrat
12. exp rience physique la perte de rep res la composition abstraite Ressources prolongements Dan Graham Joseph Beuys Antony Gormley Claude L v que Michelangelo Pistoletto l Abstraction Lyrique Wassily Kandinsky Jackson Pollock Simon Hanta Questionner les uvres par l exp rimentation TECHNIQUE action dessin DISPOSITIF e Un vid o projecteur et Lecteur DVD Une feuille de papier blanc de grand format servant de support et d cran e Le DVD d un film dans lequel on choisit un plan fixe o ily a du mouvement par ex Les Vues Lumi re des fr res Lumi re Tandis que la sc ne est projet e sur le support il est demand aux l ves par groupe de quatre de r aliser un dessin collectif sur ce m me support On projette nouveau Le film pour un autre groupe Ce protocole aboutit une superposition des productions des diff rents groupes Trouver un titre cette production collective Notions abord es L image en mouvement vid o le dessin trace d un geste Le rythme et Le cadrage de la vid o Ressources prolongements Jules Etienne Marey Edward Muybridge le Futurisme L zl Moholy Nagy Jacques Monory Hans Peter Feldmann Bernard Moninot Robin Rhode CONSIGNE 1 C Propositions infinies la recette du paysage TECHNIQUE exp rimentation plastique DISPOSITIF Feuilles de format carr pour sortir du format paysage Peintures de couleurs crues ou au contraire u
13. flexion sur Le temps et l espace Tout ce qui se passe avant de se trouver devant le miroir appartient au pass quand une personne se trouve devant le miroir elle est dans le pr sent Le tout se passe en mouvement dans l espace r el Le spectateur est alors contraint de consid rer son reflet comme partie int grante de l uvre Le miroir n existe pas sans son spectateur On peut dire que si soudainement il n y avait plus d tre humain dans le monde le miroir travaillerait pour rien C est la conscience humaine qui a invent Le miroir selon Pistoletto Labirinto e Grande Pozzo peut tre consid r comme une m taphore du voyage initiatique La d ambulation du spectateur se termine par La vision de son reflet dans le miroir image de son for int rieur p 6 1 Michelangelo Pistoletto Mots Centre d art contemporain de Thiers et de Vassivi re mus e de Rochechouart 1994 p 115 Richard LONG Winter Slate Line 1985 Ardoise collection Mus e d Art Moderne de Saint Etienne M tropole Richard Long est un sculpteur anglais ou plut t un explorateur ou m me un marcheur En effet sa d marche est des plus singuli re Il marche dans le paysage la recherche de motifs travers des espaces et des sites Ce sont d ailleurs ses marches qui sont d abord les uvres d art elles constituent son mode d expression La nature est Le lieu ainsi que le mat riau de son travail son corps est un instrument
14. l exprimait encore Jean Baudrillard Iles jamais trouv es p 19 DYSTOPIE A Questionner la th matique TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE 1 CONSIGNE 2 CONSIGNE 3 p 20 action verbalisation dessin Espace assez vaste connu des l ves salle d EPS espace d accueil salle de classe etc Deux groupes un groupe observe et un groupe agit Bandeaux de tissus Les l ves acteurs ont les yeux band s et sont plac s a divers endroits de la pi ce assez loign s de la sortie Ils doivent partir d un point A pour se rendre un point B La sortie en s orientant l intuition aux sons etc Les l ves spectateurs observent et notent les r actions des acteurs Les l ves acteurs verbalisent leurs motions ressenties et les confrontent avec les observations des spectateurs Acteurs et spectateurs mettent des mots sur les sensations les peurs les angoisses cr ation d un corpus de mots sur la situation v cue partir du corpus de mots les l ves inventent une histoire l oral ou l crit Toujours en partant du corpus de mots ils r alisent une composition plastique abstraite peinture craie grasse craie s che encre m lant formes et couleurs On peut aussi produire une composition plastique abstraite en partant des motions ressenties groupe acteur ou des motions imagin es groupe spectateur puis comparer Les productions des deux groupes Notions abord es L
15. miment Chaque mime est photographi Une fois les photographies imprim es et ou photocopi es chaque l ve d coupe son personnage l integre dans un paysage et rajoute des l ments par ex les ailes d Icare au crayon ou en d coupant des images Toutes les photographies assembl es en frise composent la pellicule du film du mythe On peut aussi Fabriquer un flip book avec toutes les images e Photocopier Les photographies en grand et intervenir uniquement sur le fond la craie grasse ou s che de fa on abstraite afin de ne laisser appara tre que le personnage en noir et blanc et sans artifice Notions abord es Le mythe l image fixe l image par image la narration Ressources prolongements Anna amp Bernhard Blume Philip Lorca diCorcia Richard Hamilton Emile Cohl Jules Etienne Marey Christian Boltanski Joan Fontcuberta Jeff Wall Duane Michals Iles jamais trouv es p 25 i j EN y Y ae Orlan artiste francaise n e en 1947 creuse le m me sillon depuis 1960 qu elle intitule l art charnel Les Self hybridations poursuivent la dynamique de cette d marche commenc e sur les th matiques du corps du sacr de la f minit de la beaut Apr s avoir d ja travaill a la transformation de son corps par l interm diaire d op rations chirurgicales elle explore les possibilit s de transformation que permettent les nouvelles technologies vid o palette graphique
16. objet de vives critiques 600 km de terres agricoles ont t inond es 1 8 million ont t d plac es plusieurs villes et villages ont t engloutis Le projet a port atteinte la biodiversit on doute enfin de la fiabilit de l ouvrage En s appuyant sur un v nement de l histoire contemporaine Kiefer en tire une all gorie universelle sur la trag die qui frappe l humanit depuis la nuit des temps Construction et destruction civilisation et barbarie y sont intimement li es Cosias The Harpooned Fish 1985 Vid o projection sur toile couleurs acryliques lance en fer 220 x 300 cm Collection Gori Fattoria di Celle Pistoia L artiste grec Costas Tsoclis s est fait conna tre dans les ann es 1980 par un travail de fusion de la peinture et de la vid o The Harpooned Fish Le poisson harponn r alis en 1985 appartient cette typologie d uvres Ce principe est pour l artiste une sorte de peinture en direct Support motif cadrage font r f rence au champ de la peinture Tsoclis joue du pouvoir illusionniste de la vid o et cite H raclite qui dit toutes Les choses sont et ne sont pas La vid o pr sent e ici montre les mouvements de la mort sans fin d un poisson Le film est mont en boucle cette forme rejoue ainsi La figure mythologique de Sisyphe Cette uvre illustrerait par la r p tition Le ph nom ne d acceptation et de banalisation de la violence quotidi
17. son obsession r currente de l ailleurs Michelangelo PISTOLETTO Labirinto e Grande Pozzo 1969 2008 Carton ondul et miroir collection Galleria Continua Le Moulin Michelangelo Pistoletto issu de l Arte Povera italien travaille depuis Les ann es 1960 porter l art aux limites de la vie D but en 1969 Labirinto e Grande Pozzo Labyrinthe et grand puits est un dispositif en carton qui se pr sente sous la forme d entrelacs continus envahissant compl tement l espace de pr sentation et dans lequel le spectateur est amen d ambuler Ce parcours d ambulatoire l emm ne jusqu au puits plus ou moins central au fond duquel se trouve un miroir Le labyrinthe contient soi l id e permanente du seuil Le penser et l agir sont assujettis au besoin d identifier une issue ily a d paysement garement peur mais aussi discernement volont dit Pistoletto Le Labyrinthe est un motif mythologique symbole de la vie de la connaissance du voyage et dont la spirale peut renvoyer une vision cyclique de l Histoire Le d dale prend ici la forme d une installation en carton ondul un mat riau traditionnellement consid r comme pauvre qui permet une installation la fois structurante imposante et aussi fragile Les jeux successifs des reflets dans Le miroir des spectateurs s approchant prudemment de ce puits engendrent une confusion entre Le r el et La repr sentation Cette instantan it provoque la r
18. Herta Wescher Collage New York Ed Harry N Abrams 1971 Document r alis par le Service des Publics du Mus e d Art Moderne de Saint Etienne M tropole en collaboration avec les conseillers p dagogiques et professeurs relais de l ducation Nationale dans Le cadre de l exposition Iles jamais trouv es du 18 d cembre 2010 au 17 avril 2011 MUSEE D ART MODERNE SAINT ETIENNE METROPOLE La Terrasse BP 80241 42006 Saint Etienne cedex 1 T l 04 77 79 52 52 mam reservation agglo st etienne fr http www mam st etienne fr Ouvert au public tous les jours de 10 h a 18 h sauf le mardi Ouvert le mardi de 9 h 18 h pour les visites scolaires guid es sauf Le deuxi me mardi apr s midi de chaque mois R servation aupr s du Service des publics T l 04 77 79 70 70 Document t l chargeable sur www mam st etienne fr rubrique Mus e en partage z n R gion Conseil g n ral AINT ETIENNE RhoneAlp s LOIRE D m tropole Em ommunaut d agglom rati communication ics du Mus e d Art Moderne de Saint Etienne M tropole Visuel de couverture Alice Aycock Sand Fans 1971 2010 Photographies Yves Bresson Mus e d Art Moderne de Saint Etienne M tropole D R O ADAGP Paris 2010 pour les artistes r pertori s Cr ation graphique Marie Virginie Velay et Marina Vandel l Conception et r alisation Service des Publ
19. ain Scala collection Tableaux choisis f vrier 2005 Collection art contemporain Centre Pompidou 2007 Catherine Millet L art contemporain Flammarion 1997 Alain Jaubert De Duchamp au pop art La Sept Vid o Montparnasse collection Palettes 2001 1 DVD 90 min p 30 OUVRAGES TH MATIQUES Nicola de Oliveira et Nicola Oxley Michael Petry Installation l art en situation Thames amp Hudson 1997 Nicola de Oliveira et Nicola Michael Petry Installation IT l empire des sens Thames amp Hudson 2004 Collection Nouveaux M dias Installation 1965 2005 sous la direction de Christine Van Asshe Ed Centre Pompidou 2006 Florence de M redieu Arts et nouvelles technologies Larousse 2005 Sylvia Martin L art vid o Taschen 2006 Gilles A Tiberghien Nature Art Paysage Acte Sud 2001 Tacita Dean amp Jeremy Millar Lieu Thames amp Hudson 2005 Michel Onfray Arch ologies du pr sent Manifeste pour une esth tique cynique Grasset Adam Biro Paris 2003 Isabelle de Maison Rouge Mythologies personnelles L art contemporain et l intime Scala 2004 RoseLee Goldberg La Performance du futurisme nos jours Paris Thames amp Hudson 2001 Adalgisa Lugli Assemblage Paris Ed Adam Biro 2000 Florence de M redieu Histoire mat rielle et immat rielle de l art moderne et contemporain Paris Ed Larousse 2008 Lea Vergine Quand les d chets deviennent art Ed Skira 2007
20. alvateur sur un passeport Ces performances ont toujours lieu dans des a roports gares ou autres lieux de passage Cette d marche empreinte d une exp rience personnelle est une criture qui atteste pour de nombreux migrants d une p nible r alit En tant qu immigrant surtout apr s la chute du mur de Berlin j ai r alis combien profond est Le d sir de partir de voyager et de d couvrir L exil est une notion inh rente la condition humaine sans distinction de race et d origine culturelle L installation Road to exile est une embarcation l aspect fragile rempli de baluchons de tissus aux d cors ethniques et voguant sur des flots a l aspect lumineux La barque est en fait install e sur un lit de bouteilles de vodka et d eau et nous entraine dans une forme d instabilit qui nous renvoie a la notion de p ril et d incertitude du voyage voire la po tique rimbaldienne Le Bateau ivre est la fois l odyss e d un bateau et d un po te adolescent la d rive KIMSOOJA Bottari Truck Migrateurs 2007 Vid o projection 9 17 Collection de l artiste et Galerie Kewenig Cologne Kimsooja est une artiste cor enne qui vit aujourd hui New York Elle pratique la peinture la sculpture et la vid o Bottari Truck Migrateurs est une uvre vid o qui fait partie d une s rie dont le titre g n rique est A Needle woman qui se traduit par la femme aiguille m taphore qui renvoie au lien qu elle tisse en
21. carab es mais aussi celui des humains Le scarab e insecte f tiche depuis les ann es 1970 est d clin et mis en sc ne dans des sculptures Le bousier 2001 Le scarab e sacr forme sa boule d excr ments un univers qui est plus grand que lui et repr sente a la fois sa survie Sa connaissance de tout le chemin parcouru et sa trajectoire Jan Fabre Dans le film The Problem faisant cho au bousier d crit par Jean Henri Fabre auquel l artiste s identifie entomologiste du XIX me si cle dans ses Souvenirs entomologistes Fabre et deux philosophes allemands Dietman Kamper et Peter Sloterdijk poussent devant eux des grosses boules essaient de grimper dessus puis retombent l image de Sisyphe ils incarnent trois bousiers poursuivant leur qu te et bien qu ils soient affaiblis par l effort ils discutent de la condition humaine plus particuli rement de celle de l artiste qui jusqu sa mort doit recommencer encore et encore jusqu ce qu il rencontre Le succ s ou r alise que ses efforts sont vains Cette m taphore du bousier poussant sa boule devant lui rappellerait d apr s Fabre l essence d une id e qui devient une sph re de connaissances 1 In Art Press n 348 2008 Iles jamais trouv es p 23 PERFORMANCE A Questionner la th matique introduire la th matique par l action TECHNIQUE action performance photographie DISPOSITIF Diviser la classe en deux group
22. ds sous un pont D s lors peintures dessins et surtout photographies les montrent dans toutes sortes de situations Ils prennent des poses se photographient mutuellement Ils assemblent ensuite Les photographies qui se limitent trois couleurs ici noir blanc et rouge puis chacune est encadr e et mise sous verre Il en r sulte des sortes de vitraux On Les voit en pied en m daillon en gros plan v tus de Leurs costumes gris avec des airs de pr dicateurs ou avec des allures de mauvais g nies Pour l ensemble d uvres 20 London E1 Pictures dont fait partie Fifteen Hang Outs les noms des rues ou des places de leur quartier deviennent leur d cor abstrait Gilbert amp George grimacant entour s de morpions gris apeur s ou tonn s livrent en acteurs ordinaires leurs tats d ame pris dans les tourments et les joies de la vie quotidienne Nos sources ne r sident pas dans lart ne se laisse pas influencer par d autres artistes On regarde seulement l int rieur de nous m mes et autour de nous Notre source c est la vie disent Gilbert amp George Jan FABRE The Problem 2001 Vid o 29 59 collection du Mus e d Art Contemporain Lyon ANGELOS Chor graphe metteur en sc ne et plasticien Jan Fabre n en 1958 en Belgique explore l univers de la m tamorphose de l homme en animal en s inspirant de la science Par exemple dans le domaine de l entomologie il tudie le comportement des s
23. e stabilise sur une autre feuille de m me format Cr er ensuite un diptyque Notions abord es La mati re le mouvement l al atoire les formes la couleur Ressources prolongements Michel Blazy Michael Buthe Sonia Delaunay Bernard Frize John Chamberlain Iles jamais trouv es p 13 Danica Daki n e en 1962 Sarajevo vit et travaille D sseldorf et Sarajevo Pour cette photographie de la s rie La Grande Galerie Daki a engag des Roms du camp de r fugi s de Pl mentina Kosovo pour poser devant une reproduction monumentale de La peinture imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruine Hubert Robert XVIII me si cle Instantan ment nous saisissons Le d calage visuel produit par l installation d une image dans un paysage naturel ceci renvoie un d cor th tral La mise en sc ne cr e par cette repr sentation nous ram ne aux fondations m mes de la culture occidentale Celle ci repose sur l inscription dans la pierre l empreinte le livre en opposition avec ce peuple nomade dont la culture est bas e sur une transmission orale L artiste perp tue une id e de la ruine objet de fascination qui est vue g n ralement comme un lieu vide mais aussi lieu du possible Mais de quelle ruine nous invite t elle a prendre conscience Elle explore les notions d identit r sultant du choc des changements sociaux de la globalisation et de la guerre en se basant sur sa propre exp rience d
24. ean in my Heart 1998 Siobhan Hapaska Island 2003 Pistes p dagogiques A Questionner la th matique Questionner les uvres par l exp rimentation Propositions infinies voyager dans un verre d eau TERRITOIRE INTIME ET TERRITOIRE COLLECTIF p 14 Lectures d uvres Danica Daki La Grande Galerie 1 2004 Barth l my Toguo Road to exile 2007 Kimsooja Bottari Truck Migrateurs 2007 Pistes p dagogiques A Questionner la th matique Questionner Les uvres par l exp rimentation Propositions infinies Le choc des cultures DYS TORIES Lectures d uvres Anselm Kiefer Yangtze 1998 2000 Costas Tsoclis The Harpooned Fish 1985 Stefanos Tsivopoulos The Land 2006 Pistes p dagogiques A Questionner la th matique Questionner les uvres par l exp rimentation C Propositions infinies la recette du paysage PERFORMANCE p 22 Lectures d uvres Marina Abramovi Stromboli 2002 Gilbert amp George Fifteen Hang Outs 2003 Jan Fabre The Problem 2001 Pistes p dagogiques A Questionner la th matique Questionner les uvres par l exp rimentation Propositions infinies Sisyphe en 24 images seconde METAMORPHOSE p 26 Lectures d uvres Orlan Refiguration Self hybridation s rie indienne am ricaine n 17 2005 Mamoru Tsukada SPECTER 2006 Maria Loizidou Rewind Sisyfus cartography 2010 Pistes p dagogiques A Questionner la th matique Questionner
25. enne Stefanos TSIVOPOULOS The Land 2006 Vid o 8 couleurs et sons collection A D Gallery Ath nes The Land montre des h ros prisonniers sur une ile isol e en mer Les mouvements circulaires de la cam ra s apparentent au concept de Panopticon et enferment les protagonistes Le panoptique est un type d architecture carc rale imagin par le philosophe utilitariste Benjamin Bentham la fin du XIX si cle L objectif de cette structure est de permettre un individu log dans une tour centrale d observer tous Les prisonniers enferm s dans des cellules individuelles autour de la tour sans que ceux ci puissent savoir s ils sont observ s Ce dispositif devait ainsi cr er un sentiment d omniscience invisible chez les d tenus Michel Foucault s y int ressa en 1975 Dans Surveiller et punir il l analyse comme une technique moderne d observation que l on retrouve dans diff rentes sph res de la vie sociale l cole l usine l h pital Il y voit un diagramme de la soci t disciplinaire avec le renforcement des structures hi rarchiques qui observent et normalisent Stefanos Tsivopoulos est reconnu pour ses films fond s sur La recherche d archives et le found footage films r alis s avec des pellicules d j impressionn es Son travail explore la fa on dont la m moire collective est faconn e par la r alit m diatis e g n r e par Les mod les d un r el sans origine ni r alit comme
26. es un groupe observe et un groupe agit e Appareil photographique CONSIGNE1 Les l ves acteurs doivent rester en quilibre ou en d s quilibre pendant un temps donn appui s au sol contre le mur sur une chaise Un appareil photo circule dans le groupe des l ves acteurs pendant la dur e de la performance permettant chacun de donner voir travers une photographie sa perception de l action choix d une vision de d tail ou d ensemble expression du visage tension du pied On peut aussi e verbaliser partir des photos de fa on a ce que chaque l ve mette des mots sur ce qu a t pour lui la performance l implication de son propre corps l empathie pour autrui l endurance etc Notions abord es La performance la tension le temps arr t le cadrage Ressources prolongements Erwin Wurm Rebecca Horn Jana Sterback Orlan le Body Art Anna amp Bernhard Blume Joachim Mogarra Christian Boltanski Andy Warhol ses films p 24 Questionner les uvres par l exp rimentation TECHNIQUE performance vid o DISPOSITIF e Cam ra num rique Groupes de trois l ves un acteur un r gisseur cam raman Les l ves sont invit s r aliser Le portrait film de l l ve acteur Quelques contraintes sont impos es le visage de cet l ve doit tre film pos sur un socle et immobile Un l ment en mouvement doit prendre part l action de fa on tr s L g re
27. eur Appareil photographique Dans l espace d fini chaque l ve part avec un sac plastique et collecte le maximum d l ments Chaque l ve peut remplir plusieurs sacs Notions abord es L exp rience physique le corps outil Le hasard la collection la collecte taxinomie Ressources prolongement Richard Long Tony Cragg Francis Al s Arman Alan Mc Collum Erik Dietman Catherine Lee Gilbert amp Georges De retour l cole prendre une photographie en pied de chaque l ve charg de son ou ses sacs devant un fond le plus neutre possible Utiliser le m me point de vue et le m me cadrage pour toutes les photographies Une fois les photographies d velopp es les installer en s rie en ligne en grille afin de pouvoir comparer et analyser Les diff rentes postures Les diff rentes traces de l action On peut aussi e installer les sacs sur les portemanteaux Chaque sac devient la trace la m moire de la promenade individuelle de l l ve l ensemble des sacs est la trace de la collecte collective Photographier Les portemanteaux successivement frontalement Les restituer en panoramique c est l image de la collecte collective Notions abord es La trace d une action la photographie dite objective la m moire Ressources prolongements Bernd et Hilla Becher Thomas Ruff Walker Evans Jean Luc Moul ne Christian Boltanski Richard Long Daniel Spoerri C Propositions infinies le pan
28. iciel attraction r pulsion massif volatile Elle ajoute parfois des moteurs qui amplifient les contrastes Ocean in my heart est compos e de trois miroirs anim s par des moteurs avec quelques traits de couleur bleue au pinceau et Le bruit r gulier de La mer Le spectateur volue dans les reflets et Les ombres instables comme s il se trouvait transport dans un nouvel espace Cette installation m canique atteint une dimension po tique et myst rieuse gr ce ce mouvement presque immat riel Siobhan HAPASKA Island 2003 Tronc de palmier feuillage synth tique sacs de sable nylon plastique collection Kerlin Gallery Dublin N e en 1963 Belfast Siobhan Hapaska suit des tudes d art Londres Depuis 1995 son travail est montr travers Le monde de Dublin Tokyo en passant par New York Cette artiste est part dans le paysage de la sculpture anglaise et m me dans celui de La sculpture contemporaine tre confront une installation ou une sculpture de Siobhan Hapaska c est d j un voyage une exp rience in dite Island est bien une le Tout y est Les palmiers et le sable Mais tr s vite un malaise se cr e ce paradis a quelque chose d empoisonn Le sable n est pas ce sable fin que r ve de fouler il est dans des sacs qui forment une digue circulaire et servent aussi tayer Les palmiers synth tiques Ces l ments faisant appel la m moire collective nous rappellent pl
29. ier de la cueillette TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE assemblage sculpture volume installation Pistolet a colle Ficelle Tous les l ments collect s Chaque l ve sort ses tr sors du ou des sacs plastiques Il doit tout assembler en collant nouant etc en hauteur plat sur un fil Le tout doit devenir une forme ind pendante Notions abord es Equilibre assemblage Ressources prolongements Kurt Schwitters Arman Tony Cragg Tadashi Kawamata Richard Long Erik Dietman Daniel Firman Gilles Barbier Iles jamais trouv es p 9 Toute la d marche de Hans Peter Feldmann artiste allemand parmi Les plus influents n en 1941 est bas e sur un artefact la fois L ger et puissant d tourner d contextualiser recontextualiser d caler des objets ou des images C est par ce geste l mentaire et radical qu il cr e Feldmann dit lui m me Quand quelqu un labore des choses de son c t d une fa on tr s gocentrique tr s stupide tr s simple mais en m me temps tr s honn te tr s sinc re puis rend ce travail public et que d autres personnes soudain reconnaissent leurs propres pr occupations dans ces choses faites par un autre et qu elles comprennent quelque chose la et seulement la ily a art Avec l uvre Shadow Play Jeux d ombres ce sont Les ombres projet es de jouets et d objets en mouvement qui emm nent le spectateur dans un paysage en mouvement un uni
30. ion imaginaire ou descriptive partir de cette carte travail de m moire ou d imagination en ajoutant des mots des codes couleurs etc Notions abord es L exp rience physique le corps outil la trace d une action la trace du temps l observation la m moire la narration la fiction Le r el Ressources prolongements Jackson Pollock Yves Klein les Anthropom tries Giuseppe Penone Richard Long Bruce Nauman Terry Fox L objet trouv est Le d clencheur Chaque l ve du groupe imagine ce que peut tre cet objet et va l crire en gros la craie o il a t trouv On peut aussi e ranger chaque objet dans une bo te et laisser Le myst re s installer inciter Les l ves crire une fiction partir de cet objet myst re inciter Les l ves entrer dans une narration partir de ce qu ils voient dans la cour ce qu a crit chacun Notions abord es L imaginaire la trace la bo te de Pandore la narration la fiction Le r el Ressources prolongements Christian Boltanski Sophie Calle Ben Jochen Gerz Joseph Cornell Fluxus Richard Long Piero Manzoni Georges Brecht Robert Morris Sounds of his one making 1961 Questionner les uvres par l exp rimentation TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE 1 CONSIGNE 2 promenade collecte installation Espace d fini cole quartier parc for t etc Sacs plastiques transparents type sac de prim
31. les uvres par l exp rimentation Propositions infinies on d chire son beau dessin BIBLIOGRAPHIE p 30 VOYAGE INITIATIQUE e voyage initiatique est dans l histoire du voyage un genre part enti re Tel un parcours personnel qui se construit d tapes en tapes il permet de mieux se conna tre par l exp rience et la confrontation au monde Dans la litt rature le voyage initiatique est un sujet r current dont les crivains se servent pour exprimer a travers des personnages une odyss e C est le cas par exemple des aventures d Ulysse d Hom re de Candide de Voltaire ou encore du Voyage de Gulliver de Swift C est galement le th me central du travail de certains artistes Pour Kimsooja la notion de d placement est primordiale et analys e dans ce qu il a de constructif et aussi de plus n gatif Le voyage qu il soit r el ou imaginaire peut tre aussi celui de la recherche d un id al L id e n tant pas forc ment d atteindre un but mais de se construire travers le changement d un tat mental qui s op re pendant le processus du voyage La d marche de Richard Long va dans ce sens La marche est pour lui un moyen de transcender son rapport au paysage Le voyage initiatique est aussi un temps et un espace que l on cr e c est cette exp rience que nous invite Michelangelo Pistoletto Espace de libert de r ve qui devient n cessaire Pour Jannis Kounellis le voyage en mer correspond
32. mence sa carri re en prenant des photographies de personnes aveugles celles ci construisent leurs exp riences visuelles gr ce a leurs autres sens l image qu elles se cr ent de la r alit est diff rente de celle des voyants L artiste puise son inspiration artistique de ce travail et explore le fonctionnement d une image en faisant des photographies qui s cartent de la r alit pour solliciter l inconscient La s rie de photographies SPECTER propose un ensemble de prises de vue de l int rieur de masques morbides On identifie ainsi deux mondes l int rieur et l ext rieur se rencontrent en une seule image se confondent en une entit perturbant ainsi la notion de fronti re Mais il y a quelque chose d touffant dans ces images puisque le monde ext rieur vu de l int rieur se r v le n tre que le reflet du masque dans Le miroir Le r el et Le fictif Le visible et l invisible demeurent au centre des pr occupations de Tsukada L utilisation de l artifice de th atralit est un sens le point de d part partir duquel une r alit apparemment coh rente commence se dissoudre Le monde des masques et du th tre agit alors comme une incantation Il s agit d un rituel dont le r le principal n est pas de d peindre mais plut t de d faire l difice apparemment solide de La r alit Maria LOIZIDOU Rewind Sisyfus cartography 2010 Soie papier dimensions variables collection de l artiste et de A D
33. n du monde tangible des objets Elle est la fois asile et prison maison et enfer lib ration et d sint gration Parcourir l exposition Iles jamais trouv es c est traverser des territoires imaginaires et percevoir la vie diff remment Dans ce voyage qui est offert au visiteur voguant d ile en le ou d uvre en uvre une distance magique s op re entre le monde r el ce monde d objets qui nous entoure et ces repr sentations imaginaires Ces Iles jamais trouv es que chaque artiste cherche atteindre Ces les sont pour ces derniers un voyage vers l inconnu d un espace temps ind fini ni loin ni proche ailleurs L exposition permet d appr hender cet ailleurs pour mieux vivre la r alit Vid os photo graphies installations sculptures transportent le visiteur d ile en ile au gr des flots 3 Extrait du catalogue Ile aventure extr misme hyper intensit transgression folie Autant de m taphores de quelque chose de tr s sp cial d unique d essentiel pour l humanit l exp rience artistique de la totalit Iles jamais trouv es pr sente une image in vitablement personnelle po tique profond ment motionnelle qui dans le m me temps parle du destin et de l engagement de l artiste en sa qualit de protagoniste de la soci t en sa qualit de micro institution culturelle Les les sont des espaces de cr ations particuliers uniques individuels o Les artistes concr tisent et communique
34. niquement noir et blanc Outils divers ponges chiffons fourchettes CONSICNE Proposer aux l ves de r aliser un paysage en faisant une recherche de gestes de techniques et d effets en recouvrant d coupant d chirant collant relevant des textures par frottage produisant des traces avec des outils inhabituels etc La couleur doit intervenir de fa on d cal e par rapport au th me du paysage ou par rapport ce qui est repr sent par ex chevaux bleus paysage gris On peut aussi prolonger ce travail en demandant a chaque l ve de lister les diff rents ingr dients utilis s puis les diff rentes tapes plastiques comme une recette prolonger encore en distribuant les recettes au hasard et demander a chaque l ve de suivre la recette pour faire une autre production cette fois ci dirig e et non pas libre Comparer la production source de la recette et la production d coulant de la recette Notions abord es Le paysage la contrainte Ressources prolongements Le Fauvisme l Expressionnisme Vincent van Gogh Roman Opalka Bernard Piffaretti Gerhard Richter Iles jamais trouv es p 21 N e en 1946 a Belgrade Marina Abramovic travaille avec son propre corps a partir de 1973 En repoussant les limites de l endurance elle cherche a atteindre des tats physiques et psychologiques extr mes Dans Rest Energy 1980 avec son ex compagnon Ulay Abramovi garde pendant quatre minutes
35. nt une approche originale Leur langage et leur syst me de symboles ainsi que leur vision id ologique philosophique esth tique et historique du monde La vie et Le travail des artistes peuvent galement tre envisag s travers Le prisme m taphorique de leurs les de leurs lieux de leurs terrains et de leur propre sph re de comp tence Commissaire Lorand Hegyi Directeur g n ral Mus e d Art Moderne de Saint Etienne M tropole Co commissaire Katerina Koskina Pr sident Mus e national d art contemporain Costakis Collection les jamais trouv es textes francais anglais de Lorand Hegyi Katerina Koskina et Eugenio Viola Edition Silvana 25 ISBN 9 788836 616817 AM SL Lp TT TT PTT hh TT bh ht th tb th th PP OL PP LP PP POP D ht PP bh bh th th bh PO LP th PP PP hi PP POP PL PP PP hb th th PP PP P PP PP PP PP PP PP SOMMAIRE VOYAGE INITIATIQUE p 6 Lectures d uvres Michelangelo Pistoletto Labirinto e Grande Pozzo 1969 2008 Richard Long Winter Slate Line 1985 Jannis Kounellis Albatros 2001 Pistes p dagogiques A Questionner la th matique Questionner les uvres par l exp rimentation Propositions infinies le panier de la cueillette VOYAGE IMMOBILE p 10 Lectures d uvres Hans Peter Feldmann Shadow Play 2002 2008 Rebecca Horn Oc
36. ou au contraire d terminante par exemple un s che cheveux en marche Chaque groupe devra alors faire des choix de mise en sc ne de cadrage de rythme d ambiance sonore quel socle sol table chaise objet quel l ment ajouter feuille volante voile et ventilateur pour quelle transformation du visage opter si transformation il y a mouvement des yeux de t te naissance d une motion quel fond choisir neutre bigarr mur de la classe tableau toile tendue quel fond sonore bruitage voix chant parole o placer la cam ra quel cadrage choisir Une fois que chaque groupe a r pondu toutes ces questions il peut passer l action et La filmer en tourn mont Donner un titre la performance Notions abord es La performance le rythme et le cadrage de la vid o la narration Ressources prolongements Fischli amp Weiss Orlan Kimsooja Barbara et Michael Leisgen Philippe Ramette Maurizio Cattelan Raoul Hausmann Sophie Calle Antony Gormley CONSIGNE C Propositions infinies Sisyphe en 24 images seconde TECHNIQUE mime photomontage DISPOSITIF Appareil photographique Images diverses CONSICNE A partir d un mythe Sisyphe Icare Tantale racont ou tudi au pr alable puis d coup en plusieurs pisodes les l ves seul ou en groupe selon le nombre d pisodes en choisissent un par ex Icare s approchant trop pr s du soleil puis le
37. phe car elle associe peinture et sculpture architecture et th tre danse et musique R guli rement Kounellis part sur un bateau qui va le mener d un port l autre d une exposition l autre En 1969 une photographie a t prise montrant Kounellis debout sur l arri re d un bateau de p cheur traversant la baie de Naples Le bateau deviendra le symbole du grand voyage d un p riple qui est le cadre dynamique d une m ditation permanente Voyager cela veut dire pour moi aller ailleurs Je suis attir par l ailleurs comme n importe quel artiste pour des raisons culturelles et pour ce sens de l aventure dont l art est toujours p n tr Mais il n est pas exact de pr tendre qu une recherche est un voyage vers l inconnu On est toujours attir par quelque chose de connu si minime soit il Tout voyage a une nature initiatique C est l id e d une connaissance active aimante expansive Kounellis Ce bateau est devenu la m taphore de son uvre son travail est un voyage perp tuel Albatros est une uvre construite avec des mat riaux lourds de r cup ration qu il suspend au mur Comme Les restes d un bateau une pave qui semble avoir chou Albatros devient un corps tranger qui a quitt son milieu naturel C est aussi la trace du voyage Voyage qui appartient la m moire collective et individuelle Le d Albatros porte en lui l utopie du voyage et rejoint l attachement visc ral de l artiste la mer
38. trait et Le reproduisent la peinture en grand Notions abord es le figuratif l abstrait Le cadrage Ressources prolongements Alain Jacquet Gerhard Richter Cindy Sherman Sean Scully Ellsworth Kelly Adrian Schiess Frank Stella Propositions infinies on d chire son beau dessin TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE dessin d construction assemblage Feuilles de dessin Chaque l ve dessine un personnage Ensuite il le d chire laisse tomber les morceaux au hasard sur une feuille puis Les colle La nouvelle composition al atoire repr sente autre chose ou ne repr sente rien L l ve lui donne un titre On peut aussi partir de la repr sentation d un personnage d j existante appliquer la consigne un objet un paysage etc Notions abord es Le figuratif l abstrait l al atoire Ressources prolongements Jean Arp Morris Louis Frank Stella Jean Dubuffet Iles jamais trouv es p 29 Bibliographie s lective OUVRAGES G N RAUX Enseigner partir de l art contemporain CRDP d Amiens 1999 Fabrice Watteau Comment savoir si c est de l art ou pas Belin 2000 Elisabeth Couturier L art contemporain mode d emploi Filipacchi 2004 Denis Gielen Atlas de l art contemporain l usage de tous Mus e des arts contemporains au Grand Hornu 2007 Robert Atkins Petit lexique de l art contemporain Abbeville Press 1996 Christophe Domino L art contempor
39. tre Les individus en se faufilant dans le tissu de la ville ici Paris Comme sur toutes ses vid os ou photos La femme qui est sur cette vid o est l artiste elle m me Elle se tient toujours de dos immobile impassible Dans Bottari Truck Migrateurs elle est assise sur des balluchons en tissu traditionnel de son pays color s entass s des Bottari terme donn par les Cor ens pour nommer le contenant qui r unit l ensemble des biens d un individu Depuis les ann es 1980 la couture est un l ment essentiel dans Le processus artistique de Kimsooja c est une mani re pour elle de d passer Les consid rations picturales en tant que telles Ces balluchons la fois symbole de l intime et d une appartenance culturelle sont aussi une m taphore universelle du voyage Ce d placement a pour elle une valeur positive comme la recherche d un paradis nouveau Cependant elle sait que tout changement de lieu est v cu comme une rupture un d racinement Aller vers cet ailleurs permis l artiste de se confronter d autres perceptions du monde du corps de la femme Sa posture de dos syst matique plonge le spectateur dans un tat m ditatif La notion de lailleurs est autant exploration d un nouveau monde qu exploration de soi avec sa part d errance de perte et de fuite lles jamais trouv es p 15 Pistes pedagogiques TERRITOIRE INTIME TERRITOIRE COLLECTIF A Questionner la th matique TECHNIQUE
40. un arctendu tandis qu Ulay retient de La main la fl che empoisonn e point e vers Le c ur de sa partenaire Toutes les performances qu elle m ne en solo tiennent du rituel Dans des pratiques spirituelles elle se donne un r le passif pendant plusieurs heures Ainsi lors de la performance Balkan Baroque en 1997 la Biennale de Venise elle appara t au milieu de 1500 os enrob s de chairs qu elle nettoie en fredonnant des chants populaires Dans Le cadre de Stromboli le volcanique pr s de la Sicile Abramovi couch e se confond avec la nature aride l oc an vient mouiller par intermittence son cou ses cheveux et son visage Ces actions inertes sont une r flexion sur Le temps et sur Les relations avec la nature comme source d nergie La vid o met en sc ne l artiste en plan serr Elle est utilis e comme un moyen de communication directe Pour cette performance film e en plan fixe l artiste en gros plan ne fait aucun mouvement et se laisse d river au bord de l oc an Gilbert amp George Fifteen Hang Outs 2003 Installation technique mixte 282 x 504 cm collection Mus e d Art Moderne de Saint Etienne M tropole Gilbert amp George C est avec la sculpture vivante que Gilbert amp George deux artistes anglais de Londres se font conna tre partir de 1969 Ils voluent lentement sur une table au son d une chanson Underneath the arches de Flanagan et Allen qui voque la vie des clochar
41. us un conflit qu une carte postale L installation nous emm ne dans un ailleurs non identifi un monde la fois familier et tranger o Le paradis c toie le champ de bataille Dans les ann es 1990 Hapaska surprenait avec ses assemblages tranges Aujourd hui son travail d contenance plus encore pour le comprendre il faut s y abandonner laisser notre propre vision de l univers la porte 3 Kate Bush in Micro narratives ed Skira Flammarion MAM Saint Etienne M tropole 2008 Iles jamais trouv es p 11 VOYAGE IMMOBILE A Questionner la th matique TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE installation action Salle dans l obscurit Table devant un fond blanc Objets Chaque l ve dispose un objet sur la table puis vient clairer la sc ne avec une torche sous diff rents angles et observe Les effets produits On peut aussi e prendre des photographies de plusieurs tapes de l action pour garder l historique de l action e inciter Les l ves entrer dans une narration partir de qu ils voient en direct ou plus tard partir des photographies des diff rentes tapes Notions abord es l exp rience physique le monde imaginaire la narration Ressources prolongements Christian Boltanski L szl Moholy Nagy G nther Uecker Robin Rhode Questionner les uvres par l exp rimentation TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE p 12 photographie d
42. v es p 27 METAMORPHOSE A Questionner la th matique TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE dessin d coupage collage photomontage Plusieurs exemplaires par l ve d une image d un animal la m me pour toute la classe ou diff rente pour chaque l ves Feuilles A4 plusieurs par l ve Crayons craies grasses ou s ches peintures encres ciseaux colle En partant de la repr sentation d un animal les l ves r alisent plusieurs tapes d une m tamorphose par diff rentes op rations plastiques d composer l animal ajouter ou supprimer des parties de l animal intercaler superposer imbriquer des l ments afin d arriver un autre animal un objet ou un monstre Notions abord es La m tamorphose Le monstre Ressources prolongements Charles le Brun le Surr alisme les collages dada stes Victor Brauner L trange cas de Monsieur K 1933 Man Ray Jacques Pr vert Jan Fabre Joan Fontcuberta B Questionner les uvres par l exp rimentation TECHNIQUE DISPOSITIF CONSIGNE p 28 peinture Image source figurative et en couleur la m me pour toute la classe Cadres en papier Les l ves proc dent un cadrage de l image source avec un cadre en papier dont les dimensions auront t d finies par rapport la taille de l image par ex pour une image en format A4 pr voir un cadre de 1 cm x 1 5 ils choisissent un d tail qui devient abs
43. vers fascinant un voyage Gr ce un syst me des plus sommaires des objets banals du quotidien pos s sur une table anim s par des petits moteurs et clair s par des projecteurs Feldmann r v le leur puissance po tique On peut voir dans plusieurs de ses pi ces un ready made un hommage Marcel Duchamp ou m me Joseph Kosuth Pourtant souvent associ l Art Conceptuel il dit n y avoir jamais rien compris Pour lui l art est une chose r elle quelque chose qui n cessite un marteau pour tre fait tre artiste toujours selon Lui c est agir comme un b b qui exp rimente qui teste tout pour la premi re fois compl tement d barrass de toute culture le but de nombreux artistes mais que Feldmann r ussit particuli rement Rebecca HORN Ocean in my Heart 1998 Miroirs moteurs composants lectroniques peinture acrylique dimensions variables Collection de l artiste Rebecca Horn VG Bild Kunst Bonn L uvre de Rebecca Horn commence partir d une exp rience de la souffrance personnelle et physique dans un isolement total elle a pass une ann e dans un sanatorium Elle explore alors de nouvelles possibilit s d expressions plastiques o elle utilise Le corps Elle cr e pour ses performances des extensions de corps en tissus plumes etc ou des proth ses en mat riaux divers qu elle expose ensuite en tant que sculptures Elle d veloppe un jeu sur Les contraires naturel artif
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