Les super-cliniques : mode d`emploi
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1. gestion de la sant de la population Il est ici n cessaire d aller au del des outils technologiques ax s sur le moment de la consultation lui m me en misant sur la continuit de trajectoires de soins et de suivi au long cours dans le contexte du travail en interdisciplinarit En effet ce n est pas parce qu on uvre sous le m me toit que le travail d quipe s impose de lui m me que les r les sont bien d finis que le partage des t ches est clair et que la mesure des r sultats se fait d embl e Cette continuit des services et le partage des r les doivent pouvoir reposer sur une intelligence clinique informatis e qui soutiendra m decins et autres professionnels de la sant dans la prise de d cision en fonction des diff rentes situations cliniques qui se pr sentent eux La coordination des soins et des services non seulement au sein m me de la clinique mais entre les soignants et les patients et entre la clinique et les autres partenaires du r seau dont le CSSS et les pharmacies communautaires ne peut se faire sans outils solides taill s sur mesure pour la pratique en premi re ligne Dans ce contexte l utilisation de l intelligence de trajectoires de soins standardis es permettant le suivi interdisciplinaire de patients porteurs de plusieurs maladies chroniques et ce l aide de solutions informatiques cliniques d j en place est devenue incontournable L offre de soins est ax e su2. Les super cliniques mode d emploi Par le Dr Alain Larouche le 7 mai 2014 pour L actualit m dicale Blogue part par le Dr Alain Larouche Le Dr Couillard a pris un engagement pr cis en mati re d acc s aux soins Le PLQ s engage favoriser la cr ation de 50 super cliniques travers le Qu bec de v ritables carrefours de la sant qui seront ouverts 7 jours sur 7 D apr s la documentation accessible sur le site du Parti lib ral ces super cliniques auront trois caract ristiques pr cises une concentration d expertises professionnelles des services de laboratoires et de radiologie et des heures d ouverture tendues 7 jours sur 7 Une formule qui ressemblerait donc celle de cliniques m dicales ayant d j pignon sur rue mais tr s certainement enrichie souhaitons le de trois principes directeurs les pratiques professionnelles de l quipe interdisciplinaire sont soutenues par des outils cliniques de gestion de la sant de la population l offre de soins se module en fonction des besoins de chaque patient et l autofinancement de la formule des super cliniques sur un horizon de quatre ans est une condition essentielle de d marrage Un article r cent d crit les 10 composantes d un syst me de soins primaires haute performance dont quatre sont fondamentales leadership am lioration bas e sur les donn es regroupement patients soignants et travail en quipe Des outils cliniques pour la
3. es recommandations sur la conduite tenir et poser des gestes demandant une expertise particuli re Et n oublions pas la cohorte de personnes g es qui va en augmentant L autofinancement fait partie des conditions de d marrage Des activit s cliniques bien structur es et soutenues par des technologies intelligentes g n rent des gains d efficience majeurs ne serait ce qu en hospitalisation et s jour l urgence vit s Dans le contexte de restrictions budg taires majeures auxquelles doivent faire face le r seau de la sant et les m decins il est temps de passer graduellement au financement l activit ax sur le patient chronique complexe non seulement en tablissement mais aussi en premi re ligne La r mun ration des m decins Dans le contexte du d ploiement des super cliniques ne serait il pas int ressant de tester un nouveau mode de r mun ration hybride adapt une saine gestion de la sant de la population desservie avec un forfait global de prise en charge d une population un forfait pour la continuit des soins y compris pour les gestes pos s par les autres professionnels de l quipe et une r mun ration l acte pour les diagnostics et les traitements plus ponctuels La super clinique serait un excellent laboratoire pour conjuguer financement ax sur le patient et nouvelle r mun ration des m decins En effet en vertu de l article 505 alin a 22 de la LSSS le gouvernement p
4. eut d terminer la r mun ration ou autre avantage qui peut tre accord un m decin en application de l article 259 Et ce dernier pourrait s appliquer une super clinique 1 www annfammed org content 12 2 166 full 2 Voir mon billet Un nouveau type de patient cogne la porte le patient chronique complexe 25 avril 2012
5. r les besoins de chaque patient Notre syst me de soins comme tous ceux qui lui sont comparables est en mutation profonde et ce en raison du fardeau que repr sentent les maladies chroniques Je me suis d j exprim sur le fait qu une offre de services de sant qui tente de r pondre aux besoins de sant des patients chroniques complexes en fonctionnant par pathologie ou par syst me peut tre dommageable en raison de son morcellement et de son manque de continuit Le patient se prom ne d un point de service l autre l information qu il donne reste souvent compartiment e dans des syst mes cloisonn s la plupart du temps en format papier et celle qu il re oit est fragment e et parfois contradictoire Au total la continuit fait d faut l adh sion au suivi recommand est souvent faible ou ne perdure pas et les v nements ind sirables tels les complications vitables et les erreurs sont nombreux L id e de rendre accessible des services sp cialis s dans les super cliniques est bonne mais elle doit tre inspir e par les besoins de chaque patient notamment les patients chroniques complexes un suivi continu par une quipe interdisciplinaire un m decin de famille responsable des soins et un m decin sp cialiste en appui le cas ch ant Dans cette perspective les m decins sp cialistes contribuent activement par ce qu ils font de mieux mettre des opinions m dicales pouss es faire d
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